Je marche à grandes enjambées dans l’allée des écuries du Haras de Pado, émerveillée par le nombre et la diversité des chevaux. Comme c’est la première fois que je viens monter ici, je ne connais aucun cheval, et j’hésite longuement entre une superbe jument Shire et une percheronne aux muscles puissants, avant de me tourner vers un étalon fjord qui semblait somnoler, la tête appuyée sur la porte de son box. La plaque qui y est apposée m’apprend qui s’appelle Cicéron. Je pousse doucement sa tête et rentre dans son box spacieux, clair et propre. Le cheval tourne sa tête vers moi et je le caresse sur le chanfrein.
- Salut, mon beau …
Il renifle un peu les poches de mon blouson, espérant y trouver une friandise. Je le repousse gentiment.
- Ça, c’est pour après, Cicéron !
Je sors une large étrille en caoutchouc orange de mon sac de pansage, passé en bandoulière autour de mes épaules. Comme le fjord n’est recouvert que d’un peu de poussière et de brins de paille, le pansage ne devrait pas me prendre trop de temps. Je frotte énergiquement le cheval, faisant s’élever un nuage poussiéreux dans le box. Apparemment, j’ai fait un bon choix car il me parait tranquille, calme et gentil. En tout cas, pour l’instant ! Une fois que j’en ai fini avec l’étrille, je prends mon bouchon aux poils de nylon rouge et enlève les saletés que j’ai décollées avec la brosse précédente. Je termine avec la brosse douce, qui donne un bel éclat à la robe isabelle de l’étalon. Ensuite, je prends mon cure-pied et nettoie les sabots de Cicéron. Pour finir les soins, je brosse sa queue et son toupet pour les débarrasser des brins de paille qui les encombrent et des nœuds qui s’y sont formés, mais pas sa crinière ; elle est trop courte pour s’emmêler. Je caresse brièvement l’encolure de l’étalon pour le féliciter de son calme et part dans la sellerie chercher son matériel. Après l’avoir sellé et bridé, je sors du box et me dirige vers le manège.
Je ramène Cicéron à son box, ou je le desselle et lui enlève son filet. Je vais dans la sellerie pour ranger son matériel. Là, je lave soigneusement son mors, jusqu’à ce qu’il brille d’un éclat chromé. Je déteste laisser quelque chose de sale après mon passage ! Revenant voir le grand fjord, je le brosse rapidement puis enlève le sable qui c’est niché sous ses sabots. Je sors ensuite une pomme de mon sac, que je divise en quartiers avec mon opinel.
-Tiens, tu l’as bien mérité ! Dis-je en riant, tandis que l’étalon déguste avec gourmandise les quartiers de fruit que je lui présente un par un.
Je lui dis au revoir en lui faisant une caresse, puis je sors de l’écurie accompagnée de Clémence, très satisfaite par cette première séance.
Rouxine
Admin sudiste
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Mar 5 Avr - 15:52
Joli résumé, par contre pour ton retour de séance, au lieu de faire deux posts tu peux cliquer sur le petit bouton "edit" en haut à droite !
En cette fin d'après-midi, comme je n'ai rien à faire, je viens au Haras. Je suis bien décidée à faire une séance de saut avec Cicéron, le bel étalon fjord que j'ai monté hier. Je rentre dans le box du cheval et le salue d'une caresse.
- Salut, Cicéron! Aujourd'hui, pas de dressage, on va juste sauter ! Génial, non ?
Je brosse rapidement l'étalon, qui est a peine sale, puis je cure ses pieds et démêle sa queue. Je vais chercher ses affaires à la sellerie, puis je lui met sa selle de cuir brun usé. Je note qu'elle est sèche et que des fissures craquellent le siège. "Il va falloir que je graisse cette selle, ce n'est pas très prudent de monter avec un matériel dans cet état..." Je jette un oeil au tapis ; autrefois rouge pétant, il est maintenant d'une couleur très pâle, et il s'effiloche. De plus, le filet semble lui aussi n'avoir pas été entretenu depuis quelques temps. J'appréhende un peu de monter avec des rênes qui peuvent se casser entre mes doigts, mais je réprime mes peurs et emmène Cicéron dans la carrière de saut.
Je ramène Cicéron dans son box, le cœur battant après cette séance de saut légèrement mouvementée. Je m'occuppe du beau fjord sans trop m'attarder, je dois rentrer chez moi. Avant de partir je donne une friandise à l'étalon et je me dirige vers le club house ; la séance d'aujourd'hui m'a décidée, je le veux comme demi-pension.
