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Lun 29 Sep - 21:10
Ce matin, je voulais aller au haras du Pado. Malgré mon aventure avec Going to Hell, j'étais prête à revenir le voir. Mais je ne comptais pas retourner dans l'enclos. Pas tout de suite. Je l'avais brusqué hier et j'avais peur de l'avoir traumatisé.

J'allais en direction du pré de Going to Hell quand je vis une jument que je n'avais jamais vu auparavant. Tiens ? Etrange. Peut-être une nouvelle arrivée ? Je m'approchais de la barrière et sifflais, au cas où la jument s'approcherait. Elle ne fit que lever la tête et ses oreilles se dressèrent vers moi. J'attendis un peu, mais la jument semblait ne pas vouloir venir. Je regardais le nom de la jument sur la barrière. Elle se nommait Azrael. Bizarre, comme nom. C'était le chat de Gargamel, non ? Bah, bref. Ce qui comptait, c'était cette magnifique jument.

Celle-ci fit quelques pas. Je la vis s'éloigner de moi. En y regardant bien, je vis qu'elle boitait légèrement. Pas beaucoup, mais quand même un peu. Pour la première fois ici, je vis une cavalière arriver. Je lui demandais si elle savait pourquoi Azrael boitait. Elle me dit alors que la jument avait eu un accident de saut. Le haras l'avait recueillie car sa propriétaire l'avait abandonnée dans un pré. Elle me dit aussi que si je le voulais, je pouvais entrer dans son pré. La jument ne me ferait rien, mais il ne fallait pas m'attendre à des démonstrations amicales avec cette jument. Elle avait, en quelque sorte, perdu l'envie de faire plaisir à un cavalier.

Je remerciai la cavalière qui s'en alla. Je voulais entrer dans le paddock, mais finalement ne le fis pas. L'accident de hier m'en dissuada. Même si je savais que la jument ne me ferait rien, j'avais compris qu'il ne fallait pas brusquer les chevaux. J'observai encore un peu la jument avant d'aller voir Going to Hell
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Mar 30 Sep - 19:56
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(si tu veux passer de niveau, résumés avec ton cheval de DP! Tu pourras peut-être racheter un cheval de RM par la suite... Wink )
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Dim 30 Nov - 18:57
Petite Azrael...

Aujourd'hui j'ai un peu de temps à tuer. Alors, je vais aller passer un petit coucou aux chevaux de Rescue Me! J'avance vers les paddocks, et vois une belle jument pie palomino dans un pré, en train de brouter de l'herbe. Elle est vraiment magnifique. Je m'approche du paddock, et lis l'inscription sur le panneau: "Azrael, jument westphalien de 9 ans.".

Je claque alors de la langue, pour voir sa réaction, car je ne sais absolument pas si elle est du genre agressive. La belle jument relève la tête, visiblement surprise, puis la rebaisse pour continuer de brouter. Je saute alors par-dessus la barrière, et m'approche tout doucement de la pie. Celle ci reste impassible. Un mètre nous sépare maintenant, et la jument n'a pas l'air gênée. Je décide alors de la toucher. Je commence à lui caresser l'épaule, mais la jument s'en fiche totalement. Je m'assied alors à côté d'elle. La jument ne me prête pas attention, et continue de brouter comme si de rien n'était. Je lui caresse alors la joue, et la jument exprime son mécontentement en partant au trot, la tête basse. J'ai remarqué une boiterie au niveau de son antérieur droit. Je vais donc chercher mon licol, mes brosse, ma pommade chauffante pour les membres du cheval. Ça soulagera probablement d'éventuelles douleurs. Sur le chemin, je croise Chocolat, et lui demande ce qui est arrivé à la belle Azrael. Celle ci me raconte qu'avant, c'était une jument de CSO de haut niveau. Puis, un jour, elle ne lève pas suffisamment les jambes et traverse l'obstacle, tel un bulldozer. Depuis, son antérieur droit est fragile, et elle ne pourra plus jamais refaire de saut. Elle a également perdu confiance en l'homme. Je la remercie, et reprends ma route. Une fois de retour au paddock avec tout mon matériel, je rentre dans le paddock et m'approche vers la jument. Celle ci fait comme si de rien n'était. Je lui relève la tête, puis lui mets le licol. La jument se laisse faire. Puis, je l'emmène jusqu'à la barrière, où je l'attache. Azrael n'offre aucune résistance.

Je prends tout d'abord mon étrille et fais tomber les plaques de boue grâce à des mouvements circulaires. Ça me prends bien 10 minutes, la pie palomino à l'aire de ne pas avoir été brossée depuis des lustres! Mais, une fois ceci fait, la jument semble bien plus présentable. Je prends alors mon bouchon et fais tomber la poussière du corps d'Azrael, puis de ses membres. Sauf que les choses se compliquent à l'antérieur droit. Dès que je me baisse pour le brosser, la jument lève son membre, ou se décale de façon à ce que je ne puisse pas y toucher. Je pose alors ma brosse, et touche le membre avec une grande délicatesse. La jument frémit, mais ne bouge pas. J'enlève alors du mieux que je peux les saletés incrustées dans le poil de l'antérieur, au niveau des tendons. Puis, une fois ceci fait, j'applique ma pommade sur les tendons de la westphalien, avec des mouvements doux. Cependant, même avec ça, la jument gigote. Finalement j'arrive à appliquer la pommade, non sans mal. "Ne t'en fait pas ma belle, la pommade va te soulager". Je range ma pommade, quand soudain j'entends "Tu peux la prendre en demie-pension, si tu veux." C'est à nouveau Chocolat qui me parle. J'accepte avec un grand sourire, et lui dis que je passerais au bureau plus tard pour la paperasse. Je prends la brosse à crins et démêle la queue et sa crinière de la pie. Puis, je prends mon cure-pied, et cure les pieds de la jument. Pour le sabot de l'antérieur droit, je prends le sabot avec une grande délicatesse, et, finalement, j'arrive à le curer. Une fois ceci fait, je prends mon pot de graisse noire et mon pinceau, et je dépose une épaisse couche de graisse sur les sabots de la pie. Voilà, j'ai terminé mon pansage. Je lui donne alors quatre demies baguettes de pain sec, pour récompenser la jument. Azrael mange ce que je lui ai donné sans grande conviction. Je défais le noeu d'attache, puis enlève le licol de la jument. Celle ci s'éloigne de moi au pas, l'encolure basse. Je peux remarquer qu'elle boite légèrement moins qu'avant. Je ramasse mes affaires, puis pars les ranger à la sellerie, avant de partir pour le bureau pour m'occuper de la paperasse.
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Jeu 18 Déc - 12:20
Désolé du grand retard ^^

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Mar 14 Avr - 19:25
Azrael, Hanako

Ces derniers temps je ne suis pas beaucoup partie voir Azrael, la jument de Rescue Me que j'ai pris en demie-pension. Aujourd'hui, je compte revenir la voir. Au programme: Pansage, soin à l'argile puis je vais lui donner sa ration de midi et je resterais un peu avec elle pour manger mon sandwich. Puis je vais m'en aller.

