box de Bambi

24/01/18

Ma petite Bambi avait pas mal grandit et était finalement devenue une belle jument fine, puissante, avec de plutôt grandes oreilles qui lui donnait un petit air de biche qu'elle avait gardé de son enfance, ce qui avait inspiré son nom. Aujourd'hui une adulte, elle pourrait commencer son débourrage avec le port du harnachement. Pour elle j'avais dors et déjà tout préparer à l'air de pansage, ne manquait plus qu'elle. Après avoir récupéré son licol je l'avais retrouvé au boxe, l'avais salué puis l'avais licolé pour l'emmener avec moi.

Arrivé à l'air de pansage je commençais par lui refaire une petite beauté, elle s'était roulé dans son boxe et était pleine de paille, un vrai carnage, et une fois propre notre séance pouvait commencer! Dans un premier temps je lui montrais le tapis qu'elle observa avec attention, visiblement très intéressé par l'objet, si bien qu'elle tenta de le grignoter, je la repoussais donc gentiment et le posais sur son dos le plus délicatement possible, elle se secoua un peu, surprise, mais sans plus. En fait madame était plus occupée à demander des câlins qu'à faire attention à ce que je lui mettais dessus. Suite au tapis je lui présentais la selle de la même manière, et une fois en confiance la posais sur son dos et ressanglais un peu de sorte à ce que la selle ne tourne pas. Elle tourna sa tête vers le passage de sangle, semblant me demander ce que c'était, je la réconfortais de quelques caresses qu'elle ne sût me refuser puis lui montrer le filet. Après l'avoir inspecté je le reprenais pour tartiner le mors de miel et le lui présenter, évidemment elle prit d'elle même l'objet métallique désormais sucré et je n'eu plus qu'à attacher la sous-gorge et la muserolle.

Toute prête je détachais la jument et l'emmenais faire un tour à pied, histoire qu'elle s'habitue au poids de la selle et la présence de l'harnachement, et une fois fait la ramenais au boxe où je la désellais et la pansais longuement, je lui offrais finalement deux friandises et quelques caresses avant de la laisser se remettre de ses émotions et nettoyer le mors.

11/04/18

Après m'être occupé du débourrage d'Hyperspace je passais à Bambi, elle aussi aurait donc droit à de la longe aujourd'hui, sa toute première fois aussi, je n'avais pas fourni un grand effort, j'avais simplement récupéré mes affaires et les avais posés devant le boxe de la belle alezane, en revanche j'avais tout de même pris soin de changer de filet pour le sien, ça aurait été bête de se retrouver avec un autre qui ne lui allait même pas en taille.

A peine avais-je posé les pieds devant la porte que la jument s'était approchée pour venir réclamer des câlins, oreilles en avant. Pour ne pas vous mentir elle tirait son nom, déjà de sa robe alezane, mais surtout de ses oreilles que je trouvais assez longues, pas que moi d'ailleurs, des vrais oreilles de mulets en plus fin, et elles me faisaient penser aux longues oreilles que possède les cerfs, bien que les leurs soient horizontales, et voilà d'où elle tirait son petit nom.

La miss paraissait assez impatiente de mettre le nez dehors, et j'étais partant pour m'occuper de la sortir, j'entrais donc en sa charmante compagnie et lui offrais plusieurs caresses qu'elle avait l'air de beaucoup apprécier avant de commencer à la panser.

Dans un premier temps je sortais mon étrille américaine, certe elle ressemblait pour les non cavaliers à un objet de torture en métal cylindrique, mais les vrais savent que cette brosse es presque aussi efficace que la magic brush lorsqu'il s'agit de poil d'hivers qui tombent en masse. Elle n'arrêtait pas de bouger, elle était très pressée de bouger, je la rappelais à l'ordre fréquemment mais avec elle inutile, elle n'y prenait pas attention.

Régulièrement elle venait me chatouiller le dos avec le bout des lèvres, c'était vraiment adorable mais il fallait bien la réprimander, cela ne plaisait pas toujours, surtout lorsque vous étiez en blanc et en veste de concours, j'enchaînais brièvement avec la brosse dure et la brosse douce puisqu'elle était dors et déjà quasiment propre, je finissais finalement avec le cure-pied.

