Box de Money

Adventure of a lifetime
Objectif : Graisser les sabots du cheval avec de la graisse turquoise.

« Enfin, presque Noël ! J'étais toute excitée à l'idée de ce que je pourrais recevoir comme cadeau de Noël cette année. Perdue dans mes pensées, je sautai sans même m'en rendre compte le petit déjeuner et grimpai dans la voiture. Je conduisis jusqu'au Haras dans un second état, la musique de la radio le plus fort que je pouvais la mettre, un sourire plaqué au visage. Une fois arrivée, je garai la voiture au même endroit qu'à l'habitude et, sans même hésiter une seule seconde, je me dirigeai vers les boxs de Noël, où se trouvait le magnifique étalon pie qui m'était tombé dans l'oeil il y a à peine quelques jours. Une fois devant son box, je m'extasiai devant sa beauté encore plusieurs minutes avant de foncer vers la sellerie attraper un peu d'équipement. Aujourd'hui, je désirais apprendre à connaître l'étalon au naturel.

Une fois dans la sellerie, j'attrapai tout ce qui me passa sous la main ; bac de pansage, un pot de graisse pour les sabots, tiens donc!, un licol éthologique avec sa longe incluse et pourquoi pas, quelques élastiques pour tresser les crins du magnifique pie. J'allai déposer mes trouvailles près de l'aire de pansage et j'allai récupérer l'étalon. Bonjour toi, lui dis-je en arrivant près de son box, pour la deuxième fois. L'étalon pie tourna la tête en ma direction, et lorsqu'il daigna se retourner en entier je lui offris un morceau de carotte. Allez, viens ici espèce de crapule, tu es tout cracra, aussi bien régler ça maintenant! Je lui enfilai le licol, l'ajustai comme il se doit et sorti de son box, l'entier sur les talons.

Une fois dans l'aire de pansage, je l'attachai solidement, mais pas trop, et j'entrepris de faire briller cette belle robe pie isabelle. Je commençai avec l'étrille et la brosse dure, une brosse dans chaque main, ce que j'étais efficace ce matin ! Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je m'activai pour enlever le surplus de poussière incrusté dans la robe du bel étalon. Brosse douce et brosse pour les crins s'enchaînèrent et j'entrepris de terminer la mise en beauté du paint horse par ses sabots. Je lui nettoyai les pieds un à un avec le cure pied jusqu'à ce que je me souvins que j'avais trouvé de la graisse à sabot. Lorsque j'ouvris le pot et que j'attrapai le pinceau, quelle ne fût pas ma surprise de constater que cette graisse était turquoise ! Oh la vache, j'éclatai de rire avant d'enchaîner ; c'est pas très masculin cette couleur dit donc! Je jurai entendre l'étalon pouffer de rire avec moi, mais non, il avait juste piocher d'impatience.

Toutes mes excuses Milord, je me dépèche! éclatai-je en riant. Je me hâtai de badigeonner chacun de ses sabots de cette mixture turquoise avant d'admirer le produit fini. Décidément, cette couleur te va à ravir! riais-je encore une fois. Au bout de quelques minutes, le temps que je ramasse toutes mes affaires, la couleur turquoise s'était résorbée pour laisser place à la brillance des sabots blancs de l'étalon pie. Tu es superbe, lançai-je avec un bisou soufflé. L'étalon hennit d'impatience. Ça va, ça va, on sort, dis-je en attrapant la longe qu'il avait autour de l'encolure. Le pie sur les talons, je me dirigeai vers les paddocks qui étaient libres à l'extérieur. »

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Stressed Out
Objectif : Passer dans une flaque d'eau en allant au paddock.

« Aussitôt que je fûs sortie du bâtiment temporaire je regrettai d'avoir badigeonner les sabots du pie de graisse, il y avait de l'eau partout! J'essayais de visualiser le chemin le moins pire pour mes bottes ; il faut dire que ce matin, j'étais pas mal dans les nuages, alors je n'ai pas pensé une seule seconde à mes bottes imperméables! Merde, pensai-je aussitôt. Chaque chemin que je pensais prendre me menait au même résultat ; l'énorme flaque d'eau devant la porte du paddock. Oh et puis zut! L'étalon piaffait d'impatience derrière moi, d'après moi la boue l’appelait. Je pris une grande respiration et ... je me lança. À pieds joints. Dans l'eau. Avec l'étalon qui me suivait comme un chien de poche.

