Vieux soins Veilig

Veilig de Pado

Jour 01. Première rencontre, première approche.
Objectif de la séance : Travail en longe. Apprendre à se connaitre tout en travaillant le dos et la décontraction.

Ce n’était pas la première fois qu’Amy venait au haras. Elle avait fait son inscription et choisi son cheval de demi-pension, Veilig. Elle était aussi déjà venue le voir plusieurs fois pour lui apporter quelques friandises et avait également apporté toutes ses affaires d’équitation dans un casier de la sellerie. Aujourd’hui cependant, elle venait au haras pour travailler et sortir le cheval pour la première fois. Elle avait très hâte. Ce fameux Veilig était un très bel entier de 5 ans et Amy était tombée sous son charme. Pourtant, elle se posait tout un tas de questions, et surtout si elle avait bien fait de le choisir. La jeune femme était en effet habituée à monter de chevaux plus typés sport car sa discipline favorite était le saut d’obstacle, or l’entier n’était autre qu’un frison, cheval utilisé principalement pour le dressage, ou parfois l’attelage.

Mais la jeune femme pensa au côté positif, elle allait pouvoir s’améliorer en dressage, discipline qu’elle n’avait que peu eu l’occasion de travailler et de découvrir durant sa jeunesse. Et puis Veilig avait l’air d’un entier si gentil et généreux qu’elle ne pouvait choisir que ce dernier, car il méritait de recevoir tout l’amour qu’Amy pourrait lui donner. Elle avait déjà prévu les séances qu’elle allait effectuer avec le cheval par rapport au caractère qu’on lui avait décrit. Elle alla alors chercher ses affaires à son casier. Elle prit son sac de pansage avec étrille, bouchon, brosse douce, sans oublier le cure pied, brosse à crin et gant époussette. Il y avait également son démêlant, ainsi qu’un pot de graisse à sabot et son pinceau et des petits élastiques. Dans une petite poche fermée se trouvait aussi quelques compresses et du spray désinfectant en cas de petites blessures. Amy prit son filet combiné auquel elle accrocha un mors bocher, puis pris un beau tapis bordeaux avec son surfaix, un gogue, une longe de travail avec une chambrière, ainsi que des bandes de polos bordeaux également et enfin un licol avec une longe.

La jeune femme arriva devant le box du frison et y déposa toutes ses affaires. Elle prit le licol et le cure pied dans ses mains et ouvrit la porte. Veilig était tranquillement en train de remuer la paille de son box afin d’y trouver quelques brins appétissants. Il releva la tête en entendant la porte, puis s’approcha doucement d’Amy. « Salut beauté. Comment vas-tu aujourd’hui ? Prêt à sortir un peu ? » Elle laissa le grand noir sentir sa main avant de le caresser, puis elle lui enfila le licol. Elle prit alors ses pieds un par un pour les curer et les nettoyer convenablement avant de le sortir du box. C’est alors qu’elle se rendit compte à quel point le cheval était grand et majestueux. « Et bien… Tu es vraiment magnifique. » Amy n’en revenait pas. C’est alors que toutes les questions qui lui traversaient l’esprit jusqu’à présent se dissipèrent. Elle avait bien fait de choisir cet entier.

Elle attacha Veilig à l’anneau à côté du box avant de refermer la porte de celui-ci. Elle prit son étrille et fit de petits cercles sur corps du cheval hormis la tête et les jambes. Elle put alors observer en détail le corps puissant du cheval, bien que manquant un peu de muscles. Mais cela paraissait normal pour un jeune cheval qui n’avait vraisemblablement que peu travailler après son débourrage. Amy attrapa ensuite le bouchon qu’elle passa cette fois sur tout le corps. Elle nettoya délicatement la tête du frison ainsi que ses jambes avant de passer à la brosse douce. Elle vaporisa ensuite du démêlant sur les crins de Veilig, et pendant que le produit agissait, elle en vaporisa sur un gant époussette qu’elle passa sur tout le corps de l’entier. Cela masquait les derniers résidus de poussière et rendait la robe douce et brillante. Le frison ne bougeait pas d’un poil. Il attendait patiemment, en montrant quelques signes de satisfaction quand la jeune fille lui grattait le garrot. Amy passa alors le brosse à crins pour parfaitement démêler ceux-ci.

