PsychoShinigami - CARRIERE [corbeille - 2016 / 2020]

09/01/17

Ah! Aujourd'hui je prévoyais de m'occuper de Bubblegum en premier. Depuis qu'il s'était fait débourrer j'avais à peine eu le temps de passer le voir, je n'étais pas encore monté dessus d'ailleurs, nous avions seulement travaillé à pied pour fixer les "boutons" qui nous servirons grandement à l'avenir, d'autant que je lui réservais un avenir de cheval de CCE. Aujourd'hui, je comptais donc lui présenter les barres, au sol pour le moment. Mais connaissant son caractère, je me doutais que ce serait simple. Il en avait déjà vu mais uniquement de loin comme objet de décor. Je me dirigeais donc vers son boxe avec une certaine impatience de commencer à travailler ça avec lui. Comme à chaque fois, je sifflotais l'air d'Épona de Zelda : Ocarina of Time. Bubblegum me reconnaissant, il leva un peu la tête et s'approcha docilement, attendant sagement que je lui passe le licol puis le sorte du boxe. Il n'était pas sale, mais je lui passais tous de même un coup de brosse avant de démêler ses beaux crins alezans et de curer ses sabots. Je le félicitais puis attrapais sa longue longe et le guidait jusque dans la carrière où nous évoluerons.

En ce lundi soir, la carrière était vide, alors j'en profitais pour prendre toute la place et commencer à me placer au centre de la carrière et de détendre aux trois allures mon bel alezan. Docilement, Bubblegum exécutait mes moindres demandes aussi bien que possibles. Il comprenait et apprenait vite, c'était une grande qualité, surtout venu d'un cheval comme lui. Je le rappelais et le caressais pour lui montrer que c'était bien. Ce qui était pratique avec le fait que je le côtoie depuis sa naissance et son caractère si agréable, c'était que même à son âge on pouvait travailler sans soucis en liberté. Dans un premier temps, je retirais la longe et la posais sur un bord de la carrière. Pour vérifier qu'il soit bien avec moi, je faisais quelques mobilisations par suggestions. J'avais beaucoup travaillé ça depuis longtemps, d'abord par contact physique, et au fur et à mesure par suggestion, et ça avant même son débourrage. L'exercice était donc bien assimilé. Je le faisais ensuite reculer et revenir vers moi, le tout toujours récompensé. C'était un très bon cheval, j'étais content de pouvoir avoir comme premier poulain cet amour sur sabot. Pour vérifier qu'il était toujours avec moi, je faisais quelques pas un peu partout dans la carrière, toujours suivi de Bubblegum qui avançait docilement derrière moi. Je me retournais pour le féliciter à l'aide d'une friandise et alla chercher quelques barres entreposées dans un coin de la carrière avec les chandeliers. Mais pour le coup, seules les barres m'intéressaient, puisqu'il s'agissait de faire quelques passages au pas, trot et galop sur ces barres au sol. Je les plaçais donc en ligne droite pour commencer, une ligne de trois obstacles séparés de deux foulées. Bubblegum semblait intrigué par le dispositif et regardait d'abord les barres puis moi. Je m'avançais donc et appelé l'alezan afin qu'il me rejoigne. Il baissa l'encolure et observa les obstacles, poussant l'un du sabot et frissonnant lorsqu'il fit bouger l'obstacle. Je le caressais et après l'avoir bien observé sous toutes les coutures, se désintéressa de l'objet.

Alors qu'il s'éloignait, je le rappelais pour qu'il revienne me voir. Il s'exécuta docilement et s'approcha de moi. Je le caressais donc et le chassais un peu pour qu'il se remette en place en cercle autour de moi, ce qu'il fit. Je commençais par le mettre au trot et après quelques tours, le poussa en m'approchant pour le mettre sur les barres. Sans trop d'hésitation, Bubblegum enjamba les trois barres au sol et reprit son tour classique. Le premier passage était vraiment pas mal pour un début! Je répétais donc l'exercice aux deux mains au trot, et une fois Bubblegum suffisamment à l'aise, je l'envoyais au galop. Comme je le pensais, mon poulain s'élançait sans crainte au-dessus des barres. Après plusieurs passages aux deux mains, je le félicitais et le laissais marcher. La séance avait été courte, mais c'était suffisant, d'autant plus qu'il était un tout jeune cheval. Je lui remettais la longe et le ramenais au boxe avant de le panser et de laisser avec quelques carrés de sucre et caresses auquel il ne semblait presque pas réagir. Et je le laissais pour faire un coucou à mes autres dadas.

10/01/17

Hier, après m'être occupé de Bubblegum et des autres équidés, j'avais décidé de réorganiser un peu mes paddocks, en prenant compte du tempérament et comportement des chevaux. Désormais, Milord partageait donc avec Bubblegum, étant donné qu'ils étaient tous deux de nature tranquille en extérieur, et Aladdin et Lennox étaient donc ensemble, quant à Jamaïc, jusqu'à ce qu'une jument ou un hongre s'ajoute à mes écuries, c'est avec une jument du haras qu'elle partagerait son paddock. Enfin, passons.

Hier, j'avais travaillé le tracé avec mon isabelle, et aujourd'hui je comptais surtout travailler sur une ligne. Un exercice permettant de travailler, pour ce qui était de Jam', la ligne de dos et surtout de lui apprendre à attendre et se mécaniser. quant à moi, il s'agissait surtout de ma position qui, surtout avec elle, laissait à désirer. Étant donné qu'elle chargeait les obstacles, j'étais plus occupé à la ralentir que d'adopter la bonne position. Je me dirigeais donc vers l'écurie des fers 3 et 4 où étaient tous mes chevaux. L'hiver était froid, alors ils ne sortaient au paddock que la journée et, lorsque je n'étais pas là, étaient ramenés par un palefrenier à leurs boxes bien au chaud. Quatre sur cinq dadas passèrent leurs têtes par l'ouverture du boxe pour me saluer, Bubblegum, éternel passif, n'avait faits que s'approchait lorsque je l'appelais. Je les saluais tous puis me dirigeais vers la sellerie où je récupérais les affaires de Jamaïc et ma boîte de pansage. Jamaïc semblait un peu endormi pendant le pansage, mais se réveilla vite lorsqu'il s'agit de lui mettre le mors dans la bouche. Elle ne le voulait pas, il était bien trop froid! Je la comprenais, alors je renfilais mes gants en laine noir et chauffais le mors entre mes mains, assez pour qu'il soit tiède et que Jamaïc ne rechigne pas à le mettre. Je la félicitais et reprenais le sellage, pour que, une fois prête, j'enfile ma bombe et parte en direction de la carrière avec mon isabelle.

J'avançais avec Jamaïc vers la carrière où nous travaillerons. Elle avançait derrière moi d'un pas tranquille tout en s'arrêtant régulièrement pour regarder les différents chevaux passer. Une fois en carrière, je n'eus pas la paix, un cours venait de s'installer, un cours de saut en plus de ça! J'avais hésité à quitter la carrière pour rejoindre le cross, mais après un moment de réflexion, je descendais de cheval et installais une ligne de trois obstacles, le premier un croisillon espacé de deux foulées d'un vertical lui-même espacé de deux foulées d'un oxer. Je ressanglais donc l'isabelle et m'élançais en selle avant de commencer à la détendre tranquillement aux trois allures sur des cercles avec incurvations.

