Je reviens au Haras aujourd'hui pour une nouvelle séance avec un des poulains dont j'ai la charge. Cette fois, c'est avec Mozart que je vais travailler la longue aux trois allures. J'ai pas mal de travail en ce moment entre les entraînements de chevaux de propriétaires et mes propres chevaux, mais je m'organise comme je peux. J'entre dans le rond de longe avec Mozart qui trépigne d'impatience à mes côtés, et le laisse observer l'installation en marchant à ses côtés. Il a l'air curieux mais surtout intrigué, il agite ses oreilles et tends son nez sur tout ce qu'il peut. Il sursaute parfois et cela me fait rire. Je me balade un peu partout dans le rond de longe pour qu'il découvre l'installation puis lui fait faire plusieurs cercles sur la piste avant de m'éloigner progressivement de lui. Il ne semble pas décider à me quitter et tente de me rejoindre à chaque fois au milieu en me regardant avec des yeux interrogateurs. Je multiplie mes demandes et change même ma technique et enfin il reste bien sur le cercle alors je le félicite fortement. Il comprend vite qu'il faut rester sur le cercle, et avance d'un pas actif. Parfois, il agrandit ou rétrécit un peu son cercle, mais pour le moment il se débrouille très bien.
L'alezan marche d'un pas énergique alors que je m'apprête à lui demander le trot. Je tourne mes épaules vers sa croupe et écarte ma main en l'encourageant de claquements de langue. Mais l'étalon se contente d'accélérer le pas alors je renouvelle ma demande en agitant la chambrière avec un peu plus de conviction. Il comprend dès lors la demande et se met à trotter la queue en panache et assez rapidement. Je lui parle tranquillement d'une voix calme pour le faire ralentir et quand enfin il reprend un trot normal, il transpire un peu.
- Voilà mon grand, c'est bien comme ça, ooooh.
Je l'encourage en ne cessant de lui parler, le laissant trotter de ainsi quelques minutes avant de le changer de main. Il comprend ce que j'attends de lui alors je lui demande finalement un arrêt, en me tournant vers ses épaules en m'aidant de ma voix. Attentif, Mozart finit par s'arrêter au bout de quelques foulées alors je le félicite et le refait partir au trot. Fière de lui, je ne cesse de le féliciter et le laisse trotter plusieurs tours sans rien demander, le laissant juste régler son allure lui même et baisser la tête comme il le veut. Il a vraiment une bonne attitude jusqu'à présent et il étire son encolure vers le bas.
Il se comporte très bien, et semble avoir comprit les bases. Il avance rapidement et semble regarder encore un peu autour de lui puisqu'il ne connaît pas cet endroit, mais finalement il a un caractère très jouer et le fait savoir. Il rechigne un peu à repasser au pas mais il finit par céder alors je lui offre une friandise lorsqu'il revient à moi. Je le replace ensuite sur la piste en m'aidant de ma voix et de mon corps puis le relance au trot. Il ne se fait pas prier, alors je tente le galop. Je multiplie les appels de langue et les ordres vocaux et il s'élance avec joie, tirant un peu sur la longe et lançant plusieurs ruades. Je le laisse alors galoper pendant plusieurs tours. La transition au pas se fait plus rapide et je peux donc le changer de main afin de le relancer au trot, puis au galop avec les mêmes ordres que précédemment. Il comprend assez vite et s'élance avec impulsion le long des parois tout en restant sur son cercle. Je le félicite et quelques minutes plus tard, le fais repasser au pas. Je l'appelle à moi et caresse son encolure légèrement humidifiée, puis nous rentrons aux écuries.
Misspalikoa
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Sam 4 Mar - 17:34
Séance en liberté | 04/03/17
Bubblegum de Pado & Tedrick
Ce soir après le travail j'avais foncé au haras pour m'occuper de mes chevaux. Je comptais faire un peu de travail en liberté avec Bubblegum que je comptais faire sauter un peu. Encore jeune, je le faisait peu sauter mais il avait un excellent coup de saut. Un futur sauteur! Mais bon, vu son jeune âge, les séances restaient plutôt réduites.
J'arrivais dans l'écurie avec le filet, la longe de travail et ma boîte de pansage dans les mains. Je l'appelais doucement par son nom et il relevait passivement la tête en s'approchant. Je rentrais avec lui pour lui donner quelques coups de brosse, une formalité étant donné qu'il était déjà propre, puis lui mettais le filet, enroulant les rênes que je bloquais avec la sous-gorge. Je mettais la longue longe et on était prêts. Je l'emmenais alors vers le manège d'un pas tranquille.
Arrivé sur les lieux, je vérifiais qu'il n'y avait personne, suivit de près par mon alezan, avant de rentrer et de fermer derrière nous. J'attrapais ma chambrière et me plaçais au centre du manège avant de chasser un peu Bubblegum en le faisant marcher autours de moi, la longe tendu entre nous. L'alezan gardait un bon pas autours de moi, sans protester, ralentir ni accélérer. Je lui demandais ensuite le trot, qu'il adopta sans protester, s'élançant en cercle autours de moi, la tête un peu basse. Ce cheval était vraiment une marionnette, ou un cheval à bascule, il faisait tout ce que l'on voulait de lui sans jamais montrer de mécontentement ni de joie d'ailleurs, comme un jouet sans âme. C'était assez perturbant parfois. Une fois bien trotté, je demandais le galop, et il s'élança à nouveau à l'allure demandé, faisant de belles foulées aériennes. Non seulement il était confortable mais il était également magnifique à voir. Après quelques tours, je le repassais au trot puis au pas et lui demandait l'arrêt. Il ne fut pas sur le cercle mais je le félicitais quand même. Je changeais la longe de côté et répétais la détente à l'autre main. Et une fois fini, le rappelais pour lui retirer la longe. Je l'enroulais et la posais dans un coin avant d'aller monter quelques obstacles à 50 et 60 centimètres dans une ligne espacé de trois foulées, suivit par Bubblegum qui reste sagement près de moi.
