PsychoShinigami - CHEMINS DE BALADE [corbeille 2016 / 2020]

05/03/17

Les trois jeunes gens arrivaient bientôt à l'extérieur, accompagné des trois chevaux et du shetland. A peine arrivé dehors que Kenny se positionnait en tête, tenant le petit poney noir, tandis que la demoiselle tenait avec un peu d'hésitation l'arabe qui trottait sur place à côté d'elle. Quand à Tedrick, il était juste derrière eux, tenant dans une main la longe de Milord, positionné à sa droite, et de l'autre côté Moonlight, qui avançait d'un bon pas. Le petit shetland faisait des foulées rapides dans le but de suivre le rythme des chevaux, ne se laissant pas intimider par la différence de taille, et la demoiselle qui accompagnait Tedrick semblait sous le charme de cet adorable poney. 

Ils marchaient tranquillement sur le chemin, Kenny et son amie bavardait sous le regard blasé du punk qui n'avait pas l'air si heureux de se rapprochement des deux personnes. Alors qu'ils avançaient, un couinement et un grognement retentirent derrière eux, et Milord, la tête reculé et les oreilles en arrière fixait Moonlight qui menaçait de mordre à nouveau férocement. Décidément, ces deux là ne s'entendaient pas. Tedrick tapa sur le nez de la jument avant de rassurer le bai et en disant froidement :

• Stop tes conneries maintenant! 

Une fois assuré que tout allait bien, le petit groupe se remettait en marche. Pour leurs changer les idées, ils se mirent à trottiner pour faire trotter les chevaux, et si les trois géants semblaient se prêtaient au jeux, le shetland lui faisaient des petites foulées rapides pour maintenir le rythme et ne pas être à la traîne. Après plusieurs caresses, ils repassèrent au pas tranquille et prirent la direction du champs où ils avaient pour habitude de faire galoper les chevaux, mais là il s'agissait plus de les faire brouter qu'autre chose. Ils avançaient dans l'herbe verte et les deux lycéens s'assirent dans l'herbe en tenant les deux chevaux. Blue Boy s'était tout de suite arrêter pour manger l'herbe tandis que Pompon s'était gentiment couché dans l'herbe, les sabots repliés sous lui, pour brouter un peu. Dans son coin, Tedrick restait debout, laissant les deux chevaux brouter, puis avait finalement décidé de se rapprocher. Si au début Moonlight se montrait agressive envers Milord, elle avait finit par tenter une approche, s'avançant petit à petit, les oreilles en arrière. Et à chaque mètre gagné, le bai relevait la tête pour surveiller en fouettant l'air avec sa queue. Et finalement ils broutaient côte à côte. 

Amandine et Kenny ne cessaient de rigoler ensemble, tandis que Tedrick ne prononçait pas le moindre mot. Il avait finalement récupéré la longe de Pompon et avait laissé les trois longes dans les rênes d'Amandine qui se retrouvait désormais avec 4 chevaux au bout des cordes. Puis, il faisait signe à Kenny de se lever et le guidait au loin. Une fois à bonne distance, les mains sur les hanches, un regard jugeur et blasé, le punk dévisageait le blondinet et demandait froidement :

• C'est qui "elle" au juste hein? Pourquoi elle te colle? Pourquoi elle ta fait un câlin?!
• Je te l'ai dit tout à l'heure...C'est une camarade de classe, elle venait avec moi faire sa demande de stage c'est tout...c'est pour le bahut, et elle ma juste fais un câlin parce qu'elle était contente qu'on ai été accepté...C'est rien je te le jure! 
•  Mouais... 

Sans demander son reste, Tedrick se retournais et rejoignais déjà ses chevaux tandis que Kenny s'approchait et le stoppait, le serrant contre lui par derrière, la tête posé contre le dos de Ted :

• Pardoooon....Je le referais plus jamaaaiiis... 
• Ouais ouais...

Le punk se retourna avec un sourire étrange et choppa le blondinet par les joues pour lui faire une moue de poisson. Il l'embrassa et murmura un "je t'aime espèce de débile profond" puis s'éloignait récupérer Milord et Moonlight. Kenny resta quelques instants avant de trottiner vers eux. Ils récupèrent les chevaux et Tedrick tendit la longe de Moonlight au blondinet sous le regard interrogateur d'Amandine :

• Tient, pour la peine!

Puis, il mis la longe de Milord en rêne et demanda au bai de se coucher. L'étalon hésita un instant avant de replier les antérieurs puis les postérieurs sous lui et de se coucher sur le sol. Après quelques caresses, il s'installa à califourchon sur lui et donna deux petits coups de talon pour qu'il se relève. Milord s'exécuta puis s'ébroua. Et ainsi, tout le monde retourna au haras. Puis une fois à l'écurie, ce fut un bon pansage pour tout le monde puis retour dans les boxes. 

06/03/17

Ces temps-ci, Tedrick était bizarre, je ne comprenais pas trop ce qui lui prenait, mais je ne préférais pas le contrarier. Exceptionnellement je commençais à 10h30 et pas à 9h alors, comme chaque lundi je m'étais tout de même levé à 6h30 pour pouvoir aller voir mon étalon. J'arrivais au haras aux alentours de 7h30, Tedrick m'avait déposé avant d'aller bosser, et je rejoignais la sellerie pour récupérer les affaires de mon bai. Je retournais ensuite dans sa direction, ma boîte de pansage au bout des doigts et tout le reste dans les bras. Je posais ses quelques affaires sur la porte du boxe puis posait la boîte au sol avant de pénétrer avec lui et de lui faire plusieurs caresses en lui parlant, pour finalement lui passer le licol et le sortir pour l'attâcher à l'anneau. J'ouvrais ma boîte et tandis qu'il s'amuser à faire bouger sa selle, je le pansais. Il n'était pas très sale, c'était donc une formalité. Une fois brillant, je démêlais ses crins et curais ses sabots. Suite à quoi je le sellais. Je posais le tapis orange sur son dos, suivit de l'amortisseur orange avec la moumoutte marron. Je posais ensuite la selle noire sur lui et mettait le gogue noir. J'avais dû en acheter un pour ses petits problèmes de tête trop haute. Je lui mettais ensuite le filet sans trop de problème puis plaçait le gogue. 

Je mettais ma bombe et le guidait ensuite dans la cour, direction les chemins de balade. Je ressanglais et me hisser en selle en caressant, m'engageant sur le sentier. Dans les débuts, Blue semblait un peu gêné par le gogue, mais il sembla rapidement s'habituer à la présence de l'objet et recommença à se tenir plus ou moins tranquille, assez excité par le fait d'aller en promenade. C'était la première fois que nous allions dehors uniquement tous les deux. Blue semblait attentif et plus contrôlable maintenant qu'il n'échappait plus en levant la tête. Régulièrement je le caressais pour le féliciter d'être sage. Après avoir bien marché, nous allions au trot. Bien que plutôt rapide, il restait parfaitement contrôlable et se montrait plutôt à l'écoute. Je le laissais donc progresser sur le chemin, puis nous tournions vers le champs. Comme si il savait que quelque chose se préparaît, il se montrait plutôt...impatient. 

