PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

02/12/16

Ce n'est pas la première fois que je pars en balade avec Milord, seulement, aujourd'hui, c'est la première fois que nous y allons que tous les deux. J'ai tout de même confiance en mon petit étalon, et choisis de suivre un chemin auparavant emprunter avec Etoly.

Je ressangle donc, et à l'aide du montoir, me propulse sur la selle de mon petit cheval qui bouge un peu, mais sans plus. On se dirige donc au pas vers le chemin et pénètre dans la forêt. Milord chauffe moins lorsqu'il n'y a pas d'autres chevaux, c'est compréhensible, il cherche toujours à faire la course.

On traverse donc le sentier, Milord marche d'un pas rapide, la tête haute et les oreilles se balançant. Quelquefois il s'arrête et lève l'encolure en tournant la tête vers un bruit qu'il a entendu, mais il reprend tranquillement son chemin comme si de rien n'était.

Après avoir suffisamment marché, je le lance au trot. Il s'élance gaiement en écoutant mes demandes. Je me souviens qu'il y a un grand champ pas loin, j'ai d'ailleurs galopé là-bas avec Milord une fois précédente. On saute un petit tronc couché le long de la route et nous nous dirigeons vers ce fameux champ. Il est parfait pour galoper! Et si Milord m'embarque, j'ai largement la place de l'obliger à ralentir avec une volte.

Milord commence à chauffer sous ma selle, il n'attend que ça. Je le lance au galop, et après une ruade, il s'élance au grand galop, en ligne droite, tout content de galoper ainsi. Mais alors que je commence à tenter de le ralentir, il refuse d'obéir et préfère continuer sa cadence. Rapidement, avec ma rêne intérieure, je l'oblige à effectuer une volte, m'aidant de ma jambe extérieure, et lui fléchit l'encolure. Il ne renonce pas, et je l'oblige à réduire le cercle, jusqu'à ce qu'il repasse au trot. Et une fois coopératif, le ramène au pas, puis à l'arrêt.

Il reprend son souffle, il abandonne le "combat". Il baisse la tête et dresse tourne une oreille vers moi. Je l'appelle par son nom et, une fois récupéré, lui demande le pas. On poursuit notre petite boucle ainsi, sans trop de difficulté. Quelquefois au trot, mais pas au galop, préférant avoir la place de le freiner s'il choisit à nouveau de n'en faire qu'à sa tête.

Rapidement, on rejoint le haras. Je descends, dessangle d'un trou et le ramène à l'écurie.

Ecurie

03/12/16

On arrive tous les deux sur les chemins de balade, Milord lève la tête et les oreilles, il trépigne d'impatience à l'idée de partir en balade. D'autant que pour la première fois, il sera seulement en longe et pas tout harnaché.

On prend un chemin court, pour éviter d'avoir une trop longue balade. On marche côte à côte, Milord est ravi et ça se voit, il déborde d'énergie et tente de me dépasser à plusieurs reprises, mais il est plus contrôlable que lorsque je suis sur son dos.

À plusieurs reprises, on s'arrête sur le chemin, pour le laisser brouter, ce qu'il fait avec un appétit grandissant à chaque bouchée. Je reste là, assise, tenant la longe, à le regarder, à l'admirer, ce beau cheval bai, avec ses muscles saillant qu'il ne tardera pas à perdre si je continue à ne faire que le balader de temps en temps. Demain, je l'emmènerais peut-être sur le cross. Il ne me quitte pas du regard, avec ses yeux expressifs mais pleins d'amour, alors qu'autrefois, lorsque je l'ai rencontré, c'était un regard...pas haineux, juste indifférent. Je le caresse doucement et il relève la tête pour me donner un coup de chanfrein dans l'épaule amicalement. Je lui offre une friandise et on continue notre balade.

De temps en temps, je me mets à courir pour le faire trotter, et sur quelques mètres le fais galoper. Je ne peux pas résister à la tentation. Il reste environ une dizaine de minutes et nous serons au haras. J'accroche le mousqueton à un des anneaux sur le côté de la muserolle du licol, passe la longe derrière l'encolure et fait un noeud avec le bout sur l'autre anneau, et à l'aide d'un trognon d'arbre, je me mets sur son dos. Il peut m'embarquer à tout moment, n'ai presque aucun contrôle sur lui, mais bizarrement, il est plus docile sans mors dans la bouche. On fait quelques foulées de pas, puis je le lance au trot. Il a un trot assis terriblement confortable! J'ose à peine imaginer l'horreur sur Jamaïc! Et puis je le lance au galop, et il s'élance sur le sentier, rapidement, je me calle sur son dos et me contente de suivre ses mouvements. Et deux mètres avant la fin durent sentir, on repasse au trot, puis au pas.

