Séance de Request

:cherry:

Obara - Et on se remet à cheval! (Pony Game, jeu du Slalom)

Finalement, je décide de me rendre à la carrière avec Obara.  L’endurance, ce sera pour une autre fois. En même temps, ne travaille-t-on pas toujours un peu l’endurance des chevaux quand on les sorts?  J’avais mis la selle et la bride à Obara, la selle mixte et une bride noire avec le frontal en strass. Beau comme un cœur, comme d’habitude.  Et énergique aussi… comme d’habitude.  Il marchait à mes côtés d’une allure saccadée, d’un pas parfois un peu trop rapide au point où je devais l’arrêter et le faire reculer avant de me remettre à marcher. La tête dans les airs, l’encolure crispée, j’avais de la difficulté à le garder concentré avec moi. Le faire tourner autour de moi ça faisait un temps mais quand à chaque fois, il manquait me renverser et entrer dans ma bulle…  Quand allait-il apprendre? En même temps, ce n’était pas bien méchant, juste un peu trop d’excitation.

Heureusement, la carrière était vide aujourd’hui, pas de juments ou d’autres chevaux pour venir déconcentrer mon cheval. Parfait.  Je fis le tour de la carrière à pied pour enfin trouver ce que je voulais ; des cônes avec des piquets. Le slalom, voici le jeu de poney game que j’allais faire aujourd’hui.  En plus, c’était super pour travailler l’incurvation du cheval et se faire concentrer sur quelque chose. Je place les cônes avec quelques mètres de distance avec les piquets dedans. L’exercice de prêt, il ne me restait qu’à monter à cheval et à réchauffer mon cheval. Je ressers la sangle avant de mettre un pied à l’étrier. Obara se montre nerveux, il bouge alors que je me hisse sur son dos. J’ai beau serrer les rênes, on dirait que cela ne fait qu’ajouter à sa nervosité. Enfin, je donne un peu les rênes et recule ma jambe droite pour bloquer ses postérieurs qui partent en vrille. Good boy! Je reste à l’arrêt les quelques secondes nécessaires à mettre mes étriers avant de le mettre au pas.  Le pas, il ne connait pas encore bien cela. Nerveux, excité, la tête dans les airs, pas moyen de l’avoir avec moi. Je me retrouve, peu à peu, à raccourcir  les rênes… avec pour seul résultat de lui garder la tête plus haute, la bouche plus dure et réussir de peine et de misère à le garder au pas. Je vois bien que ce que je fais n’est pas utile mais je n’arrive pas à trouver de solutions.  Enfin, je relâche un peu les rênes et il se met immédiatement au trot. Je tends les rênes et relâche la pression pour avoir un demi arrêt. Je recommence l’exercice tout en essayant de l’incurver ou de faire du travail latéral. C’est à peine s’il ne me rit pas au nez. Alors, plutôt que de continuer à faire quelque chose qui ne donne pas de résultats, je change de stratégie. Mon but, le délier dans son encolure (car j’ai l’impression d’avoir un vrai bloc de ciment entre les mains) et de l’avoir avec moi.

