Carpe Diem - hanovrien (j)

07/03/2016
Monte aux trois allures. 0/10

Carpe Diem

< Ce matin, au collège, j'ai demandé à Morgane si elle voulait m'accompagner au haras de Pado pour continuer le débourrage de Carpe Diem. Elle a deviné ce que nous allions faire aujourd'hui, et a accepté avec joie. Nous avons quitté l'établissement ensemble, et sommes passées chez moi pour se changer. Enfin, Morgane est restée dans son jean et son sweat. Nous sommes ensuite parties vers la haras en marchant.

Au moment où nous parvenons au haras, je demande à Morgane si elle veut bien aller dans la sellerie pour aller me chercher le matériel (sans les guêtres et l'amortisseur), sans oublier une longe de trois mètres. Je vais commencer par la monter, mais en longe. Je me dirige vers le box de Carpe Diem, et l'appelle d'un petit claquement de langue comme à notre habitude. Je lui caresse le chanfrein, et elle semble deviner que je cache des friandises dans mes poches. Je la gronde quand elle tente de fourrer son nez dedans et en voler le contenu. Soudain, j'entends un grand fracas derrière nous. Je tourne vivement la tête, et remarque que c'est Morgane qui paraît en difficulté. Le tapis lui glisse des mains, et la selle manque de s'étaler par terre à plusieurs reprises. J'accours pour l'aider, et lui prends le tapis et la boîte de pansage des mains. Elle me remercie par un sourire, et je vais poser tout ça au pied du box de ma noire. Je saisis le licol accroché sur la porte de sa stalle, et lui enfile de l'extérieur. Je referme soigneusement les attaches, et la sort de son box en l'attachant à son anneau.
Nous la pansons et la sellons soigneusement, jusqu'à ce qu'elle soit fin prête. Ensuite, j'accroche la grande longe à une partie spéciale de son filet, et je la détache, passant la longe à Morgane. Je vais mettre ma bombe et ma protection, on n'est jamais trop prudent ! Nous nous dirigeons à grands pas vers le manège, lieu où va se dérouler notre séance.

Manège.

Je rentre dans le manège, accompagnée de Morgane qui tient Carpe Diem en grande longe. Nous nous plaçons au centre de la carrière, où je vais chercher un montoir, histoire que la jument l'apprivoise entièrement. On ne sait jamais, si un jour elle est montée par des petites personnes... Je pose mes deux pieds dessus, et ressangle de quelques trous pour éviter à la selle de tourner. Je place mon pied dans l'étrier, et monte agilement sur la jument. Elle reste bien droite, et ne vacille pas sur un côté ou l'autre. Je la félicite, et m'assieds normalement dans ma selle. Je chausse les étriers, qui sont déjà à ma taille, et caresse doucement son encolure tendue.

Je fais signe à Morgane de la mettre sur un cercle au pas, et elle s'exécute de suite. Carpe Diem, bien dressée, comprends de suite l'ordre de mon amie, et elle se place d'elle-même sur le cercle, au pas. Je lui caresse l'encolure pour la féliciter, et je laisse pendouiller mes jambes contre ses flancs. Progressivement, je remets mes pieds dans les étriers, serrant un peu mes talons contre ses flancs. La noire accélère, et je la recadre à l'aide de ma voix, chose qu'elle connaît bien maintenant. Je place une main sur les rênes, on va commencer en douceur.

Tout d'abord, je garde une attitude posée, sans vouloir la dominer. La jument doit sentir qu'il va se passer quelque chose sur sa bouche, car elle commence à vouloir accélérer, et ainsi reprendre le contrôle à Morgane. Au bout de quelques minutes, Carpe Diem se calme, et je raffermis un peu ma prise sur les rênes en y ajoutant ma deuxième main, et en les raccourcissant. Aujourd'hui, je vais lui faire apprendre à ralentir sous la pression de mes mains, en longe pour limiter les risques et pour ne pas qu'elle se sente braquée directement. Morgane la pousse a accélérer avec sa voix, et elle prend le pas moyen. Je la félicite d'une caresse sur l'encolure, et prends mes rênes assez courtes. Elle colle sa tête contre son poitrail, essayant de céder à cette pression. Je relâche un peu, pour lui faire comprendre que ce n'est pas ce que j'attends d'elle, et Morgane m'aide à la remettre droite.