J'arrive devant le paddock de la jument, et claque de la langue pour attirer son attention. Azrael reste là où elle est, à brouter son herbe. Je prends alors le licol que je lui ai dédié, puis je rentre dans son paddock. J'avance vers elle en lui parlant d'une voix calme. Puis, une fois à côté d'elle, je lui fais lever la tête et lui enfile son licol avec application. La jument reste immobile, mais cette fois avec la tête levée. Je l'invite alors à me suivre, pour l'attacher à la barrière. Azrael me suit mollement. Je l'attache à la barrière, puis sors mon étrille et me mets à frotter son corps énergiquement. Puis, je sors mon bouchon et brosse tout le corps de la westphalien avec. Pour finir, je prends ma brosse douce et enlève les dernières poussières. La jument se laisse faire, comme inanimée. Enfin, sauf quand je veux brosser son antérieur droit. Elle semble ne pas vouloir que quelqu'un y touche. Mais j'arrive quand même à le brosser plus ou moins avec la brosse douce, en appuyant quasiment pas. Je sors ma brosse à crins, et brosse la queue et la crinière d'Azrael. Puis, je prends mon cure pied, lui cure les pieds puis les graisse. Une fois ceci fait, je pars au clubhouse pour chercher l'argile mélangée à l'eau. J'ai demandé à Mello de me préparer le cataplasme. Je trouve celui ci posé sur une table, dans un saladier. Je prends celui ci, puis retourne aussi vite que je peux au paddock de la jument. Quand j'arrive, j'applique l'argile en cataplasme sur tous les membres de la jument. Puis, je regarde l'heure: il n'est que 11 heures. Donc, je rincerais la jument vers 14 heures. Je vais préparer un seau d'eau et une éponge pour le faire, car elle risque de ne pas du tout apprécier le jet d'eau de la douche sur son antérieur droit. Remarque, l'éponge non plus, mais moins. Je détache alors la jument et la laisse partir où elle veut dans son paddock. Quand à moi, je pars nettoyer le saladier au clubhouse.

Quand je reviens, il n'est que 11 h 15. Je vais passer un peu de temps avec la jument. Je m'installe dans l'herbe puis commence à lui parler d'une voix calme. Je lui parle de tout, de rien, je lui raconte ma vie. Puis, je me mets à chanter une chanson, à siffler... Parfois, la jument relève la tête pour me regarder bizarrement, puis replonge son museau dans sa touffe d'herbe. Le temps passe vite, et il est bientôt midi et quart. Je me lève alors difficilement car j'ai une crampe à la jambe puis je pars chercher la ration de la jument, ainsi que mon repas. Quand je reviens, j'avance vers sa mangeoire, puis verse la ration dedans. Azrael a déjà de l'eau dans son abreuvoir. Quand elle voit sa ration, Azrael la regarde, puis me regarde et replonge sa tête dans une touffe d'herbe. Je m'assois alors dans l'herbe et entame mon sandwich. Au bout d'un moment, la westphalien finit par avancer jusqu'à sa mangeoire et entame sa ration. Dès qu'elle a fini, elle repars brouter. Moi aussi j'ai fini, alors je repasse par le clubhouse pour jeter le sac en plastique où trainent tous mes déchets. J'en profite aussi pour aller chercher le seau d'eau et l'éponge. Puis, je reviens au paddock de la jument. A nouveau, je me mets à lui parler, à chanter... Pour laisser place à un silence. Je m'allonge et regarde les nuages. De temps en temps, Azrael relève la tête pour me regarder. A 14 heures, je me lève, puis remets le licol à la jument. Je l'attache à la barrière, puis prends mon éponge imbibée d'eau et me mets à enlever l'argile des membres de la jument. La jument se laisse faire... Sauf pour l'antérieur droit. Il me faut beaucoup de temps pour pouvoir enlever l'argile sur ce membre là. Mais finalement, j'y arrive. Alors, je détache la jument et la laisse partir. Je dépose deux bouts de pain sec dans sa mangeoire, avant de tout ranger.
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Mer 15 Avr - 12:34
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Dim 26 Avr - 19:06
Azrael, Hanako

Aujourd'hui je compte revenir voir ma demie-pension, Azrael. Je n'ai hélas pas le temps de bien la soigner mais je vais quand même passer en coup de vent pour lui dire bonjour et lui appliquer la pommade chauffante. J'avance donc dans l'allée des paddocks de Rescue Me, vers le paddock de la westphalien. Quand j'arrive devant celui ci, je claque de la langue pour la prévenir de mon arrivée.

La jument me jette un rapide coup d'oeil avant de vaquer à ses occupations. Je saute par dessus la barrière et avance vers elle, le licol à la main. Azrael ne prête pas attention à moi. Je lui relève la tête délicatement et lui enfile le licol. Puis, je l'invite à me suivre vers la barrière pour que je puisse la soigner. Azrael ne veut pas me suivre. Je l'incite à le faire d'une voix douce et calme, mais elle ne veut toujours pas avancer. Je me place alors à côté d'elle pour lui tapoter son flan et la westphalien se tourne pour être face à moi. Elle met ses oreilles en arrière et me montre ses dents. Visiblement elle n'a pas envie d'être dérangée aujourd'hui. Inutile de la forcer. Je lui enlève son licol et pars le ranger dans mon sac. Dès que je lui ai enlevé son licol, Azrael a tout de suite remis ses oreilles en avant, intriguée. Dans la foulée, je prends mon sac de friandises, rempli de pommes, de carottes et de pain. Je m'assois à quelques mètres d'elle et sors pomme de mon sac. Je la fais doucement rouler jusqu'à Azrael. La jument recule, met ses oreilles en arrière, puis finit par venir voir la pomme. Au bout d'un moment elle croque dedans. Et elle relève la tête, encore plus intriguée. Je prends cette fois du pain, et le pousse jusqu'à la jument. Celle ci hésite, puis croque à nouveau dedans et regarde mon sac avec intérêt. Je prends une carotte et la pousse à nouveau jusqu'à Azrael. Cette fois, la jument dévore ce que je lui ai donné. Puis, elle fait un demi tour au trot et se dirige vers moi au trot, la tête basse. En fait, pas exactement. Elle se dirige plutôt... vers mon sac! Quand elle passe à côté de moi, elle prends le sac par les hanses et décampe au galop pour savourer son butin. Je rigole et me retourne pour la regarder manger. De toute façon je comptais tout lui donner. Elle plonge sa tête dans le sac et mange en mange tout le contenu. Puis, quand elle semble avoir fini, elle relève la tête et me regarde. Je me lève et m'approche d'elle pour reprendre mon sac. La jument se tend et recule de quelques pas. Alors, je me mets à marcher accroupie, en regardant seulement le sac, pas la jument. Azrael se décale encore de quelques pas avant que je n'atteigne le sac. Il reste encore une carotte à moitié mangée. Je la pousse pour qu'elle soit à porté de la jument, puis je sors du paddock. Je range mon sac vide, puis repars vers mon domaine.
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Dim 26 Avr - 20:08
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Mer 29 Avr - 19:23
Azrael, Hanako

Aujourd'hui j'ai le temps de passer voir ma petite protégée de Rescue Me, donc c'est ce que je vais faire en premier lieu. J'ai apporté un sac rempli de friandises, ça devrait plaire à Azrael! J'ai aussi prévu de faire des soins, si la jument est du même avis que moi. Je pose mes affaires devant son paddock puis je prends son licol car je compte commencer par les soins. J'amène aussi un bout de pain, au cas où.

