Claire m'a proposé d'acheter Ebrose, pour me récompenser de ma 4ème place au concours. Quand elle me l'a proposé, j'ai tout de suite accepté car j'adore vraiment ce cheval. En règle générale les chevaux du club peuvent être acheté pour 15 trèfles mais comme Ebrose était ma demi-pension j'ai pu l'acheter à 10 trèfles. Ce matin j'ai signé tous les papiers, donc maintenant le Tennessee Walking est officiellement à moi. Pour fêter ça je vais le sortir de son box des écuries du club, le sortir au paddock puis le mettre dans son nouveau box, dans l'écurie des proprios. J'ai également entreposé toutes mes affaires dans la sellerie des proprios pour éviter d'avoir à apporter mes affaires tout le temps.
J'entre dans l'écurie et me dirige vers le box d'Ebrose: celui au fond à gauche. Ça me fera bizarre, de changer de box! Je prends le licol du cheval et rentre dans son box. Puis je lui mets rapidement le licol et ouvre la porte du box en grand pour le sortir. Il ne porte pas sa couverture, alors je décide de la lui mettre pour qu'il ne prenne pas froid au paddock. Elle est posée sur la porte de son box. J'ai la flemme d'attacher le cheval, alors je passe la longe par-dessus son encolure et lui demande de ne pas bouger, me doutant qu'il ne comprend pas ce que je lui dis mais qu'il sait qu'il faut rester immobile. Je prends alors la couverture et Ebrose ne bouge pas d'un cil. Je la pose sur le dos du cheval et la déplie, pour ensuite l'attacher. Maintenant que la couverture est mise, je vais pouvoir l'emmener au paddock.
Nous sortons des écuries, côtes à côtes, pour prendre le chemin est paddocks. Nous marchons pendant 3 minutes avant de les atteindre. J'en choisis un bien verdoyant, puis j'ouvre la barrière de celui-ci pour pouvoir y entrer avec mon cheval. Nous entrons ensemble et je lui enlève son licol. Ebrose fait alors le tour de son paddock au pas, la tête basse, tandis que je me recule pour sortir du paddock et refermer la barrière derrière moi. Ebrose s'arrête devant moi et me regarde. Puis soudain il part au trot dans le paddock, et finit par partir au galop et faire quelques cabrioles et brusques demi-tours. Je souris et pose le licol à l'entrée du paddock. Finalement, je pense que je vais en profiter pour travailler un peu à pied.
Ebrose s'arrête et vient vers moi. Je passe en dessous de la barrière pour venir le rejoindre. Je lui tapote l'encolure puis me mets à marcher dans le paddock. Je l'invite à me suivre en l'appelant par son nom et en faisant des gestes, mais Ebrose reste figé, la tête haute, hésitant. Puis finalement il s'approche de moi. Je le récompense et me remets à marcher, lui demandant de me suivre avec ma voix. Ebrose me suit et me rattrape bientôt. Il marche maintenant à côté de moi. Je m'arrête et l'invite à faire de même. Ebrose continue encore un peu au pas avant de s'arrêter et de faire demi-tour, me faisant face. Je le félicite avec ma voix et lui donne une friandise qui trainait dans ma poche. Puis je lui redemande de me suivre avec la voix, passant à sa gauche. Ebrose fait demi-tour et me suit, les oreilles en avant. Cette fois ci je tourne à droite, puis à gauche. Le Tennessee Walking me suit, obéissant. Il semble avoir déjà fait ce type d'exercices. Je le récompense en lui flattant l'encolure.
Je me mets face à lui et pose une main sur son poitrail. Puis je lui demande de reculer avec ma voix. Ebrose commence à reculer doucement, 2 secondes après que je lui ai demandé. Je le flatte car il a bien fait ce que je lui demandais. Puis je lui demande à nouveau de me suivre, et cette fois je cours. Ebrose se met au trot pour me suivre. Il me rattrape en un rien de temps puis ralentit son trot pour être à la même allure que moi. Je me remets à marcher, et il repasse au pas. Puis je m'arrête et lui aussi. Je le flatte et me replace face à lui. J'appuie sur son poitrail en disant: "Recule". Ebrose recule toujours aussi doucement, mais met moins de temps à réagir. Je le flatte et me remets à marcher, lui redemandant de me suivre. Ebrose me suit. Alors je m'arrête et lui aussi.