Une fois non loin de l'immense flaque, que je qualifierais presque de petit lac, qui se trouvait devant la porte du paddock, je fis un pas dedans, alors que Money fît un pas de reculons. Ah non, tu ne vas pas te dégonfler maintenant toi! lançai-je avec un ton de défi dans la voix. L'étalon dû comprendre que ce petit jeu ne passait pas avec moi, car il s'élança dans la flaque ... En sautant. Imaginez le résultat! J'étais trempée jusqu'aux os, mais j'avais le sourire aux lèvres. L'étalon était au centre de la flaque avec moi et pas une seconde je ne perçus d'hésitation dans son allure. Doucement, nous nous dirigeâmes dans le paddock, où je crus bon de refermer la porte derrière moi avant de retirer le licol de Money et de le relâcher. »

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Part of the rain
Objectif : Faire en sorte que le cheval vous suive sans licol ou longe.

« Amuse toi bien ! Lui lançai-je alors qu'il s'éloignait au galop. Je m'accoudai sur la clôture en bois afin de l'observer. Il était magnifique lorsqu'il était en action, ses muscles prononcés ressortaient de son poil couleur dorée. Sa tête fine se balançait au rythme de ses foulées, ses yeux expressifs laissaient apparaître une joie profonde. Je restai ainsi plusieurs minutes, sans compter le temps que je passais à observer l'animal. La prestance de ce cheval m'impressionnait, il dégageait quelque chose de merveilleux. Tellement que je fûts attirer vers lui, comme un moustique l'est vers la lumière. Sans même m'en rendre compte, je me dirigeais machinalement vers le centre du paddock, pour aller caresser le cheval.

Ses yeux plein de défis plongés dans mes yeux bleus, l'étalon ne bougeait plus d'un pouce. Il me toisait du haut de sa fierté et attendait patiemment que je fasse un pas dans sa direction. Pourtant, je restai au centre du paddock. À ce moment, je me rappelai les plusieurs sites et plusieurs films que j'avais regardé sur l'éthologie et l'importance de devenir le centre de bien-être du cheval. Je restai donc sans bouger, complètement trempée, au centre du paddock alors que l'étalon courrait dans tous les sens, s'arrêtant seulement pour me défier du regard. J'étais patiente. Je ne bougeais pas. Jusqu'au moment où il fît un mouvement un peu trop brusque dans ma direction.

Alors je le chassai, et s'ensuivit le jeu du chat et de la souris. L'étalon essayait de venir vers moi, certes pas très sympathiquement les oreilles dans les crins et parfois ses lèvres laissaient apparaître quelques dents, chose que je ne tolère pas. Je le chassais donc, jusqu'au moment où je décelai dans son attitude dominatrice, un changement. À peine perceptible, mais je l'avais décelé, et il le savait bien trop. Alors, je lâchai un "whoa" calme, mais ferme, et l'étalon s'arrêta. À quelques mètres de moi se trouvait un pie essouflé, mais calme. J'osai donc faire un pas dans sa direction, et alors le déclic se fît. L'étalon avança vers moi d'un pas décidé, les oreilles dans ma direction et son regard rivé au mien. Il arrêta lorsque son nez toucha la paume ouverte que je lui tendais. Je le caressai plusieurs minutes, sur toutes les parties de son corps. Il ne cilla pas. Il était calme et détendu, comme si me laisser le "dominer" lui avait enlever une charge de sur les épaules.

Après plusieurs minutes de caresse et de gratouilles, je me retournai pour le laisser brouter et batifoler un peu, mais qu'elle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris que l'étalon m'avait suivit jusqu'à la porte du paddock. Allez ouste petite crapule ! Vas dépenser ton surplus d'énergie plus loin que l'endroit où je me trouve! lançai-je à l'étalon en essayant de le chasser. Pas de réaction. Je retournai donc au centre du paddock, Money toujours sur les talons, lui caressai le bout du nez une dernière fois, et je le chassai. Il détala jusqu'à l'opposé du paddock. Je me retournai donc et marcha vers la porte du paddock ... Money derrière moi. Ehoh, n'ai-je pas parlé peut-être? dis-je en riant. L'étalon s'esclaffa, littéralement. Il secouait la tête dans tous les sens en lâchant quelques petits grognements par-ci par-là. Il était à mourir de rire.

Je le caressai donc encore quelques minutes, puis je lui réenfilai son licol. On essaie quelque chose d'accord? lui demandai-je les yeux plein d'espoirs. J'enroulai la longe autour de son encolure, ouvrit la porte du paddock et pris une grande respiration. Sans jamais toucher à la longe, je sortis du paddock, dans le petit lac, et un miracle se produit. Sans sauter dans l'eau, sans me bousculer, Money me suivit docilement à travers la flaque d'eau, jusqu'à son box. Je le remis à l'intérieur, avec une couverture, pauvre petit chou il était trempé, une portion de foin des carottes et de l'eau fraîche. Je lui soufflai un dernier bisou et je quittai, encore sur un petit nuage rose de bonheur. Nous avons enforci notre lien, et le meilleur est à venir. »

Firestone
Objectif : Faire boire un cheval avec un seau noir.

