Chevaux de Mad

L'espace détente avec Mad

Claw - Marcheur

Sachant que même la balade d'hier qui était sensée marquer une pause dans l'entraînement intensif de Claw s'est transformée en séance à part entière, j'ai décidé qu'aujourd'hui je ne le sortirai pas moi-même pour une séance tranquille. Non non, je le mettrai au marcheur! Je le connais, il me fera les gros yeux pour pouvoir travailler et je ne saurai pas lui dire non. Au marcheur, au moins, je ne risque pas de craquer.
Je sors donc le noiraud de son box et le brosse intégralement. Ses yeux brillent d'excitation, il a hâte de savoir ce qu'on va faire aujourd'hui, je parie. C'est vrai que pour que le travail ne lui semble pas trop rébarbatif, je fais des efforts afin de ne pas travailler la même discipline tous les jours. Je me retiens de rire, il va être déçu, le pauvre. Dès que j'ai fini le pansage, je le détache et sors de l'écurie.

Claw reste à ma hauteur respectueusement, et scrute les alentours, curieux quant à notre activité du jour. Après quelques minutes de marche, nous arrivons à destination. Le marcheur est vide, tant mieux. L'ONC pointe ses oreilles vers la grosse machine bizarre, intrigué. Il me jette des coups d’œil interrogateurs. J'entre avec lui dans la cabine en face de la porte et détache la longe du licol. Claw n'a pas l'air effrayé de par ma présence avec lui dans la cabine. Je le flatte avant de sortir de la cabine. Allez mon grand, à tout à l'heure! Amuse-toi bien. Je ferme la cabine puis règle la vitesse de rotation du marcheur à la vitesse du pas du noiraud. J'entends ses sabots claquer contre le béton au rythme régulier de son pas à l'intérieur de la cabine. Je compte laisser le cheval marcher une petite heure. Entre-temps, j'ai du pain sur la planche. Je quitte le marcheur pour rejoindre mon domaine.

Cela fait une demi-heure que Claw est dans le marcheur, et comme le paddock de Chuck n'est pas très loin, je décide de faire un détour pour voir comment ça se passe. Je m'approche du marcheur: deux chevaux sont maintenant à l'intérieur, Claw et cheval alezan qui fait à peu près sa taille. Ils marchent plus ou moins à la même vitesse, donc c'est nickel. Le noiraud m'aperçoit et hennit, accélérant son pas. Alors, je t'ai manquée? C'est bon, me regarde pas comme ça, je te laisserai te défouler un peu en longe si tu veux. Dans une demi-heure. Bon, je te laisse! Sur ces mots, je reprends mes activités, poursuivie par un hennissement de la part de l'ONC.

Il est l'heure de sortir mon cheval du marcheur. En arrivant, l'ONC me jette un regard blasé et hennit doucement. L'autre cheval n'est plus dans le marcheur, Claw est donc seul dans la machine. J'arrête le marcheur quand la cabine de mon cheval se situe devant la porte et m'empare de ma longe. Claw se tourne vers la porte, ses yeux abritant une lueur d'espoir. Quand il me voit ouvrir la porte, il se précipite devant moi, content de pouvoir sortir. J'ai compris, j'ai compris, tu t'ennuyais là-dedans. J'attache la longe au licol du noiraud et sors du marcheur, fermant la porte derrière moi. Claw piaffe à mes côtés, sans me dépasser ni me piétiner, non: juste pour me faire comprendre que j'ai intérêt à le laisser se défouler. Ok, ok, calme. C'est bon, on va aller au rond de longe et tu vas pouvoir te défouler. En voyant que je me dirige vers le rond de longe, juste à côté du marcheur, l'équidé se calme. Je troque rapidement sa longe normale contre une longe de travail trouvée sur le côté du rond de longe, et entre dans le lieu de travail.

Je mets pied à terre, nous revenons d'une galopade assez intense à l'hippodrome et je compte faire marcher Bonus dans le marcheur pour qu'elle récupère mieux. Cependant, une fois à pied je me rends compte que les membres de la jument sont couverts de sable! Je décide donc de passer par la case 'douche' d'abord.

