PsychoShinigami - MANEGE [corbeille - 2016 / 2020]

27/08/18

Comme la veille nous arrivions tranquillement dans le manège, encore vide vu l'heure matinale, et c'était mieux ainsi. Je ne tardais pas trop et l'arrêtais au centre de la piste en le caressant avant de ressangler et de descendre l'étriller droit, puis j'attrapais une chaise et me hissais dessus afin de mettre le pied à l'étriller avec quelques difficultés et me hisser en selle avec tout autant de mal, néanmoins je caressais Bröder qui n'avait pas bouger d'un millimètre, très patient avec moi pour un grand bébé!

Une fois en selle j'ajustais mes étriers et pressais ses flancs pour lui demander le pas, comme la veille nous avancions tranquillement sur la piste en changeant de main de temps en temps à l'aide d'une diagonale, et pour le moment tout se passait bien!

Après avoir bien marché sur la piste j'incluais quelques cercles et doublets ainsi que des demi-voltes, sur lesquels s'appliqua beaucoup Bröder qui souhaitait faire bien, je le félicitais alors beaucoup et faisais attention à ne pas lu en demander trop, après tout il était encore jeune et était encore dans le débourrage!

Une fois le pas et les directions bien revues je décidais de réviser un peu les arrêts, ainsi sur la piste je me redressais en ramenant très légèrement les rênes à moi, et tranquillement il s'immobilisa, comme je lui avais appris la veille, je le félicitais beaucoup et pressais ses flancs pour lui demander le pas, et une centaine de mètres plus tard redemandais un arrêt, et ce à quelques reprises partout dans le manège avant de presser ses flancs pour prendre le trot.

L'étalon s'exécuta avec plaisir, et tout comme au pas nous commencions par faire quelques tours à chaque main avant d'y inclure des figures de manège similaires et finalement des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt.

Même si ce n'était que sa deuxième séance montée Bröder avait bien enregistré ce que nous avions fait la dernière fois et se montrait vraiment volontaire, alors je décidais de finir par le galop. Ainsi je le plaçais sur un grand cercle et reculais ma jambe extérieure avec laquelle je le titillais tout en lui demandant vocalement le galop, ainsi il comprit sans trop de problème et nous faisions un tour de galop.

Son galop était semblable à une balancelle, et vous le cavalier, il fallait vous imaginer être sur un cheval à bascule, mais c'était plutôt confortable mine de rien, surement à cause de son large dos qui offrait plus de stabilité? En tout cas c'était un super petit galop, même si il ne dura qu'un tour, je le félicitais alors de plusieurs caresses et compliment avant de redemander un galop à cette main.

Après avoir bien galopé à main droite je le ramenais tranquillement au trot puis au pas en caressant et lui faisait quitter le cercle en huit de chiffre pour en décrire un autre de même taille, puis je lui redemandais le galop qu'il prit avec plaisir tout en restant très sage, je le ramenais alors au trot, caressais et demandais un tout dernier galop avant d'arrêter là dessus.

Une fois le bai immobilisé je me laissais glisser à terre, non sans une petite appréhension tout de même vu la hauteur du tank, puis lui tendais une friandise et lui faisais quelques bisous avant de le ramener à l'écurie.

Ecurie

03/09/18

Arrivé dans le manège qu'elle connaissait déjà car je l'avais parfois lâché ici pour qu'elle puisse se défouler, je l'arrêtais au centre et commençais par la ressangler, ce qui ne sembla pas lui plaire, mais quel cheval appréciait qu'on resserre la sangle? Puis je commençais à la désensibiliser un peu en claquant les étrivières et faisant des grands mouvement autours d'elle.

Le fait que je l'ai vu naître et éduqué aidé car elle ne fut pas impressionné et m'observa avec attention mais se demandant bien ce que je foutais encore, puis je fus mine de monter et descendre, et ce des deux côtés, c'était toujours bien de les habituer au montoir des deux côtés.

Mélodrame se montra très sage même si bougeant un peu au niveau du montoir, je l'arrêtais à chaque fois et prenais le temps de bien lui faire comprendre qu'elle devait rester à l'arrêt avant de me hisser en selle pour de bon à l'aide d'un montoir pour préserver son jeune dos, puis je caressais et ajustais mes rênes pour ensuite presser ses flancs en lui demandant également vocalement de prendre le pas, c'était plutôt bien d'associer les ordres de la longe avec la monte, car déjà elle comprendrait plus vite, et puis que le fait qu'elle réponde à la voix était toujours un plus.

Je commençais donc par la faire marcher sur la piste sans rien demander de plus, lui demandant tout de même de changer de main à l'aide de doublets, ce qu'elle fit très bien, et j'étais très fier de ma belle grise! Je caressais alors et commençais à lui demander de faire quelques figures comme des diagonales ou des cercles, des choses simples, c'était une première pour elle après tout, nous n'allions pas compliquer les choses!

