PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

01/10/17

Cela faisait quelques semaines qu'Eirell et moi avions véritablement repris le travail, nous sautions un peu mais en petite quantités, nous nous concentrions principalement sur le dressage et le travail à pied. Jour après jour j'avais eu la chance de découvrir qu'Eirell était un gentil extrêmement généreux et attachant, toujours à se donner au maximum pour faire plaisir à son cavalier. Aujourd'hui j'avais décidé de le sortir un peu en promenade afin de le divertir, mais nous n'irions pas seul.

Pour être plus clair, on m'avait demandé d'accompagner un groupe de personne ayant réservé pour une promenade d'une heure. On m'avait aussi demandé de choisir quelqu'un pour m'accompagner, et j'avais tout de suite pensé à Harley qui était une bonne cavalière et à qui cela ferait à coup sûr plaisir de sortir dehors. Ainsi, à 9 heures et demi, nous nous retrouvions tout les deux dans l'écurie du domaine afin de nous occuper de nos chevaux respectifs. Elle avait décidé de prendre avec elle Aaron, nous aurions donc avec nous deux alezans. Elle me saluait d'un "salut" chaleureux avant de s'éclipser pour préparer son étalon, ni une ni deux je décidais de faire de même et récupérais dans ma sellerie tout le nécessaire avant de retrouver Eirell au boxe.  

J'entrais finalement avec lui et le saluais chaleureusement, le couvrant de caresses, papouilles et grattouilles avant de commencer à le panser. J'effectuais dans un premier temps des mouvements circulaires sur sa belle robe alezane avant d'y passer la brosse dure puis douce. Je profitais de ce moment pour voir l'évolution des cicatrices d'Eirell. Elles étaient profondes et parcouraient ses flancs comme plusieurs petites zébrures. Je me demandais si elles s'estomperaient un jour, mais j'en doutais fortement. Je passais ensuite la brosse de tête puis curais ses sabots. Comme à chaque fois il c'était montré très docile et patient lors du pansage, je le sellais ensuite. Dans un premier temps je posais le tapis blanc sur son dos avant d'y mettre l'amortisseur de même couleur suivit de la selle en cuir brun. Je finissais par lui enfiler son licol brun auquel j'avais transformé la longe en rêne puis enfilais ma bombe, mes gants et sortais. Je retrouvais Harley prête avec son cheval, et ensemble nous nous dirigions vers la carrière où le petit groupe était présent et se mettait en selle tout en recevant des explications pour diriger et arrêter ou faire avancer son cheval. Moi et Harley ressanglions alors et nous mettions en selle. Tout le monde prêt nous partions.

J'étais en tête avec Eirell tandis qu'Harley avançait soit en fin de file soit sur le côté pour s'assurer que tout se passait bien. Les deux étalons avaient l'air vraiment ravis de sortir, en particulier Eirell qui s’émerveillait de tout ce qui l'entourait et montrait un certain enthousiasme lorsque nous coupions par tel chemin, prenions le trot ou descendions un faussé. Aaron lui s'effrayait de temps en temps à cause de tel ou tel bruit "bizarre", mais Harley réussissait à le calmer et détendre suffisamment pour que ces réactions soient gérable. Elle se mettait aussi quelques fois à côté de tel ou tel personne pour discuter un peu mais sans plus. S'ajoutais à ça le fait que le temps était bien mieux qu'hier et que se promener était vraiment agréable.

Une petite heure plus tard nous rentrions donc au haras. Chacun descendais dans la cour après leurs avoir expliqué la technique puis ramenaient leurs chevaux à l'écurie où les palefreniers les faisaient rentrer un à un dans leurs boxes pour ensuite s'en occuper convenablement. Pour moi et Harley nous retournions au domaine où nous désellions et pansions nos montures avant de les lâcher au paddock où s'offraient à eux une petite pause bien méritée.

07/10/17

Ce soir après avoir vu Lexcalypse, je rendais une visite à mon petit Cartoon. Pour nous ça serait longe ce soir, et ça allais surement lui faire du bien! Je récupérais ces affaires et le retrouvait dans son boxe.

Par chance je l'avais prêté au haras pour la journée et je le retrouvais tout beau tout propre dans son boxe. Je lui offrais plusieurs caresses et entrais pour le panser vite fais, lui mettre son licol, prendre ma chambrière, mes gants et l'emmener dans le rond de longe.

