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Invité
Invité | Jeu 11 Fév - 12:06 |
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Saut – Roméo (PDV Alix) Mon père m'a prévu une séance bien corsée aujourd'hui, et je vais inaugurer la carrière avec Roméo. On a décidé de bousculer un peu ses habitudes pour que les visites soient plus pratiques, car je n'ai pas toujours le temps de passer en semaine. Heureusement, j'ai pu faire une petite balade mardi, venir le voir jeudi, et hier, il a été défoulé au rond de longe pour ne pas le garder au box trop longtemps. Mais cette fois, on saute ! Mon père m'a rassuré que sur ce point, je n'ai aucune raison de m'inquiéter, Roméo est un très bon poney d'obstacle et il a déjà couru en concours, alors vraiment, je n'ai pas de soucis à me faire. En plus, avec lui pour me guider un peu comme un moniteur, je suis sûre de ne pas faire d'erreur.
J'arrive à la carrière en tenant Roméo qui me suit docilement, sans presser le pas non plus. Je tire légèrement sur les rênes et l'incite à avancer un peu plus en claquant de la langue. L'endroit est vide, le sable est bien confortable mais pas pour autant trempé, alors c'est parfait. J'arrête le PFS au milieu est vérifie le harnachement avant de ressangler le poney qui reste tête baissée et totalement calme. J'ajuste mes rênes et me hisse sur la selle avant de chausser convenablement les deux étriers longueur obstacle. Mon père vient vérifier que les guêtres et les protège boulet sont bien mis et me tend une petit cravache. Quel méli-mélo je fais pour réussir à la mettre dans ma main, je n'en ai jamais eu besoin les rares fois où j'ai monté Step Hight, mais il s'agit là d'un poney qu'il faut réveiller un peu. Je commence à marcher rênes longues sur la piste, le laissant étendre son encolure et s'échauffer tout doucement, alors que mon père monte une ligne de deux obstacle sur la piste intérieure. J'enchaîne les courbes larges et les cercles pour l'arrondir un peu en douceur, puis je raccourcis légèrement mes rênes pour trotter, laissant néanmoins le poney tête basse. Il me faut des jambes pour le garder dans le mouvement et éviter qu'il tombe sur les épaules. Je fais plusieurs diagonales et demi-voltes pour le garder attentif, puis repasse au pas.
Après une courte pause, je reprend mes rênes cette fois plus courte de façon à les avoir à une longueur normale et met Roméo dans un trot plus actif, m'aidant d'un petit coup de cravache au début qui le surprend et le garde dans le mouvement. Je demande plusieurs transitions trot-pas, pas-trot, puis me soulève légèrement de ma selle et résiste avec mes mains pour obtenir l'arrêt. Mon père me fais un clin d'œil et j'en conclu que j'ai bien agi, avec une bonne position. Je flatte l'encolure de Roméo et le remet au trot actif, j'effectue plusieurs cercles et demande l'incurvation. Il exécute la demande et je repasse au pas pour le féliciter, rênes longues pour laisser souffler. Nous voilà repartis au trot, je me met sur un cercle et demande le galop. Mon père me demande de le réveiller un peu plus, que je lui colle un léger coup de cravache derrière ma jambe. Il adopte une allure plus engagée et allongée. Je me met en équilibre sur mes étriers, le buste droit et le regard haut. On effectue plusieurs tours ainsi et je change de main dans une diagonale au trot. On fait la même chose à l'autre main, puis je repasse au pas.
Mon père a monté une ligne composée de deux croix rouges et blanches à 50 cm espacées de deux foulées. Une fois que Roméo a soufflé, je reprend mes rênes et le mène au trot actif vers la ligne. Je garde bien l'impulsion jusqu'au bout et me met en équilibre, sentant le poney lever ses antérieurs avec précision pour m'emmener de l'autre côté. Je deuxième saut se passe aussi bien, et je caresse à la sortie, alors que Roméo reprend presque immédiatement le trot. « Garde le au galop après l'obstacle et demande lui par toi même de s'arrêter, car après ça posera problème. » m'indique mon père. J'acquiesce et repars vers la ligne, cette fois au galop. Je m'efforce de le garder bien en avant et on passe les barres bien comme il faut, avec une bonne impulsion. Mon père me félicite et il monte un vertical à 50 cm la place de la deuxième croix. Je m'élance vers les obstacles et colle un petit coup de cravache derrière ma jambe pour le faire avancer un peu plus. Je me redresse à l'abord pour l'équilibrer puis me soulève en même temps que lui. Le deuxième saut est aussi bien effectué, et je prend soin de le garder dans un bon galop pour le virage final. Je lui demande le trot puis le pas de moi même et le caresse ensuite. Mon père prépare un vertical à 60 cm dans la diagonale. Je repars vers la ligne comme la fois précédente, on exécute les deux sauts avec facilité. Je reprend du galop dans le virage et tourne dans la diagonale pour aller sauter le troisième obstacle. Roméo ralentit un peu l'allure avant la barre, je le remet en mouvement et on s'élance en même temps pour une coordination parfaite, et le saut est réussi. Je lui flatte l'encolure et mon père me félicite.
Il finit par monter le vertical de la ligne à 70 cm. Je m'élance avec mon poney vers la ligne, mais cette fois on ne sautera pas celui de la diagonale. J'essaye de garder Roméo dans le mouvement, et suite à mon coup de talon, il prend une vitesse très correct pour aller sauter. On aborde le premier avec sérénité, et le deuxième passe aussi bien. Je félicite Roméo qui s'ébroue de joie, à croire qu'il aime vraiment ça. Alors, on décide d'en rester là pour aujourd'hui. Je le caresse amplement et dessangle de quelques trous pour le laisser marcher rênes longues pendant que mon père range les diverses barres et chandeliers qu'il a sorti. Alors on repart à trois vers les écuries, très content de notre première séance de saut. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Jeu 11 Fév - 13:54 |
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Jolie écriture, j'adore ! C'est très aéré, j'aime beaucoup! + 1 en soins + 1 en dressage + 3 en obstacle + 3 |
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Invité
Invité | Mar 22 Mar - 19:45 |
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Reprise en forme – Toxane & Délicate (PDV Eloïse) Après avoir fait un pansage complet à Bazil et l'avoir rentrer au box pour qu'il y passe la nuit, je vais continuer sur ma lancée et m'occuper de Toxane, et en prime aujourd'hui, Lucy va me rejoindre pour la séance. Je me dirige vers le domaine et signale ma présence à la jument Appaloosa par quelques claquements de langue. Elle semble contente de me revoir ici, surtout parce que j'ai dans ma main un morceau de carotte. Je la sort du box puis lui accorde un pansage vigoureux car son poil a accumulé la poussière et enfin, je l'équipe avec son tapis rouge, son amortisseur noir et son ensemble selle et filet en cuir marron. Pour une première fois, nous allons monter en carrière, et quand j'ai commencé à monter Toxane, on m'a dit que ce n'était pas l'endroit préféré de la peureuse. Pourtant, j'ai pensé qu'avec la présence d'un cheval qu'elle connaît bien, elle pourrait s'habituer, du moins c'est ce que je vais essayer de faire.
J'arrive donc à la carrière suivie de Toxane qui pour l'instant est aussi calme que d'habitude ce qui me rend d'autant plus sereine. J'arrête la jument au centre et caresse le poil tacheté de son chanfrein, puis de son encolure, pour la rassurer, même si elle n'a pas l'air très anxieuse. Soudain, elle relève la tête et pointe les oreilles en avant, aux aguets. Je me retourne vers l'endroit qui semble l'intriguée, et j'aurais du m'en douter, c'est Lucy qui arrive déjà juchée sur la belle Délicate. Ma jument hennit et la belle Connemara lui répond de la même façon, alors qu'elles s'approchent de nous au pas. Je lance un sourire à mon amie puis prend le temps de ressangle, avant de mettre le pied à l'étrier. Je flatte de nouveau Toxane et donne un coup de bassin en avant, la faisant ainsi prendre le pas. Je prend mes rênes mi-longues, au cas où elle aurait peur d'une quelconque chose, et nous commençons à marcher côte à côte, sur quelques tours le temps d'échauffer nos montures. Une fois que nous avons assez bavardé, nous nous séparons et je remonte sur mes rênes, gardant la jument active au pas. Chacune de notre côté, nous menons les juments sur des figures de manège basiques, mais en prenant soin de bien placer nos montures, et nous essayons d'obtenir la décontraction en bouche. Délicate qui a l'habitude de la carrière se place facilement, en revanche j'ai un peu plus de mal avec Toxane qui reste légèrement tendue. Je commence à jouer un peu dans mes doigts et finalement elle engage les postérieurs et se met à mastiquer le mord. Voilà déjà une bonne chose de faite. Pour terminer la détente au pas, je me met sur un cercle, et place mes aides pour incurver la jument, qui sur ce point répond directement et effectue l'exercice avec souplesse, de même pour Délicate.
