Vassal, étalon anglo-arabe de 15 ans ∞ taille : 1m60 ∞ propriétaire : Rouxine
« Vassal est un étalon curieux et vif, ayant obtenu le petit côté nerveux issu du caractère de ses deux parents mélangé. Il est susceptible, et n'hésite pas à se cabrer pour un oui ou pour un non. On voit que du sang d'Arabe coule dans ses veines, de par sa morphologie et sa grande endurance, ainsi que son petit côté sanguin à la monte. Ce gris est tout simplement magnifique, avec une capacité à sauter à vous couper le souffle. Il ne recule devant aucun obstacle, et se vexe s'il n'arrive pas à en franchir un. En effet, il déteste échouer à ce qu'il entreprend, et serait bien capable de vous mettre par terre de frustration. Il n'est pas à confier à un cavalier inexpérimenté, car c'est un réel défi de le monter. Enfin, une fois que vous avez trouvé tout les boutons permettant de le contrôler correctement, c'est un régal de se placer sur son dos. Véritable crack, avec un peu d'expérience il pourra facilement faire des parcours à un mètre vingt, voire trente. Il est polyvalent, ainsi le complet serait une bonne voix pour lui. Le cross et le CSO pour lui permettre de dépenser son énergie, et le dressage pour le tempérer et lui apprendre à se canaliser. Une fois Vassal dans votre poche, il pourra vous dresser au sommet... »
Vassal est un poulain très curieux, et très vif. Son débourrage ne sera pas compliqué à réaliser, sachant qu'il a soif d'apprendre. C'est le chef de sa petite bande de poulains, et tout le monde le suit, que cela soit dans ses bêtises, ou dans les jeux qu'il invente pour passer le temps. Il s'attache très vite à quiconque vient le voir souvent, et est très affectueux. Néanmoins, il conserve tout de même son petit caractère de mâle dominant, et n'en fais parfois qu'à sa tête.
Hier, j'avais laissé un jour de repos et de « vacances » à mon petit noir, ne voulant pas trop le brusquer dans son apprentissage. Je revenais aujourd'hui, licol en main pour lui faire découvrir toutes les brosses et l'y sensibiliser.
J'arrivais dans son parc, et Vassal me rejoignit d'un pas pressé, visiblement content de me revoir. Je lui présentais le licol, comme il y a deux jours, et il finit par fourrer de lui-même son nez dedans. Je le félicitais donc par des caresses, et l'emmenais jusqu'à la barre d'attache où j'avais au préalable préparé mes brosses pour ne pas laisser le poulain tout seul. Nouant la longe autour de la ficelle accrochée à l'anneau, j'ouvrais la boîte de pansage et en sortait les brosses de base. Bouchon, étrille, brosse douce, cure-pied et brosse à crins. Commençant par l'étrille, je la fis dans un premier temps sentir à l'étalon qui s'en méfia un peu. Je le caressais, et commençais à la passer doucement par des mouvements circualires sur son petit corps poussiéreux. Il sembla apprécier ce contact puisqu'il ferma doucement les yeux et releva sa lèvre supérieure, ce qui me fit sourire. Tandis que j'enchaînais avec le bouchon, le jeune Vassal me regarda faire sans broncher, comme s'il avait déjà vu ça des milliers de fois. Je le félicitais souvent à la voix, essayant le moins possible de lui donner des friandises. Pour le début, c'était utile, mais je ne voulais pas que cela devienne un dû pour le petit cheval, ainsi je privilégiais la voix.