Une fois détendu, je guidais la jument, dans un premier temps, au trot sur la barre. Jamaïc appuyait sur le poitrail pour accélérer. Au premier passage, elle accéléra trop et ne put faire le nombre de foulée attendu, pour finir par s'emmêler les sabots dans le dernier obstacle et choquer les barres, qui par miracles ne tombèrent pas. C'est après quelques passages pour "régler" que la jument fut complètement dans l'exercice et qu'elle commença à faire quelques passages plutôt bien, toujours au trot. Une fois bien acquis et passé aux deux mains, je lui refis faire l'exercice, cette fois-ci au galop. Jamaïc semblait avoir compris, bien mieux que lors des premiers passages, et avançait donc en direction des obstacles avec des foulées calculées. Elle fit donc quelques passages au galop plus que concluant, me permettant de faire uniquement attention à ma position. Pour varier les plaisirs, je fis un noeud aux rênes et les utilisais pour guider l'isabelle vers la ligne et lâcher les rênes, me servant uniquement de mon assiette -en béton armé- pour garder une bonne position. Après quelques passages positifs, je fis sans les étriers, et félicitai la jument. En fait, garder l'équilibre en suspension était plus compliqué que ça en avait l'air! Du moins, ça faisait un moment que je n'avais pas fait ce type d'exercice du genre mise en selle. Je félicitais ma belle et descendais avant de désangler d'un trou et remonter les étriers. Puis, je ramenais ma jument au boxe et la déseller avant de la panser et de filer voir les autres.

20/02/17

Je venais de "longer" mon bai qui s'était montré affreux, alors cette fois je souhaitais un cheval plutôt tranquille et tout bonnement moins chiant. Et c'était à Lennox que j'avais pensé en premier. La veille, il avait fait une balade avec Aladdin, alors aujourd'hui ce serait un peu de plat. Je rentrais donc dans la sellerie pour récupérer les quelques affaires de mon gris pommelé avant de le rejoindre directement à son boxe où il attendait sagement. Une fois à son niveau, je posais ses affaires sur la porte et me retournais pour attraper ma boîte de pansage que je laissais à côté de la porte de son boxe, avant de pénétrer avec Lennox qui s'approcha de moi. 

Après quelques caresses derrière les oreilles, je lui présentais le licol qu'il accepta sans rechigner et le sortit du boxe. Je l'attachais à l'anneau d'attache tandis qu'il tentait d'entrer en contact avec le cheval du boxe d'à côté et je m'attelai à le rendre brillant de la tête aux sabots, en passant par les crins. Lennox n'avait jamais été le genre de cheval qui se salissait beaucoup, il était quasiment toujours propre, sauf lorsqu'il était au paddock un jour de pluie. Enfin passons. Il n'avait fallu que quelques coups de brosse, de peigne et de cure-pied pour rendre Lennox impeccable. Et une fois propre, il suffit de le seller pour être prêt à partir, direction la carrière.

On arrivait en carrière d'un pas rapide, mon gris avançant énergiquement à mon côté, regardant un peu partout autour de lui. Arrivé en carrière, je pouvais constater qu'un cours de trois cavaliers avait lieu. Je les esquivais donc et ressanglais d'un trou avant de baisser les étriers et de me hisser sans problème en selle. Une fois bien installé, je caressais Lennox qui n'avait pas bougé et commençais à le faire marcher dans toute la carrière en évitant d'empiéter sur les trois chevaux qui évoluaient en cercle autour de leur professeur. Une fois suffisamment marché aux deux mains, je faisais prendre le trot de travail à mon gris pommelé qui adopta l'allure demandée sans rechigner, s'arrondissant dans les cercles et les coins tout en déplaçant un peu les hanches sur quelques foulées avant de le laisser tranquille. Après un tour de galop aux deux mains, je commençais à le travailler. Aujourd'hui je comptais bosser un peu les cessions à la jambe et les variations d'allures.

Je commençais donc par, au pas, sur les longueurs, faire une cession à la jambe. Lennox commençait en fuyant un peu l'exercice, partant au trot d'un coup. Mais il suffit d'un petit rappel à l'ordre pour qu'il exécute correctement le travail demandé, un peu bâclé au début mais finalement pas mal. M'étant partagé la carrière en deux afin de travailler sur mon petit coin, arrivé au centre de la largeur, je remettais droit mon gris et plaçait mes aides pour lui demander un départ au galop qu'il effectua correctement sans protester. Après un petit tour, je le repassais progressivement au trot puis au pas et répétais le même exercice à plusieurs reprises avant de changer de main, félicitant dans la foulée Lennox qui se montrait tout bonnement adorable. 

Je répétais donc le même exercice mais de manière légèrement différente. En effet, je le mettais au pas sur la largeur et du pas, lui demandait le galop. Arrivé au centre de la longueur, je demandais le trot, avec quelques difficultés au début, puis refaisais des cessions à la jambe au trot. Les premiers passages furent plutôt laid, entre Lennox qui se précipitait et moi qui faisais tout bonnement n'importe quoi, mais après quelques essais, le rendu n'était pas trop mal à mon goût. Je félicitais et répétais ce même exercice aux deux mains. Après avoir bien caressé, je laissais mon gris marcher rênes longue dans ma petite partie de piste avant de descendre, désangler d'un trou et remonter mes étriers en caressant, direction les écuries. Là, je le désellais et laissais mon gris avec une friandise au boxe. 

27/02/17


Aujourd'hui j'avais prévu une petite séance en carrière pour tester les aptitudes en dressage de mon bel arabe bai. Je lui rendais donc une petite visite au boxe avec ma boîte de pansage et ses affaires. Je l'appelais chaleureusement par son nom et il réagit en tournant une oreille vers moi. Je rentrais donc avec lui, encore un peu endormis, et lui passais le licol pour le sortir à l'extérieur du boxe. Blue Boy se laissa panser tranquillement puis seller, de sorte à ce qu'il soit vite prêt. J'enfilais donc ma bombe et nous dirigeons vers la carrière. Arrivé sur les lieux, il y avait deux cavaliers et leurs chevaux, je demandais la permission pour entrer et, une fois accordé, pénétrais avec elle pour fermer derrière nous. 

Je guidais Blue qui trainais un peu les sabots jusqu'au montoir et ressanglais avant de me hisser sur son dos avec le plus de souplesse possible. A cheval, je réglais mes rênes et lui demandais le pas qu'il pris, avançant la tête un peu basse. Je poussais donc avec mon bassin pour lui faire allonger l'allure tout en faisant des assouplissements. Une fois suffisament marché, je lui demandais le trot. Il fut comme ravivé et adopta l'allure demandé, prenant un trot de travail. Je continuais de l'échauffer sur quelques cercles en incurvants avant de lui demander le galop aux deux mains. Un peu rapide mais toujours bien à l'écoute, je lui fis faire quelques tours aux deux mains avant de le repasser progressivement au trot puis au pas en caressant. 

Pour commencer, je comptais mobiliser un peu les hanches et les épaules. Je mettais donc Blue au pas sur la piste et, dans les longueurs, lui demandait de chasser les hanches vers l'intérieur de la piste dans un premier temps. Il ne semblait éprouver aucune difficulté à réaliser l'exercice, je le félictais donc après chaque passage et le laissais marcher dans les largeurs. Blue Boy semblait s'impatienter un peu, alors je refaisais l'exercice inverse, lui faisant faire des têtes au mur sur les longueurs et trotter dans les largeurs. Une fois bien réussi, je caressais et le laisser marcher un peu. J'attaquais ensuite la mobilisation des épaules. Blue semblait avoir quelques difficultés avec cet exercice en revanche, je l'arrêtais donc dans la largeur et, une fois bien en face, poussait ses épaules en m'aidant des rênes et des jambes pour qu'il ne déplace pas ses postérieurs avant les antérieurs. Blue Boy compris plutôt vite, et une fois correctement exécuté, je caressais et le faisais trotter un peu sur les longueurs avant de l'arrêter sur les largeurs et de répéter l'éxercice puis de féliciter. Je caressais et décidais de faire quelques cessions à la jambes. Je laissais galoper sur quelques tours mon bai puis reprenais le travail. Je partais donc en H et avançais au pas jusqu'en S où je plaçais mes jambes pour une cession à la jambe. Arrivé en L, je remettais mon bai droit et caressé en plaçant mes aides et demandant le galop. Blue partit à toute balle mais s'arrêta tout de même finalement et nous recommençions l'exercice aux deux mains, avant de faire la même chose à l'envers. Je demandais le départ au galop du pas et arrivé en S demandait le trot où je refaisais une cession à la jambe toujours au trot pour redemander le pas et faire un tour. Après quelques passages aux deux mains, je caressais et laissais marcher rêne longue mon bai. Je descendais finalement et retournait à l'écurie où je le désellais et offrait un rapide pansage avant de le laisser au paddock. 

