PsychoShinigami - CARRIERE [corbeille - 2016 / 2020]

23/11/16

Nous sommes à peine partis qu'on est déjà arrivé à destination. Milord me pousse en piétinant sur place, il a hâte de se défouler, je le comprends. Comme j'ai réservé la carrière, on a toute la place et on peut évoluer tranquille. Je pose ma bombe et ma cravache dans un coin et on y va.

Je sens un grand sentiment de nostalgie quand je foule le sol sablonneux en compagnie de Milord. Il représente ce que j'ai perdu. Je ferais tout pour être avec lui une cavalière exemplaire, avec qui il pourra s'éclater, faire des choses qui sortent de la routine.

Milord piétine derrière moi, il me bouscule un peu. Je me place un peu à l'écart des barres, pour éviter que l'on se prenne un chandelier. Lorsque j'ai trouvé la place idéale, mon petit étalon se rapproche de moi. Je le chasse gentiment pour lui faire comprendre et lui réclame le pas. Il marche d'un pas vif, l'encolure allongé, les oreilles balançant dans tous les sens, mais il écoute ce que je lui dis, il suit le son de ma voix. Vu son impatience, je m'attends à ce qu'il pète à tout moment. Et lorsque je lui réclame le trot, il fait un saut en avant et s'élance au grand galop en donnant des coups de cul et en bondissant sans écouter mes ordres. Je décide donc d'entrer dans son jeu, quitte à le laisser se défouler, allons-y franchement!

• Ah oui tu veux jouer à ça? Très bien!

Il a besoin de se défouler, alors je le pousse en lui parlant, en lui ordonnant le galop, faisant claquer la chambrière derrière lui lorsqu'il commence à ne plus m'écouter. Je peux, dans la foulée, admirer ses allures, un peu brutales, ferme, je peux également remarquer qu'il a le sabot sûr et qu'il à une certaine légèreté qu'il ne peut envier à personne. Je le laisse se défouler aux deux mains. Une fois un peu plus calme, je lui demande l'arrêt avec un "Hola". Il met du temps à réagir et à comprendre ma demande, je le travaillerais sur les arrêts la prochaine fois. En attendant, en selle!

Je le ramène donc vers ma bombe, que j'enfile, puis je retire la longe de dressage que j'enroule dans un coin, et je remets les désentortillent les rênes, j'attrape ma cravache, et directions le plot qui me servira de montoir. Je ressangle Milord, je monte sur le plot, et là, il se met à tourner, il se place de sorte à ce que je ne puisse monter. Et finalement, j'y arrive, et à peine suis-je en selle que j'ai droit à un saut-de-mouton. Je le marche un peu, puis le trotte. Il pète un bon coup à nouveau, s'élance au galop, rafflant les barrières et donnant quelques coups de cul, mais rien de grave. Je l'ai assez fatigué en longe, on ne dirait pas mais j'y ai passé trois quarts d'heure à le laisser se fatiguer! Lui et moi nous testons. Lui, vérifie à quel point je peux être réactive et sais me faire obéir, en, de temps en temps, donnant des ruades, des sauts de moutons ou tentant d'embarquer. Moi, cherche plutôt à savoir à quel point il est sensible dans les demandes. Je le mets au petit trop sur un cercle de vingt-mètres, chasse un peu les hanches, l'incurve. Il sait faire, c'est déjà ça. Je tente un peu de jambe isolée, mais je n'approfondis pas plus. Il réagit plutôt facilement, la moindre pression le fait réagir, mais le dressage n'est ni pour lui ni pour moi.

Il y a un parcours d'obstacles juste à côté, pourquoi ne pas en profiter? Les obstacles sont à environ 75 centimètres et Milord est assez échauffé. Je le lance au petit galop, direction un croisillon un peu isolé, pour s'échauffer. Milord fait un angle droit et tente de m'envoyer voler. Je manque de passer par-dessus bord mais je tiens en selle. Merci Halloween de m'avoir offert une assiette en béton! Plus rien ne peut me mettre à terre, ou presque. Je retente alors une deuxième fois, au trot, voyant qu'il prépare le même coup que la fois précédente, je le talonne un peu, et il passe. Nous refaisons cet exercice quelques fois aux deux mains. Puis, je le lance sur une série de trois verticaux. Et là c'est le drame. Il se débrouille pour arriver de traviole, saute le premier, passe le deuxième de justesse et donne un coup de cul à la réception qui m'envoie directement à terre. Je fais un salto avant et retombe sur les fesses. J'ai mal, j'aurais un bleu demain! Mais je n'ai pas lâché les rênes en tombant. Je me lève, on est yeux dans les yeux. Je ne sais pas ce qui se passe vraiment à cet instant, mais on dirait qu'un truc se passe entre lui et moi. Je remonte dessus, il ne bouge pas. Nous revenons sur cette série et là, il reste dans la ligne, il réagit mieux. Il vole au-dessus des barres sans difficulté, bien qu'après la première barre il ait considérablement accéléré, et n'embarque pas pour le moment.

