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Sam 14 Sep - 0:46
Débourrage terminé! +7
Invité
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Mar 24 Sep - 15:29
Vald & Caitlin Williams Domaine du Manoir
Débourrage.
Je refermai la porte du manège derrière nous puis je fis marcher Vald dans l’installation. Il connaissait déjà l’endroit, il y avait été lâché plusieurs fois en liberté lorsque les paddocks étaient trop trempés pour être praticable, mais je voulais tout de même le lui remontrer pour s’y sente à l’aise. J’avais la longe plutôt lâche, lui permettant de pouvoir sentir ce qu’il voulait. Il s’attarda sur les plots et quelques barres dans un des coins du manège puis continua à me suivre. Il ronfla une ou deux fois en trottinant à mes côtés, la queue en panache alors que Selena s’était accoudée au pare-botte pour nous observer, une véritable Star cet étalon.
Afin de l’échauffer un peu, je lui demandai de s’arrêter au centre du manège pour lui faire faire quelques exercices de mobilisation. Je lui demandai d’abord de baisser la tête en exerçant une légère pression sur son chanfrein à l’aide du licol éthologique, pression que je relâchais dès qu’il cédait. Je lui demandai trois fois, puis je passai à quelques flexions d’encolure à gauche puis à droite, trois fois également à chaque main. Ensuite, je me plaçai vers sa croupe en exerçant une pression invisible avec ma posture. Vald répondit aussitôt en mobilisant ses postérieurs, ce que je récompensai en cessant de bouger mais également avec une caresse.
Je demandai plusieurs fois cet exercice à chaque main, toujours en récompensant. Quand il eut bien compris, j’augmentai la difficulté. Dès qu’il mobilisait ses postérieurs, je me décalais légèrement vers sa croupe en donnant du mou sur le longe. Il avançait ainsi de quelques pas jusqu’à finalement se mettre en cercle autour de moi. Je félicitai généreusement et fis de même à l’autre main. Vraiment doué et à l’écoute, Vald était un compagnon très agréable. Il comprit vite le but de l’exercice auquel j’y associai les ordres vocaux correspondant.
Je remis finalement l’étalon à l’arrêt près de la selle que j’avais préalablement posé sur un tréteau. Je lui demandai d’approcher pour qu’il puisse sentir les affaires avant de prendre le tapis pour lui présenter. Il posa ses doux naseaux dessus sans aucun signe d’inquiétude. Je le félicitai puis je le fis bouger autour de lui jusqu’à finalement le poser délicatement sur son dos, puis je fis de même avec la selle. Pas du tout perturbé, il tourna juste la tête afin de mieux pouvoir observer ces nouveaux objets. Je lui présentais alors le filet afin de pouvoir lui mettre.
Il me suffit de mettre mon pouce entre ses lèvres pour chatouiller légèrement sa langue pour pouvoir lui enfiler le mors dans la bouche et passer la têtière derrière les oreilles. Je mis la tresse de son toupet par dessus le frontal puis je bouclai la sous-gorge et la muserolle pour finalement accroché la longe sur son mors. Comme tout à l’heure, je lui demandai de se mettre en cercle autour de moi. Bien que surpris par le poids de la selle qui perturbait son équilibre, il obéit sans se poser de questions. Ainsi, je le maintenais en cercle au pas jusqu’à ce qu’il s’habitue et adopte une allure plus naturelle. À l’aide de la voix, je lui demandai ensuite le trot. À nouveau plutôt perturbé, il hésita et se lança finalement, puis je lui demandai quelques foulées de galop.
Je le fis repasser au trot, puis au pas pour continuer le même exercice à l’autre main. Il était concentré et volontaire, ce qui n’était que de bonne augure pour la suite de sa carrière sportive. Après quelques cercles aux trois allures, je l’arrêtais une nouvelle fois et retirai la longe de son mors. Je pris les rênes de ma main gauche, au cas où, et de ma main droite je claquais un peu les étriers sur les quartiers de la selle, puis je sautillais à côte de lui. Je le trouvais très détendu, pas du tout perturbé par mes mouvements, alors je pris un marche pied, et mis pied à l’étrier.
Je posai doucement mes fesses sur la selle et je chaussai les étriers avant de le caresser généreusement. J’associais ma voix à une pression de mollet pour le mettre au pas. Je le laissai marcher en le gardant calme, afin qu’il prenne ses marques, ses repères avec mon poids sur le dos. Quand il eut une allure plus fluide, je fis de grandes rênes d’ouverture pour lui apprendre la direction, une fois à gauche, une fois à droite, etc. Volontaire, Vald s’appliquait à répondre correctement à mes demandes, ce que je félicitai régulièrement.
Je le mis ensuite au trot et fis de même. Je lui laissai le temps de s’habituer puis je lui demandai quelques changements de directions. Il fut un peu plus hésitant, mais s’exécuta tout de même. Je sentais la fatigue arrivait, il n’avait plus le même entrain qu’au début de la séance. Je lui demandai alors quelques foulées de galop à chaque main, m’aidant des coins pour le faire partir du bon pied mais essayer de ne pas perturbé son équilibre plus que ce n’était déjà. Pour finir la séance, je le repassai au pas et lui demandai quelques transitions à l’arrêt puis à nouveau un départ au pas, le tout dans le calme, aussi pour qu’il puisse reprendre son souffle. Je finis pas mettre pied à terre et je le ramenai aux écuries.