Je le caressais un peu puis l'attrapais par le montant du filet et trottinais à côté de lui pour lui demander le trot sans le lâcher. Je l'emmenais ensuite vers la ligne d'obstacle et le lâchais au dernier moment. Pour éviter un écart j'avais fais un croisillon avec des barres sur le côté intérieur du manège. Bubblegum adoptait le galop une foulée avant l'obstacle et se propulsait avec puissance au dessus de l'obstacle, laissant assez de marche, puis faisait trois foulées avant de sauter le deuxième vertical, celui-ci à 60 centimètres. Tête basse, Bubblegum continuait de galoper sur le reste de la longueur du manège avant de repasser au trot et de revenir vers moi sagement. Après quelques caresses pour le féliciter, je répétais les gestes et, à nouveau, au petit galop, Bubblegum allait sauter les deux verticaux à 50 et 60 centimètres. Je répétais les gestes aux deux mains avant d'augmenter un peu les hauteurs, mettant le premier à 60 et l'autre à 80 cm. A nouveau, j'accompagnais Bubblegum et le lâchais deux foulée avant l'obstacle, à nouveau il adoptait un petit galop et sautait sans difficulté les deux obstacles pour revenir sagement vers moi. On effectuait ça aux deux mains et je le caressais avant de m'amuser à marcher dans la carrière, suivit par l'alezan qui me suivait où que j'aille sans me pousser ou me dépasser. Je défaisais les obstacles que je rangeais dans un coin et attrapais la longe sans la remettre à mon étalon. Une fois sortie du manège, je retournais à l'écurie, suivit de près par Bubblegum qui se contentait de marcher derrière moi sans que j'ai à le tenir, puis le mettais au boxe où je lui retirais le filet et le pansais comme il se doit avant de le laisser avec une dernière caresse et un bonbon.
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Dim 19 Mar - 16:31
By Icon & Tedrick
19/03/17
Aujourd'hui, après avoir rendu une petite visite à Lucky pour conclure son pré-débourrage, je rejoignais By Icon. Aujourd'hui commençais pour lui le débourrage. J'avais décidé de m'occuper moi même de lui, et pour la première fois, j'allais débourrer un poulain. Je comptais le longer et ce serait tout pour aujourd'hui. Je rejoignais le boxe de mon bai avec son licol, la longe de travail et ma boîte de pansage. J'appelais doucement l'étalon par son nom puis posait ses affaires sur la porte du boxe avant de rentrer avec lui :
▬ Coucou toi, ça va?
Je commençais à décrasser Icon tout en lui parlant de tout et de rien, surement pensant qu'il irait au paddock ou en balade à pied, poupou bougeait beaucoup et semblait impatient de sortir. Une fois propre, je lui mettais le licol noir et accrochais la longe de travail avant de le guider à l'extérieur du boxe puis dans la cour. Bébé brun trottait sur place à mon côté et en l'espace de quelques instants nous étions dans le rond de longe. Inquiet à cause du nouvel environnement, By Icon avait beaucoup du mal à rester tranquille et se faisait presque peur tout seul. Je marchais à son côté partout dans le rond de longe, et après quelques tours, Icon sembla se décontracter un peu, esquivant tout de même les chandeliers calés dans un coin.
Je caressais et continuais de le faire marcher en m'éloignant tout doucement de lui. Très vite, Icon chercha à me rejoindre, et gentiment je le repoussais. Après plusieurs tentatives de sa part pour revenir au centre avec moi, infructueuse puisque je le chassais à chaque fois, By comprit qu'il fallait continuer de marcher sur sa place. Je le félicitais oralement et le laisse marcher sur plusieurs tours dans un pas plutôt rapide. By Icon gardait toujours un oeil et une oreille dans ma direction. Après avoir bien marché, je lui demandais le trot en l'appelant par son nom suivant de "trotte" tout en élevant un peu la voix. Comme Icon se contentait d'allonger l'allure, j'agitais un peu la chambrière derrière lui et il se lança dans un trot de travail. Je l'encourage à maintenir l'allure.
Pour le moment, je faisais quelques transitions pas-trot et trot-pas. Icon ne semblait pas éprouver de difficulté et faisait la différence entre les demandes sans trop de problème. De plus ses cercles étaient plutôt propres. J'étais content de Poupou. Je changeais de main et recommençais la même chose à l'autre main, déjà un peu plus habitué, les transitions furent moins brouillons. Je tentais alors un galop.
▬ By Icon, gaaaalop!
J'encourageais ma demande en claquant la langue et en me tournant vers ses postérieurs, et après plusieurs demandes, le bai s'élança finalement joyeusement au galop. Dès lorsqu'il passa près des chandeliers, il jeta un peu de sable involontairement et se fit peur tout seul, faisant un écart. Il repassa de lui même au trot rapide avant de s'élancer à nouveau au galop. A deux reprises il se fit une petite frayeur de la même façon, en dehors de ça il était très bien. Il eu beaucoup de mal à repasser au trot, monsieur voulant continuer de galoper, tirant sur la longe et ignorant mes demandes, mais après avoir un peu insisté, il ralentit finalement l'allure pour trotter, tête et queue haute, puis repassa finalement au pas et à l'arrêt. Je le félicitais avec quelques caresses et friandises et le remettait au trot à l'autre main puis au galop. Même scénario, il s'élança avec rapidité et m'ignora royalement lorsqu'il s'agissait de lui demander de ralentir. Après plusieurs tours, je le repassais sans trop de difficultés au trot puis progressivement au pas, puis à l'arrêt. Bien qu'il ne s'arrêta pas sur le cercle, c'était très bien pour un début! Je le caressais chaleureusement et lui offre une friandise.
Je le laissais un peu souffler puis le guidais vers les paddocks où il allait rejoindre Blue Boy et Pompon avec qui il était devenu très copain. A la vue de ses camarades, By retrouva toute son énergie et piétina en tirant vers la clôture. Une fois à l'intérieurs, je retirais la longe de travail pour lui laisser le licol et le laissait filer vers ses copains. J'étais plutôt content de lui, prochaine étape le port du harnachement!
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Sam 25 Mar - 0:07
Lucky & Tedrick Débourrage 2/3 – Longe
24/03/17
Hier, j'avais revue une vieille amie à moi, enfin, nous nous étions perdus de vue après le lycée, et je venais de la retrouver par le plus grand des hasards. Elle se nommait Kansas, et elle était une métisse aux cheveux noirs longs et ondulés ainsi qu'aux yeux noirs. Nous étions donc au lycée ensemble, enfin, lorsque j'étais en seconde elle était en terminale, car j'avais redoublé ma seconde, enfin bref. Nous n'avions presque rien en commun, mis à part notre passion pour les chevaux. Je me souvenais qu'à l'époque, je montais encore Firmament, ma demi-pension de l'époque, avant qu'il en soit vendu, c'est à dire un bon bout de temps! Elle avait tout quitté pour eux, les chevaux, et travaillais désormais dans un des plus grands haras du coin : le haras de pado! Nous avions parlés un moment de ce que l'on était devenu, nos projets, et elle m'avait alors expliqué qu'elle venait d'acheter une jument sans endroit pour la mettre en pension, et après des négociations plus ou moins longues, Kenny avait fini par accepter que l'on partage le domaine avec elle. J'étais content pour Kansas et la jeune jument qu'elle venait d'acheter, enfin passons.
Aujourd'hui je m'attaquais à la seconde partie du débourrage de mon alezan qui c'était montré très sympa et calme la veille, j'espérais qu'il soit aussi bien que la veille. Je passais prendre le licol et la longe de travail et ma boîte de pansage pour le rejoindre directement à son boxe. Là, je l'appelais par son nom. Le rouquin dressa les oreilles dans ma direction et retira le nez de sa mangeoire pour se retourner et venir à ma rencontre.