Puisque le pas et la direction étaient acquis je commençais à lui demander quelques arrêts en m'aidant du pare-botte pour qu'elle comprenne bien tout en lui disant "oh oh" pour l'aider à bien comprendre, et cela sembla marcher car elle assimila vite l'ordre vocale avec la demande faite grâce à la pression sur les rênes, et évidemment je récompensais plus que je ne demandais, c'était la clef de l'éducation avec les jeunes chevaux!

L'arrêt étant maîtrisé à l'aide du mur je lui demandais alors sur la piste sans, et cela se passa très bien, alors je lui refaisais faire quelques fois l'exercice pour ensuite presser ses flancs en demandant de prendre le trot.

La grise avait une allure très confortable, je la laissais trotter sur la piste comme précédemment au pas, en ajoutant des transitions comprenant l'arrêt, pour voir comment elle réagirait, et elle cédait à mes demandes sans sourciller, très concentrée à faire de son mieux, ainsi je la félicitais beaucoup et terminais par faire quelques figures de manège identiques à celles effectuées au pas, sans problème pour la grise.

Je décidais donc d'arrêter là dessus tout en caressant beaucoup, puis je l'arrêtais et me laissais glisser à terre pour ensuite désangler de quelques trous, remonter les étriers et lui tendre une friandise qu'elle accepta avec plaisir, avant de prendre la direction de l'écurie côte à côte.

Ecurie

09/09/18

Arrivé dans le manège je commençais par ressangler la miss qui ne bougea pas ou presque, je la félicitais et me hissais en selle à l'aide d'un montoir avant d'ajuster mes rênes et de presser ses flancs pour lui demander le pas, elle s’exécuta alors et nous commencions par marcher tranquillement sur la piste avant de changer de main à l'aide d'un doublet et de marcher sans rien demander de plus.

Après plusieurs tours aux deux mains ou la mistinguette se montra très coopérative et pleine de bonne volontés, je commençais à lui demander des transitions vers l'arrêt afin de réviser ce que nous avions vu lors de notre dernière séance.

Mélodrame se montra très coopérative et obtempéra, de plus elle n'avait rien oubliée de la dernière fois et elle réagissait rapidement à la faible pression sur les rênes et au poids de mon corps, ainsi je ne lui en demandais pas tant que ça mais félicitais beaucoup, ce qui marchait bien avec elle et les jeunes chevaux en général.

Je n'oubliais pas de demander quelques figures de manège simple à la demoiselle afin de bien réviser la direction, mais encore une fois elle ne laissait rien à redire, elle s'appliquait et faisait au mieux, j'étais très fier d'elle!

Après avoir bien marché et fais quelques arrêts je pressais ses flancs pour lui demander de prendre le trot, ce qu'elle fit rapidement, ainsi comme au pas je commençais par la laisser trotter sur la piste tranquillement avant de progressivement inclure des figures de manège simple.

Cela ne posa pas plus de problème que précédemment au pas et je pu sans peine lui demander des voltes, des diagonales, des demi-voltes, des bases en soient mais qui nécessitaient un minimum de direction tout de même!

Je ne tardais pas trop à lui demander de nombreuses transitions montantes et descendantes, je n'avais pas de problème à contrôler la vitesse même si elle semblait particulièrement apprécier la vitesse et rechignais toujours un peu à ralentir bien que coopérant tout de même.

Les freins étaient acquis, la vitesse maîtrisée tout comme la direction, il était temps de finir notre séance avec le galop, je la plaçais donc sur un large cercle à main droite qui prenait la moitié de la piste environs, et plaçais mes aides du départ au galop en pressant ses flancs et en lui demandant vocalement, assimilant l'aide de la longe avec la monte, et elle ne tarda pas à comprendre ce que j'attendais.

C'était un galop assez timide qu'elle prit, je l'accompagnais et la poussais avec mon bassin pour lui faire conserver l'allure tout en claquant de la langue, après un tour complet je la repassais au trot en caressant bien comme il le fallait, puis lui laissait faire quelques tours de trot avant de lui redemander un dernier galop à cette main qu'elle effectua tout aussi bien.

Je ne tardais pas trop avant de lui demander de quitter le cercle à l'aide d'une grande demi-volte pour en reformer un à l'autre main et répéter l'exerce qui ne posa pas plus de problème qu'à main droite, alors je la félicitais beaucoup en caressant et en lui parlant, puis la repassais progressivement à l'arrêt avant de descendre et de lui tendre immédiatement une friandise.

Je ne perdais pas de temps et désanglais de quelques trous avant de remonter les étriers et de la ramener à l'écurie où elle aurait droit à ses soins habituels!  

Ecurie

07/10/18

Arrivé dans le manège je commençais par arrêter la belle au centre de la piste pour la ressangler et me mettre en selle aussi souplement et légèrement que possible, afin de ne pas lui abîmer son petit dos fragile.

Contrairement à la veille All Star ne chercha pas spécialement à partir, je la félicitais de quelques caresses au niveau de l'épaule avant de remonter sur mes rênes et presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas.

La princesse ne tarda pas à réagir et nous commencions par marcher tranquillement aux deux mains sur la piste pour l'échauffer et la remettre dans le bain, rien de bien exceptionnel. Je ne tardais tout de même pas à ajouter quelques transitions vers l'arrêt sur la piste afin de la remettre dans le bain.

