Box de Don't Think Twice

Pré-débourrage

Cela faisait six mois que mon petit Twice était né, et je devais bien avouer que j’avais hâte de le voir adulte. Il allait être magnifique j’en étais sûre. Déjà petit il commençait à avoir de superbes allures. Il avait été séparé de sa mère peu de jours plus tôt, mais être avec son copain Face my Fears avait fait du sevrage une simple formalité. Je m’approchai alors du paddock des deux poulains avec quelques friandises à la main et entrai à l’intérieur. Il ne fallut pas longtemps pour que les deux se jettent sur moi pour les morceaux de carotte. Aveline se joignit à moi et s’occupa donc du bai afin que je puisse prendre du temps pour mon petit poney allemand.

Je lui fis alors une bonne dose de caresses et de grattouilles un peu partout pour le préparer, la tête, l'encolure, le corps et le ventre ainsi que les jambes, puis je pris une petite étrille pour brosser délicatement son petit corps. Je pris ensuite le bouchon et finalement la brosse douce avec laquelle je fis également ses jambes et sa tête. Le poulain se laissait faire, tout en essayant de mâchouiller les brosses qui passait à portée de ses dents. Je le félicitai alors longuement puis je lui montrai le petit licol que j’avais apporté. Curieux comme il était, il le sentit tout de suite et essaya de jouer avec. Je le récompensai puis je lui mis autour de la tête en le bouclant. J’attachai ensuite la longe et je tirai doucement dessus en essayant d’attirer le petit avec une friandise, ce qui fonctionna. Il s’avança alors je détendis la longe et fis plusieurs fois de même afin qu’il comprenne bien.

Je le fis donc marcher un peu dans le paddock puis je sortis afin de lui faire un tour dans le domaine. Je n’arrivais toujours pas à croire que je travaillais désormais dans un endroit aussi magnifique avec des chevaux aussi exceptionnels. Je fis donc visiter l’endroit à Twice pour l’habituer à marcher en longe, et le poney était très sage, il me suivait tendrement sans jamais chercher à me dépasser ou me rentrer dedans. Je l’amenai alors brouter un peu près du terrain de cross, puis je le fis rentrer dans son paddock, où Face my Fears l’attendait déjà. Je retirai le licol du poulain et je donnai des morceaux de carotte aux deux petits avant de repartir.

Rééducation, longe aux trois allures.

Mon moral était au plus bas ces temps-ci, même si le déménagement et le nouvel air m’avait fait le plus grand bien. La disparition de Matthew avait bouleversé toute l’équipe, ce qui avait engendré de grands changements. Il fallait cependant que la vie continue, et jamais je n’abandonnerais ces chevaux que j’aimais tant. Je prenais toujours autant soin d’eux, même peut-être plus, cela m’aidait beaucoup. Don’t Think Twice ayant commencé le débourrage, j’avais demandé à Aqua, notre vétérinaire, de lui faire une petite visite de contrôle, afin de m’assurer de la bonne santé du poney avant de continuer son entraînement. Elle m’avait conseillé de prendre rendez-vous avec un ostéopathe, ce que j’avais évidemment fait.

Le spécialiste avait longuement manipulé le Welsh qui s’était très bien laissé faire et lui avait remis des vertèbres en place. J’avais donc, à la suite de ses conseils, laissé le poney au repos pendant trois jours, le laissant lézarder au soleil la journée, et le rentrant au box pour la nuit car les températures chutaient vite en ce moment. Nous étions donc quatre jours plus tard, il fallait que je l’emmène en balade ou que je le longe sans enrênement. J’avais donc décidé de mélanger les deux. J’allais le chercher au box où il m’attendait, bien droit, les oreilles bien dressées dans ma direction. Visiblement, après trois jours de repos, il avait envie de se dépenser.

Toujours aussi affectueux, Twice chercha mes mains pour que je le caresse. Je frottais donc tendrement son chanfrein puis j’allai gratter son garrot, chose qu’il adorait tout particulièrement. J’adorais voir sa petite bouille de bébé se pencher de tous les côtés tant il adorait qu’on s’occupe de lui. Je finis par sortir mon étrille et je décrivis de petits cercles sur les parties charnues de son corps pour nettoyer le poney, ainsi que lui faire des massages. Je continuai avec mon bouchon avec lequel je nettoyai également ses membres puis je finis par la brosse douce pour faire l’entièreté de son corps ainsi que sa tête.

