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Sam 21 Sep - 23:35
Pré-débourrage
Vald & Tedrick
21/09/19
Il y a six mois était venu au monde l'actuel dernier produit de mon bel étalon Castle Mania. Le jeune était un petit bai nommé Vald, qui, de ses deux parents, devrait forcément finir gris. A un si jeune âge le poulain avait déjà un sacré caractère, il aime être le centre de l'attention! Au quotidien c'était vraiment un poulain sympa qui mettait de la gaieté dans nos vies, seulement il ne resterait pas bien longtemps petit et pour preuve, aujourd'hui j'allais faire son pré-débourrage. J'étais correctement équipé : longe, licol pour poulain, quelques friandises et ma boîte de pansage! Armé de mes différents accessoires je rejoignais donc le box de mon beau poulain lusitanien. Après un appel de son nom pour lui signifier ma présence, monsieur étant trop petit pour voir par dessus la porte, je pénétrais à l'intérieur.
Après avoir posé mes affaires dans un coin je tendais une main en direction de Vald qui s'empressa de venir la sentir. Rapidement je la passais alors sur les parties habituelles de son corps. Pour le moment le poulain se comportait bien, d'autant qu'il avait toute l'attention sur lui et ça lui plaisait beaucoup! Pour le moment je me concentrais donc uniquement sur les zones où il avait déjà l'habitude d'être touché, caressé et manipulé. Forcément le poulain était en confiance puisque c'était quelque chose de classique pour lui, une formalité, je lui tendais alors une friandise et passais aux zones un peu moins habituelles pour lui, notamment les membres, les pieds, le ventre, l'intérieur des cuisses etc...Au début je trouvai le poulain assez déstabilisé, il ne savait pas trop comment réagir et on s'entait bien qu'il se tendait un peu. Je faisais tout pour le rassurer, en lui parlant, en revenant sur des zones plus confortables pour lui, et petit à petit je le sentais se décoincer un petit peu. Je prenais mon temps, en effet je ne comptais pas les minutes qui passaient au long de cet exercice, mais l'important c'est qu'à la fin j'avais un poulain plus en confiance et détendu! Je n'hésitais pas à fréquemment féliciter avec une friandise puis je passais au plus difficile : les pieds. Je me plaçais à côté de son épaule et laissais glisser ma main le long de son épaule avant de lui demander de me donner le sabot. Bien entendu il eu plusieurs incompréhensions et le poulain se révélait mal à l'aise d'être sur trois membres, mais après plusieurs tentatives infructueuses j'obtenais enfin le pied tant désiré, je le gardais donc quelques secondes en main avant de le raccompagner au sol. Je félicitais d'une friandise, rapidement Vald comprit et je recommençais une seconde fois avant de répéter les gestes avec les trois autres membres qui ne posèrent pas plus de problème, d'autant quand une friandise était à la clée.
La manipulation étant désormais acquise pour le petit bai je décidais de poursuivre notre travail tranquillement avec les brosses, j'attrapais alors ma boîte de pansage et en tirais l'étrille en caoutchouc que je présentais au poulain. Ce dernier s'approcha bien vite pour voir ce que je lui présentais là. A son rythme je le laissais sentir et toucher la brosse en caoutchouc, puis je commençais à dessiner de grands cercles sur son corps si petit et fin. Je m'appliquais à retirer un maximum de poussière tandis que le poulain se détendait sous mes gestes, appréciant visiblement le moment. Le sourire aux lèvres je m'appliquais des deux côtés pour le rendre aussi propre que possible, puis je poursuivais avec ma brosse dure et finissais avec la brosse douce avec laquelle je n'hésitais pas à frotter sur ses membres pour en retirer un maximum de poussière. Lorsque le corps fut tout propre, je passais alors aux sabots. Comme précédemment avec le cure-pied je lui demandais son sabot que je curais vite fais bien fais pour éviter de l'embêter dans cette position encore assez inhabituelle pour lui que d'être sur trois pattes. Je faisais de même avec les trois autres membres avant de décider d'achever notre séance avec le licol et la marche en main.
J'attrapais donc l'objet en tissu et le présentais au petit poulain qui chercha tout de suite à mettre son nez dedans. Il avait déjà vu sa maman le faire quand j'allais la chercher au pré et il procédait donc par imitation. Je félicitais tout de même la démarche, c'était un bon début, puis petit à petit je lui enfilais. Je glissais donc son nez dedans et faisais mine de lui enfiler avant de le retirer doucement et répétais le mouvement à quelques reprises. Vald resta très sage durant tout le processus et je lui enfilais alors autours de la tâche avant de l'attacher à la bonne taille. Le poulain bai secoua un peu la tête mais se calma tout seul bien vite. Je félicitais d'une friandise et attachais la longe avant de lui demander de me suivre dans le box. Au début je dû me faire aider d'une friandise, monsieur n'étant pas bien décidé à partir avec moi, mais dès que la douceur fut de la partie je n'eu aucun problème! Après quelques mètres je lui offrais son bien et caressais avant de poursuivre notre marche, cette fois sans trop de soucis. Je n'hésitais pas à le rappeler à l'ordre lorsqu'il se laissait distancer ou me dépasser, ce qu'il comprit bien vite! Dès qu'il comprit qu'il devait marcher en restant à mon niveau nous voyions donc les arrêts et les changements de direction. Vald était un poulain intelligent et apprenait vite, j'eu donc assez vite de bon résultats avec cet exercice, ce que je n'hésitais pas à féliciter! Je finissais donc notre séance par un petit tour dans l'écurie, en effet il ne cessait de pleuvoir et l'extérieur était donc assez...mouillé et boueux par endroits. Après notre séance je me contentais donc de ramener le poulain dans son box où je lui offrais deux friandises, quelques papouilles et où je le laissais se reposer. En effet, notre prochaine vrai séance n'aurait lieu que dans 2 ans et demi!