Je le félicite de plusieurs caresses, encerclant son encolure de mes bras. Puis je me décide à descendre. Il est tellement plus à l'écoute lorsqu'il n'a pas du fer dans la bouche. Je le ramène dans l'écurie d'un pas tranquille tout en lui flattant l'épaule.

Ecurie

03/12/16

Ce soir, j'ai la fièvre du samedi soir, équine évidemment! J'ai une folle envie de balade, et c'est tout naturellement vers Milord que je me tourne pour combler mes attentes. C'est le seul qui ne peux plus autant travailler que les autres vis à vis les disciplines que je pratique, et donc, je préfère le choisir lui lorsqu'il s'agit de sortir, pour lui changer les idées. Cette fois, j'ai choisis de, comme ce matin, le monter à cru et en licol, étant plus sympa ainsi que lorsqu'il porte une selle et qu'il à un mors dans la bouche. Peut-être achèterais une corde pour le monter ainsi. 

D'une petite pression des chevilles, je lance Milord au pas, puis progressivement au trot. Il est très réactif et n'as pas besoin de se faire prier pour avancer. On fait une petite balade rapide, j'ai pris la boucle la plus courte, comme il fait nuit, autant faire une balade rapide et pas s'attarder. Je lance donc le petit cheval au trot, et nous venons sauter un tronc, puis nous partons au galop, et terminons la balade à cette allure. Il est tellement confortable! Un vrai cheval à bascule! 

A peine le temps de profiter de son confort que nous sommes de retour au haras. Je lui flatte l'encolure et descend pour le remettre au box après un bon pansage.

05/12/16

On rejoint le début du petit tour tous les trois, Milord le connaît par coeur maintenant. Je resangle et aide mon amie à monter. Elle est plus grande que moi, alors je lui règle les étriers à sa taille, lui explique comment tenir les rênes, tourner, s'arrêter ainsi que la position à adopter. Par sécurité, je tiens Milord par le montant du filet et on est parti.

Il est assez chaud, pas très content d'avoir une inconnue sur le dos, mais il n'embarque pas. Les trois quarts du chemin se font au pas, alors sur les cinq dernières minutes, je propose à mon amie de partir au trot, lui explique comment se tenir et commence à trotter à côté de Lord tout en le tenant. Mon amie prend plaisir à trotter ainsi, même si l'expression de mon cheval montre qu'il ne partage pas cet avis, bien que ce soit avec plaisir qu'il passe à l'allure suivante. Et en peu de temps nous sommes de retour au haras.

10/12/16

Cet après-midi, j'avais vraiment envie de sortir en balade, et de toute façon, c'était prévu, mais pour changer, je décidais de prendre un chemin un peu plus long que ceux précédents. Je ressanglais le petit bai et montais à l'aide du montoir pour m'engager sur le chemin de balade. Milord semblait plutôt calme aujourd'hui, alors je profitais pour faire un grand tour. Il avançait d'un pas plutôt calme, visiblement pas très réveillé. Puis, arrivé à un carrefour, je prenais le chemin menant vers des champs. Je n'avais pas encore pris ce chemin, mais j'avais demandé où il menait et par où passer. Mauvaise idée vu mon sens de l'orientation inexistant, mais peut importais. J'engageais Lordy sur le chemin et le lançais au trot tranquillement. Sans protester, il passa à l'allure demandée et exécutée mes moindres demandes, alors en le faisant trotter, je lui chassais les hanches et il faisait sans protester, mais je ne faisais cet exercice que quelques foulées, puis je changeais pour faire à l'autre main une dizaine de foulées, et le remettais droit en le félicitant.

Milord semblait plutôt content de sortir, et le trot l'avait réveillé, il était plus actif et répondait plus vite à mes demandes, ce qui me faisait plutôt plaisir. Tout en le repassant au pas, je lui parlais de tout et de rien. Puis, une ligne droite s'étendait devant nous, et après avoir placé mes aides, le lançaient au galop, sans le pousser, bien assise dans ma selle, mais rapidement je me mettais en suspension pour mieux suivre ses foulées rapides, nous longions bientôt une route, séparés tout de même par un fossé, et le repassions progressivement au trot puis au pas pour traverser la route.

Il hésita à poser un sabot sur le macadam, je ne l'avais jamais emmené si loin, mais rapidement il traversa la route tranquillement, bien que d'un pas très sûr. Nous continuons notre chemin et repassions progressivement Milord au trot, il semblait vraiment ravi de cette balade.

Après deux heures de promenade, nous rentrions aux écuries au petit trot. Arrivé dans la cour du haras, j'arrêtais Milord qui baissait la tête les yeux mis-clos. Moi, je m'effondrais sur lui, entourant son encolure de mes bras :
- Merci Milord, je t'aime tu sais!

