Nohan entra dans le grand manège flambant neuf accompagné du camarguais. L’installation était enfin fini depuis peu et c’était l’une des premières fois qu’il allait monter à l’intérieur. Il y avait une bonne odeur de bois planant encore dans l’air rendant l’endroit chaleureux. Le jeune homme sangla le poney puis se mit à cheval délicatement. Il marcha un long moment rênes longues en laissant Mosquito se balader dans tout l’espace. Le jeune trois ans était arrivé aux écuries depuis peu et il était temps pour lui de se mettre sérieusement au travail. Il avait déjà de très bonnes bases de dressage mais il fallait continuer dans cette lancée et continuer son apprentissage. Nohan avait prévu une petite séance sur le travail latéral afin de commencer à travailler les deux pistes avec le gris. Après une dizaine de minutes de pas, le brun raccourcit ses rênes et lança sa monture au trot d’une pression de mollet. Nohan avait déjà monté plusieurs fois le camarguais et il commençait donc à le connaître, c’était un poney adorable quelque peu feignant sur les bords. Il garda donc ses jambes au contact afin de le mettre en avant et qu’il ne traine pas des pieds. Sur des grandes lignes droites, il lui demanda même d’allonger ses foulées pour travailler son impulsion. Mosquito était docile et gentil et écoutait parfaitement les demandes de son cavalier même si cela lui demandait un peu d’effort. Pendant sa détente au trot, le cavalier dessina de nombreux cercles et changea régulièrement de direction pour bien échauffer les deux côtés de sa monture et le mettre aux ordres. Rapidement, il lança Mosquito au galop. C’était un poney qui avait besoin de pas mal de galop pendant la détente pour qu’il se mette au travail. Après plusieurs tours de piste sans rien lui demander de particulier, le brun le mit sur un grand cercle et joua légèrement avec ses doigts pour le faire céder. L’étalon avait une bouche très facile et il était relativement aisé de le mettre en place. Nohan insista longuement en relâchant la pression au bon moment afin de le faire descendre le plus bas possible avec son museau. C’était important qu’il apprenne à travailler vers le bas pour sa musculature. Une fois que le camarguais fit plusieurs extensions d’encolure, le couple reprit le même travail mais à l’autre main.
Nohan laissa l’étalon marcher quelques minutes rênes longues tout en le caressant avant de commencer le travail de la séance. Il créa dans sa têtes quelques exercices à réaliser avec le gris pour introduire le travail latéral. En premier, il arrêta Mosquito et lui demanda de déplacer ses hanches simplement à l’aide de sa jambe isolée. Il eut un peu de mal à comprendre et tenta plusieurs fois de prendre le pas avant de réaliser quelques pas de côté. Le cavalier le félicita et recommença plusieurs fois jusqu’à ce qu’il déplace ses hanches autour de ses épaules sur quelques pas. Il le remit alors au pas et l’installa sur une petite volte le long de la piste. Il prit le temps d’avoir bien le camarguais au travail et à incurver sur le cercle puis lui demanda de continuer tout droit sur le piste tout en gardant cette incurvation. Il eut un peu de mal à comprendre ce que son cavalier lui demanda mais tenta tout de même d’écouter ses aides. Après plusieurs passages, il finit par comprendre et réaliser une petite épaule en dedans. Ce n’était pas forcément facile pour lui surtout que c’était la première fois mais c’était la base du dressage, il devait apprendre tout simplement. Nohan indiqua à sa monture de prendre le trot avant de le remettre un peu en avant. Il le fit trotter à un rythme soutenu afin qu’il garde une bonne impulsion avant de repasser au pas. Toujours sur la piste au pas, il lui demanda cette fois-ci de sortir les hanches avec l’aide de sa jambe extérieur. L’étalon réalisa plutôt bien ce mouvement, il était souple naturellement. Le couple travailla un petit moment sur les épaules en dedans à l’aide d’une volte ainsi que les hanches en dedans avant de prendre une petite pause. C’était important de laisser le poney souffler entre les exercices afin qu’il assimile correctement les différentes notions.
Après cette petite pause et un petit tour de trot pour le remettre dans le travail, Nohan le mit sur la ligne du trois-quart au pas. Une fois bien droit, il mit ses aides en place pour une cession à la jambe. L’étalon hésita quelques secondes avant de répondre et se déplacer sur le côté en croisant bien ses postérieurs. De retour sur la piste, Nohan le félicita d’une caresse sur l’encolure et recommença plusieurs fois. Evidement, ce n’était pas la plus belle cession. Mosquito n’était pas forcément très droit et il mettait plus d’épaule que de hanches mais le principe de l’exercice était là : il passait son postérieur sous son corps et c’était le but recherché. Avec le temps et la pratique, il apprendrait à rester droit mais pour une première fois c’était amplement suffisant. Pour ne pas lasser le camarguais, le jeune homme le lança au galop et travailla un petit moment sur un grand cercle puis repassa au trot. Il dessina un huit de chiffre pour travailler le changement d’incurvation entre les deux cercles. L’étalon était vraiment aux ordres et écoutait parfaitement son cavalier même s’il devait par moment le remettre en avant. Après ce petit travail aux allures supérieurs, Nohan le remit au pas et enchaina plusieurs figure sur un tracé réfléchi : volte, épaule en dedans, hanche en dedans, doublé et enfin cession jusqu’à la piste. Et cela aux deux mains bien évidement. Cela demandait une grande concentration de la part de l’étalon mais il se débrouilla plutôt bien. Ce n’était pas de la haute équitation avec un travail latéral impressionnant mais pour son niveau, c’était déjà super. Il croisait plutôt bien ses postérieurs et même s’il n’avait pas une très bonne attitude de dressage, il faisait l’effort et écoutait les aides de son cavalier. C’est tout ce que Nohan attendait de lui, il ne cherchait pas plus pour une première fois.
