« L'étalon s'était tenu sagement derrière moi aujourd'hui, jusqu'à la carrière, où nous attendait trois barils. Aussitôt que je fûts au centre de la carrière, je remarquai le changement notable de comportement de l'étalon palomino. Hé ma beauté, ça te dit quelque chose ces trois barils ? Ses oreilles alternèrent entre moi et les dits barils. Ses yeux brillaient d'une étincelle que je ne lui avais encore jamais vu. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer la prestance du cheval, c'était vraiment un magnifique quarter horse.
Je resanglai correctement, ajustai les étriers pour moi et je me mis en selle. Après une détente au pas les rênes longues et la tête bien basse, je rassemblai mes rênes un peu et je demandai à l'étalon le trot. Il avait un trot aérien, super confortable, qui me permettait de trotter assise sans effort. Je lui demandai quelques tours de piste en main gauche au trot, puis je le mis dans un cercle au centre de la carrière. L'étalon avait un excellent équilibre et décidément, il y avait longtemps qu'il avait travaillé, mais toutes ses manoeuvres étaient acquises. Je le réchauffai en main gauche et ensuite en main droite, puis je lui demandai des figures un peu plus complexes.
Le nez à l'intérieur du cercle, je lui demandai de bien s'incurver, figure qu'il exécuta à la perfection des deux côtés. Ensuite, le nez à l'extérieur du cercle, je lui demandai de déplacer ses épaules vers l'intérieur du cercle, encore une fois, c'était très bien acquis des deux côtés. Le pas, le trot, le galop, l'arrêt, tout allait bien. Je flottais sur mon petit nuage, quand je tombai sur un "os". L'étalon n'appréciait guère les épaules en dedans/épaules en dehors et c'était assez primordial dans le barrel racing.
Je travaillai donc un quart d'heure avec lui au pas et au trot, jusqu'à ce que ce soit bien acquis et que je le sente en confiance de ses moyens. Alors à ce moment, j'osai affronter le patron de course de barils. C'était simple, il suffisait de savoir de quel côté l'étalon était le plus confortable pour commencer. Je fis donc une tentative en commençant avec le premier baril à droite, le deuxième et le troisième à gauche. L'étalon répondait bien à la demande, même excessivement bien. Alors, comme la majorité des chevaux, j'en conclus qu'il était gauché.
Je fis donc plusieurs fois le tour du patron au pas et au trot, en arrêtant un mètre avant les barils pour lui apprendre à bien s'asseoir et utiliser son postérieur, en n'arrêtant pas, en lui demandant de bien s'incurver. Quand je dû admettre que l'étalon se débrouillait vraiment bien, je le mis au galop en main droite et je le lançai sur le patron à une allure régulière, ni trop lente, ni trop rapide, un bon galop de travail. Le palomino m'en fit voir de toutes les couleurs. En fait, à l'entrée du premier baril j'ai compris le message subtil qu'il me lançait ; accroche-toi, je m'occupe du reste! Et comment bien il s'est occupé du patron ! Nous revinrent à la case départ sans encombre et je le remis au pas à ce moment.
Je débarquai de cheval, désangla d'un trou et je le fis marcher à mes côtés. Il avait mérité ce moment de repos. Ses naseaux se soulevaient au rythme de sa respiration. Quand je jugeai qu'il eut repris une respiration relativement normale, nous retournâmes aux écuries, le sourire aux lèvres. »
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Lun 14 Déc - 19:08
+ 1 reining + 3 barrel race
+ 3
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Mer 16 Déc - 23:00
Barrel racing « Play it again ; Luke Bryan ♫
« Malgré le froid qu'il faisait à l'extérieur, j'avais décidé de m'entraîner dehors dans la carrière avec le bel étalon. Pourquoi ? Simple raison de logistique, la carrière est plus loin des boxs, donc plus à risque que ce soit un endroit où l'étalon a besoin de plus de concentration. Je l’emmenai donc au centre de la carrière pour ressangler et monter. Une fois en selle, je demandai la piste en main gauche afin d'échauffer l'étalon, tout d'abord au pas. Quelques élèves curieux s'accoudèrent à la barrière de la carrière, rien qui ne pourrait nous déranger dans notre séance Hidalgo et moi. Tous les deux très concentrés, nous nous échauffâmes doucement, aux deux mains, avant de commencer le vrai travail.