« Ce matin, mon nuage rose me porta jusqu'aux écuries événementielles. Sans blague, je flottais encore sur ce petit nuage des mes deux dernières séances avec les étalons. Hidalgo avait été merveilleux hier et que dire de Money à notre dernière séance! Perdue dans mes pensées, mes pas me menèrent jusqu'au box de ce dernier, qui avait l'air de m'attendre impatiemment. Dit donc mon beau, ça va pas ? L'étalon piaffait d'impatience dans son box. Avant même d'entrer dans son box, je savais que quelque chose clochait. J'ouvris donc la porte en attrapant le licol du pie et je constatai qu'il avait renversé son seau d'eau. Ah, tu dois avoir soif espèce de crapule! Je lui enfilai donc son licol, j'attachai sa longe à l'anneau en dessous et je me dirigeai vers l'aire de pansage.

Une fois l'étalon attaché solidement à l'aire de pansage, je fonçai comme une furie dans la sellerie. J'attrapai de l'équipement rapidement ; un bac de pansage, un "carrot stick" et un seau noir. Puis je me redirigeai vers l'endroit où se trouvait mon étalon. Je déposai le tout, sauf le seau que j'entrepris d'aller remplir à la douche. Je revins avec un seau d'eau presque plein et je le tendis à Money, qui se jeta dans l'eau goulûment. Ça devait faire un bail qu'il n'avait plus d'eau dans son box. Il bût presque la moitié de la chaudière avant que je ne lui retire. Avant de faire une colique, tu vas te calmer! dis-je en riant. L'étalon se lichait les lèvres joyeusement alors que j'entrepris de le panser.

Chacune des brosses se succéda rapidement, j'avais en tête une belle séance de travail au sol avec le beau pie. Étrille, brosse dure, brosse douce, peigne et cure-pieds y passèrent afin de faire briller le beau Money. Une fois ma tâche accomplie, je me permis de l'admirer quelques minutes et de le caresser. Il s'était calmé un peu alors je lui offris le reste de l'eau qui était dans le seau noir. Il en bût quelques gorgées avant d'être rassasié. Je le détachai donc de l'aire de pansage attrapai sa longe et hop! direction le manège pour une séance de travail au sol. »

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Rien ne sert de courir
Objectif : Apprendre la jambette à un cheval (il faut que le cheval l'ait bien assimilé).

« Une fois au manège, je libérai l'étalon quelques minutes pour qu'il dépense son surplus d'énergie. Il se calma rapidement et vint me rejoindre au centre du manège. Afin de solidifier le lien que nous avons créé il y quelques jours à peine, je le chassai doucement, ce qui fît en sorte qu'il revint encore plus rapidement vers moi. Sans longe, je me promenai dans tout le manège, où l'étalon me suivit comme s'il était attaché par un câble invisible. Super, chuchotai-je en arrêtant pour caresser le pie. Je remis la longe à son licol puis j'allai récupérer le carrot stick que j'avais laissé dans un coin du manège. De retour au centre du manège j'entrepris de désensibiliser l'étalon au stick..

Chose qui fût très simple, car étant donné qu'il m'a accordé sa confiance, il ne bougea pas d'un poil. Je lui passais doucement la corde sur toutes les parties du corps et je le tapotai doucement. Il était génial, il ne bougea pas un sabot. Alors, j'entrepris de lui apprendre la jambette. J'étais un peu naïve tout de même, me plaçant aux côtés de l'étalon, je levai ma jambe gauche et l'étirai à mon maximum, comme pour lui montrer ce que j'attendais de lui. Je lui tapotai le derrière du genou avec le stick pour que la commande soit évidente, mais évidemment, l'étalon tourna la tête vers moi avec des points d'interrogation dans les yeux.

Je m'y pris autrement. Je plaquai la paume de ma main derrière son genou et je comptai jusqu'à trois. À trois, je pris mon index et fît une pression du bout du doigt derrière son genou, comme pour imiter le stick. L'étalon souleva sa patte gauche. Génial mon beau! Je relâchai la pression et caressai l'épaule de Money. La deuxième fois, lorsque je fis une légère pression derrière son genou, l'étalon leva la patte, je lui attrapai et l'étirai à son maximum pour qu'il comprenne ce que je voulais. Je relâchai. Je recommençai ainsi quelques fois, avant de me relever et reprendre mon stick. Voyons voir si tu as bien compris! Je touchai le derrière du genou de l'étalon avec le stick et au même moment je levai ma jambe gauche. L'étalon m'imita. Même s'il n'était pas allongé au maximum et qu'il ne tenu pas longtemps dans la position désirée, au moins il avait compris.