Le jeune homme laissa sa monture marcher rênes longues pour lui faire prendre une pause avant de reprendre le trot. Pour finir la séance, il voulait terminer sur quelque chose de facile pour le camarguais afin qu’il reste sur une note positive. Le couple dessina alors une serpentine à trois boucles où le but était de garder l’incurvation du même côté tout le long. Mosquito était un poney souple naturellement et cela ne lui posait vraiment pas de problème. Nohan fit le même exercice aux deux mains en alternant le sens de l’incurvation pour bien travailler tout le corps du poney. Enfin, il décida de finir sur un petit travail au galop et notamment sur les transitions. En restant sur la piste, le brun lui demanda des départs au galop précis à la lettre. Il le laissa évoluer quelques mètres avant de redemander une transition au trot à une lettre précise. Il enchaina plusieurs fois ces deux transitions en cherchant à avoir le camarguais le plus réactif possible. Comme il était plutôt froid à la jambe, cela lui faisait une petite leçon de jambe et il apprenait à être plus dynamique. Après un très bon passage, Nohan décida qu’il était temps d’arrêter le poney ayant très bien travaillé. Il le laissa trotter en cherchant à avoir des extensions d’encolure vers le bas pour étirer la ligne du dessus et ainsi le détendre après cette grosse séance. Nohan était vraiment fière du poney, il avait un super tempérament. Il le félicita longuement et décida de l’emmener faire une petite promenade au pas en extérieur pour le récompenser et lui faire du bien au moral.
(c) AMIANTE
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Mar 23 Juin - 14:54
+ 5 en dressage + 9
Invité
Invité
Dim 28 Juin - 15:03
Mountain to move.
Le jeune homme entra dans le manège en compagnie de sa fidèle trotteuse. Après avoir vérifié que la sangle était bien serrée, il se mit délicatement à cheval sur le dos de la bai. Une fois ses étriers mit, il lança sa jument au pas en gardant les rênes longues et marcha une bonne dizaine de minutes comme cela. Il commençait toujours ses séances par une longue période de pas pour laisser le temps aux muscles de sa monture de s’échauffer. Pendant ce temps, il en profitait pour checker quelques mails sur son portable ou alors pour préparer sa séance dans sa tête. Petit à petit, Nohan remonta sur ses rênes et demanda à sa jument d’aller vers le bas en jouant avec ses doigts. Upsann avait vraiment progressé et elle commençait à comprendre la main de son cavalier et à l’accepter. Elle travaillait de plus en plus dans le bon sens et se mettait sur la main de temps en temps. Ce n’était pas encore très fixe mais elle comprenait ce qu’on lui demandait. Nohan était très fier de sa trotteuse. Après avoir travaillé quelque temps au pas, il la lança au trot en essayant de l’avoir le plus bas possible. C’était primordial en début de séance de laisser son cheval s’étirer pour échauffer tous les muscles de son dos. Le cavalier devait par moment la reprendre car elle accélérait, c’était son habitude. Elle n’arrivait pas encore à être régulière et se mettait souvent à chauffer. Il devait donc travailler tout dans la décontraction pour détendre sa jument. Il changea régulièrement de direction en dessinant des cercles, des diagonales, des changements de main… Le but était vraiment de détendre la jument et d’échauffer bien tout son corps. Rapidement, il la lança au galop. Elle avait besoin d’une longue détente à cette allure pour qu’elle libère son jus sinon elle risquait d’être surexcitée toute la séance. Il la laissa évoluer librement sur la piste en restant en équilibre pour ne pas solliciter son dos. Par la suite, il lui demanda quelques accélérations pour lesquels Upsann prit un grand plaisir. Elle aimait la vitesse et maintenant qu’elle galopait plutôt bien, c’était encore plus satisfaisant pour elle. Nohan la détendit bien au galop aux deux mains avant de repasser au trot puis au pas. Il la laissa souffler quelques minutes rênes longues avant d’entamer le vrai travail de la séance.
Depuis quelques temps, Nohan commençait à travailler sur deux pistes avec la trotteuse. Elle se montrait plutôt attentive même si les débuts furent un peu compliqué. Cependant, elle était très réceptive aux jambes et c’était donc une bonne qualité pour le travail latéral. Elle manquait encore de souplesse et c’est justement ces exercices qui lui en ferait gagner. Une fois ses rênes ajustées, le jeune homme la mit sur un grand cercle au pas en gardant une bonne incurvation. Pour débuter gentiment, il lui demanda simplement de venir se contre-incurver et donc de mettre son pli à l’extérieur. Il alterna plusieurs changements d’incurvation sur le cercle, c’était un exercice idéal pour la souplesse mais également l’équilibre. Upsann commençait à être habituée et elle se débrouillait plutôt bien. Le cavalier lui demanda ensuite à l’aide de sa jambe intérieure de sortir les hanches du cercle. La trotteuse accéléra son allure en tombant presque dans la trot mais le brun la retint et insista jusqu’à ce qu’elle comprenne. Après plusieurs secondes, la bai sortit ses hanches et fit quelques pas comme cela. Nohan la remit alors droite et la félicita. Il travailla cela quelques minutes sur le cercle en se contentant de quelques pas de la part de la trotteuse. Il fit ensuite la même chose mais cette fois-ci en rentrant les hanches à l’intérieur du cercle. Comme c’était plutôt compliqué pour la jument encore, il ne chercha pas à garder une incurvation à l’intérieur, il voulait juste qu’elle accepte de faire quelques pas en croisant ses postérieurs à l’intérieur. Toujours pareil, il arrêtait dès qu’elle réalisait correctement l’exercice pour ne pas la dégouter. Cela ne servait à rien de lui demander trop longtemps, elle devait juste comprendre pour le moment le travail latéral. Upsann commença à chauffer et à trottiner sur place, énervée de rester toujours sur le même cercle. Nohan la lança alors au trot pour la détendre en dessinant de grandes courbes avant de la remettre sur un cercle à l’autre main. Encore une fois, il fit exactement la même chose que précédemment : incurvation, hanches en dedans et en dehors. Il la félicitait régulièrement d’une caresse sur l’encolure, c’était important qu’elle comprenne quand elle réalisait bien l’exercice.
