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box de Gentleman

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciens boxs
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Dim 23 Juil - 12:32

Aglaë & Gentleman

Deuxième séance avec Gentleman ! Cette fois, Anne et moi allons travailler avec le mustang sur le licol et la longe, le pansage et le nettoyage des pieds. Je rejoins la monitrice devant le pré. Elle a déjà le licol en main.

-Salut ! je lance.
-Ah, salut Aglaë ! J'ai déjà pris le licol, va vite installer tes affaires de pansage à l'anneau un peu en retrait, sur le mur de la sellerie.

J'acquiesce et me dépêche de prendre ma boîte de pansage dans mon casier et j'attrape au passage les dernières friandises qu'il me reste : une demi-carotte et deux bonbons à la pomme. Je vais devoir renouveler mon stock ! J'enfile aussi ma veste d'équitation, à la vue du ciel gris et du vent frais qui fait voler les brins de paille. Je pose en vitesse la boîte à l'anneau et marche à grandes enjambées vers le pré de Gentleman. Je rejoins Anne, qui me tend le licol. Elle sait à quel point j'aime attraper le mustang au paddock, l'habituer au licol et à la longe. J'entre et m'avance lentement, jamais face à l'étalon, tout en lui parlant :

-Hello, Gentleman ! Tu vas te laisser attraper aujourd'hui, hein ? J'ai la longe et le licol, les deux, mais tu vas être brave.

Il se laisse approcher, son regard toujours un peu vide. Certes, il s'est animé hier, quand on l'a lavé au jet. Mais ensuite, il est reparti dans sa dépression. Du bout des doigts, je caresse sa crinière et son épaule. Puis je lui montre le licol et la longe. Réaction immédiate, l'alezan couche les oreilles et fait un écart. Je marche de nouveau vers lui en lui tendant un bonbon. Intéressé, il tend l'encolure.

-Non non, mon beau, tu ne l'auras pas si facilement ! Il faut accepter le licol...

Comme la veille, il finit par se laisser appâter et je le félicite longuement en le laissant manger sa friandise. Puis nous nous mettons en marche, Gentleman secouant la tête de temps à autre. Je l'attache à l'anneau dans le mur et, comme hier, il recule et tente de tirer au renard, angoissé par la sensation d'être bloqué. Tendrement, je le caresse et lui parle doucement, en espérant qu'il se détendra vite. Anne nous rejoint et me sourit.

-Il a tout de même progressé : tu as pu l'approcher directement avec la longe ! Hein bonhomme ? Tu te fais désirer... Mais on est patientes, t'inquiète !

Je souris quand ma monitrice flatte l'épaule du petit cheval. Elle aussi, elle l'aime. Et pourtant, elle me laisse faire une grande partie du travail. Peut-être parce qu'elle pense que je dois me former. Nous commençons le pansage avec la brosse douce, pour habituer le mustang à cette sensation qu'il ne connaît peut-être pas, ou très peu. Il ne bronche pas, se laisse panser avec toutes les brosses sur tout le corps. Sauf le chanfrein. On peut toucher ses ganaches, son nez et ses oreilles à la rigueur, mais pas son chanfrein. Il doit avoir peur quand on approche notre main directement en face de lui. Nous nous promettons de régler cette appréhension avec lui d'ici la fin du mois. Mais le pire, c'est qu'en le pansant, en vérifiant chaque zone de sa robe, on ne peut que voir les innombrables cicatrices qui labourent ses flancs et sa croupe. Et la plus impressionnante : celle qui fait le tour de son encolure. Je grimace et murmure :

-On dirait qu'il n'a pas été élevé dans la douceur et l'amour des Hommes...

Je vois qu'Anne serre les dents, sa mâchoire est contractée. Elle lâche d'une voix sourde :

-Si j'attrape celui qui a fait ça... Ça me répugne qu'un être dit "évolué" puisse s'acharner ainsi sur un animal...

Nous contemplons un instant les cicatrices et décidons de laisser le vétérinaire voir si elles nécessitent des soins. Maintenant, dernière étape : les sabots. Le maréchal vient dans trois jours, Gentleman doit donc donner ses pieds. La monitrice me propose d'essayer de lui prendre l'antérieur gauche. J'accepte et me penche tout en passant la main sur le membre. Quand j'arrive au paturon, je le prends et tire légèrement dessus. Aucune réaction. Je recommence, un peu plus fort, sans éveiller plus de réactions. Alors je m'appuie sur son épaule, de manière à le déséquilibrer, et je tire de nouveau sur son paturon. Cette fois, l'étalon paraît comprendre. Il lève son pied, je le prends et le félicite aussitôt d'une petite caresse sur l'épaule.