Après avoir fait plusieurs combinaisons aux deux mains, je suis plutôt contente. Après ma première chute je suis retombée une seule fois et il ne m'a embarqué que deux fois. Je le laisse marcher en lui rendant les rênes et lui offre une caresse sur l'encolure. Je suis fière de lui. C'est déjà bien pour une première séance. Je descends, remontent les étriers et desserrent un peu la sangle avant de retourner à l'écurie avec Lordy.

Box

25/11/16

Rapidement, nous nous retrouvons dans la carrière. Nous marchons jusqu'au montoir et, après m'être bagarré pour monter dessus, monsieur bougeant comme ce n'est pas permis, j'entreprends de le détendre un peu. Comme deux jours auparavant, je le détends tranquillement avec quelques figures de dressages, changements d'allures etc...

Il incurve sans difficulté sur le cercle que je lui fais décrire au trot puis s'élance au galop. Alors que je tente de le repasser au trot, il décide de jouer et s'élance au grand galop en rafflant les barrières et en donnant des coups de cul à droite à gauche. Refusant catégoriquement d'obéir, je claque ma cravache sur sa croupe et il m'offre une ruade digne d'un rodéo avant d'accepter de ralentir et de suivre mes demandes.

Une fois la détente terminée, je décide de me servir des quelques obstacles présents et Lance Milord au petit galop sur un vertical. Dès qu'il voit l'obstacle, il s'élance au grand galop puis, au dernier moment, fait un violent écart suivit d'un coup de cul et je me retrouve à nouveau par terre. Alors que je me relève et que je m'approche de Milord qui me regarde en baissant la tête, il m'offre une ruade et s'élance au grand galop dans la carrière. Après l'avoir bloqué dans un coin et être remonté, je retourne sur le même obstacle de la même façon, et alors qu'il se prépare à faire à nouveau un écart, je le talonne et l'oblige à sauter l'obstacle. Il y va sans problème et pars au grand galop à sa suite. Pour l'obliger à ralentir, je lui fais faire une courbe et le repasse finalement au trot. Après trois refus et un coup de cravache bien placé pour monsieur qui tentait de me désarçonner en cabrant puis ruant en partant au galop, j'ai sous ma selle un cheval qui ne refuse plus aucun obstacle et qui s'élance avec plaisir au-dessus des barres. Vertical, oxer, croisillon, soubassement, spa, palanque tout y passe.

Après une bonne petite heure de saut, je le laisse marcher rênes longues pour le laisser récupérer, puis descends finalement de selle. Après avoir dessanglé d'un trou et remonté les étriers, on retourne à l'écurie.

Ecurie

26/11/16

En arrivant sur la carrière, je remarque que deux jeunes femmes travaillent leurs équidés. Milord, déjà un peu chaud, piétine un peu sur place. On pénètre dans la carrière et je dirige l'étalon vers le montoir. Une fois arrivé à destination, je monte dessus, trop occupé à regarder les autres équidés avec intrigue et intérêt, Milord en oubli de me faire la misère et je m'assois donc dans la selle.

Au pas, il est plutôt calme, quoi qu'assez déconcentré, ne lâchant pas du coin de l'oeil les deux autres chevaux. Progressivement, je le lance au trot, Lord recommence à chauffer et prend un trot rapide, trop rapide. En attendant que les deux filles partent, j'incurve un peu le Hollandais sur un cercle puis fait un peu de jambes isolées. Une fois mis au travail, Milord se calme un peu et se concentre sur mes demandes, quoi qu'avec une allure assez speed. Je le repasse au pas avec un peu de difficulté puis lui fait chasser les hanches, rapidement, il comprend ce que je lui demande et exécute mes ordres.