▬ Hello toi!
Je rentrais dans le boxe, boîte de pansage en main, ses affaires sur la porte, et après une multitude de câlins et tendresses, j'ouvrais ma boîte de pansage et commençais à brosser la robe poussièreuse du rouquin. Je le pansais énergiquement pour qu'il soit brillant de propreté! Je m'attaquais ensuite aux crins puis aux sabots. Propre de la tête aux pieds, je lui mettais le licol, la longe de travail et le guidais vers la sortie, direction le rond de longe.
Si quelques fois Lucky faisait des écarts ou s'arrêtait brusquement à cause de quelque chose qui l'avait surpris en vue de ses problèmes de visions, ce qui était tout à fait compréhensible, il avançait assez énergiquement et avec enthousiasme et nous arrivions vite au rond de longe. Je vérifiais que personne ne l'occupait avant d'entrer, suivit de l'alezan qui, ne connaissant pas l'endroit, me coller. Je fermais la porte et le caressais avant de l'emmener faire quelques tours au pas aux deux mains tout en marchant à ses côtés et le caressant pour le rassurer. Il sembla un peu paniqué lorsqu'il ne voyait que le mûr et non pas le centre du rond de longe. J'ignorais totalement comment je pourrais gérer ça, mais nous y arriverions. Une fois assez détendu, nous nous mettions à main gauche afin qu'il puisse me voir et le laissais marcher à mon côté avant de m'éloigner progressivement. Evidemment, Lucky me rejoignais constamment au centre, incompréhensif, je le chassais jusqu'à ce qu'il comprenne ce que j'attendais de lui. Je l'encourageais oralement à garder le pas sur le cercle, et même si il avait tendance à le rétrécir ou l'agrandir un peu, globalement c'était plutôt bien. Une fois bien au centre, j'attrapais la chambrière et continuais de le faire marcher sur la piste, m'aidant de la chambrière pour le chasser un peu lorsqu'il se rapprochait de trop près. Il avançait d'un pas rapide, une oreille et l'oeil dans ma direction, attentif à mes moindres fais et gestes. Après avoir bien marché, je lui demandais le trot oralement en m'aidant de la chambrière que j'agitais un peu derrière lui. Rapidement Lucky se redressa et s'élança la tête et la queue haute en faisant de rapides foulées. Je le laissais trotter puis, après plusieurs tours, lui faisait faire quelques transitions pas-trot et trot-pas. Lucky se débrouillait pas mal du tout! Je le repassais doucement au pas puis au trot et le caressais avant de changer de main et de le remettre au pas.
Ce côté là paniqua un peu Lucky qui s'effrayait pour un rien, n'ayant une vue que sur le mur qu'il longeait. Je lui parlais constamment pour le rassurer et garder un contact avec lui. Je le laissais marcher sur plusieurs tours avant de demander le trot qu'il prit avec un peu plus de difficulté puis le laissa faire quelques tours avant de refaire quelques transitions avant de le ramener à l'arrêt où je le caressais chaleurement et lui changea de main pour redemander le trot. Dans l'envie de bien faire, Lucky partit au trot fièrement. Après plusieurs tours, je demandais le galop au rouquin. Il s'élança en trombe, rafflant le mur et lâchant plusieurs coups de culs avant de se calmer de lui même tout en conservant une allure rapide. Quelques tours suffirent pour que je le repasse progressivement au pas puis au trot, et après plusieurs caresses, je changeais de main. Après plusieurs tours de trot, je demandais le galop. Un peu inquiet, il secoua la tête et partit en trombe avant de faire quelques sauts de moutons. Il se calma finalement et garda un bon galop, faisant quelques écarts de surprises quelques fois mais sans plus. Je le repassais au trot puis progressivement au pas puis à l'arrêt et le caressais très chaleureusement en lui offrant un carré de sucre.
Je décidais que ce serait tout pour aujourd'hui, je le guidais hors du rond de longe puis le ramenait à son boxe. Je le faisais rentrer à l'intérieur et lui offrais un bon pansage avant de le guider vers la sortie à nouveau pour l'emmener au paddock où je le laissais après plusieurs câlins. Prochaine étape, la monte!
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Lun 27 Mar - 20:06
Marquise & Kansas Tour au manège pour se défouler
27/03/17
Lundi était arrivé beaucoup plus vite que je le pensais, j'avais passé mon dimanche après midi à dormir pour récupérer le sommeil qui me manquait. Mon rêve, c'était de pouvoir vivre de ma passion, les chevaux, et pour cela j'étais devenue une petite palefrenière mal payée qui passait son temps à baver devant les cracks présent dans le haras, sans avoir la moindre change de les approcher de près, hors pour les emmener et récupérer au paddock ou changer leurs litières et les nourrir. Mais aujourd'hui tout allait changer! Je possédais une magnifique et merveilleuse jument avec qui, j'en étais sûr, j'allais progresser et pourquoi pas pouvoir vraiment vivre des chevaux avec des horaires moins lourds et plus flexibles. Le rythme de travail que j'avais depuis presque 3 ans maintenant allait finir par me tuer de fatigue, tant les heures de travailles étaient longues et les week-end courts. J'avais comme rêve de entraîneuse, de pouvoir monter et m'occuper de chevaux différents chaque jours et vivre de l'équitation. Mais pour cela il me fallait progresser en équitation, surtout en classique, puisque basiquement j'étais une cavalière de western. Mais je souhaitais monter tout type de chevaux dans tout type de discipline, et pour cela j'avais acheter Marquise, afin de pouvoir progresser. Et j'étais sûre qu'elle ferait une parfaite jument pour apprendre, et peut-être pourrais-je lui apprendre la monte western? Elle était plutôt bien taillée et après quelques initiations il n'y avait aucun doute qu'elle serait à l'aise dans les deux genres! Puis, avec Tedrick, nous nous étions proposés de nous apprendre à monter, enfin, je lui apprendrais les bases de la Western et lui les bases de la monte classique. Enfin bon, revenons à nos moutons.
Je me levais difficilement et titubais vers la cage de Loki que je caressais avant de nourrir. Je me retournais vers mon cher et tendre, encore endormis, il commençait à 9 heures le bougre! Enfin bon, pauvre petit, je le laissais dormir et me dirigeais en traînant les pieds vers la cuisine. Je prenais une tasse et la mettais sous la machine à café avant de l'allumer et regardais mon mug se remplir. Prêt, je l'arrêtais et le sucré avant d'attraper une petite cuillère et de touiller jusqu'à ce que le sucre soit bien mélangé et qu'il n'y en ai plus au fond de la tasse, ce qui en soit était vraiment écoeurant quand sa arrivait. Je m'asseyais à la petite table et contemplais avec un air lointain mon café avant d'être tiré de mes torpeurs par mon conjoins qui me rejoignais et m'embrassait sur le front :
▬ Bien dormis? ▬ Ah, heu, oui! Très bien et toi? Ah! Je suis à la bourre!