Après avoir passé le bouchon, je m'occupais de la brosse douce pour enlever les derniers résidus de poussière. Je n'insistais pas trop sur les zones sensibles du poulain, à savoir l'intérieur des cuisses, la tête et les membres. Il était encore jeune, et j'aurais tout le temps de rectifier cela avec le temps. Je le caressais bien fort, et sortais la brosse à crins de la boîte. Je la présentais à Vassal qui sembla étonné par cet objet doté de petits picots bizarres. Il tenta de les attraper avec ses lèvres mais je le repoussais doucement en riant. Je passais la brosse dans ses petits crins tout fins. Pour terminer, je saisissais le cure-pied. Normalement, cela ne devrait pas poser trop de problèmes puisque j'avais entraîné le noir à me donner ses pieds lors de nos précédentes séances. En effet, je n'eus qu'à faire glisser ma main le long de son membre et de claquer de la langue pour qu'il me donne son sabot. Je commençais donc par le caresser avec la petite brosse du cure-pied. Il fut surpris et tenta de reposer le pied par terre, mais je le maintenais fermement. Il finit par se calmer et je le félicitais, toujours de la voix. Je lui curiais donc doucement les sabots, même s'ils étaient déjà quasiment propres. Une fois les quatre pieds terminés, je le caressais bien fort et lui donnais un bonbon qu'il avala goûtument. Je le détachais alors, et le ramenais jusqu'à son paddock après un gros câlin et beaucoup de bisous. Il était vraiment trop mignon !
Mon beau gris avait enfin atteint ses trois ans, et je pouvais donc me permettre de poursuivre son débourrage. Je le voyais grandir de jour en jour au sein de mon domaine, et le petit noiraud avait laissé place à un beau gris. Toute contente de ce que j'allais faire aujourd'hui, j'avais déjà tout préparé à la barre d'attache sur un chariot.
Je me présentais devant le box de l'étalon qui finissait tout juste sa ration du matin. Il releva la tête vers moi, les vibrisses pleines de grains humides provenant de je ne sais quel mélange. Au vu de l'odeur d'huiles essentielles montant de la mangeoire, je dirai que c'était spécialement sur ordre de l'ostéopathe passé il y a déjà quelques jours. Le gris s'était déplacé quelques vertèbres au niveau de la nuque, Adrien lui faisait tous les soins nécessaires au quotidien. Je caressais donc du bout des doigts les naseaux veloutés de mon gris, avant de prendre un licol pour le sortir de sa stalle. Il se laissa faire doucement, fermant les yeux au passage du licol sur sa tête. J'ouvris alors la porte du box, m'écartant pour que Vassal ait la place de sortir. Le gris s'engagea derrière moi, tandis que je me dirigeais vers la barre d'attache. Passant la longe dans la ficelle, je fis un nœud coulant. J'entamais alors mon pansage par un coup d'étrille sur l'étalon. Il se laissait faire tranquillement, bien qu'attentif au moindre de mes mouvements. Le jeune n'était pas réellement sale, ainsi je pus rapidement passer au bouchon, puis à la brosse douce pour l'épousseter. Terminant par démêler ses crins et curer ses sabots, je pus achever sereinement mon pansage.
Pour aujourd'hui, nous allions donc travailler sur le port du harnachement avec Vassal, et j'irai ensuite le longer pour lui faire découvrir la longe aux trois allures. M'emparant d'un tapis de couleur simple sur le chariot, je le présentais d'abord à l'étalon. Curieux et pas apeuré pour un sou, il souffla fort dessus, puis me regarda d'un air inquisiteur. Je souriais, lui caressais l'encolure pour le rassurer, et commençais à placer le tapis tout doucement sur son dos. Vassal s'en préoccupa guère, comme s'il avait subi ça toute sa vie déjà. Je le caressais et lui parlais beaucoup pour le féliciter, il m'écoutait, une oreille tournée vers moi. Je saisissais ensuite un amortisseur en gel, et après l'avoir présenté au gris, le déposait par-dessus le tapis. Maintenant, la selle ! Légèrement plus intrigué par la forte odeur de cuir qui émanait de ma selle en parfait état, il resta focalisé dessus légèrement plus longtemps. Elle commençait à peser sur mes bras, et une fois que l'étalon s'en eut détourné, je la posais doucement sur son dos. Légèrement déconcerté par ce poids soudain, il se creusa, se dandinant. Je le caressais et lui parlais, cherchant à le rassurer tout en le tenant par le licol pour qu'il comprenne que ce n'était rien. Au bout d'une dizaine de secondes, Vassal se calma, et me regarda avec de grands yeux. Je le félicitais bien fort, et allais chercher la sangle. Je l'attachais d'abord du côté droit, pour revenir vers le flanc gauche de l'étalon. Attrapant la sangle, je la rapatriais doucement vers moi. Habitué à avoir du contact sur tout son corps, le jeune gris n'en fit rien et se contenta juste de me regarder faire. Je remontais alors la sangle jusqu'aux sanglons, pour l'attacher d'abord très lâche, juste histoire qu'il s'habitue à cette pression.
