PsychoShinigami - TERRAIN DE CROSS [corbeille - 2016 / 2020]

Le jeune homme revenait une nouvelle aux écuries de Tedrick non pas pour travailler Anubis cette fois-ci mais une jument de quatre ans, Hourra. Elle était au travail depuis un petit moment et son ami voulait qu’il lui fasse une séance de cross afin de la faire progresser dans cette discipline. Cela faisait longtemps que Nohan n’en avait pas fait et il avait hâte de découvrir la croisée KWPN et selle français qui était une véritable bombe. Une fois prêts, il se mit en selle et se dirigea vers l’immense terrain de cross de Tedrick qui possédait de nombreux obstacles et combinaisons. Il fit marcher un long moment la bel bai en se promenant dans tout l’espace avant de la lancer au trot. Hourra semblait plutôt motivée et avançait dynamiquement en regardant un peu tout ce qui se passait aux alentours. Nohan l’a travailla un long moment sur de grandes courbes et lignes droites afin de l’avoir ronde et placée. Petit à petit, le couple apprit à faire connaissance et le jeune homme trouva les boutons de la jument. Elle était plutôt délicate et il fallait se montrer très doux avec sa bouche car elle se mettait vite contre la main. Elle n’était pas du tout comme Anubis et il allait devoir se montrer un peu plus vigilant qu’avec l’étalon alezan mais cela ne lui déplaisait pas. Il adorait monter des chevaux différents avec chacun un caractère bien à eux. La croisée allait lui demander une certaine concentration et une maîtrise mais il avait hâte de continuer la séance pour la découvrir en plus. Nohan inclut dans sa détente des variations d’amplitude en demandant à sa monture d’allonger ou alors de se rassembler à l’aide de ses mains et de ses jambes. Au fur et à mesure qu’il trottait, il commença à lui mobiliser les hanches ainsi que les épaules en lui demandant un petit travail simple sur deux pistes. Hourra avait tendance à se précipiter et ne pas prendre le temps de se poser, elle montait plutôt vite en pression. Pour essayer de la détendre, le jeune homme fit un long travail au trot ainsi qu’au pas en lui demandant régulièrement des transitions. Il variait aussi son incurvation afin d’échauffer correctement sa ligne du dos et la mettre aux ordres. Progressivement, Hourra vint se poser plus facilement sur son mors et écouta de mieux en mieux son cavalier.

Après une longue détente au trot, le brun lança la jument au galop. Elle partit plutôt rapidement mais il laissa évoluer sur un tracé très large avec un rythme soutenu pour lui faire sortir son surplus d’énergie. En équilibre sur ses étriers, il garda un contact très doux avec sa bouche ne cherchant pas à l’avoir en place mais seulement en avant. Petit à petit, il l’installa sur un grand cercle et se rassit dans sa selle afin de la travailler un peu plus sérieusement. Il reprit les mêmes exercices qu’à l’allure inférieure c’est-à-dire des variations d’amplitude et de l’incurvation. Il la travailla de longues minutes au galop aux deux mains car le cross nécessitait un échauffement complet du corps du cheval. Avant de vouloir sauter les obstacles, il fallait parfaitement contrôler sa monture et qu’elle soit aux ordres de son cavalier. Cette discipline demandait une certaine entente et coordination dans le couple, c’est la raison pour laquelle le jeune homme passa à long moment à la détendre aux trois allures. Il la laissa ensuite souffler quelques minutes au pas avant de sauter un petit tronc tout simple pour l’échauffer sur le saut. Surprise par l’obstacle, Hourra fit un gros bond pour atterrir de l’autre côté et partir à toute allure. Nohan la reprit grâce à un cercle et la travailla jusqu’à l’avoir calme avant de lui redemander de sauter. Cette fois-ci, il fut plus présent et la retenu un peu fort à l’abord pour ne pas qu’elle parte comme une furie et qu’elle prenne le temps de sauter. Une fois à la réception, il la récupéra immédiatement afin qu’elle ne prenne pas de vitesse et lui demanda une transition au trot puis un arrêt. Hourra secoua sa tête de gauche à droite comme pour manifester son mécontentement.

Nohan - On est pas sur un champ de course ma grande.

