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Ven 10 Jan - 23:26
Pré-débourrage
Peace Maker & Ivy
domaine du valhalla - écurie, las vegas
10.01.20
Depuis un an Ivy avait vécu un véritable cauchemar. Après la vente de Valse ses parents avaient jugés qu'elle devait monter des chevaux plus qualiteux, qui lui permettraient de tourner sur des concours plus importants. Il était vrai que la jeune fille aimait être admirée, que tous les yeux soient posés sur elle et qu'on entende "elle à un véritable talent avec les chevaux!". Si son égo n'avait jamais manqué tout au long de cette année, son coeur lui était brisé. Elle savait que Valse n'était pas la meilleure jument qu'elle avait monté, et cette année lui avait permit de monter des chevaux bourrés de qualité, où elle avait pu tourner dans des concours à 1m30 où jamais elle n'aurait pu amener la grise, elle le savait, pourtant elle l'avait aimé de tout son coeur, elle était un support émotionnel important, et elle s'était attachée à elle. Qu'on la lui retire, elle l'avait vécu comme une injustice.
Alors qu'elle avait perdu l'espoir de redevenir propriétaire, de recréer ce lien unique que l'on à avec son propre cheval, Peace Maker était arrivé dans sa vie. Poulain tout juste sevré de 6 mois à la robe noire brillante et à la grande liste blanche, elle était tombé sous son charme, tout comme ses parents. Ce poulain était signé du Valhalla, élevé par Tedrick et connaissant les parents de ce petit prince elle savait que si il héritait de leurs capacités, il irait loin dans la compétition d'obstacle. Avant cela bien entendu toute son éducation était à faire et elle savait qu'elle était capable d'élever ce poulain et de le transformer en champion. De toute façon elle n'avait pas le choix, sinon sa réputation en pâtirait.
Arrivé au domaine sous les coups de 13 heures la jeune femme se faisait déjà remarqué. Ses cheveux châtains clairs attachés en deux noeuds de part et d'autre de sa tête, ne laissant qu'une fine mèche tomber de chaque côté de son visage fin et pâle. Un teint éclatant, un maquillage parfait, sexy sans être vulgaire, un polo blanc hermès sous sa veste hermès noire sans manche, un pantalon assortit de la même marque, des bottes fellini excellences parfaitement cirées. A sa main une boîte de pansage hermès. Elle balaya l'écurie du regard, elle était contente de revenir ici mais elle affichait cet air sérieux et sensuel qui faisait craquer tous ceux qui croisaient son regard.
Avec cet air détaché qu'elle avait elle se dirigea vers le box où logeait à présent Peace Maker, le joli petit poulain noir qu'elle avait acheté. Serte, elle aurait tout aussi pu acheter un cheval prêt à commencer les concours, mais tout apprendre à un cheval était d'autant plus valorisant et excitant. Délicatement elle déposa la boîte de pansage près de la porte et offrit une caresse sur le chanfrein de son protégé avant de se rendre dans la sellerie pour y récupérer son licol taille poulain en cuir noir et une longe. Une fois fait la jeune fille se rendit d'un pas déterminé vers le box qu'occupait Peace Maker.
Il était temps de commencer son pré-débourrage, après une bonne inspiration Ivy se glissa à l'intérieur du box, prête à éduquer ce petit poulains aux bases de la vie de cheval qu'il allait mener. Elle commença donc par laisser glisser les doigts le long de son encolure, de son chanfrein. Elle commença par insister sur les zones que le poulain connaissait déjà. Proche de l'homme et assez câlin le poulain s'appuyait un peu plus sur la main de la jeune fille pour obtenir plus de caresses. Contente de cette proximité Ivy n'hésitait pas à répondre à sa demande en grattouillant les zones qu'il appréciait tout particulièrement. Petit à petit elle commença à descendre sur des zones moins habituelles pour Peace comme le ventre, les membres, la croupe. Un peu surpris au début il ne semblait pas nerveux pour autant et semblait apprécier tout autant qu'on lui offre de l'attention. Sentant le poulain calme et détendu elle décida donc de conclure la manipulation avec les pieds. Délicatement elle laissa glisser sa main le long de son antérieur et lui demanda de donner le pied. Il fallut plusieurs tentatives pour obtenir ce qu'elle voulait, mais après une dizaine d'essais elle réussi à prendre le sabot du petit noir. Aussitôt elle félicita et tendit une friandise au petit poulain et recommença à deux reprises pour s'assurer qu'il avait bien comprit la demande avant de répéter les gestes avec les postérieurs et le second antérieur. Elle répéta la demande jusqu'à ce qu'elle soit sûr que le poulain avait bien comprit le but de l'exercice avant de décider de poursuivre avec les brosses, seconde étape de cette séance!