Toujours aussi docile, le gris se contenta de fouailler de la queue. Je haussais les épaules, et serrais un peu plus la sangle. Ressentant cette pression plus forte, il se décala, et rentra le ventre. Je lui caressais l'épaule et recommençais un peu plus en douceur. Je n'en étais pas à mon premier débourrage, je connaissais toutes ces réactions et savais comment m'y prendre. Une fois que le gris eut accepté la sangle, je pus passer au filet. Attachant le licol de Vassal autour de son encolure en collier, je le laissais d'abord de nouveau identifier le filet comme objet inoffensif, avant de poser le mors bien à plat dans la paume de ma main, ayant relevé la muserolle sur le frontal et tenant le tout de mon autre main. Après avoir passé les rênes par dessus son encolure, j'approchais doucement le mors de la bouche du gris, et quand il vint se poser contre ses lèvres, j'introduisais mes doigts dans sa bouche pour lui chatouiller la langue. Aussitôt, il entrouvrit ses dents, ce qui me permit d'y glisser l'objet métallique. Je me hâtais de passer le reste du filet, pour attacher toutes les courroies. Vassal jouait avec le mors dans sa bouche, s'habituant peu à peu à cette nouvelle chose toute bizarre. Je le caressais bien fort, le félicitant de ma voix. Je pris alors une longe dans le chariot, et détachais le licol du gris. Prenant aussi une chambrière au passage, nous partions ensemble en direction du rond de longe.
Revenant de cette bonne première séance de longe, le gris était tout transpirant. En effet, ayant peu d'endurance ni de cardio pour l'instant, il se fatiguait très vite. Je le rattachais à la barre, posais ma longe et ma chambrière, puis le dessellais. N'oubliant pas de mettre mon tapis à sécher, je reposais toutes les affaires sur le chariot. Voyant le gris avec autant de transpiration, je pris l'initiative de lui poser une couverture séchante. J'allais donc en chercher une dans ma sellerie, une noire toute simple que j'avais sûrement dû acheter il y a un moment. Cela ferait largement l'affaire. Revenant auprès de Vassal, je la lui montrais. Ça, il connaissait déjà. Je la posais donc délicatement sur son dos, veillant à ce qu'elle soit bien symétrique, et bouclais les différentes attaches. Fatigué, l'étalon ne pipait mot, s'endormant à moitié. Je profitais du temps que me laissait la couverture pour nettoyer mon tapis plein de poils gris à grands coups de brosse, et finissais par curer et graisser les pieds du jeune. Je lui retirais ensuite la couverture et lui passais un coup de bouchon. C'était déjà mieux. Après de multiples caresses et friandises, je le ramenais jusqu'à son paddock où il se roula gaiement.
Ordinairement, le dimanche est considéré comme un jour de repos. Mais ce n’est pas pour autant que l’activité du domaine ne bat pas son plein. Le nombre d’équidés y résidant ne cesse d’augmenter, et chacun a son programme bien précis.