La bai semblait avoir vraiment envie de galoper, Tedrick l’avait prévenu qu’elle pouvait se montrer un peu trop motivée et émotive par moment. Le brun continua à travailler sur le petit tronc jusqu’à ce que la jument se calme et le saute sans soucis et sans prendre de vitesse. Il la félicitait régulièrement de caresses sur l’encolure pour l’encourager dès qu’elle répondait bien. Il se dirigea ensuite vers le gué et la laissa découvrir avant de l’encourager à rentrer dedans. La jument hésita un long moment avant de se décider à poser ses pieds dans l’eau et traverser l’étendue bleue. Nohan lui fit passer plusieurs fois au pas puis au trot et enfin au galop jusqu’à ce qu’elle ne se pose plus aucune question et rentre dans le gué naturellement. Il la laissa marcher rênes longues le temps pour lui de se préparer des enchainements à faire avec les obstacles du terrain. Il observa les différentes combinaisons et inventa dans sa tête un petit parcours idéal avec plusieurs difficultés. Avant de le tester, il voulait faire découvrir les obstacles à la jument pour ne pas qu’elle soit surprise. Il la lança au galop et la fit accélérer sur une ligne droite puis la reprit pour l’amener face à une haie de quatre-vingt centimètres plutôt facile à franchir. Il fut obligé de mettre ses jambes à l’abord car Hourra hésita mais s’envola tout de même au-dessus de l’obstacle. Il garda le galop et dessina une grand courbe en allongeant un peu avant de la ramener une nouvelle fois sur la haie. Cette fois-ci, elle n’hésita pas et la franchit avec une grande aisance. Nohan l’emmena ensuite en face du contre-haut dans un trot calme mais dynamique. La jument prit la dernière foulée au galop et monta la marche sans aucun soucis. Encore, il dessina une grande courbe pour lui représenter mais cette fois-ci en descente. Il ralentit fortement son allure et resta bien en arrière tout en gardant ses jambes au contact pour encourager la jument. Celle-ci s’arrêta au dernier moment et recula de plusieurs mètres en levant sa tête. Dans le calme, son cavalier lui demanda de se rapprocher du contre-bas et lui laissa le temps d’observer la difficulté. Il veillait à ce qu’elle ne fuit ni à gauche ni à droite ou qu’elle ne recule pas, la seule sortie possible étant d’aller tout droit. Après plusieurs hésitations, Hourra se lança et sauta pour atterrir plus bas et partir rapidement dans un galop rapide. Le brun la reprit doucement et la félicita avant de lui faire repasser plusieurs fois jusqu’à ce que cela ne lui pose plus aucun soucis.

Maintenant que la jument était échauffée sur les différentes difficultés du cross, le couple allait pouvoir enchaîner un petit parcours de plusieurs obstacles. Nohan lança la jument dans un galop de cross car après tout, il fallait un minimum de vitesse dans cette discipline. Bien en équilibre sur ses étriers et des rênes ajustées, il contrôla l’allure et la trajectoire de la jument en lui laissant une certaine liberté dans sa bouche pour ne pas la mettre en pression. Le premier obstacle était la haie qu’ils avaient déjà franchi à la détente, il ne posa donc aucun soucis pour la jument qui s’envola au-dessus. Pour aller vers le deuxième obstacle, il avait avec une longue galopade qui emmena le couple derrière un petit bosquet où un trakehnen se trouvait. À son approche, Nohan se redressa pour reprendre la jument et la dirigea bien en face de la difficulté. La jument regarda fortement le tronc au-dessus du trou et tenta de dérober sur le côté. Son cavalier l’avait senti et la bloqua rapidement avec sa rêne pour qu’elle continue à aller droit. Elle n’eut d’autre choix donc de sauter l’obstacle en prenant une grande marge. Nohan l’accompagnait du mieux qu’il pouvait sur ses sauts pour ne pas la gêner. Il la laissa ensuite reprendre un galop de cross et se contenta de gérer la trajectoire. Ils arrivèrent face au gué où le jeune homme repassa sa monture dans un petit galop afin de la contrôler parfaitement car ils allaient franchir une petite combinaison. Hourra hésita à rentrer dans l’eau mais son cavalier ne lui laissa pas d’autre choix. Pour sortir du gué, il devait passer un contre-haut suivit de près par une barrière en biais. En restant bien redressé dans sa selle et avec ses jambes au contact, le brun l’emmena face au contre-haut qu’elle franchit avec aisance. Une fois sur la terre ferme, il la garda dans un petit galop pour bien dessiner la courbe afin de sauter le deuxième obstacle. Hourra écouta son cavalier et se retrouva pile en face de la barrière qu’elle franchit facilement. Une fois à la réception, Nohan la caressa et la laissa reprendre un galop de cross pour se diriger vers la suite du parcours.