Je reprend la piste et serre mes mollets, demandant le trot à ma monture. Toxane commence à trotter, mais elle agite la tête dans tout les sens et se retrouve un peu désordonnée, encore pire quand nous longeons la barrière de la carrière et qu'un rien de l'effraye. Elle fait un gros écart vers le milieu, piaffe et s'éloigne le plus possible de la chose. Je la rassure avec la voix et la remet directement au pas sur le piste, un peu plus loin. Je la garde dans mes jambes, car nous ne tardons pas à arriver au même endroit où elle a eu peur. Elle reste sur l'œil, se décale un peu, mais j'insiste avec mes jambes pour la garder sur la piste. Lorsqu'elle passe devant, je cesse d'agir et la caresse immédiatement. Je redemande le trot et joue dans mes doigts pour qu'elle se place. A force de persévérance, je parviens à obtenir une position correcte, mais loin de ce à quoi Toxane m'avait habituée. Je la fais trotter ainsi sur quelques tours sans rien demander de particulier, puis lui demande de s'arrondir autour de ma jambe sur un cercle, ce qu'elle réussis parfaitement. Lucy demande le même type d'exercice à sa demi-pension qui elle semble totalement sereine et exécute les demandes avec facilité. Nous enchainons les figures de manège telles que des demi-voltes, des diagonales. Je trotte enlevé tout au long de la séance au trot ; je ferai du dressage à proprement parlé une prochaine fois. Nous repassons au pas afin de laisser souffler nos montures quelques instants, et nous en profitons pour papoter. Je ré-ajuste ensuite mes rênes et lance Toxane au trot. Je fais un doublé en A, et arrivé en X, je demande une cession à la jambe vers la droite que l'Appaloosa exécute avec justesse. Une fois revenues sur la piste, je lui flatte l'encolure et recommence l'exercice en C, je double, puis cession à la jambe à gauche cette fois en rejoignant l'autre côté. Je félicite Toxane et réalise alors que son encolure est déjà trempée de sueur. Je me met au pas pour la faire souffler et pendant ce temps, j'observe mon amie qui fait les mêmes exercice que moi : la cession à la jambe, que Délicate doit déjà bien connaître, vu la facilité du mouvement.
Une fois que Lucy a fini son enchaînements, je remet Toxane au trot et cette fois elle se place d'elle même. Je caresse son encolure dégoulinante de sueur, et me vois dans l'obligation d'essuyer ma main dans sa crinière, pour éviter qu'elle ne glisse sur les rênes. J'attend d'arriver dans un coin puis place mes aides pour un départ au galop. Toxane galope désormais sans grande impulsion, je sens qu'elle commence à fatiguer. Mais il n'en ai rien pour Délicate, la jument isabelle qui galope à grande foulées tandis que mon amie est en suspension sur ses étriers. Je pense qu'elle a trouvé le bon moyen de lui faire sortir le speed qu'elle a. Je demande à ma jument de galoper un tour à chaque main seulement, en veillant à avoir une position de ses postérieurs qu'elle engage avec entrain, malgré sa fatigue. C'est là que je sais qu'elle a vraiment un bon cœur et qu'elle est très travailleuse. Je la repasse au pas par le simple poids de mon corps en arrière, et la fais marcher rênes longues. Lucy continue de travailler sa ponette au galop sur de grands cercles, lui demande de s'incurver, puis d'allonger les foulées sur les grands côtés. Finalement, je trouve que cette première séance en carrière ne s'est pas trop mal passé. Je reviendrai surement travailler ici avec Toxane, de plus que le temps est très agréable. Lorsque Lucy a fini, nous marchons encore plusieurs tours nos juments au pas. Nous dessanglons de quelques trous, puis mettons pied à terre. Chacune rejoins le domaine où elle doit se rendre et arrivée au mien, je desselle ma jument assez rapidement. Je met à sécher son tapis dans la cour, puis pose les autres affaires dont je m'occuperai plus tard. Je rentre la jument au box et veille à ce qu'elle boive bien, avant d'aller chercher mes brosses. Je commence par la bouchonner avec la paille pour enlever la sueur sur sa robe, et avec un peu d'huile de coude, j'obtiens un résultat correct, en plus Toxane semble apprécier ce massage car elle somnole, la tête basse et les yeux mi-clos. Je débarrasse ensuite ses sabots du sable, passe un coup de brosse sur ses membres, son poitrail et son ventre, puis je termine le pansage avec une lingette avec laquelle le frotte la tête de la jument Appaloosa pour en enlever la sueur. Je lui laisse quelques carottes dans la mangeoire et elle s'empresse de les dévorer, sous mon œil bienveillant. Je m'en vais par la suite nettoyer le matériel et je le range dans la sellerie, avant de quitter le domaine, légèrement fatiguée. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mer 23 Mar - 20:31 |
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Toxane+ 2 en confiance + 2 en soins + 4 en dressage Délicate
+ 4 en dressage + 5 |
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Invité
Invité | Dim 3 Avr - 18:07 |
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Dressage – Step Hight (PDV Alix) Suite à ma balade de ce matin avec Roméo, je compte bien continuer dans ma lancée et m'occuper de Step Hight dans la foulée. Donc après être aller m'acheter un sandwich en ville que j'ai grignoté au clubhouse du Haras, j'ai de nouveau rejoins mon domaine. Je réunis tout d'abord mes affaires à l'aire de pansage pour ne pas avoir à le faire plus tard, puis sors Step de son box. Je prend une bonne demi-heure à lui faire un pansage en profondeur puis à le harnacher avec ses affaires quotidiennes : ma vieille selle noire, son filet assorti avec la jolie protection sur la muserolle, et son tapis bleu marine. Je ne met pas de protections, étant donné que j'ai prévu de faire du dressage. Je m'équipe de ma bombe, de mes gants et me met en selle à l'aide du montoir qui se trouve à la sortie de l'écurie. Contrairement à ce matin, le temps est ensoleillé, idéal pour profiter de la superbe carrière du Haras.
Nous marchons donc vers l'infrastructure et nous y entrons. J'observe les cavaliers qui s'entraînent. Ils sont trois, avec de très beaux chevaux. Je rejoins le milieu afin de pas gêner ceux qui évoluent à des allures supérieures, et laisse Step marcher rênes longues un peu partout. Au bout de deux bonnes minutes, je remonte sur mes rênes et l'alezan se tend dès qu'il sent une tension dans sa bouche, prêt à partir au trot. Mais ce n'est pas ce que je demande. Je le mène sur une piste intérieure et commence à jouer dans mes doigts pour le détendre. Mais l'étalon n'a pas l'air décidé à se mettre au travail, il se défend et se met à marcher de travers, agitant la tête dans tout les sens. Puisque je ne pourrais rien en tirer temps qu'il se comportera ainsi, je décide de prendre le trot en laissant de côté pour l'instant la mise en main. Je pousse Step avec mon bassin et il prend un trot soutenu et assez rapide sur la piste. Je le fais trotter sur deux tours, puis effectue une diagonale et s'assied deux temps dans ma selle. Je trotte encore sur un ou deux tours de cette façon, puis repasse Step au pas. Il rechigne un peu à ralentir, mais je persiste et obtiens le pas. Je le flatte, et recommence mes exercices de mise en main. Je joue dans mes doigts, et maintenant qu'il est décontracté, il engage les postérieurs et vient se poser sur la main. Satisfaite, un sourire m'étire les lèvres. Au fil des années j'ai appris à le connaître et je sais qu'il ne faut pas le contrarier si on veut tirer profit de ses compétences. Je me met en cercle au pas et demande à l'alezan de s'incurver en plaçant correctement mes aides. Il s'arrondit avec souplesse, me laissant le flatter pour le féliciter. Après deux cercles pour l'assouplir de ce côté, je change de main et effectue le même exercice. Une fois que je le sens bien, je demande une transition au trot. Immédiatement, il prend le trot avec bonne volonté, gardant la belle posture qu'il a adopté au pas. Je n'en demande pas trot pour l'instant et le laisse trotter en veillant tout de même qu'il garde un bon port de tête. Je change régulièrement de main, puis au bout de quelques minutes, demande un départ au galop dans un coin. Réactif, il part sur le bon pied dans un galop soutenu et souple. Je le flatte, et continue de jouer dans mes doigts pour qu'il garde cette bonne position. J'effectue un cercle et l'incurve, puis fais le même exercice à l'autre main. Je repasse ensuite au pas et le laisse souffler tranquillement.