01/03/17

Aujourd'hui j'avais accompagné ma petite soeur et son cours à une promenade à poney, maintenant je devais m'occuper de mon bai. Je comptais le tester un peu à l'obstacle, voir ce qu'il valait. Je rejoignais donc Blue dans son boxe, ses affaires dans les bras et sa boîte de pansage dans une main. Je posais le tout devant le boxe de mon étalon et entrait avec lui en l'appelant. Blue levait la tête et s'approchait de moi. Je lui passais le licol et le sortais du boxe, suivit par un étalon qui trottinait sur place d'impatience de sortir. Je le pansais rapidement et le sellais de son uniforme cuir noir et tissu/protections rouges, direction la carrière. 

Sur les lieux, je découvrais un cours qui travaillait les déplacements latéraux, j'évitais donc de les gêner et me plaçais vers le coin parsemé d'obstacle pour monter sur un Blue qui regardait tout autours de lui, visiblement intéressé autant par les autres chevaux que par les obstacles et qui bougeait beaucoup. Je le détendais donc tranquillement au pas, tentant de garder un pas de travail pas trop rapide, puisque Blue semblait péter la forme et tentait quelques petits départs surprises. Rien de bien méchant, juste un trop plein d'énergie. Je l'incurvais sur quelques cercles avant de reproduire le même exercice progressivement au trot puis au galop, où j'eu droit à un petit coup de cul mais rien d'autre. Une fois suffisamment détendu, je commençais quelques répérages niveau obstacle. Tedrick arrivait, une jument en licol, jument qui par ailleurs bougeait beaucoup. Je n'eu pas de mal à reconnaître Moonlight qui semblait pas du tout calmé. Ce n'était peut être pas le moment mais je lui faisais signe d'entrer. Il avait donc attaché la jument à la barrière de la carrière et c'était glissé entre deux bouts de bois pour entrer avec nous. Je demandais de baisser les obstacles à 70 centimètres. Ted avait simplement hoché les épaules et exécuté tandis que je laissais marcher mon étalon sur la piste. Nous passions près de Moonlight qui réagit brusquement en menaçant de mordre, ce qui surpris Blue qui fit un violent écart en couinant apeuré, les oreilles plaquée contre le crâne. Je le caressais et l'éloignais doucement pour le rassurer, ce qui fut vite fait. Ted avait finit, je le remerciais et, dès qu'il s'était écarté avec la jument, mettait Blue au galop en direction d'un petit croisillon. 

A peine avait-il compris que nous sauterions qu'il s'était précipité vers l'obstacle, et pris par surprise j'avais pris un taxi. Je repassais comme je pouvais Blue au trot et le laissais marcher un peu avant de lui redemander un galop et de cette fois, tout de suite le ralentir pour éviter qu'il ne se rejette sur l'obstacle. Avec quelques difficultés bien visible, je l'emmenais au petit galop vers le même croisillon que nous sautions finalement, pour ensuite tourner pour venir sauter un oxer, empêchant mon arabe de se jeter dessus. C'est sans soucis qu'il passa l'obstacle, avec un petit coup de cul de joie à la réception. Je le ramenais à plusieurs reprises sur quelques obstacles par-ci par là. 

La fin de la séance arrivait plutôt vite, j'avais donc un jeune étalon qui fonçait tête baissé dans les obstacles mais qui avait un plutôt bon coup de saut. Je caressais et le laissais marcher rêne longue avant de descendre et de désangler d'un trou, suite à quoi je ramenais le gros dans son boxe où je le désellais et le pansais un peu avant de le laisser après quelques caresses et friandises. 

05/03/17

Kenny et moi avions accompagné Alice à son cours de poney du samedi avec Pompon, nous attendions qu'elle soit rentré avec ses camarades pour partir en direction de la carrière. Kenny m'avait presque forcé à participer à un cours d'équitation avec lui. Je n'aimais pas trop prendre des cours, enfin, pas avec beaucoup de personne en général, on se gênait plus qu'autre chose en général, et puis c'était plus dur de progresser en cours collectif. Bref, j'allais donc y participer avec Moonlight, et Kenny avec Blue Boy évidemment. On arrivait rapidement en carrière où arrivait plusieurs personnes accompagné de chevaux, certains avec les leurs, d'autres des chevaux du haras. Après une petite présentation rapide, la professeur nous demandait de monter en selle. Tous le monde ressanglais donc. Kenny, en deux temps trois mouvement, se retrouvait juché sur son bel arabe et réglé ses étriers longueurs dressage. Quand à moi, je me débattais contre ma jument qui, à peine je touchais à la sangle, se retournait pour me mordre. Je bloquais donc sa tête vers le bas avec une main en l'empêchant au mieux de me mordre en ressanglant, et une fois bien comme il faut, je récupérais les rênes au niveau du garrot et mettait mon pied à l'étrier pour me hisser en selle. Je caressais et commençais, avec tous les autres cavaliers, à détendre dans la carrière. 

Kenny et moi progressions dans un coin de la carrière mouillée. Blue Boy faisait beaucoup le con, ce qui obligeait le blondinet à monter rêne courte et rester le plus vigilent possible. Le bai ne cessait de charger des êtres invisibles et de chercher à accélérer. Quand à ma jument, si dans les débuts elle ne faisait que traîner les sabots, il m'avait suffit de chopper ma cravache pour qu'elle se mette à accélérer toute seule. Je n'avais pas besoin de m'en servir, c'était psychologique, mais bon. Comme à chaque fois, il n'avait fallut que de quelques foulées pour que, comme à chaque fois, Moonlight prenne appuie sur son mors et se mette à me tracter. Alors, à nouveau, je prenais mes rênes longues et, même si elle parut surprise, elle se redressa rapidement pour chercher le contact. Kenny s'était éloigné, et dans son coin, il trottait avec son bai qui faisait des foulées rapides. Rapidement, moi aussi demandait le trot à ma jument qui accéléra l'allure et qui faisait mine de ne pas comprendre une fois sur deux. Lorsque je demandais de tourner, elle préférait continuer tout droit ou aller dans la direction opposée à celle demandée. Et puis, lorsque j'avais ma cravache, même sans l'utiliser, elle avançait vite, lorsque je ne l'avais pas, elle n'avançait pas du tout. Un véritable bazar! 

Bref, après le pas et le trot, venait le galop. Je rejoignais Kenny dans un coin de la carrière et une fois derrière lui, nous partions au galop. Si Blue Boy speedait au point d'être difficilement gérable sans chercher à le mettre à terre, Moonlight elle tentait de me virer de bord, et à peine cherchait elle à lever les postérieurs que je devais répliquer pour ne pas avoir une ruade. Après avoir galopé aux deux mains plus ou moins difficilement, et une fois la détente terminée, la professeur nous demandait de revenir et tout le monde s'approchait d'elle, ce que nous fîmes.

Elle nous expliquait que nous travaillerons un peu les hanches en dedans et les têtes aux murs. Elle nous demandait dans un premier temps de trotter tous ensemble sur la piste. Nous rejoignons donc la piste à main gauche et, placé juste derrière Kenny lui même en deuxième position, nous entamions un tour de trot. On travaillait surtout les transitions, on allongeait l'allure, puis on ralentissait. Si allonger était simple avec ma canaille, la ralentir était plus compliqué, puisqu'il suffisait que je récupère un peu les rênes afin d'avoir un peu plus de contrôle pour qu'elle se remette à me tracter et faire contre-poids. De son côté, Kenny galérait également, son cheval n'avait aucun mal à accélérer, en revanche pour le ralentir c'était toute une autre affaire, puisqu'il ne voulait pas ralentir. Nous passions ensuite au galop qui ne fut un problème pour personne, et après un tour de piste nous répétions l'exercice. Après quelques tours, nous faisions une diagonale et recommencions à l'autre main. 

