PsychoShinigami - CARRIERE [corbeille - 2016 / 2020]

23/10/17

Pour aujourd'hui Tedrick n'avait rien de spécial à faire au haras, comme tout les jours il passait en début d'après -midi pour monter à cheval et profiter de ses chevaux. Il avait tout de même prévu de monter un peu deux de ses chevaux mais rien de plus. 

Il était arrivé un peu après 14 heures au haras et s'était dans un premier temps dirigé vers la sellerie où il récupéra les affaires de son bai avant de le rejoindre au boxe. L'étalon semblait vraiment heureux de voir son cavalier apparaître, comme s'il ils ne s'étaient pas vu depuis une éternité! C'est avec quelques hennissements et de nombreux coups de tête dans le vide que Milord appela. Tedrick ne tarda à le rejoindre pour le couvrir de câlin. 

Après ce bonjour mouvementé, le jeune homme entra dans le boxe et commença un bon pansage à sa monture qui ne cessait de bouger, visiblement impatient de faire de l'exercice. Une fois propre des oreilles aux sabots, Tedrick le sella de son ensemble habituel avant de lui poser les protections et de se préparer lui même. Suite à quoi ils se rendirent dans la carrière. 

L'endroit était un peu mouillée à cause de la pluie qui était tombée quelques jours auparavant mais rien de bien méchant, et l'étalon était habitué à se mouiller les membres. Au début le jeune homme avait prévu une séance sur le cross, seulement le terrain était mouillé et donc glissant, ainsi il avait privilégié une petite séance d'obstacle dans la carrière avec lui Harley qui, restant au sol, l'aiderait à installer l'obstacle. 

Après une bonne détente aux trois allures, le jeune homme indiqua à son amie de placer deux barres au sol, une entre deux chandeliers placé vers le centre de la longueur de la carrière, et une à trois foulées de galop derrière. Les exercices était simple, à main droite il fallait arriver au galop, repasser au trot sur la barre et à nouveau partir au galop sur la seconde tout en aidant léger, sans arracher la bouche de sa pauvre monture et d'être précis lors des transitions. A l'autre main l'on monterait l'obstacle et le but serait de s'élancer au trot, de passer au galop sur la barre et de sauter tout bonnement. Il s'agissait en soit d'un exercice simple qui ferait du bien au couple. 

Une fois tout en place il commença par mettre son étalon au pas et plaça ses aides pour le départ au galop. Milord chauffa un peu et s'élança au galop. Le premier passage fut tout simplement raté puisque impossible de repasser au trot le bai qui se précipita sur les barres pourtant au sol. Dès le second passage il eu quelques améliorations, l'étalon repassa au trot un peu après la barre, en revanche lors du départ au galop aucun soucis. Le jeune homme caressa sa monture pour la féliciter tout de même du progrès et recommença une seconde fois. Le bai repassa au trot un peu avant la barre et le jeune homme fit l'erreur de le relancer au galop, ce qui l'empêcha de le repasser à temps au trot. Cette fois-ci c'était de sa faute et il en était conscient, il félicita tout de même son cheval et le repassa au pas où il le caressa et le fit changer de main à l'aide d'une demi-volte.

Là il laissa la jeune fille monter l'obstacle, à 60 centimètres dans un premier temps, soit rien du tout pour le bai. Il lança sa monture dans un trot énergique et plaça ses aides pour le lancer au galop sur la barre au sol. L'étalon s'élança alors et sauta la barre sans problème. Tedrick félicita sa monture et la laissa marcher un peu avant de recommencer. Pas bête, le bai avait bien compris ce qu'on attendait de lui et commençait à chauffer et s'élancer avant la barre. Tant pis pour cette fois, il sauta la barre et le repassa progressivement au trot puis au pas. Le dernier passage lui fut bien mieux et le bai eu droit à une caresse. 

A nouveau ils changèrent de main et l'obstacle redevînt une simple barre au sol. La distance était la même. Il lança donc l'étalon au galop et le repassa au trot sur la barre pour le relancer au galop sur l'autre. Ce passage était juste parfait, fier de sa monture Tedrick le félicita et le caressa avant de le repasser au pas, de marcher et de recommencer l'exercice. Ayant comprit ce qu'il fallait faire, Milord prenait l’initiative de repartir seul au galop un peu avant la barre, le jeune homme corrigea donc cela lors du troisième passage, puis changea de main pour sauter. 

La barre au sol se rapprocha alors, laissant donc deux foulées avant l'obstacle, quand à ce dernier, il passa à 80 centimètres. Rien de bien méchant pour un cheval qui sautait aisément 1m25 voir 1m30 en concours, mais le but ici n'était pas la hauteur. Tedrick lança alors son Lord au trot et lui demanda le galop sur la barre. Manquant d'énergie le bai y mit de la force pour sauter, faisant faire à son cavalier un taxi avant de finir sur son encolure. Le jeune homme se remit en selle quelques secondes après la réception et caressa. Le dernier passage fut lui, bien mieux. Il changea alors de main tandis qu'Harley redescendait les barres. 

A nouveau comme précédemment le couple fit trois passages, le bai se montra moins pressé et les passages furent plus propres, ils changèrent alors à nouveau de main pour les trois derniers passages sur l'obstacle. La barre se monta alors à 1 mètre tandis que la barre au sol elle se rapprocha, ne laissant qu'une foulée. Tedrick lança son bai au trot et lui demanda le départ au galop au niveau de la barre. L'étalon s'élança alors et s'éleva sans problème au dessus de la barre. Les passages se suivirent alors sans problème.

Après cela Tedrick laissa marcher son étalon rêne longues avant de descendre et de le désangler d'un trou. Il ramena ensuite son bai à l'écurie où il le désella et pansa longuement avant de le câliner un peu et de lui offrir quelques friandises. Il décida alors de le laisser un peu profiter de son boxe et s'éloigna après un énième bisous sur le nez. 

30/10/17

Lorsqu'ils arrivèrent en carrière, la jeune fille ressangla de quelques trous puis approcha l'étalon d'un escabeau qui faisait office de montoir. Lorsqu'elle s'installa en selle, elle ajusta ses étriers en longueur de dressage premièrement. Pendant cet instant sa soeur, ses parents et la femme s'installaient près de la clôture afin de suivre de près la séance, et l'homme lui rejoignait la jeune fille sur la piste. Kenny ressentait comme une boule dans son estomac, elle avait la pression. Elle pensait ne peut-être pas être à la hauteur, ne pas avoir le niveau de monter le palomino, et que si c'était le cas, cela se verrait instantanément. Tandis que l'homme montait quelques obstacles de différentes hauteurs, Kenny demandais le pas à l'étalon d'une simple pression des mollets. Le joli palomino s'engageait alors sur la piste d'un pas énergique. 

Dans un premier temps la jeune fille lui faisait faire quelques variations intra-allures, coaché par le propriétaire du petit crack qui, tantôt la complimentait sur sa monte, tantôt lui donnait quelques conseils compte au comportement à adopter sur la selle du beau Steffarion. Bien qu'elle se sentait intimidée, elle ne se laissait pas influencer par ses émotions et restait aussi professionnelle que possible, surtout pour faire bonne impression. 

Après l'avoir suffisamment marché, elle le lança au trot. L'allure était aérienne et confortable, son comportement exemplaire. Plus le temps passait et plus elle se sentait confiance et à sa place. Elle lui demanda à nouveau de faire quelques allongements et de rassembler son trot, et en bonne élève qu'il était, l'étalon s’exécuta sagement, se contentant de faire ce qu'on lui demandait tant que l'on était présent en selle. Après avoir bien trotté elle plaça ses aides et demanda le départ au galop à l'étalon. Il s'élança énergiquement puis, après un tour, repassa au trot. Kenny le félicita d'une caresse puis lui fit changer de main avant de l'envoya au galop à l'autre main. 

Après cette détente la jeune fille entreprit de faire faire quelques exercices à l'étalon. Ainsi, elle lui fit faire plusieurs cessions à la jambe et déplacements latéraux aux deux mains, au pas et au trot. Steffarion était vraiment un bon cheval, il répondait bien et correspondait parfaitement à la description que ses propriétaires avaient fait de lui. Ce connemara plaisait déjà beaucoup à Kenny, elle en était sûr, c'était LUI qu'elle voulait. Elle le laissa ensuite marcher tout en écoutant les paroles du propriétaire qui lui indiquait de venir sauter un croisillon isolé à 90 centimètres.

Elle commença par lancer le palomino au galop et l'emmener vers le premier obstacle qu'il franchit sans problème. Elle le félicita d'une tape sur l'épaule et de quelques paroles agréable et lui refit faire quelques passages aux deux mains avant de le diriger vers un vertical d'1 mètre. La hauteur ne posa pas plus de problème que ça au petit crack et après quelques passages sur différents obstacles dont la hauteur variait entre 90 cm et 1m10, Kenny décida de s'en arrêter là. Elle le félicitait alors de quelques caresses et le fit marcher quelques minutes rênes longues avant de descendre et de désangler d'un trou. 

Elle ramenait ensuite son étalon au boxe, accompagnée de sa jumelle avec qui elle partageait ses incroyables impressions vis à vis de Steffarion. Elle le désella ensuite et le pansa minutieusement avant de prononcer son avis. Elle voulait ce cheval! 

MOONLIGHT // Endurance

05/11/17

Je n'avais pas mis les pieds aux écuries depuis un petit moment, j'étais partis quelques jours avec ma famille et nous n'étions rentré que la veille. J'étais vraiment impatiente de retrouver mon bel étalon, il m'avait réellement manqué, plus que je ne l'aurais pensé d'ailleurs. De plus, depuis l'achat de Steffarion pour ma soeur jumelle, nos discussions ne tournaient plus ou presque qu'autours des chevaux, de la progression que faisait Kenny avec son nouveau partenaire et des progrès de Merry Christmas de son côté qui, bien qu'avec son petit caractère, se montrait plutôt volontaire dans le travail, autant à pied qu'en selle. 