Je me mettais en place puis demandait le galop au bai qui s'était mis à filer droit devant lui sans réfléchir, faisant de,grandes foulées, donnant la sensation qu'il plannait et non pas qu'il foulait le sol. Rapidement, la fin du champs se dessina devant nous et c'est seulement là qu'il accepta de ralentir et de me rendre le contrôle. Je caressais gentiment en lui parlant puis repassait au pas pour reprendre le chemin du haras. C'est uniquement une trentaine de mètre avant le haras que je demanda le trot, puis une fois dans la cour, je descendais et désanglais d'un trou. Je n'avais pas attaché le gogue, je l'avais seulement mis, donc pas besoin de le retirer. Je caressais puis le ramenait à l'écurie. La balade avait été très courte, j'avais cours juste après, je le remettais au boxe, le désellais et le pansais rapidement avant de lui offrir deux carrés de sucre et plusieurs caresses :

• J'ai trois heure de pose dès midi, je te promet que je reviendrais te voir dès que je peux! A toute à l'heure mon gros! 

09/03/17

Après son cours de poney, une petite blonde était venu à ma rencontre dans l'espoir de faire un tour sur un grand cheval comme je lui avais promis. Chance pour elle, le dit cheval était déjà brossé et sellé et était prêt à partir. Elle revenait vers moi en courant, moi, les mains dans les poches, tenant la longe avec une certaine blasitude sur le visage. Elle avait déjà la bombe sur la tête, je ressanglais mon alezan avant de la porter pour la hisser dessus. Maigrichon mais costaud! Bubblegum ne réagit qu'à peine lorsqu'elle s'agita pour trouver une position confortable dans la selle. Je caressais mon étalon et lui demandais de tenir les rênes avant d'attraper la longe et commençais à guider le duo vers les chemins de balade. Je ne parlais pas et me contentais de marcher aux côtés de mon alezan et de la soeur de mon copain. Elle semblait un peu effrayé au début, mais rapidement avait adoré être en hauteur avec une vue sur tout. Elle posait tout un tas de question plus inutiles les unes que les autres, mais je lui pardonnais, elle était vraiment le genre d'enfant agréable a qui on pardonnait tout. 

• Alors, comment tu te sens là-haut? 
• C'est trooop génial! Et il est tout gentil! 

Pour être gentil, il l'était, à supporter un asticot sur son dos, je caressais régulièrement mon alezan et, après avoir longtemps marché, le faisais trottiner. N'ayant pas accès aux étriers, Alice rebondissait sur la selle mais ça la faisait rire alors peut importait. Après avoir brièvement trotté, et comme Alice devait retourner chez elle pour terminer ses devoirs, je finissais le tour assez rapidement pour ramener la blonde au haras. Bubblegum avançait tranquillement, en une demie-heure l'affaire était pliée. Je l'aidais à descendre puis la laissait filer jusqu'à son père en me contentant de ramener Bubblegum dans son boxe où je le désellais et lui offrais un bon pansage avant de le laisser avec une friandise et quelques caresses. 

09/03/17

Aujourd'hui j'avais envie d'une petite balade à cheval avec mon bai. Je le rejoignais donc à l'écurie plein de poussière et de sable après m'être fait éjecté de Moonlight. Je choppais ses affaires dans la sellerie et le retrouvait devant son boxe. A peine avait-il reconnu mes pas qu'il avait sortit sa tête par l'ouverture pour me saluer. Après moult caresses et deux carrés de sucre, je posais l'hackamore et rentrais avec la boîte de pansage que je posais à côté de moi. Je l'ouvrais et faisais un bon décrassage au dada qui n'avait quasiment rien fait ces temps-ci. Une fois propre, démêlé et curé, je lui mettais la bride hackamore et le sortait du boxe. Les balades à cru avec lui étaient sans doute les meilleures! Dans la cours, je me hissais sur son dos un peu maladroitement et le caressais avant de l'emmener vers les chemins de promenade. Milord semblait tout content de sortir des installations pour retourner ce promener : 

• Bon, ça te change un peu non? Tu n'as quasiment rien fait que du cirque ces temps-ci, le TAP c'est bien, mais une petite sortie c'est sympa aussi, tu crois pas? 

Milord avait agité la tête de haut en bas comme pour me répondre, je le caressais et l'engageait sur le sentier que je connaissais bien désormais, et lui aussi d'ailleurs! Il bougeait les oreilles vers les moindres bruit qu'il percevait sans pour autant se distraite trop. Je caressais et lui parler un peu de ma vie, mes soucis, mes potes, mon copain et tout un tas de chose que je disais à lui et lui seul. Après avoir bien marché, je demandais le trot qu'il adopta sans rechigner et nous nous élançions ainsi sur le chemin, direction le champs où nous aimions galoper. Le croisement était plus proche que prévu, il en fallut que cinq minutes avant d'atteindre le croisement, et cinq minutes de trot plus tard, nous étions déjà dans le grand champs. 

J'arrêtais Milord sur le "départ"et après un moment intense de suspence, je plaçais mes aides et demandait le galop juste avant que Milord s'élance avec puissance et rapidité, crinière au vent, droit devant lui. Je suivais comme je pouvais le galop rapide de mon bai qui n'en restait pas moins un fauteuil un peu turbulent. Lui filait tout droit, et moi l'accompagnais autant que je pouvais. Le bout du champs pointa déjà le bout de son nez et nous repassions au trot puis au pas. Je caressais chaleureusement la base de l'encolure de Lord et le laissais rejoindre le chemin retournant vers le haras. Rêne longue, je le laissais souffler un moment avant de demander un peut de trot sur les derniers mètres nous séparant des écuries. Milord le pris sans faire de manière et nous retournions vers les écuries ainsi. Je descendais de son dos une fois dans la cours et lui offrait deux friandises en le caressant chaleureusement avant de le remettre au boxe où je le débridais puis le laissais à sa mangeoire le temps que je rentre mes affaires et déplace ma boîte de pansage vers le prochain à monter. Une fois tout en place, je retournais vers Milord pour lui offrir beaucoup de caresses et un gros câlin et finalement rejoindre Aladdin : 

• Allez, à toi! 

12/03/17

Après avoir monté une jument plus qu'affreuse en obstacle, j'étais éreinté, claqué, à bout de force, et je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi faire la sieste, mais également m'occuper un peu de mes autres chevaux qui ne méritaient pas d'être laissé de côté à cause d'une teigne fatigante autant physiquement que moralement. Je rejoignais donc le boxe du gros et l'appelais par son prénom. L'intéressé releva la tête avec intérêt et la passa par l'ouverture du boxe en quête de caresse et d'une potentielle friandise que je lui tendais une fois sortit de ta poche: 

• Et bah mon gros, comment vas? 

Je caressais doucement ma bête et lui passais le licol : 

• Il fait très beau aujourd'hui alors on vas aller sortir un peu en promenade à pied d'accord? 

Comme si il avait compris, il se mit à hocher secouer la tête et à me pousser pour sortir. Je l'accompagnais à l'extérieur et l'attachais le temps de le panser entièrement, de démêler ses crins et de curer ses sabots avant de le guider à l'extérieur. Milord trépignait d'impatience tout en restant très respectueux, sans me dépasser ou me bousculer, ce qui faisait plaisir contrairement à la séance juste avant. Je guidais donc mon gogol dans la cour puis vers les chemins de balade où j'avais prévu un petit tour tranquille. 

Milord marchait d'un bon pas à mes côtés, regardant avec curiosité vers le moindre bruit ou mouvement sans pour autant me pousser ou tirer sur la longe. De temps en temps on faisait une petite pause pour brouter, puis on repartait. Lord restait très sage et joyeux durant cette balade. On avait pratiquement tout fais à pied avec beaucoup de pauses, alors je commençais à trottiner à côté de lui et rapidement, il se mettait à me suivre au petit trot, adoptant la même vitesse que moi. En repassant au pas je le gratouillais amicalement entre les oreilles avant de l'emmener au paddock où je retirais uniquement la longe et le lâchais. 

