Aujourd'hui j'avais décidé de commencer ma journée par le prédébourrage d'Auster, la dernière pouliche née de mon couple de SF. Elle venait d'être sevrée, je me dirigeais donc vers le box qui lui avait été choisi, depuis quelques jours ellel avait arrêté d'hennir pour appeler sa mère, comprenant qu'il ne servait à rien de le faire et qu'elle ne la rejoindrait pas. Au cas ou elle se montrerait réceptive j'avais emmené le licol taille poulain qui avait déjà servit à presque tous mes poulains au même âge et que j'avais stocké en attendant. Bref je me stoppais devant la porte, la petite baie me regardait déjà, ayant parfaitement entendu mes pas dans l'allée.
Je m'étais déjà occupée d'elle jusqu'à maintenant donc elle me connaissait déjà un peu. Je rentrais donc à l'intérieur du box et elle n'hésita pas à s'approcher pour réclamer mon attention. C'est avec un léger rire que je grattouillais sa courte crinière de poulain, encore si douce et soyeuse. Elle arqua l'encolure pour en profiter encore plus. Je la repoussais ensuite un peu pour entamer le "travail" qui à son âge restait avant tout un jeu. Pour commencer je posais mes mains sur son encolure et glissais sur son dos et sa croupe. Elle tournait la tête pour me regarder faire, curieux et attentif mais sans crainte.
Je remontais sur l'encolure puis la tête, elle tenta de lécher mes doigts quand ils passèrent à sa portée me faisant sourire. Je redescendais sous l'encolure, sur le poitrail puis le long de l'antérieur gauche. Son nez suivit mes mains avec intérêt. Je tirais doucement sur son petit fanon et après un peu de résistance elle souleva le pied, je la félicitais le relâchant à peine quelques secondes après. Je remontais mes mains repassant sur son flanc pour aller chercher son postérieur, toujours à gauche. Elle le souleva mais tenta de se débattre, je résistais un peu pour tenter d'obtenir le calme et le relâchais dès que je l'eut obtenu à peine un instant après.
Je recommençais sur le flanc droit sans qu'ellel montre plus d'inquiétude. Je souris, comme prévu elle se montrait des plus intelligente, elle me l'avait déjà montré sous sa mère. Je lui offrais une petite poignée de sucre en poudre au creux de ma paume qu'elle lécha et mâchouilla avec application, n'en laissant pas un grain dans ma main. Bien, puisque jusqu'ici tout allait dans le bon ordre je récupérais le licol que j'avais abandonné au pied de la porte du box et le montrait à la choupinette.
Elle se pressa de venir le voir, même un peu trop puisqu'elle me bouscula. Je la repoussais avec un "non" ferme elle me regarda avec étonnement, semblant réfléchir mais resta à distance. Je lui montrais de nouveau le licol et elle revint plus lentement pour le renifler sous toutes les coutures. Je lui enfilais avec un geste tranquille, tellement naturel qu'elle sembla s'étonner après quelques seconde que l'étrange objet soit fixé sur sa tête maintenant.
Je la regardais s'en débattre quelques minutes, secouant la tête, la frottant contre son antérieur et autres tentatives ne menant qu'à l'échec. Elle finit par cesser ses pitreries et me regarder. Je la félicitais et passant ma main sur son encolure remontais vers la nuque et détachais le licol pour lui enlever. Plusieurs fois je lui enfilais avant de le retirer pour l'habituer à l'opération. Quand elle ne montra plus de réaction je décidais d'en rester là pour la séance d'aujourd'hui. Je lui offrais de nouveau un peu de sucre pour lui montrer que j'étais contente, posais un baiser sur les quelques poils blanc au milieu de son chanfrein avant de sortir du box, mon licol sur le bras.
+ 3 points en confiance et manipulation + 2 points en port du licol & brosses
+ 3
etoly
Spécialisation élevage - niv. 0
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Dim 19 Mar - 11:57
Premiers pas comme une futur grande
Il y a quelques jours maintenant, j'avais fait découvrir le licol à mon dernier poulain j'allais aujourd'hui continuer avec l'apprentissage de la marche en main. Je me dirigeais donc vers le box avec le licol et une longe. Auster m'accueille d'un doux ronronnement de naseau alors que je passe la porte. Je souris doucement et commence par une caresse sur son chanfrein masquant la petite étoile blanche entre ses yeux.
