Vieux soins de On Edge

Le début de la Haute Ecole.

J’avançais tranquillement dans les allées du domaine, ce domaine que j’aimais tant. Je trouvais tous les chevaux, même ce qui ne m’appartenaient pas, vraiment fantastiques et d’une beauté époustouflante. J’étais très fière d’eux et de leurs cavalières. Les filles faisaient vraiment un travail formidable avec chacun d’eux. Je faisais le tour des paddocks afin de me diriger à un point bien précis. J’entrai dans un des paddocks et m’élançai en direction de mon cheval noir ébène, mon Frison, On Edge. Notre travail sur le dressage progressait bien, même si c’était parfois difficile de trouvait le juste milieu entre son caractère assez nerveux et sa sensibilité. J’avais pour but de lui apprendre toutes les figures de la Haute Ecole, mais je devais commencer doucement si je ne voulais pas le perdre en cours de route.

Comme à son habitude, il m’accueillit en hennissant et s’approcha de moi au trot. Je le caressais tendrement avant de lui mettre son licol pour le ramener sur une aire de pansage. Je commençais par l’étrille, faisant des mouvements circulaires sur son corps et soulevant son épaisse crinière pour brosser son encolure. Je passais ensuite le bouchon sur son corps ainsi que sur ses membres, où je passais du temps à retirer les petites plaques de terres coincées dans ses longs fanons. Je finis par la brosse douce que je passais sur l’entièreté de son corps ainsi que sa tête assez poussiéreuse. Autant il se montrait délicat et montait vite en pression à la monte, autant c’était un véritable nounours à pied. Il quémandait des caresses régulièrement, tapant dans ma main avec sa bouche.

Je curai ensuite les lourds sabots d’On Edge, heureusement qu’il était bien appris et qu’il soutenait lui-même ses pieds. Je finis par le plus long, mais ce que je préférais, soigner ses magnifiques crins. Je commençai par appliquer une lotion démêlante qui était très riche et très nourrissante, et je la laissais agir quelques instants avant de démêler ses crins. Je prenais petites mèches par petites mèches pour ne pas faire mal à l’étalon et ne pas abimer ses crins. Je commençais par son toupet, puis sa crinière et enfin sa queue. Comme j’allais aujourd’hui travailler en longues rênes, de décidai de faire des pions à sa crinière afin qu’elle ne s’emmêle pas pendant la séance. Je séparai sa crinière en 7 parties égales et je fis des tresses assez serrées puis je les enroulai sur elle-même, les attachant en les cousant avec du fil noir.

J’étais satisfaite de mon travail, alors je fis une belle et longue tresse à son toupet en le serrant moins que pour celles des pions afin d’avoir un beau rendu. Je laissais sa queue au naturel et m’attaquai maintenant à lui mettre des bandes de polo bordeaux sur ses membres. Je lui mis ensuite un tapis, bordeaux lui aussi ainsi qu’un surfaix que je sanglai doucement et je finis par lui mettre son filet combiné, équipé d’un petit verdun qu’il prit facilement dans la bouche. Je passai la têtière derrière les oreilles, le toupet par-dessus le frontal en strass et bouclai la sous gorge, la muserolle noire et blanches qui ressortait très bien que l’étalon et le nosebande. Je retirai les rênes pour les remplacer par les longues rênes que j’avais aussi passées dans les anneaux du surfaix. Je mis mes gants, pris un stick et emmenai le Frison au manège.


De retour à l’écurie, je retirai les longues rênes et son filet, et lui remis son licol. Je retirai également le surfaix et la tapis et j’enroulais les bandes à l’envers pour pouvoir les remettre facilement la prochaine fois. Je retirai la tresse de toupet ainsi que les pions puis je passai un coup de bouchon sur son corps. Je curai à nouveau ses pieds et l’amenai brouter un peu. Je lui mis un gel de récupération sur ses tendons que je massais doucement de bas en haut pour les soulager après cette séance. Je le laissais profiter de l’herbe bien grasse plusieurs minutes et je me décidai finalement à le rentrer au paddock pour qu’il puisse profiter du soleil pour le restant de sa journée.