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| Invité
Invité | Ven 15 Avr - 19:19 |
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Drogo de Pado (Propriétaire) |
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Invité
Invité | Dim 17 Avr - 19:30 |
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Exercices de saut
J'arrive dans la carrière, éclairée par des rayons de soleil orangés qui lui donne l'air d'être en feu. Les ombres de Cicéron et moi s'allongent sur le le sable, démesurément étirées. Avant tout, je place quelques barres en prévision de petits exercices que je compte faire faire au cheval. Je mène le fjord au centre ; là je ressangle, comme d’habitude, puis je règle mes étriers et je me met en selle. Je commence la détende par une phase de pas rênes plutôt longues, pour que l'étalon étire son encolure et son dos. Ensuite je raccourcit les rênes et demande une allure plus relevée et énergique, on je demande au cheval d'effectuer des figures de manèges diverses et variées. Ensuite, je demande le trot d'une pincée du talon et réalise les mêmes exercices. J'axe mon travail sur les transitions descendantes surtout, car pour les montantes Cicéron réagit parfaitement. Quand j'ai terminé ça, je termine la détente par un vertical d'une soixantaine de centimètres, formé d'une barre violette striée de noir . J'aborde l'obstacle dans un galop calme mais avec une bonne impulsion, l'étalon encadré par mes jambes et mes rênes. Trois, deux, un, les muscles se tendent, et nous nous retrouvons de l'autre côté du petit vertical. Je flatte l'encolure de l'isabelle et repasse l'obstacle encore deux fois à chaque main. Je le laisse récupérer quelques minutes rênes longues, avant de l'emmener sur une ligne de barres au sol blanches et bleues alignées, qui l'obligent à adopter un trot relevé. Le fjord ne parait pas très enthousiaste, et à première tentative il ralentit fortement, tapant dans les barres avec ses sabots. Je le ramène au départ illico, en demandant cette fois plus d'impulsion ; cette fois il ne heurte pas les barres au sol, mais ce n'est pas encore parfait. Il me faut trois autres essais pour q'il franchisse la ligne dans un trot où il lève les quatre jambes assez haut, tout en avançant avec tonicité. Ensuite, je m'attaque à une ligne de quatre sauts de puce en croisillon. Je devrais commencer par quelque chose de plus petit, pour tester la réaction de mon cheval à ce genre d'exercice, mais vu comment Cicéron c'est débrouillé la dernière fois je pense qu'il n'aura aucun problème à franchir ces obstacles là. J'arrive devant le premier moins vite que je l'aurais voulu, mais je n'ai plus le temps de remettre des jambes : déjà l'étalon s'élance, et franchit la ligne en quelques secondes. Je suis proprement stupéfaite, je n'ai même pas senti les obstacles passer ! Je félicite chaudement mon fjord avant d'effectuer encore quelques fois l’exercice, que l'isabelle fait à chaque fois avec une fluidité incroyable. Après ça, je travaille sur un exercice d'un tout autre genre : des barres dont l'une des extrémités se trouve posée sur un plot, et l'autre sur le sol. De cette manière les barres forment un "cercle", c'est utile pour assouplir tout en enjambant ces toutes petites hauteurs. Je m'engage sur le cercle tout en demandant une incurvation. Cicéron parait dérouté par le fait d’incurver et de sauter en même temps, au départ il se débat un peu, donnant des coups de tête de haut en bas, se décalant vers l'extérieur et piétinant. Je maintient fermement mes aides et ma demande, tout en m'aidant de ma voix pour calmer et faire obéir l'isabelle. Au bout d'une dizaine de minutes de refus, l'étalon finit par s'engager sur le cercle docilement et je fais plusieurs tours au deux mains. Mais déjà, le beau ciel bleu présent à mon arrivée se couvre de nuages sombres à l'horizon, il va falloir que j'écourte ma séance de saut. "Je passe encore une ligne et je m'en vais", me dis-je intérieurement. Je met Cicéron au galop de travail et l'emmène sur les deux premiers sauts, deux sauts de puce. L'étalon les franchit souplement, avant de passer d'un bond le vertical d'une cinquantaine de centimètres trouvant à une foulée derrière. Je félicite bien le fjord, puis je marche un peu rênes longues et je descend, ramenant l'étalon à son box. |