La belle avait bien comprit la demande la veille et c'était donc sans grande difficulté que j'obtenais des arrêts assez propres pour un début. Comme toujours je demandais peu et récompensais beaucoup, à force d'expérience c'était ce qui marchait le mieux avec les jeunes chevaux!

Je demandais plusieurs figures de manèges simple à la grise, cette fois-ci je demandais quelques cercles et serpentines en plus des doublets, quelque chose qui travaillait assez bien la direction et qui était un bon exercice pour les jeunes chevaux!

Les freins et la direction validés je pressais ses flancs pour lui demander de prendre le trot, à nouveau je faisais plusieurs figures de manège tranquillement avant de demander quelques transitions comprenant l'arrêt.

All Star s'en sortait comme une chef, je n'avais rien à redire et passais mon temps à la féliciter! Très fier d'elle je décidais de conclure cette séance qui n'était pas très longues, surtout car elle manquait d'endurance due à son jeune âge et le début du travail, je la plaçais donc sur un grand cercle et la gardais dans un bon trot avant de placer mes aides, principalement par habitude, et de lui demander de prendre le galop.

All Star allongea d'abord le trot avant de galoper sur quelques foulées et de repasser immédiatement au pas, je l'encourageais et lui redemandais le galop en la poussant avec le bassin et lui parlant. Nous fîmes donc un tour complet avant de lui redemander le trot en caressant beaucoup.

Je lui laissais faire un tour avant de redemander le galop, elle partit avec énergie, sur le bon pied grâce au cercle, et après un tour caressais avant de lui faire faire une demi-volte et de la remettre sur un cercle pour la faire galoper à nouveau à deux reprises à l'autre main.

La séance pouvant s'achever la dessus je caressais et la laissais un peu marcher pour reprendre son souffle avant de l'arrêter et de descendre pour ensuite désangler d'un trou, remonter les étriers et la ramener à l'écurie en lui tendant une friandise.

Ecurie

09/10/18

Même si il n'était que 15 heures, en plus un mardi, le manège était déjà occupé par un cours de plat avec 5/6 élèves et une cavalière qui faisait quelques exercices d'assouplissements, néanmoins l'endroit était spacieux et il restait un peu de place pour Enide et sa jument qui rentraient en piste, et puis de toute façon il pleuvait des cordes dehors et elle ne voulait pas prendre de risque en faisait une séance sous la pluie et que la jument glisse.

La cavalière vérifia la sangle puis se hissa en selle avant de prendre les rênes dans la main droite, le gauche pendant le long du corps, tout en faisant marcher la pie, tête basse, dans un pas rapide tout en engageant bien.

Hydromel, excellente jument, répondais à merveille à chaque demande de sa cavalière qui commençait à lui demander quelques exercices de spirales et surtout de reculés pour bien préparer la pie au spin, exercice qui nécessitait que le cheval "s’assoit", c'est à dire qu'il mette le poids du corps sur l'arrière main. Finalement, elle répéta l'exercice au trot, tout en lui demandant toujours plusieurs reculés, tout en prenant soin de faire beaucoup de transitions, tête basse, puis elles finirent par un tour de petit galop sur des cercles et spirales en tentant de ne gêner personne ce qui n'était pas toujours évident.

L'échauffement terminé le vrai travail pouvait commencer. Elle avait décider de travailler les spins et demi-tour a la jument pie qui était déjà expérimenté dans ces deux figures, mais cela n'empêchait pas de travailler toujours plus pour s'améliorer et atteindre la perfection.

En essayant de ne gêner personne elle quitta la piste, jambe extérieur, poids du corps à l'extérieur. Comme Hydromel était déjà assez expérimenté dans l'exercice Enide n'avait pas besoin de faire une sorte de rêne d'ouverture pour lui montrer la direction à prendre, les deux rênes toujours dans la main droite et rêne extérieur au contact de l'encolure.

Pour ce début de séance elle ne cherchait pas la vitesse, seulement un spin correctement effectué. Rapidement la jument tourna autours de son postérieur, tournant autours du postérieur tout en  croisant les antérieurs. Beaucoup pensaient que le spin était une figure au galop, en réalité il s'agissait d'un trot, sans quoi le croisement était impossible.

Avec un trot énergique et parfaitement maîtrisé la pie effectua un spin superbe, sa cavalière la félicitant avec une certaine fierté tandis que certains élèves présents, attendant les consignes de leur professeur, observaient le duo réaliser l'impressionnante figure de dressage.

Le couple ne prêta pas plus d'attention que cela aux personnes les entourant et poursuivirent leurs spins aux deux mains, pour éviter de ne tourner qu'autours du même postérieur. Et Hydromel était une excellente élève appliquée qui donnait le meilleure d'elle même. Ainsi, pour se faire plaisir, Enide effectua un dernier spin à chaque main, et ce en ajoutant la vitesse. Quelques tours à chaque main avec rapidité, si bien qu'on pourrait se demander comment cheval et cavalier n'ont pas le tournis.