Je saute par-dessus la barrière, ayant déjà prévenu la jument d'un claquement de langue. La jument me lance un regard, puis elle effectue une rotation pour se retrouver en face de moi, aux aguets. Elle doit se dire que je n'ai pas apprécié le fait qu'elle me chipe mon sac de friandises l'autre jour, et que je vais probablement le lui faire payer. Alors, je m'arrête et me mets accroupie pour paraitre moins imposante. J'invite la jument à me rejoindre, mais, bien évidemment, elle ne bouge pas. Je me mets alors à marcher à quatre pattes vers elle. Une fois à deux mètres d'elle, je lui présente ma main et l'invite à nouveau à me rejoindre. La jument recule d'un pas. Je pose alors le bout de pain au creux de ma main et le présente à la jument. La jument avance de deux pas, tend l'encolure... puis se ravise au dernier moment. Je pose alors le bout de pain juste devant elle. Azrael hésite longuement, puis finit par manger la friandise. Je la félicite avec ma voix et lui parle doucement. Azrael me dévisage, une oreille en avant et l'autre en arrière. Je me relève alors aussi lentement que possible et présente le licol à la jument. Azrael a un mouvement de recul. Alors, je viens doucement vers elle et viens me placer à côté d'elle. Puis, je lui présente le licol. Azrael se détend. Je lui enfile le licol délicatement, puis l'invite à me suivre vers la barrière. La pie me suit, reprenant son air impassible. Je l'attache, puis entame un pansage. Azrael n'est pas très sale, je me contente donc de passer le bouchon un peu partout sur son corps, sauf sur son antérieur droit, que je brosse à l'aide de la brosse douce. La jument n'apprécie pas que je la brosse à cet endroit, et me le fais comprendre en mettant les oreilles en arrière et en déplaçant son membre alors que je suis en train de le brosser. Mais finalement j'arrive quand même à le brosser. Je cure ensuite les sabots de la jument, avant de les graisser. Puis, je démêle sa queue et sa crinière avec soin. Pour finir, j'applique ma pommade chauffante sur les antérieurs de la jument. Les soins étant terminés, je détache la jument et lui enlève le licol. Celle ci repart vers le fond de son paddock, cherchant une touffe d'herbe fraiche. Je prends mon sac rempli de friandises et m'approche de la jument avec. Azrael redresse la tête, et me fait face, les oreilles en avant. Elle a compris que mon sac est rempli de friandises. Je verse le contenu du sac par terre, puis laisse la jument le manger. En attendant, je m'assois près d'elle et la regarde faire. Quand Azrael a fini, elle me regarde, attendant de moi une autre friandise. Je me relève et la flatte, avant de repartir, un sac vide à la main.
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Mar 5 Mai - 19:41
I love you

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Lun 11 Mai - 19:03
Azrael, Hanako

Aujourd'hui j'ai un peu de temps alors je vais rendre visite à Azarël, ma demie-pension. Aujourd'hui je ne vais probablement pas faire de soin à l'argile car je n'aurais pas le temps. Cependant je vais quand même mettre la pommade chauffante. Une fois arrivée devant le paddock de la jument, je claque de la langue pour attirer son attention.

Azraël lève la tête, puis se tourne vers moi. Elle semble avoir compris que je ne viens jamais les mains vides! Je saute par-dessus la barrière avec mon licol, puis m'approche doucement de la jument avec. Celle ci se rend vite compte que je n'ai pas amené le sac de friandises avec moi, et elle replonge dans son herbe. Une fois à côté d'elle, je lui mets le licol sans qu'elle ne montre de signe de désaccord. Je la conduis donc jusqu'à la barrière et l'attache. Je commence mon pansage en passant l'étrille partout sur le corps de la jument car la coquine s'est roulée dans la boue. Je passe ensuite le bouchon partout sur son corps. Pour l'antérieur droit, j'ai un peu de mal mais je finis par y arriver. Puis, je passe vite-fait la brosse douce sur le dos, le ventre, la croupe et les épaules de la jument. Je prends ensuite ma brosse à crin et lui démêle soigneusement les crins ainsi que la queue. Je cure les pieds de la jument, et y étale une épaisse couche de graisse noire. Pour finir, j'applique la pommade sur l'antérieur droit de la jument, avant de la libérer. La jument boite de moins en moins! Elle marche maintenant presque normalement! Je prends mon sac de friandise et entre à nouveau dans le paddock de la jument. Je claque la langue, et Azraël tourne la tête. Elle remarque le sac, alors elle se tourne pour me faire face. Je m'approche doucement d'elle, une pomme au creux de la main. Azraël hésite, puis avance de quelques pas. Quand enfin nous nous retrouvons à quelques mètres l'une de l'autre, je tends la main et l'invite à y prendre la pomme. Azraël hésite longuement, avant de tendre l'encolure pour prendre le pomme du bout des lèvres. Je félicite la jument avec ma voix, puis me retourne et invite Azraël à me suivre. Celle ci hésite, avance de quelques pas, puis reste arrêtée. Je continue quand même de marcher. Je marche jusqu'à la mangeoire, puis j'y verse la totalité du sac. Je sors du paddock et range mon sac, voyant déjà la jument avancer avec envie vers la mangeoire.
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Lun 11 Mai - 21:50
Tu vas pouvoir gagner des points de confiance positif maintenant Very Happy !

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Jeu 17 Sep - 19:55
De retour!

Comme ça fait longtemps que je ne suis pas allée voir Azrael, c'est ce que je vais faire. J'ai du temps libre alors je vais en profiter pour la soigner. J'ai déjà préparé le saladier avec l'argile, et un seau d'eau pour rincer. Je les pose devant le paddock de la jument et pose par la même occasion mon sac.

Je sors de mon sac le licol que j'ai dédié à la jument, et préviens celle-ci de mon arrivée. La jument lève la tête et me regarde. Je rentre dans le paddock et approche de la jument. Celle-ci ne bouge pas et se laisse faire quand je lui mets son licol. Je lui flatte l'encolure et lui donne un morceau de sucre qui trainait dans ma poche. Je me mets ensuite à marcher vers l'attache, la jument me suivant de près. J'attache la jument et sors mes brosses de mon sac. Azrael est assez sale, un pansage complet sera de mise! Je commence par l'étrille pour décoller la boue, puis je passe le bouchon. Azrael frémit quand je brosse son antérieur droit, mais elle se laisse faire. Je la félicite avec ma voix. Puis, je passe la brosse douce partout sur son corps pour enlever la poussière. Je démêle ensuite la queue et la crinière avec soin, puis cure les pieds de la Westphalien. Cette fois, quand je demande le sabot antérieur droit, la jument n'hésite qu'un tout petit peu avant de me le donner. Je la félicite à nouveau avec la voix. Pour finir mon pansage, je nettoie le contour des yeux avec l'éponge. Maintenant que le pansage est fini, je flatte la jument car elle a été bien sage. J'applique ensuite l'argile sur les membres de la jument qui ne bronche pas. Je flatte une nouvelle fois la jument et lui fais quelques caresses. Je détache ensuite Azrael et enlève la longe du licol. Je pose la longe sur la barrière, laissant la jument libre. Celle-ci porte vers moi un regard interrogateur, une oreille en avant, une en arrière. "Je reviens tout de suite". Je prends le saladier et vais le poser au clubhouse. J'irais le nettoyer après. Quand je reviens, je trouve la jument, près de l'entré, en train de m'attendre. Je rentre dans le paddock et la flatte. Puis, je rattache la longe au licol et ouvre la porte du paddock. Azrael me regarde, l'air de se demander si nous allons vraiment sortir. Oui, nous allons faire le tour des prairies et paddocks! Je m'engage dans l'allée séparant les deux rangées de paddocks, suivie par Azrael. Je referme la porte derrière moi. Pour la première fois, j'ai l'impression que la jument est autre chose qu'effrayée, impassible, agacée ou surprise. Non, elle a l'air... heureuse de sortir de son paddock. Nous marchons alors pendant deux bonnes heures, faisant des pauses régulièrement pour brouter, avant de revenir au paddock. Je rentre alors la jument dans son paddock. Celle-ci a repris son air impassible habituel. Je la flatte, avant de l'attacher. J'apporte alors le seau d'eau à côté de la jument et je rince l'argile. Cette fois, la jument ne frémit même pas quand je touche à son antérieur droit. Elle reste juste... impassible. Je la flatte, puis verse dans sa mangeoire quelques friandises avant de lui enlever son licol, la laissant libre. Je range mes affaires, échange un dernier regard avec la jument puis m'en vais.
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Lun 21 Sep - 19:03
Merci pour tout ces soins !