La dernière fois, j'avais constaté que l'étalon n'était pas très enclin à faire des déplacements latéraux. Je commençai donc avec ça aujourd'hui. Premièrement au pas, je le mis face contre la barrière et doucement, je mis de la pression avec ma jambe droite afin qu'il déplace son corps latéralement vers la gauche. Non sans rechigner un peu, l'étalon fini par comprendre ma demande et l'exécuta sans effort. Je refis le même scénario de l'autre côté. Jambe gauche pour qu'il pousse son corps vers la droite. Une fois qu'il eut bien assimiler la figure, les demandes devinrent de plus en plus légères et j'arrivais même à lui faire faire quelques pas vers la gauche puis quelques pas vers la droite sans arrêter entre les deux demandes.
Cet étalon est vraiment formidable sous la selle! Je le déplaçai donc pour faire quelques épaules en dedans, dans un cercle, afin de pratiquer les figures de barrel racing. Je le mis donc au pas dans un cercle d'une vingtaine de mètres de diamètre et l'entraînement commença. Épaules en dedans, épaules en dehors, au pas, au trot, ces figures étaient très bien acquises par l'étalon. Je demandai ensuite le roll back*, afin de voir où en était l'étalon dans son apprentissage. Une fois l'étalon arrêter, je fis une légère pression de la jambe droite et de la rêne droite et l'étalon exécuta un demi-pivot à la perfection et fît un départ au galop qui me surpris. Je réexécuta la même demande de l'autre côté cette fois et encore une fois, l'étalon compris bien avant que j'eus besoin de répéter.
Une fois bien échauffé, j'installai les barils afin de l'entraîner doucement. Je marchai le patron une fois, puis une deuxième où je lui demandais d'arrêter et de faire quelques pas de reculons un mètre avant le baril, et une troisième où je lui poussais les hanches vers l'extérieur. Je le lançai ensuite au trot, où je refis le même manège et j'attaquai ensuite avec le galop. Avant de lancer l'étalon sur le parcours non équilibré, j'entrepris de lui faire faire plusieurs cercles autour de chacun des barils pour trouver son équilibre. Donc premier baril, quelques tours, deuxième baril, quelques tours, troisième baril, quelques tours.
Je le fis marcher quelques tours de la carrière afin qu'il se détente un peu, il commençait à être en sueur. C'est alors que je décidai que l'entraînement avait assez duré pour aujourd'hui. Hidalgo avait super bien travaillé, donc je descendis de cheval, déssangla un peu et le fît marcher à mes côtés plusieurs minutes. J'en profitai pour le caresser et maximiser notre relation. Puis, une fois que son souffle avait repris un rythme normal, je retournai dans l'écurie. »
Roll back ; figure de reining qui force le cheval à faire un arrêt, puis un demi-pivot sur les postérieurs afin de changer de pied, donc de direction, puis à repartir au galop.
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Sam 19 Déc - 17:25
+ 3 reining + 1 barrel race
+ 3
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Mer 27 Jan - 16:40
YOUNG LOVE Treasure
« Une fois à la carrière, Treasure marchait d'un pas rapide derrière moi, me dépassant souvent. Je dus la remettre à l'ordre plus d'une fois afin qu'elle reste sagement derrière moi jusqu'au centre de la carrière. Je m'empressai de ressangler avant de vérifier l'ajustement de mes étriers et de monter. Une fois en selle, je claquai la langue et la jument se mit doucement au pas sur la piste. Aujourd'hui j'avais dans la tête d'apprendre à mieux connaître la quarter horse. Nous travaillerons donc les bases.