Je curai alors ses pieds un à un pendant qu’il essayait d’attraper mes vêtements avec ses lèvres, puis je démêlai ses crins pour qu’il soit parfaitement apprêté. C’était un plaisir de passer du temps avec lui, il était vraiment très affectueux et démonstratif et cela me faisait beaucoup de bien. Je finis par lui présenter son filet combiné. L’étalon n’eut aucun mal à prendre le mors à olive dans la bouche, alors je passai délicatement la têtière derrière ses petites oreilles puis je bouclai la sous gorge, la muserolle et le nosebande. J’attachai une longe de travail aux anneaux du mors, mis mes gants et pris une chambrière puis je fis sortir le poney de son box pour l’amener à l’extérieur des écuries.


J’amenai Twice près de son box afin de décrocher la longe, retirai son filet pour lui remettre son licol. Je félicitai une nouvelle fois le palomino et le récompensai avec quelques friandises. Je brossai un peu, puis je l’amenai au paddock pour qu’il aille se rouler, ce qu’il ne tarda pas à faire. Ce poney incarnait la joie de vivre et je ne pouvais m’empêcher de sourire en le regardant. Pour le récompenser de nouveau, j’allai lui préparer un goûter. Je pris une poignée de mash que je mis dans un seau et je recouvrai le tout avec un peu d’eau préalablement chauffée dans laquelle j’avais versé un peu de sirop de grenadine. Pendant que les grains absorbaient le liquide, je m’attelai à couper une pomme et une poire en petits morceaux, sans oublier de retirer les pépins. Je mis le tout dans le seau avec un peu de compote de pomme et je mélangeais le tout. J’amenai le goûter au paddock du poney qui grattait déjà le sol pour avoir le seau. Je le déposai à ses pieds et le laisser savourer tranquillement.

Monte aux trois allures.

Après cette sortie bien énergique avec Arabesque et les filles, je pris soin de nettoyer mes affaires. Je passai un petit coup de brosse sur les bandes pour retirer la saleté avant de les replier et les rangers. Je douchai les cloches et les accrochai au soleil pour qu’elles puissent sécher rapidement. Je brossai l’intérieur de mes tapis pour y retirer les poils, passai un coup de brosse sur les guêtres et protèges-boulets. Je passai à l’eau chacun des mors que je possédais pour qu’ils soient impeccable et je démontai mes filets pour les nettoyer au savon glycériné puis les graisser. Je fis de même avec mes selles et mes sangles en cuir alors que je brossai simplement celles faux cuir ou en tissus. Pendant que la graisse pénétré dans le cuir, je lançai une machine pour laver mes bonnets et mes muselaines, puis je nettoyai mes couvertures et couvre-reins pour les ranger pour l’été.

Tout cela me prit du temps, mais j’étais très satisfaite de ce nettoyage plus que nécessaire. Je me mis alors à ranger les cloches qui avaient eu le temps de sécher, puis je remontai mes filets un à un et recouvris mes selles de leur housse de protection. Je gardais tout de même quelques affaires sous la main, car j’allais en avoir besoin. En effet, Don’t Think Twice pouvait, après sa visite chez l’ostéopathe, dès à présent reprendre le travail, alors j’avais décidé de finir le débourrage du poney. J’allais donc le chercher dans un des plus grands paddocks, qu’il partageait avec All You Need is Love et Lightning. Les trois mâles vinrent vers moi à la recherche de caresses, mais surtout de friandises, alors je leur donnai un morceau de carotte à chacun, passais doucement ma main contre leur chanfrein puis j’enfilai le licol au palomino afin de l’amener sur une des aires de pansage.

Je commençai par l’étrille en formant des cercles sur sa robe, puis je fis de petits allers-retours avec le bouchon et finis par la brosse douce dans le sens du poil. Je brossai également ses membres et sa tête, puis je lui curai les pieds. Alors que j’étais abaissée, le poney ne trouva rien de mieux à faire que d’essayer d’attraper mon pantalon et tira dessus. Je fus surprise, le grondant un peu, il ne devait pas prendre cette habitude, même si sur le coup cela m’amusa beaucoup. Je finis son pansage par lui démêlai les crins. Une fois parfaitement propre, je lui mis guêtres et protèges-boulets, puis un tapis noir au liseré bleu que je dégarrotai bien avant d’y mettre ma selle mixte et je sanglai doucement. Je lui mis ensuite son filet, puis je me préparai en mettant mes chaps, mes gants et ma bombe. Je pris également une longe de travail et j’amenai le poney dans le manège.