Les deux autres cavalières ne tardent pas à nous laisser la piste et je me permets donc de faire deux tours de piste au galop. Milord s'emballe et j'ai toutes les peines du monde à le ralentir, ne serait-ce que pour obtenir de lui un galop moins rapide. Au bout de deux tours de carrière, avec un peu de peine, je le repasse au trot puis l'emmené tranquillement sauter un vertical. Les obstacles présents sont à 80/90 centimètres, pas si haut que les 75 que je lui ai faits sauter les dernières fois. Sans rechigner, il s'élève au-dessus des barres. Rapidement, je lui fais enchaîner le parcours que j'ai créé pour lui avec les quelques obstacles pré installés dans la carrière. C'est que, je n'ose pas descendre pour installer moi-même un parcours, de peur que monsieur décide de s'enfuir et de me faire la misère pour le récupérer.

Ainsi, on enchaîne des oxers, des lignes de verticaux, quelques croisillons. Milord n'en refuse aucun. J'ai le droits à quelques réticences à marcher dans les quelques flaques d'eaux présentes dans la carrière mais à part ça, on fait un parcours assez correct. C'est que, dans mon ancien club, il n'y avait pas de manège, alors à moins que la carrière soit vraiment impraticable, alors je gardais mes habitudes et préféré braver l'eau plutôt que d'aller au manège.

Après une bonne heure à enchaîner les obstacles, je félicite Milord, beaucoup plus calme, surtout parce que je l'ai bien travaillé, et le laisse marcher tranquillement rêne longue. C'est fou comme, bizarrement, après avoir bien sauté, il ne chauffe plus! Après l'avoir laissé récupérer, je descends de selle, direction l'écurie.

Ecurie

29/11/16

On arrive plutôt tranquillement en carrière, ma grand-mère se place près de la clôture afin de voir Milord -dont je ne cesse de lui parler- à l'oeuvre. Je laisse Milord au centre de la carrière et pars installer le petit parcours que j'ai prévu pour lui. Aujourd'hui, on fait un peu de jeux. J'installe un couloir avec des barres au sol, un slalom, un baril en plastique que j'ai trouvée près de là et un cavaletti. Le tout dispersé sur toute la carrière. Milord s'approche de moi au pas et regarde avec curiosité l'installation, se demandant ce qu'il va bien pouvoir faire avec ça.

Je le prends par les rênes et ressangle d'un trou avant de me hisser sur la selle avec quelques difficultés. Suite à quoi je le détends aux trois allures, faisant plusieurs transitions, quelques incurvations sur des cercles et des déplacements de hanches. Une fois l'échauffement achevé, je lance donc l'Hollandais au pas et lui fait suivre le parcours que j'ai créé pour lui. Nous rentrons dans un couloir fait de barres d'obstacles, avec des tournants en angles droits. Milord, d'humeur coopérative, s'amuse à suivre le couloir et ne surtout pas dépasser, je le félicite dès qu'on est sorti et au petit galop, on s'engage sur le slalom. Il ne fait tomber aucun plot et fait de jolies courbes, dès la sortie du slalom, on effectue une diagonale à laquelle, sur le milieu, se trouve un baril, je sens Milord hésiter mais avec des encouragements, il le saute sans peine et nous arrivons au bout de la diagonale, je le fais tourner pour se retrouver de l'autre côté et nous passons au trot une ligne de cavaletti, pour arriver à la fin sur un petit obstacle à 50 centimètres. Milord s'arrête sans peine et semble tout content. Je le félicite et on refais le parcours dans divers ordres jusqu'à ce que je le sente fatigué et lassé. Je le caresse et descends avant de remonter les étriers, désanglé d'un trou et de retourner à l'écurie en compagnie de ma grand-mère.

Ecurie

02/12/16

On arrive en carrière, profitant de ce qui fasse un grand soleil dehors pour bosser en extérieur. Par chance, j'ai avec moi un cheval très sympa!

Je rejoins le centre de la carrière et ressangle d'un trou le petit noir. À l'aide du montoir je me hisse sur la selle et commence à le faire marcher. Il a un pas rapide, mais très confortable, le genre de cheval qui, à cru, est un véritable fauteuil sur pattes.

On m'a prévenu de ses "difficultés" en dressage, alors, comme détente, je me contente de l'incurver sur des cercles et de lui faire faire quelques transitions aux trois allures.

