box de Lyphento

Un nouveau... monde
31/10/2014

Il y a quelques jours, j'avais pensé que n'avoir que ma jument était un peu léger, j'avais du temps et de l'amour à revendre alors pourquoi pas en faire profiter un second équidé. Je m'étais donc rendue aux écuries de commerce du haras et m'étais promenée entre les allées. Un poney grise, une jolie alezane pleine de charme, un hongre lourd tout en muscle... Je m'arrêtais devant chacun attendant le coup de coeur, l'éclat d'extraordinaire qui me ferait choisir. Je me trouvais au final devant un box au fond, dans l'ombre et ne parvenais pas à distinguer l'intérieur. Je me rapprochais donc, commençant a pouvoir délimiter les contours d'un équidé à la robe aussi noire que celui que je possédais déjà.

Je regardais le nom sur la pote : Lyphento. J'appelais doucement le cheval, sans qu'il semble réagir. Je me rapprochais de la porte l'observant alors qu'il semblait apathique dans le fond de ce qui semblait être sa prison. Je l'appelais encore une fois et dû reculer d'un bond pour éviter ses dents. Il avait bondit dans ma direction, bouche ouverte, attaquant sans avertissement. Il me faisait maintenant face, la tête sortie par la demi-porte, le regard empli de colère et de souffrance.

Ce serait lui. J'avais eut le coup au coeur, pas juste la surprise non, je savais que je pouvais faire quelques chose pour aider ce cheval. Je me précipitais au bureau pour signer toute la paperasserie nécessaire. Ceci fait je retournais à l'écurie de propriétaire gratifiais ma jument d'une caresse avant de pailler un box adjacent au sien et de me rendre à ma voiture. J'y gardais toujours un licol de secours. Je le prenais, y accrochais une longe et retournais chercher mon nouvel étalon.

Le pur-sang s'était de nouveau plaqué au fond de son box me regardant d'un air méfiant. Je tirais le verrou et avec une prudence toute étudiée entrais sur son territoire. Un frémissement agita sa peau alors qu'il plaquait les oreilles contre sa nuque.

Je tendais une main vers son épaule, ayant à peine le temps de l'effleurer qu'il me sauta dessus me donnant un grand coup, me propulsant de par sa masse. Je soupirais et recommençais, nouant mes doigts dans sa crinière sauvage et emmêlée. Il montra les dents mais je ne me laissais pas impressionner, venant par des gestes sûrs et rapide lui enfiler le licol. Il me regarda d'un air torve, fouettant de la queue avec une visible irritation.

Je soupirais et poussais la porte avant de sortie. Bien éduqué tout de même il me suivit et c'est presque dans le calme que s'effectua le changement d'écurie. A mon entrée dans le bâtiment de propriétaire, Éole hennit doucement, accueillante et je remarquais que Lyphento redressait les oreilles, semblant presque amical et normal. Je le laissais avancer vers ma jument et leur permettais de faire connaissance, naseau contre naseau.

Un petit couinement de ma belle me tira un rire et je guidais le pur-sang dans son nouveau box. laissant le licol mais détachant la longe pour l'instant. Il en fit le tour plusieurs fois avant de venir à la porte observer son nouvel environnement. Je le laissais le temps d'aller chercher mon sac de pansage. Je rentrais dans le box, utilisant la longe pour l'attacher à l'anneau près de la mangeoire. Court mais pas trop. Je voulais voir à quoi il ressemblait sous la couche de crasse et de poussière.

J'attrapais l'étrille, m'en servant avec énergie mais sans brusquerie. La saleté apparaissait en petits moutons gris et un peu collants. Je les balayais au fur et a mesure du bout des doigts. Le bouchon prit ensuite la place du caoutchouc, rendant sa noirceur à la robe. C'est bien mieux déjà. Le poil semblait rêche et piqué, il avait eut quelques déséquilibres alimentaire et peut-être même des vers. Mais dans la feuille de suivie que j'avais eut avec les papier d'achat il avait été indiqué qu'un vermifuge avait été administré à son arrivée.

Je passais ensuite la brosse douce pour finir. C'était mieux. Je curais les pieds avec plus ou moins de facilité, l'étalon se débattant quelques peu et tentant de me taper. Je restait ferme et le grondais à la voix, sans m'énerver. Il aurait bien besoin de voir le maréchal également. Soit je prendrais rendez-vous, Éole en aurait également besoin d'ici peu. Je terminais par l'étape qui me paraissait la plus délicate. Je commençais par l'application insistante de démêlant. Bien maintenant armée d'une brosse à crin je m'attaquais d'abord à la crinière, mèche par mèche jusqu'à ce que tout soit fait. La queue posa moins de problèmes. J'en coupais la pointe, traînant au sol et bien abîmée. Je raccourcissais ensuite la crinière, d'abord au peigne puis faisant les finitions au ciseau.

Il était maigre mais pas squelettique, une fine couche de muscle était visible sous un poil noire de jais. Je passais lentement la main le long de son dos. Il ne tenta pas de se dérober mais sans montrer le moindre signe de contentement ou d'agacement. Je n'insistais pas, ramassais mes brosses avant de lui retirer le licol et de sortir du box. Je poussais le loquet allait ranger mes affaires et allait chercher deux litres de granulés que je versais dans la mangeoire de l'étalon. Il se jeta dessus avec appétit et je le regardais faire. Il allait apprendre, devenir le magnifique et bon cheval qu'il aurait dû être depuis toujours. Il suffisait de douceur et de patience...

roooh, je l'adore ce loulou en fait Très joli résumé avec lui d'ailleurs!

