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box de El Diablo

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciens boxs
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Lun 23 Mar - 14:24
Vingt-trois mars 2020
Aujourd'hui, il faisait bon. Doux, dirais-je même. Une très légère brise d'air frais caressait de temps à autres mes joues rougies par le feu qui dévorait mon estomac tout entier depuis maintenant des heures. De longues heures, interminables ; pour tout dire, j'en eût presque perdu le sommeil. Et par « presque », entendez que ma nuit n'aura duré que deux heures, tant les pensées s’amoncelaient en moi, me faisant me retourner dans mes draps comme se serait débattu un beau diable pris au piège dans une cage d'acier. Pourtant, nul examen à l'horizon, seule la promesse d'une journée loin du travail, sous un soleil printanier des plus agréables. Mais alors, pourquoi se mettre dans tous ses états ? Eh bien le voilà, le fameux pourquoi : le changement imminent d'écurie. Il y avait quelque chose de terrorisant dans le fait de changer d'environnement, d'abandonner tout ce que l'on a connu durant des années, pour tout réapprendre de zéro. Cette idée de débarquer non pas en terrain conquis mais belle et bien en terres inconnues avait quelque chose de paralysant, faisant grimper en moi un stress tenace, même face aux effluves si familières et d'ordinaire si apaisantes du foin et du cuir tout juste graissé. Moi, apeurée par le changement ? Voyons, je ne vous permet pas !

Me voilà donc les bras chargés d'équipements en tous genre, traversant l'allée de box que l'on m'avait indiqué quelques jours plus tôt, lors de mon inscription. C'est au bout de cette allée que m'attendait mon rencard : El Diablo, splendide étalon de six ans. J'avais parcouru les box un moment, découvrant des chevaux tous plus splendides les uns que les autres, me laissant faire de l’œil tantôt par une farouche palomino, tantôt par un appaloosa au regard taquin. Mais il avait suffit d'un regard sur l'animal à la robe sombre pour que mon cœur balance : c'était lui, et pas un autre ! Il avait cette attitude fière qui en imposait, mais s'était présenté très délicat et plutôt docile, quémandant toujours plus de caresses à l’encadrure de son box. Et me voilà donc, clopi-clopant, arrivée devant celui-ci. Une tête brune, aux crins en bataille, m'y accueille, l'air intéressé. J'aimerai croire que c'est ma présence qui le réjouit, et non pas la boîte de bonbons que j'ai encore dans les bras ; mais patience, je ne peux pas mettre la charrue avant les bœufs.



« Salut toi ! »