Il semblait m'écouter et releva un peu l'encolure pour fléchir l'encolure et me mordillait la pointe de ma boots pour rebaisser la tête devant lui. Je lui flattais un peu l'encolure et descendis finalement. Je remontais ses étriers, dessanglé d'un trou et commençais à marcher vers les écuries, suivit du petit étalon qui marchait derrière moi.

Ecurie

16/12/16

Toute la journée, le ciel avait été gris et il menaçait de pleuvoir, d'autant que le sol était encore un peu mouillé de la veille. Tedrick ressemblait un peu à un clochard, il avait deux gros trous sur son pantalon, un large sur la cuisse droite laissant voir son caleçon et la face de sa jambe, pâle et imberbe, et de l'autre côté son genou égratigné était aussi apparent. Il ressemblait à un clochard en quelque sorte, et plusieurs personnes en le voyant arriver à l'écurie avec son Milord tout sale s'étaient demandé ce qui s'était passé, et à chaque fois il avait dû répondre, lasse "On est tombé". À présent il décidait de prendre un peu de plaisir avec son petit noir qu'il n'avait pas vu depuis presque une semaine. Il l'emmènerait donc en balade pour se détendre un peu tous les deux.

Il rejoignait alors le petit noir qui était tranquillement aux boxes et qui, en le voyant arriver, avait levé la tête pour le suivre du regard, imité par Jamaïc. Le jeune homme leur offrit à chacun une caresse et pénétra avec le petit noir une fois ses affaires posées sur la porte du box. L'équidé semblait tout content que l'on s'occupe de lui, en même temps, Tedrick n'avait pas eu le temps de le voir très souvent, trop occupés par le travail etc. Et maintenant, il l'emmènerait en balade pour se rattraper. Il passa le licol sans difficulté à l'hanovrien et le guida à l'extérieur du boxe pour l'attacher à l'anneau. Avec curiosité, le noir regardait Tedrick passer les brosses sur son corps puis le seller, posant avec précaution le tapis puis la selle et attacher le collier de chasse et la sangle, suite à ça, il donna le mors au petit étalon et attacha la sous-gorge avant de le guider vers les chemins de balade. Le soir, il travaillait et n'avait donc pas de temps à perdre. Il lança le petit cheval au trot et c'est avec gaieté et énergie que ses membres fins foulaient le sol terreux. 

Alors qu'ils repassaient au pas, après un certain temps de promenade, ils croisèrent deux autres cavalières, c'était Sarah, une connaissance du lycée et une amie à elle probablement, toutes deux juchées sur deux chevaux, le premier étant sans doute la demi-pension de Sarah, l'autre un cheval de club vu son harnachement. 

• Teddy! Qui c'est ce cheval? 
• Mon étalon, Aladdin...
• Il est troooop mignon! Lui, c'est Joien ma demi-pension dont je t'ai parlé la dernière fois. 

La jeune fille désignait alors le cheval qu'elle montait, une origine non constatée d'approximativement 1m70 aux garrots, d'une belle couleur baie, avec un air totalement mou, amorphe. Voyant l'air vide du jeune homme, ladite Sarah reprit avec cette même énergie débordante qu'elle était, désignant le petit cheval blanc à côté d'elle, montée par l'amie de Sarah. Un Camarguais. Il avait l'air énergique, même un peu trop, toisant 1m45.

• Elle c'est Harmony, et mon amie c'est Julie, elle pense prendre Harmony en demi-pension bientôt! En fait, comment t'es tu fais ça?! , dit-elle en désignant les deux trous béants dans le pantalons de Tedrick dont il avait retiré les quelques tâches en frottant fort juste avant de partir.
• Oh...Hum....je suis tombé avec Milord, rien de grave. Mais qu'es-ce que vous faites seules ici?
• On se balade.
• C'est pas prudent d'être seules en forêt.
• Rah! Tu es bien tout seul avec Albardin toi!
• Aladdin....Et moi je connais mon cheval et surtout j'ai plusieurs années d'équitation et galops derrières moi.
• Pfff...C'est bon j'ai compris!
• Vous venez d'où?
• Du centre équestre par là-bas. 

Sarah pointa derrière elle et alors que Ted repassait Aladdin au pas puis au trot pour s'exclipser et poursuivre sa promenade en tête à tête avec son adorable hanovrien, il fut suivit par les deux jeunes filles. Il arrêta net le petit noir et sans se retourner, dit froidement :

• Ne me suis pas. 
• Faut savoir! Tu nous dit de ne pas être seule alors on te suis.
• ....Bon, je vous ramène chez vous. 