Une fois que la détente au trois allure est faite, je vais pouvoir continuer sur quelques choses de plus techniques. Et je ferai surement une reprise de dressage à la fin, mais pour l'instant je vais travailler l'épaule en dedans. Je reprend délicatement mes rênes et ré-établi le contact avec la bouche du selle canadien. Je le garde au pas sur la piste à main droite, conversant une allure fluide avec mes jambes. Une fois qu'il est bien remit en route, j'effectue une légère rênes d'ouverture à droite permettant au cheval de sortir ses épaules en dehors de la piste. J'agit avec ma jambe droite à la sangle pour ployer le cheval à droite, et recule ma jambe gauche pour faciliter l'incurvation. Step Hight s'exécute avec justesse, croisant son antérieur droit devant celui de gauche. Je conserve l'exercice jusqu'à la fin de la ligne puis lui flatte bien l'encolure. Je recommence la figure sur l'autre grand côté, et l'étalon réussit avec succès. Je change ensuite de main dans une diagonale au trot, pour arriver plus vite à l'autre main et repasse au pas à la fin. J'entreprend alors une épaule en dedans à gauche cette fois. Je replace cette fois les aides inverses : rênes gauches légèrement en ouverture, jambes gauches qui agit à la sangle et jambes droites reculés. Il a plus de mal de ce côté mais c'est normal, je persiste, refais l'exercice plus de fois et finalement je suis fier de son travail, j'obtiens une belle épaule en dedans. Je le félicite à la voix et avec une caresse et prend le trot. Je me remet à main droite et redemande l'exercice au trot cette fois. Il l'exécute sans problème et avec souplesse, puis à main gauche avec certes plus de difficulté à croiser ses antérieurs, mais tout de même avec justesse. Je repasse au pas rênes longues en extension d'encolure, et lui caresse l'encolure satisfaite de son travail.
Après avoir repris mes rênes, je lance l'étalon au trot et s'assied dans ma selle. Ce n'est pas très confortable, mais j'essaie du mieux que je peux de me fondre avec le mouvement du cheval. J'ai mémorisé une petite reprise de dressage, et je vais essayé de la reproduire avec Step, cela ne devrait pas être très dur puisqu'elle n'est pas de la plus grande difficulté. Je prend le doublé en A en demande un arrêt en X. Jusque là tout va bien, Step s'arrête bien droit. Je le flatte et attend quelques secondes avant de repartir au pas. Je marche bien droit jusqu'en C et prend la piste à main droite. Je marche jusque B, puis effectue un demi-cercle de 10m de diamètre jusque X, en incurvant le cheval. Je marche ensuite droit jusque I, encadrant Step avec mon couloir de rênes. Je fais ensuite un demi-cercle du même diamètre à main gauche pour rejoindre S. Une fois que nous marchons sur la piste, je me prépare à prendre le trot. Je presse mes mollets arrivé en E et Step, réactif, part au trot soutenu. En V, je fais de nouveau un demi-cercle de 10m de diamètre à gauche jusque L. Je marche droit jusque X, puis encore un demi-cercle à droite pour rejoindre la piste en B. Je trotte assis jusque S, et une fois que j'y suis arrivée repasse au pas. Je marche d'un pas actif et en C, je place mes aides pour un départ au galop à droite. Step ne rechigne pas et prend un galop souple. Je le flatte rapidement et galope jusqu'en A. J'effectue un cercle de 20m en A, et repasse au trot en K. Je change de mains dans la diagonale V-R, mais repasse au pas avant R. Je redemande un départ au galop à gauche cette fois. En E, j'exécute un cercle de 20m de diamètre, incurvant l'étalon avec facilité. Je galope ensuite jusqu'en A, où je repasse au trot. Je passe au pas en P et de B à R, j'effectue une demi-volte renversée en chassant les hanches. De retour sur la piste, je demande à Step s'allonger le pas. J'accompagne avec mon bassin et le cheval s'exécute sans rechigner. En K je recommence la demi-volte renversée en chassant les hanches, jusque V. Je reprend ensuite le trot assis et trotte jusqu'en A. Je fais un doublé, trotte bien droit jusque X et demande un arrêt. Je conserve l'immobilité quelques secondes, puis je laisse tomber sur l'encolure de Step, cessant toute pression sur les rênes. Il prend le pas et étend son encolure, alors que je le caresse bien fort. Il a été très concentré et à l'écoute, et je suis fière de lui ! Il a un peu transpiré, alors je le fais bien marcher rênes longues avant de rentrer au domaine. Je desselle, cure ses pieds et le bouchonne bien avec de la paille dans son box. Je range mes affaires et lui offre un petit massage dorsal avec une brosse spéciale que j'ai acheté hier. Step se détend presque immédiatement et semble y prendre plaisir. Je le caresse encore un peu, puis pars en laissant quelques morceaux de pommes dans sa mangeoire.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 3 Avr - 21:04 |
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+5 en dressage +4 MàJ |
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Invité
Invité | Sam 9 Avr - 14:48 |
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Concours – Toxane (PDV Eloïse) Après une détente aux trois allures incluant quelques exercices que je vais devoir exécuter durant ma reprise, me voilà prête à entrer dans le carrée de dressage. Le précédent concurrent a presque fini la sienne d'ailleurs, il ne me manque plus que le top départ pour m'élancer dans un trot aérien... vers la victoire je l'espère. Non plus sérieusement, je me repasse ma reprise dans la tête, ma plus grande peur étant de complètement oublié ce que je dois faire une fois arrivée devant les juges et les spectateurs. Mais j'ai confiance en ma jument, elle sait ce qu'elle a à faire, au moins une sur les deux, c'est déjà ça. Les applaudissements parviennent soudain à mes oreilles, et mon estomac se tord dans tout les sens. " Aller ma belle, c'est à nous ! " je chuchote en pressant mes talons.
Elle prend ensuite le trot à la demande, déjà parfaitement en place, postérieurs engagés, encolure arquée et tout ce qu'il faut. Je m'assied dans ma selle, extrêmement confortable admettons le, et regarde droit devant moi, gardant la tête haute comme on me l'a préconisé. D'une pression imperceptible, je demande l'arrêt à la jument, arrivée en X. Celle-ci s'arrête avec bonne volonté, me laissant saluer les juges d'un signe de tête et de main, pas un simple 'coucou' comme on pourrait le faire à un ami, il s'agit là d'une véritable révérence. Je reprend mes rênes en vitesse et relance l'Appalossa au trot, radieuse et dans son élément. Nous avançons droit jusque C et je repasse au pas puis rejoins la piste à main droite d'une rêne d'appui. Je marche jusque la lettre M, et là, on s'active. Mais Toxane connaît presque la reprise par cœur, l'accompagnant généreusement avec mon bassin, je lui ordonne de prendre un pas allongé, ce qu'elle effectue à merveille, déployant ses foulées. Nous évoluons ainsi jusque P où je commence à incurver ma jument pour y effectuer un cercle de vingt mètres de diamètre, gardant bien les hanches à l'intérieur avec ma jambe. Je continue mon cercle en passant par D, V, puis arriver en X je change mes aides et quitte le cercle, marchant droit jusqu'en C où cette fois je tourne à gauche. Je me prépare à partir au trot en H et j'ai comme l'impression que Toxane anticipe mes demandes, elle bouillonne sous la selle, attendant que je lui demande de moi même de prendre le trot, toujours si léger et fluide. Je prépare mes aides en S pour une épaule en dedans. L'Appaloosa croise ses antérieurs sans aucun problème, conservant une bonne impulsion et décalant ses épaules sur une ligne intérieure par rapport au reste de son corps. Je cesse toute action et elle se retrouve de nouveau droite, prête à passer le coin de la carrière.