Comme il y a quelques jours je lui montrais le licol, la petite n'en parut pas surprise et me laissa lui passer sans broncher. Elle secoua la tête une poignée de minute puis me regarda avec insistance. Je caressais son encolure pour la calmer puis passais un doigt dans la muserolle du licol pour lui fléchir l'encolure vers la gauche. Elle résista un instant puis céda, je l'encourageais puis recommençais de l'autre coté sans mal.
Bien maintenant mobiliser les membres. Je gardais les doigts sur le licol et le tirais un peu en avant. Auster commença par étendre l'encolure sans bouger le moindre sabot. J'insistais jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à soulever l'antérieur droit pour faire un pas. Je la félicitais avec un peu de sucre. Je souris de voir la lueur de gourmandise dans ses yeux. Elle me lécha les doigts avec application. elle eut finit j'attachais la longe au licol et comme avant commençais par la flexion latérale qui ne posa pas de problème. Maintenant en avant, je l'encourageais à la voix alors que je tirais doucement sur la longe. Elle céda presque immédiatement, faisant quelques pas vers moi. Je félicitais et recommençais prolongeant jusqu'à pouvoir faire un tour complet du box.
Je changeais de sens pour un tour de confirmation qui passa sans embûche. Bien passons aux choses sérieuse. Sans lâcher la longe je me dirigeais vers la porte du box, suivit par Auster et l'ouvrai. Je guidais la pouliche baie dans le couloir entre les boxes, un aller retour pour commencer avec un large demi-cercle au bout. Pas le moindre signe négatif. Parfait.
Je me décidais donc à l'emmener faire un tour dehors, dans la cour du domaine, le gravier crissait sous nos pieds. J'observais la petite, qui regardais curieusement les lieux. Je marquais quelques arrêts pour lui apprendre le respect. Quand la position à avoir par rapport à moi fut obtenue, malgré quelques orteils écrasés à mon grand soulagement elle ne pesait pas encore bien lourd, j'estimais que cela devrait suffire. Je coupais en travers de la cour pour retourner vers l'écurie et pour voir tentais de lui faire prendre le trot me mettant à courir et accompagnant cela d'un appel de langue. Elle mit une seconde à réagir puis s'élança énergiquement à ma suite. Je freinais après quelques foulées, elle obtempéra en secouant la tête sûrement déçue que ça ai duré si peu
Je rentrais dans l'écurie avec elle et la ramenais au box. Après lui avoir retiré le licol je lui offrais un peu de sucre puis la laissais tranquille pour aujourd'hui. Il me restait à lui apprendre à se tenir sage au pansage puis je pourrais la laisser tranquille jusqu'à ses trois ans.
Tailler le diamant pour en obtenir tous les reflets
Voilà une petite semaine que j'avais commencé le pré-débourrage de ma dernière née. Pour mon plus grand plaisir elle apprenait très très rapidement, pour preuve elle marchait déjà parfaitement en main et se laissais manipuler. Il ne restait plus qu'à lui montrer le matériel de pansage ce que je comptais donc faire aujourd'hui.
Je me dirigeais donc vers le box de ma pouliche avec un seau contenant un lot de brosse et le licol. Elle me regarda entrer sans broncher. Je caressais son chanfrein puis lui enfilais le licol. Commençons d'abord par vérifier les acquis. Je lui fis effectuer quelques tour dans le box, dans chaque sens, s'arrêter et même reculer de quelques pas. Elle ne sembla pas y voir le moindre inconvénient.
Bien maintenant que cette petite révision était faite passons aux choses sérieuses. Sans lâcher la longe j'attrapais l'étrille et lui présentais, elle renifla le caoutchouc sans précipitation et ne broncha pas quand je la posais sur son épaule pour l'y frotter. Le contact sembla lui plaire puisqu'elle s'appuya. Un léger sourire au coin des lèvres je l'étrillais énergiquement sur le dos et le dessus de la croupe. Un voile de poussière ternissais sa robe maintenant, j'optais donc pour la brosse, suivante. Auster observa le bouchon et me laissa m'en servir sur elle, permettant aux belles teintes légèrement cuivrées de sa robe de réapparaître.