Nohan plaça ensuite la jument sur une petite volte en veillant à avoir une bonne incurvation. De retour sur la piste, il lui demanda alors de continuer en ligne droite mais de garder son incurvation pour ainsi partir en épaule en dedans. La jument hésita quelques secondes et trottina sur place avant de réaliser quelques pas, épaules en avant. Nohan la récompensa d’une caresse et recommença plusieurs fois cette exercice. Par moment, il lui demandait d’aller vers le bas afin qu’elle se détende et qu’elle ne monte pas trop en pression même si c’était déjà le cas. En effet, elle était vraiment dans le sang et elle chauffait très rapidement surtout avec ce genre d’exercices nouveaux pour elle. Pour contrer cela, Nohan faisait des pauses entre les exercices où il la faisait trotter d’un bon rythme en ligne droite et sur de grandes cercles pour qu’elle se détende et qu’elle libère son surplus d’énergie. De retour au pas, le brun coupa sur la ligne du trois-quart et demanda à la jument de rejoindre la piste en cession à la jambe. Pour cela, il recula sa jambe isolée et s’aida avec son poids du corps afin de faire comprendre à la trotteuse ce qu’il attendait d’elle. Elle était plutôt timide mais réalisa tout de mêmes quelques bonnes foulées en cession. Il recommença cet exercice plusieurs fois et aux deux mains avant de la laisser souffler au pas avec des rênes longues pour la faire redescendre en pression. Même si elle trottinait régulièrement, elle était plutôt concentrée et Nohan était content d’elle. Ce n’était pas facile pour elle car elle débutait tout juste le travail sur deux pistes mais elle se débrouillait plutôt bien pour le moment. Une fois la pause terminée, Nohan enchaina donc plusieurs fois les exercices qu’ils venait de faire : hanches en dedans et en dehors sur un cercle, épaules en dedans et cessions à la jambe. Après un certain temps de travail au pas, le cavalier lança la bai au trot et l’installa sur un grand cercle pour recommencer les mêmes exercices mais à l’allure supérieure. Pour avoir plus de contrôle et que ses aides soient plus précises, il s’assit dans sa selle. Avec sa jambe intérieure, il lui demanda alors de sortir les hanches du cercle puis de les rentrer. C’était plus compliqué pour elle au trot mais elle arriva tout de même à réaliser plusieurs bonnes foulées.
Nohan - C’est bien Upsann, continue comme ça.
Le jeune homme continua ensuite en lui demanda des épaules en dedans sur la piste en s’aidant d’une volte avant. Upsann mâchouillait fort son mors et commençait à souffler fort des naseaux, cela lui demandait un certain effort. Pour continuer dans la lancée, il lui fit ensuite faire plusieurs cessions à la jambe comme précédemment au pas. Ainsi, il enchaîna tous ces exercices plusieurs fois et aux deux mains. Upsann était plutôt attentive même si elle s’agacée par moment, c’était une jument peu patiente et elle était vite blasée. Pour ne pas l’énerver plus, Nohan la lança au galop et décida de terminer sa séance par un petit travail à cette allure très simple. Elle avait très bien travailler et il ne voulait pas lui en demander trot. L’exercice était très simple : dessiner un cercle, repartir en ligne droite sur la piste, dessiner un deuxième cercle. Cela permettait de travailler la rectitude et donc l’équilibre de la jument. Comme elle commençait tout juste à bien galoper, c’était nécessaire de faire ce genre d’exercice. Pour avoir plus de contrôle, Nohan resta bien assis dans sa selle et contrôla la jument avec son poids du corps, ses mains et sa voix. Elle avait tendance à accélérer quand il repartait en ligne droite et il fut obligée de la reprendre plusieurs fois. Cependant, le deuxième cercle permettait justement de la cadencer pour ne pas qu’elle parte trop vite. Il réalisa plusieurs fois cet exercice aux deux mains avant de repasser au trot. Il joua avec ses rênes pour l’emmener vers le bas. C’était la fin de séance et il tenta d’avoir une attitude basse afin d’étirer ses muscles tout comme à la détente. Après ce travail, la jument alla presque toute seule vers le bas. Cela voulait donc dire que la séance avait été bénéfique car elle cherchait toute seule à s’étirer. Après de bonnes minutes de trot la tête en bas, Nohan la repassa au pas et la félicita grandement. Il était très contente d’elle, c’était une séance plutôt intensif pour elle car elle transpirait de l’encolure et des hanches. Elle avait donc bien travaillé, le jeune homme était content. Pour la détendre et la féliciter, Nohan l’emmena marcher en extérieur une vingtaine de minutes avant de s’occuper d’elle et la relâcher dans son pré.
(c) AMIANTE
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Dim 28 Juin - 16:32
+ 5 en dressage + 9
Upsann prend 9 ans
Invité
Invité
Mar 7 Juil - 15:43
Murphy et Eralinn.