Je recommence l'épaule en dedans sur l'autre côté puis repasse au pas en M. Je prend la diagonale en K au pas allongé, accompagnant avec mon bassin pour plus de fluidité, lui laissant étendre son encolure légèrement. Nous sommes désormais à main droite, je me place sur un cercle de vingt mètres en A et demande le galop à partir du pas, ce que la jument comprend et effectue parfaitement. Je me retrouve surprise par l'impulsion naturelle et immédiate du galop de la jument qui s'est nettement améliorer dans ces transitions montantes. Je trace en un cercle au galop, puis arrivé en L, je change mes aides à l'inverse et facilite la tâche de l'Appaloosa en donnant un léger coup de bassin. Elle change de pied à merveille, prenant la piste à main gauche à présent. J'allonge le galop sur le grand côté qu'il me reste, et sur l'autre à venir, puis repasse au pas en A. Je demande une cession à la jambe jusqu'en X puis change de sens pour une cession à la jambe afin de rejoindre la piste en M. Je reprend un trot de travail en C et effectue un doublé dans la largueur avec changement de main, tournant par une rêne contraire afin de rejoindre la piste à main droite. Je reprend le galop en A et allonge l'allure sur les deux grands côtés qui suivront. Je reprend ensuite le trot afin de faire mon doublé final et de m'arrêter face aux juges. Après le salut, oh non pardon la révérence, je lâche mes rênes et félicite ma jument, elle a été exceptionnelle. Nous regagnons la sortie où je retrouve ma famille, en attente du résultat final.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 10 Avr - 10:06 |
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Hâte de voir votre position ! +5 en dressage +3 MàJ |
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Invité
Invité | Ven 13 Mai - 19:28 |
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Remise en forme – Roméo (PDV Alix) Que le temps m'a paru passer vite ses derniers temps... surtout lorsque je me rend compte que mon pauvre Roméo n'est pas sorti depuis un bon moment, et je m'en veux. A vrai dire j'ai cruellement manqué de temps entre mon travail d’entraîneuse à l'écurie de concours – qui consiste en soit à monter presque cinq chevaux par jour – et mon autre petit boulot de serveuse que j'enchaîne surtout les week-end. Mon père m'a d'ailleurs fait plusieurs réflexions basée sur le conseil au sujet de mes propres équidés, bien que j'ai privilégié les sorties de Step Hight à celle de mon poney qui a trouvé plusieurs semaines de repos après sa tendinite. Donc cette après-midi, me voilà désormais accompagnée de Roméo qui semble très heureux de voir autre chose que son pré, les oreilles dressées et le corps légèrement raidi, il fait attention aux moindres mouvements alentours. Nous arrivons face à la carrière, j'ouvre la porte et la referme derrière nous avant d'avancer au milieu pour arrêter mon poney. Je ressangle et vérifie que mon harnachement est bien en place pour enfin placer mon pied à l'étrier et me mettre en selle avec souplesse. Le temps est très agréable pour monter en extérieur et je ne dois partager la carrière qu'avec une seule cavalière, c'est encore mieux ! Je remonte sur mes rênes et Roméo, inhabituellement assez chaud, commence à prendre le pas sans que je le lui demande. Je bloque mon assiette et demande l'arrêt en m'aidant d'une pression des mains, obtenant rapidement ce que je veux. Je sens néanmoins qu'il bouillonne sous la selle, c'est de ma faute s'il n'a pas travaillé depuis longtemps, mais il m'étonne lui qui est toujours très mou ! Bref, je presse mes mollets en douceur et il prend un pas actif, tête assez haute et toujours aux aguets. Je n'y prend pas garde pour l'instant et laisse mes rênes assez lâche le temps de le mettre en jambe.
Après bon nombre de coin passé sur une piste intérieure pour ne pas gêner l'autre cavalière, je remonte progressivement sur mes rênes et demande directement la mise en main histoire de capter un peu son attention. Je chipote car il n'a pas l'air d'avoir envie de s'arrondir ou encore de se poser sur la main, préférant agiter les oreilles et relever la tête à chaque bruit. Je laisse tomber pour le moment et décide de prendre le trot, pressant mes mollets afin de le faire partir. Dans un petit bond surpris mais pas pour autant mécontent, il s'élance avec gaieté et secoue la tête en envoyant ses jambes en avant l'une après l'autre dans une allure plutôt allongée. C'est qu'il a besoin de se défouler et je le comprend ! Je souris mais reprend cependant le contrôle en agissant avec mes mains et mon assiette, retrouvant un trot de travail correct. Je trotte enlevé sur la piste, m'occupant pour l'instant de garder une cadence moyenne pour repartir tout doucement après sa blessure, mais il ne semble ressentir aucune gêne. Je commence à faire quelques courbes larges comme des cercles et des serpentines où je demande une légère incurvation sans trop forcer, et Roméo s'exécute avec justesse. J'ai l'impression d'avoir maintenant son attention et je n'ai plus besoin de le retenir de partir en avant. Je flatte son encolure et prend la diagonale pour changer de main, m'asseyant deux temps dans ma selle pour changer de pied. Je recommence alors à demander la mise en main, jouant dans mes doigts avec finesse et obtenant un poney qui engage les postérieurs tout en s'arrondissant. Je le félicite vocalement et continue sur quelques courbes un peu plus serrées avant de constater que Roméo commence à transpirer, mais là encore je ne peux rien lui reprocher, il faut qu'il reprenne le travail en douceur. Je le repasse au pas et lui donne les rênes longues pour qu'il retrouve une respiration normale, ne négligeant pas ce temps de pause qui lui ai nécessaire.
Une fois qu'il a bien soufflé, je redémarre au trot de travail le temps de le remettre en jambe puis essaye de compacter son allure au maximum sans repasser au pas, de façon à ce qu'il pousse sur ses jambes et les lève légèrement dans une cadence rassemblée. Je le ralentis avec mon assiette et m'assieds dans ma selle en accompagnant avec mon bassin. Il évolue pied par pied et arrondi légèrement son encolure tout en restant bien sur la main. Je continue sur un grand côté puis le flatte et cède avec mes aides, le laissant retrouver une allure normal. Je recommence l'exercice sur l'autre côté et presque au pas, il cadence ses foulées tout en se faisant le plus léger possible. Je l'encourage à la voix à chaque fois puis le caresse, lui donnant les rênes mi-longues afin de trotter en extension d'encolure pour reprendre son souffle. Je commence moi aussi à avoir chaud et le soleil tape, faisant briller la robe blanche de Roméo. Je le repasse au pas quelques minutes pour encore plus le faire souffler et pouvoir galoper un peu avant de rentrer car je ne veux pas faire durer cette séance. je remonte ensuite sur mes rênes et lance le poney au trot de travail qu'il prend plaisir à prendre malgré son encolure totalement mouillée. Je le remet en main avant de me placer sur un cercle à main gauche et j'ai à peine reculer la jambe extérieure et donner un coup de bassin en avant qu'il bondit dans un galop correct et en impulsion. Je me met en suspension et le flatte, quittant le cercle pour prendre la piste. Je reste en équilibre et l'accompagne dans son efforts, bien qu'il ne semble pas faiblir l'allure pour autant. Je galope ainsi sur un tour puis décide de repasser au trot dans une diagonale, mais Roméo n'en fait alors qu'à sa tête et rechigne à ralentir, nous retrouvant donc à faux au moment de reprendre la piste. Je le titille et me penche exagérément en arrière afin d'obtenir le trot. Je maintiens l'allure sur quelques foulées assez bondissante puis place mes aides sans avoir le temps de dire souffler qu'il est déjà reparti dans un galop juste et modéré. Je me met de nouveau en équilibre et flatte son encolure trempée en faisant une moue, bien obligée d'essuyer ma main sur mon pantalon. Je garde le galop sur également un tour puis reprend le trot avec cette fois beaucoup plus de facilité car Roméo est désormais achevé. Je repasse au pas, laisse mes rênes mi-longues, ayant l'idée d'aller marcher un peu en forêt pour le faire récupérer. Je quitte la carrière tranquillement et rejoins les chemins de balade, longeant une petite rivière avant de faire demi-tour. L'ombre des arbres nous fait du bien et nous nous retrouvons au frais avant de repartir vers l'écurie où je desselle et bouchonne Roméo dans son box avant de lui curer les pieds et de lui offrir deux carottes en guise de récompense.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Ven 13 Mai - 20:58 |
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+3 en dressage +4 MàJ |
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Invité
Invité | Dim 22 Mai - 20:04 |
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Contrat de foulée – Jet Pride (PDV Eloïse) Comme je suis mise en tête de faire découvrir à tas de nouvelles choses à Jet afin d'en faire un cheval bien dans sa tête et aussi pour l'habituer à travailler en extérieur, j'ai décidé de l'amener à la carrière aujourd'hui. Ce ne devrai être qu'une formalité après l'épreuve de l'hippodrome hier, il faut dire que j'ai attaqué fort ! Je le rejoins donc aux écuries en début d'après midi et constate bien qu'il a été sorti au matin, il ne s'est pas privé de se rouler. Je le panse avec soin puis le harnache de son matériel habituel, en plus de lui mettre des guêtres et des protèges boulets orange, n'oubliant pas de l'équiper de ses cloches. Je sors de l'écurie à pied cette fois, tenant Jet par les rênes puisque je vais déjà lui présenter les lieux en main avant de monter sur son dos – ce à quoi je n'ai pas pensé la veille, mais il aurait peut-être était plus compliqué à gérer. J'aperçois bien vite l'installation, ainsi qu'Alix à qui j'ai demandé de l'aide pour cette première fois ainsi que pour installer les barres dont j'aurais besoin. Je la salue puis entre dans la carrière, commençant à marcher aux côtés de l'étalon sur la piste. Bien moins stressé qu'hier, il se contente de regarde un peu autour de lui et de jauger les chevaux qui sont déjà présent. Après un tour, je l'arrête au centre et lui flatte l'encolure et me laisse le ressangler sans bouger, autant dire qu'hier il m'en a bien fait baver à toujours gigoter ! Mais cette fois il semble plus disposé et calme, je me hisse alors sur son dos en tout tranquillité et le lance au pas sur la piste rêne mi-longues.