-C'est très bien Gentleman ! Bon cheval...

Je repose son sabot, et prends ainsi tous les autres. Le mustang se laisse manipuler sans essayer de me faire obstacle. Quand j'ai pu prendre tous ses pieds, je vais le féliciter de longues caresses sur l'encolure et propose à Anne de curer les sabots. Elle accepte, se saisit du cure-pieds et nettoie en prenant tout son temps chacun des sabots durs du petit alezan. Ce dernier se laisse faire, mais quand ma monitrice met trop de temps, il tente de reposer son membre, sans succès. Quand elle a fini, elle se redresse et je vois un pli soucieux barrer son front.

-Il a les pieds un peu abîmés, de la corne qui se barre... Vivement que le maréchal-ferrant s'occupe de ça.

Je hoche la tête. Gentleman a visiblement eu une vie difficile. Et pourtant, il nous laisse nous occuper de lui, malgré ses craintes. Est-ce parce qu'il s'en moque, désormais, de vivre ? Il a dû perdre toute confiance et toute envie d'être joyeux. Je suis tirée de mes pensées par un bruit de moteur. Le vétérinaire arrive. Il descend de sa voiture avec sa mallette et nous rejoint en quelques pas. En souriant, il nous salue et se tourne vers le mustang.

-Alors c'est lui, mon patient du jour ? La petite terreur ?
-Oui, c'est lui,
répond Anne. Et tu vas sûrement avoir du boulot... Il est plein de cicatrices, ses pieds sont dans un état déplorable, et je ne sais pas s'il a été vacciné et vermifugé... Et j'aimerais aussi que tu arrives à nous dire quel âge a Gentleman, pour qu'on sache en gros.

Le vétérinaire acquiesce et commence par passer ses mains un peu partout sur le corps de l'étalon, cherchant sûrement des blessures ou autres. Quant à moi, un peu en retrait, je le regarde faire. Ma monitrice se tourne vers moi et me lance :

-Ca risque de durer longtemps, tu peux aller te balader si tu veux.
-OK.


Je comprends que ça veut dire que je gêne. Bon, bah alors je m'en vais. Je m'éloigne et me balade dans les écuries. Je caresse quelques têtes, des encolures, m'arrête devant Wherever. Je tends une main, elle ne bouge pas. Alors je me glisse dans son box pour la caresser. Mais très rapidement, j'en ai assez. Je veux rester avec Gentleman, après tout c'est en partie grâce à moi si on en est là, non ? J'attends encore quelques minutes, puis je retourne voir mon protégé. Le vétérinaire vient d'ôter une seringue de l'encolure du mustang. Je reste loin pour l'observer ranger son matériel, saluer Anne et s'en aller. Aussitôt, je marche vers l'étalon. Je caresse son encolure en évitant la cicatrice, couverte d'une légère couche blanche. Je demande à ma monitrice :

-Alors ?
-Alors beaucoup de choses... Gentleman a entre quinze et dix-sept ans, d'après ses dents, son dos, ses membres et je ne sais quoi d'autre. Il vient d'être vacciné, vermifugé, et le vétérinaire pense que ses cicatrices vont disparaître toutes seules, sauf celle à l'encolure. Il faudra lui mettre cette crème tous les jours. Et après ses pieds... Je t'épargne les détails, mais en gros il a soigné ce qu'il pouvait et le reste du travail appartient au maréchal.


Je hoche la tête, un peu soulagée. Le mustang a été vu par un spécialiste, il est apparemment en bonne santé, sauf ses pieds et sa cicatrice. C'est un bon bilan. Je lui tends ma moitié de carotte et le ramène au paddock. L'étalon se dirige directement vers l'abreuvoir, et boit de grandes gorgées. Je le salue et salue Anne, puis je rentre chez moi.
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Lun 24 Juil - 19:32
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Jeu 27 Juil - 19:45

Aglaë & Gentleman

Juste après les cours, je me précipitai au haras de Pado, comme ce serait mon habitude désormais. Le mustang allait être vu par un maréchal-ferrant, et je voulais absolument être avec lui pour cette épreuve. J'arrivai à seize heures cinquante et marchai rapidement jusqu'à la cour. Gentleman était encore dans son paddock, et le maréchal discutait avec Anne. Soudain, cette dernière se tourna vers moi et me fit signe de venir. Ah, c'est moi qu'ils attendaient... Je les rejoignis et lançai :

-Bonjour ! Desolée si je suis en retard...
-Non, non, pas de problème
, répondit l'homme. Je viens de finir de m'occuper de Niño, il ne reste plus que le mustang.