Je le flatte et lui donne un bout de carotte, le dernier qu'il me reste. Puis je décide de le laisser tranquille dans son paddock. Je repasse en dessous de la barrière et pars vers le clubhouse, tandis que le cheval me regarde partir. Mais il se remet vite à faire des cabrioles et demi-tours brusques au galop.
Quelques heures plus tard, me voilà de retour au paddock d'Ebrose. La nuit commence à tomber et il fait de plus en plus froid. J'arrive bien vite devant le paddock du cheval et ramasse son licol. Ebrose est en train de brouter de l'herbe. Je l'appelle et il lève la tête. Je l'invite à venir vers moi, ce qu'il finit par faire. Il est maintenant posté devant la barrière du paddock. Alors j'ouvre la barrière et mets rapidement le licol à Ebrose. Puis je referme la barrière et me dirige avec lui vers les écuries de proprio. Sauf qu'il commence à pleuvoir, d'abord à fines gouttelettes puis de plus en plus fort. Je me mets alors à courir et encourage le cheval à trotter, n'ayant aucune envie de rester longtemps sous la pluie. Le cheval se met volontiers à trotter, lui non plus n'aime pas rester sous la pluie visiblement. Je cours le plus vite que je peux jusqu'à atteindre les écuries de proprio, alors je m'arrête pour ouvrir la porte des écuries et m'engouffre à l'intérieur avec le cheval, soupirant de soulagement. Je referme la porte derrière nous et me dirige vers le nouveau box d'Ebrose. Il se trouve vers le milieu, à gauche. J'attache Ebrose devant le box et lui enlève rapidement sa couverture, que je pose ensuite sur la porte du box. Puis je fais un bon pansage complet à Ebrose, car il s'est pas mal sali, et pour finir je le rentre au box. Avant de le quitter, je dépose un bout de pain dans sa mangeoire.
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Mar 24 Nov - 19:24
+ 4 confiance + 2 soins + 2 TàP
+ 3
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Jeu 29 Sep - 19:31
Débourrage - Manipulation - Claw
Claw, le descendant d'Ebrose, né il y a quelques jours. Il a pour mère Eole, une grande championne elle aussi. Il a été sevré il y a peu, et aujourd'hui je compte commencer son débourrage! J'arrive devant son paddock, où je le vois brouter. Je l'appelle par son nom pour le prévenir de ma présence.
Claw lève sa petite tête et me regarde, curieux. Il a l'habitude de me voir car je lui apporte tous les jours de quoi manger. Je m'approche de la barrière et m'appuie contre celle-ci. Le noiraud continue de me regarder, intrigué. Je prends alors un bout de carotte et le jette à un mètre de moi. Claw hésite, puis vient voir ce que j'ai jeté. Il renifle la friandise au sol puis la mange avec appétit. Je prends alors un bout de pomme et le pose sur la paume de ma main. Je tends ma paume vers le poulain et lui parle doucement. Le noiraud hésite avant de s'approcher progressivement de moi. Peu à peu il vient poser ses naseaux sans ma paume pour prendre délicatement la friandise qui s'y trouve. Je le félicite avec ma voix et continue de lui parler. J'attends qu'il se soit habitué à ma présence pour me glisser lentement dans son paddock. Claw recule de quelques pas, alarmé. Je m'assieds alors par terre et continue de lui parler tranquillement. J'attends qu'il vienne à moi, je ne veux pas le brusquer. Au bout de quelques secondes le noiraud avance lentement vers moi, aux aguets. Je le félicite avec ma voix, jusqu'à ce qu'il vienne s'arrêter juste devant moi. Il tend l'encolure et me renifle le bras, puis l'épaule, puis la tête. Je tends alors ma main et il vient poser ses naseaux sur ma paume. Je pose délicatement mon autre main sur son encolure et le caresse lentement. Claw très tendu au début, se détend progressivement jusqu'à finalement fermer les yeux, appréciant ce moment de douceur. Puis, tout aussi doucement, je cesse de le caresser et me lève. Claw ouvre ses yeux et me regarde avec curiosité. Je me faufile à travers la barrière et lui donne le salue une dernière fois, pour repartir vers les écuries.
Je vais de nouveau rendre visite à mon poulain, Claw. L'autre fois j'avais réussi à l'approcher, cette fois j'espère achever l'étape du débourrage en réussissant à le caresser sans que ça lui pose problème. J'avance vers le paddock, plusieurs friandises dans ma poche, et l'appelle par son nom.