Le couple arriva face à la butte qu’il devait grimper par un contre-haut, un tronc était posé juste au sommet tandis qu’un autre se trouvait juste après la descente. C’était donc une combinaison de trois obstacles plus délicats. À l’approche, Nohan reprit la bai afin de contrôler parfaitement la direction et l’encouragea avec ses jambes. Elle sauta aisément par-dessus le contre haut mais le tronc qui se trouvait à trois foulées seulement après la surprit. Elle s’arrêta donc brusquement juste en face et se mit à reculer rapidement en panique. Le jeune homme lui parla doucement et lui demanda de s’approcher de l’obstacle afin qu’elle le sente. Elle était en pression et ne savait pas comment se sortir de là car elle était coincé entre le tronc et le contre-haut. Le jeune homme la laissa face au tronc afin qu’elle se familiarise avec celui-ci et lui indiqua de descendre de la butte par une petite descente sur le côté. Il lui redemanda alors le galop et tenta une nouvelle fois cette combinaison. Cette fois-ci, il franchit le contre-haut avec un peu plus de vitesse et encouragea vivement la jument à franchir le tronc se trouvant juste après. Hourra s’emmêla dans ses foulées et se retrouva très près de l’obstacle mais vu qu’il n’était pas haut, elle réussit tout de même à le franchir en secouant un peu son cavalier. Il se redressa rapidement car ils étaient sur la descente et ils avaient une haie à sauter juste après. La bai se retrouva rapidement devant l’obstacle et n’eut d’autre choix que de le sauter. Une fois de l’autre côté, Nohan la félicita car elle avait été courageuse et la laissa reprendre de la vitesse pour finir le parcours. Il n’y avait plus que trois obstacles à franchir. De nouveau, ils arrivèrent face au gué où cette fois-ci ils devaient rentrer par un coffre se trouvant juste à la limite avec l’eau. C’était plutôt impressionnant pour les chevaux d’atterrir directement dans l’eau donc le cavalier prit le temps de travailler le galop de sa monture avant l’obstacle. Il garda ses jambes au contact et prit le courage pour deux. La bai l’écouta et fit un gros saut par-dessus le saut pour se retrouver dans l’eau. Il avait ensuite un directionnel à franchir qui se trouvait un milieu du gué. Nohan était un peu secoué par le précédent saut mais il reprit rapidement le contrôle de sa monture pour l’emmener sur le deuxième obstacle. Il veilla à bien fermer ses rênes pour ne pas qu’elle puisse dérober et l’accompagna avec son assiette. Hourra regarda de près l’obstacle mais s’envola au-dessus avec facilité. Ils sortirent ensuite du gué en reprenant un galop de cross pour se diriger vers le dernier obstacle : un table assez imposante. C’était un obstacle de volée à prendre avec une certaine vitesse pour couvrir la largeur. Nohan ne reprit que légèrement la jument à son abord et la laissa dans un rythme dynamique pour sauter ce dernier obstacle avec aisance. Le parcours était enfin fini et cela avait secoué le cavalier. Hourra sautait merveilleusement bien mais elle était assez regardante sur les obstacles et il fallait souvent prendre son courage pour elle. Heureusement, elle écoutait plutôt bien son cavalier et même si elle n’était pas sereine elle y allait. Il la laissa trotter puis marcher un petit moment afin qu’elle reprenne son souffle mais elle ne semblait pas fatiguée, elle avait un super cardio. Pour finir la séance, il décida de refaire une fois le parcours entier. Maintenant qu’elle avait vu toutes les difficultés, l’enchainement fut beaucoup plus fluide et se passa sans aucun problème. Nohan décida alors de la laisser là-dessus, elle avait superbement bien sauté. Il la fit trotter avec la tête en bas pour la détendre et qu’elle reprenne son souffle avant de la ramener à l’écurie tout en la félicitant pour cette belle séance.