Ni une ni deux, j’engloutissais mon café sucré et courrais jusqu'à la salle de bain, manquant de déraper et de m'éclater le crâne contre le miroir. En vitesse grand V je me brossais les dents, me nettoyais sous-les bras et le visage puis me coiffais avant de courir à nouveau vers la chambre où je m’étalais sur le lit après avoir attrapé un jean slim et le t-shirt vers avec, en encre blanche, le logo et le nom du haras dans le dos. Prête, je prenais mes clefs et saluais mon copain à qui je souhaitais une bonne journée pour courir dans les escaliers et rejoindre ma laguna blanche. Ni une ni deux, je mettais la clef dans la voiture, allumais le contact et filais vers le haras aussi vite que je pouvais.
Arrivé sur les lieux, je courais dans l'allée et rejoignais à temps les autres dans le club house où était affiché le tableau des tâches à faire. Pour le moment je devais aller nourrir et changer les litières puis il fallait sortir les shetlands du haras au paddock et récupérer trois chevaux de propriétaires et deux en demi-pension. Je m'attelais au travail avec des collègues et nous allions chercher les brouettes, les fourches etc...et nous commencions à récurer chaque boxe. Une fois la tâche terminé, nous étions déjà crevés, nous nourrissions les chevaux, nous nous partagions la tâche puis après trois heures de travail pour le total, nous nous posions au club house. Au fur et à mesure de la journée, nous redoublions de travail, le Lundi c'était tout de même le plus dur de la semaine, car je reprenais le travail après une journée de repos. Juste après m'être éreinté à faire les boxes et nourrir chaque cheval du haras, je prenais une poste de cinq minutes pour boire un café puis rejoignais le paddock, plusieurs licols et longes à la main et allait récupérer les chevaux qui devaient rentrer au boxe. A chacune de mes poses je m'enfilais des cafés pour tenir debout, quitte à m'abîmer la santé autant m'imbiber de caféine. Finalement la journée passa plutôt vite, étant donné que j'étais constamment occupée à courir à droite à gauche. Et la fin de la journée arriva, 18 heures, je pouvais rentrer chez moi. Mais pas ce soir, je disais au revoir à mes collègues et à Sophie puis les laissais pour Marquise.
Je passais dans un premier temps par la sellerie du domaine où j'attrapais mon sac de brosse ainsi que le licol et la longe de la belle alezane et rejoignais le domaine. Comme il faisait jours plus longtemps, il faisait encore claire dehors et les installations ne nécessitaient pas de lumière artificielle. Je traversais le long couloir qui s'étirait entre les boxes et laissait mes pas me guider jusqu'au boxe de ma jument auprès de qui j'arriva rapidement. Arrêté devant la porte de son boxe, je restais quelques instant à contempler ma beauté qui dégustait sa ration du soir avant de l'appeler par son nom et de rentrer dans le boxe avec elle, prenant avec moi le sac de brosse. Elle releva la tête et fouilla dans ma poche dissimulant une friandise. Je la repoussais doucement et la cherchais avant de lui tendre et de la laisser la manger tout en lui caressant le chanfrein.
▬ Coucou ma jolie! Tu vas bien? Désolé comme j'ai un emploi du temps très lourd, je ne peux pas beaucoup être avec toi, mais je viendrais te voir dès que je pourrais, promis!
J'avais beau ne pas beaucoup la connaître, je l'aimais déjà beaucoup, c'était une très gentille jument, je ne la connaissais pas encore sous la selle mais à pied elle avait tout pour elle. Je restais quelques instants à la caresser et lui raconter les détails plus ou moins intéressants de ma journée, puis ouvrais le sac de brosse et commençais à la panser comme il se doit. C'est une fois toute propre et uniquement toute propre de la tête aux sabots que je lui passa le licol et la guida vers le manège où je comptais la lâcher. Nous traversions l'écurie au pas pour rejoindre la cour puis le manège. Marquise n'était pas sortie depuis un moment et piétinait d'impatience à mon côté, surement avait-elle hâte de se défouler! Je la caressais tout en marche puis, arrivé devant le manège, j'ouvrais la porte en vérifiant que personne n'était présent pour entrer et refermer derrière nous.
Marquise connaissait dors et déjà les installations du haras, ce qui était, soit-dit en passant, un bon point. A mon côté, elle bougeait un peu, ne comprenant pas ce qu'elle faisait là. Après un court instant à la faire patienter, je retirais la longe et m'installais dans un coin du manège, la contemplant. Au début, Marquise se contentait de partir au petit trot, soulevant le sable dans ses foulées, puis progressivement elle commença à se lâcher et partit au galop, donnant de temps à autres quelques coup de cul. Elle avait de magnifiques allures soit-dit-en passant. Très agréable à regarder. Elle m'ignorait la plupart du temps, évitant de passer trop près de moi. Et après avoir trottiné et galopé un peu partout, elle finit par se coucher au plein milieu du manège et se roula avant de rester coucher quelques minutes. Après une petite pause, elle se releva, s'ébroua et repartit se balader avant de s'approcher de moi, tête basse, et de me renifler. Je la caressais quelques instants avant de regarder ma montre. Mince déjà 19 heures! Je remettais la longe et guidais la belle hors du manège, direction l'écurie! Là je lui offrais un bon pansage pour faire partir tout le sable de la carrière et la poussière accumulé dans ses crins et sa robe puis curais ses sabots et la laissais tranquillement au boxe.
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Mar 4 Avr - 23:06
This is Halloween & Tedrick Débourrage 2/3 – Longe aux trois allures
04/04/17
Bon, aujourd'hui je poursuivais le débourrage du boulet, séance de longe pour monsieur! J'ignorais totalement comment il se comporterait, mais bon. Je rejoignais la sellerie pour prendre le licol et la longe de travail ainsi que ma boîte de pansage, puis direction le boxe d'Halloween d'un pas décidé. J'appelais le pie par son nom, ce qui le fit se relever et se tourner pour se coller aux barreaux. Je rentrais avec lui, ses affaires et ma boîte de pansage en main, et ouvrais la partie supérieur métallique du boxe. Après quelques caresses je posais la boîte de pansage au sol et l'ouvrais pour commencer à en sortir les brosses et décrasser Halloween. Ce dernier bougeait beaucoup avec impatience, se décalait, piétinait, esquivait les brosses par moments. Mais rien de bien méchant. C'est une fois propre, les crins démêlés et les sabots curés que je lui mettais le licol. Enfin, dès que je l'approchais de sa tête, il se redressait, levé et secoué la tête pour esquiver l'objet. Mais après une bataille acharnée, je gagnais. Je le caressais tandis qu'il grattait le sol et ronflait de mécontentement.