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Dim 1 Nov - 16:27
Azraël

En cette fin d'après-midi je compte aller voir Azraël, ma demi-pension. Cela fait longtemps que je ne suis pas partie la voir. Ceci dit je n'ai pas beaucoup de temps à lui consacrer, j'aurais juste le temps de lui faire un court pansage et de lui mettre un peu de pommade chauffante sur son antérieur droit. Je pose mon sac devant le paddock puis appelle la pie pour la prévenir.

Azrael lève la tête vers moi et se tourne vers moi. J'ouvre la porte du paddock et rentre à l'intérieur, mon licol à la main. Une fois arrivée à côté d'Azrael je lui mets son licol et elle se laisse faire. Je la flatte et pars l'attacher à la barrière de son paddock. Je prends ensuite mes brosses pour lui faire un pansage. La pie n'est pas vraiment sale, le pansage ira vite. Je prends directement le bouchon pour faire tomber toute la poussière qui s'était incrustée dans le poil de la jument. Puis je finis d'enlever la poussière avec la brosse douce. Je cure ensuite les pieds de la westphalien pour ensuite appliquer une épaisse couche de graisse noire dessus. Je prends ensuite ma brosse à crins et lui démêle sa queue et sa crinière. Le pansage est fini, et Azrael n'a pas bougé d'un centimètre! Elle s'est laissée faire pendant tout le long, il y a du progrès! Je la flatte puis lui donne un morceau de pain, qu'elle prend sans grande conviction. Je sors ma pommade et l'applique sur son antérieur droit. Je range ensuite mes affaires et enlève le licol à Azrael, la laissant en liberté. La pie reste à côté de moi, impassible. Je claque de la langue pour la faire réagir, ce qui a pour effet de lui faire tourner une oreille vers moi. Elle se tourne pour être face à moi, puis met ses oreilles en avant. Je lui flatte l'encolure et commence à lui parler pour qu'elle s'habitue à ma voix. Azrael a l'air de m'écouter, les oreilles pointées vers moi. Quand je m'arrête, elle remue ses oreilles. Puis elle part vers le fond de son paddock, la tête baissée. Je fais moi aussi demi-tour et prends mes affaires pour retourner dans mon domaine.
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Mer 11 Nov - 10:49
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Sam 3 Juin - 23:36

La belle en détresse




Aujourd’hui, j’envisage de faire dans le social. A vrai dire, je recherche une compagne idéale pour que, dans quelques années, Odin puisse à son tour avoir des petits poulinous trop choupettes ! Du coup, en me renseignant, j’ai découvert qu’il n’y avait pas 112 possibilités. Il y avait trois juments Westphalien : sa mère (mauvais choix), sa sœur (re mauvais choix, à moins de faire dans le consanguin et donc des chevaux un peu complètement fous), et Azrael. Azrael, c’était une excellente jument d’après les dires. Elle avait la puissance, le geste, la vitesse. Mais un jour, un accident malheureux la prépara à un tout autre avenir. La belle était passée dans un obstacle. Fragilisé, son antérieur ne supporterait plus jamais le saut d’obstacle. Ceci dit, je savais d’après les « on dit » qu’elle n’était pas vraiment dangereuse puisqu’on pouvait l’approcher et la soigner.

J’ai donc décidé de tenter ma chance avec elle. En plus d’avoir de grosses qualités, elle avait une robe magnifique. Elle m’avait tapé dans l’œil, et si je parvenais à gagner sa confiance, peut-être découvririons un feeling. Selon moi, bien qu’elle soit boiteuse, cela ne l’empêchait d’avoir, caché tout au fond, une étincelle d’amour pour son cavalier.

Je me dirigeai donc vers le pré de mon nouveau coup de cœur. Elle était là, élégante, les crins au vent, le nez en l’air, en train d’essayer de chiper des feuilles d’arbre. Elle faisait un peu peine à voir : elle était sale, sa queue était pleine de dreads. Dire qu’elle avait été une grande jument de saut… Je m’introduisis dans le pré dans le but uniquement, pour cette fois-ci, de me faire connaître d’elle. J’avais prévu quelques friandises dans ma sacoche, un licol au cas où, et une pierre à sel à attacher à l’abri. C’est d’ailleurs la première chose que je fis.

Je m’approchai de la jument en douceur, en veillant à me faire connaître, mais tout en gardant à l’esprit qu’un ancien cheval battu pouvait tout à fait attaquer à vue pour un oui pour un non. Elle me regardait simplement, dans son coin de pré, ayant délaissé la branche. Elle ne semblait pas violente, juste intéressée.

-Là ma belle, tout doux…

Je m’approchai jusqu’à pouvoir caresser son encolure. J’avais un bonbon à la main, que je lui donnai. Elle l’inspecta, le renifla sous toutes les coutures puis le mangea. Effectivement, elle ne semblait pas être du genre vicieux, juste méfiante. Sa confiance serait certainement dure à gagner.

Je caressai la belle. Je pris l’envie de lui mettre le licol, d’aller à l’écurie la panser et la doucher et de la ramener ensuite. Et c’est ce que je fis d’ailleurs : je lui passai le licol, qu’elle accepta placidement. Elle ne semblait pas ravie, mais pas opposée non plus. Je la pris donc avec moi, direction les écuries. Arrivée là-bas, j’attachai soigneusement la belle et entrepris de nettoyer ses membres. Précautionneusement, comme pour le débourrage d’Odin, j’ouvris le jet d’eau. Je le passai sur ses sabots puis remontai progressivement sur son membre boueux. Je savais que l’antérieur la faisait souffrir, je l’avais entendu également quand elle marchait à côté de moi. J’insistai donc d’avantage sur cette partie, faisant de lents mouvements de va-et-vient sur son membre boiteux, espérant que l’eau la soulagerait un tant soit peu et la masserai. Ceci fait, je séchai les membres et entrepris un pansage complets. Les dreads dans la queue ne pourraient pas être récupérée : je pris un ciseau et coupai tout ce qui était collé par la crasse. Je la pansai soigneusement. Encore une fois, je la sentais froide : elle obtempérait sans contredire, mais on voyait qu’au fond, elle s’en fichait. Et ce n’était sans doute pas avec des friandises que je pourrai l’acheter, mais en faisant des actes qui comptassent pour elle, comme venir la voir ou s’occuper d’elle tous les jours. J’avais l’impression qu’elle était un chaton en verre et qu’à la moindre secousse, elle pourrait se briser.