A l'aide de l'ordre "woooow", j'intime à Carpe Diem de ralentir, et je fais pression sur les rênes, comme si je voulais imposer à un cheval déjà dressé de faire une transition. La jument semble comprendre le lien entre ces deux gestes, et je recommence plusieurs fois, avec l'aide de Morgane. Nous refaisons cet exercice un bon nombre de fois, avant de le faire au trot. La noire se comporte très bien, et au moment de descendre, je lui caresse bien l'encolure. Je mets pied à terre, et lui donne deux friandises, accompagnées de félicitations vocales. Je remonte les étriers, et nous partons vers les écuries. Je charge Morgane de brosser la noire, et pendant ce temps je vais ranger les affaires. Je prends bien soin de passer un coup de brosse sur le tapis, et de rincer le mors. Je retourne auprès des deux filles, et arrive juste à temps pour dire au revoir à la jument, qui est déjà dans son box. Je lui donne une dernière friandise, et repars en ramassant ma boîte de pansage, suivie de Morgane. Je décide de lui faire faire le tour de mon domaine, elle n'y est jamais allée, après tout ! >

08/03/2016
Monte aux trois allures. /10

Carpe Diem

< Ce n'est qu'en me dirigeant vers le box de Carpe Diem, que je me suis rendu compte que son débourrage touchait à sa fin. Et que, j'allais devoir la quitter. J'éprouve un petit pincement au cœur, mais je suis quand même très heureuse d'avoir presque terminé son débourrage. J'admets que ce n'est qu'une partie remise, car j'ai déjà débourré What Else, mais quand même.

Et c'est là que je me rends compte que j'ai oublié l'élément principal de notre séance, Morgane ! Je me tape la main contre le front, exaspérée par moi-même, quand j'entends des pas derrière moi. Je prie en silence pour que ça soit quelqu'un que je connaisse, et je me retourne vivement. A la vue de ce personnage, mes joues s'empourprent instantanément. Je m'approche de lui, prend un de mes plus beaux sourires, et l'interpelle d'une voix que je veux stable, mais qui se fait quand même un peu tremblotante, un peu à la manière d'une chèvre.

Moi :  Salut Quentin ! Qu'est ce qui t'amènes ici ?
Il se retourne vivement vers moi et me sourit, les joues légèrement teintées de rose.
Quentin : Oh euh... Salut ! Bah euh, pour tout te dire, j'ai récemment entendu parler par ta sœur qu'il y avait des poulains qui étaient nés, et qu'ils avaient été placés ici. Je ne te cache pas que j'ai été surpris en les voyant tous !

Hoho, c'est donc ma sœur qui est dans ce coup ! Soudain, je la vois passer en courant, un peu plus loin, et elle me tire la langue comme une gamine. Je soupire, et sourit à Quentin, remarquant qu'il est accoudé sur le box d'un petit poulain couleur champagne, je dirais. Il se passe la main derrière la nuque, comme si il était gêné, et je lui propose de m'accompagner jusqu'au box de la jument dont j'ai été chargée de débourrer. Il accepte avec plaisir, et je lui fais signe de me suivre. Tout à coup, une idée me vient à l'esprit. Et mais, il pourrait peut-être remplacer Morgane ? Je vais lui proposer. Je prends mon courage à deux mains, et pendant que nous marchons je m'exclame.

Moi : Tu veux bien m'aider à la longer pour que je puisse continuer son débourrage ? S'il te plaît...

J'espère qu'il ne prendra pas ça comme une supplication, et je me mords les joues, espérant qu'il va accepter. Je suis prise de soulagement quand il opine de la tête, avec un grand sourire. Nous discutons ensuite un peu de sa jument, et arrivons après ce qu'il m'a semble une éternité, devant le box de Carpe Diem.

Quentin : C'est une belle bête, dis donc !

Je souris, fière de ses paroles, et prends le licol accroché à un maintien. Je le lui tends, et lui propose de sortir la jument pendant que je vais chercher toutes les affaires. Il accepte avec plaisir, et je m'en vais en trottinant, le laissant seul avec la noire. Ne cherchant pas à parcourir tout le haras, je vais prendre des affaires appartenant au club pour cette séance. Je cherche du regard une selle et un filet qui pourraient convenir à la morphologie de Carpe Diem, et j'en trouve au bout de quelques minutes.