Je le sortais du boxe et le guidais jusqu'au rond de longe. Monsieur piétinait et tirait sur la longe, et après quelques minutes nous étions dans l'installation. Je fermais derrière nous et commençais un tour à pied des lieux. Loin d'être impressionné par l'endroit, Halloween marchait d'un pas lourd en regardant un peu autours de lui. Progressivement, je m'éloignais de lui, et Halloween ne chercha pas à me rejoindre, au contraire, l'espace entre nous ne le dérangeais pas, et il ne quittait pas la piste pour me rejoindre. Un bon point. Je l'encourageais vocalement à continuer de marcher tout en attrapant la chambrière. Pour le moment Halloween se comportait bien, je le laissais donc marcher sur plusieurs tours puis demandais le trot vocalement tout en ouvrant ma main vers ses flancs et en claquant la langue. Ni une ni deux, il s'élançait, tête baissée, à l'allure demandé. Un peu rapide sans plus, il était agréable pour l'instant. Ce qui réservait le pire pour la suite, le connaissant. Je faisais quelques transitions, pas-trot et trot-pas. Sans soucis pour accélérer, ralentir posait un tout autre problème, puisqu'il n'obéissait pas et faisait mine de rien comprendre. Mais après plusieurs essais et m'être un peu fâché, il repassait au pas plus ou moins dans le calme. Bon, après avoir fais assez de trot et de pas, je demandais le galop de la même manière que pour le trop. J'utilisais des mots précis pour chaque allure, "walk" pour le pas, "jog" pour le trot et "lope" pour le galop. Evidemment il faudrait quelques séances avant qu'il retienne bien la signification et la demande derrière ses mots, mais autant s'y mettre de suite. Il ne se fit pas prier pour aller au galop, et s'élança rapidement en tirant, bondissant et donnant des coups de culs sur plusieurs tours. Et il fallut bien quelques tours pour qu'il décide enfin de se calmer. Enfin se calmait, il continuait de galoper vite droit devant lui en tirant mais bon. Il me fallut toute les peines du mondes pour le repasser au trot puis au pas, il était lancé, impossible de l'arrêter. Je soupirais et m'approcher. Après une friandise je recommençais le travail à l'autre main. Toujours aussi énervé cette fois, dès le pas il montrait déjà des signes de mécontentement et menaçait de s'élancer au galop n'importe quand, si bien que régulièrement je devais le ralentir. Après avoir fais plusieurs tours au pas je passais au trot, puis progressivement au galop. Même cinéma qu'à l'autre main, des coups de culs, des sauts de moutons, des hennissements. Bref. Après plusieurs tours, je le ralentissais progressivement, bien qu'il m'avait fallut me fâcher, puis le caressais et l'emmenais au boxe. Là je lui retirais le licol et le brossais rapidement pour faire partir la poussière, curais ses sabots et le laissais après une caresse.
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Jeu 13 Avr - 16:55
Pompon & Harley Séance de longe
13/04/17
Aujourd'hui, c'est d'un pas décidé que je me rend au haras de Pado où je vais m'occuper un peu de Pompon. Blue Boy est partit hier, et j'ai eu de la peine, mais Kenny ne m'en as pas voulu, encore heureux, je ne me voyais pas m'occuper d'un cheval avec qui je n'arrive un rien à cause de mon niveau qui en as pris un coup. Et hier, en rentrant chez moi, j'ai croisé Tedrick. Après avoir un peu parlé, je lui ai expliqué ma situation et il ma proposé de me "coacher" pour me réapprendre les bases, il me prêterait également un cheval. Mais, pour le moment, étant dans l'incapacité de monter à cheval, je veux m'occuper de Pompon, et pourquoi pas le longer? Hors je ne l'ai jamais fais et Ted ma donc proposé de m'apprendre. Je suis toute contente, je trottine vers la sellerie où je récupère ma boîte de pansage et le filet et la longe de travail de Pompon et me dirige vers le boxe du shetland. Absent. Je soupire et pose ses affaires sur la porte du boxe, direction les paddocks.
Je longe l'allée qui parcours les paddocks de propriétaire et trouve enfin le poney. Il à déjà son licol et sa longe est dans la malette à l'entrée. Il est en compagnie d'un joli étalon alezan, Lucky si je me souviens bien. Il est à moitié aveugle et appartient à Tedrick, et il semble très bien s'entendre avec mon poney. Je l'appel en sifflotant et les deux arrivent en marchant dans ma direction. Mon dieux qu'ils sont poussiéreux, je vais bien batailler moi. Je lui met sa longe sans problème et nous sortons du paddock, d'abord suivit par le grand, puis tout les deux en tête à tête. Nous retournons jusqu'à l'écurie où je l'attache à l'anneau et commence un bon pansage digne de ce nom. C'est une fois propre que je démêle ses crins puis cure ses sabots. Enfin, propre de la tête aux sabots! J'accroche le licol autours de son encolure et lui caresse le chanfrein, il n'a pas bougé d'une oreille durant tout le pansage, c'est un gentil poney. Je lui présente le filet et il ouvre la bouche pour prendre le mors. Je le caresse et attache la muserolle et la sous-gorge puis accroche la longe de travail, direction le rond de longe où Tedrick nous attend!
Après avoir traversé la cours nous nous trouvons dans le rond de longe où Tedrick est djéà présent.
▬ B...Bonjour!
Il se contente de me répondre d'un petit sourire qui s'efface aussitôt et me fais signe de venir vers lui au centre. Je m'execute silencieusement en attendant la suite. Il dévisage Pompon et répond d'un ton pas vraiment froid mais un peu à l'ouest.
▬ Pour longer il ne faut pas mettre la longe comme celle que tu utilises avec ton licol. Regarde, tu accroche le mousqueton là, comme ça, puis tu passe la, dans l'anneau ici, et les rênes tu les enroules et tu les coinces dans la sous-gorge, voilà comme sa.
Je le remercie d'un hochement de tête puis me place au centre comme il m'explique. Il me montre comment tenir la chambrière et la longe puis me demande de commencer à faire marcher Pompon qui reste là en attendant que je demande quelque chose. Je lui demande le pas mais rien ne ce passe. Je suis gêné par la situation et par la présence de Tedrick. Il m'explique qu'il faut que ma voix soit ferme, que j'impose mon autorité sans être pour autant violente envers lui, et que, je peux m'aider de la chambrière. Après quelques essais, je réussis à faire marcher Pompon en petit cercle autours de moi. Je continue de le faire marcher puis, après plusieurs tours, je tente le trot. Et après plusieurs essais Pompon se met à l'allure que je veux. Tedrick m'explique que pour le moment pas besoin de galoper, juste trotter ce sera bien, et on verra plus tard pour un tour de galop. J'hoche la tête et nous passons une bonne partie de l'heure à faire des transitions aux deux allures aux deux mains. Après trois bon quart d'heure, Tedrick me demande de tester le galop si je le sens. J'accepte d'un hochement de tête et demande le galop en agitant un peu la chambrière derrière les fesses de Pompon qui s'élance au petit galop. C'est trop mignon un shetland qui galope! Après trois tours je le repasse au trot sans trop de difficulté et le ramène doucement à moi pour le caresser chaleureusement.
