Retrouvailles

Cela faisait un moment qu'Anna, une amie à moi et propriétaire de son domaine, n'avait pas mis les pieds à l'écurie, pour des causes personnelles, mais elle était revenu, même si nous ne savions pas pour combien de temps, et avions décidé de partir en promenade ensemble, histoire de blablater un peu et prendre l'air ensemble.

J'avais décidé pour cette promenade d'emmener Eirell avec moi, parce que c'était un amour et parce que puisqu'il ne faisait plus rien autant lui faire la plupart des balades que je faisais. Pour cette sortie j'avais d'ailleurs décidé de le monter en licol, ça ne ferait de mal à personne après tout et ça lui laisserait la bouche de libre.

J'attrapais donc dans ma sellerie ma boîte de pansage, très importante, mais également des protèges tendons, ma selle mixte en cuir noir, un joli tapis brun bordé de brun foncé, et un licol éthologique brun avec la muserolle tressée noire. Ce n'était en revanche pas un licol à noeud, car je n'aimais pas ce genre de licol. C'était donc tout chargé que je rejoignais le boxe d'Eirell qui finissait paisiblement sa ration du matin.

Je posais tout sur la porte, sauf la boîte de pansage ce qui me semble logique, puis attendais posément qu'il ai finit son déjeuné avant de l'appeler. Il releva la tête et s'approcha un peu plus de moi. Plutôt content je lui tendais ma main qu'il vient renifler avant de le caresser entre les naseaux, puis sur le chanfrein.

• Salut mon beau, tu as passé une bonne nuit? On va aller se promener aujourd'hui, j'espère que tu seras aussi super que d'habitude!

Je souriais et me glissais à l'intérieur du petit boxe avant de commencer à ouvrir ma boîte de pansage où je tirais l'étrille en caoutchouc. Je le brossais donc avec des petits mouvements circulaires avant passer au bouchon, puis à la brosse douce qu'il semblait apprécier énormément. Je terminais le pansage en curant ses sabots et en démêlant ses crins, puis le sellais.

Je commençais par poser le tapis délicatement avant d'y ajouter la selle, de dégarotter et de sangler de quelques trous. Je posais ensuite les protèges tendons, car il n'en avait pas besoin aux postérieurs, et le licolais avec le licol éthologique à anneau. J'y attachais les rênes en corde, c'était une longe avec deux mousquetons noire fait pour.

Honnêtement j'hésitais à mettre ma bombe, je connaissais mon cheval, je montais plutôt bien, et je l'avais déjà fais, mais comme il ne faut jamais montrer le mauvais exemple et qu'une chute n'est jamais attendue, je finissais par la mettre avant de mettre mes chaps puis mes gants.

Vu que l'étalon et moi étions prêt, et Anna probablement aussi je n'attendais pas plus pour emmener l'étalon à l'extérieur. Là, je me rendais compte de l'horreur, il faisait froid. Pas assez pour qu'Eirell ai froid étant donné que je lui avais laissé ses poils d'hivers. Après tout il ne travaillait quasiment plus et se contentait de sortie montée et en mains, alors il avait sa petite protection perso. Quand à moi j'avais mis un simple sweat à capuche et ce n'était pas trop ça, dans le pire des cas je tomberais malade, tant pis.

J'arrêtais l'étalon dans la cour et ressanglais tranquillement avant de me chercher un montoir pour me hisser en selle en préservant au mieux son dos. Je caressais ensuite et saluais Anna qui arrivait en compagnie d'un cheval que je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer.