Box de Pompon

Mairy : J'avais récemment fait l'acquisition de deux poneys shetland, dans le but de faire de l'élevage. Cependant, j'avais craqué sur un petit hongre du nom de Pompon. Certes ce n'est pas avec lui que j'allais faire de beaux petits poulains, son anatomie ne lui permettant plus. J'avais néanmoins tout de suite pensé à ma petite sœur Jaimie. Pompon serait le parfait petit poney de concours. C'était une surprise pour Jaimie, elle n'était au courant de rien cela allait être un gros moment d'émotion. J'arrivais la première dans les écuries, j'avais laissé Jaimie dans la voiture. Je voulais préparer Pompon et l'amener à proximité du parking pour qu'elle le découvre. Je sortais mon matériel de pansage, j'essayais d'être rapide pour ne pas laisser Jaimie attendre trop longtemps. Pompon était tout mignon, il avait de petites patounes ravissantes, je l'aimais déjà ce petit quadrupède. Il a une taille standard pour un shetland, environ 1 mètre et il est rond comme un ballon. Il a une robe magnifique, dommage qu'il ne puisse plus se reproduire il aurait fait des bébés splendides. Je lui passais le bouchon de manière énergique, il se tortillait et essayer de prendre les brosses qui étaient par terre. Un vrai petit coquin. Je prenais par la suite ses sabots, ils étaient tout petit. Mon cure pied était plus grand que ses sabots, c'était impressionnant, je n'avais pas l'habitude. Je finissais par lui passer la brosse douce et lui démêler les crins. J'avais acheté pour l'occasion un filet de présentation et de petites protections taille shetland, elles étaient si minuscules, c'était vraiment adorable. Je finissais de le préparer, lui passant le joli filet de présentation. Il était vraiment magnifique ce poon's. Je me dirigeais ensuite à ses côtés vers la sortie des écuries, nous allions nous rendre devant le Haras pour surprendre Jaimie.

Une fois arrivée, Jaimie était encore dans la voiture, la tête dans les épaules rentrés, elle semblait frigorifiée. Je me tenais là debout, Jaimie ne me voyait pas, je l'appelais. Elle leva la tête et la ce fut la révélation...

Jaimie : J'étais confortablement installée dans la voiture, il faisait froid, je m'étais emmitouflé dans mon écharpe et dans ma grosse doudoune. Ma sœur Mairy me prévoyait une surprise. Laquelle ? Je n'en avais aucune idée. J'étais étonnée qu'elle m'emmène au Haras, elle m'en parlait énormément mais je n'avais pas eu l'occasion de m'y rendre auparavant. J'étais moi aussi cavalière mais je n'avais pas la chance pratiquer au Haras de Pado. J'attendais patiemment, je me demandais ce qu'elle avait pu mijoter. Je l'entendais alors m'appeler, je levais la tête, la buée qu'il y avait sur les vitres ne me permettait pas de la voir. Je sortais alors de la voiture. Mairy m'attendait avec un petit shetland, j'avais les larmes aux yeux. J'avais enfin compris, Mairy me faisait le cadeau de ce magnifique petit poney. J'accourrais le plus vite possible pour l'a remercier et pour me jeter au cou de ce beau loulou. Il avait l'air surprit, je ne pouvais contenir mes larmes. J'en avais tellement rêvé, depuis ma plus tendre enfance. Mairy me faisait signe que nous pouvions rentrer dans les écuries et qu'elle allait me faire découvrir mon nouveau centre équestre. Elle me tendait les rênes, je n'arrivais pas à y croire et on se dirigeait toutes les deux enfin tous les trois vers les écuries. Elles étaient absolument somptueuse, je n'avais jamais vu ça. Je découvrais alors son box, et son environnement. Je le caressais, je ne pouvais pas le lâcher, je n'y arrivais pas. J'enlevais son beau filet de présentation et ses protections et le remettait dans son box. Je m'asseyais à ses côtés. Il venait poser sa petite tête sur mes genoux. Naturellement, mes larmes continuaient à ruisseler sur mes joues. Je ne pouvais pas me retenir. A ce moment, Mairy m'interpellait et me demandait de regarder dans le box qui se trouvait juste à côté. Et elle me dit : << Tu vois cette petite jument ? Tu auras aussi le droit de l'a monter, je l'ai acheté pour faire de l'élevage et tu seras sa cavalière attitrée. >> Pas un mais deux poneys ? C'était incroyable, je pleurais de nouveau, de joie, une joie immense qui m'envahissait de la tête aux pieds. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus quoi faire. Je sautais dans les bras de Mairy après avoir refermé le box. Puis nous décidions de repartir car elle devait partir travailler. J'avais déjà hâte de me rendre de nouveau au Haras.