Whappa
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Mer 6 Avr - 20:27
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Jeu 7 Avr - 19:43
07.04.2016
Après être allée voir Going to Hell au Rescue Me, je vais m'occuper de Cicéron, mon nouveau cheval de demi-pension. Je rentre dans son box et le caresse rapidement, avant de commencer à le brosser. Je passe l'étrille sur tout son corps, frottant vigoureusement le passage de sangle et le garrot, puis je prends le bouchon avant de curer ses sabots et démêler sa queue. Comme elle présente de gros nœuds je prend une bouteille de démêlant que j'ai achetée dans une sellerie la semaine dernière. Seul problème, il est sous forme d'aérosol, et je ne sais pas comment le fjord va réagir si je vaporise le produit directement sur lui. Même s'il y est probablement habitué, vu la décontraction avec laquelle il appréhende les choses, je ne préfères pas prendre de risque. Je sors du box et vaporise un jet de démêlant dans le vide. Je gâches un peu du produit, mais je préfères cela à effrayer ma monture. Cicéron tourne la tête quand il entend le bruit mais il ne semble absolument pas effrayé et s'en désintéresse bien vite, préférant manger les quelques granulés qui se trouvent dans sa mangeoire. Encouragée, je rentre de nouveau dans le box et actionne de nouveau la bouteille, mais juste côté de l'étalon. Cette fois il ne la regarde même pas. Je prend alors ses crins de queue dans une main et me place à sa droite ;comme c'est son œil gauche qui est aveugle, je préfères me placer la ou il peut me voir. Je vaporise le démêlant sur toute sa queue, puis passe la brosse dedans. En un rien de temps ses crins sont démêlés. Une fois que j'ai fini le pansage je me dirige vers la sellerie, où je prend une paire de guêtres, des protège-boulet et une grande longe; ce soir je compte faire une petite séance de longe avec Cicéron, cela me permettra de l'assouplir (hier il m'a semblé un peu raide à main droite) et de le muscler. Pour lui faire plaisir, je prévois de lui faire passer un petit obstacle en liberté à la fin. Je lui passe rapidement les protections, un licol et je l'emmène vers le rond de longe.
Je rentre de ma séance au rond de longe avec Cicéron, et je le remet au box. Puis je le brosse soigneusement avant de ranger les protections à la longe dans la sellerie. Je donne quelques quartiers de pomme à l'étalon, qui à l'air de bien apprécier la récompense. Je rassemble mes affaires et vérifie que tout est là : brosses, gilet de protection, cravache, bombe, veste...avant de partir, je caresse une dernière fois le cheval, et je pars du Haras de Pado le sourire aux lèvres.
Ce matin j'arrive une nouvelle fois au Haras de Pado pour m'occuper de Cicéron. Cela ne fait que quelques jours que je viens ici mais je me sens déjà comme chez moi ! Tandis que je m'approche des bâtiments, serrant mon blouson contre moi pour me protéger de la fraîcheur matinale, je remarque quelques bourgeons commençant à apparaître sur les arbres, comme pour annoncer le printemps. Moi qui me sentais un peu lasse ce matin, je suis revigorée par la perspective de journées plus chaudes et c'est d'un pas conquérant je j'entre dans l'écurie. Ici il fait plus chaud, l'odeur du foin et des chevaux est là, comme toujours, rassurante. Néanmoins, j'y remarque une agitation inhabituelle ; je suis d'abord un peu intriguée par les allées et venues de nombreux cavaliers, jusqu’à ce que l'un d’entre eux m'apprennent qu'ils distribuent les rations aux chevaux. Je leur propose mon aide et je me retrouve à remplir un seau de granulés puis à avancer dans l'allée de l'écurie, distribuant les rations. Je donne à manger à une comtoise alezane aux crins lavés et à un superbe Irish cob palomino, avant de nourrir le grand fjord que j'ai en demi-pension. Je verse les granulés dans la mangeoire de l'étalon, qui s'attaque à sa ration avec appétit. Je lui donne une petite caresse avant de distribuer ce qui reste dans mon seau à un beau poney pie. Quand j'ai rangé le récipient, je m'avance vers le box de Cicéron et contemple le cheval avec un sentiment de plénitude. Ici, dans cette écurie, entourée par les chevaux, je me sens tellement bien, tellement à ma place. L'étalon, lui,me regarde de ses grands yeux bruns sombres, l'air de me demander "mais qu'est ce que tu fais ? Tu attends le déluge, c'est ça ? Allez, viens t’occuper de moi!" Je me retiens de pouffer. Parfois j'aime bien inventer ce que me diraient les chevaux s'il étaient doués de parole. Obéissant à l'injonction silencieuse (ou inventée!) du fjord, j'entre dans son box et le brosse sans attendre. Comme il n'est pas sale, uniquement recouvert d'une pellicule de poussière, l'opération ne prend pas trop de temps. Je cure ses sabots, sous lesquels quelques brins de paille se sont collés, puis je pars vers la sellerie pour chercher ses affaires. Quand je prends sa selle et son filet, leur mauvais état me frappe de nouveau.
- Il n'est plus question de monter avec des affaires comme celles là, décrétai-je.
