box de Shabada

Un nouveau départ

Amy était toute excitée. Son rêve était devenu encore plus magique qu’elle ne l’aurait pensé. Elle était non seulement propriétaire de non pas un mais de deux chevaux et en plus de ça, grâce à sa rencontre avec Matthew, ils avaient pu tous les deux ouvrir leur propre domaine. C’était un endroit merveilleux, très calme, rempli de verdure, et il y avait toutes les installations nécessaires à ce que chevaux et cavaliers soient dans les meilleures conditions possibles. Elle avait également déménagé et était venue habiter dans la demeure du domaine avec Matthew. Elle n’avait désormais qu’un chemin à emprunter pour arriver aux écuries qui accueillaient maintenant de nombreux chevaux, les siens, évidement, ceux de Matthew ainsi que ceux d’autres cavalières avec qui formaient un bon petit groupe. Ils s’entendaient tous très bien et c’était agréable de travailler avec des personnes aussi passionnées qu’elle.

Amy était souvent la première à aller voir les chevaux le matin. Elle ouvrit la grande porte des écuries et se dirigea dans la sellerie. Elle prépara les rations des chevaux dans des mesures qui étaient composé de floconnées avec des fibres. Elle ajouta pour chaque cheval des compliments s’ils en avaient besoin et y mêla quelques millilitres d’huile Isio4 qui apportait beaucoup de vitamines et qui permettait aux aliment de mieux « glisser » dans le système digestif des chevaux et améliorait donc leur digestion. Elle alla alors distribuer les rations de chacun dans les boxes, mais aussi dans des seaux pour les chevaux qui étaient en pâture. Elle distribua ensuite le foin pour chacun des chevaux en respectant les doses recommandées par le nutritionniste. Pendant qu’ils savouraient leur déjeuner, Amy s’employa à balayer les écuries, retirer les crottins des boxes et des paddocks, vérifier tous les abreuvoirs.

Cela lui prit un bon moment et certains chevaux avaient déjà fini de manger. C’était le cas de Sha, étalon Welsh de 3 ans. Il avait passé la nuit en pâture avec Saturne, les deux jeunes du domaine. Le bai était récemment arrivé et attendait d’être débourré. Amy alla alors chercher un licol dans la sellerie et entra dans la pâture. Les deux chevaux s’approchèrent d’elle et chacun reçu des caresses ainsi que quelques friandises, pour leur plus grand plaisir. Elle mit alors le licol autour de la tête de Sha et le fit sortir en veillant bien à ce que Saturne reste à l’intérieur du parc. La jeune femme amena l’entier dans les écuries alors que celui-ci commençait à hennir pour appeler son ami. « Là, Sha, c’est tout, tu le retrouveras tout à l’heure. » Elle le fit entrer et l’attacha à l’air de pansage.

Amy prit les brosses qui étaient dans un petit panier sur sa droite et entama avec l’étrille américaine. Poney dehors égale poney boueux. Elle la passa doucement sur son corps afin de retirer les plaques de boue collées à ses poils. Elle prit ensuite un bouchon pour continuer son nettoyage et insista sur les membres du poney qui elles aussi étaient pleins de terre. Heureusement, tout était sec et ce fut plutôt facile de tout retirer. Amy prit alors une plus petite brosse pour la tête de Sha et continua ensuite avec la brosse douce afin de retirer toute la poussière. Amy démêla ensuite les crins du poney et cura ses pieds, avec du mal tant ils étaient sales. « C’est super pour toi d’être dehors toute la journée, mais pas pour le pansage ! Pas vrai petit bébé ? » Elle le caressa et lui fit un bisou sur le chanfrein. Une fois le poney impeccable, Amy lui mit des guêtres et des cloches aux antérieurs et lui mit des bandes de travail aux postérieurs. Elle détacha alors le poney et l’amena dans le rond de longe.