Toujours au trot, j’effectue un tournant et je me dirige vers les plots. Je sens que je ne vais pas réussir le jeu du premier essai, soit de faire du slalom entre les cônes mais je m’essaye tant bien que mal. Je réussi à passer à la gauche du premier plot et quand j’essaye d’appliquer mes aides pour contourner le second, je n’obtiens pas de résultats. Monsieur ne m’écoute pas. Je serre les dents. Si seulement il voulait bien m’obéir! Je tente de faire un demi arrêt en bloquant mon bassin, en mettant des jambes (pour essayer de l’avoir un peu rond) et en résistant un peu avec mes doigts). Pouhahaha! Il me rit au nez. Alors je passe à l’étape de plus. Je l’arrête. Simplement et durement. Il lève la tête, le bout du nez et il  fouette de la queue, pas heureux d’être brusqué mais le coco avait juste à m’écouter, à entendre ma voix qui l’avertissait. Depuis 5 foulées que j’essaye de le faire ralentir et les plots sont loin derrière moi mais il n’en fait qu’à sa tête, alors je ne continuerais pas à y aller dans la dentelle! Je le fais reculer de deux pas avant de mettre mes aides pour lui faire faire un pivot sur les postérieurs. J’appuie ma rêne extérieure sur son encolure et ma jambe extérieure sur son corps. Fortement. Il fouette toujours de la queue, frustré mais je continue ma demande. Enfin, il fait un pas des antérieurs. Voilà! Tout à l’heure, c’était juste ça que je voulais avoir. Qu’il tourne. Et quand un cheval ne tourne pas à l’allure supérieure, mieux vaut revenir à une allure inférieure pour appliquer la correction.  Je lui fais une petite caresse sur l’encolure pour le féliciter avant de laisser glisser un peu mes rênes entre mes doigts. Va-t-il  avancer au trot ou rester au pas? À ma grande surprise, Obara fait une détente d’encolure, il baise la tête bien bas en prenant appui sur le mors et en ronflant un peu. Il se décontracte? Enfin!

Tranquillement, je reprends les rênes et j’ai enfin l’impression de retrouver un peu le cheval que je connaissais. Le stress de début de séance (car ça semble être cela) est disparu et sans dire qu’il est souple (loin de là!), il est moins tendu et un brin plus coopératif. Graduellement, je reprend le contact; un contact léger et souple bien que je ne connecte pas vraiment avec le cheval. Je le sens agité, encore, mais ses oreilles vont et viennent, s’immobilisant sur moi pendant quelques secondes, signe qu’il commence à être à l’écoute. Alors, je frôle ses flancs pour lui demander d’aller au trot et comme s’il n’attendait juste cela, il monte d’allure dans un trot un peu plus confortable, moins mécanique et plus souple. Le faire tourner, c’est toujours difficile alors je le mets tout simplement sur un cercle, les rênes avec un contact léger et j’essaye de le mettre sur ma jambe. Qu’est-ce que j’entends par là? Je touche le moins possible à mes mains et j’applique ma jambe intérieure assez fortement jusqu’à sentir Obara s’incurver un peu. Il me donne raison et s’incurve légèrement. Contente, je continue mon cercle puis je change demain jusqu’à  obtenir une légère incurvation dans l’autre main.  Et je recommence. Est-ce le fait d’avoir les rênes lâches, d’insister sur l’obéissance à ma main ou en le rassurant avec un exercice simple et routinier? Quoi qu’il en soit, Obara se détend un peu et je peux recommencer le travail.

Je le dirige enfin vers les plots, outils bien espacés, indication visuelle et défi personnel. Je prend le premier plot assez largement. Mon but ici n’est pas d’avoir la vitesse si essentielle en pony game mains simplement de lui faire comprendre le patron de base. Je lui demande enfin de changer de main, d’incurvation en appliquant principalement ma nouvelle jambe intérieure. Il résiste et plutôt que de lui tirer dans la bouche, je continue encore un peu avant qu’il ne tourne. Je le sais, tourner au second cône, c’est un peu serré alors je vise le troisième et je reviens sur son bon côté (là ou son incurvation est plus naturelle) pour contourner le quatrième plot. Puis, je prend le cinquième assez large, le temps de faire un grand cercle autour de lui et d’aborder la ligne de plot de belle manière. Le trajet du retour se fait mieux, Obara ne comprend pas encore ce qu’il faut faire avec les cônes (soit… ne pas les toucher! ><) mais il est plus attentif. Ses oreilles sont pointées vers moi et il mastique un peu le mors. Le premier passage de terminé, je le félicite avant de le retourner au pas. Il tombe dans l’allure inférieur et tends les rênes, cherchant à s’étirer un peu puis, il se remet rapidement à vouloir trotter. Je suis indulgente, je le laisse passer à l’allure supérieure alors que je ne devrais pas mais bon. Et on retourne passer la série de 5 plots. Cette fois-ci, il se dirige mieux et nous ne ratons encore une fois qu’un cône;  ce n’était pas de notre faute, une jument passait par là et je n’avais pas été assez attentive. Au troisième passage, tout est bon; Obara commence à se placer sur le mors, il m’écoute correctement et je me mets à faire le tour des cônes en effectuant des moins grandes loops. C’est plus facile comme cela ;  un léger changement d’incurvation pour éviter l’obstacle suffit à éviter les cônes et j’ai moins besoin d’en demander « beaucoup » à Obara. D’ailleurs, au sixième passage, j’ai l’impression qu’il commence à comprendre le jeu, il s’attend à mes demandes, changeant son incurvation plus facilement et passant plutôt proche des cônes.  Je le félicite d’une bonne tape sur l’encolure. Reste à rapprocher les cônes et à les mettre à la distance règlementaire de pony game et j’allais avoir réussi cet apprentissage!