Je commence par enlever la selle de la jument, puis je la pose sur une barrière. Je me mets ensuite à la recherche d'un licol, heureusement j'en vois un mis à disposition pas trop loin, ça m'évitera de faire l'aller-retour jusqu'à mon domaine. J'enlève le filet de la jument et lui mets le licol à la place. Je pose le filet sur la selle, et pars vers la douche, espérant que la bonne humeur de la jument dure. J'entre dans la douche avec elle et l'attache à l'anneau prévu à cet effet. Bonus tente de me mordre, évidemment, c'était trop beau pour être vrai. Je la gronde puis ouvre le robinet. Je m'empare du tuyau de douche et rince ses quatre membres ainsi que son ventre du sable qui les recouvre, en augmentant parfois la pression. Bonus gigote parfois mais obéit quand je lui demande de se décaler. Une fois la jument bien propre je saisis un couteau de chaleur pour sécher les parties charnues que je viens de doucher, c'est-à-dire pas grand chose à part le haut des épaules et des cuisses et le ventre. Je ferme le robinet et détache la grise pour me diriger vers le marcheur.

De nouveau Bonus tente de me mordre, ce qui lui vaut une réprimande. Comme elle a été débourrée pour les courses, je pense qu'elle est déjà allée dans le marcheur. Je la fais entrer dans une cabine libre et enlève la longe de son licol. Je laisse la jument dans la cabine, que je ferme, puis programme sa séance. Je choisis une séance de vingt minutes, composée essentiellement de pas avec quelques minutes de petit trot. Je lance le programme et observe la jument qui marche calmement sur le béton. Elle a l'air habituée et ne devrait pas causer de problème. Je la laisse donc finir son programme tandis que je pars ranger ses affaires dans mon domaine. Je reviens une dizaine de minutes plus tard. J'ai rangé tout le harnachement de la grise et j'ai aussi rapporté son licol. Heureusement mon domaine n'est pas situé très loin du haras et on peut y accéder directement à travers celui-ci. La jument trotte maintenant à un rythme assez lent. Je la regarde quelques secondes, puis me décide à aider une monitrice à ramener des poneys au box en attendant. Cela me prend un peu plus de temps que prévu puisqu'à mon retour Bonus a déjà fini son programme. J'ouvre la cabine et en sors la jument, puis nous rentrons ensemble au domaine.

Manon, une des monitrices du club aussi chargée de s'occuper des chevaux de club, a pour habitude de laisser les chevaux au marcheur de temps à autre; soit pour les laisser récupérer d'un effort intensif, soit pour améliorer leur endurance, dans tous les cas cela ne peut pas leur faire de mal. Aujourd'hui cette monitrice va laisser quelques poneys au marcheur, dont L'éclat d'or, et je me suis proposée pour l'aider. Cela ne pourra en effet pas faire de mal à L'éclat, qui manque un peu d'endurance.
Nous commençons par récupérer les poneys au paddock ou au pré pour les attacher à l'aire de pansage pour les brosser. Je m'occupe de L'éclat d'or, mon petit protégé, et de Jude, une ponette dont je me suis déjà occupée auparavant. Une fois les quatre poneys bien propres, nous les emmenons vers le marcheur. Jude connait déjà cette installation et entre sans souci dans sa cabine. Il en va de même pour les deux poneys de Manon. Cependant L'éclat d'or se montre plus méfiant. Je le rassure du mieux que je le peux à grand renfort de caresses et de bonbons. Dès qu'il s'est un peu calmé je le laisse dans sa cabine. Pendant que Manon règle le marcheur, je parle à mon protégé pour le rassurer.

Dès que la séance programmée par la monitrice commence, L'éclat est un peu surpris par l'infrastructure et se met à marcher dynamiquement, en hennissant plusieurs fois. Manon part s'occuper d'autres chevaux de club tandis que je reste observer la séance, pour m'assurer que tout se passe bien. Au bout de quelques minutes de marche, le rouan se calme, sûrement rassuré par la présence d'autres poneys, et marche à une allure normale. Par curiosité, je regarde la séance programmée par Manon. Elle est composée de 15 minutes de pas, 5 minutes de trot, 5 minutes de pas, 10 minutes de trot, et 10 minutes de pas. Le tout dure 45 minutes. C'est un bon programme, qui permettra de muscler le rouan tout en douceur. Il reste encore 38 minutes de séance, alors pour faire passer le temps je décide de rendre visite à Chuck, mon ancien cheval qui est maintenant dans les écuries de commerce.
Dès que je reviens il reste encore 5 minutes de pas. Je décide de patiemment attendre la fin pour aider Manon à ramener les poneys au box ou au pré. Dès que la séance est terminée, je récupère d'abord Jude, qui doit rester au box car elle est montée cet après-midi. Après l'avoir déposée dans son box je récupère L'éclat d'or, qui ne travaille pas et doit être remis au paddock. Le rouan a l'air ravi d'avoir pu marcher, et malgré quelques craintes au début il s'est très vite calmé. Il faudra lui organiser des séances au marcheur plus souvent! Après lui avoir offert un pansage un peu plus approfondi, des caresses et même un massage, je remets le poney au paddock avec sa couverture.