Fini, nous allions sur un cercle, toujours au trot, où il nous suffisait d'incurver pour l'instant. Les chevaux étaient plus ou moins excité. Dans le coté de la carrière où nous progressions, il y avait, sur tous le coin et la largeur, beaucoup d'eau boueuse, à cause de la pluie de la veille. Blue Boy s'amusait à bondir dans les flaques, ce qui faisait de grosse frayeurs à son cavalier qui craignait de voler à tout instant, et ce qui agaçait profondément ma jument qui se secouait régulièrement et qui menaçait de mordre dès que la croupe de l'arabe passait trop près d'elle. Et après avoir tourné, et tourné, et tourné, nous prenions le galop. Un vrai bordel, les chevaux se rentraient dedans ou se doublait constamment. Voilà pourquoi je n'aimais pas les cours. Et hop, une gamelle. Une demoiselle dont le cheval avait accéléré sans prévenir s'était retrouvé dans le sable de la carrière trempée. Nous arrêtions nos chevaux, et nous regroupions, tandis que le destrier de la demoiselle s'en allait au galop pour sortir, et trouvant la sortie fermée, trottait fièrement dans toute la carrière avant de se décider enfin à nous rejoindre et se laisser attrapé. Elle n'avait rien, on se remettait en selle et s'était repartit pour un tour de trot. 

Notre prof nous demandait alors de chasser les hanches sur le cercle. Je plaçais mes aides et hop, Moonlight fuyait en accélérant brusquement. A force de patiente et de persévérance, et de quelques conseils de la professeur, je réussissais enfin à obtenir ce que je voulais, je la caressais et continuais comme ça. De son côté, Kenny n'avait pas eu de mal à obtenir ce qu'il voulait de son étalon, seulement le garder dans un trot de travail pas trop rapide n'était pas simple. Après quelques tours, nous arrêtions la demande et caressions tout en remettant "droit" nos chevaux. Et après quelques tours, nous faisions une tête au mur. Moonlight commençait à perdre l'envie de se battre contre moi et acceptait l'exercice sans trop protester, tout comme Blue Boy qui, tout comme avant, obéissant tout en accélérant l'allure contre la volonté de son cavalier. Une fois l'exercice finit, nous faisions une diagonale pour venir un cercle de l'autre côté de la carrière en changeant de main. Nous répétions les exercices puis arrêtant la demande. Là, pour la dernière dizaine de minutes qui restait, sans quitter le cercle, nous trottions, puis, un cheval sur deux, nous quittions le cercle pour faire un départ au galop et se mettre en cercle sur l'autre côté de la carrière à l'autre main. Après le premier, c'était à moi, je demandais donc à ma jument de sortir du cercle, et je du batailler pour l'obtenir, étant donné qu'elle comptait rester avec les autres. Mais finalement elle quitta le cercle et il me suffit de placer mes aides pour avoir un joli départ au galop. Une fois sur l'autre cercle nous repassions au trot, puis un à un les autres cavaliers nous rejoignaient. Nous refaisions le même exercice puis retournions sur la piste toujours au trot. 

Après un tour, nous repassions au pas et pour terminer, il s'agissait de faire baisser la tête à son cheval. Etant donné que Moonlight avançait toujours tête basse, ce ne fut pas un soucis pour moi, je n'avais qu'à la laisser marcher sans l'embêter plus que ça, pourtant pour Blue Boy, ce fut plus compliqué, étant donné qu'il levait constamment haut la tête, au point qu'il avait fallut lui mettre un gogue. Il s'agissait donc de lui lever abusivement la tête pour le mettre dans une position d'inconfort, puis relâcher doucement la pression en accompagnant vers le bas pour qu'il baisse la tête. Les premiers essais furent tout sauf concluant, mais sur les quelques dernières minutes, il se prêta au jeux et baissa la tête. Le cours terminé, nous descendions de cheval, montions les étriers, désanglions d'un trou puis ramenions nos chevaux au boxe. Sur le chemin nous croisèrent les petits, on récupérait Alice et tout le monde retournait aux boxes pour déseller et panser nos chevaux et les laisser un peu tranquille.  

09/03/17

Bon, aujourd'hui j'avais prévu une petite séance tranquille de saut avec Moonlight, rien de bien long ni de fatiguant, justes quelques obstacle pour le kiff. Je rejoignais donc la sellerie pour prendre les affaires de la jument puis revenait à son boxe où je posais les affaires sur la porte pour entrer avec elle. Elle semblait de plutôt bonne humeur, c'était mieux qu'une jument ronchon. Je lui passais le licol sans trop de difficulté puis l'accompagnais à l'extérieur où je l'attachais. Je choppais ma boîte de pansage, la posée à mes pieds, mettait mon casque, lancé "Casseurs Flowters – Wondercash" et commençais un bon pansage rapide mais efficace. Plus rapide que d'habitude puisque Moonlight était plutôt calme. 

• Bah tu vois ma belle quand tu veux! 

Propre de la tête aux sabots, je démêlais ses crins puis curais ses pieds et la sellais en vitesse. Elle tenta de me mordre lorsque je sangla mais un rappel lui suffit pour qu'elle arrête. Je rangeais mon casque et mettais mes affaires sur le côté de l'allée. Suite à ça, je l'emmenais dans la carrière où un cours se déroulait dors et déjà. Après avoir demandé l'accord pour entrer, je tchequais les quelques obstacles puis ressanglais avant de me hisser en selle. Fichue jument qui bouge! J'avais faillu rater la selle et me retrouver par terre, madame avait fais un écart. Enfin bon, je commençais à la marcher rêne longue pour éviter qu'elle me tracte à nouveau. Aujourd'hui elle ne traînait pas les sabots, au contraire, il fallait la ralentir pour éviter qu'elle ne fonce dans les barrières, les obstacles et les chevaux comme une bouffonne! Je la faisais incurver sur quelques cercles aux deux mains avant de demander le trot. Elle s'arrêta net et refusa d'avancer, et lorsque j'insistais elle se contentait de secouer la tête et l'encolure, ou bien de faire un ou deux pas en arrière. Je lâchais un soupir et faisais claquer ma cravache sur sa croupe. Elle sembla le prendre mal et s'élança au petit galop avec un coup de cul. Je la remettais au trot et l'empêchais de ralentir et d'accélérer. C'était difficile, étant donné qu'un coup elle perdait en vitesse et l'autre elle faisait des départs surprises. Enfin bon, cette jument je ne cherchais plus à la comprendre, mais je commençais à bien m'entendre avec. 

Après avoir trotté je plaçais mes aides pour demander le départ au galop. Fusée, elle s'élançait tête entre les antérieurs vers l'avant, tellement à l'aveuglette qu'on manqua de percuter un étalon. Elle prit très mal d'ailleurs, et chercha à mordre le postérieur du noir pangaré qui s'éloignait en fouettant l'air de la queue tandis que son cavalier me lançait un regard plein de haine que je lui rendais par le même regard plein de haine et de vide. Enfin bon, après avoir galopé plus ou moins correctement aux deux mains, je l'emmenais sur un vertical à 80 cm environs. Certains cavaliers du cours qui se déroulait à côté, attendant leurs tours, regardaient mes passages, ils se disaient "cette jument est folle et se cavalier bizarre" je suppose. Alors que nous nous élancions vers le premier obstacle avec un bon galop de travail, ma jument pilla devant l'obstacle jusqu'à se retrouver quasiment assise. Et devinez qui fit un joli vol plané? Moi. 