Je lui tend ma main, ornée d'un bonbon, en guise de salutations. Si tout va bien, nous allons pouvoir faire bonne route ensemble, lui et moi. Il prend le bonbon sans distincte délicatesse et ne se fait pas prier pour l'avaler, me faisant dans la foulées deux yeux ronds de biche pour tenter d'en obtenir d'avantage. J'aimerai, mais je dois apprendre à dire non ; et je ne peux pas me permettre de piétiner mes bonnes résolutions dès qu'un beau brun me fait du charme. Désolée beauté, ce sera pour plus tard !
Après quelques grattouilles, je m'invite timidement dans le box. El Diablo est tranquille, paisible même. Je remarque d'ailleurs que sa prestance n'émane pas tant de sa carrure, l'étalon n'étant au final pas particulièrement grand, n'excédant certainement pas le mètre cinquante – par-fait ! Peinant moi-même à atteindre dix centimètres de plus, je ne me suis jamais sentie très à l'aise sur les chevaux d'une hauteur faramineuse comme on peut en croiser tant sur les terrains de concours, peinant à trouver ma place, et me sentant plutôt ballottée d'un côté à l'autre, comme sur le pont d'un bateau fou.
Le licol passé, sans encombres, je sors monsieur de son box pour nous diriger sur l'aire de pansage, charmant petit coin à l'ombre des arbres. La longe attachée, je ramène ma boite de pansage et en sort soigneusement tout son contenu : paraît-il que ce jeune homme est un brin froussard, si je puis me permettre... Je lui laisse donc le luxe de sentir tout ce que j'ai étalé à sa vue, et qui ne l'intéresse que peu, pour être honnête. Je débute donc le pansage, avec de longs gestes doux et amples, dans le calme. L'étalon est doté d'une robe peu commune, d'un sombre profond, presque noir, sans être fade ; ses longs crins sont ondulés et éclaircis sur les pointes, laissant comiquement penser que ce monsieur aurait fait un petit tour chez le coiffeur. Un vrai cheval de princesse, en somme.
Les brosses défilent : cure pieds, étrille, bouchon... El Diablo ne bronche pas, même lorsqu'il s'agit de lui démêler les crins. Le petit brun donne parfaitement ses pieds, se laisse toucher de partout. Voilà qui est déjà une très bonne nouvelle !
Je prend mon filet, lui laisse sentir. Aucune réaction. Je commence à penser que je suis peut-être un peu trop paranoïaque... Monsieur lève un peu la tête, sans violence, mais je comprend vite qu'il n'a pas très envie de travailler, et préférerait passer la journée à brouter au soleil ; et bien peut-être plus tard, car l'heure est à la dépense. Selon mes sources – c'est toujours plus classe que dire que le coach m'en a parlé – le beau brun n'a pas été travaillé depuis longtemps. Après lui avoir mit le filet, dénué de rênes, j'y accroche la longe, et défait son licol. Je vais faire dégazer monsieur, histoire d'éviter de prendre des risques inutiles ( et pas le moins du monde parce que je suis quelqu'un de peureux d'ordre générale, bien sûr).

Je détache le licol, et nous voilà partis en direction du rond de longe. Sur le chemin, une pierre intrigue El Diablo, qui refuse de passer devant. Les pieds encrés dans le sol, les naseaux dilatés, il inspecte avec inquiétude la nature de ce nouveau prédateur. Tout en le rassurant de la voix, je m'approche calmement de l'objet infernal, et le saisit doucement. L'étalon ronfle, et je vois à sa respiration saccadé qu'il s'agit là d'une vraie panique et non d'une comédie de mauvais goût. Pauvre chou, pensai-je. Ça doit vraiment pas être facile d'avoir toujours si peur pour si peu. Après lui avoir présenté la pierre de forme douteuse et lui avoir laissé la sentir et l'inspecter, non sans un mouvement de recul de sa part, nous reprenons la route. Moi qui d'habituel aime plutôt les chevaux calmes, voir un peu mou, je ne saurai savoir ce qui m'a poussé dans les bras d'El Diablo. Mais il semble avoir bon fond, et bizarrement, le stress qui me consumait s'est mué en une drôle d'excitation. Le nouveau défi qui s'impose à moi n'est pas pour me déplaire, et qui sait, cela nous permettra sûrement, à tous les deux, de sortir un peu de notre coquille. Et ce ne sera certainement que pour le meilleur.
Maorie & El Diablo
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Lun 23 Mar - 14:40
Super premier résumé!
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Mar 24 Mar - 13:27
Vingt-quatre mars 2020
Objectif : mettre des bandes de travail (+5 trèfles )
Je m'étais faufilée aux écuries très tôt ce matin, en catimini, pour ne pas passer pour l'obsessionnelle de service. Après tout, je sais que c'est dur à croire, mais j'ai une vie en dehors des chevaux ! Enfin, bon, je ne le jurerai pas mais … Bref. L'air s'était grandement rafraîchit, sûrement encore un tour de Mars et ses giboulées, qui nous offrait tantôt une journée chaude et printanière, tantôt une triste journée hivernale. C'était un peu jouer à la roulette russe avec sa garde-robe – et bizarrement, je ne misais jamais sur le bon cheval. Aujourd'hui, le polo que j'avais choisi me semblait être une maigre défense face à la grisaille et la froideur de la matinée.
J'avais marché jusqu'à la prairie, licol en main, récupérer mon petit brun, et mon cœur avait presque manqué un coup en voyant l'état dans lequel je le retrouvais : les poils collés de terres, et ses longs crins tellement emmêlés que j'en eu presque mal au ventre. Au moins, il n'est pas exécrable même de bon matin, et s'était laissé attraper sans encombre aucune. Quel gentlemen !