Je savais que la jument en connaissaient beaucoup plus que cela et qu'elle était à l'aise avec des exercices beaucoup plus complexes, mais je voulais prendre le temps avec elle d'apprendre à former une équipe indestructible. C'est donc au pas que je commençai les exercices de bases. Je fis plusieurs transitions du pas à l'arrêt et de l'arrêt au pas, plusieurs changements de direction. La jument était on ne peut plus à l'écoute de mes aides. Mon assiette était très importante, surtout avec un cheval de reining. Je me tenais donc bien droite, les épaules dégagées et les talons vers le bas, bien ancrée dans ma selle. Un seul mouvement du bassin mettait la jument à l'arrêt ou au pas. C'était magique.
Après plusieurs tours de la carrière la jument s'était dégourdie un peu. Je la mis donc au trot, prête au travail. La tête basse et les rênes lâchent de claquai la langue une autre fois pour augmenter la cadence. La jument pris une allure de travail et moi je la suivis avec un trot enlevé ; le temps que nous nous adaptions l'une à l'autre. J'enchaînai avec encore des transitions du trot à l'arrêt de l'arrêt au trot, du trot au pas et du pas au trot. La jument était super réceptive et franchement fantastique à travailler. C'était si simple. Je m'assieds donc dans ma selle et claquai la langue une autre fois.
La jument pris le galop. C'est à ce moment que le travail entra en jeu réellement. Je la mis sur un cercle, le nez et la croupe à l'intérieur, ma jambe intérieur poussant contre son abdomen pour qu'elle s'incurve bien. Et je la gardai ainsi quelques tours avant de demander l'arrêt complet. C'est une jument de reining qui avait eu un entraînement assez intensif ... Elle stoppa donc net, me propulsant vers le pommeau de ma selle, que je reçus en plein dans l'abdomen. J'éclatai de rire en m'asseyant comme il se doit avant de la féliciter. Je demandai un pivot sur les hanches ; rêne droite légèrement ouverte jambe gauche appuyée contre elle, elle changea de direction comme si elle avait fait ça toute sa vie.
Je repris donc le travail au galop en cercle de l'autre côté. Quelques tours plus tard je demandai l'arrêt encore une fois. Je m'y étais préparée cette fois par contre, bien assise dans ma selle la jument stoppa net. Je la félicitai encore une fois avant de prendre le pas pour qu'elle souffle. Elle avait à peine chaud. Je la dirigeai donc vers le centre du manège, où nous travaillons les pivots. Je commençai avec les pivots sur les antérieurs ; j'avançai légèrement le poids de mon corps dans ma selle en poussa les hanches de la jument vers l'extérieur. Elle fit un pivot complet de chacun des deux côtés. Je la félicitai puis repris l'exercice, mais avec un pivot sur les postérieurs.
Cette fois je reculai donc légèrement le poids de mon corps dans ma selle, tout en poussant ma jambe contre elle, dirigeant ses épaules avec une légère rêne d'ouverture et une rêne directe. La jument obtempéra aussitôt, me donnant un pivot de chaque côté. Je la félicitai, sachant très bien que c'était très de base pour elle, était donné qu'elle avait probablement déjà appris les spins. Cependant, je me suffis de la base pour aujourd'hui, sachant que je ne voulais qu'apprendre à mieux la connaître pour l'instant. Comme dernier exercice, je lui fis faire des pas de côté.