Je lui laisse le temps de s'habituer un peu au lieu, il observe, renifle les barrières... tente d’impressionner une jolie demoiselle de l'autre côté ce que m'oblige à rester en cercle de mon côté pour éviter tout problèmes. Ah les hormones... N'empêche, je commence à bien l'aimer ce petit cheval. Les rênes flottant de part et d'autres de son encolure, il marche avec tonicité et se fait apprécier des rayons de soleil qui nous réchauffe. Je prend doucement contact avec sa bouche et le fait relever la tête, commençant à le guider sur diverses courbes et change de main au passage, alternant serpentines et voltes pour le maintenir en avant. Je pense qu'il est désormais bien échauffer, alors je décide de passer à l'allure supérieure. Je presse mes mollets et il prend docilement le trot de travail, bien actif et rebondit. Je me penche pour lui flatter l'encolure, après tout une petite récompense ne fait pas de mal. Je le laisse tranquille sur un tour de trot le temps de le mettre en jambes puis lui demande de se placer. J'écarte légèrement mes mains pour lui permettre de se poser sur la main et joue dans mes doigts, mais au fil des foulées toujours pas de réaction de sa part, il reste neutre et profite du paysage en tournant parfois la tête de droite à gauche. Bon... Je persévère, néanmoins toujours rien, il mastique son mors, joue avec et se met même à saliver jusqu'à en avoir pleins autour de la bouche, mais il fait totalement l'impasse sur sa posture, son port de tête etc... Il me semblait pourtant qu'il avait compris le principe et que c'était acquis, mais apparemment il n'est pas disposé à se mettre en main. J'oublie alors cette idée, je ne vais pas le brusquer dès le début, mais peut-être que des transitions l'aideraient au moins à engager un minimum les postérieurs. Je trace un doublé dans la longueur et prépare à repasser au pas, les épaules redressées et exerçant une pression sur mes rênes. Au moins une chose qu'il daigne bien faire aujourd'hui, il ralentit immédiatement, lui valant bien une caresse. Je lui parle pour le récompenser et entretient un pas actif jusque la fin du doublé où je le remet en jambe au trot allongé. Il trébuche un peu et peine à coordonner ses mouvements, s'agitant dans tout les sens, il mélange vitesse et impulsion.
" Ooooooh là, doucement. " lui dis-je en me redressant pour le reprendre et pouvoir mieux repartir ensuite.
Il retrouve peu à peu son calme et régule son allure. Je le flatte et réessaye une transition dans l'allure, voulant obtenir un trot allongé puisque ce serai le corps de notre séance. Je presse mes mollets en gardant du contact dans mes rênes, me redresse légèrement pour ne pas qu'il prenne le galop, et bingo ! Il allonge foulées par foulées, envoyant ses antérieurs en avant avec souplesse. Je le caresse immédiatement et cesse d'agir pour le récompenser. Je reviens dans un trot moyen pendant quelques temps puis redemande un allongement qu'il effectue de mieux en mieux. Je reste là dessus et le repasse au pas avant de galoper, satisfaite de cette exercice même si la mise en main n'est pas de la partie aujourd'hui.
Après avoir soufflé, je reprend mes rênes et place Jet Pride sur un cercle au pas. La dernière fois où j'ai voulu tenté l'incurvation, il s'est braqué et c'est parti en catastrophe, alors je ne vais pas travailler la dessus aujourd'hui, le cercle me servira seulement à lui faciliter le départ au galop. Je le lance au trot et vérifie qu'il est bien en impulsion, il garde toujours la tête relativement haute mais tant pis, je rectifierai cela la prochaine fois aussi. Je place mes aides et presque instantanément, Jet prend le galop en faisant un léger bond. Je me penche pour lui ébouriffer la crinière et lui parle gentiment avant de revenir à ma place, évitant un éventuel coup de cul qu'il prend plaisir à lancer. Je quitte le cercle pour reprendre la piste et le garde dans mes jambes, mais il ne semble pas vouloir ralentir ni accélérer, il adopte un rythme parfait, les oreilles bien en avant. Je décide d'effectuer le même travail de transition dans l'allure pour commencer à l'initier au prochain travail sur les barres. Je le pousse alors avec mon bassin et claque de la langue. Il allonge ses foulées petit à petit et j'essaye de rester au contrôle pour ne pas qu'il me prenne la main. Au final, je me redresse et ressens son mécontentent, il aurai bien continuer à galoper comme ça voir plus. Il lève légèrement ses postérieurs, alors je le gronde à la voix et m'efforce de le reprendre dans un galop plus lent. Je me retrouve toute transpirante et épuisée, et lui de même, son encolure est reluisante de sueur. Après un tour dans une allure modérée, je tente de rassembler l'allure avec le peu de force qu'il me reste. Je me redresse, exerce une légère pression sur les rênes et claque de la langue à intervalle régulier pour lui indiquer le rythme. Il ne semble pas comprendre et s'emmêle les pinceaux, repassant au trot sur un foulée avant de repartir trop vite, il trébuche. Je le calme à la voix et recommence l'opération avec un peu plus de succès, il m'octroie deux à trois foulées de galop rassemblé, alors je cède dans mes aides et le caresse bien fort car c'est tout nouveau pour lui. Je repasse ensuite au trot puis au pas rênes longues et le laisse souffler. Alix a installé deux barres au sol espacées de quelques mètres de façon à faire trois foulées au galop plutôt lent, et deux foulées dans une allure allongée. J'ai pensé que c'était un bon exercice à lui faire faire pour réguler son allure et le préparer au saut. Je reprend mes rênes et prend d'abord le trot sur un cercle, décidément il ne daigne pas se mettre sur la main malgré toute mes tentatives, je laisse définitivement tomber pour aujourd'hui. Je prend le galop dans le virage et le mène droit vers la ligne de barre au sol, pour commencer je ferai trois foulées, donc dans un galop lent. Je le retiens, voyant qu'il a une soudaine envie d'avancer, et il enjambe la première à merveille. Je compte dans ma tête... 1...2...3 ! Par contre, surprise, je me fais secouée lorsqu'il effectue un saut sur la deuxième, apparemment surpris. Je le caresse tout de même et repasse au pas le temps de revenir à l'autre main. Comme précédemment, je fais un cercle et prend le galop dans le virage, arrivant perpendiculairement à la première barre dans une allure plutôt lente. Je le tiens près de moi et reste à ma place. Cette fois ci aucun soucis, il enjambe les deux et cale ses trois foulées au milieu, c'est parfait. Je le félicite et le laisse récupérer quelques instants avant de repartir, cette fois pour faire deux foulées entre les deux. Je le relance donc au galop et le laisse prendre le vitesse et de l'impulsion, il se tient droit et avance fièrement vers la première barre. J'attend bien à ma place et le garde dans mes jambes. Je compte le nombre de foulée et ça passe tout juste, j'ai besoin de le talonner légèrement après la deuxième pour ne pas qu'il me mette un petit pied avant de l'enjamber. Brave cheval ! Je le caresse et décide d'en rester la pour aujourd'hui, vu qu'il a l'air bien fatigué et qu'il transpire beaucoup. Je dessangle d'un trou et lui laisse les rênes longues pendant plusieurs minutes avant de rentrer à l'écurie. Conclusion de cette séance, il a découvert la carrière et les transitions dans l'allure pour finir sur un passage de barres au sol avec contrat de foulée, par contre la mise en main est à revoir, mais c'est déjà bien !