Ivy attrapa dès lors sa boîte de pansage et la posa délicatement auprès d'elle avant de l'ouvrir. Aussitôt, sa curiosité le poussant, Peace Maker enfouit son petit nez dans la boîte afin d'humer les différentes odeurs qui s'en échappaient. Elle le laissa faire, l'observant avec amusement. N'ayant pas toute la journée devant elle, Ivy attrapa sans plus tarder l'étrille en caoutchouc et la présenta de plus près au petit noir avant de commencer à passer la brosse sur son corps encore tout fin. Semblant apprécier le contact de la brosse sur sa peau le poulain plissait les yeux avec un plaisir non dissimulé. Prenant tout son temps Ivy dessinait de grands cercles sur le poil sombre du petit poulain. Après l'avoir correctement brossé des deux côtés elle reposa l'étrille et s'empara de la brosse dur qu'elle présenta à Peace avant de la passer sur ses parties charnues. A nouveau le petit ne disait rien, se contentant d'apprécier le moment. Il adorait qu'on s'occupe de lui, c'était un fait! De plus ce n'était pas pour déplaire à Ivy qui aimait passer du temps avec son nouveau compagnon. Pour terminer elle passa la brosse douce partout, brosse qui semblait amplement satisfaire le petit noir qui plissait les yeux de plaisirs à chaque passage sur son poils d'hiver. Contente et fière de lui Ivy lui tendit alors une friandise qu'il prit avec plaisir avant de terminer cette partie du pré-débourrage avec le cure-pied. Après avoir attrapé l'objet elle demanda le sabot au petit noir comme précédemment lors de la manipulation, laissant glisser sa main le long de l'antérieur et cherchant à le prendre en poussant légèrement son épaule. Dès que Peace Maker coopéra elle cura rapidement et efficacement avant de reposer le pied au sol et de le féliciter très chaleureusement. Alors elle elle félicita d'une caresse chaleureuse avant de répéter avec les trois autres membres et de décider qu'il était temps pour eux de voir le licol et la marche en main.
Sans trop tarder Ivy empoigna le petit licol pour poulain en cuir noir et le présenta à son nouveau protégé. Avec curiosité Peace commença à sentir l'objet, les oreilles en avant. Cet objet, il l'avait déjà vu sur d'autres, mais jamais dans cet angle là. Petit à petit elle approcha un peu plus le licol et fit mine de lui enfiler et de lui enlever à plusieurs reprises. Un peu surpris au début le poulain cherchait à l'enfiler de lui même. Après quelques tentatives elle lui enfila tout en douceur le licol et l'attacha avant de lui offrir une friandise largement méritée. Après un petit temps d'adaptation elle attrapa la longe et commença à inviter le poulain à la suivre. Un peu compliqué au début il ne comprit pas tout de suite qu'il devait suivre le licol et résistait à la pression. Pour ce faire comprendre elle se fit aider d'une friandise pour que le petit noir la suive. Petit à petit il assimila le principe, elle lui offrit donc le bonbon à la banane et commença à le faire marcher dans le box pour lui inculquer les bases, soit suivre sans se laisser distancer ni la dépasser. Bon élève il comprenait vite ce qu'on attendait de lui, elle ajouta alors la direction avant de le promener dans le haras. Elle profita de cet instant pour lui faire découvrir les différentes installations dans lesquels il évoluerait dans quelques années. Après une bonne quinzaine de minutes où le petit KWPN c'était montré très curieux de tout, elle le ramena dans son box où elle le délicola et lui offrit deux grosses friandises qu'il savoura. Quelques bisous sur le nez et caresses plus tard elle décida de le laisser tranquille, la prochaine fois qu'elle l'embêterait vraiment, ce serait pour son débourrage!