Suite à cet exercice elle décida, comme prévu, de travailler un peu les demi-tours avec plusieurs allez retours où devait s'enchaîner demi-tour et départ au galop. Elle attendit que le manège se vide , les nombreux cavaliers présents quittant l'endroit, tout en faisant marcher la jument afin qu'elle puisse souffler un peu sans pour autant se refroidir trop vite en restant immobile.

C'est seulement après avoir pu souffler et récupérer que la jeune fille décidait d'entamer l'exercice, alors sans plus attendre elle lança la jument au petit galop et la laissa accélérer dans la ligne droite, elle la reprit au dernier moment et lui fit effectuer un demi-tour dérappé pour repartir dans l'autre sens tel un éclair.

Hydromel voltait et repartait avec énergie et enthousiasme dans la direction opposée. Elles firent ainsi des demi-tours à plusieurs reprises, et la jument maîtrisé bien le changement brutal de direction, elle anticipait le tournant et faisait volte face avec énergie et entrain. Enide décida donc que la séance pouvait se conclure la dessus.

Pour ne pas refroidir la pie trop vite elle la fit un peu trotter et marcher tête basses dans une allure tranquille, tout en la laissant bien souffler et récupérer de cette séance sportive et fatigante, autant pour la cavalière que pour la jument. Pour terminer elle l'arrêta et la ramena tranquillement à l'écurie.

Ecurie

20/10/18

Arrivé dans le manège, que Greenwashing connaissait force de l'y avoir lâché, je l'arrêtais donc et caressais avant de commencer à ressangler, ce qui ne sembla pas trop lui plaire, puis claquait les étrivières, sautillait autours d'elle, faisait des mouvements amples. Elle ne réagit presque pas et semble plutôt calme.

Je félicite et fait mine de monter aux deux mains, elle bouge un peu au début mais force de lui faire comprendre qu'il en fallait pas bouger, elle comprit et resta en place. Je m'installais donc en selle à l'aide d'un montoir et caressais avant d'ajuster les rênes et de presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas, m'aidant de l'ordre vocal acquis à la longe pour qu'elle comprenne.

Green s'exécuta sans trop rechigner et nous commencions par marcher tranquillement sur la piste aux deux mains en faisant quelques diagonales pour déjà, travailler aux deux mains, puis commencer à installer la direction. Comme tout ce passait bien je décidais de commencer à travailler la direction en lui demandant de faire des voltes, doublets etc...

En m'aidant du poids du corps et de demandes exagérées, la palomino comprenait vite ce que je lui demandais, et aux deux mains nous faisions plusieurs figures de manèges lorsque je ne la laissais pas marcher en ligne droite. Et encore une fois, tout ce passait sans encombre, ainsi, rapidement, je décidais de tester les freins.

A l'aide du parre-botte et de la demande "stop" de la longe, je commençais à lui demander un premier arrêt. Elle mit peu de temps à comprendre ce que j'attendais d'elle et, finalement, elle s'arrêtait face au mur. Je caressais et la laissais marcher sur la piste avant de redemander  quelques arrêts, peu mais très espacé et en félicitant beaucoup.

Comme Green s'en sortait bien je n'hésitais pas et lui demandais de prendre le trot sur la piste. Après quelques tours j'ajoutais quelques transitions et figures de manège que Greenwashing exécutait sans encombre. Comme toujours je n'en demandais pas tant que ça mais félicitait beaucoup.

La séance n'était pas longue et pas très développée, mais c'était suffisant pour une première monte, ainsi je félicitais et l'arrêtais au centre du manège avant de descendre, désangler d'un trou et remonter les étriers, suite à quoi je la ramenais à l'écurie tranquillement.

Ecurie

21/10/18

Arrivé au manège j'arrêtais la palomino et ressanglais avant de me mettre en selle sans plus attendre. C'était le tout dernier jour de débourrage, là où tout allait se jouer. Je pressais donc ses flancs sans plus attendre et la laissais marcher sur la piste, la faisant seulement changer de main pour qu'elle marche bien aux deux mains tranquillement.

Green se montrait plutôt tranquille et attentive, elle avait une réelle envie de bien faire, ce que je ne trouvais pas chez tous mes chevaux malheureusement. Je la laissais donc avancer sur plusieurs tours ainsi avant de lui faire quitter la piste pour lui demander quelques figures de manège simple. Encore une fois la palomino se montrait très appliquée dans les exercices, j'avais de quoi être fier d'elle!

Comme tout se passait bien je commençais à lui demander quelques arrêts sur la piste. Pour poursuivre dans sa bonne lancée Green n'avait rien oublié de ce que je lui demandais habituellement, elle était très sereine et tranquille, à l'écoute et répondait vite à mes demandes en cherchant à faire au mieux.

Comme de plus elle avait déjà fait le plus gros du travail la veille ce n'était que des révisions que nous faisions. Ainsi, après avoir bien revus les freins je pressais ses flancs et lui demandais de prendre le trot. Elle s'élança dans une allure assez rebondissante,mais tout de même assez confortable!