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Invité
Invité | Jeu 5 Mai - 19:14 |
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Plus haut que le ciel! Nous arrivons dans la carrière, les sabots de Cicéron traçant des marques de fers dans le sable meuble, dessinant le motif de son sabot à chacun de ses pas. Clémence referme la barrière de bois sombre derrière nous et s'appuie dessus pour me regarder détendre le grand fjord. Tout d'abord, j’amène le cheval au milieu, et je règle les étriers assez courts. Je ressangle d'un trou, comme d’habitude, avant d'étirer les jambes du cheval et de me hisser sur son dos. Je raccourci un peu mes rênes, tout en les laissant souples, et je demande a l'étalon d'adopter un pas énergique. Aujourd'hui il me parait en forme, il avance dans un allure soutenue, poussant dans ses postérieurs même au pas. Après quelques figures de routine telles des diagonales, doublés et autres voltes, je fais quelques transitions pas-arrêt. Alors que nous nous approchons du A, je commence à bloquer mon assiette, je ferme mes doigts sur les rênes et je me penche légèrement en arrière. Arrivée a la lettre, je recule mes mains vers moi, très légèrement, un ou deux centimètres, pas plus. Le fjord se stoppe tout en douceur, dans un arrêt au carré parfait. J'avance un peu ma main sur ma rêne gauche et je caresse brièvement l'encolure musclée de l'isabelle, avant de lui redemander le pas en serrant les jambes. Après avoir répété l'exercice trois ou quatre fois, je remonte un peu sur mes rênes, prenant un contact plus affirmé sur le mors, et je demande le trot. L'étalon s’exécute, dans une bonne impulsion. Vraiment, ce cheval est parfait. Tellement que parfois, j'ai tendance à m'ennuyer... Je me sort de mes pensées et effectue quelques cercles à main droite, incurvant le fjord ; la jambe gauche isolée, pour retenir les hanches, qu'elles ne "dérapent" pas hors de la trajectoire, la droite à la sangle, une rêne d'ouverture vers l'intérieur de la figure. Après ça, je fais ralentir le trot à Cicéron sur les petits côtés, je prend un diagonale sur laquelle je lui demande un grand trot, et je recommence. Je conclu le travail au trot avec plusieurs serpentines, un doublé dans la longueur et encore des transitions. Mais cette fois, quand je passe du trot a l'arrêt, le postérieur gauche de Cicéron traîne derrière. Je recommence, en serrant un peu la jambe gauche juste avant l'arrêt ; c'est déjà mieux. Encore quelques essais et le problème est réglé, du moins pour cette fois. Je repasse au pas et laisse les rênes filer entre mes doigts, laissant ma monture baisser la tête. Je passe mes doigts dans sa crinière en brosse puis je ressangle, avant d'attaquer au galop. Je demande la trot à main droite et je place mes aides, avant de demander un départ. Cicéron passe à l'allure supérieure sans problème, engageant bien les postérieurs sous la masse. Quand a moi je m'assoie bien au fond de ma selle, les épaules un peu en arrière, le vent me fouettant le visage. J'adore galoper, c'est de loin mon allure préférée. Elle à tout pour elle ; rapide, confortable, enivrante...mes quelques minutes hors du temps s'achève rapidement, et je laisse marcher l'étalon rênes longues tandis que Clémence entre dans la carrière, et place deux sauts sur la piste. Le premier est un croix de barres rouges toutes simples, pas très haute, juste pour que le cheval "règle" sa foulée plus facilement. Le deuxième, c'est un oxer montant de barres jaunes et blanches, très peu large, de soixante centimètres de haut. Je vois mon amie me faire signe, je reprend mes rênes et voila Cicéron qui se dirige vers les obstacles, dans un galop juste comme il faut. Le premier n'est qu'une formalité, je ne le sens même pas passer. Ensuite, pour le "vrai" saut, je fais bien attention de garder un contrat de foulées correct, et le grand Fjord passe au dessus avec facilité. Clem monte l'oxer de dix centimètres, on est à 70cm.