Pauline enfile son licol à Vassal, et le sort de son box fraîchement paillé. Elle l’emmène jusqu’à une des stalles de pansage, l’y attachant à l’aide de deux longes. Le gris ne fait pas encore des siennes, mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Alors sa cavalière commence son pansage par un bon coup d’étrille, notamment pour retirer une coriace tâche jaunâtre logée sur sa cuisse. Cette dernière finit enfin par rendre l’âme, et Pauline se débarrasse des dernières poussières à l’aide de grands coups de bouchon et brosse douce. Elle termine sa préparation en démêlant ses crins et curant ses sabots, vérifiant bien qu’aucun caillou ne s’y soit coincé.
La jeune femme dépose ensuite délicatement un tapis sur le dos de son étalon, rapidement suivi d’un amortisseur et de la selle. Elle y fixe un collier de chasse pour éviter qu’elle ne recule de trop, avant de lui passer le filet. Vassal fait un peu des siennes au moment de prendre le mors, mais à force de douceur et de persévérance, Pauline parvient à ses fins. Elle flatte l’encolure du gris, et lui pose une paire de guêtres, avant d’aller elle-même s’équiper, sans oublier les précieux gants. Revenue auprès du gris, la cavalière pousse un soupir de soulagement en constatant qu’il s’est tenu tranquille, pour une fois. Elle le détache, pour se mettre en selle à l’entrée du domaine et partir en direction de la carrière.
Lorsqu’ils reviennent au domaine, un petit sourire éclaire le visage de Pauline. Tous deux sont transpirants, mais le gris a très bien travaillé, sans trop faire des siennes. Il semblerait que tous ces efforts commencent enfin à porter leurs fruits ! Elle desselle Vassal, puis l’emmène jusqu’à la douche. Elle ne mouille que les parties ayant été en contact avec le harnachement, encolure comprise. L’eau permet de faire circuler le sang dans les membres échauffés de l’étalon, et cela ne semble pas lui déplaire.
Pauline termine sa douche en passant un coup de couteau de chaleur sur les parties trempées du corps de l’étalon, l’essorant pour retirer le surplus d’eau au passage. Finissant par passer un coup de bouchon sur les endroits secs de l’Anglo, la cavalière lui offre une carotte, amplement méritée, sans oublier les traditionnelles caresses.
Lorsque l’étalon est complètement sec, elle le détache et l’entraîne jusqu’à son paddock où une belle étendue d’herbe l’attend.
Le début de cette après-midi est plutôt chaud, les températures sont en hausse depuis quelques jours : l’été approche. Et cela n’est pas pour déplaire aux différents cavaliers du domaine, bien au contraire ! Pauline et Quentin ont donc décidé de s’offrir une petite balade rien que tous les deux, en souvenir du bon vieux temps. Cela sera un bon moyen pour se vider la tête et prendre un grand bol d’air frais, s’évader un peu de la réalité. Pauline passe un licol à Vassal, son étalon de tête depuis peu. Le gris se laisse faire docilement, tout de même content de sortir un peu. La jeune femme est suivie de près par son Labrador, Jo. Elle lui offre une petite caresse, le sourire aux lèvres, avant de sortir du pré, le gris à sa suite.
Le petit trio se rend jusqu’aux stalles de pansage, où Quentin est déjà en train de panser Guet-Apens, son Mustang. Pauline le sait très vif : cette balade promet d’être amusante ! Elle attache Vassal dans la stalle voisine, intimant à Jo de rester en dehors. Se munissant d’une étrille, elle frotte le corps du gris avec fermeté, soulevant un peu de poils blancs et gris de sa belle robe. Elle retire toutes les tâches indésirables, et termine par le bouchon, retirant l’excédent de poussière. Un petit coup de brosse douce pour achever ce dépoussiérage, et elle en a fini avec les brosses. Ah non ! Très important, la brosse de tête. Elle s’en empare et s’approche doucement de la tête du gris, lui caressant tranquillement l’encolure. Vassal connaît un mouvement de recul, un peu surpris, mais finit par se laisser faire, voyant que cette petite brosse ne saurait le manger. Pauline sourit avant de la reposer dans son seau, et attrape une brosse à crins pour démêler la queue et la crinière de l’étalon. Elle termine son pansage par curer ses sabots ferrés, à l’inverse de Guet-Apens qui, lui, est pieds nus depuis toujours.