Je souris et acquiesçai. Ma monitrice me tendit le licol et me chargea de ramener Gentleman pour sa séance de soins. Je trottinai vers le pré, y entrai et refermai derrière moi. L'étalon me tournait le dos mais, en m'entendant arriver, il se tourna brusquement. Crainte ou joie ? Je n'aurais su le dire. Toujours est-il qu'il se laissa approcher et que je pus même le caresser un instant avant de lui passer son licol. Il releva la tête, mais je le tenais fermement. Pour le détendre, je murmurai :

-Très bien, tu es un bon cheval ! Allez mon grand, il va falloir être fort aujourd'hui. Mais après, ça ira mieux. Tes pieds seront tout légers.

Le mustang me suivit dans le pré puis dans la cour, et j'arrivai rayonnante suivie d'un étalon couvert de poussière et d'herbe à force de s'être roulé. En souriant, je m'exclamai à l'intention d'Anne :

-Il m'a laissé l'attraper du premier coup. C'est vraiment un gentil cheval, qui a envie d'apprendre !
-Oui, c'est vrai qu'il a un caractère exceptionnel malgré ce qu'il a dû endurer...


Je hochai la tête, très fière de Gentleman, puis je l'approchai des outils du maréchal et le laissai les sentir. Il coucha un peu les oreilles, recula, mais à force de caresses et de mots d'encouragement, il se détendit et s'en désintéressa même très vite. Je l'attachai et, sur ordre du maréchal-ferrant, restai à la tête de l'étalon pour le calmer s'il venait à prendre peur. Finalement, tout se passa très bien. S'il s'énerva à un moment du temps que le maréchal mettait tandis que lui avait le pied en l'air, il n'y eut aucun incident. Et c'est ainsi que le petit mustang alezan se retrouva avec des sabots parfaitement parés, sans être ferré cependant. Cela aurait fait trop de changements pour lui, et pour l'instant il n'en avait absolument pas besoin, vivant dans un pré herbeux au sol meuble et ne travaillant pas, avec un futur travail sur du sable. Nous saluâmes l'homme qui avait si bien su mettre Gentleman en confiance et qui lui avait fait des pieds parfaits. Quand il fut parti, Anne me proposa de balader l'étalon en main dans le haras avant de le remettre au pré, si ça me tentait. En souriant, j'acceptai et détachai sa longe. Je me mis en marche, suivie par l'alezan. Je lui fis faire le tour des installations, puis m'arrêtai au bord de la carrière pour le laisser brouter tout en regardant une propriétaire faire sauter son étalon bai à des hauteurs faramineuses. Puis je me reconcentrai sur Gentleman. Sa cicatrice, recouverte de pommade, semblait un peu moins rose et enflée que jeudi. Et avec des sabots bien ronds, il ressemblait presque à un cheval de club. Je réfléchis au travail qu'il nous reste. Tout dépendait, en vérité, de ce que le mustang connaissait. S'il avait déjà été débourré ou non, travaillé ou non... Mais dans tous les cas, il faudrait le remuscler. Visiblement, il n'avait pas travaillé depuis un bon moment vu son état de maigreur au niveau des zones normalement musclées chez un cheval de selle. Nous avions trois semaines. Trois semaines pour changer la vie d'un cheval.
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Ven 28 Juil - 19:55
+ 2 en confiance
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+ 4 Trèfle -> maj par etoly
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Sam 26 Aoû - 22:13
Aglaë & Gentleman :


Le ciel était d'un bleu pur, agrémenté de délicats nuages blanc s'effilochant dans la brise. Vêtue seulement d'un short et d'un débardeur, je me sentais pourtant brûlante dans la chaleur de juillet. Mon sac de cours, jeté en travers de mon dos, y était collé par la sueur. Pourtant, je marchais lentement en m'économisant depuis la sortie des cours. Le bus avait été un véritable enfer, coincée que j'étais entre des personnes dégageant leur part de chaleur. J'en avais bondi avec joie, mais dehors n'était pas non plus un havre de fraîcheur. J'espérais de tout cœur qu'Anne n'avait pas prévu de me faire courir pour travailler Gentleman, ou je risquais bien de m'effondrer sur place. Je le vis qui broutait calmement dans son paddock, à l'ombre d'un grand érable. Il me paraissait plus en forme qu'à son arrivée, un peu moins maigre et moins amoché. C'était sûrement un effet de mon imagination, le mustang étant arrivé à peine une semaine auparavant. Je rejoignis Anne dans la cour, m'installant avec délices à l'ombre du toit. La monitrice me salua et je lui répondis en souriant.

