Box de Avalanche

Découverte & Jeux

Enigma était perdue dans ses pensées. Dans son coin, à l’écart des autres, elle réfléchissait à tout un tas de chose, l’appartement qu’elle devait louer, les factures à payer, les courses pour remplir le frigo, la visite annuelle chez le vétérinaire pour son chat… Mais surtout, les deux chevaux qu’elle avait en demi-pension. La sonnerie de l’université retentit d’un coup, faisant sursauter la jeune fille et la sortant de ses rêveries. Elle fourra son ordinateur, ses feuilles et ses stylos dans son sac et quitta la salle en vitesse. Elle se précipita vers le parking, entra dans sa voiture et partit en trombe, faisait crisser ses pneus au sol. Ses camarades devaient, encore une fois, la prendre pour une folle mais elle s’en moquait. Tout ce qui était important à ce moment, c’était de se rendre au Haras, et plus précisément au domaine du Lys, là où se trouvaient les magnifiques chevaux.

Elle se gara à proximité des écuries, et déchargea quelques affaires qu’elle plaça près de l’air de pansage puis elle referma sa voiture. Elle s’approcha des boxes et lu chacun des noms inscrits sur les portes, en penchant la tête afin de pouvoir observer chaque cheval. Elle parcourra ainsi quelques mètres avant de mettre l’œil sur la jument qu’elle reconnue immédiatement, Avalanche. Elle était magnifique, grande, majestueuse, pleine de forces mais au regard si doux. Quand celle-ci remarqua qu’elle était observée, elle s’approcha de la porte pour saluer la jeune fille. « Wouah, si tu savais comme tu es belle ! Bonjour ma jolie Avalanche. » Elle avança alors doucement sa main afin que la belle puisse la sentir, mais elle essaya simplement de l’attraper avec ses lèvres, sans aucune once de méchanceté, juste de la curiosité et une certaine envie de jouer.

Enigma caressa alors délicatement le chanfrein de la belle espagnole. Elle était en amour devant la beauté de cette jument. Elle ouvrit la porte du box et présenta alors un morceau de carotte que la jument savoura avec plaisir. La jeune fille lui mit alors un beau licol en cuir entouré de mouton et l’amena à l’air de pansage tout proche. Elle caressa la jument un peu partout puis se mit à gratter son garrot. Avalanche étendit alors son encolure en penchant la tête puis fit de petite grimace avec ses lèvres. Elle avait l’air d’apprécier ces petits gestes d’attention, ce qui fit sourire la jeune fille. Elle était littéralement en train de tomber amoureuse de la belle. Elle prit finalement son étrille et fit de petits cercles sur le corps de la jument, puis elle prit un bouchon afin de continuer le pansage et fit en même temps ses membres.

Elle passa alors une brosse douce sur l’entièreté de son corps ainsi que sa tête puis cura ses pieds. Avalanche était d’un calme extraordinaire et avait l’air de beaucoup apprécier qu’on s’occupe d’elle. Enigma démêla alors ses crins et décida de faire une belle tresse à sa crinière. Elle prit alors trois petites mèches à la base de la crinière, et commença à les entrelacer. Au fur et à mesure, elle reprenait une petite mèche pour l’ajouter à la tresse et descendit ainsi tout le long de son encolure. Une fois au garrot, elle finit par une tresse classique avec le reste de ses crins, puis elle fit également une tresse à son toupet. La jeune femme prit une lingette pour bébé et nettoya délicatement les yeux et les naseaux de la jument. Elle était très sage, très patiente, et même au-delà, elle aimait beaucoup se faire chouchouter alors elle lui donna un morceau de carotte. Enigma finit par mettre des bandes de travail ainsi que des cloches à Avalanche, mit ses gants, et remplaça le licol d’écurie par un licol éthologique avec une grande longe. Elle emmena ainsi la jument travailler.


De retour à l’air de pansage, Enigma échangea le licol éthologique par le licol d’écurie puis brossa la belle jument afin de retirer tout le sable qu’elle avait sur elle. Elle retira ses bandes et ses cloches afin de nettoyer ses membres puis elle cura ses pieds. Elle décida alors de tondre la jument qui avait commencé à faire un joli poil d’hiver. Elle mit la tondeuse en route et l’approcha délicatement de l’espagnole. Celle-ci resta très sereine, elle put alors commencer la tonte. Elle retira tout le poil superflu du corps de la jument, en étant très vigilante et précise, surtout au niveau des jambes et de la tête de la jument. Une fois terminé, Enigma passa un coup de brosse douce sur l’entièreté d’Avalanche, puis elle lui mit un gel relaxant sur le dos de la jument puis la massa à l’aide d’une brosse avec de petites billes afin que le produit pénètre bien. La belle fit de belle grimace avec ses lèvres tant elle appréciait ce moment. La jeune femme lui mit alors une couverture imperméable avec un grammage moyen puis elle l’amena dans un paddock. Elle lui amena un seau avec les carottes restantes et parti ranger ses affaires.

Prendre l’air, se reconstruire.