16/03/17

Aujourd'hui, flemmingite aiguë de faire un quelconque travail avec les gros, ce serait donc une journée à base de broute broute, de balade ou trotting et de travail à pied. Bon, Kenny aussi n'avait pas beaucoup monté Blue ces derniers temps, alors nous avions convenu un petit trotting pour lui et ma chieuse, un assez court, juste histoire de les bosser un minimum. Nous nous rendions donc au domaine avec nos affaires et, chacun préparait son cheval avant de le seller et de nous rejoindre dans la cour. 

Evidemment, comme il n'avait quasiment rien fait pendant plus d'une semaine, Blue débordait d'énergie et était plus ou moins facile à contenir, l'inverse de Moonlight, décidé à ne plus rien faire depuis quelques temps, elle traînait les sabots. Lorsque je la ressanglais elle tentait de me manger les doigts, et en selle elle n'avançait pas, m'obligeant à tout le temps la remettre dans le mouvement, en évitant au maximum d'être tracté par ce poids lourd. 

On s'engageait donc sur le petit sentier en botte à botte, mais rapidement je passais derrière le blondinet et son jeune, Moonlight tentant de chiquer Blue et de lui faire mal en général. Elle était tout bonnement insupportable, de plus elle traînait constamment les sabots. Une fois marché une bonne vingtaine de minute dans un pas de travail que je m'acharnais à garder, nous commencions la séance de trotting. 

On était partit pour une séance de 5 minutes de pas 5 minutes de trot 3 fois. En bref beaucoup de 5. Dès que nous étions prêt, nous demandions le trot de travail. Moonlight baissait la tête et me tractait mais avançait plutôt bien, tandis que Blue Boy fonçait droit devant lui aveuglement. Après avoir trotté 5 bonnes minutes dans un trot de travail, nous repassions au pas en gardant une certaine vitesse. La séance était courte, 30 minutes mais avec les cas que nous avions, enfin mon cas plutôt, plus la séance était courte mieux c'était. Nous reprenions donc à deux reprises en alternant les passages au pas et ceux au trot, toujours dans une allure de travail. Après ces trentes minutes, nous nous remettions au pas puis nous autorisions un petit galop, tout petit, puisque, bien que Blue Boy trace de manière incontrôlable, Moonlight ne faisait que quelques foulées avant de repasser au trot et m'obligeait à la pousser un peu. Sans trop non plus, je n'allais pas la crever après ce petit trotting. 

Arrivé au haras, on descendait de selle et retournions à l'écurie pour déseller les gros, les panser vite fait bien fait et les lâcher chacun dans leurs paddocks.

16/03/17

Bon, après avoir monté cette foutue jument qui m'énervait au plus haut point, je comptais sortir un petit peu Mozart en main. Juste un petit tour afin de broute broute avec ce gros bébé alezan. Je venais le voir dans son boxe et l'appelait par son nom, licol en main. En m'entendant, Mozart avait relevé la tête et c'était approché de moi avec joie pour réclamer quelques câlins avant de se désintéresser de moi. Je soupirais et rentrais avec lui avant de passer le licol et de le sortir. Attaché à l'anneau, je le pansais en vitesse et le guidais jusqu'à l'extérieur de l'écurie. Pensant qu'on allait au paddock, Mozart se redressa et tira sur la longe pour rejoindre son pré. Je donnais un petit coup sec et le guidais vers les chemins de balade. 

• Calme Zouzou, on vas pas par là. 

Je marchais au côté de mon alezan qui avançait rapidement à mon côté, impatient de prendre l'air. Je le caressais fréquemment et entrait sur le chemin de balade. Comme il faisait beau il y avait beaucoup de gens en promenade, autant à cheval qu'à pied d'ailleurs. Depuis que nous étions partit nous avions croiser quatre cavaliers déjà. Nous nous arrêtions fréquemment pour brouter un peu, et je le laissais faire en le caressant à l'épaule. J'avais hâte de pouvoir monter ce gros bébé en balade et en carrière. Il ne restait qu'une étape de son débourrage après tout. 

Nous faisions un grand tour, nous avions croisé un couple de retraité et une famille avec enfant et chien. Mozart avait eu un peu peur du chien qui aboyait mais il c'était seulement collé à moi et rapidement il avait repris son calme. Je l'avais fortement félicité et il avait été caressé par les deux enfants. Il était très content de tout ses câlins, mais rapidement il en eu marre et se décala pour qu'on lui fiche la paix. Après quelques flatteries, je le ramenais vers le haras où, cette fois, l'emmenais au paddock. Oreille pointé en avant et trottinant sur place tout en grattant le sol à chaque arrêt. Je le rentrais tranquillement puis retirait uniquement la longe, je laissais toujours les licols sur eux lorsqu'ils étaient au paddock, et après l'avoir un peu regardé se défouler, le laissait pour aller voir les autres. 

16/03/17

Tout comme pour mon petit Mozart, j'avais prévu une balade en main avec Liquor Lips. Elle avait passé une grande partie de la semaine au paddock avec Moonlight qui était d'une humeur exécrable ces derniers temps. Je m'approchais du paddock et découvrais une petite Liquor toute heureuse de moi tandis que Moonlight suivait en traînant les sabots. Je caressais le nez des deux juments et Moonlight tenta de me mordre, pas très sympathique n'es-ce pas? Je lui tapa sur le nez en la grondant : 

• Tu fais pas ça! C'est mal! 

Les oreilles en arrière, Moonlight recula vivement la tête et s'en alla en fouettant l'air de la queue les oreilles en arrière. Surprise Liquor avait fait un pas sur le côté mais s'approcha docilement lorsque je la rappela.  Après quelques caresses, je lui accrochais la longe et la sortais pour la guider jusqu'au chemin de balade. 

Liquor regardait beaucoup autours d'elle, elle sursautait et prenait peur au moindre bruit ou mouvement inattendu et se collait à moi. Pour éviter qu'elle prenne peur je m'attardais beaucoup, je lui montrait bien les choses, la laissait regarder etc...tout en évitant un maximum la civilisation et un peu tout les endroits où nous pourrions croiser des gens. Liquor se collait contre moi comme un petit poulain apeuré, elle était adorable. Après une petite heure en extérieur, nous retournions vers le haras et vers le boxe où elle passerait le reste de la semaine. 

Je caressais chaleureusement Liquor avant de lui offrir un bon pansage comme il se doit et de la laisser un peu tranquille. 

17/03/17

Bon, Moonlight était juste affreuse ces derniers temps, pour une raison que j'ignorais d'ailleurs. J'avais donc décidé de la laisser au paddock pendant quelques temps, histoire qu'elle prenne du repos et qu'elle soit moins horrible la prochaine fois. Aujourd'hui, ce serait détente, j'avais décidé de partir en balade avec Bubblegum. Je rejoignais donc son boxe, ses affaires dans les bras, et je le saluais chaleureusement. Comme habituellement, Bubble semblait...Ailleurs, ou simplement il s'en fichait un peu. 