▬ C'était bien, la semaine prochaine je te prêterais un cheval et on fera une petite séance à cheval. Sa te va? ▬ Heu...Oui d'accord.
On sort tous les trois du rond de longe et Tedrick me laisse pour aller faire ses affaires. En compagnie de Pompon je me rend à l'écurie où je le rentre au boxe et où je lui retire le filet et la longe. Je pose ses affaires sur la porte du boxe et le brosse énergiquement, puis cure ses sabots et le laisse avec une friandise.
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Lun 15 Mai - 17:19
Milord & Tedrick Séance en liberté
15/05/17
Aujourd'hui je n'avais pas trop la motivation pour monter à cheval, mais c'était tout de même avec entrain que je me dirigeais vers mon domaine. Je passais vite fais à la sellerie récupérer ma boîte de pansage, le licol et la brosse de Milord ainsi qu'une chambrière et me glissais dans l'écurie jusqu'au boxe de mon bai. Tout content de me voir, Lord me salua de quelques heureux hennissement et coups de nez dans la poitrine. Je le caressais amicalement avant de rentrer avec lui et de le panser énergiquement pour faire partir la sellerie, suite à quoi je passais le licol et, récupérant ma chambrière, le guidais vers le rond de longe où se déroulerait notre séance d'aujourd'hui.
Je vérifiais que personne n'étais sur les lieux puis entrais, suivis du bai qui me collait un peu. Je refermais derrière nous et retirais la longe. Milord ne s'éloigna pourtant pas de moi et, après deux caresses, me plaçais au centre du cercle. Il tenta de me rejoindre, mais il me suffit de lui indiquer d'une main la direction et de l'autre bouger un peu la chambrière en lui demandant le pas pour qu'il se mette tout d'abord au petit trot puis au pas autours de moi. Je continuais de le féliciter vocalement en abaissant la chambrière Je l'encourageais à marcher puis demandais le trot à l'aide de la voix. Milord s'exécuta et s'élança dans un trot de travail, tête assez haute, queue en panache, l'air fier. Je rigolais puis, une fois suffisamment trotté et marché, demandais le galop. Il ne se fit pas prier et fila, faisant d'assez large foulées. Je lui faisais faire quelques transitions "pas-trot-galop" dans les deux sens puis le rappelais vers moi et lui offrais plusieurs caresses et une friandise, et le r'envoyais dans l'autre sens. Milord restait bien attentif à ma voix et mes gestes, ce qui en soit faisait plaisir après plusieurs semaines sans longer ni travailler en liberté.
Suite à ça, je le rappelais à moi et lui offrais plusieurs caresses et friandises. Je m'amusais à marcher un peu partout dans le rond de longe, suivis de pré par le bai. Je m'amusais à marcher et courri pour le faire marcher et trotter derrière moi. Puis je le faisais reculer et revenir à moi à plusieurs reprises. De bonne humeur, Milord se prêtait bien au jeu et réagissais vite à mes demandes. Je montais un petit obstacle de 40 ou 50 centimètres et le remettais au pas puis au trot sur la piste avant de l'emmener à l'obstacle. Milord n'avait pas sauté depuis un moment, il était alors tout content et sautais au dessus de l'obstacle avec joie. Je le faisais changer de sens en lui barrant la route et il partait dans l'autre sens au galop pour revenir sauter l'obstacle. Je le ramenais vers moi et le caressais avant de lui tendre une friandise et de le renvoyer. Je montais un peu la barre et progressivement montait, à 60 puis 70 puis 80 et finissais sur un 90. Milord semblait s'éclater et montrait sa joie clairement. Après cette petite séance, je le ramenais à moi et le cajolais avant de ranger les barres et de lui remettre la longe. Comme il avait un peu transpiré, je le guidais vers les douches ou je le rinçais puis laissais sécher au solarium avant de le rentrer dans son boxe et de le laisser avec plusieurs carrés de sucre :
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Mer 17 Mai - 12:52
One Day & Tedrick Débourrage 2/3 – Longe aux trois allures
17/05/17
Aujourd'hui, je décidais de poursuivre le débourrage de mon mignon Quarter Horse noir. Pour cette fois, ayant déjà vu le port du harnachement, je passais à la longe. Je me dirigeais donc vers la sellerie où je récupérais ma boîte de pansage, son licol et ma longe de travail et rejoignais le boxe de One Day qui somnolait encore. Je l'appelais doucement par son nom en entrant dans son boxe et caressais sa croupe pour remonter jusqu'à ses oreilles. Il baissa un peu la tête avant de la relever en ouvrant un peu plus les yeux. Je caressais alors son chanfrein avant d'ouvrir ma boîte de pansage et commencer un brossage lent et minutieux jusqu'à ce que sa robe ébène brille. Tout propre, je lui passais le licol sans soucis et accroché la longe de travail. Prêt, je le guidais hors du boxe, direction le rond de longe.
Sur le chemin, il avait semblé se réveiller et commençais à piétiner et tirer un peu, impatient de se dégourdir les sabots. Je le rappelais quelque fois à l'ordre, lorsqu'il tirait trop sur la longe, et finalement nous nous retrouvions devant la porte. Je vérifiais que personne n'était à l'intérieur et pénétrais en compagnie de One. Je fermais derrière nous et lui faisais faire un tour en main des lieux. Il regardait partout avec intrigue mais n'étais pas effrayé. Après quelques tours aux deux mains, je me plaçais au centre du cercle.