La blonde pénétra dans le manège en compagnie de la petite welsh juste derrière elle. Cela faisait depuis qu’elle était arrivée aux écuries qu’elle la travaillait quotidiennement pour l’habituer à l’équipement ainsi qu’à un cavalier. En effet, elle a surtout été monté par des enfants juste posés sur son dos et elle n’a jamais vraiment été débourré. Il fallait donc tout recommencer à zéro mais cela était rapide étant donné du caractère de la bai. Elle était docile et adorable ne montrant aucun signe d’appréhension ou de peur, elle acceptait le cavalier sur son dos comme la selle et le mors sans se poser de question. Il fallait donc maintenant la travailler régulièrement pour qu’elle puisse être monté en autonomie par des enfants. Après une petite détente rapide en longe aux trois allures pour échauffer en douceur Eralinn, la jeune femme se mit à cheval. Elle se sentait très grande dessus mais elle ne la gênait car elle était plutôt porteuse. Elle ne s’amusera pas à la monter intensivement mais pour le moment elle était obligé pour continuer à éduquer la ponette. Elle avait au préalable installé dans le manège des plots et des barres au sol afin de faire une petite séance de maniabilité. Une fois ses rênes ajustées et ses étriers mit, elle lança la ponette au pas d’une pression de mollet. Eralinn répondait parfaitement aux jambes et aux mains, elle progressait très vite et surtout elle était simple. Sans aucun vice, elle acceptait tout de la part de son cavalier et c’était l’idéal pour les futurs enfants qui la monteront. Elle pourra être monté par des débutants sans aucun soucis, c’était une très bonne recrue tout comme Vincy Kim. Après quelques tours de pas, Murphy travailla les arrêts en des points précis comme un plot ou une lettre. Pour cela, elle se redressait et fermait ses doigts sur ses rênes. Aussitôt, la ponette s’immobilisait. Pour repartir au pas, elle avait juste à mettre des jambes pour qu’elle se mette en route. Elle l’habituait aussi par moment en étant un peu moins douce avec ses mains ou ses jambes pour mimer les actions d’un débutant, elle devait se préparer. Heureusement, ce n’était pas une ponette délicate ou chatouilleuse. Ainsi, elle acceptait de nombreuses choses de la part de son cavalier sans réagir.
Après plusieurs arrêts, Murphy dirigea la welsh sur le slalom qu’elle avait préparé. Pour la faire passer entre les plots, elle utilisa de grandes rênes d’ouverture afin de bien faire comprendre ses attentes à sa monture. Après plusieurs passages, elle mit ses jambes pour partir au trot. Eralinn hésita un peu avant de finalement prendre l’allure supérieure. Ce n’était pas non plus une foudre de guerre, les enfants n’auraient pas peur d’avoir trop de vitesse avec elle. Elle était plutôt molle et trainait souvent des pieds. Il valait mieux cela qu’une petite mobylette remplie d’énergie. La blonde fit quelques tours sur la piste au trot enlevé avant d’emmener la ponette sur le slalom. Toujours avec des rênes d’ouvertures, elle passa à travers tous les plots sans aucun soucis. Elle dirigea ensuite sa monture vers un petit passage plutôt étroit entre des barres au sol afin de travailler la rectitude. Une fois bien au milieu de celles-ci, elle se redressa pour repasser au pas ce qu’Eralinn fit immédiatement. Elle la félicita et repartit au trot une fois le passage passé. Elle enchaina alors les passages sur le slalom et entre les barres pour travailler un maximum le contrôle de la ponette. Comme elle était monté que depuis récemment, elle devait s’habituer aux aides de son cavalier. C’était aussi idéal pour travailler la direction et la rectitude. La bai était parfaitement aux ordres écoutant chaque demande de sa cavalière. Même si Murphy devait régulièrement mettre ses jambes pour le garder au trot, elle était obéissante et calme. Elle la récompensait régulièrement de caresse sur l’encolure pour la féliciter et l’encourager sur cette voie. Après ce petit travail de maniabilité, elle repassa au pas pour laisser souffler la ponette quelques minutes avec les rênes longues.
La blonde installa ensuite la welsh sur un grand cercle afin de l’initier en douceur au travail de l’incurvation. C’était également une manière pour l’assouplir. Même si elle était destinée à être une ponette pour débutant, ce n’était pas une raison pour passer outre le dressage. C’était une discipline primordiale pour l’équilibre et la bonne santé du cheval donc même les chevaux destinés à faire du club devait y passer. En tout cas, c’était la mentalité de Murphy ainsi que celle de son frère. C’est la raison pour laquelle ils portaient une attention particulière sur le travail des chevaux et avaient mis en place un programme quotidien pour chaque membre de la cavalerie. Le centre équestre allait bientôt ouvrir ses portes et les chevaux devaient donc être préparés. Progressivement, la jeune femme mit ses aides en place pour demander une légère incurvation de la part d’Eralinn. Elle s’exécuta même si ce n’était pas très franche et plutôt timide, elle n’insista pas plus car c’était amplement suffisant pour son niveau de dressage. Elle réalisa ensuite la même au trot en changeant régulièrement de main pour muscler les deux côtés de la ponette. Elle reprit ensuite la piste et elle demanda un départ au galop dans un coin. La bai partit après quelques foulées de trot sur le mauvais pied. La blonde la repassa au trot aussitôt pour repartir cette fois-ci à juste. Elle se mit en équilibre pour ne pas gêner la ponette et la laissa galoper plusieurs tours sur la piste. Elle la dirigea ensuite pour l’emmener passer entre les barres au sol. Eralinn les passa sans même les regarder comme si de rien n’était. Elle le fit plusieurs fois avant de changer de main pour faire la même chose. Elle la fit également accélérer sur les grands côtés afin de lui faire prendre un peu de vitesse car il fallait pas se mentir, la welsh était plutôt lente. Une fois ce travail au galop réalisé, elle repassa au trot et continua à travailler sur le slalom pour gagner en maniabilité. Elle dessinait également des figures de manège très simples comme des diagonales, des voltes, des doublers, des demi-voltes… Le but était de changer régulièrement de direction afin que travailler la direction d’Eralinn. Après un bon travail, Murphy repassa au pas puis se mit aussitôt à terre pour féliciter la ponette. La séance avait été plutôt courte mais c’était amplement suffisant pour le peu d’expérience de la welsh. Elle la dessella et lui enleva le filet pour la laisser en liberté dans le manège afin de lui donner une petite récompense. Elle devait assimiler l’endroit comme un espace de travail mais également de loisir pour ne pas être blasé à chaque fois qu’elle entrera dedans. Murphy s’amusa quelques temps avec la ponette avant de se décider de la ramener aux écuries pour s’en occuper.
(c) AMIANTE
Rouxine
Admin sudiste
Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
info Trèfles: (464/600)
Mer 8 Juil - 14:42
+4 en dressage
+5
Invité
Invité
Ven 10 Juil - 10:38
Murphy et Mosquito.