Le jeune noiraud s'approche vers moi, oreilles tendues. Il semble me reconnaitre car je lui apporte sa nourriture tous les jours. Il s'arrête à deux mètres de la barrière et me regarde, intrigué. Je lui parle doucement et sors une friandise de ma poche pour la lui tendre. Claw hésite un peu mais finit par s'approcher de moi pour prendre la friandise. Je le félicite, puis passe à travers la barrière et m'assois à côté de lui. Claw a un mouvement de recul et m'examine de ses petits yeux attentifs. Il finit néanmoins par s'approcher pour me renifler. Je le félicite d'une voix douce et continue de lui parler. Puis je lui tends ma main, et il vient fouiller dedans. Je le caresse sur l'encolure de l'autre main. Le noiraud se tend légèrement sous ma main mais il finit par se détendre et se relaxer sous mes caresses. Je continue de lui parler pour qu'il s'habitue à ma voix. Puis je laisse ma main se balader sur son dos, ses membres, son poitrail, sa tête. Je continue jusqu'à ce qu'il soit parfaitement habitué à mon contacte. Je le récompense avec un bout de pain et continue de le caresser. Je me lève ensuite et il me regarde, intrigué. Je lui laisse une dernière friandise avant de repasser à travers la barrière pour m'en aller.
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Sam 22 Oct - 18:41
Débourrage - Confiance et manipulation - Claw
J'arrive, un sac de friandises dans ma poche, près du paddock de Claw. Après ce petit concours de pony-games, quoi de mieux pour décompresser que de m'occuper de mon petit ange, Claw?
J'arrive devant son paddock et l'appelle par son nom. Il lève la tête et me regarde. Je lui parle doucement et me faufile à travers la barrière. Je sors une friandise de mon sac et la pose dans ma paume pour la lui donner. Le noiraud hésite un peu mais vient à ma rencontre et prend délicatement le bout de carotte. Pendant qu'il mâche, je lui caresse l'encolure. Claw est tendu, mais se détend au son de ma voix. Je lui redonne une friandise et lui caresse le dos. J'essaye alors de lui prendre son antérieur gauche. Claw résiste quelques secondes, puis cède, hésitant. Je le félicite et relâche son sabot. Je lui donne une caresse puis lui prends son antérieur droit. Je fais de même avec ses membres postérieurs. Puis je reviens aux antérieurs. Je le félicite régulièrement avec ma voix et en lui donnant des friandises ou des caresses. Je continue jusqu'à ce que donner un membre ne soit plus un problème. Puis je passe encore quelques minutes à caresser le poulain, avant de partir du paddock, laissant la fin du sac de friandises derrière moi.
Whappa
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Sam 22 Oct - 19:28
+ 3 en débourrage (confiance/manip 5/5)
+ 2
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Mar 25 Oct - 10:00
Claw - Débourrage - Longe et licol
Ce matin c'est encore Claw que je vais voir. Il semble me faire plus ou moins confiance alors je vais tenter de lui faire découvrir le licol et la longe. De plus il commence à faire froid donc il faudrait penser à le rentrer au box. J'approche de son paddock, un vieux licol en main et des friandises dans ma poche. J'appelle le jeune équidé, qui lève la tête et me regarde. Je lui parle d'une voix douce pendant que je m'approche.
Une fois tout près de lui, je le salue en lui donnant une caresse. Je lui présente ensuite le licol. Le noiraud le regarde bizarrement, puis le renifle. Il s'en lasse rapidement. J'ouvre alors l'objet et le place de sorte à ce que le poulain puisse passer son museau dedans. Il hésite un peu, avant de passer son museau à l'intérieur. Je laisse le licol ouvert, je ne veux pas le brusquer en refermant le licol tout de suite. Le poulain retire son museau puis me regarde. Je laisse le licol ouvert et il remet son museau dedans. Je passe alors la lanière par-dessus sa tête. Le jeune équidé lève un peu la tête et je le rassure avec ma voix. Il se détend un peu, et je boucle le licol. Je m'éloigne d'un pas, et regarde Claw secouer sa tête pour tester les limites de ce nouvel objet. Il se met à trottiner en secouant la tête, et finit par comprendre qu'il ne peut pas se débarrasser du licol aussi facilement. Je m'approche alors de nouveau de lui, et le caresse sur l'encolure pour le féliciter. Je lui enlève ensuite son licol et le lui remets sans trop de mal. Je répète l'exercice plusieurs fois pour m'assurer que cela ne pose pas de soucis.
