Box de Playboy

Ça ne faisait pas longtemps que je venais d'arriver au Haras de Pado. J'avais eut qu'on avait le droit de venir s'occuper des chevaux de club. Ils étaient tous plus beaux les un que les autres. Mon regard s'attarda tout de même sur Playboy. Un magnifique haflinger avec une musculature qui n'avait rien a envié aux chevaux de sang chaud. Il avait de le regard quelque chose de froid. On m'avait prévenu que certains chevaux ici pouvait être un peu difficile. Cela ne faisait rien, c’était avec les chevaux les plus exigeants qu'on apprenait le mieux. Etant moi même fan de dressage, je me mis à l'observer se gratter l'un de ses postérieurs. Il semblait qu'en plus d'être bien musclé, il était assez souple.

Ayant pris ma décision, j'alla chercher mon bac à brosse, une selle de dressage, un bridon très simple avec un tapis vert pistache et les bandes assorties. Malgré, qu'il n’eut pas l'air d'avoir était sorti depuis longtemps. Je mis en tête de le rendre impeccable autant qu'il en soit possible avant de se dérouiller peut être tout les deux dans la carrière. Je commença par rentrer dans le box prudemment en prononçant quelques mots rassurants. Il leva la tête avec un dédain qui me fait presque rire. J'avais toujours eut un faible pour les chevaux aux caractères de cochon. Et plus ils m'en faisaient baver, plus j'en redemandais. Je glissa ma main de sa croupe jusqu'à sa tête. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour lui mettre le licol. Malgré que semblant un peu grossier de caractère. Il avait été au préalablement bien dressé. Je lui flatta doucement l'encolure, cela ne lui fit ni chaud ni froid. Il se tenait devant moi l'air las. Je l'invita alors à sortir du box. Il me bouscula presque en sortant. Pour sur de la force il en avait. Je me fis traîner jusqu'au petit coin d'herbe qu'il y avait devant. Il fallut que je me fâche en tirant sur la long du licol et en le grondant pour dédaigne me regarder et me suivre jusqu’à un anneau d'attache.

Une fois un peu plus détendue, Playboy me regardait triomphant, mâchouillant l'herbe qu'il avait réussi a attrapé. Il était maintenant l'heure de laisser parler mon coté maniaque parler. Il me fallut bien étriller pendant 20 bonnes minutes pour éliminer une grosse partie du poils d'été qui muait. J'en fus recouvert de poils. Il ne me fallait plus que de me teindre les cheveux en blond et je devenais officiellement une haflinger. Un coup de brosse dure me permis d'enlever le plus gros des poils, de les décoller correctement. Et pour finir la petite brosse douce pour faire disparaître toute la crasse. Maintenant venait les soins plus particulier. Je lui goudronna les pieds après les avoir curé bien proprement. Je mis du démêlant dans la queue mais pas dans la crinière. Cette dernière était si longue que je ne pu résister au fait de la tresser en tresse d'étalon. Playboy me lançait toujours des regards désintéresser de temps à autre, battant de la queue et baillant. Un peu d'huile d'amande douce sur les narines et autour des yeux. Un coup de chiffon sur tout le poils pour que ça brille de mille feux. Il avait vraiment fière allure une fois correctement panser. Quelques bandes pistache plus tard, une selle, un bridon simple et le toupet tresser nous étions enfin près. Je lui donna alors un petit sucre. Ce fut la première fois qu'il pointa ses oreilles de façon amicale vers moi. Ah bah oui ! MANGEEER ! ça ils connaissent bien ! Je souris amusée de voir qu'au final ils étaient un peu tous pareils pour ça. Détacha le bridon et me rendis vers le manège.