Vient le moment de seller le gris. Pauline va chercher dans sa sellerie un tapis noir, tout simple, mais très pratique. Elle n’oublie pas son amortisseur, et pose sa selle sur son bras par-dessus tout ça. Prise d’un élan de fainéantise à devoir faire des allers retours, elle attrape également le filet du gris et son collier de chasse qu’elle passe autour de son avant-bras. Chargée comme une mule, elle manque de trébucher sur Jo qui la suivait depuis le début, tout heureux. Le chien s’écarte prestement, surpris. Pauline poursuit sa route, jusqu’à revenir au gris qui s’est tenu tranquille, bonne nouvelle ! Elle le selle alors soigneusement, vérifiant que tout soit bien ajusté, avant d’aller enfiler bottes, bombe et gants. Détachant le gris, elle le sort de la stalle pour s’avancer jusqu’à Quentin, qui semble lui aussi avoir terminé. Quelle synchronisation ! Elle lui sourit et attend qu’il sorte son Mustang pour se diriger vers l’entrée du domaine afin de se mettre en selle, Jo toujours à ses côtés. Cette balade marquera sa première en compagnie des chevaux, et Pauline à hâte de voir comment il va se comporter.
Le petit groupe met donc pied à l’étrier, et se dirige bien tranquillement vers les chemins de balade bordant le haras de Pado.
Pauline et Quentin reviennent de leur balade qui, comme elle le pensait, fut sportive. Malgré tout, Jo est parvenu à suivre le rythme des diverses petites courses qu’ils se sont improvisées. Les deux jeunes étalons sont transpirants, mais ils ont eu le temps de reprendre leur souffle sur le chemin du retour qui s’est montré légèrement plus tranquille. Pauline met pied à terre, et retourne jusqu’à sa stalle de pansage, tandis que Jo s’affale dans un coin ombragé après avoir bu à grandes lapées dans un seau, la langue pendante.
Elle desselle son étalon gris, et pose le tapis à l’envers sur un portant pour qu’il puisse sécher correctement. Elle décide alors de lui graisser les pieds pour les nourrir après cette bonne balade, mais pas avec n’importe quelle graisse. Elle a récemment acheté une graisse rose, et son Anglo serait un peu un crash test. Ce n’est bien sûr pas la première fois qu’elle fait l’acquisition d’une graisse de couleur, mais à son souvenir, le rose n’a jamais été élu. Elle attrape donc un pinceau dans son seau, et ouvre le pot. La graisse est rose fluo, c’est plutôt joli. En badigeonnant le pinceau, elle attrape le premier sabot de Vassal pour en appliquer sur et sous. N’oubliant pas les glômes, très important, ainsi que la couronne. Pauline se recule ensuite pour admirer le résultat et rigole un peu. Elle poursuit en graissant les trois autres sabots, voilà son étalon transformé en petite princesse !
La jeune femme emmène ensuite Vassal à la douche, l’attachant par précaution, puis s’empare du tuyau lorsqu’un jet glacé vient rencontrer son dos. Comprenant de suite de quoi, et surtout de qui elle s’agissait, elle ouvre l’eau et se retourne pour asperger Quentin en pleine figure. Les deux étalons semblent surpris et se tournent vers leurs propriétaires hilares et désormais trempés de la tête aux pieds. Ils finissent par se calmer, n’ayant plus rien à arroser qui ne soit sec, hormis leurs chevaux, et se concentrent donc sur eux. Essoufflée, Pauline caresse l’encolure devenue gris foncée de Vassal, s’excusant en riant un peu. Elle passe délicatement le jet d’eau sur le pied rose du cheval, avant de remonter jusqu’à la pointe de son épaule. De l’eau impure s’écoule, et elle continue dans sa lancée en douchant le reste du corps de son cheval. L’eau fraîche semble lui faire du bien, puisqu’il reste immobile, attendant que cela se termine patiemment.
