Box de Zodiac

24/08/19

Après l'achat de Valse tout mon monde s'était écroulé, pourtant, pour rendre toujours mes parents fier de moi j'avais continué de monter des chevaux de propriétaires que je louais, un cheval différent à chaque saison, jusqu'à ce qu'ils cèdent enfin et me permettent d'acheter un nouveau cheval qu'ils jugeraient parfait pour moi. Je n'avais pas le choix, mais c'était pour moi un super avancement, et c'est ainsi qu'était arrivé Zodiac dans ma vie, il y a deux semaines environs. Sans mentir, les premières séances avaient été très sportives, l'étalon ne cessait de me tester et je n'avais pas pu relâcher la pression pendant tout ce temps. Pas de là à développer une crainte vis à vis de Zodiac, ça aurait été pire encore, mais j'étais très fatigué de ne cesser de me battre. A présent les choses s'étaient un peu apaisés mais je sentais que l'étalon sur-réagissais toujours. C'était une nouvelle barrière à franchir pour avoir un parfait cheval de dressage comme il était sur les photos et les vidéos. Arrivée aux écuries je soupirais avant d'aller chercher nos affaires que je déposais sur mon chariot avant de rejoindre le marwari bai.

Evidemment à mon arrivée l'étalon resta plutôt indifférent, il me montrait les fesses et ne tourna même pas la tête vers moi. Statique, je dû entrer et aller jusqu'à lui pour lui enfiler son licol afin de le sortir du box et de l'attacher à l'anneau. Pour l'instant Zodiac se montrait vraiment très froid avec moi, si monté il se montrait moins agressif mais restait très sensible tout en ayant une bouche de béton, devant toujours doser mes actions avec une infime minutie, à pied il était un cheval qui semblait se moquer éperdument de qui j'étais. Quand je pensais à Valse, qui elle se montrait toujours joyeuse à ma visite, je me sentais un peu seule et triste. Malgré tout je gardais un aspect gaie, les autres devaient me penser heureuse et épanoui avec mon cheval de haut niveau, c'était important pour mon image! Je ne réfléchissais pas donc plus que ça avant de me décider à commencer à le panser, dessinant de grands cercles sur sa robe pie, m'appliquant avec précaution pour le rendre aussi propre que possible. Respectueux et sage à pied il ne bougeait pas et me laissais faire sagement, me laissant brosser son corps en frottant pour retirer toutes les possibles tâches sur sa robe blanche, puis me donna les pieds avant de me laisser démêler ses crins sans rien dire.

Comme il était sage je le félicitais d'une friandise avant de commencer à le seller, déposant délicatement un tapis coupé dressage rouge bordé de noir avant d'y ajouter ma selle de dressage en cuir noir. Là je sanglais de quelques trous après avoir dégarotté avant de le brider avec son filet à mors dure. C'était la seule manière pour moi d'arrêter ce cheval à la bouche en béton. Une fois Zodiac prêt je mettais alors ma bombe ainsi que mes gants sans oublier mon stick avant de lui indiquer de me suivre pour rejoindre le manège où nous allions travailler tous les deux.


De retour à l'écurie je ne perdais pas de temps et rentrais directement l'étalon dans son box afin de le déseller. Je posais alors les affaires sur mon chariot avant de brosser ses membres et son ventre en vérifiant qu'il n'avait aucune blessure. Une fois fait je curais ses sabots avant de le licoler, direction le paddock où j'allais pouvoir le lâcher et surtout où il pourrait se défouler avant notre prochaine séance que j'espérais tout de même meilleure.