Après l’avoir entretenue un peu, je la ramenai au pré. Je la conduisis vers l’abri auquel j’avais attaché la pierre à sel. Je détachai le licol et la laissai là. Je la caressai une dernière fois et sortis de l’enclos. Elle n’avait pas bougé. Elle me fendait le cœur, et je n’avais qu’une envie : l’aider à sortir de cette mauvaise passe.

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Dim 4 Juin - 1:36

La belle en détresse




Beau temps pour un brin de réconfort. Je voulais filer voir Azrael à peine la sortie avec Odin achevée. Nous avions commencé les bases de dressage et mon petit étalon s’était relativement bien comporté. Maintenant, je voulais voir ma belle en manque d’affection. J’allais donc au pré, équipée d’un licol et armée de friandises. A peine la porte franchie, la belle leva la tête. Mais dès qu’elle vit que ce n’était qu’un bipède, elle se détourna bien vite. Elle préférait brouter dans son coin. J’eus tout de même la bonne surprise de voir la pierre à sel entamée, et même bien attaquée. Il y avait des marques de dents en plus dessus. Tout cela me faisait penser qu’il faudrait bientôt que j’achetasse du Likit pour Odin.

Je me dirigeai vers Azrael, toujours sur mes gardes. On ne pouvait pas prévoir les réactions d’un animal qui a souffert. Je pris garde à rester dans son champ de vision. Doucement, je passai la main sur son corps. Elle frémit, comme si j’étais une simple mouche qui la dérangeait. Je me permis de lui remonter la tête et de lui mettre le licol.

-Viens, ma belle, je vais te soulager un peu.

Je l’emmenai avec moi. Elle me suivait d’un pas un peu mou. En même temps, comparé à Odin, tous les chevaux étaient mous du genou. Arrivée dans l’allée, je l’attachai. Je la pensais soigneusement : étrille, bouchon, brosse douce, je ne négligeai rien. Je lui égalisai un peu la crinière et démêler la queue que j’avais coupé la dernière fois. Avec une lingette, je lui nettoyai les yeux. Je pu noter qu’elle appréciait la brosse douce sur le chanfrein, elle fermait les yeux à demi. Même avec les doigts, cela lui allait. Je voulais la gâter.

Son antérieur m’embêtait. Trop longtemps il avait été négligé et mal réparé. Je ne savais pas si elle avait mal ou si c’était une plaie mécanique, je ne l’avais jamais vue galoper, ni même trotter d’ailleurs. J’espérai juste que l’attention que je lui portais et les soins que je lui procurais la soulageaient un tant soit peu. Aujourd’hui, c’était argile party !

J’allai la préparer près de mon casier, et je reviens vers la louloute. Je l’emmenai à la douche pour au préalable nettoyer et masser ses membres avec le jet d’eau. Elle se laissa faire sans problèmes. Elle était sage comme une image, mais je la trouvai étrangement détachée. Une fois les membres propres et secs, je rattachai la Westphalien à l’anneau. Je pris un peu de pâte blanchâtre et entrepris de faire un emplâtre. D’abord, je l’étalai de bas en haut, à rebrousse-poil, pour que l’argile soit bien contre la peau et qu’elle puisse agir. Ensuite, je remis les poils dans le bon sens. Comme elle allait retourner au pré, je décidai de ne pas lui mettre de bande, si elle se détachait, ce serait plus dangereux qu’autre chose.

Après l’effort, le réconfort : un mash sucré. J’avais mélangé une dose d'orge aplatie, 2 poignées de graine de lin, 300 grammes de sucre et un peu de son. J’espérais qu’elle allait aimer. Je lui avais mis le tout dans un seau, avec quelques morceaux de pommes et de carottes pour que ce soit plus appétant. Et en fin de compte, il n’en resta plus du tout ! Azrael avait tout mangé, et si elle avait pu avaler le seau avec, elle l’aurait sans doute fait.

Ravie de mon petit effet, je la raccompagnai au pré. Il me semblait qu’elle avait un pas un peu plus actif que quand je l’avais sortie. Mais peut-être était-ce une vue de l’esprit de ma part. Je la détachai à la porte et elle se remit à brouter, telle que je l’avais vue plus tôt dans la journée.

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Gentilles attentions ^^ !

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Dim 4 Juin - 11:09

Ah si, il y a danger




J’étais venue la veille m’occuper de la belle Azrael. J’avais enduit ses membres d’argile. L’ennui, c’est qu’une fois sèche elle se désactive et devient inutile. Il fallait donc que je nettoie tout ça. Toute guillerette, je m’introduisis dans le pré. Azrael était sous son abri, en train de lécher paresseusement la pierre à sel. Elle ne daigna pas m’accorder un regard. J’avais une nouvelle idée pour m’occuper d’elle : jouer ! Comme je pouvais l’approcher sans souci, je pouvais peut être lui demander des bases de travail à pied.

Je fixai le licol autour de la tête d’Azrael. Comme à chaque fois, elle paraissait froide et distante. Cependant, j’eus le plaisir de la découvrir un peu plus active pour aller à l’écurie. Je commençai par la doucher pour enlever tout l’argile resté collé aux membres. Azrael avait les yeux à moitié clos. C’était plutôt amusant de la voir détendue, elle qui restait en permanence sur ses gardes. Après la douche, je l’amenai à l’attache pour un pansage. Elle ressemblait déjà d’avantage à un cheval que quand j’étais arrivée. Plus de dreads, une crinière bien égalisée. Bon, il n’y avait que le poids qui ne changeait pas : au Haras de Pado, les chevaux étaient bien nourris, et Azrael était déjà grasse comme il faut !

Précautionneusement, je fis comme avec Odin ; je passai mes mains de partout, j’essayais de repérer des zones sensibles qu’elle appréciait et d’autres qu’elle n’aimait pas. J’avais déjà trouvé que passer la brosse sur le chanfrein, c’était le kif ! Par contre, toucher les mamelles pour les nettoyer, c’était déjà beaucoup plus moyen bof. Les oreilles en arrière, elle avait assez violemment monté le sabot quand je me suis dirigée dans cette direction.

Amusée, je cherchais comme ça d’autres endroits, mais elle ne me donnait pas vraiment de signe. Finalement, je le détachai et l’amenai avec moi dans le rond de longe, où je la détachai. Je gardai le licol en main pour prévenir d’une réaction violente. Mais je compris vite qu’il n’y en aurait pas. Azrael me regardait, curieuse de savoir ce qu’on pouvait bien faire ici, dans un grand bac à sable qui sert à sauter mais sans selle et sans obstacle. De nouveau, je la caressai de partout. Azrael se laissa faire. Ce que je voulais mettre en place cette séance, c’était le premier jeu de Pat Parelli : le jeu de l’amitié. Ce jeu devrait permettre à Azrael de prendre confiance en l’homme. Je pris mon carrot-stick et le présentai à Azrael. Elle posa son nez dessus puis regarda vers l’entrée du rond de longe. Jusque-là, rien de bien impressionnant. J’essayai de reconquérir son attention, et lorsque je l’eu, je posai le stick sur son garrot et le fit glisser vers l’arrière. Arrivé sur la croupe, il créa une réaction à laquelle je ne m’attendais pas : Azrael rua en couinant et fila, clopin-clopant, à l’autre bout du cercle.