[Le jeu du slalom demande un cheval qui généralement connais le parcours. Au final, le cheval peut presque faire le jeu de lui même. Avant de passer entre les cônes au galop, mieux vaut le faire aux allures inférieurs et dépasser les cônes de manière à passer plus facilement (selon la souplesse de votre cheval). Plus vous passez près des cônes plutôt que de faire une grande loop, plus facile sera votre parcours]

+ 3 en dressage
+ 2 en pony games

+ 4

Lacrima, ou la fin du périple de la colique

Après quelques dizaines de minutes à marcher Lacrima, je devais me rendre à l’évidence, j’étais dans le chemin à marcher ainsi dans l’allée. Les filles qui étaient venues me soutenir et m’observer, par curiosité au début, étaient maintenant parties. Et certaines autres étaient arrivés, m’avaient demandé ce qui se passait et étaient reparties s’occuper de leurs chevaux. Ils voulaient les mettre dans l’allée. Bon, d’accord, j’étais de trop mais je n’allais sûrement pas remettre Lacrima au box. Elle ne semblait plus avoir de crampe mais elle n’avait pas passé de crottin pour autant. Pas super les coliques. J’étais peut-être mieux d’aller au manège pour la marcher plus à mon aise. De toute manière, je commençais à en avoir marre de compter et recompter les 94 pas que faisait l’allée et le paysage commençait à être lassant. Donc direction le manège.

Comme je m’y attendais, celui-ci était occupé par trois cavalière, ce qui rendait l’endroit un peu plus… étroit, petit. J’ouvris la porte pour saluer Sherazade. Elle savait que Lacrima faisait une colique et comprenait que je veuille la marcher ici. Avant de continuer, je regardai Lacrima, avec son air apathique et avec espoir, je lui tendis une petite poignée de foin que je gardais dans mon manteau. Elle détourna la tête, même pas intéressée par la nourriture. On n’était pas encore sortie du gouffre. Alors, je marchais, regardant les cavalières travailler. Les trois étaient à un niveau différents et marcher en les observant, ça rendait le périple moins fatiguant mentalement. Depuis une heure que je marchais. Pas le moindre crottin en vue. Alors qu’une cavalière partait, je décide d’en profiter. Elle se pratiquait à passer aux trois allures sur une pole au sol pour pratiquer ses foulées. C’était un bon exercice à la base de saut et ça pourrait au moins m’occuper. En fait…