Pauline termine sa douche par passer le couteau de chaleur sur tout le corps du gris, l’essorant. Pour terminer, elle lui offre une carotte, sa friandise préférée, avant d’aller le ramener jusqu’à son paddock, profitant du soleil pour sécher un peu.
*mettre de la graisse rose sur les sabots d'un cheval
Emmener Vassal sur le cross, voilà une idée qui trottait dans la tête de Pauline depuis un moment. L’étalon avait pris de l’âge, et donc de la maturité, elle le jugeait prêt.
Arrivant donc devant son box, elle le salue d’une petite caresse sur le chanfrein avant de lui passer son licol pour le sortir. La jeune femme l’attache dans une des stalles de pansage avant de s’emparer d’un bouchon. Juin approchant, la mue du gris est totalement terminée et seule une fine couche de poussière repose sur sa robe, qu’elle s’empresse de retirer. Pauline continue rapidement son pansage afin de pouvoir profiter de la fraîcheur matinale sur le terrain, et son étalon somnolant lui rappelle qu’en effet, il est un peu tôt.
Elle lui cure les pieds, démêle ses crins et passe un petit coup de brosse sur sa tête avec la petite brosse adaptée. L’étalon a appris à l’aimer au fil des années, et sait maintenant que c’est on ne peut plus agréable de se faire masser par ce mini bouchon tout doux. Pauline termine de s’occuper du gris en le sellant, enchaînant tapis, amortisseur et selle. Elle accroche un collier de chasse pour s’assurer que sa selle ne reculera pas, et continue en posant cloches, guêtres et protèges-boulets. Elle termine avec le filet, Vassal rechignant un peu à prendre son mors. Pauline veille bien à sortir le toupet de l’étalon de son frontal, et lui flatte gentiment l’encolure avec un petit sourire. Elle file ensuite s’équiper elle-même, ne négligeant pas le port du gilet de protection. La cavalière revient ensuite auprès de son gris, le détachant et se mettant en selle à l’entrée du domaine pour partir en direction du terrain de cross.
Le binôme revient au bout d’environ une heure et demi, après un petit tour dans le sous-bois pour récupérer et étirer les muscles du gris. Pauline le rattache dans la stalle, le dessellant rapidement car encore beaucoup de travail l’attend dans le domaine. Ceci dit, ce n’est pas pour autant qu’elle bâcle son travail. Le tapis est posé à l’envers sur un portant pour sécher de toute cette transpiration, tandis que la jeune femme emmène le gris jusqu’à la douche. Elle allume le jet d’eau et le passe sur le corps de l’Anglo en partant de son sabot pour remonter jusqu’à la pointe de son épaule. Vassal semble apprécier, se détendant sous le jet frais. Pauline termine par lui passer un coup de couteau de chaleur sur tout le corps afin de l’essorer de toute cette eau. Quelques friandises plus tard, et elle remmène l’étalon dans son paddock avec ses copains où il pourra profiter d’une belle suite de journée ensoleillée.
Après s’être rendue au domaine du Valhalla pour s’occuper d’un débourrage, Pauline est de retour dans son propre domaine pour la visite quotidienne de son gris, Vassal. Au programme aujourd’hui :une bonne petite séance de saut. Comme à son habitude, elle sera secondée par sa petite cousine Carla, toujours prête à l’aider pour monter et changer la disposition des obstacles. Elle débarque donc devant le pré de l’Anglo, secondée de Jo’ qui la suit gaiement comme à son habitude. Elle appelle le gris d’un claquement de langue en rentrant dans le paddock. Il la regarde arriver de loin, ne bougeant pas d’un pouce pour lui faciliter la tâche. Et non, cela serait bien trop simple !