crédit : PsychoShinigami
Invité
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Lun 23 Sep - 10:17
+ 10 en débourrage +3 en confiance
+ 7
MAJ
Invité
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Mar 24 Sep - 15:30
Vald & Caitlin Williams Domaine du Manoir
Débourrage.
Il y a un peu plus de deux ans auparavant, j’avais acquis un merveilleux poulain Lusitanien du nom de Vald. Un jeune au caractère bien trempé qui adore faire sa star et être au centre de l’attention. Je l’avais ainsi vu grandir, se développer, mais au niveau de son caractère, il était resté le même. Cela aurait put rebuter nombreux cavaliers, mais j’adorais vraiment sa personnalité. Surtout que si Monsieur aimait faire son beau, j’étais persuadée qu’il le ferait bien savoir aux juges de dressage, il les amadouerait comme il sait tant le faire.
Alors qu’il était entré dans sa troisième année, j’avais fait venir le vétérinaire pour vérifier son état de santé, et notamment son dos pour m’assurer qu’il était suffisamment développer pour soutenir la selle ainsi qu’un cavalier. Pourtant ce jour là, j’avais trouvé ses allures bien moins brillantes que d’habitude, et pour cause, ses tendons étaient légèrement abimés. Il présentait une légère boiterie au trot. Même si cela ne présentait « rien de très alarmant », j’avais préféré attendre quelques semaines avant de commencer son débourrage.
Aujourd’hui, Monsieur Vald allait beaucoup mieux, une radio de contrôle nous avait montré de beaux tendons bien consolidés, même si je devais rester vigilante car il allait sûrement gardé une fragilité toute sa vie. Il avait, pendant sa convalescence, encore pris un petit centimètre et s’était légèrement éclairci. Il était temps d’entrer dans la cour des grands. Licol en main, je me dirigeais vers le box de mon garçon qui m’accueilli avec un léger hennissement. Cela me fit chaud au cœur, même si au fond de moi c’était juste un appel pour le faire sortir plus que de la joie de me voir.
J’ouvris la porte et m’introduis à l’intérieur pour caresser le magnifique étalon avant de le licoler. Je l’amenai jusqu’à l’aire de pansage et commençai par lui curer les pieds. Je pris ensuite mon étrille et fis de petits cercles sur sa belle robe pour retirer le plus gros de la poussière, puis je passai le bouchon en faisant également ses jambes et ses crins car ils étaient remplis de copeaux. Je pris ma brosse douce pour faire l’entièreté de sa robe ainsi que sa délicate tête. J’appliquai du démêlant sur ses crins pis pris une lingette pour nettoyer ses yeux et ses naseaux et je fini par brosser ses crins.
Ils étaient si longs, et si beaux que je me décidai à lui faire une tresse pour ne pas qu’il soit gêné. Je commençai par une tresse classique à son toupet, puis j’humidifiai légèrement sa crinière avec une petit éponge. Je commençais par les crins juste derrière les oreilles pour former le début d’une tresse, puis je prenais de petites mèches au fur et à mesure pour les intégrer à la tresse et ainsi descendre le long de son encolure. Une fois arrivé au garrot, je finis par une tresse classique que je nouai à l’aide d’un petit élastique noir. Satisfaite de moi, je m’appliquai alors à poser des flanelles sur ses membres en les recouvrant ensuite de bandes de travail grise. Je lui mis une paire de cloche aux antérieurs et j’échangeais son licol d’écurie contre un licol éthologique. Je mis mes gants et ma bombe et j’emmenai l’étalon dans le manège.
Fatigué, il n’eut pas le courage de se pavaner devant les juments en rentrant à l’aire de pansage. Je retirai tout son équipement, filet, selle, tapis ainsi que cloches et bandes que j’échangeai par des bandes de repos sous lesquelles j’avais appliqué de l’argile pour une bonne récupération. Je retirai également ses tresses qui lui laissèrent une légère ondulation sur ses crins, ce qui était tout simplement magnifique. Je le récompensai à l’aide de quelques fruits coupés en morceaux puis je l’amenais au paddock rejoindre ses compagnons. Il se roula presque aussitôt, faisant même un demi-tour sur le dos avant de se relever et s’ébrouer, puis il rejoignit ses congénères pour brouter à leur côté.