Le jeune homme lâcha un soupir de lassitude et fit demi-tour pour ramener les demoiselles chez elles au petit galop. Arrivé à destination, il s'éclipsa aussi vite que venue alors que les deux jeunes filles qui venaient de mettre pied à terre se faisaient gronder pour avoir pris les chevaux et être sorties sans permission.

De retour au haras, il désella le petit noir et le pansa longuement, jusqu'à ce que sa robe brille, avant de lui mettre ses protections de paddocks, sa couverture et de le lâcher au paddock. Ce soir, il avait encore Jamaïc à monter et après il pourrait passer chez lui, se reposer une petite heure et aller bosser. Et après cette dernière soirée, il aurait une semaine de vacances bien mérité, le bar fermant momentanément, alors, il pourrait être /h24 avec ses chevaux, et ça lui arrachait un sourire rien que d'y penser.

18/12/16

Ce dimanche après-midi, il faisait beau, pas spécialement chaud, on était en plein décembre, mais il faisait beau dehors, et ça ne donnait pas envie de rester enfermer en carrière, plutôt de se détendre dans la forêt, ou un autre endroit sympa où on pouvait être libre d'aller n'importe où. Tedrick était chez lui, sur son canapé, à pianoter sur son téléphone en parlant avec des amis, mais surtout Kenny.   Et après une dizaine de minutes d'entente, il fut convenus qu'ils partent en balade cet après-midi sortir les deux étalons. 

Une fois habillé convenablement, parce que sortir en caleçon n'est pas spécialement recommandable, Ted sortit de son chez lui et monta en voiture pour se garer devant chez le blondinet. Après avoir klaxonné, le jeune garçon sortit en précipitation de chez lui et sauta dans la voiture. Après s'être serré la main, ils filèrent en direction du haras de Pado. 

À peine garé, ils mettaient pied à terre et marcher droit vers la sellerie pour récupérer les affaires des deux étalons et leurs brosses, puis se dirigeaient vers le paddock où étaient les deux gogoles. Tandis que Kenny attendait sagement de l'autre côté de la clôture, Tedrick avançait, longe en main, en direction des deux étalons qui le regardaient avec curiosité. Autant Milord s'approcha d'un pas rapide, semblant presque content de quitter le paddock, autant Aladdin s'amusa à fuir de l'autre côté, de sorte à ce qu'il fallut bien bon une quinzaine de minutes pour l'attraper. Une fois sortit du paddock, ils les accrochèrent à la clôture et les pansèrent avant de les seller. Ils posèrent en premier lieu le tapis délicatement, puis enchaînés avec l'amortisseur pour Milord et directement la selle pour Aladdin, puis mettaient le collier de chasse et sanglés avant de brider, Milord d'un hackamore et Aladdin d'une bride classique. Une fois fini, ils mirent les protections et se dirigèrent vers la cour puis vers les chemins de balades.

Une fois ressanglés, les deux jeunes hommes montèrent sur leurs chevaux respectifs et s'engagèrent sur le chemin menant dans la forêt et les champs avoisinants.

Kenny ne connaissant pas bien les chemins en extérieur, Tedrick avançait au pas, devant le petit noir, d'une allure énergique, poussant vers l'avant pour accélérer. Aladdin lui se contentait de suivre le bai en face de lui, cherchant de temps en temps à brouter mais sans plus. La balade se faisait dans le silence et le calme, c'était reposant d'entendre les bruits de la forêt, ceux des chevaux et les sabots fouler le sentier qu'ils empruntaient. 

Arrivé à un certain niveau, Tedrick tourna pour rejoindre le champs où ils avaient toujours pour habitude de galoper. Sur le chemin, il lança Milord au trot, immité immédiatement par Aladdin qui suivait l'allure sans problème. Ils tournèrent pour prendre un sentier et passèrent au trot un tronc couché en travers du chemin pour rejoindre le champ où les chevaux avaient pour habitude de galoper. 

Arrivé sur les lieux, ils se calèrent au milieu de la largeur, prêt à s'élancer droit devant eux, les deux étalons piétinaient presque d'impatience, et soudain, le départ fut donné, et les deux se lancèrent au grand galop. Les deux étalons se faisaient une sorte de "mini-guerre". Ils étaient au centre de la longueur, leurs foulées arrachées des poignées de terre, ils se donnaient à fond pour se dépasser, un coup l'un étant en tête, un coup l'autre, soudain, Milord, sans scrupule, donna un grand coup d'épaule dans Aladdin qui fit un bond sur le côté et se précipita en avant, manquant de faire tomber le cavalier du petit noir, et termina en premier la course. Une fois réussi à calmer les deux équidés à l'aide de grandes voltes, ces messieurs ne souhaitant pas ralentir l'allures, ils continuèrent leurs chemins et retournèrent tranquillement au haras, où chacun eu droit à un bon pansage puis, une fois les protections mises, sans couverture, le temps s'étant réchauffer, retournèrent au paddock. 