Bon : premier test pas franchement concluant. Aussitôt, j’avais baissé le stick pour ne pas affoler d’avantage la jument. Je m’approchai d’elle. A bonne distance, je lâchai le stick et m’arrangeai pour qu’elle le visse. Tout doucement, j’approchai ma main. Azrael s’était à nouveau enfermée dans sa bulle.

-Là, ma belle, ça va…

Je pus lui repasser le licol en douceur. Je la ramenai vers le centre, récupérant au passage le stick. De nouveau, je la caressai de la main gauche. Azrael se laissa faire. Je la caressai alors avec la main droite, celle qui tenait le stick. Azrael se mit à tourner en cercle autour de moi pour éviter son contact, mais je la tenais en longe. Je continuai l’exercice pendant une vingtaine de minutes, observant de petits progrès : à la fin, je pus même poser le stick sur la partie jusque-là sensible. Je ne m’amusai tout de même pas à la frotter, mais je pouvais l’appliquer de plus en plus longtemps sur sa cuisse. Je ne lui en demandai pas plus pour l’instant. Je rangeai le stick, brossai Azrael, lui curai les pieds et la ramenai au pré. Comme elle avait bien travaillé, je lui donnai quelques friandises. Puis elle se dirigea vers sa pierre à sel et se mit à la lécher. Je vérifiai le bas à eau. A l’occasion, je voulais le lui nettoyer.

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Dim 4 Juin - 21:22

Pause douceur




Il était tard cette fin d’après-midi quand je me rendis dans le pré d’Azrael. La séance avec Odin avait duré plus longtemps que prévu. Aussi, je voulais rapidement voire l’état de la belle. Je voulais faire son bac à eau avant que la nuit ne tombât et que la tournée d’eau ne soit faite. Il n’était pas spécialement propre et ça me perturbait… Il n’était pas dégoûtant non plus, attention, je ne critiquais pas le travail du palefrenier ! Il était juste un peu vert…

Je montai donc au front. Je passai la porte du pré et me dirigeai vers le gros bac en plastique vert. Il devait faire dans les deux mètres de diamètre. Au loin, je voyais Azrael qui brouait sagement. Si elle savait ce que j’allais faire pour elle ! Heureusement, il faisait très chaud depuis quelques jours et l’eau s’évaporait rapidement, aussi le bac n’était-il qu’à moitié plein (ou à moitié vide pour les optimistes !). Je pris un vieux bouchon tout moche qui sentait la vase : on l’avait nommé bouchon en chef du récurage de bac à eau ! Je m’attaquai aux parois jusqu’à ce que le résultat me semblât convenable. Ensuite, j’agrippai les bords du bac, le soulevai et versai un peu d’excédent d’eau dans l’herbe. Une fois en position verticale, je pouvais aisément récurer le fond du bassin. Je retournai ensuite le bac pour vider le peu qu’il restait car j’entendais le tracteur arrivé. Il était attelé de la tonne à eau. Je laissai le palefrenier faire, et pendant ce temps, je me dirigeai vers ma belle.

-Pas de boulot aujourd’hui, il va faire nuit et puis on a bien travaillé hier, non ?

La veille, j’avais essayé de la faire travailler un peu à pied. Le stick lui faisait peur pour je ne savais quelle raison, mais nous règlerions ce problème. Plus tard, j’espérais qu’on pourrait jouer tous ensemble, Azrael, Odin et moi. Mais pour cela, il fallait d’abord que j’inculquasse à chacun les bases. Je m’imaginais peut être un peu trop vite la nouvelle Alexis Gruss, mais c’est vrai que la perspective de faire évoluer la belle et mon petit monstre en liberté me faisaient très plaisir.

Je flattai l’encolure de la belle. En soi, elle m’acceptait, mais elle m’ignorait royalement. Bon… La confiance et la complicité n’étaient pas encore vraiment au top… Le travail ne faisait que commencer. Le reste viendrait avec le temps, probablement.

Je la laissai tranquille. En revanche, j’avais vu que sa pierre à sel était pratiquement finie la veille. J’en avais acheté une, que je lui mis en remplacement de l’ancienne. Je semai également quelques bonbons tout autour et dans le pré. Je retenais les endroits pour voir si elle les trouvait. C’était une sorte de petite chasse au trésor improvisée en fin de compte !

Le palefrenier avait fini, moi aussi. De jetai un dernier regard sur Azrael. Elle était belle, la petite pie ! Et fragile.

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Lun 5 Juin - 1:07

Il était une fois... Zazou




Aujourd’hui, nouvelle séance avec Azrael, jument Westphalien anciennement à l’abandon. Cela faisait quelques temps que j’allais m’occuper d’elle assez régulièrement. Pour commencer, je l’avais vu évoluer au pré. Ensuite, je lui avais passé le licol et amené avec moi à l’écurie. Sage comme tout, j’avais pu la panser et la doucher. J’avais même appliqué de l’argile sur sa patte folle. Puis je la fis évoluer en liberté dans le rond de longe. Nous n’avions pas fait grand-chose en fait, je voulais entamer les jeux de Pat Parelli avec elle pour la mettre en confiance. J’avais alors découvert qu’elle craignait le stick si je l’appliquai contre sa cuisse. Au bout de vingt minutes, j’arrivai à exercer de petites pressions, de plus en plus longtemps, sur cette partie de son corps, mais je la sentais encore tendue. Dernièrement, j’avais aussi nettoyé son abreuvoir.

Ayant un peu de temps ce jour-là, je décidai de l’emmener avec moi au rond de longe à nouveau pour reprendre l’expérience là où nous l’avions laissé. Je trouvai Azrael dans son pré, en train de brouter. Je l’appelai à l’entrée du pré.

-Zazou ! Ma belle !

Elle dressa les oreilles et leva la tête. Ce ne fut pas pour autant qu’elle vint vers moi, mais c’était un début. Elle était gentille au fond, et elle ne méritait pas d’avoir été délaissée ainsi à cause de sa patte folle. Peut-être pourrai-je, d’ici quelques temps, aller me balader avec elle ; mais je m’y voyais déjà ! Azrael n’était pas à moi, je ne l’avais pas en DP, je ne la connaissais pas encore suffisamment pour la parrainer, et encore moins pour l’acheter. Je voulais d’abord instaurer un climat de confiance. Si ça ne collait pas, cela ne servirait à rien d’insister. Il fallait laisser le temps au temps. Et si jamais je l’achetais, je voulais un avis vétérinaire pour sa blessure. Si elle la faisait trop souffrir, je m’en voudrais déjà assez de l’avoir embêtée (quoi que je ferai tout ce que je pouvais pour la soulager au maximum), et si sa boiterie n’était que mécanique et qu’elle ne la dérangeait pas le moins du monde pour se déplacer (ce dont je doutais car je ne l’avais jamais vu ni trotter ni galoper), il faudrait que je me renseignasse pour savoir si elle était montable au pas comme pour des balades par exemple.

Je laissai ces questions de côté. La belle était là, dans le présent, et je devais m’occuper d’elle. Je la rejoignis et lui donnai un quartier de pomme avant de lui enfiler le licol. Zazou obtempéra, et je lui trouvai un entrain nouveau en allant à l’écurie. Elle avait l’air en forme, une nouvelle petite étincelle brillait dans ses yeux. Elle commençait peut-être à croire à nouveau en son avenir ? Je ne saurais le dire, je n’étais pas dans sa tête.