Pour la première fois, peut-être, je me décide à regarder autour de moi et de regarder ce qu’il y a dans le manège. Une chambrière traine là-bas. Un cône un peu plus loin. Et rapidement, avec les lettres de manège et les différents objets dans la place, je me fais un petit parcours. Pour le plaisir de pratiquer un peu, je passe quand même quelques fois par-dessus la barre au sol. Lacrima fait un peu sa regardante, hésitant à la franchir. Elle tente de passer par la gauche et la droite mais je tire un peu sur la laisse. Elle la passe rapidement en un petit bon. Les fois suivantes, elle l’enjambe simplement. Bon, alors, on est partie. Avec beaucoup plus d’entrain que Lacrima (je la tire parfois derrière moi), on commence le « parcours ». On passe sur la barre au sol une fois vers la lettre C avant de prendre la piste en main droite. On arrête au coin, recule de quelques pas (houla! C’est pas tout cela Lacrima. On recule je dis!) avant d continuer pour prendre la diagonale. Voilà! Et un cercle autour du plot. On arrive devant la piste et on essaye de reculer, prise deux avant de faire un double et de repasser une fois sur la barre au sol. Puis,un demi-tour et de repasser. Un parcours tout simple mais.. qui attire l’attention d’une des fille dans le manège. Elle me voit faire quelques chose mais qu’est-ce que c’est?

Bientôt, elle embarque dans le jeu et on s’imagine un parcours. La barre au sol prenant la première place dans nos exercices. On se relance en ajoutant un obstacle, une demande, un arrêt et bientôt, on tombe sur une reprise plutôt compliquée. Lacrima se prête maintenant à l’exercice plus volontiers, d’un pas un peu plus franc et moins paresseux. On passe au pas sur la barre au sol, on arrête plus respectueusement, on recule après une pression sur le poitrail et on recommencer. Je la vois aborder l’obstacle avec ses petites oreilles pointés vers l’Avant, partante pour le passer et je souris. Mon premier sourire depuis que Lacrima a débuté sa colique.

-Au fait, après la troisième barre au sol et l’arrêt, c’est quoi? Me demande lacavalière. Je la regarde, espérant qu’elle trouvera elle-même réponse à sa question car en fait, j’en ai plus aucune idée. On est rendu à trop de mouvement pour que ma pauvre petite mémoire se souvienne de tout le parcours. On se regarde, les yeux pleins de points d’interrogation avant de partir à rire. En fait, qu’est-ce que ça change? Je hausse les épaules et remercie la cavalière avant de regarder ma montre. Depuis 2 heures et demi que je marche et maintenant, cette dernière heure semble avoir disparu en un coup de baguette magique. Je me remes tout demême à marcher, priant pour que, enfin, Lacrima passe un tas de crottin. J’avais de la difficulté à y croire. J’espérais que le cheval chie, fasse ses besoins. Moi qui disais toujours avec un once de désespoir que j’en avais marre que les chevaux ne prennent jamais de pause et que c’était de véritable machine à crotte. Moi qui trouvais exaspérant qu’à tous les jours, les boxes étaient à recommencer. Oui, oui, j’espèrais qu’elle crottinne.><

Ce fut après trois heures tapante, trois heures de marche et de stress que Lacrima « débloqua » enfin. Qu’elle passa un bon crottin. Je soupirai de soulagement. On n’était pas sortie du bois mais en même temps… Je me permis de la remettre au box, ôtant le foin qui y restait avant de libérer Lacrima dans sa maison. Elle baissa rapidement la tête pour grignotter les quelques tiges de foin qui étaient restées dans son box. Ça me soulageait un peu de la voir plus vivante. Heureuse d’avoir passé probablement le gros de la colique, j restai tout de même à l’écurie pour surveiller ma jument. Au programme : 15 minutes de marche aux heures et à jeun pour la journée et demain matin, c’était sûr!

Pas facile à noter mais je me suis débrouillée ^^

+ 1 de confiance
+ 1 de soins
+ 3 en travail à pied

+ 3

Obara - Reining ; le dressage de l'équitation western

Après plusieurs essais-erreurs pour attacher la sangle correctement, j'avais enfin réussi à faire un noeud de cravat. Obara m'avait regardé faire d'un oeil amusé, me battre avec le matériel d'une drôle de manière et m'avait couvert de son chaud regard quand j'avais enfin esquissé une moue joyeuse d'avoir réussit à attacher la sangle. Quoiqu'il en soit, il l'avait trouvé  moins drôle quand nous étions sortis ; la sangle était plus large, la selle laissait place à un petit peu moins de mouvements, c'étai étrange pour lui, somme toute, mais il s'y habitua assez rapidement.