23/12/16

Aujourd'hui, la veille de Noël, on m'avait prêté quelques affaires pour mes trois chevaux. Ainsi, Milord avait désormais un tapis, des protections et un bonnet-rouge bordés de blanc, Aladdin avait le même équipement en vert bordé de rouge et Jamaïc vert bordé de blanc. Ils étaient adorables tous les trois! Pour profiter de ce beau jour, je prévoyais de faire une petite balade tranquille avec Milord, mais j'avais rapidement invité Kenny à nous rejoindre. Il m'avait tout de suite demandé d'inviter Sally pour lui changer les idées, ce que j'avais faits sans trop me poser de questions ni trop comprendre pourquoi. Je sortais de chez moi et montais en voiture pour rejoindre Kenny devant chez lui. Ce dernier était monté dans la voiture et m'avait sourit :

• Pourquoi je devais l'inviter au juste? Tu veux la chopper?
• Mais non crétin! Tsss...Tu n'es pas au courant?
• De?
• Bah, y'as un gars, un papy. Elle s'occupe de ses trois chevaux gratos et le plus jeune, un étalon de 9 ans est en vente. Il lui avait promit et il l'as vendu la semaine dernière. Elle est chamboulée, se changer les idées lui ferait peut-être du bien?
•Ah, peut-être.

Je ne voyais pas trop en quoi une balade pourrait changer grand chose mais peut importais, j'acceptais tout de même de lui prêter un cheval. Arrivé sur les lieux, j'indiquais le boxe de Jamaïc et me dirigeais vers mon petit Milord qui m'appelait en me voyant arriver. Je lui grattais très chaleureusement le chanfrein avant de récupérer ses affaires et de le seller rapidement après un bon pansage nettoyant. Entre-temps, ladite Sally était arrivée et avait pansé et sellé soigneusement Aladdin avec un air peu convaincu. Je lâchais un soupir et faisais signe à tout le monde de se diriger vers la cour.

Tout le monde resangla et se hissa en selle avant de s'engager sur le chemin de balade, moi devant et Kenny en botte à botte avec Sally, parlant de tout et de rien. Se fichait-il vraiment de ma gueule? Il profitait de mes chevaux pour promener sa dulcinée blasée? Passons, je n'avais pas envie de parler et de me prendre la tête avec tous ce chafouin. Sally semblait toujours un peu triste, alors je proposais un trot. Enfin, j'imposais surtout un trot. Milord s'élançait alors gaiement, rapidement suivit par Jamaïc et Aladdin qui gardait le rythme sans peine. Les forêts, les arbres, c'était la même à chaque fois, mais je l'aimais beaucoup, enfin, c'était un endroit très calme et reposant à mon goût. Je ramenais doucement Milord au pas, avec un peu de peine je l'admets, manquant d'être dépassé par Aladdin et Jamaïc qui ne s'attendait pas à ralentir, et tourna prendre un petit sentier où l'on ne passait qu'à un cheval à la fois. Je ne comptais pas prendre le champ pour galoper, je n'avais pas envie d'emmener une inconnue de niveau tout aussi inconnu galoper avec un petit cheval puissant comme Aladdin, sans compter que Kenny semblait avoir du mal avec Jamaïc.

Finalement, pour travailler un peu les trois gogols, la balade se transformait plus en trotting, et après une bonne petite heure en extérieur, nous étions de retours au haras. Je mettais pied à terre, rapidement imité par les deux autres, et les ramenez à l'écurie :

• Pensez à ramener les chevaux au paddock après.

Une fois au boxe, je desellais mon beau bai et lui offrait pleins de câlins et d'amour tandis qu'Aladdin et Jamaïc partaient au pré. Une fois les deux partis, je mettais le licol à ce dernier et l'emmenais vers le rond de longe pour travailler la jambette de la dernière fois.

Rond de longe

30/12/16


Je viens de rendre visite à mon petit nouveau et sa mère. Maintenant je dois m'occuper des deux autres étalons, à commencer par mon Lord'. Cet après-midi, c'est détente aux écuries. Un vendredi où encore quelques cavaliers terminent leurs stages à dos de leurs chevaux ou de ceux du haras. Une petite balade ne nous fera rien de mal. Contrairement à Aladdin, Milord n'aime pas vraiment le paddock et c'est donc aux boxes qu'il passe le trois quarts de son temps. C'est donc là que je le retrouve, mon petit Milord, tranquillement installé à mâcher le foin qui forme sa litière. J'ai mon casque sur les oreilles, j'écoute Columbine – Gracias à fond, je ne peux pas l'entendre. Je siffle doucement la chanson d'Épona et Milord passe la tête par l'ouverture de la boxe en m'appelant. Je lui offre quelques gratouilles entre les oreilles et part chercher ses affaires dans la sellerie. Juste la bride hackamore et ma boîte de pansage. Je le retrouve très vite et entre avec lui. Il semble content de sortir, en même temps, ça fait tellement de temps qu'on n'est pas allé hors du complexe équestre. Je pose les affaires par terre -c'est mal les enfants- et lui refait une beauté à coup de brosse, peigne et cure-pied avant de lui passer la bride et de poser mon casque pour prendre mes écouteurs que j'enfile sous mon bonnet. Suite à ça, je le félicite de ne pas avoir trop bouger et le guide à l'extérieur.