Nous brossons, sellons et bridons la jument en une bonne vingtaine de minutes, et je lui accroche une longe de trois mètres sur le filet. Je la tends à Quentin, et j'enfile ma bombe ainsi que ma protection. Je les laisse partir devant, et les rattrape bien vite après avoir enfilé mes gants.

Manège.

Je les suis au centre du manège, et place mon pied dans l'étrier après avoir ressanglé. Je me mets rapidement en selle, et Quentin, habituée, mets déjà Carpe Diem sur un cercle au pas, la tenant en longe. Les étriers sont trop courts pour moi, et je les raccourcis de quelques trous, laissant les rênes longues à al jument. J'ai fait part à Quentin de ce que nous allions faire aujourd'hui. Je comptais continuer les transitions avec une pression sur les rênes, mais en y incluant le galop. Pour que la jument assimile bien l'ordre de ralentir avec cette pression, je vais devoir me servir de ma voix, et plus ça ira, moins je parlerais. C'est la technique que je vais aborder jusqu'à ce que cela soit totalement bon.

Je fais signe à mon ami que je suis prête, et je prends doucement mes rênes, ne voulant pas brusquer Carpe Diem dans le travail. Au moment où je sais qu'elle a senti que le contact se refermait sur sa bouche, je presse mes mollets contre ses flancs, avec l'ordre "Allez !". Elle comprend, et accélère le pas. Je le répète jusqu'à ce qu'elle prenne le trot, c'est-à-dire assez rapidement. Je commence alors à faire des transitions. Trot, pas, arrêt, pas, trot, arrêt... Je fais ça jusqu'à temps qu'elle m'obéisse correctement, et je compte sur Quentin pour la diriger avec la longe.

Je termine cet exercice au bout de quinze minutes de répétitions, et je peux commencer à le faire au galop. Je demande une transition au trot, puis lui intime l'ordre d'accélérer. Elle part au galop avec une ruade puissante, et comme je m'y attendais, je parviens à rester en selle. Je la gronde mais maintiens le galop avec mon bassin, et gardant mes jambes pressées contre ses flancs. Je la fais galoper ainsi trois tours consécutifs, avant de demander une transition au trot. Elle s'exécute bien gentiment, même si je sens qu'elle est un peu sur la réserve.

Nous le refaisons plusieurs fois, et elle se débrouille comme un chef, mais bien évidemment, il était sûr que ça allait péter. Je sens qu'elle commence à se tendre sous la selle, je me prépare au pire. Je prends la crinière juste à temps, et me mets en arrière, avant qu'elle ne parte en une série de ruades. Je suis ballotée dans tous les sens, mais je fais tout pour m'accrocher, serrant les dents. A côté de moi, Quentin se démène pour la calmer, et je suis morte de rire à sa tête. Au bout de quelques minutes, elle se calme, et je mets vite pied à terre. Je remonte les étriers, et lui donne une petite rondelle de carotte. Elle la croque avec appétit et je la félicite, remontant mes étriers.

Nous repartons au box, riant tout les deux de la réactivité de Carpe Diem. Ensuite, nous la dessellons et s'en occupons tout deux avant de la brosser et de la remettre dans son box. Nous partons tous les deux, caressant tout les poulains qui réclament des câlins. >

10/03/2016
Monte aux trois allures. 5/10

Carpe Diem

< Je m'approche du box de Carpe Diem, accompagnée de mon fidèle ami, Quentin. J'ai fais appel à lui pour qu'il vienne m'aider à continuer le débourrage de la jument noire. Ne croyez pas que j'ai des préférences, non, c'est juste que...

Nous arrivons tous deux devant son box, et pendant qu'il la sort, je vais chercher mon matériel sur le fidèle chariot. Je reviens auprès d'eux, et nous commençons un rapide pansage. Une fois cela terminé, je la selle et elle prend bien gentiment le mors dans sa bouche ; je la félicite. Cependant, elle bat l'air de sa queue et remue dangereusement les oreilles quand Quentin la sangle. Je la gronde légèrement, et nous pouvons partir vers le manège. J'enfile ma bombe et mes gants en dernière minute, et les rejoins en trottinant.

Manège.