Je la laissais donc trotter aux deux mains avant d'y inclure des transitions comprenant l'arrêt et des figures de manège simple, un peu comme au pas. Elle avait bien comprit et se montrait très à l'aise, je pouvais donc m'amuser a faire des minuscules parcours à bases de direction et transitions.

Au début elle était destabilisé à cause des enchaînements de demandes, mais elle se calma vite lorsqu'elle comprit ce que je voulais qu'elle face, et ce fut tout de suite moins désordonné. Je caressais beaucoup et décidais de finir la séance avec le galop, je la plaçais donc sur un grand cercle et pressais ses flancs en lui demandant "galop" comme lors de la longe.

Après quelques incompréhensions elle s'élança au petit galop, je l'accompagnais et la poussais avec mon bassin pour qu'elle garde l'allure sur le tour complet, puis la repassais au trot en caressant beaucoup. Je la laissais donc trottiner et faisais une dernière demande à cette main avant de la remettre sur la piste au trot, puis lui redemandais un cercle, cette fois-ci à l'autre main, pour la refaire galoper deux fois comme précédemment.

Rien à redire, je décidais d'en arrêter là. Je caressais la belle et l'arrêtais tranquillement avant de me laisser glisser à terre, puis de désangler d'un trou, remonter les étriers et la ramener à l'écurie où j'allais m'occuper d'elle!

Ecurie

21/10/18

Cet après-midi je m'étais engagé avec Hooligan pour un barrel race dans une écurie à deux pas de la nôtre. J'aurais pu y aller à cheval, cela m'aurait pris une petite heure environs, mais j'avais souhaité préserver au mieux l'appaloosa, et ainsi nous nous étions garé vers 11 heures sur le parking pour van.

Sans attendre j'avais fais descendre l'étalon de notre van et regardais mon heure de passage, 11h50. Je commençais donc à préparer l'étalon pour ne pas me faire prendre de cours, je commençais donc un pansage énergique et efficace, pour le rendre propre comme un sous-neuf, puis je curais ses sabots et démêlais ses longs crins à l'aide de mon spray qui faisait des merveilles.

Je sellais ensuite, tapis navajo bleu roi, selle de barrel en cuir noire, bridon à deux oreilles en cuir noir également, blande bleu roi, puis je collais ensuite notre chiffre sur le tapis que j'avais agrafé, puis nous étions prêt. Je mettais mon chapeau noir, mon jean l'était également, quand à mes bottes elles étaient noir aussi, seul ma chemise à carreau était assortie au tapis et bandes.  

L'étalon était prêt vers 35, nous nous dirigions donc vers la carrière de détente, j'entrais et vérifiais la sangle avant de me hisser sur ma monture que je laissais marcher tête basse. Rapidement une jeune fille montant un beau quarter bai me rejoignit, et nous parlions un peu, elle s'appelait Pauline et je semblais m'être fait une amie.

D'après ce qu'elle m'expliquait elle montait ici depuis quelques mois et son cheval, If I break free, s'était bien adapté. L'écurie était surtout orientée western contrairement à la manière. Nous parlions de nos chevaux, leurs disciplines favorites, et finalement nous échangions nos numéros de téléphone.

Pendant ce temps je continuais de détendre mon gris qui s'excitait, sachant personnellement ce qu'il allait faire juste après. Je faisais trotter l'étalon, lui faisait faire beaucoup de transitions intra-allures et extra-allures pour bien l'avoir aux ordres, et pendant ce temps je blablatais toujours avec ma camarade. Elle passait juste après moi et me promettais de suivre mon tour.

Je souriais et finissais par faire galoper l'étalon qui, toujours aussi chaud, se tenait néanmoins tranquille, et ce fut finalement à nous de passer.  Le cavalier avant nous sortait à toute vitesse du manège.

On nous appelait, et quelques secondes plus tard nous déboulions au grand galop sur la piste, rapidement j'accompagnais l'étalon vers le premier tonneau autours duquel il s'enroula en prenant appui sur l'arrière de son corps, je le redressais et nous prenions le grand galop, ma main au dessus de son encolure en le poussant, puis l'accompagnais lorsqu'il tournait avec vivacité.

Ne manquait plus que le  dernier, et les tonneaux étaient plutôt éloignés, je le poussais donc et nous nous enroulions autours du dernier avant de foncer à toute vitesse vers la sortie tandis que nous nous faisions féliciter. 17,4 secondes!

J'arrêtais l'étalon au bout du couloir et caressais avant de laisser passer Pauline qui s'élançait au galop sur son bai. J'observais son passage, elle était expérimenté mais son cheval avait l'air jeune et renversa un tonneau, disqualification. Elle finissait tout de même son tour avant de revenir au grand galop. Elle pila près de moi et nous descendions ensemble de cheval avant de faire brouter nos chevaux le temps des résultats.

Sur 35 participants j'étais 3 èmes, très fier de mon gris, ainsi je lui tendais une friandise puis me remettais en selle pour faire le tour d'honneur. Les 5 premiers nous mettions dans l'ordre d'arrivée, du premier au dernier, et prenions un bon galop pour faire des tours de pistes, acclamés par le public. Je donnais des grandes caresses à mon étalon qui chauffait toujours, et une dizaine de tours plus tard nous quittions la piste avec une allure toujours soutenue. Je recevais mon petit flow violet qui allait très bien au gris et caressais avant de le ramener au van.