Me voilà donc revenue à l'air de pansage, El diablo attaché et confortablement installé, la tête plongé dans le foin que je lui ai au préalable ramené de son box. Personne ne devrait avoir à travailler le ventre vide ! Comme la veille, j'étale toutes mes brosses au sol afin qu'il puisse observer les objets, bien qu'il n'y ai pas prêté grande attention la veille. Sait-on jamais, si les brosses devenaient terrorisantes au cours de la nuit. D'autant plus que cette fois, je vais avoir besoin d'un de mes grands amis, qui à mon bon sens ne plaira en rien au bel étalon : le spray démêlant. J'hésite. Est-ce que je dois commencer par ça, au risque de démarrer la journée du très mauvais pieds ? Ou devrais-je commencer par quelque chose qu'il connaît déjà, comme le cure-pieds ? Cruel dilemme. Toutefois, je sais que le temps d'agissement est long... Me munissant de mon gant microfibre dans une main et du spray dans l'autre, je commence par le faire sentir à l'étalon, visiblement très peu intéressé. Oui mais attends mon beau, ce n'est pas tout... Je m'assure de me positionner dans son champs de vision, mais recule de deux pas afin de ne pas « l'agresser », et j'actionne le spray sur ma microfibre. Sursaut de l'intéressé. Toutefois, c'est bien plus doux que ce à quoi je m'attendais ! Je réitère l'opération deux, puis trois fois. Lorsqu'il semble moins enclin à la fuite, je me rapproche, et le laisse sentir le tissu aspergé, avant de lui caresser les crins avec. Jusque là, tout va à peu-près bien. Je n’oublie évidemment pas d'encourager et féliciter à la voix. Je pense tout d'abord tenter un spray à même les crins, mais je me ravise. Prenons le temps. J'imbibe plutôt ma microfibre de produit, et la passe dans les crins. Plus laborieux, plus chronophage, mais j'évite tout rapport de force et perte de confiance, et à mon sens, cela vaut mieux. On verra plus tard pour le gain de temps.
Passée l'épreuve du feu, rien à signaler. Le cheval est toujours aussi sage à l'attache, et toujours aussi bien disposé durant tout le pansage.