Je l’attachai comme à chaque fois à mon anneau d’attache de prédilection, en face du box d’Odin qui était au pré pour le moment, protéger par une couverture anti-mouche et couvert de pommade car monsieur me faisait une gale estivale. Je pansai Azrael. Ce qui m’étonnai, c’était qu’elle avait du mal à supporter le stick sur ses cuisses, mais les brosses ne la dérangeaient pas le moins du monde. J’étais toute absorbée par mes pensée quand je remarquai un changement d’attitude de Zazou : d’habitude, elle baissait la tête, en mode « je m’en-foutiste », mais là, elle semblait curieuse et regardait autour d’elle. Elle était curieusement éveillée ce jour-là.

Je curai les sabots, démêlai la crinière et la détachai : nous nous rendîmes au rond de longe pour une nouvelle séance de désensibilisation. Je commençai en appliquant mes mains de partout : je savais que l’exercice ne la dérangeait pas. Je lui avais laissé le licol. Je sortis ensuite le stick. Comme je la savais sensible, je pris soin d’y aller progressivement. Je plaquai ma main contenant le stick sur elle, tenant la longe de l’autre. Elle se laissa faire, les oreilles de côté, impassible. Lorsque je m’approchai de sa cuisse, elle eut un mouvement de recul. Je m’éloignai immédiatement et recommençai. Elle mit moins longtemps à s’habituer que la première fois. Je pris soin de confirmer son désintérêt pour l’objet qui la touchait en alternant entre des caresses de la main et celles du stick. Même si j’avais encore de temps en temps une fuite en avant, il y avait du progrès.

Je me séparai du stick et prit le bout de la longe. Je la lançai au niveau du garrot, sur son dos, et sur sa croupe. Duran la dernière phase, j’eus à nouveau affaire à la fuite en avant, mais je la tenais fermement. A chaque fois, je la rassurai. Et à un moment, alors que je passai à nouveau sur la croupe, je n’eus aucune réaction. Satisfaite, je la félicitai, la gratouillai et lui donnai une friandise. Elle se comportait vraiment bien cette fois-ci. Plus dur : je pris un sac plastique que j’avais dans ma poche. C’était un petit sac de pharmacie car je m’y étais rendue plus tôt dans la journée. Je le montrai à Zazou. Elle le renifle. Lorsque je le froissai sous ses yeux, elle recula. J’arrêtai de faire du bruit, et elle revint intriguée. Je recommençai jusqu’à ce que le bruit du sac ne la dérangeât plus. Elle accepta docilement que je la caressasse avec. Je parcouru son encolure, son dos, son ventre, ses cuisses, ses membres. J’évitai les mamelles car je savais que c’était une zone assez sensible chez elle, et je voulais d’abord pouvoir les nettoyer avant de monter la difficulté.

Pour finir la séance, je lâchai la belle en liberté. Plus de licol, donc pas de contrainte de ma part. Je m’éloignai et elle ne me suivi pas. De loin, je me mis à siffler u air de musique en faisant tournoyer la longe autour de moi. Je marchai dans tout le rond de longe, me rapprochant progressivement de la jument. Je faisais semblant de ne pas m’intéresser à elle, mais je la gardai dans un coin de mon champ de vision : si elle décidait de m’attaquer, j’avais besoin de le savoir. A un peu moins de cinq mètres d’elle, je la vis tressaillir. Je pénétrai dans son espace. Je fis encore un pas dans sa direction : elle s’éloigna de moi au pas, clopin-clopant, et s’arrêta un peu plus loin. Elle ne me quittait pas des yeux. Je changeai de stratégie : en m’approchant d’elle, je faisais des mouvements un peu plus amples, mais je me servais moins de la longe : de nouveau, elle s’éloigna, mais je réussi à m’approcher d’avantage. Troisième expérience, je fis tomber le licol. Je m’approchai en titubant, en faisant des gestes désorganisés. Cette fois-ci, en m’approchant, je pris soin de réduire peu à peu l’amplitude de mes mouvements : j’y étais allé trop fort au début, et je voulais réparer mon erreur. Le but n’était pas qu’elle me fuit, mais au contraire qu’elle me laissât approcher. Elle accepta, et je la récompensai généreusement.

La séance était finie pour cette fois. Très contente de l’avancée que je faisais avec elle, je la douchai soigneusement, en massant au jet d’eau la patte folle de la belle. Elle eut droit à une douche quasi-intégrale ; je n’osai pas monter trop haut vers sa tête. Ensuite, je la fis brouter dehors, non loin de la carrière. Je voulais qu’elle commençât à s’habituer (ou plutôt à se réhabituer) à cette ambiance. C’était celle de la vie de l’écurie, avec ses cris, ses chevaux montés et ses poneys malins, ce bouillon d’énergie, cette activité qui régnait. Ce n’était pas sa tranquillité de pré. Mais si je poursuivais avec elle, elle devra s’y faire. Pour finir, une fois sèche, je la ramenai au pré, la détachai et la laissai vaquer à ses occupations, dont la première fut la pierre à sel. Je l’observai un moment avant de partir ; le soleil déclinait déjà à l’horizon.


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Mar 6 Juin - 19:51
Encore deux très beaux résumés, Azrael repart sur de bonnes bases Very Happy !

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Ven 14 Juin - 19:29

Azrael & Aqua Espaura
Domaine du Manoir

Une rencontre pas comme les autres.

Je parcourais les allées du club pour réaliser les rappels de vaccins des chevaux avec la directrice. Ce n’était pas l’activité la plus passionnante de mon métier de vétérinaire, mais pourtant essentielle à la bonne santé des chevaux, animaux dans lesquels je m’étais spécialisée grâce à la clinique de Pado. J’avais également de bonnes connaissances en maréchalerie, et j’avais appris à parer moi-même les chevaux et à poser les fers, même si les forger n’était pas vraiment mon point fort. Il fallait dire que travailler aux côtés de la maréchalerie était un atout considérable ! Toutes ces connaissances me permettaient de mieux diagnostiquer les maladies ou blessures potentielles, et c’était également un grand avantage en tant que propriétaire. Les filles au domaine étaient aussi bien plus sereines pour leurs chevaux.

Un petit coton imbibé de désinfectant dans une main, une seringue dans l’autre, j’effectuais le dernier vaccin quand je fus interrompue par mon bippeur et mon téléphone qui sonnèrent tous deux en même temps. Mon pouls s’accéléra d’un coup, car cela n’était en général pas bon signe. Je retirai l’aiguille de l’encolure du cheval et demandai à la directrice d’exercer une légère pression avec le coton à l’endroit de la piqure quelques instants afin d’éviter les hématomes pendant que je décrochai mon téléphone tout regardant le bippeur. L’homme au bout du fil paraissait en panique, et j’eus du mal à comprendre ce qu’il disant. Je réussi pourtant à déchiffrer qu’une urgence m’attendait au Rescue Me. Une jument victime d’une chute sur un obstacle il y a quelques temps, qui n’avait jamais été soignée venait d’arriver, très boiteuse.