+ 4 en soins
+ 4 en confiance

+ 3

Patience et... Confiance
16/11/2014

J'avais laissé mon nouveau cheval s'acclimater tranquillement à son nouvel environnement, venant presque tout les jours le voir pour lui parler ou le brosser lui montrant que je ne lui voulais absolument aucun mal. Ce qu'il semblait s'acharner à refuser de comprendre. Mais j'avais tout mon temps et je lui montrerais, je savais que j'y parviendrais, il me suffisait de lui montrer que j'étais patiente et que je voulais pouvoir avancer avec lui.

Aujourd'hui je voulais malgré tout passer à l'étape suivante, car en dehors du box et d'un paddock il n'avait encore rien vu de son nouveau monde. Je ne comptais bien évidement pas le monter, il ne fallait brûler aucune étape au risque de tout perdre mais une séance à pied pourrais peut-être permettre l'ébauche d'un début de compréhension.

J'arrivais donc aux écuries d'un pas rapide, l'hiver s'annonçait mauvais cette année. On été à la mi-novembre et en ce dimanche il pleuvait à n'en plus finir et l'air, chargé d'humidité en conséquence ne devait dépasser les 10 minuscules degrés. Il faisait bien meilleurs à l'intérieurs, les portes fermées ayant gardé l'air sec et un peu plus chaud, ce qui était bien agréable.

Je refermais derrière moi avec soin pour préserver les efforts fait et m'avançais en sifflotant vers la sellerie, je fus interrompue par ma jument noire, Éole, qui poussa un petit hennissement joyeux, qui me fit sourire, elle était toujours contente de me voir elle. Je fis claquer ma langue contre mon palais et elle secoua la tête avec vigueur, ma faisant sourire. Je rentrais ensuite dans la sellerie pour prendre matériel de pansage et licol nécessaire aux soins de mon pur-sang.

Tout l'inverse de sa voisine il m'accueillit avec une évidente mauvaise volonté, les oreilles couchées, les lèvres retroussées dévoilant ses dents et le regard empli de colère. Je soupirais et après l'avoir appelé ouvrait la porte, il fit mine de m'attaqué mais maintenant habituée je l'évitais et lui enfilais le licol avant qu'il n'ait fini de refermer ses mâchoires dans le vide.

Il se laissa ensuite attacher devant sa mangeoire sans broncher et j'attaquais un bon pansage alors qu'il s'agitait un peu, me fouettant de la queue et secouant son encolure, le regard flamboyant. Je ne m'en laissais pas conter et sans hâte m'occupais de lui, mes brosses nettoyant et lustrant avec une infinie douceur. Je curais difficilement ses pieds, alors qu'il tentait régulièrement de me taper avec.

J'aurais volontiers apprécier de pouvoir poser une paire de bande de polo autour de ses antérieurs mais au vu de sa bonne volonté, inexistante, je m'en abstenais. Je le détachais donc et hop direction le rond de longe, à une allure soutenue pour ne pas finir noyés

Rond de longe

De retour à l'écurie je rattachais l'étalon dans son box et lui fis un pansage tranquille, prenant de nouveau tout mon temps, il était bien plus calme, la séance semblait avoir eut du bon. Je caressais plus que je ne brossais mais ça ne semblait pas le perturber. Je finissais par ranger mes affaires, détacher mon cheval et sortir du box, laissant une pomme coupée en morceaux dans la mangeoire, ce qui sembla lui plaire.

+ 2 en confiance
+ 3 en soins

+ 3

La venue du vétérinaire et ses conséquences
02/06/2016

Après m'être occupée de ma petite Olena je retournais au domaine pour m'occuper de Lyphento, lui aussi avait été un des éléments nécessitant la venue du vétérinaire, effectivement depuis quelques jours l'étalon noir marquait une forte boiterie de l'antérieur gauche. Effectivement le professionnel avait donné pour verdict une belle tendinite.

L'étalon avait donc été rentré au box pour limiter ses déplacements et favoriser la guérison. Ce changement n'avait bien sûr fortement déplu au noiraud, véritable pile électrique asocial... J'avais récupéré un filet dans la sellerie en plus du matériel de pansage. Je m'arrêtais devant le box, foudroyé du regard par le pur-sang. Je ne m'en laissais pas compter et entrais dans le lieu de vie. Je tentais de flatter son encolure mais il se déroba, je haussais les épaules, guère surprise.

Je passais les rênes autour de son cou, sans le toucher puis après quelques déboires parvint à lui enfiler le bridon. Je bouclais la muserolle et la sous-gorge avant de le sortir, pour ses dix minutes de marche. Dans l'allée je fis signe à un des palefrenier de l'écurie pour qu'il fasse le box pendant que je sortais le fauve. Je me retrouvais bien vite dans la cour du domaine, Lyphento tirait tout ce qu'il pouvait pour pouvoir se défouler et j'avais bien du mal à le retenir, je lui parlais continuellement pour tenter de le calmer, sans grand effet malheureusement.

Je l'accompagnais en tentant toujours de le ralentir dans des tours de la cour et malgré moi je fut soulagé quand les dix minutes furent écoulées et que je le ramenais au box. Une fois rentrés je lui laissais le filet le temps d'un pansage durant lequel j'évitais par deux fois une morsure que je punissais d'une pichenette sur le nez. Quand il fut propre je lui retirais le matériel, ramassais mes brosses et sortais de son box

+3 en soins

+2
màj

Oulah, tellement de retard, désolé x)

+ 2 points en soins
+ 1 point en confiance

+ 3

+1 en confiance

+3 trèfles

bon ba j'ai pas mis beaucoup de point parce que tu ne fais pas grand chose avec lui, mais c'est quand même un chouette résumé

-> maj