Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
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Dim 29 Jan - 21:40
pré-débourrage
lotta true crime x tedrick – année des 1 ans
1695 mots
Il était une fois, une petite pouliche nommée Lotta True Crime. Cette demoiselle au poil bai commençait à se faire connaître au domaine, et la raison était simple : elle ne manquait pas de caractère. Aimant être au centre de l’attention, ses méthodes manquaient encore de subtilité, mais elle n’en restait pas moins une pouliche adorable. Tedrick espérait qu’avec le temps, elle se montrerait moins brutasse. Quoi qu’il en fût, elle aurait tout le temps pour faire preuve d’un peu plus de douceur. Pour le moment, l’heure était à son éducation. Elle avait dépassé les six mois et il était grand temps qu’elle attaque son apprentissage. Après tout, bien qu’elle fût destinée à être vendue, ce n’était pas une raison pour prendre du retard sur son débourrage. Il avait donc tout préparé pour elle avant de la rejoindre dans le box qu’elle occupait actuellement dans le cadre de son sevrage. Boîte de pansage, licol et longe étaient les accessoires maîtres de leur séance, sans oublier des friandises qui serviraient de motivation et de récompense pour encourager la petite dame à aller dans son sens. Lorsque tout le nécessaire fut rassemblé, il avait alors gagné la stalle de la bai, prêt à attaquer sans plus attendre.
Dès que les bruits de pas lui furent parvenu, la petite pouliche s’était mise à s’agiter, attendant avec impatience qu’on lui apporte l’attention toute désirée. Cela ne tarda pas, et rapidement la porte s’ouvrit sur son propriétaire. Trépignant presque, la pouliche bouscula l’homme sans remords, l’obligeant à la pousser gentiment afin qu’il ait la place nécessaire pour entrer à l’intérieur du box. Elle s’écarta donc, tout de suite intriguée par les éléments qu’il apportait avec lui. Elle se détourna donc pour renifler avec intérêt le licol et la boîte de pansage que l’allemand venait de poser. Un sourire en coin, il l’observa faire, lui laissant le temps de découvrir les accessoires qui allaient bientôt faire part de son quotidien. Après tout, chaque cheval est confronté au pansage et au licol, c’était non-négociable, et plus ils le découvraient tôt, mieux c’était. Il commença donc par attirer de nouveau son attention, l’appelant par son prénom. La petite baie orienta en premier ses oreilles vers son propriétaire avant de tourner la tête, venant finalement à sa rencontre. Tendant la main, il lui proposa une caresse sur le chanfrein, qu’elle accepta aussitôt. C’était pour Tedrick le signe qu’elle était disposé, il allait donc pouvoir attaquer la séance.
Il décida donc de commencer par un peu de manipulation, après tout, c’était la base ultime. Un cheval qui se laisse toucher est nécessaire, ne serait-ce que dans le cadre d’un examen médical. Par chance, il avait toujours pris soin de manipuler ses poulains aussi tôt que possible. Cette étape ne serait donc qu’une révision de ce que Lotta True Crime connaissait déjà. Il commença par les zones qu’elle connaissait, c’est-à-dire le chanfrein, le dos et la croupe. Le reste du corps était pour elle l’inconnu, et il allait donc falloir prendre le temps nécessaire pour le lui faire découvrir. En partant de la tête, il descendait alors petit à petit sur l’encolure. Par moments, la pouliche se raidissait, il remontait alors sur une zone plus familière et redescendait. Il procéda ainsi pour les flancs également, et puis, doucement, mais sûrement, il entreprit de toucher le ventre et les membres de la petite dame. Aimant par-dessus tout l’attention, elle ne se plaignit pas des caresses et grattouilles, si bien que cela devenait un jeu d’enfant. L’étape la plus délicate résida dans le fait de prendre ses pieds. Il laissait sa main glisser le long du membre, attrapait le paturon et demandait « donne » tout en l’attirant vers lui. À plusieurs reprises, la selle français résista, et dès qu’elle eut réussi, obtient une récompense gustative. La promesse de la friandise la motiva, si bien que malgré quelques échecs, elle finit d’elle-même par proposer ses pieds dans l’espoir d’avoir un bonbon.
Après cette étape importante, mais qui avait l’air d’avoir plutôt plu à la pouliche, il était temps pour eux de passer à l’étape suivante, soit le pansage. Il était dans la continuité directe de la manipulation vue précédemment, et il était plutôt curieux de voir le comportement de la pouliche. Il ouvrit alors sa boîte de pansage, laissant Lotta True Crime voir et sentir son contenu. Sa curiosité prit rapidement le dessus, et la bai plongea son nez dans la boîte, reniflant les brosses mêlant l’odeur de différents chevaux. La laissant faire, il attendit patiemment qu’elle s’en détache, les bras croisés et un petit sourire au coin des lèvres. Une fois qu’elle eut terminé son enquête approfondie, il attrapa une brosse dure qu’il entreprit de passer sur ses parties charnues. Elle frissonna au contact de l’objet, mais s’apaisa plutôt rapidement, semblant même apprécier le massage qu’elle lui procurait. Il en fut de même avec la brosse douce, bien qu’elle semblât avoir du mal à se faire au contact de la brosse sur ses membres. Elle tâchait d’ailleurs de s’y soustraire à quelques reprises. L’allemand faisait donc une pause, lui laissant le temps de souffler et reprenait l’exercice. La patience et le calme de l’homme permirent finalement à la petite jument de comprendre que ce n’était pas si mal. Il ne manqua donc plus qu’à curer ses pieds. Ayant compris que répondre à la demande lui permettrait d’avoir une friandise, elle ne rouspéta pas plus que ça, et c’est avec des yeux pétillants qu’elle fixa son propriétaire, celui-ci ne pouvant même pas le remarquer, occuper à nettoyer les minuscules sabots.