Malheureusement pour nous l'espace était déjà occupé, tout comme le manège et la carrière. Allais-je abandonner? Non! Une idée brillante me traversa l'esprit et en une dizaine de minutes nous étions dans une clairière non loin du haras. Oui, une séance de longe en extérieur, l'idée me plaisait.

Je commençais à le mettre en cercle autours de moi et, bien qu'un peu distrait, se montrait très réactif. Je le laissais marcher aux deux mains puis lui demandais de prendre le trot. Il s'élança gaiement et tira un peu sur la longe. Je le faisais trotter aux deux mains avant de lui redemander le pas. Pour le moment tout se passait bien. Pour le moment tout se passait bien. Je lui faisais ensuite faire quelques changements de mains et ajoutais à cela des transitions arrêt-pas-trot et trot-pas-arrêt.

Après un petit moment je décidais que la séance avait était suffisamment longue, je le lançais alors sur un tour de galop à chaque main avant de le rejoindre, le caresser et lui offrir une friandise. Nous rentrions ensuite au boxe où je le laissais profiter de sa ration tranquillement.

05/11/17

Je n'avais pas fais de balade depuis longtemps, très longtemps même, ou du moins pas avec Aaron, lui et moi avions beaucoup travaillé pour un précédent concours de complet, et maintenant que ce dernier était terminé, je pouvais un peu relâché la pression mise sur l'alezan et lui permettre de se détendre un peu. Pour nous c'était surtout longe, travail simple sur le plat et promenade depuis quelques jours. Aaron semblait apprécier cela, et c'était toujours un plaisir de mettre le nez dehors en sa compagnie. Bien que peureux sur tout les bruits environnants, il se montrait tout de même un très bon compagnon. J'avais donc pour aujourd'hui envisagé une petite balade, nocturne pour cette fois. Ce n'était pas la première, j'en avais déjà fais quelques une en sa compagnie, mais c'était notre première seule à tout les deux.

Oh, ce n'était pas vraiment tard, pas plus de 19 heures, mais avec l'automne les jours raccourcissaient et donc la nuit tombait plus vite. J'étais donc restée plus longtemps au haras et avais dorloté mes trois chevaux avant de récupérer les affaires d'Aaron. Je le retrouvais alors dans son boxe et entrais en sa compagnie. Tout câlin il me donna quelques coups de nez et se frotta un peu à moi pour avoir des caresses, ce que je lui accordais chaleureusement. J'entamais ensuite un bon pansage pour le rendre beau comme tout. Je le sellais ensuite de ses affaires habituelles, sans oublier les protections bien évidemment, puis enfilais ma bombe, mes gants et l'emmenais dans la cour du domaine.

L'endroit était bien éclairé et calme, plus personne ou presque ne montait à cette heure-ci, un cours avait lieu sous les projecteurs de la carrière, des chevaux se trouvaient également dans le manège, mais la plupart des autres rentraient à l'écurie ou au paddock s'ils n'y étaient pas déjà. Je me mettais bien en selle, réglais mes étriers comme il se devait et ajustais mes rênes, mi-longue pour l'alezan, ce qui me changeait vraiment de Cartoon que je devais tenir rêne courte pour éviter qu'il m'échappe des mains. Je pressais ensuite mes mollets sur ses flancs et nous étions partis.

Pour le moment je décidais de garder le pas,  le temps que l'étalon s'habitue à l'obscurité, puis après une quinzaine de minutes lui demandais le trot. Evidemment la balade ne se faisait pas totalement dans le noir complet, préférant la jouer sécurité j'avais sur ma bombe une lampe-torche qui éclairait le chemin devant nous, histoire de savoir où nous mettions les sabots, mais elle ne couvrait que quelques mètres.

Aaron était vraiment content de sortir et me le montrait à sa manière, levant haut les membres, queue en panache, pressait l'allure tout en m'écoutant. Je le laissais faire avant de lui redemander le pas. Il accepta et continua d'avancer énergiquement sur la piste tracée, probablement par des machines agricoles à cause de l'unique fine ligne d'herbe au centre de la piste. Nous faisions principalement du pas et du trot, jusqu'à ce que nous arrivions dans le champ où j'avais l'habitude de laisser galoper mes chevaux. Je plaçais l'alezan bien en face et plaçais mes aides. Partit du galop de l'arrêt il me fit un petit bond et s'élança gaiement, par prudence je l'empêchais d'aller trop vite et lui demandais simplement un petit galop. Nous repassions au trot un peu avant les arbres qui cloturaient l'endroit. Je le félicitais de plusieurs caresses et le gardais au pas sur la piste. Je lui autorisais finalement un dernier trot avant d'arriver au haras.