J'attrape un tréteau, un pain de savon glycériné et un pot de graisse pour cuirs, que je dépose devant le box de Cicéron. L'étalon, intrigué, me suis du regard tandis que je pars a la recherche d'un chiffon, d'une éponge et d'une bassine, que je déniche dissimulés derrière une brouette verte. Je prend également une chaise pour m’asseoir, et je commence mon travail. Tout d'abord je désolidarise les étrivières de la selle, et met à tremper les étriers métalliques, couverts de croûtes de sable, à tremper dans la bassine d'eau. Ensuite je passe soigneusement une éponge couverte de savon glycériné sur le cuir, passant m^me dans les plis de la selle difficilement accessibles. Une fois que c'est fait je laisse sécher cela sur le tréteau et m'attaque au filet. Comme il n'a pas été démonté depuis longtemps, ce n'est pas une mince affaire de détacher les boucles, et je dois tirer de toutes mes forces sur les sangles de cuir. Quand, après maints efforts, le filet est enfin démonté devant moi, je passe aussi du savon dessus, tout en grattant les saletés accumulées sur la face intérieure des lanières brunes, sans oublier de mettre le mors à tremper. Enfin, après presque une heure d'efforts, le filet est entièrement passé au savon glycériné. Maintenant je passe de la graisse pour cuirs sur la selle, en utilisant un chiffon brun qui en est vite imbibé. Quand j'ai terminé je réitère l'opération sur le filet. Il me faut encore laisser tout cela sécher. En attendant je décide d'aller un peu faire brouter Cicéron ; je déplace un peu mon étalage, laissant un passage pour sortir du box. J'attrape un licol et emmène le cheval en dehors de l'écurie, ses sabots claquant sur le sol bétonné. Quand nous sortons l'air frais me fait frissonner. J'emmène l'étalon vers une parcelle d'herbe bien verte, et je lui laisse du mou dans la longe pour qu'il puisse brouter. Il mâchouille les touffes de verdure avec enthousiasme, tandis que l’atmosphère se réchauffe peu à peu. Quand nous revenons dans l'écurie les affaires que j'ai graissées sont sèches, mais il me faut encore une trentaine de minutes pour tout remonter. Ce n’est pas pour rien que j'ai abattu ce travail ; les affaires de Cicéron brillent, souples et propres. Il ne manque plus qu'un tapis neuf et tout sera parfait. Je passe rapidement son filet et sa selle à Cicéron ; comme je compte faire du cross, je lui met également des guêtres et des protège boulets, ainsi que des cloches. Moi je met, comme toujours, mon gilet de protection; cette fois je prends un casque, plus sécurisant que ma vieille bombe. Ensuite, j'emmène l'étalon au terrain de cross.
J'arrive dans les écuries avec Cicéron, que je remet au box. Je brosse soigneusement ses membres, qui sont salis par la boue, et cure ses sabots avant d'y passer du goudron de Norvège. Je m'apprête à partir quand je remarque que le box de mon fjord n'est pas très propre.
- Allez, c'est reparti pour du nettoyage ! Décidément, c'est ma journée !
Je fais sortir l'étalon, que j’attache à un anneau un peu plus loin dans l'écurie, et prenant mon courage à deux mains je transporte la paille souillée et les crottins dans une grande brouette. Bientôt j'ai les bras et le dos qui me font mal, la fourche que j'utilise est déjà lourde en elle même, et avec le poids du crottin c'est pire. Bon, je sais que j’exagère un peu, mais je reviens d'une séance de cross, je suis crevée ! Une fois qu'il n'y a plus rien de sale dans le box, j'y remets de la paille propre, je j'étale bien partout ; j'en met un peu plus sur les bords pour former une litière en bateau. Quand j'ai terminé, je retourne vers Cicéron et je le ramène vers son box tout propre. Il semble content, enfin je crois! Je lui donne une petit bout de carotte pour le féliciter du bon travail accompli ce matin puis je sort des écuries, rentrant chez moi pour le repas de midi.
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Ven 8 Avr - 13:14
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Dim 17 Avr - 19:29
17.04.2016
J'arrive au Haras de Pado sous les agréables rayons de soleil de cette fin d'après midi. Le ciel est d'un bleu pur, il n'y a pas un nuage, ça fait du bien après toutes ces semaines de pluie et de grisaille ! J'entre dans l'écurie calme et sombre. par contraste avec la belle luminosité extérieure. Je m'approche du box de Cicéron, et lui caresse affectueusement le chanfrein avant d'entrer et de commencer à le brosser. Je panse vigoureusement l'étalon, en commençant par l'encolure puis descendant vers les flancs, le dos et la croupe. Quand c'est fait des deux côtés, je prends mon bouchon et réitère l'opération. C'est au moment de passer du côté droit que ça se gâte. Cela fait plusieurs jours que je monte et m'occupe du grand fjord, et comme c'est un amour de cheval, qui semble avoir une patiente et une gentillesse sans limite, doublées d'un calme à toute épreuve, je ne fais plusattention a mes gestes comme pour un animal peureux ou agité. Et quand je contourne l'arrière main de l'isabelle, je balance négligemment mon bouchon à bout de bras. Là, tout ce joue très vite. Comme Cicéron est aveugle de l’œil gauche, il n'avait pas vu la brosse quand je le pansais de ce côté. Et comme elle est entrée brusquement dans son champ de vision au moment où je suis passée à droite, il a pris peur. J’entraperçois quelque chose de flou, fonçant vers moi à toute vitesse. Par réflexe je me couvre le visage de mes bras, puis d'un coup je sens un poids écrasant me compresser le thorax, vidant mes poumons de leur air. La respiration coupée, je tente tant bien que mal de repousser la chose qui m'écrase, et qui se révèle être la croupe de l'étalon. Comme il a vu la brosse apparaître à sa droite, il a logiquement fait un écart à gauche, du côté où je me trouvais encore; et me voilà compressée entre le cheval et le mur du box. D'une pression de la paume des mains, que fais se décaler le fjord, et je reprends tant bien que mal ma respiration, le souffle sifflant et haché. L'étalon me donne un petit coup de tête, comme pour me demander si ça va.