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mer 25 Mai - 20:31 |
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+ 4 en dressage + 1 en saut + 5 |
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Invité
Invité | Dim 28 Aoû - 22:15 |
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TOXANE ET ELOÏSE Ma jument prenait de l'âge. Elle allait doucement sur sa treizième année et je me rendais compte combien le temps passait vite. Mes parents me l'avaient acheté alors que je n'étais encore qu'une gamine, et maintenant j'étais devenue une femme, du moins je le croyais. J'avais réalisé mon rêve le plus précieux, vivre de ma passion et je m'occupais des jeunes chevaux de propriétaires, je les formais à leur métier. Je m'y épanouissais. Alix Lucy et moi ne nous étions jamais quitter depuis toute ces années, et nous avions même créé une petite bande avec d'autre amis. Tout cela me rendait heureuse, et ce jour là, j’allais monter ma jument.
Je l'avais préparé avec soin et nous nous étions dirigé vers la carrière du centre qui était vide à cette heure du soir. Seules, nous occupions tout l'espace. Je travaillai l'impulsion sur la piste, allongeant la foulée sur les plus grands côtés, rétrécissant sur les plus petits. Toxane se posait sur ma main avec une facilité hors pair, témoignant de ces heures de dur labeur pour arriver à ce résultat. Je faisais de nombreuses figures, cercles, diagonales, huit de chiffre, et Toxane se pliait à la moinre sollicitation, engageant aussi ses postérieurs avec puissance. Elle avait développer une musculature impressionnante, telle un réel cheval de dressage et cela nous avait valu bien des flots autrefois. Elle évoluait dans un trot rebondi et à l’amplitude constante. Son allure était très agréable. Nous fîmes plusieurs fois le tour de la carrière. Je passais indéniablement sur la piste mais tentais de ne jamais y rester trop longtemps.
Ce fut enfin le moment de galoper, après un temps de repos au pas. Je plaçai mes aides sur le cercle et Toxane bondit sur ses hanches. Pour m’assurer de sa réactivité, je la fis travailler sur des transitions simples, veillant à la garder toujours dynamique, exagérant le mouvement vers l’avant. Nous ne formâmes plus qu'un, nous promenant dans la vaste carrière, jouant du rebond que nous offrait le sable, frappant parfois le sol avec ardeur, s’élevant toujours davantage dans l'allure. Le soleil se couchait sur nous, délivrant une couleur orangée et rafraichissant toujours plus l'air chaud et suave de l'été. J'enchaînai ensuite plusieurs appuyé au pas puis au trot. Toxane m'offrais ces moments de bonheur immense, faisant danser ses membres avec une grâce que je lui avais toujours connu. Je me demandais parfois si je méritais une jument aussi exceptionnelle, et puis elle venait glisser son souffle chaud dans mon cou, comme pour me donner une réponse, et je souriais. Alors, je mis pied à terre en rentrant dans l'écurie du domaine et m'occuper de mon amie la plus précieuse. Plus que côtoyais les Hommes, et plus j'aimais les chevaux. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Lun 29 Aoû - 14:12 |
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Joli + 1 en confiance + 2 en dressage + 3 |
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Invité
Invité | Dim 27 Nov - 14:48 |
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alix, ce même mois de juillet...
Nous venions seulement de rentrer. Pas moins de deux semaines au pays des cigales, des balades sur le vieux port à la lumière des commerces, des après-midi à la plage des Catalans, des soirées et des feux d'artifices. J'avais réussi à oublier mes problèmes en m’empiffrant de glace vanille et de granitas et les amis d’Éloïse que nous avions rejoins étaient tous adorables et incroyablement fêtards. Un certain garçon dont je ne me souvenais plus du nom m'avait même invité à boire un verre, au son des vagues et de la bonne musique. Nous avions pourtant dû rentrer, Lucy était impatiente de retrouver Grégoire, et Éloïse manquaient à sa famille. Il ne restait plus que moi. Je n'avais nul part à aller, sinon chez moi, un appartement du centre de Strasbourg que je trouvais bien trop vide et dépourvu de chaleur. Le seul que j'avais eu envie de voir était Step Hight.
Le soleil chauffait ma peau hâlée et se reflétait dans le sable clair de la carrière où se trouvaient plusieurs cavaliers. Je demandai la permission d'entrer et une fois que celle-ci me fut accordée, j'invitai mon grand étalon à me suivre. Le regard pétillant et l'encolure droite, il jouait au jeune mâle, lui du haut de ses quinze ans. Un sourire tendre passa sur mes lèvres, et je ne pus m'empêcher de lever la tête un peu plus haut pour le regarder encore. Rien n'avait changer chez lui, son air hautain, son charisme et sa fougue, mais tout cela se traduisait désormais par une réelle volonté au travail. Pleine d’égard quant au dos du mâle, je me servis d'un cube pour me hisser en selle. Une fois bien assise, je laissai les rênes libres à l’animal qui prit presque immédiatement le pas. Bercée par le pas rebondi de Step, je fermai les yeux, éprouvant une confiance totale en celui qui avait été mon compagnon pendant des années et qui encore me donnait tant. L'étalon était réellement tranquille et semblait se laisser porter par une allure plutôt souple et douce.
Je gardai une piste intérieure et poussai Step au trot avec mon bassin. Je tenais mes rênes du bout des doigts et l'étalon descendit davantage son col, effleurant presque le sol de ses naseaux. Un temps sur deux, je me levai doucement de ma selle en vérifiant d'être sur le bon pied. Je pris la piste et remontai progressivement sur mes rênes, commençant aussi à l'incurver sur des cercles d'une vingtaines de mètres. Je pressais régulièrement ma jambe intérieure qui était restée à la sangle pour le garder d’aplomb. Il était rond et engagé. Je lui donnai une caresse pour le féliciter de son attitude et continuai les exercices simples au trot mais qui permettaient de l'assouplir encore.
Nous étions repassés au pas et j'avais ressanglé avant de reprendre le trot. Le mâle s’appliquait et je n’eus besoin de lui demander qu'une fois pour qu'il prenne l'allure, toujours sur la main. Je m’assis alors dans ma selle, bloquant mon dos et fermant mes doigts sur mes rênes et du trot, Step s’arrêta, au carré. Je lâchai tout et le caressai à nouveau. Il était extrêmement concentré et le travail n'en était que plus agréable. Ces dernières années, j'avais pris un plaisir incroyable à travailler avec lui, à lui apprendre toujours plus et à sortir en concours. Si nos gloires étaient passées, le bonheur persistait.
Je m'assis dans ma selle et le mis sur un grand cercle. Jambe intérieure à la sangle bien active et conservant un léger pli, je lui demandai le galop, le maintenant dans une cadence constante. Peu à peu, le mâle s'inscrivit dans son allure et je le retrouvai de nouveau rond et bas, attentif et bien en équilibre. Après quelques tours, je préparai un changement de pied en l'air dans la diagonale. Ce fut pour Step Hight un jeu d'enfant et il repartit de plus belle à l'autre main. Je lui autorisai une petite accélération, gardant toutefois le contrôle, en équilibre sur mes étriers. Je lui fis faire de nouveau un cercle pour trouver un bon équilibre. L’étalon m’écoutait bien et nous enchaînâmes alors une ligne de verticaux qui jonchaient la diagonale, une fois à chaque main. Il s'était redressé de son seul chef, frappant davantage le sol, alors que puissant mais raisonnable, il avala les deux obstacles. Nous repassâmes ensuite au pas. Je lui rendis ses rênes et le félicitai et décidais de rester là dessus pour une séance de reprise.