J'avais un second passage demain, néanmoins nous ne restions pas sur les lieux, je commençais par déseller le gris léopard avant d'attraper les seaux que j'avais mis dans le van. Je remplissais le premier d'une bonne pelletée de granulés, puis j'ouvrais ma bouteille d'eau et versais un peu de liquide dedans afin de les humidifier et donc facilité sa digestion après l'effort.

Je prenais le second seau et allait chercher de l'eau. J'y retrouvais Pauline et nous parlions de nos tours respectifs, avant de se saluer et de rejoindre mon bel étalon. Lorsqu'il vit l'eau il délaissa ses granulés, ce qui était rare, pour venir se désaltérer dans le seau d'eau. Je caressais son encolure et le laissais boire et manger, avant de nettoyer le tout, ranger et le remonter dans le van pour rentrer aux écuries, après tout il avait eu une journée fatigante!  Je décidais donc de le laisser tranquille avec des bandes de repos, ayant hâte de voir ce qu'il donnerait le lendemain!

23/10/18

Arrivé dans le manège, je commençais par ressangler l'étalon, puis je m'agitais un peu autours de lui, claquait les étriers, faisait des grands gestes. L'instinct de l'étalon s'inquiéta un peu et bougea dans tous les sens, je le rassurais, et à force de temps il commença à se calmer, comme commençant à s'habituer à mon attitude étrange.

Je commençais donc à faire mine de monter et descendre, et l'étalon comprit bien vite qu'il ne devait pas bouger, à force de me fâcher car après une dizaine d'essai il se moquait de moi et ça se voyait à son regard. Lorsqu'enfin il se tînt tranquille je commençais à me hisser en selle et prenais les rênes dans chaque main avant de presser ses flancs et de prendre le pas.

L'étalon avançait avec énergie et vigueur, il débordait d'énergie! Je le laissais tout de même marcher aux deux mains, sans bien l'embêter plus longtemps, juste du pas. L'étalon semblait tout de même plutôt serein, il ne semblait pas appréhender l'idée que je sois sur son dos. Je caressais donc beaucoup et l'encourageais à garder cette attitude.

Après avoir bien marché sur la piste je commençais à lui demander quelques figures de manège, la direction fut vite acquise, il était bon élève malgré son envie de se défouler assez importante, mais pour l'instant l'heure n'était pas à s'amuser, je continuais donc à lui faire faire plusieurs tours de manège, puis je le ramenais sur la piste pour lui demander un premier arrêt à l'aide du parre-botte en ajoutant la demande vocale utilisée au pas.

L'étalon s'arrêta après quelques foulées, et je félicitais bien avant de le laisser marcher et de répéter mes demandes à distance aléatoire mais jamais successive, et tout se passait bien! Je le ramenais donc sur la piste et décidais de finir la séance avec le trot.

Je pressais donc les flancs du gris qui adopta le petit galop, je l'arrêtais donc et le maintenait au trot tout en le laissant sur la piste, puis progressivement je lui demandais plusieurs transitions vers le pas ou encore l'arrêt, tout en lui faisant faire des figures de manège.

Comme la séance se déroulait très bien et qu'il était temps, je décidais d'en arrêter là. Je l'arrêtais donc et descendais avant de lui tendre une friandise et de désangler un peu, puis nous allions vers l'écurie où je pourrais m'occuper de lui!

Ecurie

29/10/18

Alors que moi et l'inconnu nous glissions à l'intérieur de l'installation, Tedrick allumait la lumière qui se lança doucement dans un clic clic du aux lampes. Je "m'arrêtais" tandis que je sentais l'homme respirer fort, je sentais son stress et son énervement, et ça m'excitais un peu, comme dit plus tôt, je l'avais prévenu une dernière fois, et maintenant j'allais vraiment être un méchant cheval.

Tedrick me parlait en me tenant et caressant tandis qu'il s'asseyait en selle, retombant sur mon dos. Mécontent je donnais un coup de cul bien placé qui manqua de le désarçonnait, et finalement Tedrick s'assit dans un coin tandis que je commençais à marcher.

Pour le moment je restais plus ou moins sage, un petit coup de dos par-ci par-là, rien de bien méchant, j'attendais le bon moment, le moment idéal pour lui donner la raclée de sa vie. Ainsi, en bon cheval, je marchais et trottais à sa demande sans vraiment l'embêter, et finissais par un galop, certe je lui prenais la main en prenant un galop bien trop rapide pour lui, mais c'était toujours gentil.

Cela faisait 15 minutes déjà qu'il était perché sur mon dos et je commençais à me lasser, alors qu'il tentait de me mettre en place, sans succès, comme si j'allais écouter n'importe qui, je décidais de vraiment passer à l'action.