Objectif : sauté un contre-haut, 10 pts en pole bending pour Upsann merci    

C’était la première fois que Nohan se mit en selle sur le beau et puissant Warlord, un croisé selle français de six ans qui appartenait à Tedrick. Et la séance du jour allait être sur la discipline de prédilection du brun : le cross. Cela faisait un bon bout de temps qu’il n’avait pas enchainé en extérieur et rien que l’image d’un tronc le faisait frémir. Son compagnon du jour semblait être le parfait cheval pour du cross, musclé et tout en force, ce qui promettait une séance sportive et riche en adrénaline. Après quelques minutes de pas, le couple se lança rapidement au trot pour entamer une bonne détente. Le cavalier dirigea sa monture dans tout le terrain de cross en changeant régulièrement de direction pour mettre l’étalon en équilibre et en avant. Warlord savait très bien où il se trouvait et ce qu’il allait faire, il trépignait donc des pieds en se languissant du moment où il sera élancé au grand galop sur la piste. Son cavalier était tout aussi excité et le couple formait donc un ensemble homogène et synchronisé. Pour mettre progressivement le bai en souffle, il lui demanda des allongements afin d’augmenter l’amplitude de ses foulées. Sentant que l’étalon commençait à mettre du poids sur le mors, il le rassembla sur quelques foulées avant de repartir alternant ainsi les variations d’amplitude. Cela permettait à Nohan de rester maître de la vitesse et du rythme en indiquant au croisé qu’il avait quelqu’un sur le dos. Tedrick l’avait averti que l’étalon avait tendance à prendre la main et à foncer droit devant sans trop se préoccuper de son cavalier, il adorait cependant le cross et pouvait sauter n’importe quel obstacle qui se trouvait sur sa route. Nohan allait donc essayer de travailler la communication avec lui et son obéissance car même s’il aimait cela et voulait juste foncer, il devait rester à l’écoute de son cavalier. Il avait des facilités évidentes dans cette discipline et le jeune homme voulait donc vraiment travailler les points plus compliqués pour lui notamment les combinaisons. Avec sa grande amplitude et sa force, il pouvait être difficilement maniable et Nohan décida alors de le mettre un peu à l’épreuve. Le couple finit leur détente par de longues minutes de galop en alternant les allongements et les rassemblés pour varier au maximum l’amplitude et le rendre ainsi disponible. Il n’y avait pas e soucis quand il lui demandait d’accélérer, le bai partait aussitôt au grand galop mais c’était plus compliqué dans l’autre sens. Il secouait sa tête et se durcissait dans sa mâchoire quand son cavalier lui demander de ralentir, il préférait galoper à toute allure tête baissée. Le brun fit donc plusieurs exercices au galop pour améliorer ses transitions et les rendre plus souples et rapides car les obstacles de cross s’enchainaient vite et le cheval devait toujours être à l’écoute de son cavalier.

Le jeune homme ressangle sa selle une dernière fois et se lança au galop pour franchir un simple tronc isolé afin de terminer la détente par plusieurs sauts. À la vue de l’obstacle, Warlord se redressa et accéléra ses dernières foulées pour se dépêcher à le franchir avec hâte. Il lui demanda alors une transition au trot à la réception pour lui faire comprendre que c’était lui qui décidé la vitesse et le rythme. Il enchaina alors plusieurs fois le tronc jusqu’à avoir des passages réguliers et dans le calme. Tout en laissant l’étalon reprendre son souffle au pas, il fit le tour du terrain de cross pour voir les différentes combinaisons qu’il pouvait faire. Pour commencer, il décida d’opter pour un double de directionnels séparés de deux foulées qu’il fallait franchir de biais. Il remonta sur ses rênes et lança l’étalon au galop. Il garda une allure dynamique mais cadencée pour bien garder le contrôle et la direction. Dès la réception du premier obstacle, il resta bien redressé et encadra l’étalon avec ses jambes et ses mains pour l’emmener vers le deuxième directionnel. Warlord ne se posa aucune question et franchit correctement la combinaison avec un peu de précipitation tout de même. Le couple repassa alors plusieurs fois jusqu’à obtenir un passage dans le calme. Ils enchainèrent avec une deuxième combinaison un peu plus délicate : il s’agissait d’un tronc en haut d’une butte suivi d’un directionnel juste après la pente. Nohan se mit en équilibre dans la montée pour libérer le dos du cheval et franchit le tronc sans difficulté. Il se redressa fortement dans la descente pour garder un petit galop afin de bien contrôler sa monture pour l’emmener face au deuxième obstacle qu’il sauta sans aucune hésitation. Après une petite caresse pour le féliciter, il le refit une seconde fois pour confirmer cette difficulté. Même si cela embêtait l’étalon de ne pas pouvoir galoper à sa guise, il restait tout de même aux ordres de son cavalier. Peu importe le profil de l’obstacle et son abord, Warlord fonçait dessus sans réfléchir. Jamais il ne regardait un profil de travers, tout était possible. Et courageux comme il était, il était prêt à sauter les plus grosses hauteurs possibles. Nohan sentait que le bai frémissait d’excitation sous lui et qu’il prenait un grand plaisir à galoper et à sauter, c’était un véritable guerrier.