Cicéron franchit la croix, bondit au dessus des barres jaunes; les hauteurs s'enchaînent, 80, 90, 1m, 1m10...
J'ai l'impression de sortir d'un rêve quand mon amie annonce ;
- 1m50.
Nous galopons vers les obstacles. Le temps me semble ralentir, les secondes s'étirent, infinies. Je me rapproche au ralenti de l'oxer jaune, monstrueuse montagne de barres couleurs sucres d'orge. Le croisillon passe sans que je le sente. Je suis uniquement focalisée sur mon objectif. Plus que deux foulées...plus qu'une... Je sens les muscles du fjord se contracter, nous propulser d'un bon vertigineux par dessus l'obstacle. J'ai l'impression que nous n'allons par nous arrêter de monter, plus haut que les bâtiments du haras, plus haut que les neiges éternelles de montagnes, plus haut que le ciel lui même, dans sa majesté et son immensité bleu profond. Ce bleu si intense semble occuper tout l’espace devant moi. Infini, tel est le bon mot pour qualifier l'étendue turquoise qui me fait face.
Les sabots de Cicéron touchent le sol, me ramenant brutalement sur terre, dans tous les sens du terme. Le temps reprend son cours normal. Pour la première fois je ressens la fatigue de mes muscles, et je vois que ma monture à besoin de repos elle aussi.
- On arrête là, dis-je a l'attention de Clémence. suite à l'écurie du club |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Jeu 5 Mai - 21:10 |
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+2 en dressage +3 en saut +4 MàJ |
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Invité
Invité | Mar 16 Aoû - 18:29 |
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En selleJ'arrive dans la carrière sur le coup de onze heures ; la chaleur, toujours aussi moite, est difficilement supportable. La séance risque d'être écourtée. Je m’approche d'un bon pas en direction de la porte, Drogo derrière moi, mais brusquement je sens les rênes se tendre dans la main et me forcer à m'arrêter. Interloquée. Je me retourne, et découvre l'alezan figé, le poids de son corps reporté sur ses postérieurs, refusant d'aller plus loin. L'étonnement fait bientôt place à incompréhension; qu'est ce qui effraie mon cheval, qu'est ce qui le bloque ainsi ? Je ne vois rien de suspect autour de moi, je n'arrive pas à comprendre. Mais, je ne suis pas dans la peau d'un cheval... A l'aide de moult paroles douces et rassurantes, le Quarter Horse fini par se laisser mener (hum, "traîner" serait plus approprié) au centre de la carrière. Resserrant légèrement la sangle, j'attrape fermement les rênes, règle les étriers et me propulse souplement sur le dos de l'animal...qui s'écarte brusquement ! Prise au dépourvu, je glisse le long de la selle, avant que ma jambe ne se bloque dans le petit quartier. J'ai l'air bien maligne, ainsi pendue de travers sur le dos de mon cheval ! D’ailleurs, comme ci ce n'était pas assez, ce dernier décide d’entamer un petit trot. Ballottée comme un vulgaire sacoche de randonnée, je fini par me laisser tomber. Me relevant rapidement, je rattrape tant bien que mal l'étalon et l'arrête net, avec fermeté. Malgré moi, je rougis. Heureusement qu'il n'y personne pour me regarder, car le spectacle doit être risible ! Cette fois, je monte plus lentement en selle, et maintient fermement Drogo en place. Pas découragé, il tente de nouveau de s'écarter, mais je suis prévenue ; cette fois, je me retrouve bien assise à ma place. Je passe mes doigts dans la fine crinière de l’étalon, je demande le pas d'une pression des talons. Il obéit, mais en traînant des pieds, avec une extrême lenteur. Je réitère ma demande plus fermement, et cette fois le pas est un peu plus tonique. Bon. Ça ce sent, cette séance ne va pas être vraiment facile... Pour commencer la détente, je demande au cheval quelque figures simples au pas. Voltes, cercles, diagonales...l'étalon s’exécute sans grand enthousiasme. Quand il me parait prêt, je le lance au trot ; a peine quelques foulées plus tard, Drogo décoche une grosse ruade, me secouant allègrement, en