C'est un cheval très speed, qui pense surtout à se dépenser et joueur, qui parfois fait quelque vifs demi-tours et quelques départs au galop surpris, cherchant à aller toujours plus vite, néanmoins, il n'embarque pas et reste assez à l'écoute, un petit rappel à l'ordre suffit à le recadrer. Une monture formidable doublée d'un compagnon agréable le décrirait bien.

Je profite du fait qu'il y ait quelques obstacles disposés dans la carrière pour le tester sur les barres. Je le lance au galop, il est rapide, mais contrairement à Milord ou Jamaïc, il respecte le contrat de foulée et ne se précipite pas sur les barres aveuglement. Il s'élève avec une facilité évidente au-dessus des quelques barres à 80 centimètres et ne refuse rien. Le seul souci notable est que ses courbes sont trop serrées malgré le fait que je le pousse plus loin, mais moi aussi, j'ai une fâcheuse tendance à tourner trop serré, alors nous sommes tous deux deux peu fautifs. Mais dans un sens, comme ça, je serais obligé d'agrandir mes courbes et à force, ça deviendra une habitude d'élargir mes cercles.

Après le petit parcours que nous refaisons à plusieurs reprises, toutes espacées de cinq minutes de marche pour bien le laisser récupérer, je le laisse faire un tour de galop, pour progressivement le faire repasser au trot puis au pas en le félicitant.

Je glisse de selle et désangle d'un trou avant de remonter les étriers. Je le ramène alors au box en lui flattant l'encolure.

Ecurie

04/12/16

On arrive en carrière à pied, Jamaïc fait des foulées en rebondissant, je me prépare à avoir mal au dos à la fin de la séance. Si son trot et son galop sont agréables, son trot est une vraie catastrophe. Les mises en selles avec elle doivent être une vraie partie de déplaisir! J'ose même pas y penser.

Je l'emmène au centre de la carrière et ressangle avant de monter. Il y a un groupe de cavaliers qui monopolise une partie de la carrière, un cours de dressage, mais elle est bien assez grande pour nous tous et surtout, ils sont sur un coin de la carrière sans obstacle, ce qui fait qu'on n'aura pas besoin de se rentrer dedans.

Je détend aux trois allures la belle qui déborde d'énergie, et lui fais faire plusieurs transitions aux trois allures, bien que j'ai quelques difficultés à la retenir de partir au grand galop sans mon accords. Par deux fois elle s'élance dans la longueur au galop sans me demander mon avis, mais après deux tours j'arrive à reprendre le contrôle sur elle.

Une fois que je juge qu'elle est assez détendu, je l'envoie au petit galop sur un vertical, faisant attention aux foulées de ma jument ainsi qu'à ma position. Elle saute sans mal et on enchaîne sur un oxer à 80, qu'elle passe sans difficulté.

On enchaîne plusieurs obstacles pendant une bonne heure, avant de la repasser au trot puis au pas et de la laisser marcher rêne longue. Une fois récupéré, je descends, remontent les étriers, désangle d'un trou et la ramène au box.

Ecurie

08/12/16

J'avais donc prévu aujourd'hui de faire un peu de pony-game avec Milord, une séance de trois quarts d'heure tout au plus, mais de quoi bien s'amuser pour changer des balades qui devenaient une sorte de routine lassante, autant pour lui que pour moi, et ainsi je pouvais tester l'hackamore avant de sortir avec.

Nous rejoignons donc la carrière tous les deux, Milord foulait avec une certaine joie le sable de la carrière, à force de sortir en extérieur le travail lui avait manqué un peu. Il regardait avec envie les quelques obstacles prédisposés dans la carrière, malheureusement pour lui, il ne pouvait plus sauter ses hauteurs là, à cause de la naviculaire. Je descendais donc les barres à 40 centimètres pour, s'il lui prenait l'envie de m'embarquer et sauter, que ce ne soit pas de trop hautes hauteurs, et commençait à mettre en place le parcours de pony-game que j'avais pré-inventé pour lui. Pendant que j'évoluais dans la carrière en plaçant chaque plot, chandelier, barres et accessoires dont on aurait besoin, il me suivait de près, observant mes moindres fait et gestes, ce qui m'amusait. Je plaçais donc dans la carrière un slalom avec des plots, une forêt de chandeliers, une barre très haute afin de passer en dessous, un seau avec de la nourriture, un panier et un ballon de polo et deux sauts de puces pour le plaisir.