L’été était bien présent et illuminait ce beau début de mois de Juillet. Les mauvais jours étaient bien derrière pour laisser place à un soleil radieux qui brillait haut dans le ciel à longueur de journée. Cela faisait du bien au moral mais il est vrai que pour le reste, c’était compliqué. Les travaux du domaine étaient pratiquement finis, il ne restait que des petites finitions à faire. Mais avec la chaleur, cela handicapé les jeunes personnes. Ils ne pouvaient travailler que tôt le matin ou tard le soir car sinon, il faisait beaucoup trop chaud pour faire quelque chose. Les chevaux souffraient également de cette chaleur et tentaient comme ils pouvaient de ne pas fondre dans leur pré. Pour les aider à passer cette période difficile, Nohan et Murphy avait investi dans des bonnets anti-mouche pour toute la cavalerie. Chaque pré était également muni d’un abri afin de leur procurer un peu d’ombre. Ils essayaient aussi de les doucher au moins une fois par jour et de les emmener le plus régulièrement possible au lac proche des écuries pour les rafraichir. Mais à côté de cela, il fallait tout de même les travailler. Le domaine allait bientôt ouvrir ses portes et ils devaient donc être prêts pour cela. Nohan venait de partir en trotting avec Vincy Kim tandis que Murphy se mit à cheval sur le camarguais. Il était à peine dix heure et c’était donc encore supportable même si le soleil cognait déjà fort. Elle pénétra dans le manège afin d’être à l’ombre et pas directement sous les rayons, cela les protégerait peut être un peu. Elle fit marcher Mosquito un long moment avant de le lancer au trot. Séance après séance, il se révélait être un super poney à l’écoute et facile malgré son jeune âge. Ils étaient ravi de lui et de ses compétences, il allait être une monture parfaite pour les futurs cavaliers. Cependant, il fallait encore travailler pour consolider les bases et lui apprendre d’autres notions un peu plus poussées. Comme il était relativement jeune, c’était encore un travail très simple pour ne pas le perdre. Murphy continua à le faire trotter simplement en changeant régulièrement de direction et en alternant diagonale et cercle. Elle garda ses mains basses sans l’embêter dans sa bouche, il était encore trop tôt pour lui demander de venir se tendre ou se placer. Pour le moment, il devait juste trotter régulier et en avant avec une bonne dynamique. Sa position de nuque viendra au fur et à mesure avec le travail. Après de bonnes minutes de trot, elle le lança au galop pour le détendre à cette allure. Seulement avec cette chaleur étouffante, elle ne resta pas longtemps au galop. Seulement de quoi faire quelques tours aux deux mains et elle le remit au pas.
Pour cette séance, la blonde avait prévu un petit travail d’assouplissement pour l’étalon camarguais. Elle prit en compte la chaleur et décida de travailla principalement au pas et au trot. Elle ajusta ses rênes et sur un cercle, elle lui demanda d’alterner incurvation et contre-incurvation. Elle le fit ensuite marcher plusieurs foulées avec les hanches en dedans puis en dehors. Cela permet l’engagement du postérieur sous le corps du cheval et donc d’assouplir l’arrière main. Elle travailla un petit moment sur ce cercle aux deux mains puis réalisa la même chose à l’autre main. Elle plaça ensuite sa monture sur un huit de chiffre avec pour but de garder le pli du même côté tout le long. Elle plaça bien ses jambes afin de faire comprendre à Mosquito ce qu’elle attendait de lui puis enchaina plusieurs passages. Même si c’était timide de sa part, il était plutôt concentré et réalisait bien les demandes de sa cavalière. Elle continua alors en chassant cette fois-ci les hanches à l’extérieur lors des boucles. L’étalon se ralentissait beaucoup pour réaliser cela mais elle garda ses jambes au contact afin de le garder en avant. Puis elle refis exactement les mêmes exercices mais au trot cette fois-ci. Elle était assise dans sa selle afin d’avoir plus de contrôle et tenait ses mains plutôt hautes pour amener doucement la nuque du gris dans une position de dressage. Après ce travail au trot, elle le laissa souffler quelques minutes rênes longues avant de reprendre. La blonde décida de réaliser des allongements et des rassemblements afin de solliciter la ligne du dos de sa monture. Pour cela, elle l’installa sur un cercle de vingt mètres et lui demanda dans un premier temps d’allonger ses foulées sur un cercle entier. Puis elle se redressa tout en gardant ses jambes afin de le ralentir et de le rassembler. Ces changements de rythmes étaient idéaux pour assouplir la ligne du dessus et travailler également l’engagement des postérieurs. Mosquito était plutôt timide sur l’allongement mais c’était normal étant donné qu’il ne connaissait pas vraiment cet exercice, il se contentait alors d’accélérer mais c’était déjà suffisant. Elle travailla plusieurs minutes sur ce cercle aux deux mains avant de continuer ce même travail mais au trot. Lors des allongements, elle trottait enlevé afin d’encourager l’étalon à allonger et se rassit pour les rassemblements. Petit à petit, le camarguais commença à se poser sur le mors sur quelques foulées. Il commençait à comprendre et ce travail était donc efficace et travaillait l’étalon dans le bon sens. La cavalière le caressa amicalement sur l’encolure pour le féliciter.
Murphy - C’est bien Mosquito, continue comme ça.