Je prends ma longe et la présente au poulain. Il l'examine longuement. Quand il s'est lassé, je passe la longe sur son corps pour le désensibiliser. Le noiraud fait des mouvements de recul régulièrement, alors je suis obligée de faire des pauses de temps en temps. Une fois qu'il est complètement désensibilisé j'attache la longe au licol. Le poulain secoue sa tête et observe la longe bouger. Je tends alors la longe et tiraille pour encourager le poulain à avancer. Je m'aide aussi de claquements de langue. Hésitant, il fait un pas en avant, puis deux, et finit par marcher derrière moi. Je le félicite avec ma voix, puis m'arrête et lui donne une caresse amicale sur l'encolure. Je reprends ensuite ma marche, en faisant des tournants et des arrêts régulièrement. Je continue jusqu'à ce que le poulain ne soit plus surpris quand je m'arrête ou tourne. J'ouvre alors la barrière et sors du paddock, fermant la barrière derrière moi. Je me dirige vers les écuries du domaine, et choisis un box non utilisé pour y laisser le petit ange. Une fois à l'intérieur du box je me contente d'enlever la longe, je vais laisser le licol au jeune équidé pour la nuit, afin qu'il s'y habitue. Je ferme la porte du box derrière moi et laisse la longe à l'entré, avant de partir.
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Ven 28 Oct - 22:55
+ 2 en débourrage (brosses, licol 5/5) + 1 en confiance
+ 2
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Ven 17 Mar - 18:40
Spartacus - Débourrage PDV d'une monitrice random
Etre monitrice dans un club n’est pas toujours très simple, on doit s’occuper des cours, du bien-être des chevaux, de l’organisation générale du club… et du débourrage des poulains. Justement, on vient de me confier Spartacus, un jeune poulain issu de deux bêtes de concours. J’ai déjà eu affaire à la mère, et autant vous dire que j’espère sincèrement que le poulain n’a pas son caractère. Optimiste, je pars néanmoins vers les paddocks des poulains pour tenter de l’approcher.
Je m’arrête devant le paddock, et constate qu’il y a déjà quelques autres poulains dans le paddock. Certains sont en train de jouer, mais Spartacus est en train de brouter. Tant mieux ! J’entre dans le paddock et m’approche du jeune palomino. Dès qu’il entend mes bruits de pas, il lève la tête, méfiant. Je m’accroupis et lui parle d’une voix douce, sans bouger davantage. Spartacus finit par pointer ses oreilles vers moi, sa curiosité prenant le dessus. Je sors alors un bout de carotte de ma poche pour le poser devant moi. Spartacus attend un peu pour s’assurer que je sois immobile avant de s’approcher de la friandise. Il finit par croquer dedans, l’avalant avec un grand appétit ! Puis il me regarde en hésitant, et finit par s’approcher de moi. Il me renifle du bout de ses naseaux pour s’assurer que je ne sois pas un danger. Je continue de lui parler doucement pour le rassurer. Une fois qu’il a pris de l’assurance, je prends une friandise dans ma main et la lui tend. Spartacus hésite un peu mais finit par la prendre. Je le félicite de la voix. Alors, je pose délicatement ma main sur son encolure. Le croisé frémit, mais ne bouge pas. Je continue de lui parler tout en le caressant. Je continue ce travail de désensibilisation jusqu’à pouvoir le caresser sans qu’il s’en inquiète. Puis je me lève, décidant de le laisser sur ça. C’est déjà très bien pour une première séance !
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Ven 17 Mar - 18:41
Spartacus - Débourrage PDV d'une monitrice random
La première séance de débourrage de Spartacus s’est bien passée, c’est donc avec un sourire et beaucoup de motivation que je me rends au pré des poulains pour le continuer. J’arrive devant le pré et me rends compte que cette fois, Spartacus est en train de jouer à faire le plus de cabrioles possibles en une minute. Je m’arrête donc devant la barrière pour l’observer, amusée.