De retour à l’écurie, je félicitai à nouveau le poney et lui retirai le filet pour raccrocher le licol. Je le dessellai et enlevai les protections de ses membres. Je curai à nouveau ses pieds puis je l’amenai brouter quelques instants au soleil. Je me glissai ma tête entre mes bras sur le dos du poney, savourant chaque moment passé avec lui. Je lui caressais longuement l’encolure, puis je finis par le ramener tranquillement au paddock avec ses copains. Je leur tendis à nouveau quelques friandises, puis je m’éloignai ranger mes affaires et donner un coup de balai sur à l’aire de pansage.

Direction & transitions.

Être à ses côtés, voilà mon petit bonheur du matin. Don’t Think Twice était un peu mon rayon de soleil, et aller le voir me mettait de bonne humeur pour le restant de la journée. Cette fois pourtant, je n’allais pas simplement jouer avec lui, mais nous allions travailler sous la selle. J’allais le chercher au paddock où il broutait tranquillement avec son copain Love. Ils m’accueillirent tous deux en hennissant joyeusement en s’approchant de la porte. Twice trotta vers moi, suivi de près par le pie. Je leur offris des caresses ainsi que quelques friandises avant de mettre le licol au palomino pour le ramener à l’écurie. Comme à son habitude, il me suivait d’un pas énergique, prêt à recevoir une tonne d’attentions.

Je l’attachai à une aire de pansage et je commençai par lui faire pleins de papouilles et de caresses, le prenant finalement dans mes bras. Il avait été mon remède après la disparition de Matthew, sa constance bonne humeur m’avait beaucoup aidé. Je savais que si j’avais le moral en baisse, il me suffisait de passer un peu de temps avec lui pour aller mieux et je voulais ainsi lui prouver tout mon amour. Je pris finalement en main une étrille afin de nettoyer les parties charnues du poney qui appréciait tellement ses massages qu’il en fermait les yeux. Je passai au bouchon pour retirer les particules de poussière restantes, et je fis également ses membres qui avaient un peu de terre.

Je finis par passer la brosse douce sur l’entièreté de son corps pour lustrer sa robe. Je nettoyai ses yeux, ses naseaux et les commissures de ses lèvres à l’aide d’une lingette pour bébé puis je demandai au poney de me donner ses pieds un à un pour que je puisse les curer. Je finis le pansage par démêler des crins blonds. Twice était un amour au pansage et se montrait très affectueux, toujours en train de demander des caresses, ne que je ne pouvais lui refuser. Je lui mis ensuite des guêtres et des cloches noires aux antérieurs, puis des protèges-boulets aux postérieurs. Je posai doucement un tapis bleu marine sur son dos ainsi que ma selle que je dégarrottai bien avant de la sangler. Je présentai finalement le filet au poney qui n’eut aucun mal à prendre son mors dans la bouche, me laissant donc facilement boucler la sous gorge, la muserolle et le nosebande, sans oublier de passer son toupet par-dessus le frontal. Je mis mes bottes, mes gants et ma bombe et j’amenai Twice dans la carrière.


Je félicitai une nouvelle fois le poney en rentrant dans l’écurie pour le ramener à l’aire de pansage. Je lui retirai son filet ainsi que ses protections et le dessellai. J’étais très contente de mon poney, alors je le récompensai avec des petites friandises à la cerise qu’il aimait tant. Je passai à nouveau un coup de bouchon sur toute sa robe et lui curai les pieds avant de graisser ses sabots. Comme je voulais le préserver un maximum, j’appliquai une crème de massage à l’arnica sur son dos que je fis pénétrer en faisait de petits cercles avec mes mains, puis je mis du gel récupérant sur ses tendons que je massais doucement. Pour que le produit agisse avec une efficacité optimale, je mis sur chacun des membres de poney des flanelles en coton que j’enroulais avec précaution puis je les recouvris de bandes de repos ni trop serrées ni trop lâches qui je lui retirerais dans l’après-midi. Je ramenai le poney au paddock qui se roula presque aussitôt avant de rejoindre Love. Les deux poneys se tournèrent un peu autour avant de sa gratter mutuellement le garrot. J’étais très contente de voir mes poneys heureux et s’entendre aussi bien.