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Dim 27 Nov - 17:09 |
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+ 3 dressage + 1 obstacle + 4 |
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Invité
Invité | Mar 29 Nov - 20:12 |
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Play, love, dance, fly, lie, deceive, cry, but never stop dreaming, never stop fighting, never stop. ce long mois de juillet... ••• Jet Pride avait été très calme lorsqu'elle montée sur son dos et maintenant, il marchait tranquillement dans toute la carrière. Éloïse prenait toujours plus de plaisir à évoluer avec lui, d'autant plus qu'il avait acquis de l'expérience au fil des années. Ils étaient seuls, la plupart des cavaliers étaient partis en balade, et il n'y avait pas de stages ce jour là. Le gris avait la tête relevée et l’œil vif. Curieux, il s'approcha des barres d'obstacle qui jonchaient le sol et posa son nez dessus. La jeune femme le laissa d'abord faire, puis le remit sur la piste. Après plusieurs minutes de pas, elle le lança au trot et entama une détente de base. Elle le mobilisa tout d'abord au niveau des hanches et des épaules, travaillant beaucoup sur des cercles et des serpentines. Jet Pride connaissait bien la mise en main et elle n'eut qu'à bouger le mors pour qu'il vienne se poser sur la main. Ce fut d'ailleurs de lui même qu'il chercha le contact et elle le félicita pour son bon comportement. Doucement, il commença à mâcher son mors et se détendit davantage dans sa nuque.
Pour le galop, la jeune femme évolua presque exclusivement sur des cercles et prit des diagonales au trot pour changer de main et repartir sur l'autre pied dans le coin suivant. Jet Pride faisait de mieux en mieux les changements de pieds en l'air, mais elle préférait le travailler indépendamment du reste. L'étalon était calme et réceptif, du moins pour la détente, car une fois prêt pour commencer ses premiers sauts, il chauffa et s'ouvrit dans son encolure, tentant d'échapper au contrôle. Il tenta plusieurs coups de dos et à plusieurs reprises, plongea la tête entre ses antérieurs. Éloïse avait l'habitude de ses petits coups de folies et elle le reprit rapidement en main, faisant de multiples cercles en exagérant le pli. Une fois qu'il fut revenu aux ordres et bien en équilibre, la jeune femme le mena face à un cavaletti et Jet Pride la franchit comme s'il n'y avait rien. Ils firent toutefois deux passages pour se mettre dans le bain, puis la cavalière le dirigea vers un vertical. Cette fois, il passa encore mieux le dos et s'enroula autour de la barre avec une belle souplesse, comme s'il avait fait cela toute sa vie.
Après une courte pause, Éloïse relança l'étalon vers un vertical à quatre vingt centimètres et il n'eut aucun souci à reprendre du rythme pour avaler les barres. Cependant, il fournit un gros effort et il eut beaucoup de marge. Ils auraient pu monter, mais la jeune femme resta perplexe. Elle prit la piste et chercha un galop plus lent mais avec une meilleur impulsion. Elle joua dans ses doigts, et une fois qu'elle jugea l'allure bonne, revint vers le vertical. Ses efforts payèrent et Jet fit un saut parfait, sans en faire trop, droit et en équilibre. Après deux passages pratiquement parfait, la cavalière mit l’œil sur un oxer à la même hauteur. Dans le même galop, franc mais pas trop rapide, Jet Pride frappa sa foulée et s'envola. Éloïse suivit son mouvement sans mal et le félicita dès la réception. Elle avait vraiment de bonnes sensations avec lui. Ils refirent le saut deux fois, cherchant toujours plus de précision et de justesse. La jeune femme jugea finalement que l'étalon avait assez travaillé, et le fit longuement marché avant de rentrer aux écuries.© 2981 12289 0 |
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Invité
Invité | Jeu 1 Déc - 19:40 |
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+ 1 point en dressage + 3 points en saut + 3 |
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Invité
Invité | Jeu 1 Déc - 22:55 |
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lucy, ce long mois de juillet...
Mes vacances ont plutôt bien commencée. Après un séjour avec mes amies dans le Sud, histoire de se ressourcer et de passer deux semaines loin de tout, à faire la fête et à bronzer, il a fallu rentrer. Mais être ici n’est pas mal non plus, le soleil est au rendez-vous, puis j’ai tout mon temps pour sortir avec des amis et voir Grégoire. Aujourd’hui, j’ai décidé de consacrer ma journée à ma toute jeune jument. Marquise progresse à grands pas depuis son débourrage, elle promet d’être une fantastique monture.
Je démarre ma voiture et quitte le parking de l’immeuble. Il fait déjà très chaud, voir étouffant. Je règle la clim et la musique, et en moins d’une demi-heure, j’arrive aux écuries. Les portes sont grandes ouvertes, et le lieu est silencieux, apaisant. J’entre avec enthousiasme et jette directement un coup d’œil aux pâtures où se démarque la silhouette d’un homme. Je l’observe quelques instants s’approcher de Toxane, lui mettre le licol et revenir vers les écuries. Il m’adresse un sourire en me voyant et se dirige vers moi d’une démarche nonchalante, tenant la longe lâche. Il est très jeune, j’en viens même à me demander s’il est majeur, mais il a l’air sympathique. - Bonjour, tu dois être Lucy. Je le salue et acquiesce. C’est la première fois que je le croise depuis qu’il travaille ici, c'est-à-dire depuis un an. Peut-être que je ne suis pas venue assez souvent ces derniers temps, au point de ne jamais le croiser. Ou peut-être que nous n’avons jamais été au même endroit, au même moment. Je secoue la tête pour chasser ses idées et laisse s’éloigner le palefrenier qui rentre la jument dans son box. Je ne divague pas plus longtemps et m’empare du licol de Marquise. Je sors sous le soleil brûlant et parcours les allées des prés jusqu’à apercevoir la belle bouille de mon alezane. Elle vient à moi et se laisse attraper docilement. C’est fou comment elle a grandi en si peu de temps, maintenant elle ressemble beaucoup à son père, la même robe flamboyante, la même carrure. Je caresse son chanfrein et nous rejoignons la fraîcheur des écuries où j’attache ma pouliche entre deux longes, à l’aire de pansage. Elle a tout le loisir de se rouler dans son pré et visiblement, elle ne s’est pas privée. Je déniche une étrille dans la boîte de pansage et commence à faire des mouvements circulaires sur son poil, avant de passer le bouchon sur tout son corps. Marquise ferme doucement les yeux et baisse progressivement la tête, signe qu’elle apprécie le massage. Je souris et continue sur ma lancée en curant ses sabots avec soin, puis peigne sa crinière et sa queue. Je finis par panser doucement sa tête pour enlever les plaques de boue séchée, puis file à la sellerie pour prendre mes affaires.
Après avoir pris tout le nécessaire que j’ai déposé sur mon chariot, je reviens vers la jument et commencer à la harnacher rapidement en prenant cependant garde à ce que rien ne la blesse. Elle est assez sensible depuis qu’elle a attrapé une gale d’été, alors je fais encore plus attention ces derniers temps. Je l’équipe de protections et d’un amortisseur, règle le filet puis enfile ma bombe. Marquise semble heureuse de sortir, elle me suit avec entrain à l'entrée des écuries où je me sers d'un ballot de paille en guise de montoir. Une fois bien assise en selle, je relâche la pression dans mes doigts et invite Marquise à prendre le pas pour rejoindre les installations du haras.
La carrière accueillait déjà deux cavaliers qui m'ont donné la permission d'entrer lorsque je suis arrivée. Je préfère délibérément quand il n'y a pas trop de monde. J'ai prévu de sauter un peu aujourd'hui avec Marquise et sauf exception, la carrière du haras est toujours jonchées de plusieurs obstacles divers. Je n'aurais donc pas à descendre pour les mettre en place. Pour le moment, je laisse ma jument marcher rênes longues pour l'échauffer et la mène un peu partout en exagérant l'action de mes jambes pour travailler la direction. Elle réagit plutôt bien, mais a parfois tendance à accélérer au lieu de simplement tourner dans la direction indiquée par la jambe extérieure. Cependant, je la félicite et débute des flexions d'encolure et de grands cercles pour la détendre davantage.