Amy attacha le poney à l’air de pansage et le brossa. Elle prit l’étrille afin de retirer les marques de transpirations, puis un bouchon pour les jambes et enfin la brosse douce pour retirer la poussière. Elle redonna un coup sur ses crins puis y mit un baume nourrissant afin préserver leur qualité. Elle appliqua de l’onguent sur ses sabots qu’elle venait de curer. Elle caressa longuement son poney qui lui fit volontiers un câlin. Elle lui gratta le garrot et il parut apprécier car il fit de petites grimaces avec ses lèvres. Amy lui donna quelques friandises et elle le ramena dans son pré avec son ami Saturne. Une fois lâché, Sha partit en trottant afin de jouer avec celui-ci, puis après quelques instants, ils se mirent tous les deux à brouter sagement. Amy sourit et retourna dans l’écurie afin de balayer l’air de pansage.

Petite décontraction

Il faisait enfin beau et chaud, le printemps c’était bien installé. Les arbres arboraient de nouveau de belles feuilles vertes et de nombreuses fleurs étaient sorties de terre. C’était la saison que je préférais, sauf pour un détail, et non des moindre : la mue des chevaux. Même les chevaux qui avaient été tondus cet hiver perdaient une quantité impressionnante de poils. Il y en avait partout, sur les brosses, par terre, sur les tapis, et aussi sur nos vêtements. En plus, c’était une période qui demandait pas mal d’énergie aux chevaux, ce qui était d’autant plus compliqué pour des chevaux plus âgés comme ma belle Arabesque. Donc pour les aider, et aussi pour me faciliter la tâche, j’avais décidé je tondre une fois de plus mes poneys.

J’allais d’ailleurs commencer par mon Welsh chéri, avec qui j’allais m’entrainer aujourd’hui. J’allais donc le chercher au paddock, sans oublier une bonne caresse à Oblivion, son copain de pré avec qui il passait la plupart de ses journées. En effet, ils avaient le même âge et pratiquement toujours vécu ensemble. J’amenai le poney sur une aire de pansage où je commençai à le brosser avec mon étrille, puis mon bouchon et ma brosse douce. Je curai ensuite ses pieds et démêlai ses crins pour qu’il soit tout beau. Je sortis la tondeuse, lui fit sentir, puis je la mis en route et m’approchai de son corps. Maintenant habitué, Sha ne bougea pas.

D’une incroyable patience, le poney grignotait tranquillement le foin que je lui avais accroché, sans montrer aucun signe de stress. Je m’appliquai donc à faire de grands gestes souples afin de ne pas laisser de grosses traces sur sa robe. J’avais commencé sur son dos, et voilà que j’arrivais sur son encolure, en étant passé par son épaule. Je fis très délicatement sa tête, puis je m’attaquai à sa croupe et enfin à ses membres, que je fis plutôt grossièrement dans un premier temps. Evidemment, je fis exactement la même chose de l’autre côté. J’échangeai ensuite avec la tondeuse de finition pour faire avec précision la base de sa crinière pour ne pas couper les crins avec, ainsi que les parties plus difficile de sa tête, ainsi que ses jambes, où je fus la plus délicate possible au niveau de ses tendons.

Avec mon bouchon je brossais régulièrement sa robe pour retirer tous les poils coupés, me laissant ainsi voir les différentes retouches à faire pour que la tonte soit égale et sans marques quelconques. Après presque une heure et demi de travail, je fus très satisfaite de mon travail. Je récompensai le poney avec quelques friandises et une bonne dose de caresses largement méritées. Je passai un grand coup de balai pour retirer l’impressionnante quantité de poils tombés au sol, puis je déposai un tapis bleu marine sur le dos de Sha, un amortisseur et ma selle de dressage que je sanglai doucement. Je lui mis des bandes de travail ainsi que des cloches, puis je lui mis son filet. Je pris mes gants et ma bombe et nous partirent en direction de la carrière.


De retour, je retirai le filet du poney et lui donnai quelques friandises. Je le dessellai, puis je retirai ses cloches et ses bandes de travail. Je passai alors un bon coup de bouchon sur tout son corps, démêlai à nouveau ses beaux crins noirs, puis douchai ses membres de bas en haut pour réactiver la circulation sanguine tout en massant ses tendons. Serviette en main, j’épongeai alors toute l’eau de ses membres, et nettoyai ses balzanes par la même occasion. Je le ramenai finalement au paddock où il se roula confortablement dans l’herbe avant de s’ébrouer et d’aller brouter tranquillement en compagnie d’Oblivion.