Comme il était encore jeune et qu'il ne connaissait pas grand chose nous avancions petit à petit, à son rythme, je n'avais pas l'intention de le brusquer, au contraire. Pour le moment nous avions travaillé sur l'arrêt et le reculé qui devenaient de mieux en mieux au fil des séances, et je comptais bientôt inclure le départ au galop avec les aides dans nos séances. J'avais aussi prévu une petite balade en compagnie de ma soeur afin de lui faire voir autre chose que les quelques installations du haras, et, étant encore jeune et caractériel, préférait ne pas tenter cette expérience seule. 

J'arrivais en début d'après-midi, ma mère nous avais déposé, moi et ma soeur, sur le parking du haras et c'était retiré plutôt vite, ayant quelques petites choses à faire à la maison et ne pouvant se permettre de rester plus longtemps. Je faisais une petite pause pour sortir mon nécessaire et rouler une cigarette, pas très jolie, mais fumable. Seule ma jumelle savait que je fumais, c'était notre petit secret entre soeur, et j'avais confiance en elle plus qu'en n'importe qui, si l'on ne comptais pas Merry Christmas évidemment! Une fois terminé, soit une dizaine de minutes plus tard, j'entrais. 

Comme Kenny et moi partagions le même domaine nous faisions un bout de route ensemble et, après avoir récupéré nos affaires stockées dans la sellerie, rejoignions chacune nos chevaux. Plus je m'approchais de lui et plus l'excitation montais en moi, j'étais tellement contente de revoir mon beau pie, de me retrouver avec lui après cette quasi semaine complète d'absence, que j'avais des papillons dans le ventre. Quoi que pour être honnête, je ressentais cela à chaque fois que je me rendais aux écuries pour passer du temps auprès de mon cheval. Et j'y étais enfin. 

Comme je l'avais souvent surpris à faire ça, Merry Christmas était occupé à remuer la paille de sa litière lorsque je claquais ma langue sur mon palais pour attirer son attention. Presque aussitôt il s'était redressé et m'avais regardé avec ses yeux doux si particuliers. J'avais alors tendu ma main vers lui tandis qu'il soufflait dessus un air chaud. Je le touchais alors, laissais glissais mes doigts le long de son auge, puis de sa joue et finissais par le caressais juste à la base de l'oreille, un endroit qu'il appréciait tout particulièrement. Je m'en étais rendu compte lorsque je le touchais partout pour l'habituer à être manipulé étant poulain. 

Après ce petit bonjours plein de tendresse j'attrapais le licol du pie, noir avec une plaque argenté où était gravé son nom complet. J'ignorais comment on avait réussi à faire tenir un nom aussi loin sur un si petit espace, mais l'exploit avait été réalisé. J'entrais alors et le caressais le long de l'encolure avant de lui enfiler son licol et d'ouvrir la porte. Comme toujours, j'étais persuadé qu'il allait faire une bêtise, et voilà qu'elle arrivait. Comme je sortais en premier du boxe, tenant fermement la longe noir pour éviter qu'il ne décide de partir sans moi comme il l'avait déjà fait, il s'avança doucement et me donna un coup de chanfrein dans le dos qui me fit basculer vers l'avant et qui manqua de m'envoyer à terre. Par chance je me rattrapa en battant des bras comme une idiote et me remis bien droite sur mes jambes. Je le grondais un peu puis l'emmenais dans l'allée de l'écurie pour le faire tourner sur lui même et l'accrocher à l'anneau. 

Frustré il gratta un peu le sol de son antérieur mais oublia vite ce qui s'était passé et se contenta de me suivre du regard tandis que, peu à peu, je lui faisais un bon pansage minutieux. Aussi beau soit-il, n'ayant pas été là pendant quasiment une semaine et monsieur étant sorti au pré, il se retrouvait tout simplement sale, particulièrement sur les parties blanches. Je m'appliquais donc à le rendre beau et brillant. Suite à ça, je le sellais avec son superbe ensemble bleu marine et cuir noir sans oublier les protections de même couleur. Un rendu assez spécial étant donné les fanons qui dépassaient, de plus j'avais peur de lui faire mal en les coinçant dans les scratchs. Je n'avais plus qu'à enfiler mes gants, ma bombe, à attraper mon stick et à l'emmener en carrière. 

Arrivé sur les lieux je commençais par me rendre de la piste. L'endroit était occupé par un cours particulier pour deux élèves, en soit nous avions assez d'espace pour bien travailler sans se gêner. Je ressanglais donc le pie dans un premier temps puis mettais le pied à l'étriller, m'asseyant le plus délicatement possible sur la selle pour épargner son dos. Suite à ça j'ajustais mes rênes à la bonne langueur et lui demandais le pas d'une pression des mollets. Presque automatiquement il s’exécuta et nous commencions notre détente. Nous faisions principalement des cercles avec incurvations, que nous avions vu d'abord à pied puis en selle et ce au pas et au trot. Même si quelques fois un peu distrait, Merry Christmas s'appliquait, surement pour se la péter auprès des deux chevaux non loin, tête haute et queue en panache. Aussi mignon était-il il n'en restait pas moins un étalon. 

Une fois la détente terminée je décidais de bosser un peu l'arrêt suivit du reculé. Si au début nous avions eu besoin des barrières de la carrière pour obtenir un bel arrêt nous pouvions maintenant le faire à des endroits aléatoires. Je le laissais donc marcher sur la piste puis lui demandais l'arrêt en me redressant. Presque automatiquement le pie s'immobilisa, chercha tout de même à faire une foulée de plus mais ne bougea pas tandis que je maintenais la position. Après quelques secondes je caressais son épaule et lui redemandais le pas. Nous répétions donc cet exercice plusieurs fois, d'abord sur la piste puis un peu partout. Si au début il s'appliquait il finit par se lasser et bacla un peu plus ses arrêts. Je le laissais donc faire un tour au trot à chaque main pour le divertir un peu avant de me lancer dans les reculer. 

Pour l'instant c'était notre deuxième séance montée sur ce sujet, je ne lui demandais donc que quelques pas en arrière ce qui suffisait emplement. Je le remettais au pas et progressivement lui demandais l'arrêt. Une fois l'arrêt complet je ramenais légèrement les rênes à moi en me dandinant 
sur ma selle. Après quelques secondes j'obtiens de mon étalon deux pas en arrière. J'arrêtais donc toute demande et le félicitais avant de lui demander le pas. Nous répétions cela à plusieurs reprises un peu n'importe où. Dès que j'obtenais quelque chose de bien je le félicitais et stoppais ma demande pour le remettre au pas sur quelques mètres et répéter l'exercice. Au fur et à mesure je demandais quelque chose d'un peu plus propre, et monsieur s'appliquait. Je le laissais donc là dessus pour l'arrêt et décidais d'enchaîner avec les départs au galop, du trot dans un premier temps. 

Au niveau du galop monsieur savait galoper un tour complet, je souhaitais travailler sur la précision de la demande. Pour le moment je me contentais de deux coups de talons pour lui demander, mais j'avais désormais l'intention d'y introduire les aides habituelles. Pour cela j'avais pris avec moi un stick avec lequel je m'aiderais. Je commençais donc par mettre le pie au trot et plaçais mes aides tout en donnant un petit coup de stick. L'étalon s'élança donc sur la piste et après un demi-tour de piste le repassa au trot. Je recommençais à plusieurs reprises tout en gardant le stick afin de m'aider, puis après de nombreux tours aux deux mains. Après avoir bien galopé aux deux mains sur la piste je lui demandais la même chose à des endroits aléatoires. Cela ne sembla pas plus le déranger que ça. Comme cela faisait bientôt une heure détente comprise que nous travaillons je décidais d'en arrêter là. 

Je lui rendais les rênes et le laissait marcher un peu partout sur la piste afin qu'il souffle un peu avant de l'arrêter au centre de la carrière et de descendre. Là je le caressais et le désanglais de deux trous avant de le ramener dans son boxe. Là, je commençais par le déseller avant de le panser minutieusement. Il avait bien transpiré, je faisais donc bien attention à ce qu'il n'attrape pas froid. Je ramenais ensuite ses affaires dans la sellerie et retournais le voir. Je passais un peu de temps avec lui, je lui donnais quelques friandises et le couvrais d'amour avant de le laisser un peu en paix pour retrouver ma soeur. 

14/11/17

Peut-être étais-je malade, ou simplement différente des autres filles? Je recevais régulièrement des critiques des autres cavaliers, des personnes extérieurs et parfois même des professeurs vis à vis de Merry Christmas. "Il est trop lourd, il ne pourra jamais sauter ou dresser correctement", "Met le à l'attelage, il est fait pour ça, tu gagneras du temps", "Il n'est pas suffisamment élégant" et plusieurs autres critiques blessantes à son égard, car en tant que Tinker il n'était pas de ces modèles fin et léger qui sont favorisés par les cavaliers et les terrains de concours. Certaines fois ces critiques se faisaient en face, d'autres dans notre dos. 

Je ne comprenais pas pourquoi toutes ces personnes jugeaient les tinker comme des mauvais chevaux en général, encore loin un cheval de sport tout aussi capable qu'un autre. Je ne pouvais pas changer les opinions de tout le monde, mais moi j'étais contente de mon choix, j'aimais mon petit crack et je voulais prouver à tous qu'il était tout aussi capable que n'importe quel cheval. De plus, après avoir longtemps réfléchis, avais décidé de me lancer dans l'élevage de tinker, n'en déplaise aux autres cavaliers. 