Cela faisait maintenant un mois que Matthew nous avait quitté, emporté prématurément par la maladie. Cette épreuve avait été très difficile, surtout pour Amy, qui avait fondé le domaine du Manoir avec lui, et avait engendré tout un tas de bouleversements, à commencer par de nouvelles installations, les anciennes étant remplies de souvenir du cavalier. Nous avions en effet suivi Amy dans son déménagement, où la plupart des chevaux avaient maintenant pris place. De plus, cela nous avait permis de se concentrer sur ce qui était vraiment important pour nous, et j’avais ainsi pris conscience que le monde du spectacle m’inspirait beaucoup plus que celui de la compétition. Avalanche, ma fidèle Espagnole, m’avait bien aidé à le comprendre et elle avait été rejoint par Lightning, jeune étalon Lusitanien qui était auparavant monté par Aloy. Je m’étais séparée de mes autres chevaux, avec un peu de regrets, même si je savais qu’Amy prendrait bien soin de Don’t Think Twice.

Les installations de notre nouveau domaine étaient tout aussi prestigieuses que les anciennes. Tout avait été pensé pour le bien être des chevaux, ainsi que le confort des cavaliers, une alliance idéale pour parfaire le travail de nos chevaux. De manière générale, ils s’étaient très bien acclimatés à leur nouvelle demeure. Tout avait été mis en œuvre pour qu’ils subissent le moins de stress possible, et cela avait bien fonctionné. En tout cas, mes deux chevaux avaient vite pris leurs habitudes et savouraient pleinement leurs journées passées au paddock. Le déménagement nous avait tous demander du temps, et nous n’en avions eu que très peu pour nos chevaux. Maintenant que nous étions tous bien installés, chevaux comme cavalières, il était temps de reprendre le travail et pour cela, rien de tel qu’une petite sortie avec la belle Avalanche, qui m’avait beaucoup aidé ces dernières semaines, rien que par sa présence rassurante. J’allais pouvoir la remercier comme il se devait, en la chouchoutant.

Je pris son licol en cuir dans la sellerie et m’approchai de son paddock tout en l’appelant. Ses petites oreilles pointèrent vers moi et je pus entendre les hennissements joyeux de la belle. Je caressais son chanfrein un moment, puis je me glissai à travers la barrière pour lui enfiler ce licol gravé à son nom. Je la fis sortir et l’amenai à l’aire de pansage qui se trouvait dans l’écurie pour commencer son nettoyage. Je commençai tout d’abord par l’étrille sur ses parties charnues, puis je continuai le bouchon, puis la brosse douce sur tout son corps. Je curai ses pieds, et démêlai ses crins blonds afin d’y retirer tous les nœuds. Je prenais tout mon temps, savourant ce doux moment avec elle. Comme j’aimais bien qu’elle soit la plus belle, je décidai de la pionter, même si, avec ses longs crins ondulés, une tresse serait plus facile. Je commençai par séparer ses crins en seulement sept parties égales, ce qui allait me donnait de gros pions très espacés, ce que je trouvais plus beau.

Je fis donc les longues tresses les unes après les autres, puis je les repliai sur elle-même pour former les pions. Comme un élastique serait trop petit, je décidai de faire des pions cousus. Je pris donc mon aiguille au bout rond, ainsi que du fils couleur crème pour ne pas qu’il se voit dans les crins de la jument, qui attendait patiemment que je finisse. Je cousus les pions un à un, prenant soin de les faire réguliers. Une fois la crinière terminée, je fis une belle tresse au toupet d’Avalanche, en ne pas trop la serrant pour donner une impression de volume pour ne pas trancher avec les gros pions. J’hésitai à faire une tresse à la queue, mais j’aimais aussi son côté naturel, les crins ondulant au rythme de ses pas. Je mis finalement sur son dos un tapis noir aux bords marrons, ainsi que ma selle de dressage que je sanglai doucement. J’enroulais sur chacun de ses membres des bandes de travail noires, ainsi qu’une paire de cloche aux antérieurs, puis je retirai le licol de la jument. Toujours très sage, elle na bougea pas, et ouvrit toute seule la bouche quand je lui présentai les deux mors de la bride. Je passai doucement la têtière derrière ses oreilles, pris délicatement sa tresse de toupet pour la glisser par-dessus le frontal en strass, puis je bouclai la sous gorge, la muserolle ainsi que la gourmette de son mors de bride. Je mis mes bottes, ma bombe et mes gants et j’amenai la jument à l’extérieur de l’écurie.


De retour à l’écurie, je fis entrer la jument afin qu’elle vienne se placer sur l’aire de pansage, où je commençai par lui retirer la bride. Je la dessanglai et la dessellai puis je retirai les cloches et les bandes de travail. Je passai le jet de la douche sur ses beaux membres pour activer la circulation sanguine et ainsi éviter les courbatures pour le lendemain, puis j’amenai la belle brouter au soleil pendant que je retirai sa tresse de toupet ainsi que ses magnifiques pions. Je massai ensuite son dos, ce qu’elle appréciait tout particulièrement. Après une bonne demi-heure, je me décidai de la ramener au paddock pour qu’elle profite du reste de sa journée.