Fière de son coup, elle me regardait et s'éloignait au trot. Je soupirais et l'attrapait sans problème puisqu'elle n'avait pas envie de s'approcher des autres chevaux, je la grondais un peu vocalement et remontait dessus. Nous revenions au même obstacle, et je sentais qu'elle allait piller. Je lui donnais deux coups de talons dans les flancs et elle manqua de déraper mais passa finalement l'obstacle. Je caressais et nous continuons de sauter quelques obstacles à droite à gauche tournant autours des 80cm et des 1m. Toujours aussi pleine de mauvais tours, elle n'en ratait pas une pour tenter de me mettre à terre : sauts de moutons ou coup de cul à la réception, demi-tour non contrôlé, écarts et arrêt devant l'obstacle. Après une bonne demi-heure où elle ne chercha qu'à me mettre par terre, je elle commença à se tenir tranquille et nous terminions la séance sur quelque chose de plutôt pas mal. Je caressais et la laissais marcher toujours rêne longue, avant de descendre, désangler et la ramener au boxe où je la désellais et la pansais brièvement avant de lui offrir une caresse et de ranger ses affaires. 

12/03/17

Aujourd'hui, il faisait vraiment beau à l'extérieur, un temps à sortir en balade ou à bosser à ciel ouvert. Et la première sur la liste était Moonlight. Je comptais faire avec elle une petite séance d'obstacle, j'avais déjà repéré un parcours formé de croisillon à 80 cm dispersé un peu partout ainsi que des couloirs de barre au sol. Rien de mieux pour travailler un peu le tracé avec la grosse. Ses affaires dans les bras, je rejoignais son boxe avant de tout poser sur la porte, chopper ma boîte de pansage et rentrer avec elle. 

Moonlight semblait totalement endormi, elle ne réagissait pas lorsque je rentrais dans son boxe ni quand je la caressais. Le pansage fut donc plutôt facile puisqu'elle ne bougeait pas, idem pour le sellage. En deux temps trois mouvements elle était prête. Je récupérais donc les rênes et l'emmenais hors du boxe. À peine en contact avec l'extérieur qu'elle redressa la tête et sembla déborder d'énergie, me poussant un peu sans plus mais avançant bien et se redressant. Alors que nous rejoignions la carrière, madame s'agitait de plus en plus : 

• Calme toi Joly Jumper!

Pas sûr qu'elle ait compris la référence, mais bon, nous marchions jusqu'à la carrière, et une fois à l'entrée, je fus ravis de voir qu'il n'y avait personne. En même temps, avec un soleil comme celui-là, il y avait surement beaucoup de gens qui partaient en balade et donc peu dans les carrières et manèges. Je me plaçais au centre, ressanglais le plus vite possible en esquivant les tentatives de morsures puis me hissais en selle. J'avais pensé à prendre ma cravache cette fois! Je commençais à la faire marcher un peu partout sur la piste. Elle avançait d'un pas rapide mais obéissait plutôt bien pour le moment. Surement à cause de la présence de la cravache, bien que je ne l'utilisais pas. Après avoir marché je demandais progressivement le trot, puis finalement le galop. Bien qu'elle fonçât un peu, elle était plutôt correcte. Je me plaçais donc dans un coin de la carrière puis créer un petit parcours avec ce que j'avais. Il y avait dans la longueur une ligne de deux croisillons vers, au centre de la carrière une ligne en diagonale de trois obstacles rouge et jaune, deux croisillons et celui du centre composé de plot et d'une barre. Et un petit croisillon orange, blanc et violet tout seul. 

Mon parcours en tête, je commençais par faire le croisillon seul uniquement. Je lançais donc la jument au trot sur la largeur et le début de la longueur, puis je quittais la piste et passais dans le couloir orange, blanc et violet. Dès la sortie je lançais la jument au galop qui tenta d'embarquer, je raccourcissais mes rênes et faisais une courbe pour rejoindre le second couloir à l'opposé le long de la largeur. Dès la sortie je faisais presque un demi-tour à l'aide d'un cercle, passant à côté du premier croisillon vers, puis passé entre les deux jaunes et rouges et venais sauter le croisillon seul. Dès la réception je ralentissais, du moins j'essayais, madame décidée à me faire tourner en bourrique. Une fois au trot puis au pas, je l'arrêtais un court instant avant de refaire le même tracé avec autant de difficulté.  


Une fois terminé, je décidais de rajouter la ligne des trois rouges et jaunes. Je lançais donc la jument au trot et nous passions dans le couloir, à la sortit départ au galop, demi-cercle, je rejoignais la piste dans la longueur pour presque aussitôt la quitter et passer dans le second couloir avant de faire un demi-cercle et de venir sauter le premier croisillon. Dès la réception je repassais au trot avec difficulté, demi-cercle et nous venions passer à côté du premier couloir passé, du côté extérieur de la piste pour repasser au galop et venir sauter la ligne. Et là, premier écart de la part de madame, qui fit un saut sur le côté et m'embarqua à nouveau. Je soupirais, l'obliger à ralentir à l'aide d'une volte puis la ramenais sur le même croisillon. Un second refus, puis un troisième, un quatrième. Je l'arrêtais comme je pouvais et au pas revenais voir l'obstacle, voir si c'était de la peur ou bien juste un caprice. Elle ne voulut pas sans approcher mais montra juste des signes de mécontentement. Je faisais une volte pour la ramener face à la ligne puis demandais le trot. Elle se lança vers la ligne et hop, un nouvel écart, et nous étions reparti pour quelques tours, je l'obligeais à tenir le galop, quitte à jouer les cons, autant y aller à fond. Puis la ramenait sur la ligne et au moment où elle tentait de partir, donnait un coup de talon et elle passa finalement ce fichu croisillon. Seulement boom, rebond sur le côté lorsqu'il s'agit du deuxième obstacle. Elle ne comptait pas s'arrêter là donc. Et après plusieurs tentatives, elle passa finalement les deux premiers, mais pas le dernier. Ah les juments! Mais après un bon quart d'heure, elle passa finalement la ligne. Autant elle que moi était déjà en sueur. J'haletais un peu, elle me pompait toute mon énergie, au point que je ne saurais pas dire qui était la plus crevé entre elle et moi. 

Je reprenais mon souffle et elle aussi. Malgré l'énergie qu'elle dépensait à jouer les idiotes, elle semblait toujours en avoir en réserve pour recommencer. Je passais derrière les plots du deuxième obstacle prêt à passer le dernier. Et je dus m'y prendre à bien bon cinq ou six fois avant de la faire passer, et encore, j'avais dû m'aider de la cravache pour l'obliger à sauter. Je n'en pouvais déjà plus, mais bon. C'était sa faute, si elle n'avait pas tenté de jouer les malignes elle aurait déjà été au pré avec Liquor à faire ce qui lui chante. Après ce passage plus que chaotique, je recommençais, et toujours avec la même difficulté, sauf que cette fois, elle jouait les têtes de noeud dès le premier croisillon. Et après plusieurs essais et un coup de cravache sur les fesses, elle passait, et à nouveau, un bon refus au premier croisillon de la ligne, qu'elle passa finalement après plusieurs tentatives. Je la laissais reprendre son souffle, elle était aussi trempée que moi, puis une fois une courte pause, je repartais faire exactement le même tracé, sauf qu'après la ligne, il fallait tourner à gauche pour venir sauter la ligne des deux croisillons verts. 

Cette fois-ci, elle passa le premier obstacle, la ligne montra à nouveau quelques difficultés mais elle finit par passer et, au grand galop, venir sauter la ligne des verts. Je la caressais un peu et la laissais souffler avant de refaire une dernière fois le parcours. Elle semblait avoir perdu de l'énergie, en même temps avec tout ce cinéma! Au trot, nous rejoignions le premier couloir puis, je demandais le galop. À nouveau elle partit à fond de caisse et nous tournions passer dans le second couloir, avant de venir sauter le premier croisillon, elle tenta un écart mais en fut empêchée par un coup de talon qui la remit en place, nous repassions au trot avec difficulté puis repartions au galop sauter la ligne. Premier croisillon ok, deuxième obstacle ok, troisième, un écart et elle fonça vers la barrière en tentant de m'éclater contre en tournant en angle droit au dernier moment. Malheureusement pour elle je tenais en selle et donnais un coup de cravache pour la remettre en place. Elle tenta de m'arracher les rênes des mains et je revenais vers le premier croisillon refaire la ligne. Elle m'embarqua et, à bout de nerfs, eu droit à deux coups de cravache bien placé, auxquels elle réagit par deux coups de cul de mécontentement, rien à faire, je revenais sauter cette fichu ligne qui lui posait tant de problème pour une raison quelconque, à nouveau le premier fut passé comme une lettre à la poste, le deuxième écart. 