La miss toute propre je la bridais, elle protesta un peu lorsque je voulu lui mettre le mors dans la bouche mais ce ne fut que bref, j'attachais la sous-gorge et la muserolle avant de mettre la longe, attraper la chambrière et l'emmener au rond de longe où notre séance se déroulerait.


De retour à l'écurie je ne tardais pas à la rentrer au boxe où je lui retirais la bride et la laissais aller faire le tour de son boxe pour finalement gratter la paille de l'antérieur et se rouler dedans. Trop proche du mur ses sabot claquèrent dans un "cling" contre les paroies, mais rien de méchant, la jument se releva ensuite tel une sorte de  porte-avion échoué puis s'ébroua pour faire voler la poussière. Je souriais et lui fis un dernier câlin avant de la laisser tranquille pour la journée.

11/04/18

La journée était passée vite et j'avais encore du temps devant moi, je comptais donc en profiter pour conclure le débourrage de ma belle et gentille alezane que l'on connait plus couramment sous le nom de Bambi. J'avais récupéré son équipement, tout neuf et selle sur mesure, ça valait un certain prix mais au moins j'étais sur qu'elle durerait dans le temps et qu'elle serait adaptée à sa taille, ainsi elle possédait un mors simple doux brisures en caoutchouc, pour les jeunes chevaux s'était mieux, enfin je trouvais, une selle de dressage en cuir brun et un filet à muserolle simple lui aussi en cuir brun. Pour le tapis et bonnet j'avais opté pour un ensemble vert pastel et rouge, aujourd'hui ça serait du vert!

Après avoir préparé mon chariot avec tout le nécessaire (boîte de pansage incluse) j'avais rejoins le boxe de la jument qui m'accueillie tout aussi chaleureusement que dans la matinée, réclamant une multitude de câlin et papouilles un peu partout. Suite à ça j'entamais un bon pansage, elle ne s'était pas vraiment salie entre temps mais c'était toujours agréable pour elle, c'était comme un petit massage avant le travail, et cette fois-ci ça allait être fort en émotion.

Une fois toute propre je commençais le sellage, posant le tapis sur son dos puis y ajoutant la selle et sanglant de quelques trous, histoire que la selle ne tourne pas. Comme je ne souhaitais pas monter en extérieur et que le temps faisait qu'elle n'allait pas être agressée par les mouches inutiles de mettre un bonnet, je la bridais directement, elle se laissa d'ailleurs mettre le mors sans vraiment de résistance, je mis ensuite ma bombe, mes gants et l'emmenais vers le manège où notre dernière séance de débourrage aurait lieu!


De retour à l'écurie je rentrais la belle dans son boxe et lui offrais directement une friandise, content d'elle. Elle c'était montrée très cool et courageuse, je n'attendais pas plus longtemps pour la déseller, lui retirant l'équipement qui la contraignait un peu, du moins, sans elle était bien plus libre. Je la félicitais à niveau d'une flatterie sur l'épaule et d'une autre friandise,  content de l’aperçu qu'elle m'avait donné.

16/04/18

Ça y est, le débourrage de Bambi était terminé, la petite princesse s'était montré très agréable à monter et possédait un caractère en or, ayant plusieurs chevaux je l'avais finalement proposé à la demi-pension, et après un essai une jeune fille du haras l'avais choisie, j'étais plutôt content, c'était une fille bien et j'étais sûr qu'elle s'entendrait très bien avec Bambi.

Comme elle était jeune j'avais prévu de la sortie en promenade, afin qu'elle découvre un peu l'extérieur, et puis ça pouvait être plutôt sympathique, comme c'était sa première fois monté en extérieur j'avais proposé à Isaac de me rejoindre afin qu'il y ai un autre cheval habitué avec nous. Il monterait donc Hypernova, un autre de mes ibériques.

Chacun s'était séparé afin de préparer nos chevaux, après un passage éclair dans la sellerie je retrouvais ma petite alezane. Mes chevaux me connaissaient et étaient habitués à me voir mais tous n'était pas aussi affectif que Bambi. A peine avais-t'elle entendu mes pas dans l'allée qu'elle passait sa tête dans l'encadrement de sa porte, pointait ses oreilles dans ma direction et laissait échapper un doux hennissement amical. Je lui offrais plusieurs caresses une fois l'équipement posé sur la porte.