Milord s'impatientait dans son coin, je décidais donc de rejoindre le bai et de le resangler d'un trou. Je réglais les étriers qui avaient été changé pour les ajuster à la taille de mon amie précédemment venue balader avec lui, et m’assaillais avec le plus de délicatesse possible dans la selle. Je commençais par le faire marcher, il avançait d'un pas rapide, il était plutôt chaud, il fallait que je le tienne pour ne pas me faire embarquer. Je commençais à l'incurver sur des cercles et à faire déraper les hanches. Il avait du mal à incurver, il semblait peu coopératif niveau dressage, mais c'était à la base de tout, il n'avait pas le choix. Je le lançais ensuite au trot, où il avançait avec énergie, bien que vraiment rapidement. Tout en longeant la barrière, je lui faisais faire des têtes aux murs, qu'il faisait avec facilité mais pas forcément avec plaisir. Et une fois seulement ayant obtenu ce que je voulais et le laissant trotter suffisamment, je plaçais mes aides et le lançais au galop. Il chercha à m'embarquer et rua en s'élançant aveuglement vers l'avant, m'embarquant sans ménagement. Après des efforts surhumains, je l'obligeais à ralentir, le repassant progressivement au trot puis au pas.

Je l'arrêtais un instant, puis, tenant les rênes courtes, je le lançais au pas sur le parcours, il avançait d'un pas rapide, mais en peu de temps, il devenait coopératif et se lançait sur le parcours avec docilité, suivant mes moindres demandes fluidement. Il commença par exécuter le slalom, et passa au petit. Là, nous effectuons les tours de trois bidons à la manière d'un barrel race, et poursuivait notre route sur un saut de puce. Il s'amusait autant que moi, et à deux reprises, courbant l'encolure, il fit un bond en avant, mais rien de dramatique en sois. Je le faisais repasser au pas avec difficulté et passais dans la forêt de chandeliers. À la sortie, à droite, côté extérieur était déposé un seau de granulé, côté intérieur, la suite du chemin. Milord regarda fixement le seau, mais s'élança au petit galop vers la suite du parcours sans poser de problèmes. Là, se trouvaient trois barres dans l'angle, élevé assez haut, à une hauteur bien trop haute pour sauter, soit approximativement 1m80, pendant que nous tournions au galop sous les barres, je me penchais pour éviter de me les prendre et nous continuons le parcours. Après une volte au galop, nous faisions un couplet dans la largeur pour venir sauter le dernier obstacle. Milord était content et m'offrit une ruade pour me montrer toute sa joie. Nous avons refait le parcours à plusieurs reprises, dans plusieurs sens, puis fut le moment de retourner aux écuries. Je descendis et désanglai avant de remonter les étriers et de ramener le bai à son box.

Ecurie

10/12/16

On arrivait dans la carrière tranquillement, bien que Jamaïc ait une furieuse envie de se défouler. Je la calme et lui fait faire quelques tours en main au pas avant de l'emmener au montoir. Une fois resanglé, je me hissais sur la selle et commençais à la détendre, d'abord au pas, puis progressivement au trot et au galop avec des transitions et des incurvations. Elle était un peu excitée, il y avait un cours collectif de débutant juste à côté, mais ils n'utilisaient pas les barres d'obstacle et la carrière était bien assez grande pour les sept chevaux, néanmoins, on se gênait un peu mutuellement, Jamaïc essayait de rejoindre les autres chevaux et vis versa, mais rien de grave. De toute façon, on ne pouvait pas aller au manège, il y avait un autre cours dedans, quant à bosser en forêt, pour le moment c'était tout bonnement impossible.

Une fois bien détendu, je décidais de l'envoyer sauter un premier obstacle pour commencer, un vertical à 75 cm environ. Elle s'élançait un peu brutalement, mais je faisais en sorte qu'elle ait un bon contrat de foulée et la ralentissait, ce qui nous permit de la sauter sans soucis. On commençait par sauter cette même barre à plusieurs reprises aux deux mains, avant d'ajouter un second obstacle, un oxer à 80, et finalement la plupart des obstacles préinstallés. Jamaïc chauffait beaucoup et transpirait également. Elle m'obligeait à la maintenir, se précipitant aveuglement sur les barres et ne calculant pas du tout ses foulé, mais elle avait un coup de saut fantastique, je ne faisais que la ralentir et la canaliser pour l'obliger à remplir le contrat de foulée et d'aller à une allure régulière pour qu'elle passe les obstacles sans soucis et qu'elle ne s'emplâtre pas dedans.