démarre un galop effréné, agrémenté de sauts de moutons. Je manque de me faire éjecter, et rappelle à l'ordre l'alezan, un peu durement. Continuant la détente au trot, je multiplie les arrêts et les transitions, espérant mettre le cheval aux ordres ; ce dernier obéit un peu mieux qu'avant, mais il reste assez capricieux. Dans les moments notables de cette séance, je pense que nous pouvons citer l'énorme écart qui m'a bien déstabilisée, tout ça pour une cravache oubliée en bord de piste, ainsi que ce mémorable enchaînement de sauts de mouton sur un cercle de vingt mètres... Vint rapidement le moment du galop. Le Quarter Horse s'élance sans trop rechigner, mais au niveau directionnel, c'est autre chose ! Déjà que ne sentait pas le cheval très attentif aux rênes avant, ici je me bats en permanence avec les rênes pour garder une trajectoire correcte. Entre accélérations incontenables et enchaînements de bonds et autres acrobaties - dont un d'entre eux m'a envoyée sur l'encolure de Drogo - , le galop, que ce soit à main droite où gauche, n'est pas de tout repos. Nous transpirons tous deux à grosses gouttes quand nous repassons au pas. Lâchant les rênes je laisse l'étalon récupérer une dizaine de minutes, puis je reprend les rênes et le remet en piste à main droite; je tourne sur la ligne des trois quarts et place mes aides le plus finement possible, demandant une cession à la jambe au Quarter Horse. D’emblée je sens qu'il se crispe, et il continue son chemin tout droit, sans tenir compte des pressions que j'exerce dans mes jambes et de la direction qu'imprime le poids de mon corps. Et cela, à chacune de me trois tentatives suivantes. Prenant mon mal en patience, j’amène une nouvelle fois le petit alezan à l'endroit voulu. Cette fois je donne plus d'impulsion en avant, et ouvre largement la main en direction de la barrière, tout en retenant les hanches avec ma jambe gauche isolée. Renâclant, le cheval résiste encore...mais cette fois, esquisse un pas de côté ! Relâchant immédiatement la pression, je félicite chaudement Drogo. Après encore une vingtaines de minutes de travail, je réussi à obtenir quelques pas de cession à la jambes, Ce n'est pas parfait, ce n'est pas complet , mais c'est génial par rapport à tout à l'heure ! Encore quelques caresses et félicitations, je descend du dos de Drogo et emmène mon cheval trempé de sueur en direction des douches. Suite aux douches |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 27 Aoû - 14:43 |
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Dressage +3 + 3 |
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Invité
Invité | Lun 29 Aoû - 20:01 |
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Juste un saut, DrogoLa dernière fois que je suis allée travailler en carrière avec Drogo, il c'était brusquement arrêté à quelques pas de l'entrée, sans raison notable. Cette fois ci j'anticipe sa réaction et l'encourage d'un claquement de langue, et exerce une légère pression avec mes doigts derrière la sangle. La technique semble plutôt bien marcher car l'alezan marque un arrêt bien plus bref et repart aussitôt me suivant certes avec réticence, mais me suivant tout de même ! Une fois la barrière bien refermée derrière moi, je réajuste bien les rênes dans mes mains et commence à marcher l'étalon, l'accompagnant en marchant à un rythme tonique mais pas trop rapide. Pour ne pas qu'il s'ennuie durant ces vingt minutes de marche, je lui fait décrire des grand cercles, quelques diagonales, un ou deux doublés...tandis que nous avançons , je remarque que le Quarter Horse n'est pas serein. Il regarde beaucoup atour de lui et parait apeuré, voire énervé. Je tente de l'apaiser en lui parlent, mais la technique fonctionne à peine ; Drogo parait..mal à l'aise dans l'environnement fermé et sablonneux. Pourquoi ? J'aimerai bien le savoir. En attendant, je continue de faire avancer le cheval, qui par deux fois s'écarte brutalement de la barrière en me bousculant ; je le remet en