Seulement, la chaleur devenait de plus en plus handicapante pour ce couple. La blonde suait fortement et sentait une barre monter au niveau de son front. Quant à l’étalon, il transpirait du poitrail et des flancs et soufflait fort des naseaux. Les conditions n’étaient vraiment pas idéales pour monter à cheval mais malheureusement, ils n’avaient pas le choix. Ils ne pouvaient pas laisser les chevaux sans travailler pendant plusieurs jours voir semaines donc ils souffraient mais c’était pour la bonne cause. Dans un ultime effort, Murphy prit le galop et travailla l’allure et la position de l’étalon sur un grand cercle. Elle lui demanda notamment de rentrer ses hanches et de les sortir, c’était plus compliqué pour lui qu’aux allures inférieures mais il donnait tout ce qu’il avait. Elle le fit ensuite galoper droit pour le faire allonger sur les grands côtés puis reprendre sur les petits. Seulement, la blonde sentit sa vision se troubler ainsi que des picotements au niveau de sa tête. Elle repassa alors aussitôt au trot puis au pas pour reprendre son souffle. Une vague de chaleur s’empara de tout son corps et elle sentit des vertiges monter en elle. Elle prit le temps de respirer calmement en faisant marcher le camarguais en espérant que cela passe. Malheureusement, c’était de pire en pire. Une énorme barre était au niveau de son front et la faisait souffrir sans parler des bouffées de chaleur qui n’arrêtaient pas. À un moment, elle se sentit tanguer sur sa selle la faisant presque tomber. Elle arrêta alors sa monture et mit pied à terre, c’était plus sûr. Elle enleva aussitôt sa bombe et s’assit sur le sable du manège, Mosquito restant arrêté à ses côtés. Elle tenta de se calmer en respirant doucement de grandes bouffées d’air. Elle attendit au moins une dizaine minutes que cette étrange sensation se calme. Elle faisait sûrement un coup de chaud à cause de cette chaleur suffocante. Il était donc impossible pour elle de se remettre à cheval pour le moment. Elle ramena le gris aux écuries et s’en occupa comme elle put avant de le relâcher dans son pré après une bonne douche. Puis elle marcha doucement jusqu’à sa maison où elle décida d’aller sous l’eau également pour refroidir son corps qui devait sûrement être en surchauffe. Après, elle s’allongea sur son lit et se reposa comme cela un petit moment. L’été avait ses qualités comme des inconvénients…
Objectif : situation de résumé, votre personnage se prend un coup de chaud à cheval (2 pts concours pour Canaille)
(c) AMIANTE
Misspalikoa
Cavalier pro - niv. 0
Messages : 57764 Inscription : 17/11/2016 Age : 23
info Trèfles: (1636/1650)
Ven 10 Juil - 21:30
objectif validé + 4 en dressage + 8
Invité
Invité
Mer 30 Sep - 16:49
Murphy et Eralinn.
La blonde se décida enfin à sortir du box de Tibet pour retourner à ses occupations. Elle avait encore pas mal de choses à faire en cet après-midi et elle devait s’y mettre si elle ne voulait pas finir dans la nuit. En premier, elle alla chercher la petite welsh afin de faire une petite séance avec elle. Elle avait été monté par les enfants le matin mais ce n’était pas un soucis, un peu de travail n’allait pas lui faire de mal. Eralinn était vraiment la ponette idéale malgré le fait qu’elle soit débourrée que depuis peu. Elle ne bougeait jamais une oreille avec les enfants et se laissait faire gentiment sans jamais broncher. C’était la monture parfaite pour les débutants mais si un cavalier un peu plus confirmé voulait se faire plaisir avec, c’était compliqué car la ponette ne connaissait presque rien. À part les trois allures et la direction, ce n’était pas une as du dressage. Pas par manque de potentiel mais seulement car elle ne l’avait jamais fait. Son ancienne vie était surtout destinée à promener les enfants et elle ne connaissait donc pas le travail en manège. Pourtant, la bai avait de superbes allures de part sa race et son mental était impressionnant. Avec un petit cavalier sur le dos, elle pourrait faire des merveilles. Murphy avait donc décidé de lui apprendre les bases du dressage afin de la faire progresser. De toute façon, elle ne pouvait pas sauter avec elle à cause de sa taille. Cela ne posait pas de soucis sur le plat mais elle ne voulait pas trop en forcer car elle restait tout de même un petit gabarit. Après un bon pansage, elle la sella puis l’emmena au manège. Elle commença d’abord par la faire marcher à pied afin qu’elle puisse s’échauffer doucement sans avoir de poids sur le dos. La jeune femme en profita pour revoir le travail à pied avec la ponette. Elle lui fit donc bouger les hanches et les épaules ainsi que reculer. À l’aide de plots et de barres, elle dessina des couloirs étroits pour vérifier la direction. Après un peu de trot, elle se mit enfin en selle et s’aidant d’un montoir pour ne pas tirer sur son dos.
La blonde ajusta ses rênes et demanda à sa monture des figures de manège simples. Diagonale, doubler, demi-volte, ligne courbe… tout y passait. Le principe était vraiment de bien contrôler la direction et de venir doucement travailler sa souplesse. Avec l’aide de son poids du corps et de ses jambes, elle la fit s’incurver autour de sa jambe. C’était un exercice de base qu’elle devait absolument savoir pour évoluer. Eralinn était naturellement souple et agile, elle avait donc certaines prédispositions naturelles pour le dressage. Avec des rênes ajustées et des jambes, la blonde tenta de faire céder la ponette dans sa bouche afin de l’orienter progressivement vers un placer. Elle travailla un long moment au pas puis la lança au trot d’une pression de mollets. Rapidement, elle fit le même travail qu’au pas c’est-à-dire des figures de manège dans tous l’espace. Elle faisait attention d’avoir le pli d’encolure toujours du bon côté et d’avoir une certaine impulsion afin que la welsh soit dans ses marques. Toujours dans une optique de décontraction, la cavalière jouait avec ses doigts et montait avec les mains assez écartés pour encourager Eralinn à venir tendre son dos. C’était tout nouveau pour elle mais elle parvenait à céder dans sa nuque sur quelques foulées, elle n’était pas encore stable mais c’était normal vu sa faible expérience. Murphy inclut par la suite des transitions intra et inter allure en utilisant surtout son assiette et son corps. Elle essayait d’être le plus discrète dans ses mains et ses jambes afin d’habituer la ponette à être réactive au corps de son cavalier. Rien de plus compliqué qu’un cheval froid à la jambe ou dur dans sa bouche. Par chance, ce n’était pas le cas de la bai maigres le fait qu’elle soit montée principalement par des débutants. Enfin, le couple termina la détente par du galop sur la piste aux deux mains avec un rythme soutenu.