Une fois arrivés jusqu’à la stalle de pansage, Pauline attache l’étalon aux deux longes fixées. Elle n’oublie pas de lui donner une petite caresse sur l’encolure, avant de s’emparer de sa première brosse : une étrille. Elle passe circulairement sur le corps de l’étalon, grattant des croûtes de boue sur son corps qu’il s’est fait au pré. Cela laisse de petites traces marrons peu harmonieuses sur la robe grise de l’étalon, alors elle prend sa Magic Brush pour frotter plus en profondeur. Elle continue avec un coup de bouchon pour retirer la poussière sortie du poil par l’étrille. Le pansage lui permet également de vérifier que l’étalon ne s’est pas fait une quelconque blessure, elle le connaît bien maintenant et le sait capable de tout. Fort heureusement, pas de bobo à déplorer ! Pauline termine donc le pansage du corps de l’étalon par un coup de brosse douce pour finir de l’épousseter, avant de s’emparer de son cure-pied. A force d’avoir travaillé là-dessus, Vassal donne désormais ses pieds sans rechigner ou lui faire toute une vie. Sa cavalière n’oublie pas de le féliciter à chaque fois, avant de démêler ses crins peu fournis avec sa brosse adaptée.
Elle attrape ensuite un tapis bordeaux qu’elle lui pose sur le dos, rapidement suivi d’un amortisseur et de la selle du gris. Attachant le collier de chasse et sanglant, elle lui pose une paire de guêtres avant de lui passer son filet. Il rechigne un peu à prendre le mors en bouche, mais quelques petites chatouilles sur sa langue suffisent à lui faire céder. Pauline boucle toutes les attaches et ouvre ensuite son casier au fond de la stalle pour s’équiper elle-même. L’installation de ces stalles facilite vraiment la vie à tout le monde, toutes les affaires sont plus proches et elles sont très bien équipées de tout le nécessaire. Un rapide coup d’œil à sa montre lui permet de constater qu’elle est tout juste dans les temps pour rejoindre Carla dans la carrière. Elle détache alors Vassal sans plus tarder et se met en selle à l’entrée de son domaine, Jo’ en tête de course : il sait exactement où aller.
Au retour de cette séance d’obstacles chargée en émotions mais tout autant réussie, Pauline rattache Vassal dans la stalle et le desselle en vitesse, voulant lui offrir une bonne douche le plus rapidement possible. Mais avant cela, elle lui graisse les sabots pour les nourrir.
Le gris se délecte du jet d’eau, la tête pendante et les yeux mi-clos. Un de ces quatre, il faudrait qu’elle l’emmène à la plage, il a l’air d’apprécier l’extérieur et lui faire découvrir de nouveaux endroits lui ferait le plus grand des biens ! Pauline termine donc ce petit entretien par lui passer un coup de couteau de chaleur afin de l’essorer, et elle le remet finalement dans son pré avec ses copains, où l’Anglo se roule immédiatement avec le plus grand des plaisirs.