Arrivé dans la cour, je me dirige vers les chemins de balade en compagnie de mon petit Lord avant de le coucher pour monter dessus. C'est tellement plus classé comme ça! En fait, ça va faire depuis la naissance du poulain, soit six mois, que je n'ai quasiment pas travaillé en selle avec Lord. Eh oui, j'ai profité de ce petit temps pour faire beaucoup de travail à pied et lui apprendre quelques tours. Ce n'était pas vraiment facile, surtout au début, Milord ne comprenait pas vraiment ce que j'attendais de lui et la plupart du temps se montrait peu coopératif, mais au bout de deux semaines il commençait à avoir envie de travailler et je m'en étais donc sorti pas trop mal. On avait évidemment travaillé le respect en premier lieu, ainsi que me suivre en liberté, un peu la base de tout quand même. Et lorsque les bonnes bases étaient construites au bout d'un petit mois de travail entier à faire uniquement de ça, nous avions commencé à apprendre des tours. Milord avait vite maîtrisé la jambette alors je ne m'étais pas fait de soucis. Maintenant Milord connaît quelques tours en plus, notamment le cabré, le campo et le salut à la reine, ainsi que deux ou trois trucs. C'est toujours amusant à voir, je n'ai pas pu faire pareil avec Aladdin où Jamaïc, c'est dommage. Je garde un seul écouteur pour être attentif au bruit autour, et je lance Columbine – Fond de la classe. Ce n'est pas leur meilleur, mais je suis fan de ce groupe. 

Milord avance d'un pas énergique sur le sentier tout tracé. Je remercie encore Etoly de m'avoir montré ce chemin d'ailleurs. Milord semble plutôt content comme dit plus haut, il balance ses oreilles dans tous les sens mais reste assez attentif à mes moindres demandes. Après avoir suffisamment marché, je lance le bai au trot. Il s'élance gaiement sur le chemin et reste très actif tout en étant très maniable. C'est fou comme il change. Et dire que les premières fois je volais. On arrive rapidement au champ. LE champ. Milord trépigne d'impatience, mais à l'allure où il va, il ne pourra jamais passer au galop. Je le ralentis donc et le place bien avant de lui permettre de prendre le galop. Milord s'élance à toute allure comme un dératé, je suis son rythme tant bien que mal. Un bon dégazage comme on dit pour un cheval qui n'a pas pu se défouler depuis un petit temps.

Après ce bon petit galop, je décide de rentrer au haras, vu qu'il ne fait pas très chaud. Je le flatte et nous rentrons au pas tranquillement. Arrivé dans l'écurie, je descends et le flatte avant de le débrider et de le panser longuement, le tout accompagné de caresses et friandises. Et après un dernier au revoir, par me balader dans les écuries.

06/01/17

Aujourd'hui il avait fait froid, très froid, et j'avais du rentrer plus tôt du travail à cause d'affreuses migraines en série. Depuis plusieurs jours j'enchaînais les mal de tête, à cause du manque de sommeil. Alors, j'étais en arrêt maladie pour une semaine. Seulement voilà, je mourrais d'envie d'une bonne balade, et je comptais pas y manquer! J'aurais pu prendre des exemples de douceurs, comme Bubblegum tout juste débourré, Aladdin ou encore Lennox, mais non, c'était Jamaïc que je voulais sortir! Je me dirigeais donc vers ma voiture et montais à bord pour me diriger vers le haras, bourré de médicament contre le mal de tête. Arrivé, je me garais et marchais vers la sellerie où je récupérais mes affaires et celle de ma jument. Je sifflais son nom et elle passait la tête par l'ouverture du boxe pour me saluer en coeur avec les autres. Je leur disais bonjours à tous avant d'entrer avec Jamaïc, posant ses affaires sur la porte de son boxe et ma boîte au sol. Je l'ouvrais et commençais à la panser en démêlant ses crins, faisant briller sa robe et lui curant les sabots. Une fois propre, je la sellais et la sortais pour la guider dans la cour. Là, je ressanglais et montais en selle. 