10/10/20

Assise sur la place conducteur de sa voiture, Romy s'assura que son maquillage était impeccable avant de mettre une légère couche de gloss sur ses lèvres qu'elle pinça délicatement. Elle attrapa son sac à main en cuir noir qu'elle ouvrit pour vérifier qu'elle avait toutes les affaires dont elle avait besoin pour que la journée se passe sans encombre. Elle ouvrit finalement la portière et mit un pied dehors. Sa longue veste noire tombait jusqu'à ses mollets, elle ajusta son pull gris ample rentré dans un pantalon en cuir slim au bout du quel se trouvait des bottines à talons noirs. Elle referma la voiture et sortit de sa poche un protège paquet de cigarettes en métal gravé Marlboro. Elle en tira une qu'elle porta à ses lèvres avant de l'allumer avec un Zippo décoré. Debout devant l'entrée des installations, la jeune femme était perdue dans ses pensées. Voilà qu'elle était en plein milieu de sa dernière année de DESPJEPS, il s'en était passé des choses depuis le temps. Tout avait commencé avec des poneys de clubs, puis des chevaux de propriétaires qu'on lui confiait. Voilà qu'elle était désormais propriétaire de son propre cheval et qu'elle se lançait dans une carrière de cavalière professionnelle. Elle espérait ne pas être contrainte d'abandonner sa carrière de mannequin, c'était un peu une seconde passion pour elle. Elle faisait fréquemment des shooting pour des marques de luxe ou d'équitation. Ce n'était pas donné à tout le monde de côtoyer ce milieu assez sélect, mais son père était à la tête d'une grande chaîne de bijouterie et sa mère était haut placée dans une banque, elle avait toujours vécu dans le luxe. Elle était un peu l'incarnation du rêve de petite fille, elle vivait dans un grand manoir avec des hectares d'herbes, elle possédait tous les vêtements, tous les bijoux, tout le maquillage qu'elle désirait. On ne lui refusait jamais rien, à elle. Non seulement parce qu'elle en avait les moyens, mais également parce qu'elle était un modèle de beauté à qui refuser quoi que ce soit était impossible.  C'était la raison par laquelle elle n'avait pas énormément de vraies amies. Les filles la détestaient, parce qu'elle était très belle, intelligente et douée, les garçons eux la convoitaient comme s'il s'agissait d'un objet de valeur. Cela ne l'empêchait pas de bien s'entourer, de beaucoup de suiveur prêt à tout pour se faire remarquer d'elle, et de vraies amies parfois. Elle avait rencontré Ivy ici d'ailleurs, elles étaient issues du même milieu et avaient un caractère proche, elles avaient tout de suite accroché. Elle l'attendait, et lorsqu'elle vit sa voiture se garer, un sourire à peine perceptible se dessina sur ses lèvres.

Elles  se saluèrent en se faisant la bise. Le temps de finir leurs cigarettes et elles pénétrèrent dans le bâtiment principal. Elles montèrent les escaliers en pierre qui montaient au vestiaire. La plupart des filles s'y trouvaient déjà à l'heure actuelle, toutes quittaient leurs tenues de villes pour celle d'équitation. La journée commençait toujours par une heure en selle. La suite pouvait varier entre des cours en classe et d'autres à cheval. Cette fois-ci ce serait du dressage, d'après ce qu'elle avait pu comprendre des explications de leurs professeurs. Romy accrocha sa veste au porte manteau  avant d'ôter son pull large et d'enfiler un sweat à capuche bleu roi au dos duquel était écrit "cavalleria toscana". Elle enfila ensuite son pantalon d'équitation noir et ses bottes en cuir noires après avoir vérifié qu'elles étaient impeccables. Elle ne voulait pas utiliser des affaires sales, ça donnerait une mauvaise image d'elle et ce n'était absolument pas ce qu'elle désirait. Pour le moment, que les autres continuent de la jalouser, cela remplissait son ego un peu plus. Elle enfila finalement une parka d'équitation noire avant de s'attacher les cheveux en queue de cheval. Lorsqu'elle et Ivy furent prêtes, elles descendirent alors dans l'écurie pour commencer à préparer leurs montures. En rentrant dans cette école, Romy avait décidé de ramener à ses côtés Zodiac, son cheval. Ainsi, plutôt que monter des chevaux de l'écurie, elle avait à disposition sa propre monture avec laquelle elle comptait passer une partie de l'examen. En réalité, l'étalon avait, avec elle, tout juste commencé à voir les bases de l'obstacle et n'était pas prêt à enchaîner ni les hauteurs demander en carrière, ni à se lancer sur un cross. Elle se faisait donc prêter des chevaux de temps en temps, mais veillait toujours à avoir un bon cheval, hors de question de s'asseoir sur un cheval de club. Au détour d'une conversation avec Ivy, elle avait apprit que cette dernière était propriétaire d'une jument camarguaise avec laquelle elle participait à des compétitions de dressage mais qu'elle cherchait un cheval plus qualiteux pour monter dans la compétition. Son petit doigt lui disait qu'il s'agirait de Frequency. La jument oldenbourg appartenait certes à l'école, mais avec de l'argent, il serait facile pour son amie de la racheter et d'en faire sa prochaine jument, ou de la louer si elle le désirait. Elle était persuadé en tout cas qu'elle se retournerait vers cette jolie bai à un moment où à un autre. Arrivé dans la sellerie elle prit les affaires de sa monture qu'elle disposa sur le chariot et rejoignit alors le box du majestueux marwari qui n'était autre que son partenaire préféré.