Les beaux jours reviennent, et avec eux la bonne humeur au domaine. La bonne humeur, Vassal sait bien ce qu’il en depuis maintenant une bonne petite semaine. En effet, l’étalon semble s’être épris de la jolie Carpe Diem du paddock voisin et il est devenu impossible de les séparer. La noire, pas insensible au charme de l’anglo se prend au jeu elle aussi, bien qu’un peu plus mollement que le gris, mais Pauline ne souhaite pas accueillir une nouvelle tête issue d’un croisement hasardeux aux écuries pour le moment. C’est donc aujourd’hui qu’elle décide de prendre les choses en main, au grand dam de son beau gris. A peine son paddock quitté, direction l’aire de pansage, qu’on l’entend des boxs aux paddocks appeler sa belle. Quatorze ans mais toujours aussi fringant, Vassal semble tout faire pour qu’on l’entende et comprenne à quel point la séparation avec la jument est terrible pour son petit cœur. La queue en panache, piaffant aux côtés de sa propriétaire qui manque de se faire écraser un pied à chaque pas, le chemin jusqu’à la barre d’attache n’est pas de tout repos. Ce genre de comportements ne datant pas d’aujourd’hui, Pauline a bien tout essayé pour tenter d’y remédier, mais que voulez-vous, Vassal n’a pas l’air décidé à quitter ce côté orgueilleux de petit mâle dominant et ce malgré tous les efforts de sa cavalière qui ne peut s’empêcher de l’adorer.
Une fois attaché, Vassal ne peut s’empêcher de gigoter dans tous les sens, naseaux frémissants. Pauline lâche un soupir, bien consciente qu’elle n’arrivera à rien avec son étalon dans cet état. Malheureusement il lui est juste impossible de laisser les deux chevaux ensemble, et alors qu’elle cherche une solution à son problème, sa sauveuse du jour pointe le bout de son nez : Amandine, qui s’occupe justement Carpe Diem à la demi-pension. La jeune femme a pour aujourd’hui prévu une petite séance de mise en selle avec sa noire, ne souhaitant pas trop forcer pendant les chaleurs de la jument, ce qui devrait laisser un petit temps de répit à Pauline pour s’occuper du gris et lui permettre de se calmer le temps de quelques heures, histoire d’oublier sa dulcinée. Tandis qu’Amandine part licol en main pour le paddock de Diem, Pauline tente tant bien que mal d’étriller son gris qui finit par se calmer contre toute attente. Elle frotte alors un bon coup la robe pommelée de l’étalon, faisant s’élever un petit nuage de poussière et de poils grisonnants un peu partout, avant de s’attaquer au bouchon pour dépoussiérer plus en profondeur cette jolie robe.
Tête basse, Vassal apprécie réellement le pansage qui lui est procuré aujourd’hui, Carpe Diem visiblement sortie de son petit pois pour l’instant. Pauline poursuit donc avec sa brosse douce, lustrant le poil de l’étalon et le faisant briller avec une petite chiffonnette. Elle s’attaque ensuite à ses fins crins, les démêlant à l’aide de ses mains pour éviter de les abîmer avec une brosse ou du démêlant. Le gris est désormais papa d’un joli petit poulain, son tout premier, et Pauline n’a qu’une hâte : pouvoir commencer le débourrage du jeune qui coule toujours des jours heureux aux côtés de sa mère, pas encore prêt pour le sevrage. Nul doute qu’il fera un excellent cheval plus tard, il n’y a qu’à regarder son père ! La jeune femme caresse amoureusement son cheval, un peu son petit protégé en réalité : le voir vieillir lui pince le cœur, il faut l’avouer, mais son caractère en revanche ne change pas lui, toujours aussi casse-pieds ! Après une ultime caresse, Pauline nettoie les sabots de Vassal et leur applique une bonne couche de graisse, idéale pour les renforcer avec cette sortie de l’hiver qui, bien que peu rude, a tout de même fait quelques dégâts. Elle donne une petite friandise à son étalon qui l’attrape et la croque goulûment, secouant légèrement sa tête de haut en bas pour montrer son contentement, comportement qui a toujours fait rire sa propriétaire (ce qui ne manque pas aujourd’hui non plus). Une fois l’étalon étincelant des pieds à la tête, Pauline le détache pour l’emmener faire un petit tour, préférant éviter de croiser Carpe Diem et ainsi de raviver la flamme des deux équidés, elle le sera bien assez tôt !
*c'est le printemps et l'amour est dans l'air. On dirait que votre cheval s'est entiché d'un autre équidé, qui est donc l'élu de son cœur? ( 5 )
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