J'offrais plusieurs caresses à la belle jument et même une friandise, elle me faisait simplement craquer avec ses longues oreilles alezane, son regard plein de vie et son petit caractère. Je finissais par entrer et entamais un bon pansage, elle bougeait et ce n'était vraiment pas simple mais au final j'arrivais à la rendre toute propre. En vérité j'y avais passé quasiment une heure mais tant pis, elle ne pouvait pas rester pleine de terre sèche!

Une fois belle et propre je la sellais, je posais délicatement le tapis gris à liseré vert sur son dos et s'en suivit de la selle. J'avais pris ma selle mixte, elle n'était pas sûr mesure contrairement à la selle de dressage mais je m'en servais sur tout mes chevaux pour les promenades et pour le moment elle convenait à tous. En revanche elle était en cuir brun, peu importais, ça lui irait très bien! Je posais la selle sur son dos je sanglais de quelques trous et la bridais, la miss avait un mors à aiguille, c'était pratique pour l’apprentissage du jeune cheval, notamment de la direction. J'avais récemment craqué pour une bride en cuir brun, et visiblement il lui allait très bien! La miss se laissa faire sans sourciller, je plaçais ensuite les protections, elles aussi brunes. Finalement nous étions prêts! Je lui offrais une friandise et l'emmenais dans la cour où je devais retrouver Isaac.


Arrivé à l'écurie je commençais par désangler la belle et retirais doucement la selle et le tapis. Je posais le tapis plié sur la selle et rabattais la sangle par dessus, j'ouvrais ensuite la muserolle et la sous-gorge puis retirais tranquillement le filet. Bambi sembla contente que je lui retire le mors, elle ferma à demi les yeux et vînt frotter sa petite tête contre moi, je lui offrais un bisous sur le chanfrein, la licolais et l'emmenais avec moi hors du boxe.

Il ne faisait pas un grand soleil certe mais il faisait quand même assez bon, j'avais donc décidé de la lâcher au paddock avec Pride et Moonlight afin qu'elle puisse s'amuser et profiter de l'extérieur. Elle parût très contente d'être lâché dehors, à peine le licol retiré qu'elle s'était élancé dans un petit trop souple et délié avant de faire des bonds de cabris, très heureuse de pouvoir se défouler, je la regardais donc progresser et aller embêter les deux juments déjà présentes avant de la laisser tranquille.  

30/07/18

Ce matin, après être allé au pré des juments pour m'occuper de ma pouliche et vérifier que personne ne manquait de rien après la ration, je m'étais dirigé vers le pré de Moonlight, il était 7 heures et j'étais le premier à découvrir qu'elle s'était malheureusement éteinte dans son sommeil, rejoignant les étoiles.

J'en avais pleuré beaucoup, pour preuve il était déjà 17h, j'étais simplement resté cloîtré dans ma chambre, au fond de mon lit à pleurer, c'était difficile à avouer, mais c'était la vérité. Bon évidemment entre deux flots de larmes incontrôlés j'avais fais le nécessaire pour qu'elle soit "enlevée", un terme moche mais pourtant le plus exacte, j'avais refusé qu'elle devienne du compost ou autre chose, j'avais décidé de la faire incinérer, je pensais que c'était la meilleure chose à faire.

Beaucoup de gens semblaient compatissant, à commencer par mes amis et connaissances équestres qui étaient tous passés me réconforter, après tout je n'étais pas la seule qui la portait dans mon coeur, la plupart de ceux qui la connaissaient l'appréciaient aussi presque tout autant, elle avait du caractère, elle était teigneuse et terriblement contradictoire, mais nous l'aimions comme cela, je l'aimais comme cela.

Pour éviter d'y penser et que le travail reprenait pour mes chevaux je décidais de pratiquer une petite séance avec Bambi, en espérant que les larmes ne tomberaient pas encore lorsque je devrais croiser la port de son boxe où la plaque en bois à son nom était toujours présent.

Même si cela faisait mal je n'avais pas l'intention de la retirer, pas encore, évidemment des souvenirs d'elle j'en avais pleins, flots, équipement, photos et vidéos d'elle seule mais aussi de nous, seulement c'était là qu'elle à vécu pendant tant d'année, et jamais je ne pourrais la remercier pour tout ce qu'elle m'aura apprit.