Zodiac tendu ses oreilles incurvées vers la main qu'on lui tendait, et fit finalement un pas en avant pour venir blottir son nez dans la paume de la main. Il renifla, à la recherche d'une ou deux friandises, mais ne trouva rien. Ayant compris son désir, la jeune femme fouilla dans sa poche et tira deux granulés à la pomme qu'elle offrit au pie. Monsieur ne se fit pas prier pour manger son offrande et se mit à mastiquer avec sa satisfaction. Pendant ce temps Romy en profita pour ouvrir sa boîte de pansage d'où elle prit son étrille en caoutchouc. Lentement elle dessina de grands mouvements circulaires sur le poil bicolore de sa monture. Tous les matins elle arrivait au moins une heure en avance dans le seul but de décrasser son côté blanc si salissant. D'autant plus que sa professeur était une maniaque de la propreté qui refusait qu'une seule tâche soit visible sur les chevaux. Certes la jeune femme partageait cet avis, mais arriver à 7 heures pétantes tous les matins pour être à cheval à 8 heures la fatiguaient beaucoup. Entre le réveil, la préparation et les 20 minutes de trajet, on pouvait dire que ses heures de sommeil étaient comptées. Alors qu'elle décrassait Zodiac, elle jeta un petit coup d'oeil dans l'allée pour voir où ses camarades en étaient. Elle détestait être en retard ou être la dernière arrivée et redoubla donc d'effort pour être plus efficace. Par chance l'étalon ne s'était pas roulé et il n'avait donc pas spécialement sale, plutôt poussiéreux à vrai dire. Lorsqu'elle fut satisfaite elle remplaça l'étrille par le bouchon qu'elle passait sur les parties charnues, tout comme elle l'avait fait plus tôt. Par chance, le marwari était plutôt patient lors des soins, à voir comment il se comporterait à la monte aujourd'hui. Elle ne l'avait que depuis quelques mois et pour être franche, elle commençait à peine à se faire respecter de lui. Il commençait à être agréable et volontaire au travail, mais il lui arrivait toujours régulièrement de faire sa mauvaise tête comme durant les premières semaines et dans ces moments là, il était dur d'en faire quoi que ce soit. Finalement satisfaite de son travail, elle peaufina son pansage avec la brosse douce qu'elle glissait sur la totalité de son corps. Elle prenait le temps de s'attarder un peu sur ses membres et son ventre blancs pour retirer un maximum de saleté, puis acheva sa préparation en démêlant ses crins et en curant ses pieds, sans grande résistance.

Maintenant que sa monture était propre, Romy allait enfin pouvoir commencer à le seller, suite à quoi elle serait tranquille. Elle commença par poser sur son dos un tapis bleu roi bordé de noir qu'elle mit à sa place, bientôt suivit d'un amortisseur noir bordé de mouton de même couleur. Le temps d'ajuster l'ensemble et elle déposa sa selle de dressage en cuir noir. Elle prit le temps de bien dégarotter avant de sangler de quelques trous, le temps de se rendre en carrière. Elle faisait toujours les derniers réglages avant de monter, le temps que l'étalon marche et que l'équipement se mette bien en place. Sachant qu'il y avait du vent et que monsieur y était assez sensible, elle lui enfila un bonnet bleu roi bordé de noir avant de lui présenter son mors. Zodiac n'était pas spécialement enchanté à l'idée d'avoir un mors froid dans la bouche. Ainsi, sa propriétaire dû le réchauffer entre ses mains en soufflant dessus avant qu'il ne l'accepte pour de bon. Romy remonta alors le filet sur sa tête en tenant le bonnet pour qu'il reste en place. Une fois fait, elle attacha délicatement la muserolle, la sous-gorge et le noseband qu'elle laissait plutôt lâche.  Elle n'aimait pas spécialement le contraindre à fermer la bouche par des artifices. Tout semblait en ordre, ou presque! Elle lui posa des protèges membres de dressages noirs ainsi que des cloches assorties aux antérieurs avant de le décréter prêt. Elle s'assura tout de même que tout était mis correctement et qu'il ne manquait rien avant de mettre sa bombe noire qu'elle attacha, suivie de ses gants de même couleurs. Le duo était enfin prêt, elle passa les rênes par-dessus ses oreilles et prit la direction de la carrière en sa compagnie pour commencer à rejoindre les premiers partis et sa professeur qui devait déjà être sur place.