Enfin passons, aujourd'hui j'avais prévu de m'occuper un peu de Merry Christmas afin de nous détendre un peu. J'avais donc câliner un petit moment le pie, l'avais longuement pansé puis fais tout beau avec de jolies tresses. Je fus tiré de mes activités par un message disant que l'essai d'Antarès était avancé, dans la possibilité, car réservée pour une balade de trois heures. J'avais alors laissé alors le pie au boxe après un bisous sur le nez et avait rejoins d'un pas pressé les paddocks des chevaux des ventes.

Arrivé sur les lieux je découvrais une jument pie alezane, ressemblant à un gros nounours à cause des poils d'hivers qui couvraient son corps, avec un regard doux et intelligent. Je n'avais pas pu voir beaucoup de photo d'elle, sur la plupart elle était couverte de boue, un peu comme maintenant. La jument vivait au paddock et ne sortais plus qu'avec des cavaliers expérimentés pour des petites promenades tranquilles. Elle n'avait pas été travaillé depuis un long moment mais l'on m'avait affirmé qu'elle avait déjà sauté et connaissais les bases du dressage. Pour être honnête les informations la concernant étaient limités, on ne savait pas non plus si ne lui faire faire que du pré et des balades était un choix réfléchis ou seulement par manque de temps de la part de l'ancien propriétaire. 

La jument se trouvais encore au paddock, et couverte de boue de surplus. Par chance la terre était sèche et serait moins dure à retirer que si elle avait été humide et collante, mais ce n'était tout de même pas un cadeau. On m'avait posé ses affaires sur la clôture en bois et mis à disposition des brosses avant de m'indiquer que la jument devais participer à une grosse balade l'après-midi, ainsi elle devait être rentré pour dans une heure et demi. Je commençais par rentrer dans l'enclos et me diriger vers elle, licol en main. Pas inquiète ou stressée pour un sous de voir une inconnue débarquée elle se laissa gentiment approché. Je lui tendais alors la paume de ma main, elle souffla alors un air chaud sur mes doigts et sembla chercher des friandises qu'habituellement on devait lui apporter. 

Je la caressais un peu puis commençais par passer le licol autours de sa jolie tête, je l'emmenais alors hors du paddock où je l'attachais et commençais un pansage intense pour la rendre toute belle. J'insistais beaucoup avec les brosses, ce qui ne semblait pas la déranger plus que cela. On m'avait dit qu'elle aimait les grattouilles sur le garrot, je tentais donc l'expérience et pu voir la jument plisser les yeux et remonter sa lèvre supérieur. Tout bonnement adorable! Je m'acharnais encore plus à la rendre belle comme un coeur, la jument devais adorer se rouler pour qu'elle soit si sale. Finalement j'arrivais à bout de la boue et la sellais avec son équipement : cuir brun et ensemble noir. Je l'emmenais alors en main jusqu'à la carrière. La belle sembla surprise de ne pas prendre le chemins des balades, elle se redressa donc et mis plus d'énergie dans ses foulées, surement contente de varier un peu de ses habitudes. 

Je l'arrêtais au centre de la piste et la ressanglais de deux trous avant de me hisser en selle. La jument, bien dressée, ne bougea pas d'un pouce et attendit une demande pour se mettre au pas. Je la félicitais alors d'une caresse et commençais par la faire marcher un peu partout sur la piste. Pour le moment tout se passait bien, je lui demandais alors de prendre le trot. Pas de soucis pour la pie qui prit l'allure demandé. Nous faisions quelques transitions comprenant l'arrêt, histoire de voir sa réaction, mais tout était parfait pour le moment. Je demandais alors le galop pour vérifier qu'elle ne pète pas en l'air ou autre, mais rien à dire, la belle s'était élancé dans un petit galop et était repassé au trot lorsque je lui avais demandé. La jument était parfaitement aux ordres, pour le moment je ne voyais pas ce qui n'allait pas. Je la caressais et commençais par un peu d'obstacle. Je descendais, prenais la jument avec moi et montais quelques barres, à une quarantaine et cinquantaine de centimètres, avant de me remettre en selle. 

La jument, même laissé seule, n'avait pas bougé du tout. Je la félicitais et me remettais en selle. Là, je la remettais au pas, puis au trot et lui demandais de prendre le galop, direction le croisillon de 40 centimètres. Antarès le sauta un peu maladroitement, ayant perdu l'habitude de sauter, mais ne fis pas de refus. Je l'encourageais et la félicitais, puis décidais d'en rester là dessus après quelques passages aux deux mains. Je voulais donc vérifier un peu son dressage. Je commençais par, au pas, sur la longueur, placer mes aides pour chasser les hanches. Au début la jument avait quelques difficultés, à cause du manque de travail depuis un moment, mais petit à petit les choses lui revenaient et elle se montrait plus à l'aise. Nous faisions alors un peu d'incurvations et de cessions à la jambe, tout cela allait de mieux en mieux au fur et à mesure que nous répétions les gestes. 

Je ne comprenais pas pourquoi cette belle jument pie avait abandonné le travail en carrière, surement un manque de temps, ou bien que l'on pensait d'elle qu'elle serait incapable. Mais j'allais montrer à tous que non, elle serait une parfaite jument de dressage et d'obstacle avec un peu de travail et arriver à faire des choses belles ensemble! C'était décidé, je la voulais. 

Je la laisser marcher rênes longues avant de descendre et de la ramener à l'air de pansage. Je lui déserrais un peu la muserolle et la bride ainsi que la sangle afin de la soulager un peu et caressais son chanfrein. Le vendeur ne tarda pas à nous rejoindre, me demandant comment notre séance s'était passé, ce que nous avions fais etc...Et après lui avoir compté nos faits, lui annonçait mon envie de l'acheter. Un large sourire se dessinais alors sur ses lèvres, quand à moi je caressais la belle, contente de mon achat. 

16/11/17

Après avoir rendu une petite visite à Finnian où nous avions vu le licol et la longe je décidais de rejoindre Merry Christmas. J'avais prévu pour nous une séance d'obstacle monté, ce qui allait lui plaire à coup sûr. Le pie montrait du plaisir lorsqu'il se hissait au dessus des petites barres que je lui présentais et n'avais jamais refusé un saut jusqu'à aujourd'hui, j'espérais donc qu'il serait enthousiaste et motivé au travail. 

Comme le temps se faisait plus clément et que son poils ne laissait pas passer le froid ou presque, je l'avais laissé au paddock hier soir et il avait donc passé toute la matinée et le midi là-bas. Avec les trois autres propriétaires du domaines nous avions pris la décision de séparer nos chevaux, ceux de Tedrick étaient donc ensemble, les miens séparés etc...Sauf les juments qui, n'étant que trois, restaient regroupées jusqu'à nouvel ordre. Merry lui partageais donc son enclos avec Steffarion lorsque Kenny le laissait sortir et avec Every Time, un beau clydesdale gris qui n'avais pas bougé de son paddock depuis un an environs. Si les présentations avaient été un peu musclé, puisque des coups de dents et de sabots avaient étés échangés une fois lâché, mon pie avait vite fais copain-copain avec lui et désormais ils jouaient ensemble sans arrêt. 

J'étais plutôt contente de ça, ça lui faisais du bien au moral de pouvoir profiter de l'extérieur, le temps aussi pourris soit-il, et aussi de pouvoir jouer avec un autre étalon. J'espérais simplement réussir à le faire revenir. 

Longe en main, puisque je ne retirais pas les licols au paddock, je me dirigeais vers les paddocks du haras. Je passais rapidement par Antarès, voulant m'assurer qu'elle se portait bien, la jument attendais un petit poulain, ou plutôt une pouliche qui devrais voir le jour dans quelque temps. Pas des plus stressées elle broutait près de Moonlight. Je souriais alors et retrouvais Merry Christmas. Ce dernier était occupé à galoper aux côtés de son nouveau copain. 

Je m'asseyais alors sur la clôture après m'être glissé à l'intérieur de la barrière et appelais Merry en poussant autant que possible sur mes cordes vocales. Il mit quelques minutes à se rendre compte de ma présence et, talonné par son copain, me rejoignis au petit trot, tout content. Après quelques caresses j'accrochais la longe et l'accompagnais hors du paddock tout en fermant bien derrière nous pour éviter de laisser le gris s'échapper. 

Il nous suivit quelques instants le long de la barrière avant de s'éloigner pour vaquer à ses occupations. J'emmenais donc mon pie à l'air de pansage et l'attachais convenablement avant de le panser minutieusement pour le rendre beau comme un sous neuf, faisant bien attention à démêler ses crins et fanons et à ne pas laisser de tâche ou de trace sur lui. J'abandonnais tout de mêmes certaines tâches sur les parties blanches impossible à éradiquer et le sellais avec son ensemble bleu roi et cuir noir ainsi que les protections de même couleur que le tapis. Prêt je mettais ma bombe, mes gants et l'emmenais avec moi jusqu'à la carrière où se déroulerait notre séance et où Kenny m'attendait pour m'aider au sol. 

J'arrivais rapidement sur les lieux, Merry en main. Je pouvais découvrir un parcours de plusieurs obstacles mesurant chacun entre 50 et 70 centimètres, ce qui restait largement suffisant pour nous. Kenny me saluait, assise sur un plot au centre de la carrière. Après lui avoir dis bonjour j'arrêtais l'étalon au centre de la piste, le ressanglais et me mettais en selle. 

Je commençais par détendre le pie au pas, le laissant marcher rênes mi-longues sur la piste sans rien demander de spécial. Rapidement je lui faisais faire quelques figures de manèges simples comme des diagonales, des cercles et voltes ou encore des doublets tout en changeant de main de temps en temps. Comme tout se passait bien je lui demandais de prendre le trot, ce qu'il fit gaiement. Je le laissais alors trotter un peu avant de, tout comme au trot, lui demander de faire quelques figures de manèges aux deux mains. J'ajoutais ensuite quelques transitions trot-pas et pas-trot ainsi que des arrêts. Merry Christmas avait un comportement très exemplaire, j'étais très contente de lui! Je finissais alors notre détente par un tour de galop à chaque main, et pour une fois il ne chercha pas à accélérer et se contenta d'un petit galop. Je le félicitais et le ramenais calmement au pas en récupérant les rênes. 