Là je descendais et éteignais ma lampe torche avant de le désangler un peu. Je le ramenais alors à l'écurie où je le désellais et pansais longuement avant de le gaver de friandises et de le dorloter pour ensuite le laisser profiter de sa ration du soir.

• A bientôt toi!  

07/11/17

Ma soeur et moi avions toujours été proches, c'était un fait. Nous étions à la fois très proches et très différentes, dans nos manières d'être mais aussi dans nos centres d'intérêts, et s'il y avait bien quelque chose qui nous mettais d'accord, c'était les chevaux. Certe nous n'avions pas les mêmes projets et préférences mais nous nous comprenions, et parler cheval avec elle était toujours un vrai plaisir. D'ailleurs elle avait relâché les autres sports afin de se consacrer à l'équitation. Elle et moi partagions les mêmes cours malgré l'écart d'âge et de niveau entre nos deux chevaux respectifs, et aujourd'hui nous avions décider de partir en balade pour faire découvrir l'extérieur monté à Merry qui n'était sortit qu'en longe.

Nous arrivions en fin d'après-midi au domaine, vers 17 heures pour être plus précis. Nos deux chevaux étaient dans leurs boxes respectifs, nous n'avions qu'à récupérer les affaires de nos chevaux. Tandis que ma soeur rejoignais Steffarion, je retrouvais mon pie de mon côté.

• Hey mon beau, comment ça va? Aujourd'hui pas de travail, on prend juste l'air ensemble, d'accord?

J'entrais en sa compagnie et le câlinais un moment avant de commencer un bon pansage mérité et de le seller. Les poils d'hivers arrivaient , monsieur ressemblais à un gros nounours tout doux. Je ne m'attardais pas trop et retrouvais rapidement ma soeur et son étalon dans la cour, et après avoir ressanglé, nous nous mettions en selle.

Pour le moment je préférais faire une balade uniquement au pas et au trot, largement suffisant pour une première sortie, d'autant plus que je ne comptais pas le sortir plus d'une trentaine de minutes, en effet nous n'irions pas très loin, mais j'étais sûr que cela plairait à Merry Christmas de voir l'extérieur.

Comme nous avancions sur la piste depuis un bon moment, Merry marchant gentiment derrière Steffarion qui ouvrait la marche, je proposais de prendre le trot. Ni l'un ni l'autre ne se firent prier et nous nous lancions donc. Contrairement à ce que l'on pourrait penser d'un irish cob, mon pie était plutôt rapide et ne se laissait pas dépasser par le connemara face à lui. Nous trottinions ainsi un bon moment avant de repasser au pas. Je flattais l'encolure de mon étalon qui n'avait pas fait la moindre  bêtise pour le moment et finissais par me mettre en botte à botte avec ma soeur, histoire de discuter un peu.

Nous parlions beaucoup de nos deux chevaux, elle de son super cheval de compétition qui semblait exceller dans tout, et moi des progrès que Merry faisait jour après jour. Je finissais par lui faire part d'une pensée qui m'avait traversée longtemps, l'idée de prendre une demi-pension afin de pouvoir continuer de progresser tout en laissant à mon cheval le temps d'apprendre à son rythme son futur métier de cheval. Kenny avait l'air plutôt d'accord avec moi, j'étais plutôt contente d'avoir son soutient même si cela reviendrait à plus cher.

Nous reprenions finalement le trot, et Merry, tout content d'être devant, bien qu'en réalité il soit à côté du palomino, fit quelques bonds et écart mais rien de bien méchant, il cherchait simplement à me montrer sa bonne humeur, je le retenais donc bien en l'empêchant au mieux de faire des bêtises, puis le repassait au pas.

Après un petit moment nous reprenions le chemin de la maison. Contrairement à mon idée de départ j'autorisais un petit galop, cette fois-ci me rangeant bien devant Steffarion pour canaliser mon cheval autant que possible. Il bouscula un peu pour dépasser en bondissant, mais habitué à ces petites bêtises, je n'étais pas trop stressé.

Finalement nous repassions au trot puis au pas dans la cour du haras, je descendais alors et offrais une petite friandise à Merry avant de le désangler d'un trou et le ramener au boxe. Là je le désellais et pansais minutieusement avant de le câliner puis de le laisser tranquille après un bisous sur le nez.