En tant normal, j'aurais pensé à une plus ou moins grosse déprime de la part de Bubble, mais il était toujours comme ça, alors aucune raison de s'inquiéter. Je lui offrais une friandise et commençais à le panser longuement et efficacement avant de le seller et de le sortir hors du boxe. Docilement, l'alezan me suivait en regardant d'un air détaché où nous allions. Je lui caressais l'épaule tout en le guidant jusqu'à la cour où je ressanglais puis me hissais sur la selle. Je le caressais puis commençais le faire marcher en direction des champs. 

• On part en promenade mon gros, ça te vas je suppose? 

Bubblegum avançait bien, avec des jolies foulées rapides, la tête ni trop haute ni trop basse, réagissant à la moindre de mes demande. Pour réviser un peu, lorsque l'espace nous le permettait, je faisais quelques déplacements latéraux aux deux mains au pas et au trot. Malgré les circonstances, l'alezan répondait très bien et faisais les exercices que je lui demandais de réaliser. Un cheval des plus adorables en soit. J'avais de la chance d'avoir un poulain pareil!

Rapidement, nous arrivions au niveau du champs, sans hésité je virais de bord et pénétrait sur les lieux. Je l'arrêtais sur la ligne du départ, me mettais en suspension et plaçais mes aides. 3...2...1, je demandais le galop à Bubblegum qui s'élança face à lui. Ni trop lent ni trop rapide, il ne chargais pas, ne traînait pas les sabots, en bref un cheval agréable à souhait. 

Après ce petit galop sympathique, nous repassions au trot puis au pas. Je caressais très chaleureusement l'alezan qui étendit son encolure devant lui, tête basse. Je le laissais faire et lui rendais les rênes. Et tranquillement nous rentrions au haras au pas puis au petit trot. Une fois dans la cour, je descendais et désanglais d'un trou pour le ramener au boxe. Là, je désellais et ramenais ses affaires avant de le laisser tranquillement profiter de sa ration. 

18/03/17

Petit poupou avait tellement grandit ces dernières années, et il était devenu un magnifique et grand cheval avec beaucoup de potentiel! Je n'avais pas beaucoup de connaissance en la matière, mais je comptais bien débourrer moi même ce poulain là, et pour cela je me renseignais beaucoup un peu partout, et surtout sur le tas, en voyant comment s'y prenait les autres avec leurs chevaux et les miens. J'avais uniquement peur de tout rater et de le rendre totalement à l'ouest. Aujourd'hui je comptais l'emmener en balade en main puis direction le paddock où il pourrait se défouler et se reposer un peu. Je rejoignais donc le boxe de mon bai qui s'approcha en me voyant arriver : 

•Coucou toi! Héhé! Comment vas-tu, tu as passé une bonne nuit? On vas se promener un peu d'accord? 

Je rentrais dans son boxe et le caressais avant de lui mettre le licol. Il ne bougea pas et se laissa faire, j'étais très contente, le licol attaché je le caressais et l'attachais à l'anneau avant de commencer un bon pansage. Visiblement bien en forme, By bougea beaucoup dans tous les sens et se retourna fréquemment pour m'observer le faire briller. Tout propre tout beau, je lui demandais le pied, et docilement, il me donna son antérieur, se retournant d'abord pour me voir agir, puis me laissant faire sans bouger, tentant de poser le pied une fois mais sans plus, se laissant tranquillement faire. Pour une fois, les postérieurs non plus ne furent pas compliquer à curer, et en deux temps trois mouvement, l'affaire était réglé. Je caressais chaleureusement et restait quelques instant à hésiter sur ce que j'allais faire de ses crins. Les brosser ou non? Après une courte hésitation je décidais de les démêler vite fait. Et une fois tout beau tout propre, je caressais chaleureusement et le détachais pour le guider à l'extérieur. 

Poupou avançait vite, tout excité. Il regardait tout autours de lui et se jetais sur la moindre parcelle d'herbe qu'il voyait, et il avançait vite à mon côté, et nous n'étions même pas arrivé sur le chemin de promenade! Enfin bref, nous traversions la cours où je croisais Kenny et son Blue Boy qui partaient pour une séance de dressage et continuais tout droit vers la forêt. A l'intérieur, Icon regardait partout autours de lui avec curiosité même en connaissant les lieux. Je le caressais et l'obligeait à rester à mon côté et ne pas me dépasser. Quelques fois il s'arrêtait pour regarder quelque part ou écouter un bruit et repartait au petit trot pour me rattraper. J'aimais beaucoup ce petit bai, il avait quelque chose chez lui qui me plaisait beaucoup. 

Grâce à son appétit d'oiseau et le fait qu'il ai brouté avant même de partir, Icon était plus occupé à se balader et observer ce qui l'entourait que de manger, puisqu'il ne s'arrêta que vers la fin pour arracher une poignée d'herbe et rien de plus. Quelques fois nous nous amusions à trotter. Comme ça faisais plaisir de le voir de si bonne humeur! Après notre petite sortie, je décidais de l'emmener directement au paddock, vide pour l'instant, puisque Kenny et Blue étaient en carrière et Alice avait un cours avec Pompon. Je lâchais donc By Icon qui s'élança au galop et fit quelques sauts de moutons avant de revenir au trot vers moi, manquant de peux de me rentrer dedans. Il frottait chaleureusement sa tête contre moi avant de s'éloigner et se rouler. Je restais quelques instant à le regarder avant de finalement lui dire au revoir et le quitter, j'avais d'autre chevaux à m'occuper! 

04/04/17

Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, j'étais en vacance! Ca ne m'étais pas arrivé depuis très longtemps, et de plus, mon copain aussi était en vacance, une demi semaine, mais c'était déjà ça! Je ne comptais rien faire de bien spécial aujourd'hui, seulement glander, profiter de mon amant et aller voir Marquise. D'ailleurs j'avais prévu de lui rendre visite plus tard dans la journée, comme j'avais tout mon temps. 

On avais beau être seulement en début printemps, le ciel était déjà bleu et l'air chaud, on aurait cru qu'on était en plein été! Mais non. Ce mardi j'avais décidé de me lever, la veille j'avais dormis le 3/4 de la journée, un vrai légume. Mais là j'allais me rattraper! Il était approximativement dix heures quand je me réveillais enfin, et sans réveil s'il vous plaît! Mon compagnon dormait encore, je ne comptais pas le réveiller, pauvre petit, alors je me contentais de m'asseoir dans le lit et de balayer du regard ma table de chevet pour y trouver un livre, livre que je lisais actuellement. Shadow House, un livre un peu horrifique, je passerais les détails mais l'histoire était vraiment entraînante à mon goût. La couverture était sombre, en lettre blanche était nommé Shadow House, la maison des ombres, ainsi qu'en petite lettre blanche "Toc-Toc. Qui est mort?" . On y voyait une fillette, habillée d'un haut noir et de manche blanche, l'image était en noir et blanc. Elle tenait un cadre devant son miroir et l'on pouvait voir un visage entièrement blanc, entouré de noir, aux yeux bleus perçant. Seulement en ouvrant la couverture, on y distingué la jeune fille qui avait tout de charmant, avec une main d'ombre au dessus de sa chevelure. J'aimais beaucoup ce genre de roman, et je m'identifiais au premier personnage d'écris, Poppy. Enfin bon, j'hésitais un instant avant d'ouvrir le bouquin et de lire tranquillement le chapitre 11, bercé par les bruits causés par mon adorable rongeur et la respiration lente et paisible de l'homme qui dormait à ma gauche. Je dû m'éloigner de force du livre qui happais toute mon attention pour réveiller mon compagnon et aller me préparer lentement. Après une bonne heure à traîner nous étions prêt, et il n'était que 11 heures et des cacahuètes. Je me rendais compte que je n'avais rien de spécial à faire d'autres que dormir durant ses vacances. J'attrapais les clefs de la maison et les clefs de la voiture et nous descendions jusqu'à ma laguna, direction le haras! 