Au bout d’un moment, il se calme un peu. Je claque de la langue pour avertir les poulains de ma présence. Certains, déjà habitués à l’Homme, me regardent sans s’inquiéter, d’autres sont un peu effrayés mais restent à côtés de leurs copains déjà habitués. Spartacus, lui, est calme, ou du moins il le parait. J’entre dans le paddock et m’approche du poulain. Il pointe ses oreilles vers moi, sans bouger. Je m’accroupis devant lui et commence par lui tendre une friandise, pour qu’il s’approche. Le palomino attend quelques secondes, pesant le pour et le contre, avant de s’approcher et de prendre la friandise. Je commence alors à lui parler d’un ton calme et je lui caresse l’encolure. Spartacus se laisse faire, obéissant. Je continue de le caresser et de lui parler pendant quelques minutes, puis je lui donne une nouvelle friandise et commence à lui caresser le dos, puis les jambes, afin de le désensibiliser totalement au contact humain. Spartacus est un peu méfiant au début mais il s’y habitue vite. Au bout de dix minutes de travail, le poulain est totalement désensibilisé aux caresses. Je le félicite et lui donne une friandise pour finir la séance. Celle-ci aura été tout aussi satisfaisante que la précédente ! A ce rythme-là, je pense pouvoir finir le débourrage du croisé assez rapidement.
Je ne sais plus vraiment quoi faire de Chuck, mes dernières visites ont été très pénibles pour lui comme pour moi et je ne sais plus quelle attitude adopter. Je ne l'ai plus vu depuis un certain temps, je m'étais convaincue qu'il ne servait à rien de continuer à enchaîner échec sur échec. Seulement, laisser le Trakehner comme ça ne me plaît pas et je sens qu'il faut que je fasse quelque chose. Après beaucoup d'hésitations, je me suis enfin décidée à venir le voir encore une fois.
J'arrive devant le paddock de l'entier. Le Trakehner est en train de brouter et ne me prête aucune attention. Je l'appelle, mais n'obtiens toujours aucune réaction de la part de l'équidé. J'entre dans le paddock en saisissant le licol accroché à l'entrée, ferme la barrière derrière moi pour qu'il ne s'échappe pas puis m'approche de lui. Dès que je suis à quelques mètres, le cheval lève la tête et part loin de moi, d'un pas actif. Il me surveille du coin de l’œil, et fait bien attention à ne me laisser aucune chance de l'approcher. Qu'est-ce que je m'imaginais? Evidemment qu'il ne va pas se laisser attraper. Après quelques minutes à le poursuivre, j'abandonne et repère une souche d'arbre sur laquelle m'asseoir. Chuck recommence à brouter, ne me prêtant plus aucune attention. Je mets mes écouteurs et reste là, sur ma souche d'arbre, bien blottie dans mon manteau. Je ne sais vraiment pas quoi faire de ce cheval. Je pourrais utiliser des ruses pour parvenir à l'attraper, mais je pense que ça énervera encore plus l'entier. Cela ne m'aidera donc pas sur le long terme et je devrai, encore une fois, avoir affaire à un équidé infernal pendant le pansage. Je n'ai pas envie de m'épuiser dès le matin, j'ai encore d'autres chevaux à sortir cet après-midi.
Je regarde pensivement la couverture de Chuck, qui est salie par la boue, et me dis qu'elle mériterait bien d'être lavée. Plusieurs autres pensées me viennent à l'esprit, et je me mets instinctivement à fredonner l'air de la chanson que j'écoute, une de mes préférées. Chuck pointe ses oreilles vers moi et me regarde avec étonnement, finissant de mâcher l'herbe qu'il vient d'arracher. Dès que je croise son regard, l'entier plaque ses oreilles et replonge sa tête dans l'herbe. Je pousse un long soupir, je n'ai pas toute la journée. Je me lève lentement et m'approche de l'équidé d'un pas sûr. S'il ne veut pas que je l'attrape je ne vais pas le forcer, j'ai nulle envie de revivre le pansage de la dernière fois et de manquer de me faire mordre ou botter à chaque moment. Chuck recule ses oreilles en me voyant approcher, mais reste immobile. J'arrive à côté de lui et lui enfile le licol, à ma grande surprise le cheval ne bouge pas. Il garde les oreilles plaquées et tend ses muscles, mais il ne bouge pas. Je le félicite avec ma voix et avec une rapide caresse sur son encolure, puis pars vers l'aire de pansage. Sur le chemin, Chuck me dépasse un peu mais je n'ai, cette fois, pas beaucoup de mal à le remettre à sa place. Il me suffit presque de le gronder pour qu'il se place docilement à côté de moi. C'est une bonne évolution! Durant le pansage il se montre assez agité, le brosser est plutôt compliqué mais moins que la dernière fois. Je remets le cheval au box et lui donne sa ration. Chuck m'ignore et fait semblant de ne pas avoir remarqué. Je le laisse tranquille et en profite pour laver sa couverture, avant de la mettre à sécher, non sans avoir notifié le marchand auparavant. Finalement l'équidé s'est montré bien plus agréable que d'habitude, et j'en suis très contente.