Je sniffais du nez tandis que je sortais la tête de mes draps, les larmes encore aux coins des yeux, Isaac n'était même pas là pour me soutenir, s'occupant de sa jument avec une amie à lui, j'étais tout seul, enfin presque, il y avait tous mes chevaux que je chérissais en bas, tous sauf Moonlight, et mes larmes se remirent à couler.

C'était une boucle infernale, vous savez quand vous vous efforcez de penser à autre chose et que cette autre chose vous ramène toujours à ce que vous essayez de ne pas penser. Je prenais finalement mon courage à deux mains et descendais les escaliers lentement, comme si j'étais sur une pente glissante, puis rejoignais la sellerie sans regarder autours de moi, pour ne pas croiser le boxe vide de ma gentille jument partit trop tôt à mon goût, puis attrapais le nécessaire et fonçais vers le paddock où était actuellement la gentille alezane.

Je voulais aller voir Moonlight, elle partait demain matin et n'avait qu'une bâche pour la protéger du soleil, mais elle était toujours là, je pouvais la serrer une dernière fois dans mes bras. Je soupirais et faisais marcher arrière, prenant avec moi une pair de ciseau bien coupant, puis la rejoignais dans son pré. Tian Santia, sa partenaire de pré, avait été déplacé, j'étais donc seul.

Délicatement je retirais ce qui couvrait sa tête et la serrais contre moi, elle commençait à doucement refroidir, ce contact me réchauffait et me brisais le coeur en même temps, ça me déchirais même. Je décidais de couper une mèche de crin, que je garderais précieusement chez moi, je la glissais dans ma poche et l'embrassais une dernière fois avant d'aller chercher Bambi.

Par chance elle se laissa facilement attraper, je n'avais pas vraiment le coeur à lui courir après, puis la licolais et l'emmenais avec moi à l'écurie pour commencer à la dorloter un peu tout en lui racontant tout ce que j'avais sur le coeur, l'avantage des chevaux est qu'ils nous écoutent toujours, surtout lorsque votre interlocuteur à une oreille vers vous.

Je ne perdais pas de temps, je me contentais de la panser avec énergie pour la rendre propre et luisante de propreté, suite à quoi je la sellais avec son équipement habituel, cuir noir et ensemble pistache, pour finalement mettre ma bombe et l'emmener dans la carrière où nous allions essayer de travailler un peu.


A peine étions nous rentrés que je la désellais en vitesse et l'emmenais sans plus attendre pour l'emmener aux douches où je commençais par mouiller ses membres avant de la tremper entièrement, elle semblait aux anges d'être un peu rafraîchit, puis je l'emmenais brouter près de la carrière où un groupe de stagiaire et leurs professeurs entraient.

Bambi ne prêtait pas attention aux chevaux qui travaillaient, seulement à la bonne herbe dont elle était en train de se gaver tout en séchant au soleil, et finalement je la ramenais au pré où elle fut ravi de retrouver ses copains. J'étais content, c'était une bonne séance  et ça me remontait le moral,  et puis je n'avais pas eu le temps de penser à ma belle Moonlight, alors c'était sa de gagné.

22/10/18

Bambi sortait tout juste de convalescence, car la miss avait fait des bêtises au pré et elle s'était faite une petite entorse, mais désormais la rééducation était fini et pour fêter ça j'avais décidé de faire un travail qui allait un petit peu la changer, en effet nous allions faire une séance de maniabilité à pied dans la carrière.

Je commençais par prendre sa longe, licol et ma boîte de pansage avant de retrouver la jeune alezane que je saluais d'une caresse entre les yeux avant d'entrer et commencer un bon pansage énergique.

Je la faisais briller et lustrer, elle était magnifique avec ses longs crins démêlés et sa robe luisante. Je souriais et la licolais avant de lui offrir une friandise, attraper mon stick et l'emmener dans la carrière où j'allais pouvoir la divertir un peu.