Quitte à me fâcher, je l'arrêtais de force, rêne courte, un coup sec à droite un coup sec à gauche à deux reprises et elle repassait au pas. Je n'aimais pas comme ça lui casser la bouche, mais là c'était juste plus possible, je revenais sauter depuis le début et finalement, après quatre essais, elle passait le tout sans problème, juste après nous tournions à gauche et elle s'élança au grand galop sauter les deux verts, puis je repassais au trot avec quelques difficultés et passait dans le même couloir qu'au début. Je finissais par quand même caressé. J'avais finalement gagné la bataille, et laissais marcher avant de descendre et de la ramener à l'écurie. Elle était trempée des épaules à la nuque en passant par l'encolure et le poitrail. Je la désellais et ramenais ses affaires avant de la lâcher au paddock où elle s'éloigna au trot avant d'aller rejoindre aux côtés de la pouliche. quant à moi, je retournais à la sellerie poser son licol et sa longe puis changeais de t-shirt et mettais du déodorant pour ensuite aller voir les autres.

18/03/17

Aujourd'hui c'était Samedi, et j'avais donc un cours de poney avec Pompon! J'arrivais au club avec un peu d'avance pour pouvoir bien préparer mon poney qui était au paddock. Comme Tedrick et Kenny étaient déjà au haras, c'était papa qui m'avait déposé en vitesse sur le parking et qui était partit aussi vite. Kenny m'avait juste réceptionné à l'arrivé et nous entrions dans le haras. Sur le parking, il y avait beaucoup d'agitation, et je ne comprenais pas trop ce qui arrivait. Surtout que je n'arrivais pas à y voir, j'étais trop petite! Kenny regardait par dessus les têtes avant de se pencher vers moi : 

• Il y a un nouveau poney qui est arrivé! 
• Un poney? Ah voui? Il ressemble à quoi! Je veux voir, je veux voir! 

J'avais tendu mes bras vers le haut et Kenny m'avait posé sur ses épaules pour que je puisse voir. Il y avait Camille et deux de ses amies, une qui était dans notre cours et l'autre pas une cavalière, et elle tenait la longe d'un poney alezan qui semblait plutôt capricieux, il n'écoutait pas Camille. Tout le monde lui posait pleins de questions sur son nouveau poney, mais je n'arrivais pas à entendre ce qu'ils disaient, surement pleins de compliments fabuleux.

Après plusieurs minutes où tout le monde parlait de ce poney qui venait d'arriver, on rejoignais tous les poneys que nous allions monté. Les autres allaient au tableaux pour voir qui leur étaient attribués, mais moi et Camille rejoignions tout de suite nos poneys. Cette fois, Amy nous avait demandé d'aller à l'air de pansage, comme il faisait beau. Je rejoignais le paddock où était Pompon. Il jouait avec Blue Boy mais ils s'approchèrent très vite en me voyant arriver. Je leurs offrais des caresses et mettait la longe au licol que Pompon portait déjà avant de l'emmener sur l'air de pansage. Je l'attachais à un anneau et allait prendre ma boîte de pansage. Sarah c'était mis à ma droite et....Camille à ma gauche. Son poney était beaucoup plus grand que le miens, mais il était plus moche! Nah! Je brossais mon poney en parlant un peu avec Sarah, elle montait Aby, c'était sa ponette préféré, et du coup elle n'arrêtait pas de me parler de toute les qualités de sa monture. C'était drôle, parce que d'habitude elle arrêtait pas de se plaindre des poneys, et là elle parlait très vite et fort pour glorifier Aby. Je m'attaquais aux crins de Pompon tandis que Camille se tournait vers moi pour me parler: 

•Alors.....Pompon il t'appartient? 
• Oui, on me l'as acheté, et toi? 

Camille avait prie un air très fier et vantard et en brossant son poney déjà propre, elle me répondait : 

• Ah! Mes parents me l'ont offert pour que je puisse progresser et faire des concours avec! Ilparaît que c'est un vrai crack! Et puis tu sais, les shetlands, c'est assez "restreins". C'est bête, moche et court sur patte! L'ancien propriétaire de Henry m'as dit que mon poney serait plus performant que les shetlands et pourrait me faire progresser plus vite! C'est un welsh, et il à 7 ans, il n'est pas magnifique? 

J'avais envie de la gifler, elle ne savait pas la signification des trois quart des mots qui sortaient de sa bouche et surtout, elle raconté des bêtises tout droit sortit de la bouche de ses parents et de celui qui lui avait vendu Henry :

• Tu sais, les shetlands sont aussi de très bons poneys hein, il suffit juste de savoir se débrouiller et puis ils sont d'excellent poneys. Après c'est sûr que lorsqu'on ne sait pas monter, ils sont pas top. 

Et boom! Dans les dents! Elle avait prit un air offensé et était retourné au pansage de son poney "terriblement parfait". Moi jalouse? Non, jamais! Je terminais de curer les sabots de Pompounnet puis lui offrait une friandise avant de commencer à le seller. Je posais le tapis bleu clair sur son dos puis la selle en cuir noir. Je sanglais et lui donnais le mords avant d'accrocher la sous-gorge et la muserolle. Pompon était parfait! Je le caressais et, tout le monde prêt, nous détachions les poneys et allions vers la carrière.

Comme il faisait beau, on mourrait presque déjà de chaud avant d'être à poney! Je ressanglais mon shetland et me hissais sur la selle. Je caressais Pompon et nous commencions à marcher tous ensemble sur la piste. Camille était en tête avec son grand poney alezan et moi j'étais juste derrière. On allait voir qui serait la meilleure! Moi et Pompon, nous lancions un défit à Camille et nous rivalisions pour être les meilleurs! Je faisais attention à ma position, bien droite, les épaules, le dos et les talons alignés comme si ils étaient reliés par un fil et regardant bien devant moi. Pompon semblait avoir compris, il avançait vite mais écoutait tout ce que j'attendais de lui. Aujourd'hui Amy voulait qu'on travaille les allures, alors après avoir fais du pas, du trot et un tour de galop à chaque mains, elle plaçait les plots et nous montrait un parcours à faire.

En fait, c'était tout simple, il fallait partir au pas, passer dans la "porte" et partir au trot, puis il fallait faire un petit slalom au trot et à la porte aller au galop. Suite à quoi on partait au galop et revenions. En bref c'était les doigts dans le nez. Comme durant toute la détente avec Camille on se faisait la guerre et on se passait devant, je commençais le parcours. Je donnais un coup de talon à Pompon qui se lança au pas un peu rapidement, dès le passage de la première porte on passait au trot et on faisait le slalom. C'était très facile pour nous, les doigts dans le nez! Après le slalom Amy nous félicitait et on partait au galop sur la piste pour revenir. Une fois terminé je caressais Pompon et lui faisait un gros câlin.

• Bravo Pompounnet! Tu es le plus génial de tous! Je suis fier de toi! 
• Alice, c'était très bien, mais il faut que tu écarte un peu plus tes rênes quand tu fais ton slalom, ton poney tourne trop serré il rafle les plots. Et fais bien les coins de la piste, ne laisse pas ton poney aller où il veut, d'accord? Sinon c'était très bien

J'étais contente de Pompon en tout cas! C'était maintenant au tour de Camille et son génial, fabuleux, merveilleux et parfait Henry. Elle donnait un coup de talon et il partait à fond de train au trot. Elle se mettait en arrière et serrait fort les rênes qu'elle tirait pour l'arrêter. Après avoir secoué la tête, il avait finalement décidé de s'arrêter juste devant le slalom, qu'elle fit en renversant le premier plot, mais le reste était pas trop mal. Suite à ça elle demanda le galop et Henry partit à fond de train en coupant un peu la piste. Je me retournais vers elle une fois derrière moi et lui criait dessus, elle était rentré dans les fesses de mon poney! 