Sans prévenir je prenais le grand galop et faisais des arrêts nets imprévus. Il tenait toujours sur mon dos et ça commençait vraiment à m'agacer. Il avait une bonne assiette mais il n'allait pas résister bien longtemps, après tout, PERSONNE ne me résiste.

Alors qu'il n'avait aucun contrôle sur moi, après tout, était-ce vraiment à la portée de tout le monde, je décidais de lui faire mal, vraiment mal, et par la foulée lui passer l'envie de me monter encore, je me rapprochais dangereusement du parre-botte tandis qu'il tentait de me dévier de ma trajectoire en me tordant la tête dans tous les sens, et petit à petit me rapprochais suffisamment pour que sa jambe soit collée au parre-botte.

Il criait, surement parce qu'il avait mal, tandis que sa jambe frottait le long de la longueur, et je m'arrêtais au bout net, manquant de le faire passer par dessus-bord, puis repartait dans l'autre sens en bondissant à chaque foulée.

Il ne volait pas, ça faisait dix minutes que j'essayais de le dégager et cette fois il allait vraiment comprendre. Tout s'arrêtait maintenant. Il haletait en rythme avec ma respiration forte du à ma course effrénée. Il pensait que tout était fini tandis que Tedrick lui criait qu'il fallait qu'il descende, il me connaissait trop bien, et même si j'avais trop d'amitié et de respect pour faire ça à mon humain tout allait se jouer maintenant.

Oreilles en arrière je jetais un regard vers l'humain et tandis que Tedrick marchait vers moi d'un pas rapide, sentant le problème arriver, je me cabrais et partais volontairement en arrière, retombant sur le dos, et retombant violemment sur mon dos et le cavalier sur ma selle.

Je restais coucher quelques secondes, assez pour l'étouffer, et me relevais au dernier moment, tandis qu'il prenait une respiration forte, il était resté en apnée suffisamment longtemps pendant que mon corps écrasé sa petite cage thoracique si fragile.

Même si c'était involontaire je lui marchais sur le bras en me relevant et partais dans un grand galop, queue en panache, pour m'arrêter plus loin, observant l'humain qui pleurait de peur et de douleur, quand à moi, je posais mon regard sombre sur lui. Il avait eu la peur de sa vie, c'était un bon avertissement pour les fois prochaines.

Il avait surement le bras cassé, j'avais sentit son os craqué tandis que javais pris appui dessus pour me relever, et je lui avais accidentellement shooté dans le ventre en repartant, mais encore une fois c'était bien fait.

J'haletais, reprenant mon souffle, tandis que Tedrick me ramenait à l'écurie après avoir relevé et assis l'homme, auquel il promettait de revenir chercher une fois qu'il se serait occupé de moi. Il m'attrapait par la bride et me traînait à l'écurie tandis que je trottais sur place avec énergie.

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01/11/18

Arrivé dans le manège je commençais par ressangler l'étalon avant de me mettre en selle le plus souplement possible. Nobody se tînt plutôt tranquille et je caressais alors avant de presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas sur la piste, rien de bien méchant en somme.

Pour le moment l'étalon se comportait bien et cela me rassurait un peu sur la suite des événements, nous commencions donc par nous contenter d'avancer sur la piste aux deux mains, puis j'ajoutais progressivement quelques figures de manège simples comme des doublets, des diagonales ou encore des voltes.

Nobody Scare Me se montrait très vif d'esprit et comprenait tout de suite ce que j'attendais de lui, notre dernière séance avait donc porté ses fruits! Je décidais de poursuivre les révisions avec quelques transitions vers l'arrêt.

Nous retournions donc sur la piste et je lui demandais un premier arrêt, l'étalon comprit rapidement et s'immobilisa. Je relâchais toute demande et caressais avant de presser ses flancs et de recommencer mes demandes un peu partout sur la piste, jusqu'à ce qu'il ai bien tout compris.

Je décidais de passer alors au trot, je recommençais donc les mêmes exercices qu'au pas, soit quelques figures de manège simple ainsi que de nombreuses transitions comprenant le trot. Contrairement à d'habitude Nobody se montrait vraiment exemplaire, ayant envie de bien faire visiblement!

Je décidais d'achever cette fantastique séance sur le galop, je le mettais donc sur un grand cercle au trot et pressais ses flancs en lui demandant vocalement "Nobody, galop", ordre identique à celui de la longe pour simplifier. Il s'élança avec énergie sur le cercle, prenant un bon galop.

Je le laissais faire deux tours avant de me redresser et de le reprendre en caressant, je le laissais donc trotter et lui redemandais le galop avant de lui demander de changer de main au trot en quittant le cercle pour le remettre sur un second de même taille et le faire galoper, cette fois-ci à l'autre main.

Comme tout s'était très bien passé je décidais d'achever notre séance là-dessus, je l'arrêtais donc et descendais avant de désangler d'un trou et lui tendre une friandise, puis je le ramenais à l'écurie pour prendre soin de lui comme il le méritait!  

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03/11/18

Arrivé dans le manège je commençais par attraper un montoir avant de me hisser sur le dos de l'alezan aussi souplement que possible malgré l'absence de selle et donc d'étrier pour m'aider. Vu son calme et sa docilité je le caressais et remontais sur les rênes avant de presser ses flancs pour lui demander de prendre le pas.