place, gentiment mais fermement, il ne doit pas entrer dans mon espace vital, sinon il me bousculera sans arrêt. Déjà qu'il n'est pas vraiment respectueux... Je jette un coup d’œil à ma montre toute neuve - cadeau d'anniversaire - ; vingt deux minutes que nous tournons en rond. D'après les recommandations du vétérinaire, ça me parait suffisant pour commencer vraiment le travail. Je passe le bras dans les rênes et part installer quelques obstacles ; un croisillon d'un trentaine de centimètres de haut, un vertical de cinquante cm, un autre de soixante dix et un oxer carré de quatre vingt-dix, à peine large de cinquante centimètres. Ensuite, je mène mon cheval au milieu de la carrière, et règle sans plus tarder les étriers, sans oublier de ressangler et de dégarotter le tapis de selle. D'un bond, je me hisse sur le dos de Drogo, maintenant fermement les rênes (je ne veux pas revivre ma mésaventure d'il y a quelques jours!) . Comme je m'y attendais, le cheval marque un petit écart lorsque que m'assoie sur la selle, mais ce n'est pas suffisant pour me déséquilibrer. D'une pincée du talon je demande le pas, et détend rapidement sur cette allure ; quelques figures, transitions et désobéissances plus tard, je demande le trot au petit alezan ; encore une fois il tente d'accélérer et de partir dans un galop effréné, mais cette fois encore, j'ai anticipé sa réaction ; fermant mes doigts sur les rênes et bloquant mon bassin, je me penche en arrière, le freinant progressivement mais efficacement. Quand je l'ai ramené à une allure correcte, j'enchaîne les figures comme au pas, alternant arrêts, voltes, transitions... Alors que je demande une trot plus allongé sur le grand côté, tout a coup l'étalon s’arrête net, manquant de me projeter sur l'encolure, et prenant appui sur ses postérieurs, fait demi tour ! Immédiatement je remonte sur mes rênes et remet le cheval dans le droit chemin, accompagnant ma demande d'une pression énergique des jambes. Décidément, ce cheval aux yeux cristallins à plus d'un tour dans son sac ! Maintenant c'est le moment de galoper ; je ressangle et repart sur la piste, mais le cheval anticipe ma demande et tente de partir a cent à l'heure. Encore une fois je le freine sans brusquerie et quand il à vraiment retrouvé un trot tonique et correct je demande un départ à main gauche pour commencer. Quand j'ai terminé de détendre à cette main, non sans avoir subi quelques bonnes ruades, je galope à droite sans m'attarder et laisse une petite pause à mon cheval avant d'attaquer les sauts. Avant tout, j'emmène l'étalon, au trot rapide, vers le croisillon (vert et blanc, précisons le) ; le cheval trépigne, et tente de dérober en multipliant les écarts, l'encolure exagérément levée. Sans m'énerver, je fait repasser Drogo au pas et l'amène calmement au niveau de l’obstacle et le laisse renifler la structure. Quand je retente ma chance sur ces barres, je reste vraiment en arrière de mon cheval, je forme un couloir avec mes rênes et reste très présente dans mes jambes, pour le mettre en confiance. Cette fois ses écarts sont moins prononcés mais une fois devant l'obstacle il s’arrête net, refusant d'aller plus loin. L’encourageant de la voix, je donne un coup de talon énergique et l'étalon franchit l’obstacle d'un bond maladroit et assez violent, mais il l'a passé, et c'est tout ce qui compte ! J'emmène le cheval bien droit après l'obstacle, puis le félicite avec force caresses. Vu comment il à réagi devant ce saut, il vaut le ramener directement au pré après plutôt que de le faire se braquer en passant d'autres obstacles. Je descend de la selle, les jambes légèrement endolories. - C'est très bien, mon grand. On va t’amener au pré maintenant, tu va pouvoir retrouver le grand air ! Génial, non ?Suite aux prairies |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Jeu 1 Sep - 9:17 |
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+2 en dressage +1 en saut +3 Maj |
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