Après une bonne heure de travail, madame avait bien sué. Je la laissais marcher un moment pour qu'elle reprenne son souffle. À plusieurs reprises, elle avait tenté de rejoindre les autres équidés, mais je la ramenais sans trop de soucis vers notre petit coin. Et une fois détendu, je descendais pour désangler d'un trou et monter mes étriers. Directions les écuries!

Ecurie

10/12/16

Aujourd'hui, j'avais donc prévu du dressage pour Milord, on arrivait tranquillement dans la carrière, le cours précédent n'était plus là, mais il y avait un cours particulier pour deux élèves, en soit rien de grave. Ils faisaient de la mise en selle, je les plaignais intérieurement, mais ma séance d'une heure de dressage avec Lord ne serait pas une partie de plaisir non plus, vu son amour pour cette discipline.  

Je commençais à le détendre aux trois allures, avec quelques transitions et incurvations. Puis, une fois bien détendue pendant un temps suffisant, je commençais à le mettre sur un cercle en lui chassant les hanches. Il arrivait plutôt bien à exécuter les demandes même si il chauffait un peu et n'était, du moins au début, pas totalement avec moi. Cession à la jambe, jambe isolé, tête au mur, incurvations, tout passe en revue, et même si il essaye d'échapper aux exercices, il réussit plutôt bien, et après une bonne heure de dressage, on rentre à l'écurie.

Ecurie

17/12/16

Après avoir monté Milord et Aladdin, il ne restait plus que Jamaïc à sortir, et toujours avec ce même pantalon totalement troué, il se dirigeait vers la belle isabelle qui sembla sauter de joie en le retrouvant. Ted lui offrit une caresse sur le chanfrein et lui passa le licol pour la sortir et l’attacher à l'anneau face à son boxe. Après avoir fait un bon pansage, il la sella et la guida vers la carrière où il comptait faire un peu de saut.

Arrivé en carrière et après avoir ressanglé et s'être mis en selle, le jeune homme détendit l'isabelle aux trois allures sur des cercles et avec des transitions et incurvations. Puis une fois la détente jugée comme terminé, il l'emmena au petit galop sur un petit croisillon. La jument s'élancé avec vitesse et puissance sur l'obstacle qu'elle sautait avec de la marge. Il repassa aux deux mains et commença à ajouter plusieurs obstacles au tracé, un oxer par ci, un vertical par là, et finalement, c'était la quasi totalité des obstacles qui étaient sollicités. Dans ses bons jours, la jument ralentissait sagement son allure et se calquait sur le rythme que lui imposait son cavalier, avançant d'une allure active mais pas non plus précipité, arrondissant les courbes et donnant un bon coups de saut.

Après une petite heure d'entraînement, Ted laissa marcher la belle puis descendit, désangla d'un trou, remonta les étriers et la ramena au boxe où elle eu droit à un bon pansage une fois désellé. Puis après lui avoir mis ses protections de pré et sa couverture, il l'emmena au paddock.

Paddock

24/12/16

Les bruits de sabots s'atténuèrent dès que nous rentrions dans la carrière, Lord foulant le sol sablonneux. Je le resanglais d'un trou avant de me hisser en selle et de commencer à le faire marcher dans toute la carrière. Il n'y avait pas beaucoup de cours puisque nous étions Noël. Je voyais un petit groupe de galop 2 ou 3 partir en randonnée toute la journée. Vu les sacoches de randonnées accrochées sur le dos des deux plus gros chevaux, je pouvais deviner qu'ils comptaient pique-niquer quelque part. Je les enviais un peu. Je lançais doucement Milord au trot sur la piste, lui faisant décrire des cercles et des huit de chiffres en travaillant un peu l'incurvation. Je le félicitais et lui permettait finalement le galop. Milord s'élançait joyeusement dans un petit galop rassemblé. Il semblait de bonne humeur aujourd'hui et n'avait pas l'intention de me virer de bord, ce qui en soit m'allais très bien! 