Enfin, nous étions rendus au manège intérieur, une grande place avec des estrades, bien aéré. Cool place! J'arrête Obara dans le centre du manège, prenant une bonne respiration je regarde mon cheval,la selle, la bride avec un petit mors à levier et des rênes au filet. Et maintenant, je n'étais plus sûre si j'en avais le courage. Enfin, Je m'approche d'Obara qui me regarde d'une drôle de manière et bouge de la tête comme pour me demander ce que j'attend pour monter. Bon, c'est maintenant ou jamais. Je glisse mon pied dans l'étrier. Il est large, beaucoup plus large que les étriers de classique. Je me hisse à la selle, tâchant de faire gaffe à ce que mon manteau ne se prend pas dans le pommeau de la selle.

J'étais en selle, les étriers étaient long, Obara, pour une fois, restait calmement à l'arrêt (pour une fois!). Je bouge un peu pour me mettre bien en selle et prend tranquillement les rênes dans mes mains. Étrange d'avoir deux paires de rênes dans les mains ; d'ailleurs, si tôt que je pris la rênes du mors à levier ; je sentis Obara se tendre et bouger nerveusement. Je les relâche tranquillement avant de serrer les jambes. Il bondit un peu rapidement vers l'avant et mes fesses se font frapper par le troussequin de la selle.  Je laisse les rênes lâches,  essaye de laisser les rênes du filet sur son encolure et celle du levier pendantes. Bon, alors commençons.

Je laisse Obara marcher un peu plus rapidement, n'essayant pas de le ''contenir'' pour ne pas le stresser. tranquillement, à force de lui parler doucement, il finit par se calmer un peu. Je pouvais commencer le travail.  Pour commencer, je lui demande le travail e base tout en essayant d'utiliser au maximum le levier (le plus souvent). Obara réagissait vivement parfois, quand j'utilisais trop de main ou résistait. Avoir l'effet voulu n'était pas des plus faciles, le levier agissait plus fortement dans la bouche du cheval et.. il n'était pas certain d'aimer cela.

...


Enfin, nous nous ajustions tranquillement ; je dosais plus justement ma main et il acceptait un peu mieux le contact. Assez pour que je me décide à trotter un peu. Nez au vent, Obara passa à l'allure supérieure et je me mis à jouer tranquillement avec les transitions au pas, à l'arrêt et au trot. Contente du résultat, je le laissais sur cela ; sur un bel arrêt calme et simple. Le travail que nous avions au faire en reining était collosal mais pour une reprise au boulot, c'était parfait.

:dent:

+ 2 en reining

+ 2

Prise deux - reining - Obara

Obara était toujours au travail léger mais j'avais reçu le eu vers pour commencer à trotter un peu avec lui. Tant mieux. Mais je n'étais pas encore rendue à ce point. Avec la selle western, j'étais plutôt destabilitée. Et dire que toutes les personnes disaient que la selle western était confortable. Soit. Mais en même temps, essaye de te bouger un peu les fesses dans une selle western. La troussequin est haut, tu est bloquée par le pommeau en avant de toi. tes pieds sont fermement retenus par les larges et longs quartiers de la selle. Somme toute, ta position t'es presque imposée.