Retrouvant le semblant de chaleur de l'écurie, Romy ouvrit la porte du box et laissa le tobiano rentrer tout seul comme un grand à l'intérieur. Celui-ci fit un demi-tour sur lui-même pour faire face à l'allée. C'est seulement lorsqu'il eut terminé son déplacement où la jeune femme se glissa à l'intérieur, n'ayant pas spécialement envie de se faire marcher dessus par inadvertance. Ne voulant pas le laisser équiper plus longtemps que nécessaire elle retira d'abord les protèges membres et les cloches qu'elle posa sur son chariot avant de dessangler et de retirer tapis, selle et amortisseur d'une traite. Bien vite la marwari s'ébroua avant de chercher à arracher du foin de son ballot. Comprenant qu'il avait décidé de manger tout de suite, elle s'empressa de détacher la sous-gorge et la muserolle pour lui retirer le filet. Ainsi, Zodiac aurait plus de facilité à manger. Elle profita de la disponibilité de son abreuvoir automatique pour y rincer le mors sur lequel il avait bien bavé. Avant de ramener ses affaires, elle attrapa la brosse douce et la passa sur tout son corps, frottant ses membres et son ventre avec détermination pour retirer le sable et la poussière qu'il avait ramené de la carrière. Elle termina par curer ses pieds et passer un petit coup de brosse à crin dans sa crinière et sa queue avant de fouiller en quête de friandises. Aussitôt le tobiano se détourna du foin pour aller récupérer les friandises à la pomme qu'on lui proposait. Ses oreilles inclinées vers l'avant, il fixait sa cavalière tout en mâchant son foin. Elle ne put s'empêcher de lui caresser le chanfrein en lui répétant à quel point il était beau. Finalement, elle décida de le laisser un peu respirer. Elle avait du matériel à ranger et elle devait encore se changer. Le samedi matin il n'y avait qu'un seul cours étant donné qu'il s'agissait du week-end. Elle pourrait profiter de lui après.

25/10/20

Ce matin Romy s'était fait belle. Elle avait lavé ses beaux cheveux longs châtains, avait enfilé une tenue d'équitation sophistiquée et s'était bien maquillée. Après un petit déjeuner pris en compagnie de ses parents à discuter sur ses cours et ses notes en règle générale, elle avait attaché la laisse de sa chienne et avait rejoint sa voiture. La colley était rentrée sans protester à la place passager où sa propriétaire l'attacha pour plus de sécurité. Elle s'installa ensuite, mis le contact et prit la direction de l'écurie où se trouvait son cheval. Elle profitait de ne pas avoir cours ce matin pour travailler un peu plus sur un projet qui lui tenait à coeur. Elle avait pour objectif de le rendre polyvalent. Pas évident avec un cheval de 12 ans qui n'avait connu que du dressage dans sa vie, mais c'était un défi qu'elle était prête à relever. Après tout, ça lui ferait du bien de voir d'autres disciplines de temps en temps. Entre ses réflexions et sa concentration sur la route, elle arriva plus vite qu'elle ne le pensait sur place. Garant sa voiture sur le parking elle ouvrit la porte et descendit avant de faire descendre April. La colley sauta sur le béton et s'ébroua avant de trottiner aux côtés de sa cavalière qui, une fois la voiture fermée, se dirigeait vers l'écurie pour rejoindre Zodiac. Elle était presque surprise d'entendre si peu d'agitations sur place. La plupart des cavaliers étaient en week-end, maintenant en vacances. Hormis les rares propriétaires, demi-pensionnaires et personnel, l'endroit était vide. Au moins, elle serait tranquille. Rejoignant la sellerie, elle rappela sa chienne qui tentait de prendre une direction opposée, puis récupéra les affaires du marwari dont elle aurait besoin aujourd'hui. Le temps de réunir toutes ses affaires et elle prit la direction du box.