C'est après une bonne demi-heure dans les embouteillages au lieu des 15 minutes habituelles que nous arrivions sur le parking du haras. J'arrêtais la voiture, soupirais, j'avais mal au dos, puis éteignais le contact et sortais du véhicule, imité par mon copain. Je m'en voulais un peu d'arriver en touriste alors que mes collèges travaillaient. Je passais dans le club house pour saluer Sophie qui, je le savais, mangeais à cette heure là, puis lui présentais Yann, mon copain. Ils se saluaient puis j'attrapais mon copain par le bras, direction le domaine du Valhalla!

Je passais par la sellerie prendre le licol et la longe de Marquise ainsi que mon sac de pansage puis nous allions vers son boxe. Yann avait manqué de se faire mordre par un grand cheval pie avec un air mauvais, d'ailleurs, il avait la partie supérieur grillagée et un panneau "cheval dangereux". Il s'en voulait d'avoir tenté de toucher l'étalon sans avoir pris la peine de lire la pancarte. Enfin bon, nous longions l'allée pour arriver jusqu'au boxe de Marquise qui nous regardais arriver les oreilles en avant, comme si elle était contente d'avoir de la visite. Je posais le sac devant le boxe et rentrais avec elle pour lui passer le licol en la caressant, puis nous sortions et je l'attachais à l'anneau. Je faisais rapidement les présentations puis commençais à brosser la belle alezane. Yann et elle faisait connaissance, disons qu'il n'était pas fan de chevaux mais qu'il appréciait bien ces animaux. Avec un peu de chance j'arriverais à lui faire monter dessus! 

Après une bonne quinzaine de minutes à faire voler les poils morts et la poussière, je lui démêlais les crins et la queue puis curais ses sabots. Marquise se montrait très calme et visiblement très intéressait par mon copain qui la caressais. J'attrapais un sachet d'élastique dans mon sac et natais ses crins avant de, fier de mon travail, frotter mes mains et lui caresser l'encolure avant de fermer le sac et de le caler dans un coin. 

• Et voilà, madame est propre! On vas faire un petit tour en forêt? 

Ni une ni deux, je détachais la belle alezane et la guidais vers l'extérieur de l'écurie puis progressivement vers la cours. Je voyais Tedrick traverser et filer droit vers le pie qui avais attaqué mon compagnon plus tôt, je le salausi d'un regard puis continuais mon chemin. Nous traversions la cours et rejoignions les chemins de balade. Marquise semblait en forme, elle regardait tout autours d'elle et tirait un peu sur la longe pour s'approcher de X ou Y chose qu'elle aurait vu ou entendu, mais sans plus. Elle marchait d'un pas enjoué entre moi et mon copain et semblait ravi de prendre l'air, ce qui faisais plaisir à voir. 

Nous marchions sur le chemin terreux côte à côte, le soleil était bien présent et les rayons traversaient les feuilles pour venir éclairer le sentier. Alors que nous étions sur le chemin, des aboiements roquent nous parvinrent et un chien déboula bientôt des fourrées pour venir aboyer sur Marquise. Inquiète, elle baissa les oreilles et leva un peu les antérieurs en reculant et se redressant en cherchant à fuir. Je la caressais et la tenais fermement tandis que le chien continuait de lui aboyer et grogner dessus. Soudain la propriétaire de la bestiole débarqua, tenant en laisse un second chien, un petit celui-là, qui aboyait également sur Marquise. Paniqué elle m'arracha la longe des mains et chercha à fuir, rattrapé à la dernière minute par mon copain qui la caressais pendant que j'engueulais la dame en lui demandant de tenir son chien, ce qu'elle fit après une bonne dizaine de minutes à argumenter. Marquise, toujours inquiète, montrait le blanc de l'oeil et piétinait. Nous faisions donc demi-tour pour rentrer, et une fois dans son boxe, je lui retirais le licol et la brossais avant de la laisser. 

09/04/17

Je me balade dans l'écurie après avoir dit bonjour à tout mes chevaux, quand soudain je croise Kansas et Kenny qui discutent ensemble. Je passe outre et continue mon chemin avant qu'ils m'interpellent pour me proposer une balade à cheval. Je soupire mais accepte finalement de les accompagner. Je fais donc demi-tour pour aller à la sellerie récupérer l'hackamore de Milord et ma boîte de pansage. Ce sera une balade à cru aujourd'hui. Je retourne à l'écurie pour rejoindre mon bai que j'appel d'une voix enjouée. Il se redresse et s'approche de moi en me saluant. Après quelques caresses, je rentre avec lui et pose ma boîte de pansage à son côté pour commencer à le panser. Tout le monde s'active autours de son cheval. A ce que j'ai compris, c'est la première fois que Kansas monte sur le dos de Marquise. Bon, passons, une fois tout propre, je met l'hackamore à Milord et le sors du boxe en prenant la boîte de pansage que je pose à l'extérieur. J'attend que tout le monde soit prêt, Blue Boy semble plutôt chaud, à ce que j'ai compris Kenny ne l'a pas monté depuis quelques temps. Tout le monde est prêt, on met nos bombes et nous sortons dans la cours. Kansas et Kenny ressanglent pendant que je me prépare à me hisser sur le dos de Milord. Du haut de ses 1m70 j'ai du mal à grimper, et n'ayant pas de montoir je me débrouille comme je peux. Je réussi finalement à grimper et commence à le faire marcher, bientôt rejoins par les deux autres. 

Nous nous élançons sur le chemin, il fait beau dehors, il y a un grand soleil et pas de vent, c'est parfait. Milord avance d'un bon pas, tandis que je suis bercé par ses foulées, il est si confortable! Blue Boy marche d'un pas rapide juste à côté, tentant quelques contacts avec Milord qui se conten de fouetter l'air de la queue en réponse, et derrière, Marquise se contente de suivre en regardant avec intérêt autours d'elle. Kenny décide de rompre le silence qui se fait roi en se tournant vers moi : 

• Tu m'as dit que tu avais changé de métier? Tu fais quoi maintenant?
•Je suis débourreur, sa paye autant et j'ai plus de temps libre pour m'occuper de moi et de mes chevaux. Toi...?
• J'aimerais être professeur d'équitation après le lycée...
• Je vois.

Je l'écoute à moitié, occupé à caresser mon bai qui sait où il doit aller. Je m'allonge un peu sur son encolure quelques instant. Il se contente de baisser un peu la tête avant de se relever en même temps que moi. Je crois que Kenny me parle mais je ne l'écoute pas vraiment, je suis un peu ailleurs. Il semble le remarquer puisqu'il s'adresse à Kansas :

• Heu, et toi?
• Je suis palefrenière, mais je vais bientôt quitter aussi mon boulot, je veux être entraîneuse.
• C'est sympa comme boulot! Alors on sera tous ici, on pourra se voir souvent.