Je me hisse sur le dos d'obara C'est toujours aussi difficile pour moi. Les étriers n'ont pas de souplesse réelle pour tourner vers l'extérieur et mon manteau risque de se prendre sur le pommeau de la selle. Quelle honte ce serait. J'Ai déjà vu une fille essayer de débarquer de cheval mais rester prise par son manteau dans les airs. Elle ne touchait pas au sol, n'avait plus le pied dans l'étriller, elle était prise comme cela. Gentil cheval qu'elle avait, il n'avait pas bronché et un ami à la fille avait réussi à la soulever pour libérer ce manteau. (Non, ça ne m'est jamais arrivé -_-'')

Enfin assise, je met Obara au pas, il chauffe un peu et prend une allure pas très western. Le reining, c'est généralement du travail dans la lenteur, dans la musculature et son pas est beaucoup trop rapide et précipité pour s'aligner dans cette ligne de pensée. Je le laisse faire malgré tout, sûre que d'essayer de le ralentir ne fera qu'exacerber son impatience et son énergie. Enfin, je le laisse se défouler au trot. Ma main est beaucoup plus stable d'hier. C'est toujours aussi déstabilisant de laisser aller le cheval en se répétant "pas de contact" mais bon, c'est comme laisser aller un cheval rênes lâches sur la piste. Je prend les deux rênes dans une mains pour combattre mon envie d'avoir un léger contact. Les deux rênes dans une main ; ça permet de travailler un peu plus avec la rêne d'appui. Je laisse retomber ma main libre à coté de moi et j'en profite pour mettre ma main en poing, dans mes gants, pour me réchauffer les doigts.

Je demande à Obara de décrire un cercle en décalant ma main vers le centre du cercle, en prenant et en relâchant. Beaucoup trop énergique et inattentif, Obara ne réagit pas, longant les murs et tournant serré. Je le reprend sévèrement en donnant un coup de talon avec ma jambe intérieure avant de reprendre plus discrètement avec des pressions du mollet. Ses oreilles se tournent dans ma direction et enfin, il tourne pour aire le cercle. Son trot est rapide, beaucoup trop. Alors, je me met à jouer avec les transitions descendantes. Plutôt que de se calmer au pas, il devient encore plus excité et cherche à trotter, mauvaise solution. Alors, je demande des demi-arrêt en tirant légèrement les rênes et en mettant des jambes. Obara ne comprend pas les indications contraire, il semble avoir oublié que les jambes n'indiquent pas uniquement d'avancer mais bien d'autres choses. En western comme en classique.

À force de cercle et d'un peu de mouvement latéraux, son trot diminue de vitesse, il se calme un peu. Je relâche encore un peu les rênes et le flatte sur l'encolure, reprenant toutefois rapidement contact car il essaye d'accélérer de nouveau. Puis, je remet les rênes dans mes deux mains pour commencer la seconde étape du travail. Toujours au trot, son allure de croisière, j'écarte légèrement les rênes et serre un peu les jambe, le touchant un peu avec les éperons. Il bondit vers l'avant à l'action de mes jambes, se butant contre le mors plus sevère qu'en classique. Il lève la tête, ouvre un peu la bouche car il se fait un peu mal. Il trotte rapidement, sans chercher, au début à comprendre. Je garde mes mains larges et je fais des demi arrêt pour le calmer et lui demander de penser. Il trotte toujours rapidement mais la peur des premières foulées semble s'être effacée. Ses oreilles bougent dans ma direction et en direction du centre du manège ; il réfléchit enfin.

Tout commence par ; il donne des coups vers le haut, des coups de tête. Mais ma main, ferme et précise, reste ixe et il finit par se dire que ce n'est pas la solution. Il continue à trotter, résistant au contact, Quand il force trop contre moi, je durcis ma main et il se fait mal un peu. Ce n'est pas ce que je veux de lui. Enfin, l'espace d'une foulée, il baisse la tête. J'étais attentive et j'espérais ce moment. Je relâche les rênes si tôt qu'il baisse la tête. Je relâche la petite pression désagréable de mes éperons. Automatiquement, il relève sa tête et se remet à courir. Pauvre petite bête ><. Je subit un peu son trot, me laissant porte par la selle avant de faire quelques vibrations avec les mains pour lui indiquer que je vais faire quelque chose. Alors, tranquillement, je remet de l'éperon et j'élargi mes mains. Sa première et seconde réaction, c'est la même que la dernière fois, il donne des coups de tête et résiste à ma main. Je m'y attendais. Alors, j'Attend qu'il pense, je fais un cercle ou deux pour le ralentir et plus rapidement que la dernière fois, il vient à baisser la tête. Je relâche les rênes et les jambes avant de le flatter. Le but ; c'est de lui faire baisser la tête quelques foulées et de lui apprendre que; quand je met les éperons, c'est que je veux obtenir une descente de tête (comme plein d'autres choses).