Elle avait l'air contrarié que son poney n'en fasse qu'à sa tête, mais pour moi c'était la victoire. Amy lui expliqua ce qui n'allait pas puis lui donna quelques conseils. Elle fit la tête pendant tout le reste du cours même si son poney commençait à obéir un peu plus au fur et à mesure. 

On enchaîna le parcours trois fois chacun aux deux mains et on compliqua un peu avant de finalement s'arrêter là. On faisait tous marcher en caressant puis on descendait et ramenait au boxe. Une fois désellé et pansé, je ramenais mes affaires à la sellerie et prenait la longe de Pompon pour le ramener au paddock. Sur le chemin, comme il fallait lâcher Pompon pour qu'il se repose au soleil avec Blue, je croisais Camille et son Henry accompagné de la plupart des filles du cours qui lui posait pleins de questions sur ce qui s'était passé pendant le cours et surtout sur Henry évidemment. Je l'avais déjà en horreur celui là! On avançait côte à côte en faisant comme une sorte de course, chacun tentait de rejoindre le paddock le plus vite possible. Finalement je gagnais la course et caressais Pompon chaleureusement. Blue Boy n'était plus là, mais By Icon oui. Il parut content de voir de la compagnie et trotta jusqu'à l'entrée pour saluer mon poney. Je poussais un peu Icon et retirait juste la longe. Pompon restait à côté et se dirigeait vers l'abreuvoir. Il était trop haut pour lui alors on lui avait rempli un grand sot exprès pour qu'il puisse y boire autant qu'il pouvait! Icon restait à l'entrée jusqu'à ce que je parte. Henry était en face avec Pollypocket et Daysy, des poneys du club. Avec Camille on s'échangeait un regard haineux puis on se séparait, elle pour aller avec ses copines et moi ma voiture. 

18/03/17

Ces derniers temps, j'avais eu comme une idée de génie et j'avais choisi de prendre un cours le dimanche après-midi avec Blue Boy. Je venais de finir mon stage et je n'avais donc pas eu beaucoup de temps à lui accorder, quelque fois je le lâchais dans le manège ou le paddock et le longeais mais sans plus. Alors il avait envie de se défouler! 

Je rejoignais le paddock où se trouvait Pompon et Blue Boy et attrapait mon cheval avant de filer aux écuries où j'avais dors et déjà sortit les affaires de mon étalon et ma boîte de pansage. Comme je le pensais, Blue débordait d'énergie et semblait bouillonner, en bref la séance serait sans doute sportive! J'étais déjà crevé avant même d'avoir commencé, le pansage et le sellage avaient été laborieux, puisque monsieur se débattait et ne tenait pas en place. 

Une fois prêt, je détachais Blue et commençais à le guider vers la carrière où nous aurions un petit cours. Blue piétinait, ronflait et bougeait beaucoup, je l'arrêtais de deux coups sec et attendait qu'il soit bien arrêté pour repartir. 

• Oh oh doucement!  

Nous arrivions plus ou moins vite dans la carrière, pile à temps pour la détente! Je rejoignais le centre de la piste où je ressanglais Blue qui tournait un peu en rond puis me hissait en selle aussi agilement que possible pour poser doucement mes fesses sur la selle et commençais à le marcher. Grâce au gogue, Blue Boy était beaucoup plus contrôlable que sans en tout cas, c'était déjà un bon point. Je commençais à le détendre un peu au pas et au trot aux deux mains, commençant par faire des variations d'allures et intra-allures. Blue était très vif et réagissait au quart de tour, surtout lorsqu'il s'agissait d'allonger l'allure! Je terminais par un tour de galop aux deux mains puis nous rejoignions la professeur qui nous expliquait l'exercice à accomplir. En bref elle avait dispersé trois ateliers dans toute la carrière, deux basés sur les plis et l'autre un carré. Pour le moment, au pas, nous devions venir le longé la piste, puis, passé le long de deux plots en diagonale très rapproché en pliant un peu la tête vers l'extérieur, puis passer entre les deux plots juste en face et s'enroulé autours de celui vers l'extérieur, rejoindre la piste en diagonale et refaire le même exercice. Elle avait également refait le même parcours un peu plus loin afin que tout le monde puisse travailler dessus. 

Je guidais donc Blue au pas vers le premier dispositif. Il poussait beaucoup et avait beaucoup de mal à faire l'exercice et il se tendait beaucoup, mais après quelques essais, il eu de l'amélioration, autant chez lui que chez moi qui ne l'aidais pas beaucoup. Une fois cet exercice réussit à main droite, nous allions sur le second pour le faire à main gauche, ce qui fut moins difficile. Je caressais et le faisais marcher un peu partout tandis que les autres aussi utilisaient les deux installations. Suite à ça, notre professeur nous appela pour nous proposer de travail un peu le reculer. Globalement la méthode était simple. Il s'agissait de tenir les rênes un peu haute et tendu et se dandiner sur la selle afin d'obtenir un ou deux pas de reculer. Certains chevaux avaient plus de mal que d'autre, et Blue Boy en faisait partit. La professeur se plaça alors devant moi, je faisais marcher Blue derrière elle, puis une fois que l'on s'arrêtait, je demandais de reculer. Dès qu'il le faisait, je caressais et nous remarchions quelques mettre pour recommencer cet exercice. Après quelques essais nous le faisions tous seul. Après un temps d'attente évidemment, c'était un exercice nouveau pour lui, mais c'était plutôt bien. Je caressais. Nous alternions donc entre les deux ateliers. Puis, nous intégrions le dernier exercice, le carré. Il s'agissait de longer la barre au pas. Puis arrivé en haut déplacement latéraux. Au bout de la barre reculé. Puis déplacements latéraux, et nous reprenions ainsi. Bon, certains se risquèrent à tenter, mais pas nous. De plus, le reculer de quatre mètre était quasiment impossible, je n'allais pas dégoûter mon poney à faire ça alors qu'il ne me donnait qu'un ou deux pas pour l'instant. Néanmoins il y avait un second exercice que nous pouvions faire sur ce même carré. Rentrer bien au centre au pas ou au trot sur la barre, puis tourner pour sortir sur la barre de droite ou gauche exactement au milieu. C'était plus rigolo, et Blue se plia volontié à l'exercice. Je caressais beaucoup et tournais un peu, faisant un coup un exercice, puis un autre.

Avant la fin de la séance, comme nous n'étions que 7, la professeur nous proposait d'enchaîner un peu le tout. L'exercice était simple, nous entamions au milieu sur la piste, nous longions au trot, puis  en A, départ au galop, dans la longueur nous repassions progressivement au trot puis au pas, pour faire la première partie de l'exercice au pas, diagonale au trot et seconde partit de l'exercice sur les plis. Nous tournions autours du plot puis rejoignions la piste pour partir au galop au dernier plot. Nous longions la longueur et en F, doublions pour venir passer le carré. Rentrant bien au centre de la barre, puis tournions à notre gauche pour venir passer la barre qui  donnait sur le A. Nous rejoignions donc la lettre et repartions venir faire le deuxième exercice de plis toujours au trot. Après s'être enroulé autours du dernier plot, nous repassions progressivement au pas puis faisions un ou deux pas de reculé, puis caressions.  

Je passais en troisième, Blue Boy chargea un peu au galop mais sans plus, quelques difficultés à le mettre dans un trot permettant de réaliser quelque chose de potable, mais globalement le passage fut pas trop mal. Je caressais et regardais les autres passer. Les deux autres passages furent beaucoup mieux, autant pour moi qui avait amélioré ma position catastrophique durant le premier, et Blue qui y mettait un peu plus du sien. Je caressais finalement puis descendais. Une fois désanglé d'un trou, je ramenais mon bai à l'écurie où je le désellais et pansé puis l'emmenais directement au paddock où By Icon et Pompon jouaient. Je laissais mon bai après quelques caresses et rejoignais Tedrick dans le domaine.