Je regarde ailleurs, nous avançons en botte à botte Kenny et moi, mais le sentier se fait étroit et je prend donc la tête du cortège. Je fais signe aux deux de derrière que l'on passe à l'allure supérieur et demande le trot à Milord qui s’exécute, faisant des foulées rapides mais toujours aussi confortable. Un peu agacée tout de même par Blue Boy qui chauffe derrière et qui fonce un peu dans son derrière. Marquise elle suit tranquillement le groupe avec des foulées rapides mais sans broncher. Après ce trot, on repasse au pas et par surprise, Blue Boy rentre dans Milord qui balance ses postérieurs dans le poitrail de l'autre bai qui gémit en faisant un bond de côté. Kenny le rassure et nous nous continuons au pas. Milord regarde beaucoup autours de lui, tout comme Marquise qui vînt pour la première fois en promenade. 

Nous arrivons finalement au champs où nous galopons d'habitude. Je regarde Marquise et Kenny et leurs fait signe qu'on vas partir au galop. Kansas à l'air un peu nerveuse, elle doit avoir peur de ne pas réussir à gérer sa jument, tout comme Kenny, mais aucun des deux ne proteste et après un compte à rebours fait par le blondinet, nous lançons nos chevaux au galop. Blue Boy et Milord bondissent en avant, suivit de près par l'alezane qui en les lâche pas d'un sabot. J'encourage Milord à accélérer, il se prend au jeux, et bientôt les deux autres aussi se lance dans une course effréné. Chacun veux gagner, et nous finissons par ralentir pour éviter de se prendre les arbres. On caresse nos bêtes et sortons du champ pour rejoindre le chemin rêne longue afin de les laisser récupérer. Milord étant son encolure, bientôt imité par Blue Boy et Marquise. Nous les laissons marcher sur le reste du chemin. Et une vingtaine de mètre avant le haras, nous décidons de partir au petit trot. Nous rentrons finalement au haras ainsi. Dans la cour tout le monde descend et dessanglent, moi je me contente de glisser du dos du bai et de le ramener à l'écurie où je lui offre un bon pansage, bientôt rejoins par les deux autres qui discutent. Je ramène ses affaires et ma boîte de pansage à la sellerie avant de revenir lui faire quelques papouilles puis le laisser tranquille.

10/05/17

Aujourd'hui j'avais rendez-vous à 14 heures avec Harley pour une sorte de mini leçon de révision des bases du dressage. Seulement voilà, la motivation n'y étais pas, j'avais pensé a une séance de jeux, mais à deux et sans arbitre, nous risquions d'être plutôt limités. Était donc apparut l'option balade. Je priais intérieurement pour qu'elle accepte. Elle mettait du temps à reprendre confiance en elle. Nous avions déjà fais une grosse part de travail à pied et nous n'avions fais que deux ou trois séances en selle. Aladdin et Liquor Lips l'aidaient beaucoup, mais j'ignorais tout des circonstances de son arrêt brutal dans le monde du cheval et je n'avais donc aucune idée de ce qui avait causé son blocage. Et puis, lui en parler n'était pas évident, alors je comptais profiter de cette occasion en or pour discuter un peu avec elle. Pour tenter de comprendre avant-tout. 

En l'attendant, je tressais les crins de Moonlight qui, d'humeur gigoteuse, me rajoutait un défit supplémentaire. Finalement, j'entendais les bruits de pas d'Harley dans l'allée. Elle saluait et caressait Pompon affectueusement avant de me chercher. Je mettais le dernier élastique au bout du crin de l'isabelle pour tenir sa tresse et sortais, boîte de pansage en main. Harley s'approchait alors de moi d'un air plus qu'enthousiaste : 

• Bonjour! Alors, on fais quoi aujourd'hui? 
• Hey, et pourquoi pas une petite balade pour changer? 

Harley parut plus que surprise mais accepta finalement après une courte réflexion et partit panser et seller Aladdin qui se trouvait au paddock. Moi, je déplaçais ma boîte de pansage que j'abandonnais devant le boxe de Milord et rejoignais la sellerie pour attraper son hackamore que je posais sur la porte du boxe au retour. J'entrais avec lui et le caressais tandis qu'il frottait sa lourde tête sur mon buste. Je le grattouillais derrière les oreilles ce qui eu pour effet de lui faire pencher la tête avec des yeux fermés et un air ravi. Après quelques papouilles, je commençais à le panser énergiquement pour faire disparaître la poussière et la paille de sa robe et de ses crins puis lui curais les sabots et lui passais l'hackamore sans mal. Nous étions prêt, je le sortais du boxe et mettais ma bombe et mes gants avant de partir en direction de la cour où j'avais rendez-vous avec les deux autres. Ils n'avaient pas tardé à nous rejoindre et nous nous mettions en selle avant de rejoindre l'entrée de la forêt. Moi en tête, elle et Aladdin juste à notre suite, nous parcourions un petit bout de forêt au pas. Milord avançait bien, oreille en avant et l'air alerte, Aladdin lui trottinait presque sur place, visiblement très heureux de se promener, ce qui ne rassurait pas plus que sa Harley qui s'inquiétait un peu. Après un chemin assez étroit, nous virions de bord pour quitter le bois et nous retrouver dans une plaine qui bordait des champs. J'en profitais pour me mettre en botte à botte avec Harley pas très à l'aise :

• Tout vas bien? 
• Heu...Heu oui oui! 

Après avoir suffisamment marché, je proposais de partit au trot, elle acceptait finalement et nous partions ensemble au petit trot. Du moins le plus petit possible, puisque les deux boulets n'étaient pas sortis depuis quelques temps en extérieur. Suite à notre trot, nous quittions la plaine et nous engouffrions sur les sentiers entre les champs. Nous repassions au pas et en profitais pour me tourner vers Harley et commencer à lui poser quelques questions : 

• Qu'es-ce qui t'es arrivé, dit le moi. 
• Rien, je vais très bien! , rétorquait-t'elle d'un air surpris
• Je veux dire pour que tu arrêtes brusquement l'équitation et l'espèce de malaise que tu ressentais avant en t'occupant d'un cheval. 
• Ah...ça... 

Elle avait l'air soudainement triste, ou ailleurs. Si j'avais pu je lui aurais tapoté l'épaule, mais étant devant elle, c'était impossible. Je me contentais donc de l'encourager à parler. 

• Dit s'il te plaît, je ne le dirais pas. Tu peux avoir confiance en moi. 
• C'était il y a deux ans il me semble, j'avais un cheval en demi-pension, un beau cheval gris pommelé, je l'aimais énormément, et ça faisais trois ans que je le montais. La propriétaire n'était jamais là donc elle me permettait de venir le monter et le voir autant que je le souhaitais. J'aimais beaucoup ce cheval. On ne faisais pas beaucoup de dressage pour être honnête, quasiment que du saut, parce que nous n'étions pas doué dans sa, autant l'un que l'autre. 
• Que c'est-il passé? Il a été vendu? 
• Je vais résumer. Pour faire simple, nous étions en concours, prépa 1m10, et là on c'est pas ce qui c'est passé, il c'est élancé au dessus de l'obstacle mais c'est écraser au sol, il c'est débattu quelques instants qui m'ont parut des heures et il est mort. Rupture d'anévrisme ils ont dit, c'est déjà arrivé à plusieurs chevaux, mais lui il était mon cheval. Après ça j'ai tout arrêté, j'ai plus approché un cheval pendant deux ans, je m'en remettais pas. Quand Kenny est partit et qu'il m'a dit qu'il voulait me confier son étalon et son poney, j'ai paniqué je t'avouerais, j'avais peur que tout recommence. Mais j'ai finalement accepté, poussé par mes parents. Maintenant je ne regrette pas d'avoir Pompon à mes côtés, même si je sais qu'il vas bien partir un jour. Et j'ai décidé de me reprendre en main, je vais acheter un cheval, un cheval avec qui je pourrais reprendre confiance en moi et recommencer ce que j'ai perdu avec Royal. 