De retour à l'écurie je ne m'attardais pas et passais à la sellerie, toujours avec la belle en main, afin de lui donner deux friandises, puis je l'emmenais au paddock où je la lâchais avec ses copines. Même pas un regard en arrière pour moi! Je soupirais et souriais avant de me rendre d'un pas déterminé vers l'écurie, puisqu'elle était de sortit autant refaire son boxe pour qu'elle passe une nuit dans un endroit chaud et propre.

Je récupérais deux brouettes, pioche, pelle et tout le nécessaire, puis m'arrêtais devant le boxe. Dans un premier temps, à l'aide de la fourche, je ramassais le crottin ainsi que la paille souillée d'urine et le mettais dans la brouette vide. Ce n'était pas si dégouttant et sale que certains le pensaient, et puis il fallait bien le faire, et comme j'étais leurs propriétaire, cette tâche me revenait.

Une fois le crottin et le paille souillée retirés, j'allais vider la brouette qui était devenue pleine. Au préalable j'avais trié la paille qui était sèche et propre et je l'avais accumulé sur les côtés du boxe, ainsi je pouvais passer un coup de balais pour bien nettoyer, je ne désinfectait pas tous les jours après tout.

Je commençais à répartir sur le sol la paille qui allait devenir le fond de la litière, puis j'attrapais la botte de paille que j'avais déposé dans la seconde brouette et coupais les ficelles qui la maintenait en place lorsqu'elle était disposé au centre du boxe. Je jetais la ficelle et disposais la paille dans tous le boxe en remuant pour qu'elle soit bien aérée et répartit dans tout le boxe, en bateau car j'aimais faire mes boxes ainsi.

Je souriais et laissais le boxe aérer pour qu'il n'y ai plus de poussière, puis je m'éloignais, la journée commençait plutôt bien!

05/11/18

Ces temps-ci je ne m'occupais pas énormément de Bambi, je lui avais trouvé une super demi-pension et jusqu'à présent il n'y avait aucun soucis, de plus voir ma jument évoluer sous la selle de quelqu'un d'autre était une superbe occasion de créer un couple et de permettre à ma jument d'évoluer également.

Cette fois-ci j'avais décidé d'aller m'occuper un peu d'elle, après tout elle avait le droit d'avoir la même attention que mes autres chevaux malgré son jeune âge et son petit caractère. Je récupérais donc ce dont j'aurais besoin dans la sellerie puis venait la rejoindre d'un pas énergique. Toujours gaie elle m'hennit chaleureusement avant de tendre son nez vers moi, m'invitant à la caresser.

Je souriais et laissais glisser mes doigts le long de son chanfrein avant de me décider à entrer en sa compagnie. Elle se poussa un peu à la hâte pour me faire de la place, puis fouilla mes poches à la recherche de friandises. Je la poussais gentiment, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de faire ça, à la base.

Je ne perdais pas plus de temps et commençais un pansage court mais efficace, faisant voler poussière et poils morts cette étape n'était pas la plus difficile, le pire restait à venir. Je ne m'en faisais pas plus pour le moment et commençais à curer ses pieds avant de m'attaquer au vrai défit : ses crins.

La belle avait souvent la bougeotte et détestait que je la "coiffe", vu l'épaisseur de ses crins j'allais devoir y mettre tous mes talents pour la rendre présentable. Je m'attaquais à sa crinière et sa queue avec vigueur tandis qu'elle bougeait, impatience. C'est seulement quinze minutes plus tard que je pouvais me sentir fier de mon travail.

Je me décidais ensuite à la préparer, pour elle se serait une séance en liberté, je commençais donc par mettre les protèges membres pour ensuite la licoler et prendre une longe assez grande sans pour autant être une longe de travail, puis j'attrapais ma chambrière et l'emmenait dans la carrière où j'avais déjà tout organisé pour que ce soit fait et plus à faire.


De retour de notre séance courte mais fatiguante pour l'alezane qui n'avait pas eu énormément de pause, je commençais donc par la délicoler pour ensuite retirer les protections. Je passais un bref coup de brosse douce et de cure-pied, afin de m'assurer qu'elle n'ai aucune blessure aussi superficielle soit-elle, puis je lui tendais une friandise qu'elle avala avec gloutonnerie. Je souriais et décidais de ne pas l'embêter plus longtemps, c'était donc tout sourire que je m'éloignais.