Je pose devant lui un tout nouvel « instrument de torture », et pour le coup, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Ce sont des bandes de travail, accompagnées de leurs coques. Sur toute la collection que je peux posséder, j'avais choisi des blanches, très simples : les chevaux voyant plus vives les couleurs bleu et jaune, et ces deux-ci étant mes préférées, j'avais opté pour la sécurité, et par la même occasion, la sobriété. N'ayant aucune indication sur la potentielle habitude que El Diablo pouvait avoir avec cet accessoires, je lui laisse sous le nez le temps de le seller complètement, histoire qu'il puisse avoir le luxe de les découvrir en long, en large, et en travers.
L'étalon sellé – et sans encombres – je passe au moment épineux. Du moins, potentiellement épineux. Le cheval n'a pas trop calculé les éléments inanimés, j'espère qu'il en sera de même une fois posés. Je commence donc par poser la coque, prête à m'écarter en cas de besoin, et commence à enrouler ma bande, lentement. Pas de réaction. El Diablo me regarde, visiblement intrigué mais pas inquiété. Je passe donc au membre suivant, et bientôt, les quatre sont posées. Je me sens presque honteuse d'être si négative, l'étalon ayant été clairement exemplaire. Bon, pour être franche, il va me falloir du temps à moi aussi avant de savoir sur quel pied danser dans chaque situation. Avant cela, l'excès de prudence n'est qu'une très lointaine notion ; et pour parer à toutes éventualité, je me munie de ma bombe, évidemment, mais enfile également mon gilet de protection. Certes, premièrement, j'aurais un peu plus chaud ; mais c'est surtout pour parer aux attaques en traître d'un quelconque volatile, qui aurait décidé de s'installer près de nous en silence pour nous gratifier d'un chant terrifiant ou d'une envolée surprise. Une fois, pas deux, non merci.
Équipée et déterminée comme un soldat se rendant sur le front, je détache El Diablo et nous nous dirigeons vers la carrière. Et comme me disais ma monitrice lorsque j'étais bien plus jeune : Allez, en route mauvaise troupe !
Maorie & El Diablo
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P.S : Merci beaucoup ! amour
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Mar 31 Mar - 13:45
Trente-et-un mars 2020
Objectif : mettre de l'argile sur les membres (+5 points à miser)
L'humeur n'était pas au beau fixe ces derniers temps. La culpabilité me rongeait à petit feu de l'intérieur, grignotant tout doucement chacun de mes organes jusqu'à la dernière miette. L'insomnie m'avait gagné, rendant mes nuit aussi longues que mes journées, et l'appétit ne faisait que des apparitions surprises dans ma vie avant de repartir aussi sec. Mais pourquoi se rendre si malade me demanderez vous ? C'est suite à une légère boiterie de la part d'El Diablo que tout a commencé à tourner dans ma tête. Le syndrome de la blouse blanche n'arrangeant rien à celui de mère poule qui me collait à la peau depuis toujours, j'avais d'abord attaqué mes ongles comme une affamée, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des moignons sanguinolents. La vétérinaire était alors passée, et le verdict m'était tombé dessus comme un coup de massue violemment dirigé sur ma tête : mon précieux étalon était atteint de tendinite. Qui ? Quoi ? Comment ? La pilule se fit dure à avalée, coincée dans ma gorge au point de presque m'en étouffer avec ; je ne pouvais croire que j'avais causé un aussi grand tort à mon cheval. Parce que finalement, qui d'autre que moi-même aurait pu plaider coupable ? La reprise du travail s'était sûrement faite trop intense, je n'avais pas été assez attentive aux signes précurseurs... Bref. Je m'en voulais plus que je ne m'en étais jamais voulu.

Résultat : c'était la reprise des vacances pour El Diablo, qui s'était vu prescrire du repos, du repos, et encore du repos. Un peu de marches durant une dizaine de minutes plusieurs fois par jours, et l'on m'avait conseillé l'argile, à appliquer sur le membre sujet à la tendinite. Perdu pour perdu... C'est le bout des doigts à vif que j'ouvris le box d'El Diablo, non sans peine. Malgré tous ses petits malheurs, l'étalon restait d'un naturel jovial et affectueux, pas rancunier pour deux sous. Mais ne t'en fais pas mon beau, je le suis actuellement pour deux ! Et pour le coup, j'ai l'impression que je ne me le pardonnerai jamais. Les yeux cernés, les cheveux en bataille et la mine grise, on ne va pas se mentir, je fais peur à voir. Un zombie décharné au milieu des écuries. Disons qu'entre le cadre soigné et fleuri, ma mine décrépie détonne ; on n'est pas tout à fait sur du ton sur ton.
Après avoir bien brossé monsieur poney, je lui passe le licol, et nous sortons de sa petite maison. J'avais repéré ce carré de terre un peu plus loin, au sol ni trop meuble ni trop dur, éloigné de tout bosquet suspect ainsi que de la route, afin de nous éviter une frayeur incontrôlable qui ne ferait qu’aggraver notre situation.