Je rassemblai au plus vite mes affaires, m’excusant auprès de la directrice. Je montai en trombe dans ma voiture et pris la direction du refuge. J’eus le temps d’imaginer tout en tas de cas différents sur la route, espérant que l’homme avait paniqué pour pas grand-chose. Je me garai précipitamment sur le parking, regroupant mes affaires le plus vite possible. Je courrais tant bien que mal, commençant à vraiment m’inquiéter quand je vis l’attroupement autour du paddock. Tous les palefreniers et le gérant du refuge étaient là, ainsi que deux de mes assistantes de la clinique. Elles m’expliquèrent rapidement ce qu’elles avaient comme informations sur le cheval pendant que je passai par-dessus la barrière pour m’approcher doucement de la blessée.

C’était une magnifique petite jument pie palomino, qui me regardait avec un profond désespoir. Elle était si maigre, et ne posait pas son antérieur droit à terre. Je me décalai légèrement pour avoir une meilleure vue sur son membre. La plaie était hideuse, toute boursouflée, presque violette et une quantité incroyable de pue en sortait. Je m’approchai doucement, pas à pas, tendant ma main vers elle en lui parlant pour l’apaiser. Mais contre toute attente, elle ne recula pas, au contraire, elle se laissa approcher plutôt facilement. Je la caressai délicatement sur l’encolure, puis je me baissai pour examiner sa jambe de plus près. De peur que je lui fasse mal, elle releva brusquement la tête, et essaya de fuir, mais la douleur l’empêchait d’aller bien loin.

Une de mes assistantes lui enfila un licol, et lui parla doucement pour la calmer, la rassurer. La plaie n’avait probablement jamais été nettoyée, et aurait méritait des points de suture pour qu’elle puisse cicatriser correctement, mais personne n’avait pris soin de la jument depuis longtemps, en tout cas pas depuis l’accident selon le directeur du Rescue Me. Voilà comment certains cavaliers traitent leurs chevaux, ils ne leur servent qu’à gagner de l’argent, alors ils s’en débarrassent dès le premier problème. Elle aurait pu guérir et retrouver les terrains de concours si elle avait été soignée à temps. Là, vue la gravité de sa blessure, je doutais qu’elle puisse être remontée un jour, même si j’espérais me tromper. Je ne pouvais rien faire sans mon matériel, alors je lançai mes clés de voiture au premier palefrenier devant moi et je lui demandai de rapprocher mon 4x4, pendant que je continuai d’examiner la plaie, réfléchissant à la meilleure option pour la jument.

Une fois ma voiture juste à côté, je sortis tout ce dont j’avais besoin et je pus enfin m’attaquer aux soins. Je préparais une seringue de sédatif, que j’allais injecter localement, afin que je puisse soigner la belle sans qu’elle ne ressente aucune douleur. Elle se méfia, mais mon assistante continuait de lui parler tout en lui couvrant les yeux de ses moins pour que je puisse faire la piqure. Je proposai ensuite un bon seau d’eau fraiche à la pie, qui se nommait Azrael d’après les palefreniers, pendant que le produit agissait. Elle refusa d’abord, mais je plongeai mes mains dedans et je touchai ensuite la commissure de ses lèvres, ce qui l’incita finalement à prendre quelques gorgées. Je pouvais maintenant m’occuper de sa jambe. La plaie s’étant mal refermée et infectée, j’allais devoir la rouvrir pour la nettoyer. Je pris mon scalpel et commença l’incision avec précision. Le sang coulait, ce qui fit reculer plusieurs palefreniers un peu dégoutés, mais j’étais obligée, pour le bien de la jument

Je pris ensuite le jet d’eau que mon autre assistante me tendit et je demandai à ce qu’on me l’allume pour n’avoir qu’un petit jet sans pression, juste pour que l’eau coule doucement sur la plaie afin de la nettoyer. Je nettoyai bien la plaie, retirant tout le pue est les parties abimées de la blessure, puis je la désinfectais. Quand elle fut bien propre, je pris une aiguille, ainsi que du fil afin de lui faire des points de suture. Je partais du haut de la plaie, piquai dans chacun des côtés puis tirai doucement pour le rapprocher, afin de permettre une belle cicatrisation, puis je fis un petit nœud et coupe le fil. Je recommençai ainsi tout le long de la plaie, qui me paraissait bien plus belle à présent. Je fini par la recouvrir d’une crème à la fois désinfectante et cicatrisante, qui aiderait la plaie à mieux se refermer.

Je posai des compresses autour du membre d’Azrael et je finis par recouvrir le tout d’un bandage. Comme je ne voulais pas qu’elle l’abime, au cas où je demandai aux palefreniers de m’apporter flanelles et bandes de repos, que j’allais pouvoir poser sur ses antérieurs. Cela permettrait à la fois de protéger le bandage, mais également d’aider les membres de la jument à récupérer, car elle déportait tout son poids sur son autre antérieur, et je ne voulais pas que ça lui porte préjudice. Une fois les bandes de repos posées, je me redressai enfin et j’allais me laver les mains avant de revenir près de la jument. Je lui fis une dernière injection d’antibiotiques pour l’aider à combattre l’infection, puis je la caressai et la félicitai. Elle avait été très courageuse. Mon intervention étant terminée, les personnes qui s’étaient amassées autour du paddock se dispersèrent petit à petit et je dis à mes assistantes qu’elles pouvaient rentrer, en les remerciant de leur travail.

Pourtant je restai là encore un moment. Depuis le premier jour, la première heure de formation à l’école vétérinaire, on nous avait appris à ne pas s’attacher aux animaux qu’on devait soigner. Ce n’était que des patients, et à aucun moment nos émotions devaient entrer en compte. Pourtant, quand j’avais croisé le regard de cette jument, j’avais eu un petit quelque chose. Je ne savais comment décrire ça. Plus je la regardais, plus cette petite chose grandissait. Son regard, son courage, sa petite bouille, tout me faisait craquer chez elle, et même si je ne devais pas éprouver quoi que ce soit pour elle, je ne pouvais m’en empêcher. D’habitude, je savais très bien faire la part des choses, les seuls chevaux pour lesquels j’avais de l’amour étaient les miens, pas mes patients. Mais c’était différent avec Azrael. Comment quelqu’un pouvait abandonner une si incroyable jument à son triste sort, alors qu’il y avait tant d’émotions dans son regard. Très douce, elle se laissait caresser sans broncher, paraissait même y prendre du plaisir.

Je retirai finalement son licol et m’éloignai d’elle. La jument me suivit du regard, presque peinée de se retrouver seule. Heureusement pour elle, je ne partais pas loin, j’allais simplement dans le coffre de mon 4x4, chercher un seau, ainsi que quelques poignées de Mash. Je le trempai un peu dans l’eau, puis j’y ajoutai des morceaux de fruits ainsi que de la compote de pomme. La jument paraissait très intéressée par le seau que je lui amenai, hennissant doucement pour réclamer à manger. Je le posai près d’elle, pour qu’elle n’ait pas de gros effort à faire, puis j’allais ranger tout mon matériel et lui préparer sa ration de foin. J’en profitai pour discuter un peu avec les palefreniers des rations pour la belle. Ils me demandèrent s’il y avait des soins à lui prodiguer, mais je les rassurais, je viendrais moi-même les faire tous les jours. J’avais déjà énormément de travail, faisant passer mon métier avant ma santé parfois, mais je pouvais bien faire ça pour Azrael. Je revins la caresser tendrement, et je lui donnai sa ration de foin, puis je repartis, la laissant tranquillement savourer son repas.
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