L'étalon s'exécuta tranquillement et je lui demandais quelques extensions d'encolure tout en veillant à ce qu'il engage bien ses postérieurs. Je le laissais marcher ainsi sur plusieurs tours aux deux mains avant de lui demander de prendre le trot.

Contrairement  à Taegen le trot était beaucoup plus stable avec Eirell, j'en profitais pour lui demander les mêmes exercices que précédemment au pas, ajoutant des transitions intra-allures et extra-allures, puis finissais avec un tour de galop à chaque main.

La détente achevée je décidais de le mettre sur un cercle où je lui demandais quelques incurvations dans un premier temps. Comme toujours l'étalon se montrait très appliquée et consciencieux, je n'avais rien à redire, et malgré l'absence de mors il restait tout à fait contrôlable et plein de bonne volonté.

Je caressais souvent, et après plusieurs tours le redressais avant d'inverser mes aides pour lui demander une contre-incurvation. Deux foulées d'adaptation plus tard l'étalon s'enroulait autours de ma jambe extérieure en mâchouillant son mors.

Je décidais de ne pas l’embêter plus longtemps et de le laisser souffler, je lui autorisait donc un tour de galop avant de le mettre sur un cercle à l'autre main et de, à nouveau, demander une incurvation puis une contre-incurvation.

Pour achever cet exercice je lui demandais un tour au trot, ce aux deux mains, où j'alternais entre incurvation et contre-incurvation, puis le mettais sur la piste au pas et lui demandais quelques déplacement de hanches sur la longueur.

Après de nombreux tours ou, comme toujours, Eirell se montrait impeccable, je lui demandais de changer de main à l'aide d'une diagonale au trot, puis répétais le même exercice à l'autre main. Eirell n'avait aucun soucis, c'était des exercices relativement faciles, ou du moins qu'il avait bien l'habitude de réaliser.

Je terminais notre séance par le même exercices au deux mains au trot, puis le laissais marcher sur la piste pour qu'il puisse reprendre son souffle tranquillement. Honnêtement Eirell avait déjà 18 ans et les épreuves que la vie lui avait fait traversé l'avait fatigué, et la pré-retraite arrivée à grand pas pour lui.

Je descendais et lui offrais deux friandises avant de le ramener à l'écurie où j'allais prendre soin de lui comme il se devait.

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05/11/18

Lorsque nous arrivions dans le manège je commençais par ressangler l'étalon avant de faire les petits exercices basiques, claquer les étriers, bouger dans tous les sens, faire semblant de monter et de descendre...Comme toujours l'étalon réagissait avec calme et ne semblait pas très surpris, en même temps il avait un humain un peu fou et était habitué à ce genre de bêtise.

Je le félicitais chaudement à l'aide de mots doux et de caresses, puis me décidais à me mettre en selle, me hissant souplement sur son dos à l'aide d'un montoir pour le préserver. Assis là je caressais beaucoup avant de remonter sur mes rênes et de presser ses flancs en lui demandant le pas.

L'étalon s'exécuta dans un pas enthousiaste, je le laissais s'échauffer tranquillement aux deux mains sur la piste, sans ne l'embêter plus que cela, et après de nombreux tours et suffisamment marché je décidais de commencer à voir les changement de directions.

Doucement j'introduisais des figures de manège simple comme des doublets, des diagonales ou encore des voltes. Même si j'exagérais un peu mes aides pour bien me faire comprendre l'étalon se prenait vite à l'exercice et montrait une réelle envie de bien faire, honnêtement ce genre de chevaux faisaient plaisir parce qu'ils avaient soif d'apprendre et le montraient.

Je soupirais et le félicitais beaucoup, puis me décidais à vérifier les freins, c'était important. Un diction de cavalier disait, pas mot pour mot mais dans l'idée, qu'il valait mieux avoir un cheval qui sait s'arrêt plutôt qu'un qui sait galoper. C'était toujours plus safe, je le replaçais donc sur la piste et, à l'aide du pare-botte et de l'ordre vocal vu à la longe, un premier arrêt.

L'étalon s'exécuta après quelques foulées, je caressais donc fortement et le laissais marcher sur plusieurs mètres avant de répéter ma demande, et ainsi jusqu'à m'être assuré que l'étalon avait bien assimilé ce que j'attendais de lui. Par chance il comprenait vite et je décidais donc de finir notre séance par un peu de trot.

Je le plaçais sur la piste et pressais ses flancs pour lui demander de prendre le trot, il s'élança avec plaisir sur la piste, et je le laissais faire quelques tours aux deux mains tout en ajoutant des figures de manège identiques à celles vues au pas ou encore des transitions montantes et descendantes, afin de m'assurer qu'il ai bien comprit.

Je décidais donc d'arrêter là et caressais chaleureusement avant de mettre pied à terre et de désangler d'un trou. Je remontais également mes étriers et décidais de lui tendre une friandise avant de le ramener à l'écurie.

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