Au bout d'une dizaine de minutes, je remonte sur mes rênes en douceur et lance Marquise au trot. Je prends soin de ne pas rester trop longtemps sur la piste, alternant les diagonales et les cercles et joue dans mes doigts. Elle vient tendre les rênes mais en voulant bien faire, elle exagère le pli de son encolure et se renferme. Je lui donne un peu de mou et recommence l'exercice afin de trouver le juste milieu. Elle est encore jeune, alors je n'en demande pas trop et la récompense amplement. Je travaille sur beaucoup de courbes comme des cercles et des serpentines, tout en évitant le quelques obstacles dispersés dans la carrière, afin d'avoir une jument basse et ronde tout en la laissant respirer un peu.
Après une pause de pas, je décide de ne pas galoper cette fois. Il fait très chaud et je ne veux pas épuiser ma jument, d'autant plus que j'aimerai sauter un peu. Son encolure est déjà en sueur, je la fais marcher plusieurs minutes puis raccourcis mes rênes et reprends le trot, la dirigeant vers une petite croix de cinquante centimètres avec une barre d'appel, parfaite pour un petit échauffement en douceur. Les oreilles en avant et la tête haute, voire un peu trop, elle saute sans difficulté et avec enthousiasme, si bien qu'elle s'auto-salue d'un petit coup de dos à la réception. Je la félicite et décide de faire un tour de piste pour régler son défaut d'encolure trop ouverte à l'abord. Je joue dans mes doigts et une fois qu'elle est un peu plus sur la main, je reviens sur l'obstacle au trot. Ce passage et déjà mieux que le précédant et je décide de passer sur un petit vertical de soixante centimètres. En équilibre sur mes étriers, j'accompagne le galop de la jument et essaye de la gêner le moins possible dans son mouvement au dessus de la barre. Elle passe bien son dos et atterri en douceur. Je me penche pour la caresser et repasse au pas pour la laisser marcher quelques minutes. Je transpire avec cette chaleur étouffante et mon t-shirt me colle.
Je reprends Marquise en main et la remets au galop pour repasser une fois le vertical. Nous sautons sans difficulté, alors je décide de rester là dessus et dessangle de deux trous, laissant marcher ma jument rênes longues dans toute la carrière.
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Ven 2 Déc - 22:56 |
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+ 3 en dressage + 1 en obstacle + 2 en soins/confiance + 5 |
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Invité
Invité | Mer 28 Déc - 14:40 |
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Habillée de ses cuirs et d'un couvre-rein pour la protéger du froid matinal, Marquise entre dans la carrière, précédée de sa propriétaire. Lucy s'arrête au milieu et se met en selle à l'aide d'un cube. Enthousiasme à l'idée de pouvoir se dégourdir les jambes, la jument répond présente lorsque sa cavalière lui demande de prendre le pas. La carrière est vide, elle peuvent alors tirer profit de tout l'espace en se promenant à leur guise. Lucy invite l'alezane à faire ses coins en la menant toutefois rênes longues sur de larges courbes pour qu'elle puisse s'échauffer en douceur.
Elle remonte ensuite sur ses rênes pour commencer sa détente au trot en cherchant à avoir un cheval rond et bas. Marquise lui donne rapidement satisfaction, elle est assez attentive aux demandes pour le faire presque automatiquement en se mettant dans un position confortable. Lucy la mène sur des cercles et des demi-voltes en sollicitant toujours un peu plus les postérieurs pour qu'elle engage d'elle même. C'est devenu un jeu d'enfant pour la jument de s'incurver sur les courbes et satisfaite de son comportement, Lucy la gratifie d'une caresse sur l'encolure. Elles enchaînent alors les figures de manège tout en changeant régulièrement de main. Profitant d'être seule dans la carrière, la jeune femme prend soin d'utiliser tout l'espace qui lui est offert et continue d'assouplir sa monture qui mâchonne son mors avec décontraction. Marquise se porte avec légèreté et elle met de l'énergie dans ses déplacements, ravie de pouvoir se dépenser. Elles repassent finalement au pas et la cavalière flatte sa monture, découvrant avec joie sa bouche recouverte d'écume blanche.
Après quelques transitions descendantes et arrêts, Marquise décide de continuer sur les exercices de reculés qu'elle a débuté et travaillé durant les dernières semaines avec l'alezane. Elle ne veut pas le brusquer et proposer toujours les choses en douceur pour lui donner le temps de comprendre ce qu'elle attend d'elle. Lorsqu'elle donne la bonne réponse et recule, la jeune femme cède immédiatement dans ses aides et repart en avant pour la féliciter. Elle vient alors dans un pas actif au centre de la carrière, demande l'arrêt puis place ses aides. Pour se faciliter la tâche, elle a appris plusieurs mois à l'avance à la jument à reculer à pied lors de leur séance d'équifeel, et avec le même ordre vocal cette fois utilisé en selle, Marquise a vite compris l'exercice.
Elles travaillent donc sur le reculer pendant de longues minutes. Lucy demande quelques pas seulement et récompense. Marquise est attentive et répond très bien. Une fois que l'exercice est réalisé avec fluidité et dynamique, elle lance l'alezane au galop de façon à la détendre complètement. Elle la laisse allonger l'allure dans les longueurs, prenant toutefois soin de la garder sur la main. Finalement, après quelques tours, elles repassèrent au pas, rênes longues. Marquise souffle en laissant retomber son encolure, elle a transpiré et respire fort. Lucy la caresse avec fierté et la dessangle afin qu'elle récupère en marchant, puis elles rentrent à l'écurie. |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Jeu 29 Déc - 18:48 |
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+ 4 dressage + 4 |
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Invité
Invité | Ven 20 Jan - 18:41 |
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Lucy fit prendre le pas à sa jument après avoir ressanglé, lui laissant les rênes longues. Le soleil était en rendez vous et perçait la masse nuageuse, venant baigner la carrière d'une lumière agréable. Les temps étaient froids, très froids même, mais la jeune femme aimait profiter de l'extérieur plutôt que de s'enfermer dans le manège. La cavalière fit plusieurs tours de l'espace au pas, menant parfois sa monture sur de large cercle en la guidant avec des pressions de jambes. Elle remonta ensuite sur ses rênes et elles prirent le trot.
En plus de transformer en glaçon tout ceux qui mettait le nez dehors, le froid avait le don d'énerver les chevaux qui étaient bouillonnants à la détente. Marquise ne faisait pas exception, elle prit une allure rapide et gardait franchement la tête haute. Lucy n'y fit pas attention et se concentra sur sa position, emmenant la jument sur des courbes larges de façon à la garder attentive. Ce n'était pas que Marquise n'était pas coopérative, mais seulement agitée et heureuse de sortir. Elle lâcha d'ailleurs une belle ruade dans un des coins de la carrière, cabriole à laquelle Lucy réagit rapidement en la reprenant sans pour autant la punir de cet élan de joie. Elle travailla sur la mise en main pour essayer de l'avoir ronde et ce ne fut qu'au bout de longues et fastidieuses minutes que la jument se posa enfin sur le mors. Désormais à l'écoute, elle se plia aux requêtes de sa cavalière en allongeant ou rétrécissant ses foulées à la demande. Elles travaillèrent sur des allongements dans l'allure pendant un bon moment, Lucy cherchait à avoir une certaine réactivité de la part de sa pouliche ainsi qu'une bon engagement des postérieurs. Elles firent ensuite plusieurs exercices sur le cercle, tels que des hanches en dedans ou en dehors avant de reprendre le pas.
Lucy fit par la suite galoper Marquise sur plusieurs tours à chaque main, sans demande particulière. Elle veillait cependant à l'avoir bien sur la main et attentive. Elle dirigea alors la jument sur un petit croisillon d'échauffement pas plus haut que soixante centimètres. Elles le passèrent à plusieurs reprises, Marquise se plaçait correctement et elle commençait à connaître sa foulée. Elles poursuivirent sur une combinaison de deux droits, Lucy la laissait faire et caressait après chaque saut. Marquise s'amusait littéralement sur les barres et elle semblait prendre un réelle plaisir à sauter. Lucy décida d'un petit parcours avec les obstacles déjà montés dans la carrière, et ainsi, elles enchaînèrent une dizaine d'obstacle dont des oxers allant jusqu'à un bon un mètre, avec facilité. Marquise avait un bon galop mais ne chargeait pas non sur l'obstacle. Elle y allait en douceur et passait bien son dos. L'alezane ne semblait même pas fatiguée, simplement heureuse de dévoiler les ressources qu'elle cachait, mais que Lucy avait toujours su. |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 21 Jan - 17:10 |
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+ 2 en dressage + 1 en obstacle + 3 |
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