- C'est pas grave, mon grand. J'aurais dû faire plus attention, c'est tout.
Je lui tapote l'encolure et termine mon pansage, avec calme et attention, cette fois ci. Je cure rapidement les pieds de l'isabelle, brosse sa queue,l'harnache, et nous partons vers la carrière.
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Dim 17 Avr - 20:28
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Mar 26 Avr - 11:57
Prêt à galoper ?
J'arrive au Haras après plusieurs jours d'absence, et je vais directement voir Cicéron. Le grand fjord isabelle passe la tête par dessus la porte de son box et m'entendant arriver, ses oreilles duveteuses tournées vers moi. J'entre et entoure le cou de l'étalon avec mes bras.
- Tu m'as manqué, mon beau...
Cicéron souffle doucement et farfouille avec son nez dans la poche de mon polo, à la recherche d'une friandise. Je me redresse et flatte l'encolure du fjord, avant de commencer à le brosser. Je prends mon étrille américaine car des plaques de boue salissent sa robe beige-blanche, surtout au niveau de ses fanons qui son rassemblés en dreadlocks boueux, tout comme le bas de sa queue. Je passe presque vingt minutes à nettoyer les crins souillés, enlevant les plaques de terre sèche avec mes doigts, jusqu’à ce qu'ils retrouvent leur couleur et leur douceur habituelle. Je caresse l'étalon pour le féliciter de sa patiente, il n'a pratiquement pas bougé. Je sors ensuite mon démêlant, et tout en veillant à bien rester du côté droit du fjord, et je vaporise doucement le produit sur toute la queue du cheval. Je brosse entièrement les crins, dénouant les nœuds récalcitrants à la main. Quand c'est fait je passe le bouchon sur tout le corps de l'étalon ; il en avait bien besoin, la poussière qui se dégage de sa robe vole a travers le box, me faisant tousser. J'insiste bien sur le passage de sangle, le garrot et le passage de têtière, avant de passer la brosse douce un coup dans le sens du poil, un coup dans l'autre, tout en la tapant contre l'étrille régulièrement, de façon à ne pas étaler la poussière. Je finis par la tête, passant délicatement la brosse sur le chanfrein du cheval, sans oublier l'auge et le front, plus un petit coup de peigne sur le toupet. Pour terminer, j'attrape mon cure pied et enlève les cailloux et autres impuretés des sabots de mon cheval. A cette occasion je remarque que la corne a beaucoup poussé, et serait temps de limer un peu tout ça et de poser de nouveaux fers. Je sors du box et m'approche du tableau blanc trônant à l'entrée de l'écurie. Saisissant un crayon velleda rouge, j'écrits en caractères d'imprimerie "Cicéron : parage + ferrage 4 pieds" en haut de la colonne "maréchal ferrant". Satisfaite, je pars vers la sellerie et prend les affaires de l'étalon, que je selle et bride rapidement. Je serre la sangle de deux trous, règle les étriers, ajuste la muserolle et nous voilà partis travailler l'endurance en un endroit bien particulier ; l'hippodrome !
En ce début de soirée, des nuages d'un blanc opalescent moutonnent dans les hauteurs du ciel turquoise tandis que je m'avance entre les bâtiments du haras. Les rayons du soleil peignent la nature alentours de milles paillettes d'or, étirant démesurément toutes les ombres. Dans cet environnement saturé de lumière, tout semble irréel, comme si le temps s'était arrêté ; et c'est d'un pas presque halluciné que j'entre dans l'écurie, si sombre et si grise en comparaison. La poussière vole sous mes bottes, formant des voiles éthérés ramenés dans le spectre du visible par les rais de lumière ambrés filtrant par les interstices des planches de bois clair. Je m'approche du box de Cicéron, le saluant d'une caresse sur l'encolure, passant ma main dans sa crinière coupée en brosse. Alors que je défait le cordon de mon sac de pansage, il me vient une idée. Je passe un licol à l'étalon, un tout nouveau que je viens d'acheter, en cuir noir décoré d'arabesques dorées. Les couleurs se marient harmonieusement avec la robe isabelle du grand fjord, et je l’admire quelques secondes avant de le mener au dehors. Quand nous sortons, la lumière qu'irradie le soleil m’aveugle, je bats frénétiquement des paupières et m'avance vers un anneau d'attache, une main en visière pour protéger mes yeux. Je fais un nœud d'attache avec la longe en coton sombre, puis je me mets dos au soleil pour brosser l'étalon ; quand mon étrille passe sur son corps, un nuage scintillant s'envole de sa robe, virevoltant au gré de la petite brise qui c'est levée, et qui joue aussi avec mes cheveux.