Jamaïc marchait sagement sur le chemin, tournant de temps à autre la tête en direction des bruits qui attiraient son attention. Je lui avais mis un bonnet à cause du vent qui sifflait fort, éviter qu'elle soit gêné ou effrayé. Comme ça, le bonnet atténué le bruit. Je la félicitais de ne pas m'embarquer et lui permettait progressivement d'adopter le trot. Jam ne se fit pas prier et se mit à fouler le sol des sabots en trottant. Avec le froid, j'oubliais presque à quel point son trot était inconfortable, enfin, heureusement qu'il était en trot enlevé, il n'imaginait même pas le trot assis de sa belle isabelle. Je la félicitais avant de la repasser avec un peu de mal au pas. Le vent faisait beaucoup bouger les branches et le sentier était assez étroit, je ne comptais pas me prendre une branche dans la gueule en plein trot. Ce serait le combo de l'inconfort. Une fois le parcours du combattant passé, je coupais pour rejoindre le champ de galop habituel. On faisait le petit tour pour éviter que je ne meurs à cheval. Jamaïc piétinait, elle avait hâte de partir au galop.

Après un petit temps de suspense, je lui permis de prendre le galop, et comme je le pansais, elle s'élança en boulet de canon vers l'avant. Je la laissais faire, suivant le rythme rapide de ses foulées. Seulement voilà, elle semblait sentir à quel point j'étais fatigué, et d'elle même ne speedait pas trop. Elle ralentit d'elle même à l'autre bout du champ et je la félicitais alors. Nous repassions au pas et reprenions le chemin de retour. Je la laissais reprendre son souffle avant de trotter un peu. Arrivé au haras, je la félicitais et la ramenais au boxe pour la déseller et la panser avant de filer voir les autres. 

25/01/17

Aujourd'hui, soit samedi, je ne travaillais que le soir et Kenny était avec moi. Avant d'aller au haras je comptais donc passez-le récupérer chez lui. Je descendais donc à ma voiture et rejoignais donc la maison du blondinet qui se trouvait au bout de mon quartier. Il me suffit de klaxonner pour voir le jeune homme sortir de chez lui en trottinant et monter dans ma voiture :

• Ted! Comment ça va? 
• Claqué et toi? 
• Héhé, en forme! Du coup on fais quoi?
• Bah....Je pensais à un petit trotting avec Aladdin et Jamaïc, puis après on verra, ok? 
• Ui ui!

Kenny faisait une bouille littéralement adorable qui me faisait fondre, et je redémarrais le moteur pour foncer vers le haras. À peine arrivé que nous sautions à terre pour fumer une petite clope avant de rejoindre la sellerie où nous récupérions les affaires de nos chevaux respectifs et revenions aux boxes. Je posais ma boîte de pansage entre les deux chevaux que nous sortions pour attacher l'un à côté de l'autre et commencions un bon pansage. Aladdin semblait un peu endormi, la tête baissée et les yeux fermés, tandis que Jamaïc qui avait ses chaleurs ne cessaient pas de bouger et de se montrer impatiente. Propre, je préparais mon isabelle. Avec Kenny nous faisions la course de qui aura fini en premier et...j'ai gagné! À quelques secondes prêtes! J'ébouriffais les cheveux du blondinet et une fois les bombes bises, nous rejoignions la cour pour ressangler et mettre le pied à l'étrier.

Prêt, les rênes réglées, nous entamions la marche sur le chemin de balade. On décidait de faire le petit tour mais c'était suffisant pour un trotting. J'étais en tête avec Jamaïc qui poussait du poitrail pour accélérer l'allure en mâchant nerveusement son mors tandis qu'Aladdin commençait à se réveiller et avançait rapidement. On avançait donc plutôt vite avec les deux gogols que j'obligeais tout de même à adopter un pas un peu moins nerveux. Nous marchions bien bons dix minutes pour détendre un peu les bêtes avant d'entamer la séance. 

Une fois suffisamment échauffé, je proposais à Kenny d'entamer la séance. Il se contenta d'hocher la tête et je passais mon isabelle au trot, un peu trop rapide à mon goût. Je l'obligeais donc à adopter un trot de travail et, suivis d'Aladdin qui calait son allure sur celle de la jument, nous trottions pendant 7 minutes. Pour plus de précisions je chronométrais nos séances. Une fois le délai de temps terminé, je repassais la jument avec difficulté au pas et nous marchions 5 minutes avant de repartir pour 7 minutes de trot. Nous répétions l'exercice trois fois avant de rentrer au bercail. La séance ne durait que 35 minutes environ mais pour le moment s'était suffisante pour une reprise de travail pour deux chevaux que je n'avais pas travaillés depuis un moment. Jamaïc à cause de son poulain et Aladdin par manque de temps. Et depuis plusieurs mois, ils n'avaient faits quasiment que des balades lorsque je ne les sortais pas se défouler une fois de temps en temps. On caressait donc nos bêtes et les ramenait dans leurs boxes pour les déseller et les panser avant d'aller s'occuper des autres.