Ces derniers jours il n'arrêtait pas de pleuvoir et les sols étaient trempés. Par conséquent les chevaux devaient ronger leurs freins et être au box. De toute façon, elle ne voulait pas vraiment que son cheval ne se blesse en se cassant la gueule dans la boue. Et puis, ce n'était qu'un mauvais moment à passer pour l'entier, bientôt son supplice serait terminé. En attendant elle venait le voir tous les jours pour le monter, le longer ou simplement le lâcher dans le manège pour qu'il puisse se défouler. Il ne fut donc pas étonné de la voir arriver, une oreille en avant et l'autre en arrière. Caressant son chanfrein Romy décida de retirer la laisse d'April qui s'installa dans un coin au soleil près de l'entrée. Tout en gardant un oeil sur elle, elle entra à l'intérieur du box, boîte de pansage en main, prête à refaire une beauté au pie noir. Le marwari la laissa entrer sans s'interposer et plissa les yeux quand sa propriétaire commença doucement à l'étriller pour retirer la poussière de son poil. Pendant de longues minutes elle s'appliquait des deux côtés sur ses parties charnues pour le rendre aussi propre que possible. Lorsqu'elle décida que c'était suffisant, elle poursuivit son pansage avec la brosse dure qu'elle passait vigoureusement sur son poil qui commençait à s'épaissir. Efficace, elle termina bientôt le corps de sa monture avec la brosse douce qu'elle passait sur la totalité de son corps, frottant ses membres pour retirer toute la saleté qui s'y était accroché. C'est uniquement une fois propre qu'elle cura ses pieds, non sans un peu de résistance, et démêla sa crinière courte ainsi que sa queue. À présent qu'il était propre, elle allait enfin pouvoir le seller.

Commençant par le tapis elle lui mit sur le dos son tapis Pénélope Leprevost bleu roi à liseré blanc. Bientôt, elle y ajouta un amortisseur bleu roi ainsi que sa selle d'obstacle forestier en cuir noir. Le temps de sangler de quelques trous pour que l'ensemble ne tourne pas, puis elle déposa des guêtres et protèges boulets noir sur les membres de l'entier qui semblait impatient de pouvoir se défouler. Romy lui flatta l'épaule, jeta un coup d'oeil à sa chienne et reprit sa préparation. Elle passa les rênes du filet par-dessus les oreilles du pie avant de lui présenter le mors. Il protesta un peu mais prit finalement son mors sans trop se contrarier. Dès qu'il fut dans sa bouche elle mit en place le filet, attacha la sous-gorge ainsi que la muserolle et le noseband, puis se prépara elle-même. Le temps d'enfiler sa bombe ainsi que ses gants et elle sortit l'entier du box. Celui-ci poussa un hennissement sonore et trottina près de sa cavalière, direction le manège où ils allaient devoir travailler, la carrière étant trop mouillée et donc glissante.


De retour à l'écurie April n'avait pas bougé d'un poil. La colley se releva à l'approche de sa maîtresse et rejoignit le duo pour obtenir quelques caresses et voir ce qui se passait. Après une papouille furtive Romy rentra l'entier dans son box et le dessella peu à peu. Une fois son équipement retiré le marwari s'ébroua et rejoignit son ballot de foin qui attendait gentiment dans un coin. Occupé à arracher des brins de paille, il ne remarqua même pas que sa propriétaire passait sa brosse sur son corps pour retirer la poussière de ses membres et de son ventre. Une fois le sable du manège retiré, elle cura ses sabots sans avoir plus de résistance que ça de sa part. Elle vérifia qu'il ne manquait de rien puis lui tendit une friandise qui sembla l'intéresser tout de suite. Une dernière caresse et elle le laissa finalement tranquille pour de bon. Le temps de ranger ses affaires dans la sellerie et elle retourna à sa voiture. Il était temps pour elle et April de rentrer à la maison à présent.