Pour le moment nous allions commencer par des barres au sol qui nous servirais pour voir notre tracé avant de monter les barres. Nous allions travailler les courbes, ainsi nous entrions sur le dispositif avec une barre au sol dans un premier temps à main gauche, tournions très légèrement à droite pour ne pas arriver trop en biais sur l'obstacle, faisions une large courbe qui nous faisais faire un cercle presque entier pour rejoindre la piste que nous quittions presque sur le champ et passions une barre au sol avant de tourner presque immédiatement à gauche pour passer l'obstacle que nous passions également en premier. Je commençais donc par placer mes aides et demander le départ au galop au pie qui s'élança avec énergie sur la piste. Nous passions la première barre au sol et rejoignions la seconde sans trop de difficulté. En revanche la courbe fut un peu trop serré ce qui nous fis passer de manière diagonale sur la barre. J'aurais du prendre le temps de bien tourner. Je recommençais donc au galop en prenant soin de m'appliquer sur le tracé. Je répétais la même chose à main droite.

Une fois le tracé au plus propre, nous montions les barres à 40 centimètres. Je plaçais mes aides et demandais le départ au galop du trot au pie qui s'élança vers le premier obstacle. Il souleva ses antérieurs et passa le premier obstacle sans peine, dès la réception je lui demandais de tourner pour aborder au mieux le second obstacle. Un peu surpris il cafouilla son saut mais se réceptionna bien et accéléra un peu dans la courbe. Je le retenais pour ne pas qu'il parte et faisait attention à bien tourner pour aborder au mieux le troisième saut. Merry Christmas se prêta très bien au jeu et sauta comme un chef pour rejoindre le dernier obstacle dont il ne fit qu'une bouchée. Je caressais alors avec fierté mon pie et nous recommencions à plusieurs reprises cet exercice avant de changer de main.

Je caressais et le laissais ensuite marcher pendant que Kenny montait les barres à 50 centimètres. Une fois tout en place et l'étalon ayant récupéré je le lançais au galop et revenais sur l'obstacle. Merry n'en fit qu'une bouchée, donna un petit coup de cul de joie et s'élança vers le second obstacle. Nous enchaînions le parcours comme des pros et le refaisions à plusieurs reprises à main droite et à main gauche. Nous finissions même sur 60 centimètres! 

Après notre séance je laissais marcher l'étalon rênes-longues afin qu'il étire son encolure et puisse reprendre son souffle. Après quelques tours je lui demandais l'arrêt et me glissais à terre pour le désangler d'un trou. Je l'emmenais alors à l'air de pansage où je le désellais, lui remettais son licol et le pansais longuement. Je finissais par l'emmener au paddock afin qu'il puisse se détendre avec son copain le gris qui l’accueillait chaleureusement.

19/11/17

Aujourd'hui je retrouvais mon beau pie dans un but très particulier, j'avais prévu pour nous une petite séance de plat, rien de bien méchant, nous travaillerons essentiellement avec des plots comme accessoire. J'avais quelques idées d'exercices qui nous attendait et j'étais impatiente de le mettre en pratique, je récupérais donc le nécessaire et rejoignais l'étalon qui avait passé sa nuit au boxe. 

A l'écurie je découvrais un Merry Christmas qui somnolait encore dans son boxe, ce qui était plutôt rare de la part de l'étalon. Je lui offrais plusieurs caresses et grattouilles avant d'entrer avec lui et commencer un bon pansage. Je le sellais ensuite : cuir noir et ensemble rouge, puis l'emmenais en carrière où notre séance aurait lieu. 

Arrivé en carrière je commençais par lâcher Merry le temps d'installer quelques ateliers matérialisés par des plots afin que l'on puisse travailler sur plusieurs choses et alterner sans avoir à descendre et remonter. Je rappelais ensuite l'étalon qui me rejoignit au pas et ressanglais pour ensuite me mettre en selle. 

Dans un premier temps je réglais mes rênes et le mettais au pas sur la piste. L'étalon avançait d'un pas tranquille, je m'occupais donc de le réveiller afin qu'il ne soit pas mou toute la séance. Je lui faisais faire quelques changements de main et figures de manège classique avant de le mettre au trot. Il prit l'allure demandé et commença à trottiner, je le laissais dans un premier temps avancer sur la piste avant de lui faire faire quelques figures de manèges et d'y ajouter des transitions. Je finissais par un tour de galop à chaque main avant de commencer les exercices.

Nous commencions par un huit de chiffre autours de deux plots, je commençais donc au pas par incurver et contre-incurver sur des cercles au pas avant de faire de même au trot. L'étalon se montrait particulièrement appliqué et concentré aujourd'hui ce qui faisait plaisir à voir contrairement à certaines séances plutôt désastreuse. 

Pour cet exercice je me contentais du trot et du galop et passais à la suite, le slalom. Pour cet exercice je comptais simplement travailler le tracé, à nouveau au pas et au trot. Dans un premier je le laissais avancer au pas en faisant attention à ne pas toucher les plots, je recommençais à plusieurs reprises aux deux mains avant de tenter au trot. 

Je décidais de finir notre séance sur un exercice de passages de portes afin de travailler les transitions avec un peu de galop. L'étalon s'appliquait et réagissait bien, quoi que lorsqu'il s'agissait de ralentir il boudait un peu. 

Après cette courte séance je le laissais marcher rênes longues et caressais avant de descendre et l'emmener à l'écurie où je le désellais et pansais longuement pour le laisser après plusieurs caresses, friandises et bisous sur le nez.

19/11/17

Tout les mercredi après-midi je montais avec d'autres personnes lors d'un cours de groupe avec Merry Christmas et j'y avais fais la connaissance d'Amélie. C'était une fille avec qui discuter était très agréable, surtout en matière d'équitation. Elle était toujours au courant des nouveautés équestre, qu'elles soit des nouveaux équipements ou du côté des concours. En fait, le seul défaut que l'on pouvait lui trouver était qu'elle achetait et revendait régulièrement des chevaux, elle n'arrivait pas à être décise, prenait un cheval pour un mois et finissait toujours par le changer. Nous parlions de mon goût des chevaux lourd lorsque la discussion c'était porté sur Every Time, l'étalon gris qui partageait le paddock de mon pie. Elle m'avait appris qu'il écumait les prés depuis plus d'un an sans la moindre activité et qu'il était bien évidemment à vendre. J'avais donc décidé d'en apprendre plus sur lui et désormais je devais passer une petite visite en vue de de l'acheter. 

L'étalon avait déjà été pansé et attendait à l'air de pansage aux côtés d'un vendeur de chevaux un peu rond. Je m'étais approché aux côtés d'Harley, fille qui partageait le domaine et avec qui j'étais devenue plutôt amie. Après avoir parlé un peu au vendeur je me plaçais au côté du géant gris. Il semblait un peu impatient de bouger de là, je le caressais un peu, l'examinait puis, tout en lui parlant commençais à le seller. Je posais le tapis sur son dos et y mettais ensuite la lourde selle avant de dégarotter et sangler. Je mettais ensuite le licol autours de son encolure et passait les rênes par dessus la tête. Je lui présentais ensuite le mors, il tourna la tête et garda la mâchoire bien serré, je lui chatouillais alors la commissure des lèvres et glissais le mors avant d'enfiler les oreilles derrière le frontal et attacher la sous-gorge, son mors ne possédait pas de muserolle. Je finissais par mettre ma bombe, mes gants et l'emmener dans la carrière. 

Je ne comptais pas tester ses capacités en obstacle ou en dressage, même si l'on m'avait raconté qu'il était plutôt doué et précis dans cette discipline, seulement voir son comportement sous la selle. Je m'arrêtais donc au centre de la carrière et ressanglais sous le regard curieux d'Harley qui tenait les rênes de l'étalon. J'ajustais mes étriers et caressais l'épaule du gris avant de demander le pas. 

Every Time se mit au pas, avançant énergiquement sur la piste. Je le laissais avancer à son rythme avant de lui demander quelques figures de manèges classique. L'étalon montrait quelques problèmes lorsqu'il s'agissait d'aller dans le sens que je souhaitais, même si cela montrait plus de la mauvaise fois qu'autre chose. J'insistais donc jusqu'à ce qu'il tourne où je le souhaitais, montrant sa mauvaise fois il reculais ou faisait un quart de tour. Evidemment je finissais toujours par obtenir ce que je voulais en insistant jusqu'à ce qu'il cède. Je le comprenais dans un sens, il avait passé un temps fou à faire librement ce qu'il souhaitait dans un pré et une fille débarquait de nulle part pour le faire travailler. 

Après avoir bien marché je passais au trot. Je dû insister pour faire passer l'étalon à l'allure supérieur, à nouveau je lui demandais plusieurs figures de manège simple. Plus la séance progressait et plus il commençait à comprendre que je ne laisserais pas passer ses écarts. Il s'appliquait donc un peu plus à ce qu'il faisait et commençais à aller dans mon sens. 

Je finissais par un peu de galop, plaçant mes aides et lui demandant de partir. Nous fîmes un tour de petit galop à chaque main. Ses allures étaient vraiment agréable et contrairement à ce que l'on penserait d'un clydesdale son galop était plutôt agréable et pas si "bourrin" que ça. Je le caressais et le laissais marcher longues rênes avant de le ramener à l'air de pansage. Je le désellais alors et le pansais longuement avant de lui offrir un carré de sucre tout en lui caressant le chanfrein. 