Enfin, pour terminer la séance, je lui demande un petit galop. Depuis le temps qu'il attendait que je lui demande cela! Il part en vitesse au galop et je me fais brasser par la selle. Les selles western, ça a été fait pour les chevaux qui ont un galop confortable bordel, pas pour un cheval de dressage qui fait le fou! Je me tiens au pommeau le temps qu'il se calme un peu et qu'il prenne un beat plus régulier. Bon, enfin. Je le remet au trot et fait un changement de direction avant de redemander, avec appréhension, le galop. Je me tiens solidement avec mes jambes et sur le pommeau pour le laisser démarrer et tranquillement, je reprend le contact pour le mettre en cercle et le calmer. Ce qu'il fait tranquillement pas vite. Et enfin, je réduit les allures pour m'arrêter au centre du manège. Sans la bombe, j'ai l'impression que je serais étrangement décoiffée aujourd'hui. Je le félicite, le flatte un peu avant de mettre pied à terre. Sans dire que la séance est une réussite, c'est une sacrée amélioration versus la journée précédente!

[Bien qu'on pense que les chevaux western soient très confortable, ce n'est pas toujours le cas. Les selles western avec un plus gros pommeau sont là justement pour les chevaux qui ont une grosse accélération, soit les quarter horse avec un bridage de baril, par exemple. Un cheval qui part au galop et qui, en quelques foulées atteint sa vitesse de pointe, ça débalance encore plus qu'un cheval normal, d'où le fait que plusieurs selles de baril aient un gros pommeau pour aider les cavaliers à se tenir]

Jolie séance (:
+ 4 en reining

+ 4

Obara - voltige

Au bout des rênes se tenait un beau cheval alezan. Obara, peut-être l'aurez vous oublié. Son regard noisette embrassait le manège intérieur alors que sa propriétaire fermait la porte. Et quelque chose attisait son intérêt. Dans le grand manège, des sortes de bloc avaient été placé en cercle et une autre personne attendait non loin de ceux-ci. Maintenant, il comprenait à quoi était du son habillement pour le moins original. Il portait un grand tapis assez épais qui lui couvrait jusqu'à la croupe et un surfaix avec deux poignées. Aujourd'hui, il allait faire de la... voltige.

-Salut, dit sa propriétaire à Mylise. C'était la jeune fille, d'une main plus courte que la proprio, qui allait longer le couple. Elles s'étaient concerté pour faire quelque chose de spécial et qui de mieux qu'Obara pour rendre la séance différente. Son dos solide et rond en faisait une parfaite table de travail mais la voltige, lui- connaissait-il? Pas vraiment, enfin... probablement autant que sa proprio mais.. il fallait bien commencer à quelque part.

Mylise commença a longer le cheval tranquillement dans le ''rond de longe''. Que ce soit des blocs au sol ne changeait rien pour le robuste cheval, il obéissait bien à la longe et se montrait d'un naturel énergique mais détendu. Restait à travailler sur le rythme mais cela se ferait avec le temps. Secouant l'encolure, tout d'abord trop énergique et voulant faire son fier, la jeune longueuse eut le droit à quelques démonstration de joie avant qu'il ne se mette vraiment au travail. Rien de surprenant car malgré le fait que l'étalon avait l'âge de la raison, c'était un cheval joueur.