Il était maintenant temps d’attaquer une difficulté des plus délicates : le gué. Mais sentant comment l’étalon était disponible et avec lui, le jeune homme était prêt à se lancer. D’un claquement de langue, il s’élança dans au galop en regardant une dernière fois la combinaison qu’il avait préparé dans sa tête. Pour aborder l’eau de manière progressive, il rentra une première fois dedans en traversant simplement le gué. C’était seulement pour prévenir Warlord qu’il allait devoir se mouiller. Il fit une demi-volte en allongeant légèrement avant de se diriger vers le contre-bas qui donnait directement dans l’eau. À son abord, le brun s’assit dans sa selle en se redressant tout en donnant l’indication de ralentir au bai. Il secoua plusieurs fois son nez refusant le contact pourtant léger de son cavalier, il voulait juste ne pas ralentir et y aller au grand galop tellement il était courageux et confiant. Nohan voulait au contraire lui montrer qu’il pouvait prendre le temps et que c’était tout aussi amusant et reposant. Car même s’il était endurant, il ne pouvait pas enchaîner un parcours infini non plus. Une fois le contre-bas franchi avec aisance, le couple sortit de l’eau en reprenant de l’amplitude sur le galop. Le brun était décidé ne s’arrêter que quand Warlord montrera des signes de fatigues et acceptera de franchir les obstacles calmement. Il avait dans la tête de se balader sur tout le terrain au galop et d’inventer son parcours à sa guise sans jamais repasser au trot. Ainsi, il trouva le chemin jusqu’à une table imposante par sa largeur. C’était un obstacle de volée et il l’aborda comme tel. En restant léger dans sa selle, le cavalier posa seulement ses mains sur l’encolure de l’étalon et le laissa franchir librement. Warlord ne s’en gêna pas et ses antérieurs décolèrent alors que l’obstacle était encore loin mais cela ne lui faisait pas peur. Le plané dura une éternité avant que ses sabots ne touchent finalement le sol pour reprendre aussitôt une vivre allure. Le jeune homme ne pu s’empêcher de caresser sa monture pour la féliciter de ce bel effort qu’il venait de faire. Il n’y avait aucun de doute, le bai était un véritable cheval de cross. Il était ravi d’avoir l’occasion de découvrir un cheval comme lui prêt à enchaîner avec lui un parcours. Il le guida donc à travers tout l’espace en franchissant de nombreuses combinaisons de différents profils. Il alterna les dénivelés avec le gué en passant par du plat, le but était d’enchaîner les difficultés encore et encore. Cela demandait agilité et force de la part de l’étalon pour passer les différents doubles ou triples mais il ne fléchit à aucun moment, il n’avait qu’une seule idée en tête : passer de l’autre côté.

Cela faisait bientôt vingt minutes que le couple filait à toute allure sur le terrain en sautant à peu près toutes les combinaisons disponibles. L’étalon commença finalement à montrer ses premiers signes de fatigue tout comme son cavalier. Ils terminèrent sur un dernier saut facile à la sortie du gué avant de finalement repasser au trot. Warlord soufflait fort des naseaux et Nohan sentit son encolure suante quand il le caressa. Cela avait été sportif pour et l’avait vraiment mit en condition, il était prêt pour la compétition. À son âge, il pouvait débuter les premiers circuits et il était certain qu’il pourrait se qualifier pour la suite. Il en avait toutes les compétences et les qualités requises pour cette discipline et Tedrick avait un beau cheval athlétique. Le jeune homme trotta longuement l’étalon pour qu’il reprenne son souffle après cette folle course, ses mains étaient écartées et son contact doux pour laisser sa monture s’étirer vers le bas. Ce moment après un parcours était très important pour la récupération du cheval et il fallait surtout prendre le temp de trotter et de marcher. Les toxines devaient s’échapper des muscles et pour cela il n’y avait rien de mieux que l’exercice. C’est finalement après une trentaine de minutes que le brun se décida à descendre pour retourner aux écuries. Warlord avait eut le temps de retrouver la flamme dans ses yeux et il semblait prêt à enchainer un autre parcours, il était vraiment infatigable. Après une longue douche et des massages des tendons, Nohan fit les derniers soins au bel étalon avant de le remettre dans son paddock pour le reste de la journée.