Après avoir discuté un peu avec le vendeur je décidais de l'acheter, je ramenais donc le gris au paddock où Merry l’accueillit joyeusement et me dirigea vers le club house pour signer les papiers en compagnie de ma mère qui avait gentiment céder à l'idée d'acheter un autre cheval. 

20/11/17

Après m'être occupé de Moonlight princesse des râleuses je décidais de travailler Eirell dans sa discipline de prédilection : le dressage. L'étalon avait un réel talent dans cette discipline et c'était montré plutôt avancé dans le travail en plus de très bon élève. 

Dans nos dernières séances j'avais souhaité monter d'un cran le niveau, après avoir tenter d'inculquer le piaffé et le pas espagnol j'avais vite vu qu'il les avait dors et déjà acquis, un vrai cheval de dressage et de spectacle! Nous avions donc vérifié ses bases à pied et monté et l'étalon connaissait plus de chose qu'il ne le montrait. Aujourd'hui nous allions donc réviser un peu le pas espagnol et les changements de pieds au galop. 

D'un pas énergique je retrouvais donc l'étalon au boxe afin de bien le dorloter avant notre séance du jour. Affaire dans les bras je posais le tout sur la porte du boxe et entrais. Je le caressais un peu, lui offrais une friandise et lui faisais un bon pansage en profondeur pour qu'il ai la robe brillante. L'étalon avait été tondu très récemment et il c'était montré très courageux! Enfin passons, je le sellais ensuite de son ensemble : cuir brun et ensemble gris, mettais les protections, ma bombe, mes gants et l'emmenais en carrière où notre séance aurait lieu. 

Arrivé là j'emmenais l'étalon au centre de la piste et ressanglais de deux trous avant de me mettre en selle et de caresser. Malgré son lourd passé l'étalon n'en restait pas moins un véritable amour courageux et fidèle qui ne demandait qu'à aimer et être aimé. 

Je le caressais et lui demandais de prendre le pas sur la piste. Je le faisais avancer aux deux mains avant de lui demander quelques figures de manèges simples, je lui demandais ensuite le trot qu'il prit et répéta ma demande. Je le caressais alors et le laissais trotter avant de faire quelques figures de manèges et des transitions trot-pas et pas-trot ainsi que quelques arrêts. Tout se passait très bien, je le laissais donc faire un tour de galop à chaque main et le repassais au pas. 

Je descendais rapidement, profitant du fait que personne n'était présent sur la piste, et allait chercher des plots rangés non loin ainsi que six barres au sol. Ainsi j'espacées les barres de deux foulées de galop et créais un large slalom avec les plots dans toute la longueur de la carrière, au centre de la piste. Le premier et le deuxième me servirait pour les changements de pieds au galop, quelque chose que je n'avais plus fais depuis longtemps, tout comme le pas espagnol en fait, je devais être assez rouillé par conséquent mais bon. Je reprenais Eirell qui m'avait très gentiment suivit dans la carrière et remontais délicatement en selle pour le remettre au pas.

Je retirais mes étriers pour plus de confort et le laissais avancer sur quelques mètres, passait la largeur et dans la longueur demandais le pas espagnol. Nous étions à main gauche, par habitude je commençais donc à droite en venant titiller derrière son épaule avec le bout du pied droit et en levant la rêne droite et en alternant droite/gauche/droite/gauche sur plusieurs mètres. L'étalon n'éprouvait pas de difficulté lors de l'exercice, après tout nous l'avions revu à pied les trois dernières séances. Après un total de 8 foulées (soit 4 gauche et 4 droite) je stoppais la demande et caressais chaleureusement l'étalon. Je le laissais marcher sur plusieurs mètres et répétais ma demande. L'étalon se montrait très bon élève, à la fois attentif, motivé et appliqué. Je répétais l'exercice aux deux mains en alternant l'antérieur de départ, un coup commençant à droite, un coup à gauche, puis le laissais trotter un peu avant de repasser au pas et de commencer l'exercice suivant, les changements de pied au galop. 

Je demandais dans un premier temps le galop à main gauche et dès que nous passions une barre au sol inversait mes aides pour le faire changer de pied. Nous avions six barres au sol, je changeais donc un total de cinq fois et repassais au trot en caressant dès que nous sortions du dispositif. J'étais un peu rouillé mais Eirell me pardonnait mes petites bêtises avec gentillesse. Je recommençais à plusieurs reprises l'exercices au deux mains avant de refaire de même avec le large slalom, à nouveau je le lançais à main gauche, entre le plot 1 et 2 je changeais de pied, passais entre le 2 et le 3 et changeais à nouveau de pied et entre le 3 et 4 changeais encore une fois de pied, faisait un tour complet et recommençais de même. Nous faisions plusieurs fois le parcours avec quelques pauses entre les passages et caressais. 

Je décidais d'en arrêter là, je laissais l'étalon marcher rênes longues sur la piste en caressant et lui parlant puis descendais souplement, désanglais d'un trou et remontais les étriers. Je rangeais le matériel à sa place, soit le long des barrières, et récupérais les rênes d'Eirell pour le ramener à l'écurie. Là je le désellais et le pansais longuement avant de lui offrir deux friandises et de lui tenir un peu compagnie avant de le laisser tranquille. 

22/11/17

Cet après-midi je retrouvais mon gentil pie dans le but de finir son débourrage. En effet, aujourd'hui je le monterais! Pour ce faire j'avais récupéré tout le nécessaire dans la sellerie et l'avais directement rejoins au boxe. 

Arrivé là, je le calinais un moment, le dorlotais, comme il le méritait, puis le pansais soigneusement et le sellais avec ses affaires toutes neuves : cuir brun et tapis orange cerclé de marron pour s'assortir à sa robe et aux couleurs de l'automne. 

Une fois prêt j'emmenais le pie en carrière où se déroulerait notre séance du jour. L'étalon restait assez calme, pas embêté par le vent qui avait tendance à en agacer plus d'un. Comme il connaissait déj les lieux je l'emmenais directement au centre de la piste et le caressais avant de bouger la selle et m'agiter autours de lui. Finny me regardait avec curiosité, ne comprenant pas ce que je trafiquais, je le caressais alors et me mettais en selle. 

Je commençais par ajuster mes rênes et pressais les flancs de l'étalon qui se mit au pas. Je caressais et le laissais marcher sur la piste avant d'y inclure des figures de manège simple. L'étalon s'appliquait à bien faire, j'ajoutais ensuite des arrêts. Je me redressais sur la selle en ramenant légèrement les rênes à moi. Après quelques foulées j'obtenais un arrêt complet, je félicitais alors et le remettais au pas. Je lui faisais alors faire plusieurs transitions pas-arrêt et arrêt-pas, jusqu'à ce que ce soit maîtrisé, puis lui demandais le trot. 

L'étalon s'élança alors dans un trot tranquille, nous faisions alors quelques changements de main et figures de manège classique avant d'ajouter des transitions. Finnian s'en sortait très bien, il avait tout compris! Je décidais alors de passer au galop. 

Je lui demandais de prendre le galop du trot et le laissais faire un tour de piste avant de le ramener au trot. Je le félicitais d'une caresse sur l'encolure, lui demandais de changer de main avec une demi-volte et le renvoyais au galop. A nouveau après un tour je le repassais au trot puis au pas et le laissais marcher un peu avant de l'arrêter. 

Je le caressais chaleureusement et descendais avant de désangler d'un trou avant de remonter les étriers et le ramener à l'écurie. Arrivé là je le désellais et le pansais longuement avant de le lâcher au paddock afin qu'il puisse pendre l'air. 

22/11/17

La carrière était déserte, un vent frais glissais entre les oreilles de l'étalon qui se balançaient nerveusement autours de lui tandis qu'il mâchouillait son mors en marchant d'un pas énergique. Je lui offrais une caresse discrète avant de laisser échapper un faible tremblement de froid, je n'étais pas assez couvert, et j'étais persuadé que l'étalon ressentais lui aussi se froid piquant, d'autant qu'il n'avait qu'un couvre reins pour se protéger.

Notre détente venait de s'achever et un petit groupe de personne s'étaient blottit contre la barrière pour nous voir progresser, ce qui mettais légèrement la pression autant à moi qu'à lui. La carrière était éclairé par des petits lampadaires. D'un mouvement légèrement maladroit je formulais mes demandes à l'étalon qui avançait gracieusement en tendant ses antérieurs loin et droit devant lui, un pas presque royal. Il ne résistait pas, jamais, il se contentait de suivre les directives qu'on lui donnait, il savait qu'il serait récompensé et choyer une fois revenue à l'écurie. Nous faisions plusieurs foulés de pas espagnol, puis repassions au pas de travail.

Régulièrement un mot d'encouragement ou une caresse discrète arrivaient à l'étalon qui semblait avoir du mal à se détendre à cause des regards posés sur lui et du froid, néanmoins il restait des plus professionnel et se contentait de faire ce qu'il savait faire de mieux : danser.  Discrètement je lui demandais un piaffé qu'il exécutait silencieusement, restant sur cette même lancé je lui faisais prendre un trot rassemblé et nous nous pavanions le long de la clôture dans un beau passage. Un nuage de vapeur sortait des naseaux de l'étalon.

Eirell, comme  son habitude, restait tout bonnement exemplaire, et la séance avait durée suffisamment, les rênes lâches je le faisais marcher un peu partout afin qu'il puisse récupérer, une chose était sûr : il était bien mouillé. Rapidement je descendais souplement et passais les rênes par dessus l'encolure afin de ramener l'étalon à l'écurie où, une fois désellé, recevais un pansage digne de ce nom. Avec un coup de main précis je lui posais des bandes de repos et l'étrillais avec de la paille afin de sécher sa transpiration et d'éviter qu'il n'attrape froid. Je restais ensuite un peu dans le boxe avec lui le temps de le caresser, de prendre un peu soin de lui comme il fallait, il l'avait bien mérité.