Elle avait d'abord eu l'air triste, puis finalement c'était rallumé en parlant de son projet de faire l'acquisition d'un cheval. Sa me faisais plaisir qu'elle se ravive comme ça, et tant mieux si elle voulait tourner la page sur l'accident tragique qui lui était arrivé. Tout le monde d'une humeur un peu moins terne, je proposais un petit galop. Elle accepta avec un petit sourire et nous placions nos aide avant de nous élancer dans les champs. Milord s'en donnait à coeur joie, suivit de près par Aladdin qui exprimait sa joie en suivant avec énergie. Nous nous retrouvions bientôt en botte à botte. Si Harley avait l'air un peu nerveuse au début, elle se lâchait finalement et laissait Aladdin étendre son encolure et accélerer. Milord et lui jouait à la course, et après avoir traversé deux champs, nous repassions d'abord au trot puis au pas. Nous caressions et je pu lire un sourire sur les lèvres de la demoiselle, ce qui me faisais plaisir. 

Après avoir traversé d'autres champs et deux routes, nous retrouvions les bois qui guidaient au haras. Au pas, nous retrouvions les chemins puis la cour de l'écurie où nous descendions pour ensuite ramener nos chevaux au boxe où nous les désellions et pansions avant de les laisser un peu tranquille. 

11/05/17

Aujourd'hui, j'avais une journée peut chargée, les pré-débourrages étaient terminés, à part mes deux jeunes poulains ils ne me restaient que des grand à débourrer et j'en aurais terminé. J'avais alors beaucoup de temps libre que je comptais passer avec mes chevaux. Malgré le temps gris menaçant de pleuvoir, je décidais de sortir en balade. Cette fois-ci je faisais appel à By Icon pour cette petite sortie en forêt. 

Je roulais donc jusqu'au haras avant de sauter de ma voiture et de rejoindre la sellerie où j'attrapais les affaires d'Icon et ma boîte de pansage, puis le rejoignais dans son boxe. Je posais ses affaires sur la porte et l'appelait par son prénom. Il redressa les oreilles et s'approcha avec curiosité de moi. Quelques caresses plus tard, je rentrais avec lui et commençais un bon pansage afin de le rendre tout beau. Une fois sa belle robe baie brillante, je le sellais. Délicatement je posais sur son dos le tapis orange bordé de marron, suivit de l'amortisseur beige aux bords en laine marron et de la selle en cuir. Je plaçais le collier de chasse brun et sanglais le tout avant de lui donner le mors et de nouer la sous-gorge et la muserolle. Je plaçais ensuite les protections oranges et monsieur était prêt. J'enfilais ma bombe, mes gants et nous étions partis vers la cour. J'avais prévu un simple petit tour en forêt. Je ressanglais et me hissais en selle. Prêt, je lui demandais le pas, direction les chemins de balade. 

By Icon avançait d'un pas énergique. Il commençait à bien connaître les lieux, bien que nous allions surtout en promenade à pied dans le coin. Il regardait tout de même un peu partout et dressais l'encolure au moindre bruit, que ce soit un oiseau ou une branche qui craque, mais il n'en restait pas moin calme. Et il était joyeux, j'ignorais pourquoi, mais c'était très bien ainsi. Je tapotais ses flancs et demandait le trot, qu'il prit sans rechigner. Nous traversions les petits sentiers et les chemins plus large d'abord au trot puis à nouveau au pas, direction le champs où je souhaitais le laisser un peu galoper. C'était son premier galop en extérieur. Je le plaçais à l'entrée du champs, positionnais mes aides et finalement demander le galop. Ni une ni deux, Icon s'élançait au petit galop, droit devant lui. Il était tout bonnement ravi et le montrait, petits coups en l'air de temps en temps, galopade endiablée....Le champs se terminait finalement et nous repassions au trot puis au pas où je le laissais marcher rêne longue. Icon continuait tout de même de progresser entre les arbres dans un pas rapide et sûr de lui. Je lui flattais l'encolure et nous retournions tout deux au haras. A 20 mètres de là, nous reprenions le trot et je lui demandais le pas uniquement une fois dans la cour. Là je descendais et désanglais d'un trou avant de le ramener à l'écurie où je le désellais et lui offrais un bon pansage avant de le laisser au boxe avec plusieurs caresses et une friandise. 

23/05/17

Ces derniers temps je n'étais pas monté, je passais la quasi totalité de mes journées au paddock ou au boxe, quand je n'étais pas au marcheur. Je me retrouvais, aujourd'hui, seule au paddock. Les autres juments étaient au boxe. Alors que je broutais l'herbe verte à mes sabots, j'entendais le bruit de pas familier de Tedrick. Je levais un peu la tête pour voir ce qui se passait, et suivais du regard mon propriétaire, accompagné d'une jeune fille, plus petite et jeune que lui, mener un de ses chevaux, un grand bai vers le pré à ma droite. Je reconnaissais sans peine By Icon, il était un cheval relativement arrogant, heureusement que je n'avais pas à partager mon herbe avec lui! Je me remettais à brouter, jusqu'à ce que j'entende le portillon de mon carré d'herbe s'ouvrir, et des pas s'approcher de moi. J'hésitais, fuir ou rester. Le choix fut finalement vite fais, je m'éloigna avec quelques foulées de trot. Mon bipède me pourchassait jusqu'à ce que je me lasse de ce petit jeu et me laisse attraper. Il accrocha le mousqueton de la longe à l'anneau de mon licol et me guida à l'air de pansage. 

Je traînais les sabots sur tous le chemin. Comme j'étais sûr que j'aurais droit à un pansage, suite à quoi il me ramènerait au boxe, au pré ou bien m'emmènerais au marcheur pour éviter que je perde la forme. Je le laissais me brosser, m'endormant sur place, les yeux mis clos et la tête basse. Je levais paresseusement mes sabots et me laissa dorloter. Puis, il me détacha et m'emmena vers la cour, ce qui piqua ma curiosité, puisque j'ignorais où il m'emmenait. Je me redressais un peu et, tout en allant doucement, suivais mon bipède. C'est une fois dans la cour qu'il s'arrêta. Je le bousculais par inadvertance et faisais quelques pas en arrière avant de me tourner vers le bruit de pas, oreille en avant. Je découvris alors avec étonnement la jeune fille de tout à l'heure mener un petit hongre blanc par la longe. Ce dernier s'approchait de moi avec bonne humeur, d'un pas rapide, regardant tout autours avant de tendre le nez vers moi pour me renifler. Je fis demi-tour et lui montra les dents, oreilles en arrière, en fouettant la queue contre mon flanc. Si il pensait être le bienvenue, il se mettait le sabot dans l'oeil. Je ne voulais pas de lui ici. 