En arrivant dans le manège, je parcours des yeux l'étendue de sable, et constate avec soulagement que personne n'a eu l'idée de venir s'y installer. J'ai de la chance, par le temps de chien qu'il fait dehors... Quentin resserre la sangle, pendant que je vais chercher un montoir dans un coin. Je me mets rapidement en selle, sous le regard avisé de mon ami. Aujourd'hui, dernière séance sur les transitions. La prochaine fois, nous attaquerons la direction. Mais comme guise de fin, je voulais le faire sans longe, comme si je la montais normalement. Bien sûr, je vais m'aider de ma voix mais juste un petit peu.

Je presse mes mollets contre les flancs noirs de Carpe Diem, et lui donne l'ordre d'avancer. Elle part au pas, désormais habituée à ce geste et à cette commande vocale. Je lui flatte l'encolure en guise de félicitation, et la fais marcher ainsi sur plusieurs minutes. Je la laisse aller où elle veut, étant donné qu'elle ne connaît pas la gauche et la droite. Enfin, pas encore !
Quand j'ai terminé de faire du pas, je lui donne un petit coup de talons, et prononce un "Allez !" énergique. Elle prend le trot, et je la félicite encore. J'alterne trot assis et trot enlevé, pour bien qu'elle s'habitue à ce changement de position. Nous terminons la détente à cette allure, et maintenant attaquons le plus compliqué. Je redonne un coup de talons, et prononce le même ordre que tout à l'heure. Carpe Diem part dans un coup de cul au galop, et je jette un petit coup d'œil a Quentin resté au milieu du manège. Je vois qu'il inspecte mes moindres faits et gestes, et cela me déconcentre un peu.

Je termine ma détente, en la laissant galoper plusieurs minutes, surtout pour qu'elle se défoule. Je vais pouvoir commencer mes transitions sans qu'elle ne soit longée. Je lui redemande le pas qu'elle prend comme si c'était la pire des choses qu'il ne lui soit arrivée. Je soupire légèrement et raccourcis un peu mes rênes. La noire sent que le contact se reforme, et elle se raidit, commençant à chauffer. Je la calme à l'aide de ma voix et de la pression de mes mains, et parvient à la repasser dans un pas normal. Je lui fais faire quelques allongements d'allure, et passe au trot. Elle répond bien à mes aides, et je lui caresse l'encolure.

Au trot enlevé, je commence à essayer de faire quelques incurvations, notamment pour bien commencer les exercices de direction. Elle ne comprend pas très bien ce que je lui demande, et je laisse tomber pour aujourd'hui. Je continue de faire des transitions, comme dans ma détente, jusqu'à ce qu'elle commence à se fatiguer. La séance de ce jour n'aura pas été très constructive, mais cela m'a permis de voir que je pouvais désormais la monter sans longe. Bien sûr, elle chauffe un peu mais c'est tout à fait normal, surtout pour une jeune jument comme elle.

Je repasse tranquillement au pas, après avoir fais quelques tours de galop, et rejoins Quentin. Il me sourit, et je mets rapidement pied à terre. Je remonte les étriers, et lui confie la bride de ma jument, voyant qu'il insiste pour la prendre. Nous repartons vers les boxs.
Une fois la noire bien pansée, remise dans son box et avec tout ce dont elle a besoin, je peux partir sans inquiétude. Toute souriante, je rejoins Quentin dans la sellerie. Et là, je ne saurais décrire ce qu'il s'est passé. Il m'a prise dans ses bras, et m'a tendrement embrassée.

C'est le cœur léger et empli de joie que je suis rentrée chez moi ce soir-là. >

14/03/2016
Monte aux trois allures. 7/10

Carpe Diem

< Etalée sur le parquet de ma chambre, me laissant réchauffer le dos par le soleil de début d'après-midi, je comptais bien rester comme cela une bonne heure. Simulant une maladie auprès de  ma mère, elle ne m'avait pas mise au collège. Alors j'étais bien contente ! Mais seulement, le destin en a voulu autrement. J'entends mon téléphone vibrer sur mon bureau, et je me lève en ronchonnant. Je vais le chercher, et un sourire illumine mon visage en voyant la personne qui m'appelle. Je décroche rapidement, et nous avons bien dû parler pendant une demi-heure (je ne précise pas que je suis retournée m'étaler par terre ), pour au final se donner rendez-vous devant le box de Carpe Diem.