La brosse douce, au contact souple ne posa aucun problème. Je repris le bouchon pour m'occuper de ses crins encore très court vu son âge. Maintenant le point délicat, le curage des pieds. Je commençais par l'antérieur gauche, le plus simple pour moi. Je glissais ma main le long du membre et comme par instinct Auster leva le pied et le reposa presque immédiatement. Je félicitais tout de même et recommençai, lui tenant cette fois le pied en l'air une poignée de seconde avant de le relâcher. Au troisième essai je maintins ma prise et elle se laissa faire, j'osais donc un essai avec le cure-pied. Si le contact la surpris, elle ne fit pas mine de vouloir s'échapper pour autant.
Je reposais donc son pied et lui offrais un peu de sucre ensuite je recommençais avec le second antérieur qui ne posa pas plus de problème. Maintenant plus délicat encore les postérieurs. Je posais la longe sur son dos et laissais ma main suivre la ligne du rachis avant de descendre le long de la cuisse puis du membre. Auster tenta de se débarrasser de la gêne et essayant de me taper, je la grondais et recommençais, elle leva le pied et le reposa sans geste de mauvaise humeur cette fois. C'était mieux mais pas encore ce que je souhaitais. Encore un essai déjà plus concluant puisque je pus prendre le pied que je reposais pourtant rapidement. Dernier essai et cette fois ce fut la bonne je pus garder le pied et même le curer sans qu'elle bronche. Le second postérieur fut une formalité, elle avait compris le principe. Pour son bon comportement je lui donnais une nouvelle poignée de sucre en poudre qu'elle mâchouilla avec application allant jusqu'à lécher ma paume pouvant en avoir le goût sous mon regard attendri.
Pour la récompenser de son bon comportement je décidais de l'emmener en promenade. Je posais donc mon seau de brosse dans l'allée entre les boxes avant de guider Auster dehors, avec un tour de la cour pour vérifier qu'elle restait attentive à ce que je lui demandais. Bien, tout se passais à merveille je l'emmenais donc en direction des chemin de balade pour un petit tour. Au bout d'une demi-heure nos pas nous ramenèrent à l'entrée du domaine comme je l'avais prévu. Je guidais donc ma p'tite baie vers son box, lui enlevais le licol et la laissais tranquille. Comme prévu elle avait bien avancé aujourd'hui encore.
+ 2 débourrage (confiance et manipulation 5/5) + 3 en débourrage (port du licol et brosses 5/5)
+ 6
màj
Rouxine
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Dim 7 Mai - 16:33
Port de la selle et du filet (P.D.V. Pauline)
Récemment, etoly m'avait gentiment demandé d'assurer le débourrage de sa belle jument, Auster. C'était la demi-sœur de Bohème, car elles avaient la même mère. Je me pointais donc au domaine de l'Orichalque, voulant commencer dès aujourd'hui avec la baie le port de la selle. Le filet sera pour un autre jour, je ne veux pas la brusquer d'un coup. La propriétaire des lieux m'avait fait une petite description de sa jument, ainsi je n'aurais aucun mal à la trouver. Je la repérais déjà, située dans les boxs du milieu. Je m'approchais donc de la jeune Auster, et l'appelait par son prénom, avec un claquement de langue. Elle se retourna tranquillement vers moi, et sortit sa tête par-dessus son box. Je lui caressais doucement le chanfrein, et saisit le licol accroché à la porte. Apparemment, elle apprenait et comprenait très vite, peut être que son débourrage en serait facilité ?