08/04/17

Depuis combien de temps je n'ai pas monté Milord, concrêtement? Je ne sais même plus. Nous traversons la cour du domaine et rejoignons la carrière. Un samedi après-midi, il y a du monde devant, c'est normal. Un cavalier evoluant seul sur le plat et un petit groupe d'élève qui fais jeux. Je repère très vite quelques obstacles à disons 80/90 centimètres à vue de nez, éparpillés un peu partout dans un coin de la carrière. Je ne compte rien travailler de particulier, juste laissé mon étalon se défouler sur les barres. Nous rentrons dans la carrière, ça fais longtemps que Milord n'as pas foulé le sable de la piste, et vu son impatience, ça à du lui manquer. Je lui flatte l'encolure et le guide jusqu'au centre où je ressangle et me hisse en selle. Je commence à marcher un peu partout dans la carrière en lui faisant faire quelques exercices d'assouplissements, puis répète au trot et finalement au galop. Milord vas vite, mais reste assez attentif à mes demandes, quoi qu'il ai du mal à intégrer la notion de ralentir. Peu importe, l'avoir sous ma selle me fais vraiment plaisir.

Je le caresse et commence à l'emmener au petit galop vers un croisillon à 80 cm. Milord se précipite mais saute sans difficulté et tire un peu sur les rênes avant de se calmer et de repasser au trot. Je caresse et recommence à l'autre main. Cette fois-ci je me prépare et l'empêche de foncer vers les barres. Le saut est plus propre, je le félicite et l'emmène vers un vertical à 90. Milord remue un peu la tête puis s'élance vers les barres. Je l'accompagne lors de l'obstacle et le ralentit à l'aide d'un cercle avant de le laisser marcher en félicitant. Cette fois-ci j'enchaîne le croisillon suivit du vertical. Je lance Milord qui avance d'un bon galop vers le croisillon qu'il survole sans difficulté, nous tournons à droite et venons sauter le vertical qui passe comme une lettre à la poste. Je le caresse et poursuis en ajoutant différent obstacles à notre parcours, dont une ligne de croisillon. La séance n'est pas très longue, je veux simplement le divertir et lui dégourdir les jambes. Après 45 minutes en selle, je descend et le caresse avant de désangler d'un trou, remonter les étriers et le ramener à l'écurie en lui parlant.

[url=https://harasdepado.forumgratuit.be/t856p50-milord-kwpn-e#26795] Ecurie

09/04/17

Je n'ai rien de spécial à faire au haras, à part me traîner à droite à gauche dans l'espoir de trouver quelque chose qui me fasse sortir de mon ennuie. Quand soudain apparût l'idée du siècle! Mes poulains, je ne les monte que très peu, alors oui j'ai promis que ce serait une journée de repos, mais...pas pour eux. Ils ont eu toute la semaine pour ne rien faire. Aujourd'hui ils n'auront qu'à se remuer un peu! J'ai déjà commencé à voir les bases avec lui, aujourd'hui je compte donc faire une petite séance afin de revoir les incurvations et contre incurvation au pas et au trot. Je me dirige donc vers la sellerie où je récupère ma boîte de pansage et les affaires de By et file à l'air de pansage pour préparer le terrain. Suite à ça je file aux paddocks pour aller chercher monsieur. Le petit groupe d'étalon vient à ma rencontre et je me contente de repousser un peu les autres pour attraper By Icon à qui j'accroche la longe. 

• Je reviendrais vous voir, après lui c'est votre tour! 

Mozart, Lucky et Aladdin nous suivent sur quelques mètres avant d'abandonner et de retourner vaquer à leurs occupations. By Icon se redresse, les appels à plusieurs reprises, mais après quelques réponses plus rien. By Icon se contente alors de me suivre d'un pas rapide, balançant un peu la tête de droite à gauche en marchant. Nous arrivons enfin à l'air de pansage ensoleillé. J'attache mon bai et commence un bon décrassage pour faire partir la poussière et les saletés de son poil et de son crin, puis cure ses sabots et le selle rapidement. Dans son bon jour, il n'a pas bougé et c'est sagement laissé faire. Nous allons tout les deux vers la carrière où se passe la suite des événements. 

Comme le week-end il y a toujours des cours, évidemment il y a des gens dedans, surtout qu'il fait un grand soleil devant. By Icon piétine d'impatience à mon côté, je demande si je peux entrer, et après avoir eu l'accord du professeur faisant son cours de dressage, j'attrape plusieurs plots pour tracer les contours d'un cercle de vingt mètre. C'est que je suis nul en distance, alors je le matérialise pour éviter de faire du n'importe quoi. By Icon me regarde faire et renifle les plots avec intrigue. Je le caresse et ressangle de deux trous avant de me hisser en selle et de commencer à le faire marcher sur la piste.

La séance ne sera pas longue, je cherche juste à voir si il à bien compris. Après avoir bien marché je le laisse trotter sur quelques tours puis place mes aides et demande le galop. Il à bien retenu le code et s'élance sur quelques tours de galop. Je recommence à l'autre main puis l'emmène sur le cercle. Je commence par le faire marcher à main droite en longeant les plots se trouvant à l'intérieur du cercle. By est très calme et appliqué, il ne semble pas non plus remarquer les chevaux autours de lui. Je le félicite et après avoir fait plusieurs tours au pas, place mes aides et lui demande d'incurver sur le cercle. By Icon se prête à l'exercice et réalise ce que je lui demande sans protester, avançant d'un pas rapide sur le cercle. Je le félicite à plusieurs reprises et relâche la demande pour le laisser respirer. Je demande ensuite le trot et me met assis pour demander d'incurver. By baisse un peu la tête en rechignant mais incurve tout de même, ce qui lui vaut plusieurs caresses pour le féliciter. Je relâche mes aides en le laissant au trot et rejoins la piste pour le laisser faire deux tours avant de changer de main à l'aide d'une demi-volte et de revenir au trot sur le cercle. Je redemande alors le pas et le laisse quelques instants souffler avant de redemander d'incurver. A nouveau, concentré sur ce qu'il fait, le bai exécute mon ordre et avance en incurvant sur le cercle. Je le caresse fréquemment, il est un très bon élève aujourd'hui, et après l'avoir laissé souffler, lui redemande le même exercice au trot. By Icon recommence donc à faire ce que j'attend de lui. Je le caresse et le repasse au pas. Cette fois, je demande une contre-incurvation sur le cercle. By Icon piétine un peu en levant la croupe avant d'accepter de faire ce que je lui demande. Je le fais donc avancer ainsi sur plusieurs tours avant de repasser au pas et de caresser et recommencer à nouveau au trot. Icon se lance donc assez rapidement tout en faisant ce que je lui demande. 

• C'est bien! 

Je le caresse et le ramène sur la piste pour lui laisser faire deux tours de trot avant de changer de main avec une demi-volte et de l'emmener à nouveau sur le cercle en repassant au pas. Je lui demande de contre-incurver après un tour de pas et By Icon execute sagement, ce qui lui vaut plusieurs caresses. Après avoir fait plusieurs tours de pas, je le remet droit avant de demander le trot et de redemander une contre incurvation. A nouveau By Icon fait correctement ce que je veux qu'il face. Après plusieurs tours je le remet au pas et le laisse marcher avant de le ramener sur la piste et de placer mes aides pour le départ au galop. By Icon démarre au quart de tour et s'élance dans un galop plutôt rapide. Je le laisse faire quelques tours avant de repasser au trot et au pas après un coup de cul en signe de protestation. Je descend et dessangle d'un trou avant de ramasser les plots en tenant d'une main Icon. Une fois les plots empilés et mit sur le côté, je ramène Icon à l'air de pansage où je le rattache puis déselle et panse avant de ramener les affaires à la sellerie puis de le détacher et prendre ma boîte de pansage, direction l'écurie où je le laisse un peu tranquille après une caresse.