Après une belle détente dans les deux mains et avoir tester l'obéissance du beau barbe, on attacha les rênes élastique qui assurerait ua cheval un meilleur maintient de son dos et réduirait les risques de blessure. Encore une fois, elle demanda le trot et attendit qu'il trouve sa place ''sur la main''. Puis, Request entra en action. Elle se plaça derrière la longueuse, ce qui attira l'intérêt de l'étalon.
Puis, elle s'approcha de son cheval qui était au pas pour marcher de concert avec lui. Obara avait les oreilles qui allaient dans tous les sens, tentant de comprendre ce qu'on lui demandait. Il tenta le trot mais se fit remettre au pas et après quelques tours, il comprit, qu'en fait, elle ne voulait rien de différent. Tout ce stress pour rien, finalement!

Puis, doucement, la cavalière plaça ses mains sur les poignées, les lâcha et répéta l'exercice jusqu'à ce que l'étalon comprenne qu'encore une fois, elle ne voulait rien. Et, elle retourna derrière Mylise. La jeune fille poussa le cheval vers le trot, avec une position assurée et quelques pas vers l'avant. L'Étalon secoua la tête, prenant le trot avec énergie. Et l'exercice recommença. Requ' s'approcha, essayant de garder l'Allure (car il trottait vite le poney) sans l'effrayer ou lui donner raison de s'exciter. Elle mit les mains aux poignées pour accompagner le cheval plus facilement au trot. Elle fit quelques petits sauts pour accompagner le bel alezan (et reprendre sa respiration). Oby était nerveux, pas toujours franc et aussi régulier qu'il l'aurait dû. depuis un moment qu'il n'avait pas travaillé et ce retour à l'exercice était pour le moins.. différent.

Les tours se suivirent et enfin, Oby se montrait moins nerveux des mouvements, parfois brusque, de Request. c'était le temps d'une pause car la cavalière, quoique en forme, n'avait pas le même cardio que le cheval. Le laissant décompresser au pas, les deux jeunes filles parlèrent un peu, décidant que de ''sauter'' a cheval ne serait probablement pas pour aujourd'hui. Alors, Request se mit en selle grâce à un Leg-up et s'assit sur un Oby qui était considérablement plus joufflu que dans ses souvenirs.

Doucement, le pas et le trot fut pris et elle se rappela pourquoi le sans selle n'était pas sa discipline favorite. C'était un peu déroutant de n'avoir aucun contrôle sur le cheval. Pas d'appui avec la selle ou les étriers. Elle avait beau faire confiance a Mylise, elle restait nerveuse et crispée. Après de nombreux tours, trop nombreux pour Obara qui pompait maintenant, elles reprirent le pas sur la piste et Request trouva le courage et la confiance de bouger un peu plus que les jambes et les bras. Elle Tenta de se mettre à genou sur le cheval. Si Obara ne réalisa pas, tout d'abord, le changement de position, ses oreilles se mirent a virevolter lorsqu'elle prit appui avec son pied sur son dos. Heureusement, il ne fit pas plus que de marcher plus rapidement. Mais Request se tenait comme si sa vie en dépendait sur les poignées du surfaix.

De retour assise, elle fit encore quelques moulinets de bras, , bougea les jambes et son haut de corps pour habituer le cheval aux mouvements qui seraient ceux de la voltige avant de se relaxer complètement et de demander l'arrêt.


-Quoi? Tu ne descend pas de lui en mouvement? demanda Mylise. Même pas game!

Un défi qui sonnait aux oreilles de la jeune fille assez juste. Si elle voulait qu'Obara débloque en voltige, peut-être devrait-elle s'essayer. Alors, elle collat son torse entre les deux poignées du surfaix, bougeant avec prudence, elle passa ses jambes du même côté du cheval et se laissa glisser sur le sol avec un Obara au pas qui ne sembla même pas surpris. Bon, peut-être est-ce que c'était à elle de régler ses craintes en voltige, plus que d'apprendre a Oby à lui faire confiance ^^.

Comme il n'y a pas de voltige dans les fiches je vais répartir les points en longe pour Obara

Donc
+ 4 en longe

+ 2 en confiance

+ 4