Je relâchai la pression et le félicita avec un bout de carotte. Je refis la même tentative de l'autre côté avec la patte droite. Plusieurs tentatives échouées et plusieurs minutes plus tard, l'étalon fît un semblant de jambette avec la patte droite. Je le félicitai et pour bien terminer la séance, je lui demandai une dernière fois du côté gauche, côté qu'il avait beaucoup mieux acquis. Alors une dernière fois, ensemble, nous levâmes la patte/jambe gauche. L'étalon répondait très bien à la demande du stick derrière son genou et conservait assez bien la position. J'étais très fière de lui. De ce fait, je le récompensa avec une gâterie et je sortis à l'extérieur, en direction du paddock. »

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Renegades
Objectif : S'allonger sur le dos du cheval tandis que celui-ci broute.

« Une fois dehors, je profitai que tous les paddocks étaient libres pour lâcher le beau pie. L'étalon lâcha son fou quelques minutes avant de brouter les quelques brins d'herbe qui restaient en ce mois de décembre. Je le regardais se promener et brouter, il avait l'air si paisible ... Et j'avais si froid. C'est alors qu'une idée me vint. J'appelai l'étalon qui se dirigea vers moi, j'attachai le mousqueton de la longe dans l'anneau sous son licol et je rapprochai Money de la barrière. Comme s'il avait compris mon intention, il se rapprocha du plus qu'il le pouvait sur la barrière. J'embarquai donc sur son dos musclé, sans selle, sans bride, au chaud avec sa fourrure épaisse.

Tenant toujours la longe dans mes mains, je ne le forçais à rien, il se baladait profitant des derniers rayons de soleil de ce 17 décembre. Lorsqu'il s'arrêta pour brouter, j'en profitai pour m'allonger sur son dos et admirer le spectacle qui s'offrait à moi. Quelques minutes passèrent, puis l'étalon se remit en branle. Je me rassieds dans la bonne position et je le dirigea vers la porte du paddock, où j'y descendis. Je ramena l'étalon à l'écurie, où je lui redonnai une portion de foin et je remplis son seau d'eau fraîche. Je lui donnai quelques carottes et je quittai. À plus ma beauté. »

HAPPILY EVER AFTER

« Définitivement, janvier marquait le début de nouvelles aventures dans ma vie. Et quoi de mieux pour continuer ma belle aventure avec les chevaux qu’en acheter un deuxième ! Il y a quelques temps, j’étais tombée amoureuse du beau Money, cheval dont je me suis occupé près d’un mois. Cependant, après la fermeture des écuries événementielles, je ne savais pas ce qu’il adviendrait des chevaux s’y trouvant. Aujourd’hui, j’ai ma réponse. Le beau paint horse faisait maintenant partie de ma superbe famille équine!

Ce matin-là, je me dirigeai vers les écuries de propriétaires le cœur léger ; on m’avait accordé le box numéro 19 pour l’étalon paint horse, soit le box adjacent à celui d’Hidalgo. Comme la première fois, je devais préparer le box de l’étalon avant son arrivée. Je m’affairai donc à la tâche ; passer le balai sur les tapis de caoutchouc, remettre de la litière propre, mettre de l’eau fraîche, un bloc de sel et une portion de foin ; sans oublier quelques carottes dans la mangeoire. J’étais alors fin prête à accueillir le petit nouveau.

C’est Maioral qui m’amena la bête. Je la remerciai du fond du cœur avant de prendre la relève et de (presque!) lui arracher la longe des mains. Le bel étalon pie semblait me reconnaître ; c’est qu’on avait passé pas mal de temps ensemble! Il me suivit docilement jusqu’à son nouveau domicile où je l’y installai pour quelques heures. Promis mon chéri je reviens. Je te laisse manger, en attendant, je vais aller entraîner ton voisin! »

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TOUT VIENT À POINT À QUI SAIT ATTENDRE

« De retour de ma séance d’entrainement avec Hidalgo, j’étais quelque peu essoufflée. L’étalon palomino avait très bien, voir trop bien travaillé, et je ne m’étais pas rendue compte du temps que j’avais passée dessus. Par contre, j’avais fait une promesse ; celle de revenir m’occuper du pie. Alors j’étais là, plantée devant son box à observer la montagne de muscles qui se dressait devant moi, au repos, dans son box. J’attirai son attention en sifflotant, l’étalon pie leva la tête dans ma direction et s’approcha de la porte du box. Oh tu veux sortir? On va se balader peut-être? Son nez entre les barreaux de son box posé au creux de ma main m’indiquait que la belle chimie que j’avais créée avec lui n’avait pas disparue.