Amy remarqua que le passage de têtière n’était pas démarqué. Elle prit alors des ciseaux et coupa deux – trois centimètres juste derrière les oreilles. Tant qu’elle y était, elle coupa les pointes de la queue du cheval qui était abimées. Elle coupa ensuite quelques crins en diagonale pour éviter d’avoir une coupe ultra droite et avoir un effet plus naturel. « Bah voilà chouchou, tu es tout beau comme ça. Même si ce n’est pas fini ! » L’entier la regardait, comme s’il avait compris ce qu’elle avait dit. La jeune femme prit deux petits élastiques à crins, puis elle s’engagea à faire une tresse à la crinière du frison. Elle commença par le haut de l’encolure puis elle prenait à chaque fois une mèche supplémentaire de la crinière qu’elle intégrait à la tresse pour ainsi descendre le long de l’encolure, puis elle finit par une tresse normale qui pendait le long de l’épaule de l’entier. Elle fit également une petite tresse au toupet. Elle prit ensuite une lingette pour bébé afin de nettoyer le contour des yeux et des naseaux. « Voilà Chou’, tu es parfait ! »

La jeune femme rangea alors un peu son matériel de pansage et s’attaqua au harnachement. Elle commença par mettre les bandes de polo aux quatre membres du cheval. Elle passa ensuite le gogue par-dessus la tête du cheval, puis elle mit le tapis, puis le surfaix. Elle n’oublia pas le passant du gogue à mettre dans la sangle du surfaix, puis elle sangla légèrement. Elle retira le licol et lui mit le filet. Elle ajusta celui-ci afin qu’il soit parfaitement adapté à Veilig. Elle attacha le gogue également pour le régler. Il ne devait pas être trop serré, évidemment, mais pas trop lâche non plus sinon il ne serait d’aucune utilité. Une fois celui-ci ajusté, elle le détacha. Elle mit la longe de travail façon Colbert, c'est-à-dire qu’on passe la longe à travers l’anneau intérieur, on la remonte afin qu’elle se place au même niveau que la têtière puis on l’attacha à l’anneau extérieur. Cela permettrait à la jeune femme de faire une légère pression sur la nuque de Veilig pour l’inciter à travailler bas au ainsi muscler son dos. Amy mit ses gants, prit la chambrière et se mit en route, en direction du rond de longe. « Aller Veilig, c’est parti. »


De retour au box, Amy posa la chambrière à terre et retira la longe, ainsi que le filet avant de lui remettre le licol. Le cheval avait un peu transpiré, ce qui était plutôt normal venant d’un cheval qui n’était que peu travaillé. Elle se dépêcha d’aller chercher une couverture sèchante dans son casier et elle en profita pour lui réparer un goûter complet. Elle prit quelques poignées de Mash qu’elle mit dans un seau, coupa quelques pommes en morceaux et mélangea le tout avec de la compote de pomme. Elle se rapprocha de l’entier, et continua de lui retirai son harnachement, c'est-à-dire le surfaix et le tapis, puis elle lui enfila la couverture avant de lui retirai le gogue. Veilig avait senti le seau et il commença à gratter par terre. « Hep ! Non Veilig, tu attends. » Elle retira les bandes et lui donna le seau. Il plongea sa tête dedans. Pendant ce temps, Elle brossa bien les membres du cheval et remarqua qu’il s’était fait une petite blessure, rien de grave, ce n’était qu’une égratignure mais elle préféra mettre du spray désinfectant sur la petite plaie et tapota avec une compresse.

Cela ne perturba pas le frison qui était concentré par son seau, puis elle lui cura les pieds. Elle prit alors son petit pot de graisse et en mis sur les sabots du frison qui avait déjà fini son goûter. Elle passa un petit coup de bouchon également sur sa tête afin de retirer les marques du filet. « Voilà mon Chou. » Elle poussa le seau un peu plus loin et elle fit rentrer le cheval dans son box avant de retirer le licol. « Je repasse tout à l’heure pour retirai ta sèchante. » Elle rassembla toutes ses affaires et les rangea dans son casier. Elle nettoya les bandes, passa le mors à l’eau, et nettoya également le seau.

Quelques heures plus tard, elle retourna à son casier pour prendre une Magik Brush et quelques carottes et elle se dirigea vers le box du cheval. « Me revoilà Veilig. » Elle ouvrit la porte, caressa l’entier et déposa les légumes dans sa mangeoire. Elle retira alors la couverture qu’elle plia et posa sur la porte du box. Elle prit la brosse et la passa sur tout le corps, en veillant bien à retirai les traces du surfaix et de la transpiration pour que le cheval soit impeccable. Elle lui fit encore des énormes caresses puis sortie du box. « À bientôt mon bonhomme. » Puis elle retourna à son casier pour ranger les dernières affaires avant de quitter le haras, cet endroit qu’elle aimait tant.

#iwhae pour epicode

Veilig de Pado

Jour 02. Toujours plus de confiance.
Objectif de la séance : Gagner la confiance de Veilig. Séance de découverte, amusement et travail à pied.