Le pansage achevé, ce n’est pas une, mais deux friandises que Lotta True Crime obtient finalement, largement récompensée pour son effort. Contente, elle les savourait avec grand plaisir, pendant que Tedrick s’occupait de préparer les éléments pour l’étape presque finale de son pré-débourrage. Il alla finalement fumer une cigarette, lui octroyant par la même occasion dix minutes de pause supplémentaires avant de revenir, frais et dispo pour lui faire découvrir le licol. C’était également une étape importante, puisqu’elle y serait confrontée tout le reste de sa vie. Il commença donc par lui montrer l’objet en tissu, lui permettant de voir, sentir et toucher tout à sa guise. Une fois reconnu comme sans danger, il put donc commencer à la toucher avec, d’abord sur l’épaule, puis sur tout le corps. Malgré quelques frissons, elle ne bronchait pas. Il reproduisit les mêmes gestes avec la longe, souhaitant avant tout s’assurer que ni l’un ni l’autre des objets ne posaient problème. Ce n’est qu’ensuite qu’il les assembla avant de lui proposer de l’enfiler. Il fit à quelques reprises semblant, enfilant et retirant le licol. Lorsqu’elle cessa tout mouvement de recul pour s’y soustraire, il lui enfila pour de bon, réglant l’objet correctement à sa taille avant de lui laisser du temps afin de s’y acclimater. Après tout, Lotta True Crime n’était pas habituée à avoir quelque chose autour de la tête, et il préférait à nouveau prendre son temps. Bien qu’avec elle, il avait senti qu’une grosse séance suffirait, cela ne signifiait pas qu’il devait se précipiter. Elle secoua d’ailleurs la tête à plusieurs reprises, tenta de le retirer en se frottant, puis, résignée, cessa toute tentative de l’ôter de sa tête.
Lorsqu’elle fut plus calme et en condition pour poursuivre, il s’accroupit devant elle. Une main sur le montant du licol et l’autre sur la longe, il tâcha de lui apprendre, d’abord à tourner la tête à droite, puis à gauche, puis à la baisser. L’idée était en premier lieu qu’elle comprenne qu’il fallait suivre le licol et non pas y résister. Cela mit un peu de temps à faire son chemin, mais elle comprit finalement le fonctionnement du licol. Étant donné qu’elle commençait à montrer des signes d’agacement, il décida d’arrêter la séance là-dessus. Il lui offrit donc une friandise, ôta la longe et lui laissa le licol pendant le restant de la journée afin qu’elle puisse s’y habituer. Ce n’est que le lendemain matin que Tedrick refit surface, prêt à reprendre la séance. Lotta semblait elle aussi plus motivée, et c’est après quelques revues de la veille qu’ils reprirent l’exercice. Ils commencèrent donc par tourner la tête à droite, à gauche puis en bas, toujours une main sur le montant du licol, puis sans. Le changement troubla légèrement la selle français, mais à force de répétitions, elle sembla assimiler le principe de l’exercice. Il allait donc pouvoir passer au grand final de son pré-débourrage, soit la marche en main. Les débuts furent compliqués, elle résistait au licol, les sabots fermement plantés dans le sol, avant de finalement accepter de le suivre, comme lors des exercices précédents.
Profitant du confinement du box, le petit couple commença par voir ensemble les bases de la marche en main. C’était plutôt simple, il s’agissait dans un premier temps de marcher, s’arrêter et tourner en même temps que l’homme, tout simplement en suivant le licol. Les débuts ne furent pas glorieux, mais à force de passage et de patience, Lotta True Crime assimila peu à peu ce qu’elle devait faire. Si bien qu’après plusieurs tours aux deux mains, Tedrick décida de l’emmener à l’extérieur. L’idée était de l’emmener jusqu’à son paddock où elle pourrait passer un bout de temps avec les autres jeunes de son âge. Stimulée de partout, la bai avait un peu de mal à rester concentré, regardant partout, cherchant à aller à la rencontre d’un cheval ou d’une plante. Mais globalement, le trajet se déroula sans encombre. Elle suivait l’homme, s’arrêtait lorsqu’elle sentait la longe tirer et tournait lorsque le licol l’emmenait à droite ou à gauche. Bien qu’elle trottinât presque de joie à l’idée de voir du paysage, elle ne s’en montra pas moins agréable, et c’est sans encombre que le couple atteignit finalement le paddock. Ils pénétrèrent ensemble dans le paddock, rapidement rejoins par l’une des pouliches qui occupaient les lieux, et ensemble firent un petit tour. Il lui ôta alors la longe et la récompensa de deux friandises. Son éducation de base touchait à sa fin. Elle allait désormais pouvoir profiter de sa jeunesse avant la suite. D’ici là, elle aurait au moins un an de paix.
Codage par Pryam
Zonz'
Spécialisation élevage - niv. I
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Mer 1 Fév - 10:14
Notation du 01/02/23
Malgré son côte un peu brubrute, elle est super attachante cette petite !!
+ 3 pts confiance + 3 pts soins
+ 5 points pour la manipulation/confiance + 5 points pour les brosses et le licol