Sans attendre plus, on se mettait en route, moi à droite, lui à gauche. Tandis que nos bipèdes respectifs marchaient en parlant, je ne cessais de garder un oeil sur ce fichu petit blanc qui découvrait les lieux avec plaisir. Sa joie me dégouttais presque. Je me contentais de marcher à bonne distance et à esquiver chacune de ses tentatives de rapprochement. Après avoir traversé une bonne partie au pas, nous nous arrêtions dans le grand champs vert où nous galopions d'habitude. Les deux humains s'arrêtèrent et s’essayèrent. Je profitais de ce moment d'arrêt pour brouter l'herbe. Le petit blanc faisait de même à quelques foulées de moi. Après quelques minutes à bien le surveiller, je tentais finalement une approche. Prudemment je me décalais dans sa direction sans retirer mon nez du sol. Jusqu’à être à quelques sabots de lui. Le blanc me regardait approcher sans montrer de signe d’agression. Nous finissions côte à côte de brouter avant de repartir, toujours au pas, en direction du haras. Je traînais toujours les sabots, tandis que le petit hongre forçait un peu pour aller plus vite. Je fouettais l’air de la queue, mécontente de son agitation. 

Nous arrivions finalement au haras, où Tedrick me ramenait directement vers mon paddock. Je suivais paresseusement derrière lui. Il me lâcha dans mon carré d’herbe. Je m’éloignais déjà lorsque j’entendis des bruits de sabot derrière moi s’élancer au trot. Plus l’hongre s’approchait et plus je couchais les oreilles en montrant les dents. Il resta à bonne distance et attendit que je me détente pour s’approcher. Je me remettais finalement à brouter en voyant les deux bipèdes partir. 

29/05/17

Après une journée assez chargé, je décidais de partir en promenade en compagnie de Lucky. Une petite balade, ni trop longue ni trop compliqué. Je rejoignais le paddock où se trouvait l'alezan et l'appelait par son prénom. A peine m'avait-il vu et entendu arriver qu'il s'était approché rapidement et demandais des caresses. Après moult câlins, je l'emmenais avec moi hors du paddock, direction l'air de pansage. Sur les lieux s'activait un petit groupe de cavalier qui partaient pour un cour. J'avais alors pris la dernière place disponible, entre un grand bai et un connemara blanc. Tout content d'être avec d'autres chevaux, Lucky se tourna de son côté valide vers le poney blanc qui se tenait à son côté. Il tendit le nez vers le poney mais ce dernier baissa les oreilles et le repoussa. Surpris, il s'était décalé et avait buter contre le grand cheval qu'il n'avait pas vu, n'étant pas dans son champ de vision. Par chance l'étalon ne se montra pas agressif et se contenta de le pousser. Je soupirais et m'excusais pour le dérangement avant de commencer à bien panser mon alezan. Je le brossais de fond en comble, il ne devait pas rester la moindre tâche ou la moindre parcelle de poussière! Tout propre, j'allais chercher ses affaires et commençait à le seller. Il fut vite préparé et je n'eu plus qu'à mettre ma bombe et l'emmener dans la cour. Là, je ressanglais et me hissais en selle, prêt à partir. 

Je caressais l'alezan avant de lui demander le pas. Sans rechigner, il s'engagea sur le sentier terreux. Je le laissais bien regarder partout, et se tourner si il le souhaitait pour regarder X ou Y chose se trouvant sur son côté aveugle. En dehors de ça, il était très sage et se montrait très calme et courageux malgré son handicap. Après le avoir suffisamment marché, je demandais le trot. Tout content, Lucky s'élança sur la piste, tête haute et queue en panache, avec un air fier. Pourquoi? Je ne sais pas, mais il était adorable comme ça. Nous rejoignions ainsi le champ où j'avais pour habitude de faire galoper mes chevaux. Il reconnut l'endroit et se redressa en accélérant légèrement l'allure dès qu'il aperçu l'entrée du champ. Je le caressais et le repassais au pas pour rentrer à l'intérieur. Je l'arrêtais et comptais mentalement à rebours avant de positionner mes aides et de demander le galop. Sans perdre de temps, Lucky bondit en avant et s'élança au grand galop, étendant son encolure et jetant ses antérieurs loin devant lui. Il ralentit de lui même une fois la fin du champ en vue et je n'eu plus qu'à me rasseoir dans ma selle en le caressant. 

• C'est bien mon beau! 

Au pas, nous retournions vers le haras tranquillement. Lucky s'était bien dépensé. Je continuais de le caresser lorsque nous rentrions dans la cour du haras. Je descendais alors et désanglais d'un trou avant de le ramener vers l'air de pansage où j'avais laissé mon licol et ma boîte de pansage qui n'avaient pas bougé. Là, je le désellais et ramenais ses affaires dans ma sellerie avant de le panser et de le ramener au paddock en compagnie de By Icon et Aladdin.

13/06/17

Aujourd'hui, j'étais enfin en vacance, je venais de ramener mes bouquins au lycée et j'étais libre pour le reste de l'été. J'avais donc décidé de passer mon après-midi avec mon adorable poney blanc. J'étais vraiment impatience de monter ma petite perle. Dès que j'en avais fini de courir partout, je me jetais dehors et fonçais à ma voiture qui m'emmenait directement au haras. Une fois sur place, je passais à la sellerie récupérer les affaires de mon cheval et ma boîte de pansage et me dirigeais vers le boxe de Roméo. Je posais les affaires sur la porte et l'appelais gentiment par son nom avant de le voir s'approcher de moi. Je lui offris une friandise et une caresse sur le nez. Alors que je m'apprêtais à rentrer dans le boxe, je découvrais Tom en train de finir de seller Milord qu'il s'apprêtait à monter. Timidement, je m'approchais d'eux et demandais d'une petite voix : 

• Hey...heu, ça va? 
• Ca va. Et toi? 
• Oui! Hum, je voudrais aller me promener, tu veux bien m'accompagner? 

Il se contenta d'hocher la tête pour accepter ma proposition, et termina ce qu'il était en train de faire, sois boucler la muserolle. Moi, je retournais à mon blanc pour entamer un pansage laborieux. Il avait beau ne pas être très sale, on voyait particulièrement la saleté sur sa robe blanche et je me battais pour retenir tout ce qui venait la ternir. Finalement propre après plusieurs minutes de dure labeur, je le sellais aussi vite que possible, enfilais ma bombe et rejoignais Tom et Milord dans la cour. Chacun ressanglait avant de se mettre en selle. 

Je prenais la tête, faisant marcher mon blanc qui avait une allure énergique, collé de près par Milord qui ne se laissait pas distancer, et qui cherchait même à le devancer, ce qui poussait Roméo à maintenir une allure plus ou moins rapide. Je caressais régulièrement et tentais des approches pour parler à Tom qui était concentré sur la route et son cheval. Je soupirais et proposais le trot que nous prenions rapidement. J'étais un petit peu inquiète, j'avais peur que notre balade soit un véritable fiasco. 

Après un petit trot de plusieurs minutes, nous arrivions au champ. Timidement, je proposais de partir au galop. Il accepta et plaça ses aides pour lancer sa monture au grand galop. Mon poney, sans attendre, se lança à ses trousses, et je me retrouvais sur une monture qui m'embarquait, impossible de le ralentir. Il n'accepta de coopérer que lorsque Milord s'arrêta et que le bout du champs fut proche. Je soupirais et reprenais mes rênes en tremblotant. Pour la première fois de la promenade, Tom se montra attentionné et posa son regard sur moi en me demandant gentiment si ça allait. J'hochais la tête un peu sonné et rentrais au haras, en botte à botte avec lui. J'étais rouge de honte. Une fois dans la cour, nous descendions et désanglions avant de ramener nos chevaux dans leurs boxes et de les déseller et panser. Mon poney propre, je ramenais ses affaires à la sellerie, là où je recroisa à nouveau Tom. D'une voix timide, je le remerciais pour la balade et m'enfuyais.