La jeune fille avait décidé aujourd’hui de travailler Veilig à pied, pour découvrir un peu plus son caractère. Elle alla devant son casier et prit alors son sac de pansage, avec les indispensables, étrille, bouchon, brosse douce, cure pied, brosse à crins. Il y avait un plus de cela un petit pot de graisse à sabot avec son pinceau, une petite brosse très dure qu’Amy utilisait pour nettoyer les sabots, une des célèbres Magik Brush et un paquet de lingettes pour bébé. Elle y inséra également bandes de polo, un licol éthologique, une longe basique et une longe étho, le tout bordeaux. Amy jeta un dernier coup d’œil au casier, mais il semblait qu’elle n’avait rien oublié.

Devant le box de Veilig, elle déposa les affaires par terre, puis ouvrit la porte, licol à la main. Le cheval était dans le fond du box, en train de farfouiller la paille avec ses lèvres. Il releva la tête quand il entendit la porte s’ouvrir, puis il regarda la jeune fille et s’approcha d’elle.  « Alors bébé poney, tu es prêt à t’amuser un peu ? Tu vas voir ça va être cool. » Elle caressa l’encolure du frison avant de lui enfilai le licol éthologique. Elle accrocha la longe classique à ce dernier, puis pris le cure pied dans son sac. Veilig donna ses pieds correctement, sans rechigner. Amy reposa son outil et sorti l’entier du box afin de l’attacher à l’anneau présent à côté. Il n’était pas trop sale, mais méritait comme un bon pansage. Elle prit sa Magik Brush et fit de petits cercles sur tout le corps du cheval. Elle ne le fit cependant pas sur sa tête ni ses membres. Pour cela, elle prit le bouchon et cette fois ci, elle fit toutes les parties du frison, de même pour la brosse douce.

Le frison était d’un calme absolu, il regardait doucement la jeune femme, il paraissait apprécier ses massages. « Ça a l’air d’aller mon Chou. T’aime bien les papouilles hein. » La jeune fille prit sa brosse à crins et démêla la queue et la crinière, sans oublier le toupet. Elle prit une lingette et nettoya les yeux et les naseaux de Veilig. Puis elle entreprit de faire des tresses, les mêmes que la dernière fois. « Tu es tellement beau comme ça mon Veilig ! Allez, maintenant les bandes. » Aussitôt dit, aussitôt fait, Amy prit les bandes de son sac et commençait à les installer sur le cheval. Elle due s’arrêter une ou deux fois car le frison bougeait un peu. « Bah alors Veilig, qu’est-ce qu’il t’arrive ? En avant chouchou. » Elle détacha l’entier, échangea la longe classique contre celle d’éthologie et ils partirent en direction du manège.


Celle-ci ramena le cheval à l’attache afin de lui retirer les bandes, et elle passa un bon coup de bouchon sur son corps. Elle le détacha et l’emmena dans son box. Pendant ce temps, elle alla nettoyer les bandes et elle les accrocha ensuite les bandes à un anneau afin de les enrouler une par une pour pouvoir les remettre facilement la prochaine fois. Elle rangea son sac de pansage, ainsi que les bandes dans son casier. Elle en profita pour nettoyer tous ses cuirs et les graisser. Elle passa un coup de brosse sur les protections de travail, tapis et couvre-reins afin que toutes ses affaires soient impeccables. Elle prépara également le gouter du cheval, elle découpa alors des pommes en morceaux, puis prit quelques poignées de mash qu’elle avait dans ses affaires, puis versa de la compote de pomme, le tout dans un seau et elle mélangea tout.

Elle déposa le seau à côté du box de Veilig, ainsi qu’un pot de graisse à sabot, puis elle le sorti de son box. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il remarque le seau. Amy attacha le cheval assez lâche afin qu’il puisse plonger la tête dans son gouter, ce qui ne loupa pas. Elle put donc tranquillement nettoyer et graisser les pieds du cheval. Les deux eurent fini en même temps, et Amy put retirer les tresses avant de le rentrer au box, retirai le licol et fermer la porte. Veilig alla voir si rien ne se cachait dans sa mangeoire avant d’attaquer le foin qui avait été mis dans le box pendant leur absence. « Voilà mon beau. J’espère que cette séance t’a plu ! La prochaine fois on attaquera le travail un peu plus sérieusement. » Amy s’éloigna doucement du box afin de ranger ses dernières affaires, les yeux pleins d’étoiles et le cœur pleins d’amour pour ce beau cheval qui s’avérait être un véritable coup de cœur.

#iwhae pour epicode