-Bonjour ! Wou, il fait chaud, c'est atroce ! Tu nous a prévu quoi pour aujourd'hui ?
-Je comptais débuter par des bases à pied, mais le rond de longe est en plein soleil et le manège est utilisé... Comme le coin ombragé de la carrière, d'ailleurs. Peut-être qu'on pourrait aller dans la clairière de la mare, ça doit être bien à l'ombre. Mais dans ce cas il faudra marcher et un peu, et on oublie le travail en liberté...


Anne hésita un long moment. Je la comprenais : la clairière n'était pas un endroit sécurisé, et s'il arrivait quoi que ce soit à Gentleman ou à moi, elle se sentirait coupable. D'un autre côté, nous n'avions pas suffisamment de temps pour le perdre en sautant une séance. Tandis que ma monitrice réfléchissait aux solutions qui s'offraient à nous, je filai chercher mes affaires. Je troquai mes légères sandales pour une paire de tennis de toile et pris ma boîte de pansage et mon licol. Je posai la boîte à côté d'un anneau et marchai jusqu'au pré, licol en travers de l'épaule. Le mustang tourna à peine une oreille vers moi tandis que je m'approchais. C'est seulement lorsque je fus à trois pas de lui qu'il se redressa d'un coup et me jaugea avec indifférence de son regard trop vide. J'aurais tant aimé faire renaître dans ses yeux cette étincelle qui éclairait normalement l'œil d'un cheval. Peut-être suffisait-il d'un peu de temps et d'affection ? Ou peut-être était-elle enfouie trop loin pour être trouvée... Du bout des lèvres, je chuchotai :

-Salut, Gentleman ! Prêt pour commencer le travail sérieux ? On va y aller doucement, t'inquiète pas.

Je lui présentai le licol. Immédiatement, l'étalon fit un pas en arrière, les oreilles couchées. Je ne pus empêcher un mince sourire de s'étaler sur mon visage à la vue de la lueur d'angoisse dans l'œil brun. Ainsi, toute émotion n'était pas dissimulée chez l'alezan. Même si cette réaction était inquiétante et devait à tout prix disparaître du comportement de Gentleman, elle montrait au moins sa capacité à ne pas être qu'un pantin sans sentiments. Mes doigts fins tachés d'encre vinrent se poser sur l'encolure cuivrée et la caressèrent en petits mouvements circulaires. J'écartai avec douceur les mouches trop insistantes. Calme, détendue, je profitai simplement de ces quelques instants privilégiés avec le mustang. Ce dernier ne semblait pas apprécier ma présence outre mesure, mais elle ne le dérangeait visiblement pas. Ce n'est qu'après quelques minutes que j'approchai de nouveau le licol. Cette fois, je ne laissai à l'étalon que le temps de le sentir, puis je le lui passai en quelques mouvements rapides et précis. S'il parut incommodé au début, il cessa vite de résister, prenant cet air résigné que je haïssais tant. Je fis de mon mieux pour sembler gaie et enjouée durant le trajet jusqu'à l'anneau, puis pendant le pansage. J'espérais que voir des gens joyeux rendraient le goût de la vie à ce mustang trop longtemps utilisé comme monnaie d'échange. Je passai l'étrille sur son corps sans soulever de réaction. Pour le bouchon, ce fut pareil. J'allais lui demander de soulever le premier antérieur, quand Anne me rejoignit. Elle me dit avoir discuté avec le directeur, qui était apparemment d'accord pour que nous rejoignions la clairière, à condition de ne pas prendre de risques. Il avait même proposé à la monitrice d'installer des piquets reliés par des fils pour former un rond de longe. Je finis le pansage en vitesse, trop heureuse de pouvoir enfin commencer le vrai travail. Une fois l'alezan propre, je détachai sa longe et me mis en route derrière Anne, la corde dans une main et des piquets dans l'autre. Gentleman me suivait lentement, sans tenter de me doubler ni de me bousculer. Je devais parfois le motiver d'un claquement de langue, ou d'un "Allez Gentleman !". Alors, il me regardait un instant, mettait un peu de vitesse dans son pas, puis laissait de nouveau ses yeux dériver sur le sol. Cependant, après que nous soyons entrés dans la forêt, il me sembla que l'étalon s'animait. Son regard suivait le vol d'un rouge-queue, ses oreilles se tournaient vers un lézard détalant entre les feuilles mortes. Peut-être que l'extérieur était pour lui beaucoup plus motivant que le haras, ce que je comprenais parfaitement. À quoi bon rester bloqué dans un manège alors que l'on pouvait fouler les grands espaces ? J'aimais la randonnée, j'aimais le TREC, le cross... plus encore que le dressage, qui pourtant me plaisait. Peut-être Gentleman était-il comme moi ?
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Mer 30 Aoû - 11:37
Ça s'annonce plutôt bien pour Gentleman Very Happy !

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