Une fois la détente terminée, je le laissais longer le long de la carrière et lui chassait un peu les hanches pour le remettre droit dans les largeurs. Sur l'autre longueur, je lui faisais faire des têtes aux murs, et ainsi nous avons fait plusieurs tours. Suite à ça, je doublais dans la largeur et d'arrêter Lord au milieu. Je le félicite de sa docilité et lui demandait tranquillement de reculer. Milord engagea tranquillement ses antérieurs sous lui et recula de trois pas. Je le félicitais et le ramener au point de départ pour recommencer cet exercice. De là, je le félicitais et le remettais sur la piste.

Milord avançait d'un pas actif en mâchouillant son mors, arrivé dans là, je commençais un semblant de doublé dans la longueur puis, arrivé au milieu de la piste, commençait un déplacement latéral vers le coin. Je n'avais jamais vraiment fait ça avec Milord, mais je m'étonnais de voir qu'il y arrivait sans mal. Ce n'était pas très compliqué certes, mais j'avais déjà connu des chevaux ou poneys de club qui, souvent monté par des débutants, ne connaissait pas les déplacements latéraux. Puisque Milord était basiquement un cheval de saut qui ne connaissait pas beaucoup le plat, j'étais surpris de voir qu'il y arrivait sans peine. Je le félicitais et recommencé de l'autre côté, partant cette fois du coin jusqu'à l'autre côté, toujours en diagonale.

Je le félicitais chaleureusement et le remettais en piste, le laissant marcher sur la longueur et, dans la largeur, l'arrêtait et lui déplaçait les épaules avant de féliciter et de le remettre au pas. Après plusieurs caresses, je le remettais au centre de la piste et tapotais derrière son coude à l'aide de ma cravache en demandant "Jambette". Milord hésita un peu plus que lorsque nous étions à pied mais effectua le tour demandé plutôt rapidement. Je le félicitais avec une friandise que j'avais dans ma poche et lui redemandait plusieurs fois aux deux mains. Satisfait du résultat de mon bai, je le faisais galoper un peu rêne longue et descendais de selle. Je lui flattais l'encolure et désanglé d'un trou avant de remonter les étriers et de le ramener à l'écurie où je le désellé, le panser longuement et lui offrait moult caresse avant de le laisser un peu tranquille.

08/01/17

Ça faisais un moment que je n'avais pas sauté avec Jamaïc, pour aucune raison particulière d'ailleurs, seulement par manque de temps entre Bubblegum avec qui je commençais à travailler et les trois étalons. Clairement, j'avais légèrement zappé Jam' et je comptais la remettre au travail niveau obstacle très rapidement. Arrivé au haras, je saluais donc mes dadas et me dirigais vers la sellerie pour récupérer les affaires de l'isabelle. Une fois dans son boxe, je la poussais un peu, elle me marchait dessus, impatiente de sortir. Je la pansais puis sellé avant de l'emmener à l'extérieur direction la carrière.

Le bruit des sabots s'aténua une fois dans la carrière. Je guidais ma belle au centre de la piste, un dimanche les installations étaient presque toutes prises, la carrière n'y échappait pas, deux cours avaient lieux. Un de dressage et un de débutant. Je ressanglais l'isabelle et me hissais dessus avant de commencer a la détendre aux trois allures sur le peu de place que j'avais. Transitions, amplitude, incurvations aux trois allures. Une fois détendu, j'emmenais l'isabelle sauter un petit croisillon a 60 cm. 

Comme je le pensais, elle se jeta en avant comme une boule de bowling. Je la ralentis comme je peux mais n'étant pas préparé, le saut fut loin d'être beau. Tant pis, après plusieurs passages sur ce même croisillon aux deux mains en faisant plus attentions aux foulées et à sa position. L'isabelle commençait tout juste à se détendre un peu, faisant également plus attention à ses foulées. Une fois un passage correcte, je décidais d'enchaîner sur un vertical a 75, et petit a petit, enchainions les obstacles et les parcours que j'essayais de varier tout en évitant d'empiéter sur les autres chevaux. 

La séance ne fut pas très longue ni élaboré, il s'agissait juste de remettre en jambe Jamaïc qui n'avait pas sauté depuis un petit moment maintenant. C'étais concluant, et Jam n'avait en rien perdu ses bonnes (et mauvaises) habitudes, mais on continuerais à travailler un peu les foulées et la direction. Je félicitais et la caressais avant de descendre, désangler d'un trou et remonter les étriers. Après une dernière caresse je ramenais l'isabelle au boxe, désellais et la pansais longuement avant de la laisser.