Après une petite pause au pas, la blonde remonta sur ses rênes afin de relever la nuque de la ponette et l’avoir dans une attitude de dressage. Afin d’être le plus précise dans ses aides, elle avait mit une paire d’éperons à bout rond pour aider à se faire comprendre plus facilement. Dans un premier temps, elle demanda à sa monture de venir décaler ses hanches à l’arrêt à l’aide d’une jambe isolée. D’abord avec une simple pression de mollet mais n’ayant aucune réaction de la part de la welsh, elle utilisa son éperon. Cette fois-ci, Eralinn réagit et décala ses hanches sur le côtés de plusieurs pas. Murphy stoppa toute demande et la félicita avant de redemander plusieurs fois des deux cotés en se contentant de quelques pas seulement, cela ne servait à rien de lui demander trop longtemps. Après l’avoir mit en avant quelques minutes au trot, la blonde repassa au pas et se plaça sur un cercle de dix mètres. Elle lui demanda à l’aide d’une jambe isolée de sortir ou de rentrer ses hanches du cercle. La ponette était naturellement souple et agile et c’était donc plutôt facile pour elle, elle devait seulement assimiler l’ordre de son cavalier et se familiariser avec la jambe isolée. Sinon, le travail latéral ne lui posait vraiment aucun soucis. La jeune femme décala ensuite ses mains vers l’intérieur du cercle tout en gardant sa jambe à la sangle afin que sa monture ne coupe pas le cercle. L’objectif était de mobiliser ses épaules en dedans du cercle. Ne comprenant pas les demandes de sa cavalière, la bai ne resta pas sur le tracé de son cercle et le coupa dans la longueur. Murphy fut obligé d’insister longtemps avec sa jambe intérieure jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle devait garder le reste de son corps au même endroit et seulement ses épaules devaient avancer. Elle travailla la mobilisation des hanches et des épaules sur un cercle pendant un long moment en changeant régulièrement de mains afin de travailler les deux côtés de la ponette. Après ce bon travail au pas, elle lança Eralinn au trot et la fit trotter énergiquement sur la piste puis l’installa de nouveau sur un grand cercle de vingt mètres. À l’aide de ses mains et de ses jambes surtout, elle lui demanda de nouveau de mobiliser ses hanches et épaules. C’était déjà plus compliqué pour elle à cette allure mais elle parvint à réaliser plusieurs foulées en croisant réellement ses membres, c’était plus que suffisant pour le moment. La blonde n’oubliait pas la récompenser régulièrement par des caresses sur l’encolure.
Murphy repassa ensuite la welsh au pas et l’installa sur la piste. Elle lui demanda de sortir ses hanches à l’aide de sa jambe isolée puis de réaliser une épaule en dedans. Elle alterna ses deux exercices simultanément sur la piste afin de rendre la ponette réactive aux demandes de son cavalier et plus particulièrement à la jambe isolée. Elle inclut dans ce travail des arrêts ainsi que des allongements au pas pour ne pas blaser la ponette et la remettre dans le mouvement en avant. Une fois qu’Eralinn maîtrisa bien l’exercice au pas, elle fit exactement la même chose mais au trot. La cavalière s’assit dans sa selle afin d’être le plus précise possible mais se montra tout de même légère afin de ne pas trop solliciter le dos de la bai. Elle changea régulièrement de main à l’aide de diagonale où elle trotta enlevé pour développer l’allure sur quelques foulées. La ponette était vraiment concentrée et répondait très bien aux demandes de sa cavalière. Elle continua donc un petit moment à mobiliser les hanches et les épaules de la welsh sur la piste ou sur un cercle avant de lui réaliser une petite pause au pas. Elle commençait à transpirer du poitrail et des flancs, signe qu’elle réalisait un travail efficace. Pour finir la séance, la jeune femme décida de terminer par un léger travail au galop. Elle lança sa monture à cette allure et l’installa sur un cercle de vingt mètres où elle veilla à avoir une bonne incurvation. Puis, elle partit en ligne droite où elle lui demanda une légère épaule en avant en la laissant passer devant. Grâce au travail réalisé précédemment au pas et au trot, cet exercice ne posa pas de soucis pour la ponette qui le réalisa très bien. Elle le fit plusieurs fois aux deux mains puis décida de finir la séance par un travail sur une serpentine de trois boucles au galop en restant sur le même pied. Elle alterna donc une boucle au galop à juste et une boucle au galop à faux pour laquelle elle garda ses aides en place afin qu’Eralinn ne change pas de pied ou ne repasse pas au trot. Comme elle était naturellement équilibrée, galoper à faux ne lui posait aucun soucis et se débrouilla très bien. Murphy fit plusieurs fois la serpentine sur les deux pieds avant de repasser au trot pour la laisser aller vers le bas. C’était toujours important de finir une séance par quelques minutes de trot avec la tête en bas afin de laisser le cheval s’étirer. Comme la ponette avait bien travaillé, elle chercha elle-même à mettre son nez par terre voulant tirer sa ligne du dessus. Elle la laissa trotter plusieurs minutes rênes longues puis repassa au pas et la félicita grandement. La blonde était très contente de cette séance avec la welsh qui était très prometteuse. Elle la ramena aux écuries pour lui faire les soins avant de la ramener dans son pré et continuer le cours de sa journée.
(c) AMIANTE
Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0
Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
info Trèfles: (183/450)
Jeu 1 Oct - 11:05
J'adore trop ce poney au travail, on dirait un gros bébé Par ailleurs tu m'as donné des idées pour ma prochaine séance irl avec ma jument, ça peut être bon de rappeler ce genre de bases parfois hihi
+ 5 en dressage + 2 en confiance
+ 7
Invité
Invité
Mer 11 Nov - 11:57
Murphy et L'éclat d'Or.