Quand j'ai terminé le pansage, je laisse Cicéron au dehors et je m'engouffre dans l'écurie assombrie, ou j'ouvre la porte de bois rouge de la sellerie. Une unique ampoule électrique diffuse un halo blanc laiteux sur les équipements de cuir alignés, gommant les ombres et les reliefs, donnant la déroutante illusion d'un monde aplani. J'attrape le filet de l'étalon dans un cliquetis de boucles métalliques, puis je charge la selle a large assise sur mes avant bras. Je remarque avec satisfaction que les affaires du fjord sont toujours aussi propres et rutilantes que lorsque je les ai graissées. Par contre, le vieux tapis élimé et délavé n'a toujours pas été remplacé.
Je ressort au dehors, et je selle l'isabelle, réglant courroies et sangles dans un concert de craquements de cuir. D'un bond, je me propulse sur le dos de Cicéron, je raccourci mes rênes et d'une pincée du talon, je le fais avancer face au soleil, vers la forêt.
Ce soir, je n'arrive pas au Haras seule ; Clémence, ma meilleure amie, m'accompagne pour me donner un coup de main. Nous discutons gaiement, mangeant quelques cookies, avant de rentrer dans l'écurie. Comme d'habitude vais dans la box de Cicéron, respirant l'odeur de foin qui m'est si familière. Je salue l'étalon d'une caresse avant de sortir mon étrille et de commencer à brosser le grand fjord. Clémence pousse la porte et me rejoins. Pendant que nous nous occupons de l'isabelle, nous continuons de discuter.
- Est ce que tu aurais une idée de ce que je pourrais faire avec Cicéron, ce soir ?
- Heuh...une puissance ? On irait dans la carrière, je te monterait les barres. Comme ça on pourrai voir jusqu’où il est capable d'aller !
- Pourquoi pas...bon, je ne vais pas l'épuiser non plus, mais...oui, ce serait cool.
Je prends mon cure-pied et demande à Cicéron de lever son antérieur droit, ce qu'il fait sans rechigner. La pointe en acier de l'instrument racle les impuretés aglomérées sur la corne, puis la brosse en nylon enlève les poussières et permet de frotter la fourchette, zone sensible. Je constate, satisfaite, que le cheval est passé chez le maréchal ferrant. Je fais de même avec les autres pieds, tandis que Clem démêle les crins de l'étalon. Je ramène la selle et le filet de la sellerie, et nous attachons le matériel, sans oublier de mettre guêtres et protège-boulets, avant de nous diriger sans plus tarder vers la carrière de sable clair.
Je rentre a l'écurie, encore bouleversée par la séance. Je ne peux pas croire que Cicéron et moi avons franchit des barres d'une telle hauteur. C'est fou. Clémence et moi le brossons, dans un silence total cette fois, impressionnées par ce fjord qui ne semble pas taillé pour le saut, qui est...incroyable, c'est le mot. Je sort mon opinel de ma poche et découpe une pomme d'une pimpante couleur rouge-orangé en quartiers, que je présente a l’étalon. Il les engloutit, et essaie de mordiller mes doigts pour en avoir d'autres. Je le repousse doucement et après un dernière caresse, je sort de l'écurie.
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Jeu 5 Mai - 20:05
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Lun 6 Mar - 19:20
Un cheval à monter
« J'en sais rien »
Cicéron de Pado & Lison
Lison sortit de la voiture de son père pour aller voir un cheval que ses parents avaient pris,hier,en demi-pension.Ils ne lui o rien dit dessus juste que c'est un fjord étalon.Elle partit vers l'écurie au pas de course.Quand elle entra tout était très grand les box,les allées TOUT était super grands.Elle alla vers ses parents qui étaient arrivés un peu après elle.
C'est le quel mon demi-pensionnaire?demanda-t-elle.
Les deux grandes personnes regardèrent autour deux pour voir où était l'étalon,les yeux de sa mère s'arrêtèrent un peu à gauche de son épaule.Elle se tourna et découvrit un étalon fjord qui passait sa tête par dessus sa porte.Je me dirigea vers lui et entendit ma mère ma dire.
Attention,il est aveugle de l'oeil gauche,dit-elle.
Je me retourna vers elle surprise,mes parents n'aimaient pas trop les chevaux aveugles.