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Mar 14 Jan - 17:49
Soins au box
Peace Maker & Ivy
domaine du valhalla - écurie, las vegas
14.01.20
Pour Ivy, son petit entier noir était ce qu'elle avait de plus précieux. Oh certe, de par sa classe sociale elle avait énormément d'objets et de gadgets luxueux à des prix parfois effrayant pour le commun des mortels, mais son cheval avait une saveur différente. Elle l'éduquait, elle l'avait pré-débourré, puis débourré. Cela faisait deux semaines déjà que le travail avait commencé et il apprenait vite! C'était un cheval qui voulait toujours bien faire, et c'était très agréable de l'avoir à ses côtés. Aujourd'hui elle avait donc décidé de l'emmener travailler dans la carrière, impatiente de voir ses progrès! Ainsi, elle réuni toutes ses affaires sur son porte selle rose or à roulettes blanches, puis se dirigea vers le box de l'élégant KWPN. Là, comme à chacune de ses visites, elle lui offrit une friandises et plusieurs caresses avant de rentrer à l'intérieur pour le licoler. Doucement elle lui enfila son licol en cuir noir orné d'une plaque or à l'intérieur duquel son nom : "Peace Maker", était gravé. Plutôt sage il se laissa faire et elle put alors l'emmener dans le couloir pour lui faire faire demi-tour et l'attacher à l'anneau de son box.
Attaché à la ficelle elle attrapa donc son étrille en caoutchouc et commença à dessiner de grands cercles sur la robe sombre du jeune entier. Appliquée elle retirait un maximum de poussière, déterminée à tout éradiquer. Concentrée elle poursuivit avec la brosse dure qu'elle passa exclusivement sur les parties charnues de l'entier avant de conclure par la brosse douce qu'elle passa partout. Elle cura ensuite les pieds de son protégé et démêla ses crins pour finalement passer une lingette pour bébé sur ses yeux et son nez ainsi qu'une dernière pour les parties intimes. Parfaitement nettoyé elle pouvait dès à présent le seller!
Elle attrapa un joli tapis beige clair un peu brillant bordé de blanc et le déposa sur le dos de Peace avant d'y ajouter sa selle de dressage en cuir noir. Elle dégarotta puis sangla de quelques trous avant de le brider avec son filet en cuir noir à mors à olive. Là elle vérifia que tout était en place avant de lui offrir une caresse le long du chanfrein, d'enfiler sa bombe, ses gants et de prendre la direction de la carrière en côte à côte.
Bien rentré dans son box Ivy désella son jeune cheval et lui tendit deux friandises avant de lui passer un coup de brosse douce et de cure-pied. Après s'être assuré qu'il n'avait aucune bobo ou chaleur anormale elle partit ranger ses affaires puis l'emmena brouter un petit peu avant de le rentrer au box, très contente de cette séance avec son grand bébé!
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Mer 15 Jan - 9:56
Soins au box
Peace Maker & Ivy
domaine du valhalla - écurie, las vegas
15.01.20
Pour le moment pour Ivy les choses ne pouvaient se passer mieux, elle était aux anges aux côtés de son petit cheval noir et il progressait chaque jour à vue d'oeil! Bientôt il allait fêter ses 4 ans et le duo pourrait commencer à sautiller de temps en temps, la demoiselle aux cheveux châtains en était plus qu'impatiente! En attendant, travailler sur le plat c'était bien mais la longe c'était agréable aussi. C'est d'ailleurs ce qu'elle avait prévu pour l'entier cette fois-ci, cela leurs permettrait de changer un peu et de s'assurer qu'il n'oubliait pas les codes mis en place en longe. Il devait être 9 heures du matin quand elle se gara aux écuries, prête pour s'occuper de son protégé. Elle fit un croché par la sellerie pour récupérer les quelques affaires dont ils auraient besoin, puis elle se dirigea vers le box où Peace Maker avait passé la nuit.
Encore somnolant le grand cheval noir était couché dans son box, étalé de tout son long. Attendrie Ivy prit une photo et une vidéo sur lequel on pouvait entendre le grand poulain ronfler dans son sommeil. D'une voix mielleuse elle l'appela par son petit surnom "Doudou", elle répéta ce mot, jusqu'à ce qu'une oreille s'agite. Le noir leva la tête et bailla, regardant sa propriétaire accoudée sur la porte. Silencieusement elle entra et s'accroupit en douceur à côté de lui avant de lui caresser l'encolure, la tête aussi. Le cheval plissait les yeux de plaisirs et n'hésita pas à poser sa tête sur les genoux de sa propriétaire qui fondait de plaisir de voir une telle proximité avec son cheval. C'était la première fois qu'il lui permettait de l'approcher alors qu'elle était couchée, pour elle c'était une grande étape qui révélait beaucoup de confiance. Un cheval est une proie, il ne se couche pas auprès de n'importe qui. Elle évitait de l'embrasser, sinon elle risquait d'avoir des poils et de la poussière sur son rouge à lèvre qui lui avait coûté suffisamment cher pour ne pas abîmer son makeup, en revanche câliner son entier ne lui posait aucun soucis.