30/11/17

Les débuts avec Every Time n'avaient pas été vraiment très simple, le travailler était une tâche ardue, notamment à cause de sa mauvaise fois à toute épreuve, il m'en voulait probablement de l'avoir sortit de son lopin de terre et de le remettre au travail. Quoi qu'il en soit les choses avaient beau ne pas être évidentes je ne me décourageais pas, je m'étais fixé un objectif et je l'atteindrais coûte que coûte!

La fin de journée était venu plutôt vite après mes deux heures épuisantes de sport où nous avions fais danse, et je comptais continuer de mettre mon corps à l'épreuve en montant à cheval! Comme vous vous en doutiez c'était le gris qui sortirait aujourd'hui, cela ne lui ferait pas de mal puisqu'il avait profité du paddock et du boxe les trois jours précédents.

J'avais fais un crochet par la sellerie avant de rejoindre Every Time dans le boxe où il avait passé la nuit à cause du froid, quoi qu'il ne devait pas être trop gêné avec son poil épais hivernal. Enfin passons, arrivé devant le boxe du gris je découvrais un cheval qui semblait à moitié endormi et boudeur. Je posais tout ce que j'avais dans les bras sur la porte et me glissais à l'intérieur en l'appelant par son petit nom. Enfin petit, tout est relatif!

Je laissais glisser ma main le long de sa croupe et remontais le long de la colonne vertébrale puis sur l'encolure avant de flatter son épaule.

• Hello Every', comment ça va aujourd'hui? Il fait froid n'es-ce pas, on va se réchauffer un peu ensemble, mais d'abord je vais bien m'occuper de toi!

Bien qu'il avait l'air ailleurs il avait gardé une oreille dans ma direction, signe qu'il écoutait mes paroles et faisait un temps soit peu attention à ma présence. Je sortais finalement ma boîte de pansage et commençais à l'étriller avec attention avant d’enchaîner avec la brosse dure et la brosse  douce puis de curer ses sabots. Un peu dans la lune l'étalon se reposait de tout son poids sur moi, ce qui en soit été franchement désagréable. J'attrapais ensuite ses affaires et le sellais avant de mettre ma bombe, mes gants et ma cravache au cas où, puis nous partions tranquillement vers la carrière.

Nous arrivions rapidement sur les lieux, et contrairement à ce que je pensais l'endroit n'était pas très peuplé, un hanovrien passait quelques barres avec sa cavalière et son coach mais rien de plus. Nous aurions donc beaucoup d'espace pour travailler aisément sans se gêner.

Arrivé au centre de la piste je ressanglais et baissais les étriers pour me mettre en selle avant de les régler, d'ajuster mes rênes et de presser les flancs de l'étalon pour lui demander de prendre le pas, ce qu'il fit mollement. Il allait falloir réveiller tout ça! Je le poussais avec le bassin et lui faisait prendre un pas un peu plus énergique en le marchant partout aux deux mains en ajoutant des figures de manèges simples puis lui demandais de prendre le trot.

L'étalon faisait la sourde oreille, je me battais donc plusieurs minutes en vain avant de lui donner un léger coup de cravache sur l'épaule afin de lui faire comprendre qu'il fallait se bouger les fesses. L'étalon baissa la tête, surement vexé, et prit alors l'allure demandé.

Même schéma qu'au pas je le trottais bien partout en faisant des figures de manège simple avant d'y ajouter quelques transitions arrêt-pas-trot et trot-pas-arrêt. L'étalon se montrait déjà plus attentif qu'au début mais rechignait toujours un peu, nous finissions notre détente par un tour de petit galop à chaque main avant de commencer le travail.

Nous nous mettions sur un cercle sur C – I, bout du nez à droite et jambe gauche reculée pour incurver. L'étalon commençait à se concentrer un peu, il n'était pas bien rapide mais s'appliquait un minimum ce qui me faisait plaisir. Nous avancions ainsi sur plusieurs tours avant de faire une tête au mur, cette fois nez à gauche et jambe droite reculée en restant à main gauche. Nous répétions à nous cet exercices sur plusieurs tours de pas avant de ré-incurver sur quelques tours et de quitter le cercle pour faire un tour de petit galop, repasser au trot et revenir à l'autre main sur le même cercle.

A nouveau au pas nous incurvions dans un premier temps, l'étalon commençait à être concentré dans le travail, je félicitais souvent vocalement ou claquais de la langue en disant gentiment "allez Every, c'est bien, allez!" afin de l'encourager, ce qui semblait le motiver un peu. Nous refaisions ensuite une tête au mur sur plusieurs tours avant de recommencer à incurver. Nous passions alors au trot où tantôt nous incurvions tantôt nous faisions des têtes au mur avant de quitter à nouveau la piste pour un tour de galop et se remettre au pas sur un cercle et recommencer à l'autre main.

Je caressais régulièrement entre chaque exercice, afin de lui faire comprendre qu'il faisait bien, puis, comme la fin de séance approchait, changeait, d'exercice. Nous trottions un peu sur la piste avant de se mettre sur un cercle en D – X à main droite, nous avancions au pas en incurvant et je demandais des variations de la taille du cercle, tantôt le rétrécissant tantôt l'agrandissant pour qu'il passe sur la piste. L'étalon se montrait un peu moins attentif mais restait avec moi, je faisais de même au trot et changeais de main à l'aide d'une demi-volte renversé et répétais l'exercice au pas et au trot.

Notre séance se terminait là dessus, je lui rendais donc les rênes et le laissais marcher en ligne droite quelques minutes avant de le ramener au centre de la piste et de descendre. Là je remontais mes étriers et désanglais d'un trou avant de le ramener à l'écurie où je le désellais et le pansais pour ensuite le lâcher au paddock, chose qu'il avait bien mérité!  

03/01/18

Décidément le temps ne faisait que des siennes, finalement la pluie s'était calmée, même si le terrain était difficilement praticable, ainsi, le cours avec Roméo annulé la veille avait été déplacé à ce jour, et étant dans l'incapacité de sauter à cause du sol ce serait une séance sur le plat que nous ferions.

J'étais contente de pouvoir remonter le blanc après un petit moment d'absence, évidemment je n'avais pu le laisser sans être monter pendant plusieurs jours, pour ne pas dire quelques semaines, il avait donc régulièrement été monté par des cavaliers de tout niveau lors de cours collectif et privé, un peu comme s'il avait été mis au pair pendant une période, mais je venais régulièrement lui rendre visite!

Aujourd'hui était en quelque sorte mon grand retour, j'avais pris la décision de le "prêter" au haras quelques jours par semaines, un peu comme une demi-pension, ce qui avait convenu à tout le monde, mais j'étais impatiente de pouvoir le retravailler personnellement, j'avais récupérer dans la sellerie ses affaires puis l'avais retrouvé dans son boxe où il était couché, visiblement pas motivé à travailler. Je l'encourager d'un claquement de langue et rentrais en lui laissant la place de se relever, ce qu'il fit sans trop tarder, je le caressais ensuite et commençais à le panser sans trop tarder, préférant éviter d'être en retard, je le sellais ensuite avec ses cuirs noir et son ensemble bleu roi avant d'enfiler ma bombe, mes gants et de l'emmener dans la carrière où notre cours aurait lieu.

Comme je m'en doutais j'étais la dernière arrivée, tout le monde était en train de se mettre en selle, je me dépêchais, insistant mon poney endormis à accélérer, puis une fois dans la carrière le ressanglais et me hissais en selle en lui offrant une flatterie sur l'épaule.

Dans un premier temps je commençais à le détendre au pas dans mon coin, je ne connaissais pas vraiment les différents cavaliers présent dans ce cours et, étant de nature plutôt timide je n'osais pas aller vers eux, au moins j'avais Roméo! Après une bonne détente au pas je le trottais un peu puis lui faisais faire des transitions montantes et descendante, et bien évidemment finissait par un tour de galop à chaque main. Le cour allait commencer.

Pour nous aujourd'hui ça serait incurvations et contre incurvations rien de bien folichon en soit, ainsi, au pas, nous nous mettions tous sur un large cercle de vingt mètres à main gauche et avancions en prenant garde de bien avoir les distances de sécurité entre nos chevaux, quoi que mon voisin de derrière me collait tellement que je priais presque que Roméo lui envoit un sabot dans le visage, mais bon, rapidement nous nous mettions à incurver nos chevaux, jambes intérieur à la sangle, jambe extérieur reculé et bout du nez à gauche.

Roméo était très habitué à ce genre d'exercice simple, il s’exécutait donc en avançant un peu mollement mais rien de bien méchant, nous faisions plusieurs tours ainsi avant de faire l'exercice inverse. Il fallut quelques foulées avant d'être bien contre incurvé mais le résultat était plutôt pas mal, ainsi nous varions régulièrement, je dirais tout les cinq tours, avant de quitter la piste pour un tour de petit galop et revenir à l'autre main répéter les mêmes choses.

A nouveau nous commencions par de l'incurvations sur plusieurs tours avant de contre-incurver et d'échanger à plusieurs reprises. Roméo était dans son élément, il obéissait avec une certaine docilité et s'impliquait même un peu plus une fois bien réveillé, à nouveau tour de galop à l'autre main et nous recommencions ce même exercice.

Nous répétions cinq ou six fois ce procédé avant de se mettre sur un cercle et d'agrandir et rétrécir le diamètre du cercle à la demande de notre professeur, régulièrement je félicitais Roméo qui était vraiment doué dans cet exercice, il était même bien réveillé maintenant!

Nous finissions par marcher les chevaux en ligne droite quelques instants avant de descendre, désangler, remonter les étriers et les ramener à l'écurie. Là je désellais Roméo et le pansais longuement avant de lui offrir une friandise et de le laisser récupérer.