C'est pas très grave je pourrais essayer qu'il me fasse confiance au début non?lui demandais-je
Elle hocha de la tête,alors,je me retourna et alla près du box de Cicéron.Souvent dans les livres,que je lis,il est marquer que la jeuna fille souffle dans les naseaux du cheval pour lui dire bonjour .Lison fit la même chose et son cheval lui souffla aussi dans les naseaux,émerveiller elle se tourna vers ses parents.Ceux-ci affichèrent un grand sourire,alors elle leur demanda de partir pour la laisser seul avec son nouveau cheval.Ils partirent vers la voiture pour venir la chercher une heure plus tard.J'entra dans le box de Cicéron et lui caressa la tête avec douceur,il ferma les yeux et se laissa aller près de moi mais il avait ses muscles tendus ,près à se réveiller.Je me mit à le caresser tout le long du corps en chantonnant tout bas pour que lui seul puisse m'entendre et pour qu'il s'habitue à ma voix.Je le caressa pendant une bonne demi heure en chantonnant d'un côté.J'essayais qu'il me fasse confiance et au fur et à mesure ses muscles se détendirent,je prenais soins de laisser une main sur son corps de peur de lui faire peur.Je me mis à caresser ses jambes pour voir ses réactions,mais il ne fit rien,il garda les yeux fermé,je mis sa main sur son dos et fis le tour pour passer de son côté aveugle,là il ouvrit les yeux,alors,je me mis à le chatouiller pour le détendre et je chanta en même temps.Dès que je me rapprochais de sa tête il frissonnais,je me mis à lui parler tout bas.
Salut toi,n'aie pas peur je ne te veux aucun mal,murmurais-je doucement,et il tourna ses oreilles vers le son de ma voix.
Comme je vis mes parents arrivé je mis ma main sur son dos mais je resta de son côté aveugle.Je rapprocha ma main de sa tête puis l'arrêta juste à côté pour m'abaisser et passer en dessous de lui.Il pencha sa tête et me renifla.Je sortis du box et le caressa une dernière fois avant de partir en murmurant.
Je reviens demain,promis-je à mon nouveau cheval et copain.
« Si tu me fais pas confiance je peux pas te faire confiance. »
Cicéron de Pado & Lison
Comme promit je reviens voir le lendemain matin Cicéron.La vieille j'avais tanner mes parents pour qu'ils achètent Cicéron,je l'adorais déjà ça à été le gout de foudre dès que je l'ai vu.Il hennit dès qu'il me voit,je sourit,je me dirigea vers lui et le caressa.J'adorais sa peau,il secoua sa tête puis bailla,je commença à rigoler je trouvais ça trop marrant à voir.Je le sortis du box et me mis à le brosser pendant qu'il s'amusait avec son voisin. Je pris une étrille pour enlever toute la boue, mais je tombai sur un nœud dans sa robe, ce qui le fit sursauter alors il fit un petit bond sur le côté.Je me rapprochai de lui doucement et lui chuchota de petits mots à l'oreille puis me mis à chanter, à le caresser jusqu'à ce qu'il se détente. Je continuai du brossa mais maintenant il ne jouait plus avec son voisin, il me regardait faire. Je fis ses pieds et trouvai un caillou dans un de ses sabots, son sabot avant droit, je l'enlevai et il roula jusqu'aux pieds du chien de l'écurie qui l'attrapa et sortit avec en courant.Je me remis au travail et Cicéron me fit une peur bleue, il se secoua super fort. Je le regardai bizarrement avant d'entendre mon chien ou plutôt ma chienne, Leika. Ça veut dire que mon papa est là. Je rangeai mes brosses dans ma boîte, détachai Cicéron et le remis dans son box je lui fis un bisou sur la tête, et partis.Je me retourna et lui lança:
A demain et sois prêt pour du saut,dis-je avant de me retourné et voir ma chienne juste devant moi.
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Mar 11 Sep - 20:58
Arrivée
Cicéron & Lola
11/09/18
Cela faisait un bon moment déjà que nous étions en route, nous étions partis en fin de matinée, parfois je partais très tôt, mais j'étais habitué à voyager et les transports ne me faisaient plus peur, au contraire, j'étais même plutôt serein, après tout j'avais fais ça plusieurs fois dans ma vie, surtout pour aller en concours avec les petits cavaliers qui me montaient, seulement je sentais que cette fois c'était différent.
Nous n'avions fais qu'une halte, et j'avais été bien content de pouvoir brouter un peu et me dégourdir les membres sur le terrain herbeux qui longeait la route, et après un court instant nous étions repartis.
J'avais passé une bonne partie du trajet à m'occuper en grignotant le foin qui était dans le ballot à ma disposition, et cela me suffisait. De plus je n'étais pas vraiment tout seul, à ma droite se tenait une grande jument baie qui ne semblait pas sereine, mais au fond je sentais que ma présence l’apaisait un peu.