Le licol de Chuck à la main, je me dirige vers le paddock du concerné pour son pansage quotidien et sa mise au box. L'autre jour il s'était facilement laissé attraper, à cause de la canicule. J'espère que cette fois-ci, il se montrera tout aussi coopératif.
J'appelle le Trakehner par son nom pour le prévenir. Chuck me regarde avec agacement, puis ne fait plus attention à moi. J'entre dans le paddock et m'approche du cheval avec détermination. Si je ne fais rien, l'attitude de l'entier ne changera jamais. Une fois à quelques mètres, le cheval s'éloigne de moi au pas. Je tente de le coincer pour pouvoir l'attraper, mais Chuck trouve toujours le moyen de me filer entre les doigts. Même la technique ancestrale de la nourriture ne marche pas. Jusqu'au moment où je parviens à me placer devant lui, dans un coin. Au lieu de reculer ou de faire demi-tour, l'entier s'arrête net. J'analyse rapidement son attitude: il semble peu sûr de lui, comme s'il doutait. De quoi? J'aurais du me poser la question. Je le félicite avec ma voix, convaincue qu'il progresse. Hélas, je ne suis pas parvenue à prédire ce qui allait arriver. Au moment où j'essaye de lui mettre le licol, Chuck me mord d'un mouvement furtif. Fort. Je retiens un cri de douleur, et serre mes dents. La morsure provoquera probablement un énorme hématome qui mettra un mois à partir. Je jette un œil à Chuck, prête à devoir me mettre en sécurité en cas de besoin. C'est la première fois que Chuck me mord réellement: la plupart du temps, soit il fait semblant, soit je suis sur mes gardes.
L'équidé, comme s'il venait de réaliser ce qu'il venait de faire, recule avec une attitude défensive. J'ai le sentiment que m'énerver sera tout sauf productif, je reste donc immobile, à masser doucement mon bras douloureux. Quand il comprend que je ne m'énerverai pas, Chuck se calme un peu, et reste immobile en face de moi, me scrutant avec prudence. Je juge qu'il serait dangereux de continuer à m'acharner. Je reviendrai demain, avec un peu de chance il sera de meilleure humeur, et je serai sur mes gardes cette fois-ci. Cependant, à ma grande surprise, le cheval à la robe foncée me suit jusqu'à la sortie du paddock. Il se place à ma droite, peu fier, comme s'il voulait se faire pardonner. Je ne peux pas retenir un petit mouvement de recul lorsque je le remarque aussi proche de moi. Cela surprend Chuck qui s'éloigne de deux pas, en levant l'encolure. Je reprends mes esprits, et, un peu méfiante, je lui tends ma main, l'invitant à me rejoindre. Chuck se replace à côté de moi, et me donne docilement la tête lorsque je veux lui mettre le licol. A ce moment-là, je crois halluciner. On aurait dit complètement un autre cheval. Je lui donne un morceau de pomme pour le féliciter: tout bon comportement mérite récompense. Le Trakehner me prend délicatement la nourriture de la main, comme s'il avait peur de me blesser. Je le flatte et l'emmène vers l'écurie. Chuck reste tout le temps à mon niveau, calquant parfaitement son allure à la mienne, et ne s'arrête que lorsque je l'attache. Il ne menace même pas Ebrose en passant devant son box. Durant le pansage, il ne bouge pas d'un poil, même si je remarque qu'il est assez tendu. Je lui donne plusieurs caresses pour le rassurer, ce qui ne fonctionne qu'à une certaine mesure. Je laisse l'entier dans son box pour la nuit, me demandant encore si je n'ai pas rêvé.
Dynastie Fin du pré-débourrage (en italique/flashback) et visite au paddock
Je pars vers les paddocks de mon domaine, un petit sourire aux lèvres. J'allais retrouver Dynastie, ma pouliche avide de liberté. Un palefrenier s'en était occupé pendant ma longue absence, j'ai hâte de voir à quel point elle a grandi. Je me souviens encore du jour où je lui ai appris à supporter le licol. Ce n'était pas une partie de plaisir...