Je rentre dans le box de la brune, et lui passe le licol, bouclant ensuite les attaches. Auster semble être très bien éduquée, car elle ne tente pas de me dépasser pendant le trajet, restant bien sagement à mes côtés. Sur le chemin, je croise un palefrenier du domaine, et je le salue, allant ensuite attacher la jument. Je lui caresse rapidement l'encolure avant d'aller dans la sellerie chercher de quoi la panser, ainsi qu'un tapis et une selle. Je reviens vers la baie, et dépose tout sur la barre d'attache. Elle redresse les oreilles a mon arrivée, n'aimant visiblement pas rester toute seule. Je commence par sortir un bouchon, et le passe sur toute la robe baie de Auster. Elle est déjà très propre, mais quelques poussières à cause de la paille de son box se sont déposées sur sa robe. On voit que les chevaux d'ici sont extrêmement bien traités ! J'accorde moi aussi un soin méticuleux à mes chevaux, par pure logique. Bref, je continue mon pansage, et le termine par brosser les crins et curer les pieds de la jument. Elle s'est montrée vraiment très patiente, et n'a pas dit un mot durant tout le long du brossage.
Je m'empare du tapis gris que j'ai trouvé dans la sellerie, tapis qui semble avoir vécu mais est toujours en bon état, le montrant d'abord a Auster. Elle approche doucement ses naseaux, les oreilles vers l'avant, mais s'en fiche vite, ne trouvant rien d'intéressant à ce bout de tissu. Je lui mets donc sur le dos tout en douceur et, surprise, elle me regarde, comme si je faisais une chose improbable. Je l'avance de manière a ce qu'il soit à la bonne place, et prend ensuite la selle, étape bien plus compliquée. Cette dernière semblait beaucoup intriguer Auster depuis quelques minutes, et je pris bien soin de la lui montrer pour ne pas qu'elle s'en inquiète. Je montais sur ma boîte pour être à la hauteur du garrot de la jument, et déposais tout en douceur la selle sur son dos. Elle ne bougea pas, mais fut de nouveau surprise, notamment à cause du poids. Je la félicitais bien fort, par la voix et les gestes, et saisissait la sangle posée elle aussi sur la barre d'attache. Je me déplaçais sur le côté droit de la jument, et accrochais la sangle à deux trous, pour le moment.
Au moment de sangler, je fis doucement augmenter la pression contre le ventre de Auster, et n'ayant pas ce réflexe de le gonfler, elle le rentra, au contraire. Je riais légèrement, tout en lui caressant l'épaule. Je serrais à deux trous également, de manière à ce que cela ne glisse pas et ne la compresse pas trop, car elle en garderait un mauvais souvenir sinon. Auster bougea un peu, mais je la caressais bien fort, et lui donnais un petit carré de sucre après avoir détaché la longe pour la faire marcher le long des écuries. Il fallait qu'elle s'habitue à bouger avec la selle sur le dos. Au début, elle refusa d'avancer, mais je réussis à la convaincre avec des paroles, et nous fîmes ainsi plusieurs allers et retours, jusqu'à ce que tout se passe dans la fluidité. Enfin, je revins à l'attache, et dessella la baie. Elle restait toujours immobile, et j'étais très contente de son attitude aujourd'hui, elle avait été très exemplaire ! Après un rapide coup de brosse, je la remettais dans son box avec deux habituels quartiers de pomme dans la mangeoire. J'allais ensuite ranger tout le matériel où je l'avais trouvé, et partait vers le box d'un autre poulain dont je devais m'occuper.
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Lun 8 Mai - 20:45
+ 2 points en confiance + 2 points en soins
+ 2 points en port de la selle et du filet (2/5)
+ 3
Rouxine
Admin sudiste
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Sam 13 Mai - 20:02
Port de la selle et du filet 2/5 (P.D.V. Pauline)
Aujourd'hui, j'avais un peu de temps libre, et j'avais donc décidé d'avancer sur tout mes débourrages, et dieu sait si ils étaient nombreux ! Mais je prenais cette tâche très à cœur, et me dirigeais d'un pas vif vers le Domaine de l'Orichalque pour rendre visite à la jeune Auster.