Le van s'arrêtait finalement, comme souvent je m'attendais à ce qu'il reparte, les secousses à l'arrêt et la remise en marche du véhicule me déplaisait un peu mais comme dit plus haut, j'étais habitué à voyager et cela me dérangeait moins, avec le temps en s'y fait, en revanche la jument à mon côté s'agitait un peu plus à chaque mouvement du véhicule, alors j'essayais de la rassurer en lui montrant que ce n'était rien de méchant. Mais cette fois-ci j'entendais du bruit à l'avant, hors de mon champ de vision, cela signifiait que nous étions donc arrêté, pour une pause ou à notre arrêt, je n'en savais rien.
Les portes arrières s'ouvrirent tandis que la jeune silhouette se glissa à l'avant pour me détacher et m'indiquer de descendre, elle n'était pas très âgée, elle avait à peu près l'âge des cavaliers qui me montaient correctement, ou presque, tout dépendait du cavalier en réalité.
Je me contentais de reculer en faisant attention où je posais les sabots, et me permis de m'ébrouer une fois la terre ferme atteinte. Je regardais autours de moi avec curiosité, nous étions arrivés, c'était une grande écurie où s'agitaient beaucoup de chevaux.
Très curieux j'hennissais à mes congénères, et mes oreilles se dressèrent dans la direction des voix qui me répondaient, il y avait probablement pleins de futurs copains ici! Et j'étais sur de bien m'intégrer, je n'étais pas difficile et me faisait facilement accepter par les autres. La jument descendit à son tour et sembla bien contente d'arriver, elle devait vivre ici, je suppose.
Afin de me faire dégourdir les membres après quelques heures fatigantes, et me faire découvrir les yeux l'humaine m'indiqua de la suivre, et ensemble nous étions partis pour un tour des installations. Je découvrais avec intérêt mon nouveau chez moi, et je remarquais qu'il y avait plusieurs domaines comme celui où je venais d'arriver, regroupant plus ou moins de chevaux, et de grands paddocks où j'allais pouvoir m'amuser!
L'humaine semblait contente, du moins c'était ce que je ressentais émanant d'elle, elle était sure d'elle tandis qu'elle me guidait. Quelque fois tout de même je lui donnais un petit coup de nez tendre sur l'épaule, réclamant une caresse, j'aimais ça, les caresses, c'était agréable et c'était mieux que des coups de cravache après tout! (humour de poney).
Comme le soleil commençait à tomber l'humaine qui passait son temps à me parler sans pour autant que je ne comprenne un traître mot de ce qu'elle me disait, me ramena dans l'écurie où nous étions arrivés. Je découvris alors les copains qui vivaient là, et ils étaient tous différents! Aucun ne me ressemblais!
Elle m'emmena dans un boxe spacieux, entre un poney islandais qui passait sa tête pour me voir et une grande jument tout aussi curieuse. Moi je me contentais d'entrer et laissa l'humaine retirer ce qu'ils appelaient "protections de transports", des grandes chaussettes épaisses pour éviter que l'on se blesse et qui, pour être honnête, étaient assez gênante pour les déplacements la première fois, après tout on ne m'avait jamais appris à me balader avec ça!
J'attrapais du bout des lèvres le carré de sucre qu'elle me tendait et attendait qu'elle sorte pour me rouler comme je ne sais quoi, j'avais de la paille plein la crinière mais c'était vraiment confortable et j'adorais me rouler!
Elle ne tarda pas à revenir en me prévenant, parce qu'en étant couché sur le flanc droit je ne pouvais pas la voir, elle était prévenante, en parlant de ce handicap j'avais été très perturbé au début, parce que c'est effrayant de ne pas voir, mais au moins j'avais un oeil bien valide, et puis j'avais simplement appris à vivre avec.
Je me relevais et m'ébrouais avant de m'approcher d'elle, elle me poussa gentiment et déposa un seau que je reconnais à l'odeur de ce qu'ils appelaient granulés, content je baissais la tête et dégustais ma ration avant de délaisser le seau vide pour aller m'abreuver. Ils appelaient ça "un abreuvoir automatique", et c'était magique, je mettais mon nez dedans et l'eau sortait! Alors je m'hydratais un peu et finalement lui réclamais une caresse avant de la laisser partir, passant ma tête par l'encadrement de la porte pour mieux voir mes voisins.