J’étais arrivée devant le paddock de la pouliche avec des brosses, un licol et une longe. Posant mon matériel à l’entrée du paddock, j’étais partie rejoindre la rouanne. Après quelques minutes à la caresser, à la brosser et à jouer avec elle, j’étais partie chercher le licol. La pouliche reconnaissait l’objet, elle fit un mouvement de recul. Je posais le licol par terre et l’invitais à me rejoindre avec un bout de carotte. La gourmandise l’emporta et elle vint s’arrêter devant moi. Je lui donnai la friandise puis la caressais quelques instants. Dès que la pouliche semblait prête et disposée à m’écouter, je repris le licol et le montrais à la pouliche. Celle-ci le prit dans sa bouche et le secoua, avant de le laisser retomber sur le sol. Je la flattai, puis posai d’abord le licol sur son dos. Elle n’y vit pas d’inconvénient. Je repris alors le licol et l’attachai en collier autour de son cou, lâche. Bizarrement, cela semblait moins la déranger que porter un licol normalement. Elle secoua son encolure, puis essaya de l’attraper avec sa bouche. Elle y parvint et baissa la tête, laissant le licol glisser le long de son encolure, jusqu'à terre. Je repris le licol et le lui remis, pour qu'elle recommence le même manège encore une fois. Je répétais cette opération plusieurs fois, jusqu'à ce que la pouliche s'en lasse et laisse le licol pendre à son cou, sans y toucher. Ainsi, elle garde une sensation de liberté puisqu'elle peut enlever le licol à tout moment.
Je pris ensuite ma longe et une friandise, puis laissais traîner une partie de la longe derrière moi pendant que je me promenais partout dans le paddock, attirant la pouliche avec une friandise. Dynastie commença alors à me suivre. Je m’arrêtais ou tournais de temps en temps. Je la récompensais régulièrement, soit avec ma voix soit avec une friandise, beaucoup au début pour lui faire comprendre les règles du jeu, moins à la fin pour qu’elle ne s’y habitue pas trop. Puis, je m’arrêtai et attachai la longe au licol de la pouliche. Je recommençais alors le jeu en veillant à ne pas tendre la longe pour que la pouliche ne se sente pas oppressée. Dynastie réagissait plutôt bien, et continuait de me suivre malgré tout. Je décidais alors de resserrer le licol, en le gardant en collier, pour reprendre ensuite le jeu. La rouanne semblait moins à l’aise, mais s’habitua après une petite période d'adaptation. Je la félicitais chaleureusement puis passai à la dernière étape : je lui mis son licol normalement, en le laissant tout de même assez lâche. Dynastie ne sembla pas à l’aise du tout et s’agita d’abord, mais après de nombreuses tentatives de la rassurer avec ma voix et une friandise, elle se calma plus ou moins. Je recommençai alors à me balader partout dans le paddock. J’y allais très doucement au début, veillant à ne pas brusquer la pouliche le temps qu’elle s’habitue, et arrêtai notre petit jeu dès qu’elle fut totalement habituée au licol. Je lui enlevai le licol et la longe, puis la caressais pendant quelques moments avant de la quitter.
En arrivant devant le paddock de la pouliche, je découvre une magnifique jument dans la force de l’âge. Il sera bientôt temps de commencer son vrai débourrage. Je l’appelle, puis entre dans son paddock. Dynastie semble me reconnaître malgré ma longue absence et vient vers moi. Je passe quelques instants à la caresser, elle m’avait bien manquée ! Je lui enfile ensuite son licol et l’invite à me suivre vers la barrière. La rouanne me suit allègrement, contente elle aussi de m’avoir retrouvée. Je l’attache lâchement à la barrière, pour lui permettre de brouter, puis entame un pansage complet bien nécessaire, vu l’état de la robe de la jument. La rouanne aime se faire panser et me le fait comprendre, elle s’appuie de temps à autre contre ma brosse pour recevoir plus de gratouilles. Dès que j’ai fini je relâche la jument dans son paddock et passe quelques minutes à jouer à chat avec elle, chose que je lui avais apprise lors des visites que je lui rendais parfois au paddock. Puis, lorsque je commence à me fatiguer, je déclare forfait et donne une friandise à la croisée. Je quitte ensuite son paddock, la laissant vivre sa vie.
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
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