07/01/18

Depuis le rachat d'Aladdin je n'avais pas eu le temps de faire bien grand chose avec lui, l'étalon était quelques fois sortis mais sans plus, il ne travaillait pas beaucoup beaucoup pour être honnête même s'il était monté deux fois par semaines. Aujourd'hui pour nous ça serait une séance de saut, je ne comptais pas bosser quelque chose en particulier, juste nous amuser à sauter un peu ensemble. Je récupérais donc nos affaires dans la sellerie du domaine et rejoignais le noir dans son boxe.

Monsieur fut plutôt content de me voir débarquer, il hochait la tête dans tout les sens et tendit loin son encolure pour venir toucher le bout de mes doigts, je lui offrais alors plusieurs caresses avec un petit sourire, plutôt touché de me faire reconnaître comme cela par mon cheval, d'ailleurs cela faisait maintenant un peu plus d'un an que l'étalon et moi nous côtoyions régulièrement, même si je l'avais vendu et racheté après quelques mois.

Les bonjours échangé j'entrais et le pansais brièvement histoire de retirer la poussière, il était tout sauf sale lorsque j'étais arrivé après tout, je le sellais ensuite : cuir noir et ensemble bleu avec protections, suite à quoi je l'emmenais directement dans la carrière.

Arrivé là, ayant confiance envers le noir, je le laissais vagabonder tandis que je montais plusieurs obstacle à différentes auteurs, la barre la plus basse s'élevant à 70 centimètres et la plus haute 1m05, une fois fait j'appelais l'étalon qui s'avança en trottinant gaiement vers moi, je le ressanglais alors et me hissais en selle avant de le mettre au pas.

Rapidement je le mettais sur quelques cercles incurvés, et une fois suffisamment marché recommençais la même chose au trot. Quelques fois je le remettais sur la piste ou lui faisait décrire une grande serpentine, je profitais que la carrière soit vide pour bien m'étaler, je finissais notre détente par un tour de galop à chaque main et entamais notre petite récréation sur les barres.

Je plaçais mes aides et une simple pression permit au noir de s'élancer au galop du pas, tête assez haute, se précipitant un peu vers le petit croisillon, je le retenais et l'accompagnais lors de l'obstacle, avant de le récupérer et le repasser progressivement au trot. Nous sautions alors cet obstacle aux deux mains au galop avant de commencer à enchaîner un peu avec des hauteurs un peu plus haute tout en allant progressivement.

L'étalon avait tendance à se précipiter un peu vers l'obstacle, un point que nous devrons travailler afin de le corriger, néanmoins il était bien équilibré dans les virages et respectais toujours les barres, mettant une bonne marge sécuritaire, je ne lui servais que de pilote.

Je décidais de ne pas trop le fatiguer non plus, je décidais de finir sur un enchaînement des quelques obstacles haut de notre parcours, nous nous élancions donc vers un vertical de 90 centimètres avant de tourner à gauche et de nous élancer vers un second vertical, celui-ci à un mètre, évidemment l'étalon se propulsa souplement au dessus et se réceptionna sans mal avant de foncer vers la suite du parcours, je le retenais alors, afin qu'il ne se jette pas sur les obstacles et mette le bon nombre de foulée, nous enchaînions deux lignes à 90 centimètres et décidais de finir sur le dernier vertical à 1m05 qu'il franchit avec puissance, je le caressais alors, assez fier, et le laissais là dessus.

Dans un premier temps je faisais marcher le noir sur la piste, rênes longues, avant de descendre, désangler d'un trou et le ramener au boxe. Arrivé là je le désellais et le pansais longuement avant de lui offrir deux friandises et de le laisser se reposer de notre séance qui, bien que courte, l'avais fais transpirer.

02/03/18

Le début de matinée s'annonçait assez remplis, j'avais quelques temps recherché un cavalier pas trop grand pour Hypernova qui était plutôt petit, la réponse m'était tombée dessus d'elle même : Isaac. Je le connaissais très bien et j'avais confiance en lui pour bien s'occuper du noir, de plus il avait un niveau pas trop mal et adorait le dressage, un ibérique lui conviendrait parfaitement! J'avais alors parlé de lui au concerné et aujourd'hui serait leurs premiers essais ensemble.

Arrivé à 13h devant le boxe du noir avec les affaires j'attendais le jeune garçon aux cheveux bleus qui ne tarda pas à montrer le bout de son nez, il me serra alors contre lui tandis que je me sentais gêné, suite à ça il m'embrassa sur la joue et s'engouffra dans le boxe de l'étalon qui fléchit l'encolure pour venir lui toucher l'épaule du bout du nez. Quelques caresses plus tard il le pansait avec minutie, ne laissant aucune saleté dans sa robe ni noeud dans ses crins. Là et seulement là il le sella avec son harnachement : cuir noir et tapis bordeau. La séance serait courte et pas intense, inutile de protéger les membres. Une fois sa bombe mise nous allions dans la carrière où la séance se déroulerait.

Il commença par ressangler avant de chercher un plot pour se mettre en selle, là je commençais à préparer un "parcours" tandis qu'Isaac faisait marcher le noir un peu partout, faisant plus ample connaissance avec lui. Une fois le parcours fais je proposais à Isaac de trotter l'étalon qui s’exécuta, montrant de belles allures aériennes et confortables qui semblaient plaire à son cavalier du jour.

• Alors, comment tu le sens?
• Il est vachement facile à monter pour un jeune cheval, et il à des allures très confortables! Pour le moment tout baigne. Tu nous à prévu quoi aujourd'hui?
• Travail des allures, allongements et ralentissements précisément, pour le moment au pas et au trot, on verra comment ça se passe pour le galop.

Isaac se contenta d'hocher la tête, visiblement motivé tandis qu'il commençait à demander quelques transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt, pour l'instant tout se passait bien, il finit alors sa détente sur un tour de galop à chaque main qui se passèrent bien, l'étalon accélérait un peu pour montrer sa bonne humeur mais rien de bien méchant.

Rapidement le couple me rejoignit au centre, je lui présentais alors les barres au sol et leurs indiquait que cela servirait pour plus tard, pour le moment la piste ferait l'affaire, je lui demandais d'allonger ses foulées dans la longueur et de ralentir dans la largeur, il opina du chef et se mit au pas. A l'aide du bassin le jeune homme poussait l'étalon qui allongeait ses foulées pour adopter un pas un peu plus "grand", il s'en sortait très bien pour l'instant, il eu plus de mal avec le ralentissement, un peu confus à cause de l'ordre de son cavalier qui lui demandait de garder l'allure en ralentissant pour autant, néanmoins il fut très volontaire et chercha à répondre à la demande de manière un peu maladroite, Isaac l'arrêta alors et caressa avant de reprendre tranquillement.

Si je lui donnais de temps en temps quelques conseils il se débrouillait très bien avec le noir, comme s'ils étaient connectés, je les laissais donc faire plusieurs tours aux deux mains, jusqu'à ce qu'Isaac soit satisfait de l’exercice, suite à quoi ils me rejoignaient pour la suite incluant les barres au sol.

Pour l'instant je demandais à Isaac de venir droit sur les barres sans rien demander de plus et de compter les foulées, il se plaça donc au trot sur la piste et doubla dans la largeur pour venir droit sur les barres, l'étalon fit cinq foulées de trot, je demandais alors de, dans un premier temps, rajouter une foulée, soit ralentir un peu.

Le premier passage fut assez chaotique, pas assez rapide dans la demande l'étalon dévia en accélérant l'allure, je le rassurais puis lui demandais de recommencer, après deux essais infructueux il réussi à obtenir les six foulées demandées, je lui indiquais de bien caresser l'étalon et de cette fois allonger l'allure pour obtenir quatre foulées, pas de problème pour les allongements visiblement.

Je lui demandais d'alterner entre les allongements et les "ralentissements", je lui demandais de finir la dessus et de faire un tour de galop avant de le laisser marcher, Isaac s'effectua avec un cheval extrêmement sage, suite à quoi il le laissa marcher rênes longues pour finalement descendre, désangler d'un trou et remonter les étriers.

D'un pas tranquille nous ramenions le noir au boxe où il le désella et lui fit un pansage complet avant de lui caresser le chanfrein. Il resta un instant avec lui, le temps de discuter sur l'avenir du noir. Au final j'avais trouvé le nouveau cavalier officiel d'Hypernova : Isaac!

01/04/18

Possédant de nombreux chevaux je n'avais pas toujours le temps de tous les travailler, j'avais embaucher quelqu'un pour remédier à ce problème : Andrew, c'était lui qui le montait donc et le travaillait depuis quelques semaines, seulement il s'avérait que l'étalon se montrait plutôt désagréable et Andrew avait donc demander à ce que je le reprenne personnellement en main, ce que je ne pouvais pas non plus refuser, un cheval de plus ou de moins après tout.

Aujourd'hui allait donc être notre reprise à tous les deux, j'avais commencé par récupérer son équipement dans la sellerie puis avais rejoins le lusitanien dans son boxe où il me montra les fesses, symbole que je n'étais pas vraiment le bienvenue, je soupirais et entrais tout de même pour le panser convenablement puis le seller. Evidemment il se débattit lorsque je tenta d'insérer son mors dans la bouche, puis je mettais ma bombe, mes gants et l'emmenais directement dans la carrière.

L'étalon se laissa ressangler sans montrer les dents, un progrès par apport aux débuts, puis je me hissais sur son dos en utilisant un montoir, afin d'éviter de lui abîmer le dos, et lui demandais le pas.

Pour le moment El Toro ne se montrait pas plus désagréable, il tirait un peu sur le mors mais sans plus, quelque chose d'habituel en soit, je le laissais alors marcher sur la piste aux deux mains en ajoutant quelques voltes avant de demander le trot. Tout se passait pour le mieux, jusqu'à ce que je demande le départ au galop.