Then I feel my pulse quickening But regrets can't change anything Yeah, I feel my pulse quickening When your name lights up the screen
Après avoir fini les boxes et donné les rations, tu devais faire les soins de certains chevaux du Haras. En voyant que c'était à ton tour de t'occuper de Cicéron, tu ne pus t'empêcher de sourire. Malgré le peu de temps que tu travaillais ici, tu avais eu l'occasion de faire quasiment le tour de la cavalerie. Et ce petit Fjord avait bien vite su conquérir ton cœur. Il fallait dire qu'il ressemblait à un vrai nounours, encore plus que Njörd c'était pour dire. Le loustic devait être pansé pour vérifier que tout allait bien avant d'être lâché au paddock. Cicéron étant aveugle de l'œil gauche, une attention particulière lui était portée. Ne sait-on jamais s'il avait fait un mouvement involontaire dans sa zone aveugle et qu'il s'était blessé. Arrivant du mauvais côté, tu l'appelas pour le prévenir de ton arrivée. Aussitôt sa petite tête apparue au-dessus du box et il poussa un petit hennissement étouffé. Te plaçant à sa droite, tu lui présentas ta main qu'il vint aussitôt renifler. Tu remontas son chanfrein pour le caresser avant d'ouvrir la porte de son box pour y entrer. Le poney se laissa enfiler son licol sans difficulté et il te suivit jusqu'à l'aire de pansage avec des distances respectueuses. Cicéron était l'un de ces rares poneys de club à avoir reçu une éducation irréprochable et qu'il n'avait pas perdu en vieillissant. Ce qui était suffisamment rare pour être apprécié. Plus pour rassuré tes collègues que par réelle nécessité, tu l'accrochas à la ficelle à ballot avant d'aller chercher tes affaires. Quand tu revins, il n'avait pas bougé de place, se contentant d'observer Baby avec curiosité. Tu demandas à ton chiot de se placer à droite du poney pour éviter qu'un mouvement trop brusque ne les effraye tous les deux.
Ce détail réglé, tu entrepris d'attaquer ton pansage. Celui-ci serait rapide et aisé puisqu'ayant passé la nuit au boxe, le Fjord était plutôt propre. Tout en passant le bouchon, tu pris néanmoins soin de vérifier qu'aucun bobo n'était à déploré. Ce qui n'était heureusement pas le cas. Après avoir brossé les crins bicolores, tu défis son licol pour brosser sa tête avec la brosse la plus douce. Cicéron se laissa faire sans bouger, savourant les caresses prodiguées par le pansage. Tu passas rapidement une lingette pour bébé au coin de ses yeux, son œil gauche ayant tendance à couler. Puis tu t'occupas de ses sabots. Malgré le fait que l'étalon soi très bien dressé et lève le pied tout seul, les débutants s'en occupant étaient souvent trop impressionnés pour les lui curer correctement. Tu insistas donc sur ce point, vérifiant les fourchettes. Attrapant un pot d'onguent blond, tu en badigeonnas généreusement ses sabots, insistant bien sur le bourrelet à la base des poils où se formait la nouvelle corne. Malgré les pluies récentes, tu gardais cette habitude, craignant des sabots trop fragile. Cicéron étant un des poneys les plus robustes de l'écurie, il avait le droit à une sortie au paddock malgré le mauvais temps, ce qui restait une chance que beaucoup de ces camarades n'avaient pas.
Après avoir rangé ses affaires de pansage, tu enfilas ton imper dont tu remontas la fermeture éclair au maximum. Heureusement pour toi, il y avait une accalmie et tu pus sortir sans devoir enfiler de capuche et te recroqueviller. Profitant du fait que tu n'avais pas à te dépêcher, tu décidas de travailler un peu à pied avec Cicéron. Il maitrisait déjà le respect des distances et ceux même avec les nombreux arrêts aléatoires que tu lui imposais. Tu testas donc le désengagements des postérieurs. Gardant ta main gauche légèrement levée pour prévenir les épaules de se rapprocher, tu te penchas en regardant ses fesses. Aussitôt, le poney les déplaça dans un mouvement dynamique. Tu le félicitas chaleureusement. Le faire de son côté aveugle te demanda par contre de le toucher. Pour lui faciliter la compréhension, tu posas main sur ses fesses et donna un claquement de langue pour accompagner ta pression. Avec sa bonne volonté, Cicéron s'écarta aussitôt. Tu sentais qu'il appréciait ce petit travail, ses oreilles alternant entre une position droite en avant et toi. Avec quelques séances de travail et un bon code, tu étais sûre qu'il arriverait aussi bien à exécuter cet exercice de son côté gauche. Mais ce n'était pas le meilleur environnement pour le faire. Te replaçant devant Cicéron, tu lui demandas ensuite un reculer. Tu ne savais pas vraiment quel code lui avait été enseigné pour ce mouvement-là. Tu te concentras donc sur ta position, augmentant la pression en secouant doucement la longe puisque tu n'avais pas de stick. Il ne fallut pas l'agiter beaucoup pour que le poney recule. Tu le félicitas chaleureusement et lui proposas de te rejoindre. Tu le caressas avant de lui demander de recommencer une nouvelle fois. Les oreilles en avant, Cicéron s'exécuta avec un pas un moins timide. Tu le félicitas de nouveau et le rappela. Vous recommençâtes l'opération encore une fois et cette fois-ci tu obtins un reculé particulièrement réussi. Tu félicitas donc fièrement le Fjord avant de reprendre votre route. Malheureusement, tu n'avais que peu de temps à lui accorder, d'autres chevaux t'attendant. Mais tu te promis d'essayer de décrocher un autre créneau pour pouvoir travailler plus en profondeur avec ce charmant petit loustic.
Objectif : graisser les pieds d'un cheval ( 5 tr ) + inclure des reculés dans une séance ( 10 pts de dressage pour Ortie )
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