Allez viens espèce de crapule! J’attachai le mousqueton de la longe sous son licol et je traversai l’allée de l’écurie pour l’attacher dans l’aire de pansage face aux deux boxs. Étant donné que je venais à peine de m’occuper d’Hidalgo, j’avais pris le temps d’organiser mon équipement en fonction du changement d’étalon. Hors donc, je pus entreprendre de brosser Money immédiatement. L’étalon pie était repoussant de saleté. La poussière avait incrusté sa belle robe grullo, je m’affairai donc avec l’étrille et la brosse dure pour en enlever le plus possible. Suivit la brosse douce et le peigne, ainsi que le cure-pied. Money était calme et patient, fidèle à lui-même. 

Alors que j'étais en train de seller l'étalon, je fis le constat que c'était la première fois, depuis que je prenais soin de lui, que j'allais le monter. Je n'en étais que plus heureuse. Un sourire plaqué au visage et malgré mes muscles endoloris de mon entraînement avec Hidalgo, je sellai rapidement et efficacement l'étalon pie. Une fois fin prêt à partir, j'étais encore en décision sur ce que nous allions faire aujourd'hui. Dit donc, tu as envie d'aller faire un peu d'endurance? L'étalon secouait la tête en tous sens, comme si le simple fait d'aller se dérouiller les pattes lui paraissait fantasmagorique. Dans ce cas, allez espèce de crapule! À la piste! »

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ALL I ASK FROM YOU

« De retour de la piste, l'étalon me suivit docilement jusqu'à l'aire de pansage. Un peu déçue de son attitude, je ne me laissa pourtant pas démonter. La prochaine fois, ce serait mieux, j'essaierai de travailler sans distraction. Je désellai rapidement dans l'aire de pansage, avant de lui mettre une couverture et de le remettre au box avec de l'eau fraîche, du foin et quelques carottes. À bientôt ma beauté. »

ANOTHER BEGINNING

« Après l'entraînement avec Hidalgo, il était encore de bonne heure. Je parti donc à la conquête de Money, que j'avais laissé lui aussi dans le paddock extérieur. Lorsque j'arrivai, l'étalon pie m'attendait patiemment devant la porte du paddock et hennit à mon approche. Je lui enfilai son licol et il me suivit pas à pas jusqu'à l'aire de pansage. Hidalgo l'accueillit gaiement lorsqu'il reconnu son pote en face de lui. Mon équipement était encore dans l'aire de pansage, ce qui me sauvait un peu de temps.

J'y attachai donc Money, où j'y donnai aussi sa portion d'avoine pendant que je le brossais. Alors que l'étalon pie se gavait de son avoine, je constatai l'ampleur des dégats. Il avait probablement trouvé le seul endroit où il restait de la boue dans le paddock, et évidemment, il n'avait pas pu s'empêcher de s'y rouler. Le blanc du paint horse était devenu brun, et ça formait une croûte dure et sèche. Super, grommelai-je. Pendant que je passais l'étrille à l'étalon, celui-ci avait eu le temps de terminer son avoine. J'enchaînai ensuite la brosse dure et la brosse douce avant de passer le peigne dans ses crins fins.

Je filai à la sellerie chercher de l'équipement un peu différent soit ; une selle anglaise et le tapis de selle qui allait avec, une sangle et une bride avec un mors doux, une D double brisure. J'attrapai aussi des bandes de travail. J'avais en tête d'aller faire un peu d'obstacle avec l'étalon pie. De retour à l'aire de pansage, je lui mis le tapis de selle et la selle en prenant bien soin de dégarotté et de placer cette dernière juste derrière l'épaule musclée du paint horse. Une fois l'étalon bien sellé et prêt pour l'entraînement, nous nous dirigeâmes vers le manège. »

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BACK IN THE DAYS

« De retour de l'entraînement, l'étalon surchauffait un peu. Pauvre Money, lever les pattes n'était pas si évident! Je me dépêchai donc de le désseller avant de lui mettre une couverte absorbante sur le dos. Je le remis dans son box fraîchement nettoyé avec de l'eau fraîche et sa portion de foin avant de quitter vers les paddocks une nouvelle fois.