Une quinzaine de minutes plus tard, et j'y étais. Je le salue, et après un rapide câlin, nous nous mettons à préparer la jument noire. Je lui fais diverses sortes de caresses, et elle commence à s'impatienter. Après un court grooming, elle est totalement prête et nous pouvons partir vers le manège. J'ai pris soin de lui mettre un mors à aiguilles, ayant vu sur des forums équins que c'était plus confortable pour le jeune cheval, et que cela évitait que les anneaux du mors à olives ne lui pénètrent dans la bouche.

Manège.

Nous arrivons tous les trois dans le manège, et je me mets rapidement en selle après que Quentin ait ressanglé. Je lui laisse cette tâche, car avec mes petits bras frisquets, je ne risque pas d'y arriver sur cette coquine qui prend un malin plaisir à gonfler son ventre. Les étriers n'ont pas besoin d'être réglés, ils le sont déjà de mes anciens passages. Je lui demande avec une petite pression de mollets de prendre le pas. Quentin est assis sur un plot, au centre du manège. Tiens, cela me fait penser qu'il faudrait d'ailleurs que je la monte un peu en carrière, cette Carpe Diem...

Je détends un peu, l'histoire de vingt minutes, avant de me lancer dans le vif du sujet. Au trot, j'écarte ma rêne gauche et plaque la droite sur l'encolure de la jument noire. Elle tourne la tête vers la gauche, s'incurvant. Mais ce n'est pas ce que je lui ai demandé. Alors, j'intensifie ma demande et elle pivote légèrement vers le côté demandé. Je la remets droite, et la félicite par des mots et des caresses. Je recommence alors cet exercice plusieurs fois, au moins une bonne dizaine de fois, avant que Carpe Diem ne comprenne vraiment ce qu'il faut qu'elle fasse. Je la repasse au pas, et lui laisse les rênes longues pour qu'elle puisse souffler. Je la félicite immédiatement, sinon je sais qu'elle va s'énerver et devenir complètement bornée.

Nous repartons toutes deux au trot, et je maintiens l'allure. Nous sommes à la main opposée que celle de la dernière fois, et j'ai pour but de lui apprendre à tourner à droite, ma foi. Je répète les mêmes gestes que tout à l'heure, et vu qu'elle avait déjà compris ce que je lui demandais pour la main gauche, cette fois-ci elle tourne directement à droite. Mais c'est tout de même un peu hésitant. Alors je le refais encore et encore, jusqu'à ce qu'elle se soumette à ma pression et tourne selon la rêne que je tends. J'effectue cet exercice au pas, puis au galop. Elle est un peu excitée et a du mal à se concentrer pour le galop, mais je parviens quand même à faire quelque chose de réussi. Je commence alors un gros récapitulatif de tout ce que nous avons appris. J'alterne décontraction, incurvations, transitions, changements de direction... Tout se passe à merveille, et ce n'est qu'au bout d'une heure que ma séance se termine. Je suis très fière, et je félicite Carpe Diem par de grosses caresses sur l'encolure. Je rejoins Quentin vers le centre du manège, et mets pied à terre. Je remonte mes étriers, pendant qu'il flatte l'encolure de la jument. Elle couche un peu ses oreilles vers l'arrière quand il passe derrière elle, et je la gronde légèrement. Nous repartons tout doucement vers les boxs.

Boxs.

J'attache Carpe Diem à l'anneau de son box, et commence à la desseller. Une fois qu'elle n'a plus aucun matériel sur le dos, je commence un pansage soigneux. Tout y passe. Les crins, les pieds, la tête... Je lui mets même du produit sur ses flancs, censé la faire briller et nourrir ses poils. Je détache alors la longe, et me dirige vers une petite étendue d'herbe. Je relâche le nylon entre nous, et aussitôt, la noire se mets à brouter. Je lui caresse l'encolure, et me remets à penser en souriant à toutes les fois où elle s'est énervée après moi.

C'est avec un sourire aux lèvres que je suis sortie des stabulations des poulains, passant voir le petit Jet Pride au passage. Puis, je suis allée regarder Quentin monter sa jument, Andore. Je la trouve encore plus magnifique maintenant. >