Les portes étaient déjà ouvertes, et je pénétrais dans le domaine d'Etoly pour d'abord aller déposer le matériel de la dernière fois sur la barre d'attache, à savoir une selle, une sangle et un tapis. Mais cette fois-ci, j'y rajoutais un filet. Je cherchais également un pot de miel, au cas où je devrais en enduire le mors si jamais la jument ne l'acceptais pas. Un licol en main pour aller la chercher dans son box. Toute tranquille, je semble la réveiller d'une sieste. Et oui ma cocotte ! Maintenant, place a l'exercice ! Je lui caresse l'encolure et ouvre la porte du box pour la rejoindre, et lui déposer le licol sur la tête, bouclant les attaches. Saisissant la longe, je la mène jusqu'à l'aire de pansage, où tout les équipements ainsi que mes brosses n'ont pas bougés. J'ouvre ma boîte, et commence à brosser Auster. Elle ne bouge pas, et laisse les rayons du soleil réchauffer son dos, pas tout a fait réveillée. Je la laisse donc somnoler, pendant que je lui prodigue tout les soins nécessaires à un bon pansage. Je souhaite qu'Etoly remarque que je prends bien soin de sa jument, car pour moi c'est une des bases.
Une fois le pansage terminé, je m'empare de cet ensemble, qu'est constitué de ma selle tabac et d'un tapis rouge vif qui s'allie parfaitement à la robe sombre d'Auster. Je suis ravie du résultat, et ravie d'avoir emmené ce tapis avec moi aujourd'hui. En effet, je l'ai retrouvé tout en bas de ma pile de tapis, et je ne l'avais jamais utilisé. Et bien, il deviendrait mon tapis de débourrage ! Je descends mes étriers (c'est mon rêve d'avoir des Free Jump !), pour qu'ils pendent contre les flancs de la jument et qu'elle ait l'habitude de cette sensation. Le léger frottement la réveille, et elle tourne la tête, les oreilles redressées. Je la caresse, et accroche la sangle à la selle, la resserrant ensuite de deux trous de chaque côté, comme la dernière fois. Auster ne bougea pas, se contenant de m'observer.
Je m'empare maintenant du filet, appartenant à Etoly cette fois-ci. Commençant par le montrer à la baie, je passe ensuite les rênes par-dessus ses oreilles, pour les mettre sur son garrot. Elle penche les oreilles vers l'arrière, et recule, inquiète et méfiante. Je la rassure avec des paroles et des caresses, et prend le mors dans ma main droite, le mettant bien à plat. Je le présente à la jument, avant de le coller progressivement contre ses lèvres. Au contact du métal froid, la jument sursaute et recule comme elle peut, arrêtée par le licol. Je la caresse de nouveau, et refait un essai. Elle ne semble pas vouloir l'accepter, alors je m'éloigne, et vais chercher mon pot de miel. Il est liquide, c'est plus pratique. Je prends un genre de bâton, et étale de la matière sur le mors. Pour un cheval, cela doit être appétissant ! Cependant, je n'en mets pas trop non plus, car il ne faut pas en abuser. Je reviens ensuite vers Auster, et lui représente le mors, le tenant à contre-cœur dans ma main. Elle le prend de suite, cela lui a visiblement mis l'eau à la bouche. Pendant qu'elle déguste le miel, j'en profite pour passer le reste du filet sur sa tête et de boucler la sous-gorge et la muserolle.
L'attitude de la baie changea immédiatement quand le mors fut mis a nu. Elle fut d'abord surprise du contact du métal contre sa langue, mais comme il n'était plus froid, elle se calma bien vite. Je la félicitais très fort, pour son comportement exemplaire, et comme la dernière fois, je détachais le licol, passais les rênes par-dessus ses oreilles et l'incitais à venir vers moi, comme pour ce que j'avais fait avec Bohème, avec la longe. Elle s'énerva un peu, la présence du mors la gênant sûrement, mais je l'encourageais à venir vers moi. Petit à petit, nous réussîmes à traverser les écuries de l'Orichalque sans plus aucune difficultés, Auster était bien sage à côté de moi. Je la ramenais ensuite à la barre d'attache, et la dessellais en la caressant très fort pour la féliciter. Encore une très bonne séance avec cette belle jument ! Pour terminer, je brossais de nouveau la baie, même si elle n'en avait pas besoin. J'allais ensuite la remettre dans son box, et repartais ranger toutes les affaires dans l'endroit adéquat, et remportais les miennes vers mon domaine.
Invité
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Dim 14 Mai - 11:21
J'aime bien avoir des visuels des équipements des chevaux par exemple, ça aide toujours à se rendre mieux compte et à mieux imaginer !
+ 2 points en soins + 1 point en confiance + 3 points en port de la selle & du filet (5/5)