Partant du centre du manège je la mis au pas, m'asseyant bien dans ma selle. Je mobilisai les épaules et les hanches de Treasure afin d'avoir un mouvement droit et uniforme. Elle se déplaça allègrement un peu partout dans le manège, où bon me semblait. Je fis la même chose au trot, où encore une fois elle réussi haut la main. Je la remis au pas, puis au centre du manège je descendis, dessangla d'un trou et je la fis marcher plusieurs minutes avant de la rentrer à l'écurie. Je n'étais pas peu fière d'elle. J'adorais cette jument. »
< Il y a quelques jours, Pryam m'a proposé de sortir What Else en équitation western. J'ai accepté sans sourciller, et pour la remercier, je lui ai proposé de sortir Treasure, sa jolie jument Quarter Horse. Et quelle bonne idée que de faire... Du saut ! Je me dirige à grands pas vers l'écurie des Fers 4 et +, et éprouve un petit pincement au cœur devant le box toujours vide de What Else. Je continue mon chemin jusqu'à arriver devant une petite chose baie. Treasure. J'appelle la jument d'un claquement de langue, et elle approche sa tête de moi avec énergie. Je lui caresse le chanfrein, distinguant une étincelle de gentillesse dans son beau regard brun. "Quelle beauté tu fais !" Je souris, et part chercher toutes mes affaires. Je brosse soigneusement Treasure, et l'harnache avec ma selle de classique. J'ouvre la porte de son box, range mes affaires à l'intérieur, et part pour la carrière en tenant la baie par la bride.
J'arrive dans l'étendue sableuse et entreprend de ressangler Treasure. La belle se laisse faire gentiment, et elle regarde l'horizon, les oreilles inclinées vers l'avant. Je mets le pied à l'étrier balance ma jambe par-dessus sa croupe, pour ne pas la salir avec le sable mouillé de la carrière. Je règle mes étriers, enfin, les rajuste, et resserre la sangle de quelques trous. Pendant ce temps, je demande à Treasure de marcher, les rênes longues. Elle n'étend pas tout de suite son encolure, mais finit par pencher le bout du nez vers le sable. Je la félicite d'une caresse sur l'encolure, et reprends progressivement mes rênes. Elle doit sentir que le contact revient peu à peu, car elle remonte bien vite la tête, la gardant bien dans son alignement du dos. Encore une qualité des chevaux westerns ! Je presse mes mollets contre ses flancs, et lui demande un départ au trot. Elle le prend bien vite, et je me mets sur le bon diagonal. J'essaie de la décontracter, elle vient s'arrondir difficilement sous mes gestes, mais une fois bien mise en place, je la félicite encore. Je trotte ainsi aux deux mains, alternant les incurvations, et les contre-incurvations, principalement sur des cercles. Je termine ma petite détente par du galop aux deux mains, lui faisant effectuer des changements de directions brusques. Elle est très plaisante à la main, car elle sait tourner sur elle-même. Je serais tellement fière de parvenir à faire ça avec What Else un jour ! Je souris rien qu'à cette pensée, mais me reconcentre vite sur l'exercice, ne voulant pas perdre une miette de temps.
Une fois ma détente finie, je visualise l'ensemble de la carrière, et constate avec une petite moue dépitée qu'il n'ya pas d'obstacles déjà installé. Je soupire, et au moment où je m'apprête à mettre pied à terre, j'aperçois une jeune fille passant non loin de là où je me trouve. Je l'appelle et elle vient vers moi. Elle doit être dans les mêmes âges que ma sœur, neuf voir dix ans. Je lui explique ma situation, et bien vite, une croix et un vertical sont installés à deux endroits différents, mais abordables chacun leur tour en faisant un tournant. Je la remercie en souriant, et elle me demande si elle peut rester pour me regarde travailler. Comment refuser une demande si bien faite et si gentiment prononcée ? C'est comme ça que ma séance continue, avec un petit spectateur en plus.
Je lance Treasure au trot sur la piste, et l'encourage à prendre le galop. Elle le fait bien volontiers, mais je la trouve un peu molle. Je lui donne un petit coup de talon, et fixe un point imaginaire derrière le croisillon dont nous nous approchons de plus en plus. La jument baie le franchit avec un petit saut, et se réceptionne sur le mauvais pied. Elle trébuche violemment derrière l'obstacle, et je manque de passer par-dessus bord. Je me rassieds dans ma selle, et la ralentit. Je refais immédiatement un cercle, et retourne dans l'abord de la croix. Cette fois-ci, je prends garde de garder mes épaules droites, et d'avoir la meilleure position possible, pour que le saut soit optimal. Le deuxième essai est bien meilleur que le premier, la baie saute avec agilité les deux barres superposées. Je la félicite derrière l'obstacle, et le refais une troisième fois.