Evidemment, ne comprenant pas, il chercha à me rejoindre. J'attrapais le stick posé à mes pieds et poussait un peu au niveau des épaules pour mettre mon noir sur le cercle. Il fit plusieurs tentatives avant de comprendre qu'il fallait rester sur le cercle. Je le félicitais vocalement et le faisais pour l'instant marcher au pas. Même si le cercle n'était pas tout à fait rond, c'était déjà très bien pour un début. Lui, semblait un peu distrait, il avait l'air ailleurs. Je lui demandais le trot mais il ne réagit pas. Je dû insister avant d'obtenir ce que je voulais de lui. Une fois au trot, je l'encourageais à maintenir le trot vocalement avant de faire quelques transitions pas-trot. Plus le temps passait et plus il était avec moi et réagissais mieux. Il comprit facilement lorsqu'il fallait accélerer ou ralentir rien qu'avec le son de la voix. Après avoir fais plusieurs transitions pas-trot et trot-pas, je le rappelais à moi et le félicitais d'une caresse et d'une friandise avant de le lancer à l'autre main. Toujours aussi cool, il se mit au pas, bien que plutôt rapide, et réagit bien et vite lorsque je demanda le trot quelques instants après. Il donna un petit coup de cul de joie et s'élança dans un trot rapide et un peu désordonné. Je lui demandais de ralentir l'allure et félicitais oralement avant de refaire à nouveau des transitions trot-pas et pas-trot. Une fois bien maîtrisé, je demandais le galop. One Day se précipita un peu vers l'avant puis se ralentit tout seul pour adopter un galop un peu rapide. Je le félicitais et lui laissais faire quelques tours avant de le ramener au trot et de faire quelques transitions, puis changer de main et recommencer.
Suite à ça, je le ramenais à moi et lui offrais deux friandises et une multitude de caresses pour ensuite le ramener au boxe où je le délicolé et pansé avant de laisser avec plusieurs caresses.
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Lun 29 Mai - 17:47
One Day & Tedrick Séance de longe
29/05/17
Aujourd'hui, afin de conclure pour de bon le débourrage de mon noir, je devais vérifier qu'il avait bien compris ce que j'attendais de lui. A 11 heures environs, j'arrivais au haras, motivé. Après cette petite séance, je comptais entamer le pré-débourrage d'Alibaba, premier poulain d'Aladdin, et il lui ressemblait déjà comme deux gouttes d'eau! Passons, comme tous les mercredi après-midi, de 13 à 15h je faisais monter Harley. Puisqu'elle avait désormais son poney, je comptais, la première heure, la faire travailler sur le plat avec un de mes chevaux, puis la deuxième heure la faire monter son hongre. Question d'emplois du temps réglé, je me mettais au travail!
J'allais à la sellerie où je récupérais le licol bleu de One Day ainsi que ma longe de travail noire, puis attrapais ma boîte de pansage et rejoignais le boxe de l'étalon. Je caressais chaleureusement le chanfrein de ce dernier avant de rentrer avec lui dans le boxe pour commencer un pansage complet. Tout beau tout propre, je démêlais soigneusement ses crins puis lui curais les sabots, sans résistance de sa part. Je le caressais chaleureusement et lui passais le licol où était déjà accroché la longe pour le guider vers le rond de longe.
Arrivé sur les lieux, je vérifiais qu'il n'y avait personne puis pénétrais à l'intérieur en prenant soin de bien refermer la porte. J'attrapais la chambrière qui traînais à disposition des cavaliers sur le sol et me plaçais au centre en poussant One Day sur le cercle. Ayant bien retenu la leçon, il se mit au pas rapide sur la piste ronde, gardant un oeil sur moi. Je le faisais marcher sans rien demander de plus sur quelques tours, avant de demander vocalement le trot. Je n'eu pas besoin de m'aider de la chambrière. Je le félicitais toujours à la voix et le laissais trotter avant de demander le pas à la voix tout en me penchant légèrement vers l'arrière. One Day s’exécuta après avoir un peu rechigné. Je lui faisais faire quelques transitions trot-pas et pas-trot qui étaient plutôt bien. Je félicitais et, toujours au pas, demanda de changer de main. One Day fit un vif demi-tour et s'élança au trot rapide avant d'accepter de repasser au pas. Je le félicitais et lui refaisais faire quelques transitions. Le noir réagissait bien, et vite. J'étais content qu'il ai bien retenu. Je le félicitais et demandais finalement le galop. One Day s'élança dans des foulées rapides et fis quelques tours, puis je le repassais au trot et à nouveau poursuivais les transitions, avant de changer de main et reprendre. Je l'arrêtais et l'appelais vers moi pour le féliciter et lui offrir une friandise :
▬ C'est bien!
Je le ramenais à l'écurie et le laissais dans son boxe avant de lui retirer le licol et de le panser bien comme il faut, pour ensuite lui donner une friandise et le laisser tranquille.
Débourrage ->Longe aux trois allures pour Apple Pie
Aujourd'hui j'allais rencontrer une jeune jument, une nouvelle fois cette bête était du domaine du Valhalla. Elle s'appelait Apple Pie, un nom plutôt amusant quand on le traduisait. Pour cette première rencontre Tedrick n'ayant pas le temps de me la montrer au pré où elle vivait avec des congénères il l'avait ramené à son box. J'y découvrais une jolie petite palomino à l'air très douce. Elle ronfla doucement et s'approcha sans crainte, je flattais son chanfrein.
Elle me laissa entrer dans le box je caressais son encolure puis lui enfilais le licol pour l'emmener à l'attache pour un pansage dans les règles de l'art. Elle était affectueuse et d'une gentillesse infinie, anticipant de son mieux chaque demande de ma part, autant pour se décaler que me donner un pied à curer, que c'était agréable ce genre de chevaux.
Je comptais aujourd'hui lui apprendre à tourner en longe aux trois allures, pour cela je troquais le licol plat pour un licol de corde et une grande longe. Elle prit sagement à mon coté la direction du rond de longe. Je la fit entrer dans l'aire de travail puis refermais la porte juste derrière nous.
Pour commencer je l'entraînais à ma suite dans un tour de l'aire de travail, lui montrant que rien ne la menaçait même si elle ne semblait guère inquiète, surtout très curieuse de ce nouvel endroit. Je revenais au centre et gentiment lui montrait la chambrière dont elle ne sembla pas avoir la moindre peur.
Par mon attitude, imposante et agressive je l'éloignais de moi, elle sembla d'abord pleine d'incompréhension puis voyant que je revenais à une attitude plus neutre alors qu'elle marchait au bout de la longe elle sembla se calmer. Je me fis plus accueillante et elle pivota vers moi, s'immobilisant. Je la félicitais et plusieurs fois recommençais mon petit manège pas-arrêt-pas, parfois même en changeant de main.
Progressivement je lui demandais d'accélérer l'allure jusqu'à obtenir le trot, la "chassant" vers l'avant ce qu'elle comprit vite, la chambrière l'aidait en ce sens, à peine plus d'une agitation de mèche sur le sable. Je gardais l'idée de travail sur les transitions, pour la maîtrise des membres nécessaire au bon travail du cheval. Donc plusieurs fois je lui demandais de changer d'allure ou de marquer des arrêts, la belle palomino répondant de plus en plus rapidement et aisément à chaque demande de ma part.
