box de Irisor

Cela faisait quelques jours, voir quelques semaines que je ne m'étais pas rendue aux écuries de commerce par manque de temps. J'aimais bien m'y promener et apporter un peu de soins et de gaieté aux chevaux qui s'y trouvent et qui n'ont eu aucune visite depuis plusieurs semaines voir plusieurs mois. Bien entendu il s'agit de chevaux qui sont sortis régulièrement par les palefreniers mais le contact est toujours différent. Lorsque l'on se rend voir un cheval et que c'est rien que pour lui il le ressent, lorsqu'il s'agit de le sortir de le lâcher au paddock et de le rentrer le contact n'était forcément pas le même. J'arrivais aujourd'hui devant le box d'Irisor. Une magnifique petite fjord qui n'avait pas eu de visite depuis son arrivée aux écuries de commerce. Il s'agissait selon sa fiche d'une jument assez difficile à la monte et très peureuse, surtout lorsqu'il s'agissait de quelque chose de nouveau. J'avais par conséquent envie de la découvrir à pied au travers d'une belle séance de pansage plutôt que de me lancer tête baissée dans une séance dangereuse qui pourrait lui faire plus de mal que de bien. C'est une jument qui a besoin de douceur et de patience mais également de fermeté à la monte.  

J'arrivais devant son box, Irisor était réfugiée au fond de son box, elle avait l'air assez triste. Je l'appelais d'un claquement de langue, sans aucun réaction de sa part. J’entrouvrais la porte de son box et je m'accroupissais la main en avant tout en l'appelant de la même façon. Elle ne bougeait pas, je décidais donc de m'approcher de la douce jument tout doucement, en lui tendant toujours ma main et je l'a caressais. Elle était très mignonne et semblait comme surprise et apaisée de voir que quelqu'un s'occupait enfin d'elle. Etant donné qu'elle se trouvait très apeurée je préférais effectuer le pansage dans son box. Je ressortais brièvement du box pour prendre mon matériel de pansage. Je posais mon sac contre la paroi interne du box et sortais une friandise, je l'a lui tendais. Elle était étonnée, avançait tout doucement son encolure et soulevait très légèrement ses babines. Je passais ma main sur sa tête pendant qu'elle goûtait la petite friandise. Je sortais par la suite mon étrille et m'approchait tout doucement puis je commençais à l'a lui passer. Elle ne bougeait pas un vrai petit ange, elle fermait les yeux et appréciait le massage de l'étrille. J'enchaînais ensuite avec le bouchon toujours avec beaucoup de douceur et de tendresse. Entre chaque brosse utilisée je prenais soin de l'a caresser et de lui apporter tout l'amour possible.  Je passais ensuite à la brosse à crins avant de finir avec la brosse lustrante, sa belle crinière en brosse était désormais bien longue mais restait assez harmonieuse. Elle était par contre bien emmêlée. Je prenais mon temps pour enlever chaque noeuds à la main. Cela était fastidieux mais nécessaire. Je faisais de même avec la queue et prenais également soin de l'a lui couper un peu car elle était bien longue et traînait dans le paille. Cela n'attirerait aucun acheteur c'était une chose sûre... Je finissais donc par lui passer la brosse lustrante. Elle ressemblait davantage à la photo du beau poney de concours présente sur sa fiche. Si j'avais l'occasion de revenir je taillerais sa belle crinière pour faire d'elle de nouveau une magnifique jument de concours. J'avais presque oublié ses petits sabots, je prenais mon cure pied et y allait une fois de plus tout doucement. Je ne savais pas comment elle allait réagir, il n'était pas noté qu'elle bottait mais on ne savait jamais. J'y allais avec les plus grandes précautions mais tout se passait pour le mieux. J'étais contente d'avoir pu lui apporter un peu de bonheur et de présence. J'allais devoir laisser la belle jument car d'autres activités m'attendaient. Je l'a récompensais avec une belle poignée de bonbons que je déposais sur la paille. Elle s'empressait de grignoter les petites friandises à la pomme que je lui avais apporter. Je l'a caressais et profitais de ce moment pour m’éclipser.