Pour le coup, l'air frais matinal semblait faire un bien immense à l'étalon brun. L'étalon humait l'air, la tête haute, les yeux mi-clos ; s'il ne boitait pas à en crever le cœur, rien n'eût pu laisser paraître qu'il souffrait. Il eût même plutôt l'air détendu et heureux... Les journées en plein box devait lui paraître bien longues et monotones. J'avais pour l'occasion de sa convalescence investi dans des jouets et friandises afin de le stimuler un peu et ne pas le laisser se renfermer sur lui-même durant cette période difficile, tant physiquement que mentalement... J'avais collecté les idées de mes pairs ainsi que toutes celles qui étaient disponibles sur le net. Évidemment, ne pouvant toutes les mettre en place au même moment, j'avais déjà en tête de faire un « roulement de jouets » afin de ne pas lasser l'étalon, et de le garder stimulé même enfermé.
Nous marchons tranquillement, sans nous presser. Et pourtant, dix minutes passent si vite. Je m'étais également inscrit une sorte de programme afin de pouvoir garder un certain rythme pour nos petites ballades au pas, et faire en sorte de ne pas le laisser immobile trop longtemps, mais ne de pas non plus abuser en séances de pas.

De retour au box, j'applique ma mixture argileuse sur le membre affecté d'El Diablo. Pour le coup c'est une grande première, et je n'ai jamais manipulé de telles mixtures. Munie de gants en nitrile, je malaxe la mixture et la dépose à rebrousse poils, en remontant doucement sur le membre. D'après ce que l'on m'a dit, l'argile a de fortes propriétés absorbantes, ce qui en fait un allié de taille pour lutter contre les épanchements en tous genres. Assez sceptique sur les remèdes soit disant miracles de nos grand-mère, j'ai fini par me dire qu'au point où on en est, ce n'est pas l'argile qui aggravera notre cas. Alors tant qu'à faire, après rapide réflexion, je décide d'en poser sur tous les membres. Après tout, si ce que l'on dit est vrai, cela débarrasse des toxines en tous genre : que du positif !

Une fois la mixture séchée, je me demande, grimaçante, si je n'ai pas fait une énorme erreur en en mettant partout comme ça. Il m'était légèrement sorti de la tête qu'El Diablo, cheval légèrement peureux c'est bien connu, n'était pas un fan inconditionnel de la douche. Alors, doucher les membres d'un cheval qui a peur du jet, set censé ne pas s'agiter trop dû à sa convalescence ? Ça me semble être un combo dévastateur. Pas de soucis, on s'adapte. Munie d'un gros seau rempli d'eau clair et d'une grosse éponge, je m'affaire à frotter les membres de l'étalon, avec une douceur infinie. Je vois bien qu'il me regarde en coin, intrigué mais pas encore apeuré ; je tâche de faire de la manière la plus minutieuse et la plus douce possible, m'appliquant par delà les protocoles. Mais l'argile est tenace, et je dirai même une ennemie redoutable. Après avoir vidé puis rempli à nouveau mon seau plusieurs fois, et avoir nettoyé mon éponge un nombre que je n'ai même plus essayé de compter, la pâte verdâtre à fini par disparaître des membres de mon cheval. Alleulia ! J'avoue que je commençais à ne plus y croire. Pour tout dire, je tiens la position depuis si longtemps que reprendre une posture droite me fait presque autant de mal que de bien.

L'étalon bien nettoyé, je le remet au box. Enfin, je lui installe l'un des fameux jouets dont j'ai parlé plus tôt. Fait au préalable chez moi, il s'agit de ce que j'aime appeler « un collier de pommes ». Autrement dit, des pommes dont j'ai soigneusement retiré le trognon, enfilées les ne après les autres sur une corde d'escalade, comme on eût pu le faire petits avec notre fameux collier de pâtes. Malgré son air enfantin et facile, la réalisation de l'objet aura demandé plus d'une heure et je n'aurai pas eût d'autre choix que constater que les travaux manuels n'étaient toujours pas un de mes talents cachés.
A peine accroché, je vois que l'objet fait déjà des ravages. El Diablo me délaisse pour se jeter sur ses jolies petites pommes, tantôt rouges, tantôt jaunes. Je le laisse donc là dessus, heureuse de savoir qu'il sera tenu occupé jusqu'à nos prochaines dix minutes de marches, autrement dit dans trois heures.
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