Je la laissais marcher un petite dizaine de minute pour qu'elle reprenne son souffle avant de la faire galoper. Même à cette allure vive la jument resta des plus calme, avec une allure légère, régulière et cadencée. Quelques transitions, un peu de travail à l'autre main et je décidais d'en rester là pour aujourd'hui elle allait très bien aux trois allures à la longe, en dehors de ces quelques instants de doutes au démarrage elle avait eut un comportement exemplaire, digne d'un cheval adulte et déjà au travail, ce qui laissais présager la suite d'un débourrage des plus faciles.
Je la félicitais, lui offrais une friandise et la ramenais à l'écurie pour lui offrir un bon pansage. Je rassemblais mes affaires après l'avoir ramenée à son box avec le sourire, contente de la séance je retournais à mes propres chevaux
J'avais fais lors de ma dernière visite le débourrage à la longe de la jolie Apple Pie, je revenais cette fois pour lui montrer et lui faire porter le harnachement. J'avais amené à l'avance du matériel au rond de longe, puis était retournée au domaine du Valhalla pour m'occuper de la joie palomino. Cette fois j'allais la chercher au pré, j'avais ce coup-ci connaissance de son apparence.
Je ne tardais guère à la repérer parmi d'autres chevaux, un peu à l'écart, je l'appelais et c'est dans un trot joyeux qu'elle vint me rejoindre à la porte. Je lui enfilais le licol puis lui fis passer la porte que je refermais bien, pour éviter que les équidés restant ne s'échappe par ma faute.
Je la guidais jusqu'à l'écurie ou je la pansage tranquillement, elle avait maculé sa jolie robe dorée d'herbe et de boue. Je dus m'y acharner longtemps pour retirer au moins sommairement les diverses tâches vertes et brunes. Enfin satisfaite je lui enfilais comme la fois précédente le licol de corde et la guidais jusqu'au rond de longe.
Je commençais par revoir les bases des codes mise place a veille en longe, départ au pas, arrêt puis un peu de trot. Ainsi échauffée je la ramenais à moi et la guidais jusqu'aux affaires négligée jusque là. Je commençais avec le tapis, je le lui montrais, elle le regarda d'un oeil intrigué mais pas effarouchée pour autant. Je le posais sur son dos une première fois, doucement puis de plus en plus vivement sans que le mouvement ne semble l'inquiéter le moins du monde.
Je passais à la selle, sur le même principe la lui présentais puis la posais sur son dos, mais toujours doucement pour ne pas lui abîmer le dos. Je restais surprise de son calme, je fis glisser la sangle contre son flanc puis venais la saisir à gauche l'appuyant contre le ventre avec délicatesse, le premier contact la fis se contracter alors qu'elle me regardait les yeux pleins d'interrogations.
Je la flattais du plat de la main et bouclais quelques trous, juste assez pour que la selle reste à la bonne place alors que je la ramenais sur le cercle. Je lui fis décrire quelques tours au trois allures, testant ses réactions à la selle, elle bondit sur les quelques premières foulées de galop puis se calma.
Ok, maintenant le filet. Je passais les rênes sur l'encolure et par dessus le fin licol lui enfilais sans trop de mal le bridon. Elle mâchouilla un peu le mors mais ne secoua pas la tête ou n'essaya de se débattre plus que ça. Je la félicitais, ressanglais d'un trou et la longeais encore un peu. Elle était calme, pas du tout perturbée par les nouvelles affaires fixées sur elle.
Pour cette fois ce serait assez, il me restais dans une séance ultérieure à voir la partie montée, qui si ça continuais sur cette lancée ne serait qu'une formalité. Je la ramenais à l'écurie lui retirais le harnachement, la pansais et après une friandise rapidement dégustée je la ramenais à son paddock.
Je rentre dans le rond de longe suivie ou plutôt devrais-je dire devancée par Moonlight. Celle-ci a été distraite pendant toute la route et n’a pas manqué de me marcher dessus. J’ai tout de suite compris pendant le pansage que la Quarter n’était pas dans un bon jour. Je la remets à sa place et l’immobilise le temps de prendre une chambrière puis j’installe la jument sur un grand cercle du diamètre du rond de longe à main gauche. Je la laisse marcher tranquillement pendant trois ou quart tours avant de lui demander de trotter. Pour l’instant, je ne cherche pas à travailler les ordres vocaux ou les transitions mais seulement à détendre la jument et à la laisser se défouler. Je n’ai pas exagéré en utilisant l’expression « se défouler » car la petite vicieuse ne cesse d’accélérer et commence même à me traîner. Je donne quelques coups de sonnette sur la longe pour la ralentir et recommence à chaque fois que la jument réitère sa course folle.
Déjà une dizaine de minutes a passé depuis que je suis entrée dans le rond de longe. J’ai toujours appris au fil de mes galops qu’une séance de longe ne doit pas durer plus d’une demi-heure car c’est assez lassant pour le cheval de tourner en rond sans rien faire. Je repasse la jument au pas puis l’arrête après quelques essais. Alors que je m’approche d’elle tout en repliant la longe, elle me regarde et finit par reprendre le trot rapide. J’arrive tant bien que mal à la ralentir et à l’arrêter. Moonlight a bien décidé de me donner du fil à retordre aujourd’hui. Je tente une approche et réussis à l’atteindre. Je la caresse et lui demande de tourner pour passer à main droite. Comme au début de la détente, je la laisse marcher au pas quelques tours avant de lui ordonner de trotter. Cette fois-ci, la Quarter s’est un peu calmée et reste tranquille dans l’allure.
Après dix minutes de détente à main droite, je demande le galop à la jument. Cette dernière ne tarde pas à envoyer quelques coups de cul et à partir en saut de mouton. Je la pousse avec la chambrière pour la faire accélérer et l’empêcher de continuer des cabrioles. Elle finit par se poser dans l’allure. Je décide alors de travailler les transitions et réponses à la voix dans les dernières minutes de la séance. Les « au pas », « trotter » et « galop » se succèdent et s’enchaînent avec plus ou moins de succès. Parfois Moonlight répond bien à la voix, parfois elle décide de n’en faire qu’à sa tête alors je suis obligée d’intervenir sur la longe. Je termine la séance sur une belle transition descendante au pas et décide de laisser la jument sur cette note positive. Je l’arrête et me rapproche d’elle pour lui tapoter chaleureusement l’encolure. Je lui enlève le caveçon ne lui laissant plus que son licol et la lâche dans le rond de longe pour lui laisser quelques minutes de repos. Je sors de l’enclos et la regarde envoyer ses postérieurs dans les airs. Elle se calme assez rapidement et renifle le sable avant de se rouler. Elle se relève puis se secoue, dégageant le sable qui tachait sa robe, et me regarde fixement. J’entre à nouveau dans le rond de longe et m’approche de la Quarter. J’arrive à l’attraper et lui remet le caveçon sans aucun mouvement de résistance de sa part. Je la sors du rond de longe et la ramène au box.
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