La matinée avait été chargé pour la jolie blonde qui n’avait pas arrêté de courir après les enfants. C’était passionnant mais épuisant à la fin et elle était ravie que son après-midi soit consacré aux chevaux. Elle ressentait le besoin de s’évader et de partager un moment avec un cheval. Et pour cela, elle ne choisit pas le plus simple bien au contraire. Après un rapide coup d’oeil dans les prés, les yeux de Murphy se posèrent sur le bel étalon exmoor. C’était décidé, elle allait se lancer et tenter quelque chose de nouveau avec lui. L’éclat d’Or était au domaine depuis un petit moment et il avait eu le temps de s’acclimater progressivement, il était temps de découvrir enfin ce poney et saisir sa personnalité pour le comprendre. Ce n’était pas l’un des plus faciles autant par sa susceptibilité que son air espiègle mais elle était d’humeur butée et obstinée prête à affronter le poney. La jeune femme venait quotidiennement le voir pour réaliser toujours les mêmes exercices de travail à pied simples. C’était comme avec les enfants : elle devait répéter encore et encore jusqu’à ce qu’il comprenne. Elle parvenait à mieux le comprendre jour après jour et une relation commença à naître entre eux. Rien n’était encore gagné et l’exmoor restait ce même poney grognon et feignant mais la blonde avait beaucoup d’espoir pour lui et elle n’était pas prête à abandonner. La clé pour gagner était simplement de se montrer plus patient que lui et pour cela, elle n’allait pas le lâcher. Depuis qu’il était arrivé, elle n’avait que travaillé avec lui dans son pré ou aux écuries mais elle se dirigea aujourd’hui pour la première fois dans le manège. Avec un simple licol éthologique, elle tenait sa longe sans n’avoir aucun contact et commença alors à se promener dans tout l’espace. L’éclat d’Or découvrait les lieux et passa un long moment à renifler l’odeur du sable. Par moment, elle s’arrêta de marcher pour que le poney l’imite. C’était vraiment ce qu’elle travaillait tous les jours avec lui et il commençait à devenir respectueux à pied et à respecter la bulle de son meneur. Ce n’était peut-être rien comme cela mais Murphy portait beaucoup d’attention à cela, elle voulait tout reprendre à zéro avec lui et prendre le temps de lui réapprendre les choses sans contrainte.
Même si ce n’était plus un poulain, l’étalon avait gardé ce côté impatient et facilement ennuyé. C’était donc un challenge pour toujours l’occuper et le concentrer, Murphy voulait qu’il apprécie et qu’il prenne le travail comme un jeu. C’était la raison pour laquelle elle prenait le temps de répéter des choses simples sans brûler aucune étape. C’était long et fastidieux mais tellement intéressant pour la jeune femme qui prenait un grand plaisir à découvrir ce petit étalon au fil des jours. Après plusieurs minutes à marcher, elle arrêta finalement L’éclat d’Or pour réaliser des petits exercices basiques. Avec de légères pressions sur la longe, elle lui demanda alors de venir céder dans sa nuque et récompensa dès qu’il acceptait de répondre positivement. Elle fit la même chose sur le côté afin qu’il touche son épaule avec son bout du nez. Avec l’aide de pressions discontinues avec sa main sur sa croupe, elle lui demanda de venir déplacer ses hanches. Elle faisait attention à ce qu’il reste bien arrêté et que ce soit seulement son postérieur qui vienne se croiser sous lui. Dès qu’elle obtenait quelques pas, elle arrêtait aussitôt toutes demandes pour le récompenser avec de nombreuses caresses et des friandises. En temps normal, elle ne les utilisait pas comme moyen de récompense mais c’était plutôt efficace avec l’exmoor et cela le motivait réellement à bien faire. Petit à petit, elle espaçait les friandises et les gardait uniquement quand il faisait quelque chose très bien ou pour la première fois. Têtu comme il était, il avait besoin de cette carotte pour l’obliger à bien faire les choses. La blonde termina ce moment à l’arrêt en lui faisant déplacer ses épaules et répéta une dernière fois tout ce qu’il avait vu jusqu’à présent.
La jeune femme repartit en marchant suivit de près par l’étalon qui semblait plutôt dans un bon jour témoignant de sa bonne volonté. Elle se mit alors à courir et dut insister légèrement jusqu’à ce qui décide à partir au trot pour la suivre. Comme à l’allure précédente, elle se déplaçait dans tout le manège en veillant à avoir toujours une connexion avec L’éclat d’Or. Régulièrement, elle lui demandait des transitions au pas ou des arrêts pour le rendre attentif et réactif à elle et ne pas lui laisser le temps de trop réfléchir. Elle vérifiait aussi qu’elle contrôlait bien la direction en changeant régulièrement de sens soit en s’écartant de lui soit au contraire en se rapprochant de ses épaules. Le but était qu’il comprenne ses différentes manières de se placer à ses côtés. Elle avait avec elle un stick pour l’aider dans ses demandes surtout au niveau de la direction. L’exmoor semblait se prendre au jeu et suivait sa meneuse sans aucune hésitation. Elle n’avait aucun contact avec la longe et elle était seulement là pour garder un lien au cas où le poney sortirait du cadre mais ce n’était pas le cas. Les nombreuses transitions et changement de direction le mirent aux aguets et prêt à s’exécuter à n’importe quel moment. Murphy était ravi de le voir aussi concentré et surtout avec elle et pas contre elle comme c’était souvent le cas. Il faisait preuve de bonne volonté et ne semblait pas lassé par ce travail. Ne voulant pas alors trop lui en demander et perdre cette bonne entente qu’ils avaient actuellement, elle décida de s’arrêter là pour aujourd’hui. Il n’avait pas forcément fait grand chose mais c’était la première fois qu’ils travaillaient dans le manège et elle voulait lui montrer que le travail pouvait aussi être amusant dans un endroit de travail. Elle préférait faire de petites séances courtes mais efficaces et toujours en gardant une motivation de la part du cheval. Sachant que celle du poney est plutôt instable, elle veillait toujours à ne pas faire durer le travail et à s’arrêter sur quelque chose de bien. Avant de le remettre dans son pré, elle lui autorisa un petit moment pour brouter la belle herbe.
(c) AMIANTE
Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0
Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25