Presque instantanément l'étalon s'élança dans une allure énergique, m'embarquant même, et bien tant pis pour lui, il se fatiguerait tout seul, je le laissais donc galoper à son allure trop rapide, puis après trois ou quatre tour je pu le sentir ralentir et se calmer un peu, je caressais et le repassais alors au trot puis au pas avant de le recommencer à l'autre main.

Détente achevée nous commencions le vrai travail, aujourd'hui je me contenterais de quelques incurvations et contre incurvations, histoire de nous remettre en jambe, je le plaçais donc sur un cercle et reculais ma jambe extérieur en ramenant le bout du nez vers l'intérieur pour l'incurver, l'étalon eu du mal à céder, je jouais dans mes doigts pour l'aider à se détendre et après quelques tours je pu le sentir relâcher la pression et se fut tout de suite plus agréable pour nous deux, je changeais alors de pli et le contre incurvais, là il se montra tout de suite moins coopératif et donna un bon coup de dos que je repris tout de suite, après m'être un peu battue je pu obtenir la contre incurvation attendue, je caressais donc et le faisais un peu marcher en ligne droite sur la piste avant de recommencer à l'autre main.

Une fois bien exécuté je répétais au trot, les choses s'avérèrent alors un peu plus compliqué, l'étalon ne se montrait pas coopératif et embarquait en ligne droite dès que je plaçais mon aide, prenant cela pour un départ au galop où je ne sais quoi, et lorsque ce n'était pas cela il se montrait totalement insensible et ignorait purement et simplement ma demande.

Nous nous battions un peu l'un contre l'autre pour que finalement cède et me laisse gagner la partie, je refaisais donc l’exercice au trot sur une dizaine de tour avant de contre incurver et recommencer à l'autre main.

Comme je voulais juste me remettre en jambe avec ses boutons et revoir ce qu'il donnait en selle je le marchais en ligne droite et tête basse afin qu'il étire bien son dos avant de descendre et le ramener au boxe pour le déseller et le panser, le laissant finalement avec une friandise.

09/04/18

Arrivé dans la carrière j'entrais et ressanglais la bête qui lâcha un souffle, je lui flattais l'encolure et prenais la direction de la chaise qui servait de montoir pour me hisser sur son dos et m'asseoir avec le plus de souplesse possible. Là j'ajustais mes rênes et attendait quelques secondes avant de lui demander de prendre le pas d'une pression des mollets, il s'engagea alors sur la piste avec une allure énergie, je lui faisais faire de nombreux cercles de diamètres différents en veillant à ce qu'il descende la tête pour bien étirer son dos, et l'étalon était habitué à ce genre de détente, cela ne posait plus de problème depuis bien longtemps.

Après avoir bien marché je répétais le même exercice que précédemment au trot tout en lui demandant de baisser la tête, il s’exécutait avec assiduité, comme nous étions seul en carrière il n'était pas distrait et se montrait très à l'écoute, je finissais donc notre détente par un tour de galop à chaque main et commençais le travail.  

Je commençais notre séance par quelques cessions à la jambe, afin de le mettre dans le bain par un exercice qu'il connaissait bien et qui le mettrait en confiance, jambe gauche reculée je m'étais mis au pas au centre de la carrière pour le pousser vers la piste, l'étalon croisait correctement les postérieurs mais fuyait un peu des épaules, je me rattrapais vite en bloquant avec la main droite, et une fois sur la piste je félicitais, doublais dans la longueur et répétais le même exercice, un coup à droite et un coup à gauche. Si au début il n'était pas à fond il était vite rentré dans l'esprit de travail et se donnait à fond, je recommençais régulièrement aux deux mains et décidais de commencer le pas espagnol.

Ensemble nous l'avions déjà vu et il était acquis à pied, seulement nous ne l'avions fait que deux fois monté, ainsi, sur la piste à main droite je commençais par venir titiller l'arrière de l'épaule en levant la rêne du côté de l'antérieur qui se lève, je faisais une simple foulée gauche-droite et le laissais marcher avant de recommencer trois foulées plus loin, et pour le moment c'était suffisant. Je ne cherchais pas la hauteur, juste le geste comptais pour l'instant.

Après plusieurs répétions aux deux mains du pas espagnol, je caressais et finissais notre séance par quelque chose de "simple" ou du moins qu'il connaissait bien, ainsi je lui demandais quelques déplacement de hanches sur les longueurs et le laissait marcher droit sur les largeurs, je descendais ensuite pour désangler et l'emmener à l'écurie, fier de notre séance du jour où il s'était comporté de manière exemplaire!

Ecurie

16/05/18

Arrivé sur les lieux le jeune homme commença par resangler l'étalon avant d'attraper une chaise qui lui servit de montoir, puis il ajusta ses rênes et demanda le pas au bai tandis que Kristen commençait à monter les différents obstacles qu'ils utiliseraient pour leur parcours. Il était inscrit à un CSO qui aurait lieu une semaine après avec lui et il souhaitait être pré pour ce jour là.

Détendant d'abord au pas en faisant beaucoup de transitions intra-allures et cercles où il incurvait il poursuivit en trottant et répétant les mêmes exercices en ajoutant des transitions montantes et descendantes. L'étalon était très réactif et avec lui, peut importe son caractère, des aides précises suffisaient à obtenir une réponse positive.

Une fois bien échauffé il commença par faire galoper aux deux mains l'étalon avant de venir sauter un croisillon isolé à 80 centimètres pour le détendre sur les barres. Il répéta plusieurs fois le passage aux deux mains avant de rejoindre la jeune fille aux cheveux roses qui l'attendait au centre de la carrière. Elle lui décrivit un enchaînement de trois obstacles pour commencer, tous à 95 centimètres, une petite hauteur pour l'étalon qui enchaînait les 1m20 en concours sans problème, même si évidemment il ne sautait pas ces hauteurs à la maison tout les jours!

Après avoir demandé le départ au galop le jeune homme élança le bai vers le premier obstacle, un vertical, il resta donc sur la piste avant de prendre la diagonale et de venir sauter l'obstacle que l'étalon n'eu aucun mal à franchir, il effectua un quart de cercle pour venir sauter un double croisillon, trois foulées, vertical. Aucun soucis pour le bai qui montrait du plaisir à franchir les barres!

Après une caresse bien méritée il répéta à deux reprises l'enchaînement sous les conseils avisés de la jeune fille qui ne cessait de lui rappeler de bien avancer ses mains, problème récurant à l'obstacle pour lui.

Une fois les trois obstacles passés avec brio elle rajouta trois autres obstacles, ainsi il devait enchaîner le même parcours, puis rejoindre la piste et dans la longueur sauter le triple vertical, croisillon, vertical à la même hauteur que les obstacles précédent.

Après avoir laissé reprendre son souffle au bai il le lançait au galop, l'étalon donna un coup de cul de joie et vînt franchir le premier obstacle avant de tourner pour prendre le double. Il avançait tendance à se précipiter un peu sur l'obstacle, Tedrick le retenait alors afin qu'il puisse avoir le bon nombre de foulée, puisque monsieur en retirait toujours une si l'on ne le contrôlait pas entièrement, il rejoignit alors la piste à main droite, puis enchaînait le triple.

Concentré, les oreilles en avant, aucun soucis pour l'étalon qui sembla se promener sur le parcours, il eu droit à quelques caresses avant de repasser au pas pour souffler tandis que Kristen indiquait les prochains obstacles à sauter. Elle en ajouta à nouveau trois, cette fois il y en aurait donc 9. Le parcours était le même jusqu'à la fin du triple ou il devait revenir sauter le premier obstacle et tourner pour cette fois se retrouver à main gauche et venir sauter un croisillon, rejoindre la piste et sauter un vertical à 1m cette fois-ci.

Après avoir bien assimilé le parcours le jeune homme lança l'étalon et l'accompagna lors des sauts, faisant attention à ses mains en restant concentré sur le cheval. Ceux-ci volaient au dessus des barres avec une aisance déconcertantes, et l'on voyait bien que By Icon s'amusait à sauter. Quelques fois il lâchait un coup de cul de joie, rien de bien méchant en soit, tant que ce n'était pas pour désarçonner Tedrick ne l'embêtait pas, il avait le droit de montrer sa motivation après tout!

Ils se dirigèrent vers le triple qu'ils enchaînèrent avant de rejoindre le premier obstacle, suivit du croisillon et du vertical à 1 mètre. By Icon poussa sur ses postérieurs pour franchir l'obstacle sans difficulté, et repasser sagement au pas, tête basse, pour souffler un bon coup.

Ils répétèrent le parcours pour bien l'avoir en tête, puis Kristen proposa de rajouter trois derniers obstacles et d'arrêter là-dessus, ce qui convenait à Tedrick. Ils devaient donc, après cet enchaînement, revenir sauter le triple, qui cette fois se sautait à l'autre main.

Une fois bien retenu son parcours Tedrick pressa les flancs de l'étalon qui commençait à transpirer, il se donnait toujours autant, se hissant au dessus des obstacles en avalant les foulées, obligeant son cavalier à le retenir d'une main ferme pour ne pas qu'il file tout droit en retirant des foulées. Après le vertical s'élevant à un mètre ils firent une boucle en passant derrière le premier obstacle pour venir passer le triple. L'étalon poussa sur ses postérieurs avec aisance pour franchir les trois obstacles, mais cette fois il fut plus dur à arrêter, voulant continuer à sauter.

Une fois au pas Tedrick le laissait marcher tête basse pour qu'il puisse bien étirer son dos en reprenant son souffle tout en parlant avec Kristen des points à revoir, il descendit ensuite et désangla le bai d'un trou avant de saluer Kristen et de ramener l'étalon à l'écurie.

Ecurie