Elle le laissa se réveiller en douceur, puis elle s'écarta lorsqu'il chercha à se lever. Tendant ses antérieurs devant lui il prit son élan et se releva avant de s'ébrouer pour chasser la poussière et la paille qui était restée accrochée dans sa queue. Il bailla, puis elle décida de commencer à le panser. Elle ouvrit sa boîte de pansage, enfila l'étrille en caoutchouc et commença à dessiner de grands cercles sur la robe sombre du KWPN qui plissait les yeux de plaisir, appréciant le massage que lui procurait les brosses. Prenant son temps pour le dépoussiérer sans le bousculer elle étrilla les deux côtés avant de poursuivre son travail avec le bouchon suivit de la brosse douce. Pour finir elle attrapa son spray démêlant et pulvérisa le produit sur les crins de Peace Maker. Le temps que le produit fasse effet elle cura ses pieds puis empoigna la brosse à crin pour démêler crinière et queue, retirant les morceaux de paille à la main par soucis pratique.
A présent le noir était propre, elle commença donc à le préparer. Pour cette séance de longe Ivy se contenta de poser les protèges tendons et cloches noires sur les antérieurs de Peace Maker, puis elle lui enfila son licol en cuir noir. Sage et encore à moitié endormie l'entier se laissa faire, elle félicita de plusieurs caresses et d'une friandise avant d'attacher la longe de travail et d'attraper sa chambrière. Pour éviter de s'arracher les mains elle enfila alors ses gants avant de prendre la direction du rond de longe aux côtés de son jeune cheval dont elle était plus que gaga.
Lorsque le duo retrouva l'écurie Ivy ne prit pas la peine de rentrer le noir, elle changea simplement de longe, accrochant celle classique noire et retirant cette de travail. S'assurant qu'il ne partait pas elle déposa la longe sur son encolure et retira les protèges membres. Dès qu'elle le regardait bouger du coin de l'oeil elle pinçait la longe vers le bas pour lui rappeler qu'elle le surveillait. Elle posa les protèges tendons et les cloches près de sa boîte de pansage puis attrapa sa brosse douce pour dépoussiérer les membres et le ventre de l'entier qui ne disait rien, appréciant qu'on s'occupe de lui, puis elle cura ses pieds. Là elle décida de prendre un peu de temps pour l'emmener brouter près de la carrière, observant le cours de quelques enfants d'une douzaine d'année, puis elle décida de lâcher le noir au paddock afin qu'il puisse se défouler en extérieur jusqu'à la fin de la matinée, elle aviserait pour l'après-midi en fonction de la météo.
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Jeu 18 Mar - 15:59
« Drapeau blanc »John & Peace Maker
John parcourait mécaniquement les annonces de chevaux destinés à la vente. Il avait perdu quelques têtes au fil des années qu’il n’avait pas remplacé, et maintenant il manquait cruellement de montures acceptables pour ses ranchers. Les bons chevaux de travail de bétail se faisaient rare de nos jours, la plupart des quarter horses ayant été dirigés vers la compétition et les disciplines de vitesse. Pourtant, initialement, ceux-ci étaient destinés à travailler dans les ranchs de longues journées, parcourant des kilomètres à travers monts et vallées pour assurer le bien-être du bétail. John allait fermer son ordinateur furieusement, n’ayant rien trouvé qui l’intéressait, quand l’annonce d’un grand cheval noir attire son attention. Il y avait un moment qu’il cherchait à renouer avec son plus jeune fils, Kayce, et sans savoir pourquoi, ce cheval venait de lui offrir la plus belle opportunité. Sans réfléchir, le cowboy compose le numéro indiqué sur la fiche et prend rendez-vous pour le soir-même.
Quelques heures plus tard, il franchissait le portail d’acier d’une installation majestueuse au volant de sa rutilante camionnette. Au moins, il n’avait pas l’air de quelqu’un qui n’avait pas d’argent à investir avec son camion neuf et la remorque agencée. Il roule des yeux avant de s’engager dans l’allée pavée et de suivre le chemin jusqu’au bâtiment principal, où le vendeur lui avait donné rendez-vous. Ce dernier, vêtu d’un pantalon d’équitation blanc et d’un chandail coloré l’attendait, les yeux rivés sur son cellulaire. Le bruit du moteur diesel lui fait arquer un sourcil et un sourire mesquin se dessine sur les lèvres de John. Il se gare à l’endroit pointé du doigt par le propriétaire et descend de camion avant de poliment serrer la main de l’homme devant lui. Il lui emboite ensuite le pas vers les paddocks, où se trouve le cheval noir dont il avait vu l’annonce. Le cheval de sport s’approche de la barrière où étaient accoudés les deux hommes et les regarde d’un oeil doux, mais vif et intelligent.