Je me dirige maintenant vers le vertical, après avoir fait quelques minutes de pause. Je sens Treasure bien chaude sous la selle, et j'en profite pour la relancer au galop sur un cercle. Je l'amène sur le vertical, qui doit mesurer environ soixante-dix centimètres, et je me mets en équilibre trois foulées avant l'obstacle. J'ai une bonne position, et ça aide beaucoup la jument. Elle fait un petit bond par-dessus la barre, et se réceptionne comme il faut, sur le bon pied cette fois. Je félicite, et fais une courbe pour le ressauter sans effectuer de changements d'allure. Nous le repassons une deuxième fois, puis une troisième, sans que cela ne pose de problèmes à Treasure. Je la remets au pas, et la fait marcher sur quelques cercles, rênes longues le temps de la laisser souffler. Soudain, la jeune fille qui me regardait depuis tout à l'heure (elle se prénomme Camille), regarde sa montre et s'écrie en sursaut. "Oh mince ! Je vais être en retard pour mon cours ! Je suis désolée, je dois y aller ! A bientôt !" Elle m'adresse un sourire précipité, et je lui réponds par un autre sourire, lui faisant au revoir de la main. Je la suis des yeux, observant sa petite silhouette frêle courir vers les écuries du club. Ensuite, je me remets à notre séance de saut.
J'amène Treasure sur le petit parcours de deux obstacles, que nous a préparé Camille tout à l'heure. Je visualise bien le court enchaînement, et lance la jument au galop sur le croisillon. Elle le passe sans encombres, mais trébuche un peu derrière. Je ne me déconcentre pas, et écarte ma rêne gauche pour aller sur le vertical. Juste devant, elle freine en précipitation, et refuse de le sauter. Je fais un cercle et repart dessus. Cette-fois, elle n'hésite pas et fait une joli bond au-dessus de la barre. Je la repasse au trot, et lui mets les rênes longues. Nous trottons quelques minutes ainsi, avant que je ne voie des cavaliers arriver, accompagnés de leurs poneys. Bon et bien, je pense que cela sonne la fin de notre séance. Je mets pied à terre, remonte les étriers et félicite Treasure. Je saisis ses rênes, et sort de la carrière en saluant le moniteur au passage.
Aux écuries, je remets la jument dans son box, et la brosse soigneusement, sans oublier une partie de son corps. Je veux la rendre en parfait état à Pryam ! Je lui mets quelques grains dans sa mangeoire, et sort du box en prenant bien soin de refermer le loquet derrière moi. Sur le chemin de mon casier, je rencontre sa cavalière, qui est en train de fourrager dans sa petite loge. Je la salue, et lui fait un petit compte rendu de ma séance avec sa jument. Nous nous quittons en souriant, et je range ma selle, mon tapis et mon filet. Puis, je quitte les écuries pour partir vers mon domaine. Cette Treasure, c'est une super jument... >
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Sam 5 Mar - 14:30
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Mar 12 Juil - 16:02
ONE STEP, TWO STEPS, THREE STEPS
« Le soleil plombait sur la carrière immense du Haras de Pado. J’y arrivai en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, car je dû d’adapter à l’allure assez rapide du KWPN qui m’accompagnait. Longe en main et cheval sur les talons, nous entrâmes dans la carrière, où une cavalière s’entraînait à l’obstacle. Quelques barres au sol étaient disposées à une extrémité de la carrière, je m’y dirigeai donc, non sans avoir refermé la porte de la carrière derrière moi. Parfait, pensai-je. Je pourrai évaluer son attitude avec les barres. J’ajustai la longe correctement sur le caveçon de l’étalon bai avant de me placer au niveau de ses reins et de placer ma main gauche vers son nez. Je levai le bras droit en direction de ses hanches.