01/03/17

On montait tous à poneys sauf Amy et mon frère pour commencer à avancer vers le chemin de promenade. On faisait un tout petit tour mais c'était trop cool de partir se balader! Amy marchait tout devant, elle tenait Pollypocket et Karnaval. On était tous deux par deux parce que le chemin que l'on prenait était très large. Mon frère était à côté de moi, et Sarah de l'autre côté, elle montait Athis. C'était son poney préféré je crois, moi je préférais de loin mon Pompon, j'étais si fan de mon poney hihi! Kenny arrêtait pas de me dire qu'il y a un moment où je ne pourrais plus le monter à cause de sa taille, mais moi je refuse d'avoir un autre poney! On marchait tous ensemble tranquillement, Athis était de bonne humeur aujourd'hui, il marchait en rythme avec Pompounnet qui regardait tout autours de lui sans broncher. 

Après avoir marché pendant un bout de temps, on passait au trot, je n'avais pas besoin de donner de coup de talon, mon poney suivait le poney d'en face sans rien dire. Je le laissais faire et trottait enlever, me levant de selle tout les deux temps. On ne galoperait pas aujourd'hui mais ce n'était pas grave! On avançait bien et vite. On alternait beaucoup, des fois on repassait au pas pour quelques temps et d'autres fois on trottait. Pour nous faire réviser un peu, de temps en temps, Amy nous posait des questions sur ce qu'on devait savoir pour passer notre galop 2. Je répondais quasiment toujours juste, mais j'ai eu deux fautes! Après une heure de promenade, on rentrait à l'écurie. Je disais au revoir à Sarah et les autres et rentrait au domaine pour désellé et brosser mon poney avant de l'emmener au pré et de le laisser avec des friandises. 

02/03/17

Aujourd'hui j'avais toute la journée pour m'occuper de mes chevaux, tous autant qu'ils étaient. J'allais chercher Moonlight qui partageait son paddock avec Liquor Lips. Aussi surprenant soit-il, la pouliche et la quarter horse s'entendaient à merveille depuis quelques jours. Puis Moonlight semblait avoir retrouvé une plutôt bonne humeur, bien qu'elle ne la montrât qu'à ses congénères. Je venais donc la récupérer et eut moins de mal que la dernière fois. Licol mis, je la sortais pour l'emmener, direction les écuries. En traversant la cour je tombais sur Kenny qui sortait de l'écurie avec son étalon qu'il avait en longe. On s'arrêtait pour discuter un court instant tout en laissant nos chevaux faire connaissance fermement tenu. Comme Moon était plutôt amical aujourd'hui, elle n'avait pas refoulé le bai et tous deux avaient fait plus "ample" connaissance. Après quelques mots échangés, on s'arrangeait une balade. On fonçait donc panser et seller nos chevaux avant de se retrouver dans la cour.

Moonlight était tout l'inverse d'hier, réactive et speed, dans tous les cas elle faisait tout pour me rendre chèvre, même si, lorsqu'elle avait compris qu'on ne ferait qu'une balade sans travailler, elle se montrait moins chiante. On ressanglait avant de se hisser en selle sur nos deux bêtes. Si Blue Boy piétinait presque d'impatience, Moonlight ne faisait que pousser de tout son corps vers l'avant pour accélérer la cadence, sans compter le fait qu'elle s'appuyait de tout son poids sur le mors, ce qui faisait que je me faisais plus tracter qu'autre chose. Je me faisais donc le plus léger possible et allongeais la longueur des rênes pour l'empêcher de se reposer sur moi, ce que j'obtiens vite puisqu'elle vint d'elle-même chercher le contact. En revanche mise à part tenter d'accélérer ou d'embarquer lorsque je relâchais ma vigilance, elle ne me faisait rien de terrible. Nos deux chevaux progressaient au pas de travail en botte à botte, puis nous décidions alors de passer au trot. On demandait donc l'allure supérieure à nos bêtes qui réagirent au quart de tour en prenant un trot rapide. Les allures de Moonlight étaient terriblement confortables, plus que celles de Milord je dirais! On progressait sur le sentier en botte à botte. En vue des bêtes qu'on avait, enfin je parlais surtout pour moi, nous préférions rester au pas et au trot, on fit donc une petite balade au pas et au trot.

De retour au haras après une petite heure très sympa à l'extérieur, on descendait avant de ramener nos bêtes dans l'écurie du domaine où on les désellait puis brossait jusqu'à ce qu'ils brillent pour les ramener au paddock. Avec le beau temps, il fallait en profiter!