Sans se faire prier, l’étalon s’éloigna de moi et se rendit au bout de la longe. Il garda une tension très respectable et conserva le pas sur un cercle d’une dizaine de mètres de diamètre. Son pas était léger, aérien. Pour un cheval de cette prestance, c’était plutôt surprenant. Il devait détonner dans un carré de dressage … Si quelqu’un avait été capable de le garder calme. On m’avait aussi dit de lui, qu’une fois au travail son énergie débordante avait parfois raison de lui. Ce serait donc un bon test aujourd’hui, à la longe, avant de monter. D’un claquement de langue je demandai le trot, et l’étalon le prit sans se faire prier. La tête entre les antérieurs, il sauta quelques foulées, avant de reprendre l’allure désirée plutôt calmement. Je m’extasiai devant ses allures flottantes quelques minutes, avant de presque perdre un bras.
L’étalon me tira joyeusement vers le centre de la carrière, où venait d’arriver un autre cheval. Je lâchai un WHOA ferme, les oreilles de Dakine pivotèrent vers moi, mais sans plus. Il continuait de me trimballer jusqu’au centre de la carrière. Je tirai de toutes mes forces sur la longe, et la pression sur son nez s’accrût. Grâce à cela, Dak’ revint vers moi, les yeux pétillants. Je le grondai avant de le remettre au travail, en changeant de main cette fois. Puis, je me promis de rester concentrée sur lui plutôt que sur ses allures flottantes. Je le mis au trot d’un claquement de langue, qu’il prit sans se faire prier. Je le laissai trotter quelques minutes, avant d’essayer de le faire repasser au pas. Whoa Dakine, whoa, lançai-je à son intention. Le cheval ralentit l’allure, sans toutefois prendre le pas. Un tension sur la longe plus tard et une autre commande vocale, Dakine prit le pas.
Je me dirigeai calmement vers les barres au sol, ces dernières étaient juste bien disposées pour un cheval sur un cercle d’une vingtaine de mètres de diamètres. Cependant, en agrandissant la circonférence de mon cercle, mes demandes avec Dakine serait moins précises, plus vagues et surtout, plus faciles à contournées. J’essayai quand même, le lançant sur un cercle un peu plus loin de moi. Ses oreilles étaient tournées vers moi, puis vers les barres, puis de retour sur moi. Je savais que j’avais toute son attention, jusqu’à ce qu’il passe la première barre, non sans l’accrocher au passage. Paresseux, va! Lançai-je en riant. Il ne se fît pas prier, le bruit de ses sabots sur les barres n’ayant pas l’air de lui plaire, il enjamba la suivante en levant si haut les pieds, que je crûs presque qu’il allait tomber à la renverse. Je m’esclaffai, puis il passa la troisième barre, cette fois-ci correctement. Je le félicitai chaudement avant de le mettre au trot.
À l’abord de la première barre au sol, il fuit et la contourna, m’entraînant dans son sillage. Je le grondai d’une voix ferme, avant de reprendre un cercle correct. Cette fois, il n’eût pas d’autre choix que de passer la barre … en sautant! Un saut de crapaud plus tard, l’étalon passa la seconde barre correctement, sans chichi, puis la troisième. Je le remis au pas, non sans peine, avant de me diriger vers lui, et lui vers moi. J’attrapai un bout de carotte qui était dans la poche de mon jeans et je tendis la main vers lui. Il l’attrapa avec plaisir et je vis sa respiration rapide. Je le remis sur un cercle au pas pour qu’il retrouve un rythme normal. Avec la chaleur d’aujourd’hui, j’écourtai la séance après quelques tours de pas. Nous rentrâmes aux écuries, Dak’ m’emboitant le pas. »
Whappa
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Mar 12 Juil - 21:22
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