L’étalon noir n’est pas petit, et il est complètement le type de cheval que son fils aimait avant qu’il ne parte pour l’Europe. Depuis, John ne lui avait adressé la parole que quelques fois, Kayce conservant leurs rapports au strict minimum. Alors qu’il était perdu dans ses pensées, le cheval s’approcha de lui et le cowboy lui caressait le bout du nez d’une main distraite. Le propriétaire actuel vantait les qualités et le potentiel du cheval, mais l’homme ne l’écoutait que d’une oreille, observant l’animal qui se déplaçait gracieusement sous ses yeux. Ses allures sont aériennes, légères et très plaisantes à regarder, même pour un homme préférant largement les muscles américains. Malgré son jeune âge de quatre ans, ses muscles sont bien formés et définis, définitivement, le cheval est prêt à commencer un travail plus sérieux. D’un mouvement sec, l’homme se retourne vers le vendeur et lui serre la main, glissant un chèque dans cette dernière, acceptant toutes les conditions de vente sans même négocier le prix. Surpris, son interlocuteur s’était retourné et marchait d’un pas rapide vers l’écurie pour aller chercher le licol et la longe de l’étalon, de peur que l’acheteur ne change d’idée. Il revient moins d’une minute plus tard, muni d’un licol en cuir qu’il tend d’une main à John avant de le laisser avec le cheval, s’excusant qu’il avait autre chose à gérer.
Le cowboy entre dans le paddock de l’étalon qui l’attendait patiemment. Il lui enfile le montant en cuir qu’il ajuste correctement avec de lui tapoter l’encolure. L’homme tient la longe d’une main et fait une inspection rapide du cheval - ses membres sont sains, il avait simplement une petite gale de boue au niveau des paturons. Cette dernière se soignait très bien avec une petite pommade, qui avait été préalablement appliquée avant qu’il ne soit mis en prairie suggéra le cowboy. Il termine son inspection en faisant trotter le cheval autour de lui, ce qui confirmait ces pensées. Ce cheval est réellement prêt pour un nouveau travail, et Kayce l’aimerait sûrement. De sa main libre, John pousse la porte du paddock et la referme derrière eux, avant de prendre le chemin de la remorque. Il descend la rampe d’embarquement sans que le cheval ne bronche, et il y monte sans faire d’histoire. De mouvements experts, l’homme noue la longe à un anneau situé en hauteur et referme la remorque derrière lui, avant de se mettre au volant de son camion noir.
Le cowboy parcourt la longue route séparant New York du Texas, perdu dans ses pensées. Au fond, Kayce accepterait-il son cadeau, ou bien lui retournerait-il l’animal? L’homme arrive finalement devant le portail du domaine de son fils et une bouffée de chaleur lui monte aux joues. Le portail massif imposait aux visiteurs une dose de respect pour les occupants et une longue allée asphaltée menait à plusieurs bâtiments bien entretenus. La fierté lui décroche un sourire en coin, puis la réalité le frappe de plein fouet une fois de plus. Comment son garçon allait recevoir ce cadeau? Alors que son pied sur l’accélérateur s'allège à mesure qu’il avance vers l’écurie principale, un rapide coup d’oeil aux alentours lui confirme que personne n’est pas les parages. Même la voiture de Kayce n’est pas garée devant la maison. Au moment où il éteint le moteur de son camion devant l’écurie, une palefrenière en sort et lui demande ce qu’il fait ici exactement. Afin d’éviter les embrouilles, John mentionne seulement qu’il doit livrer un nouveau cheval au propriétaire, ce qui n’était pas totalement faux. Il descend la rampe de la remorque avant de détacher l’étalon noir et de le mener dans l’écurie, où il aura maintenant sa place. Avant de partir vers son ranch, John attrape un morceau de papier dans la console de son véhicule et n’écrit que deux mots dessus PEACE MAKER.
Mention du dé clinique - gale de boue
[ 970 mots ]
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Jeu 18 Mar - 16:17
J'espère vraiment que Kayce acceptera ce cadeau
+ 2 pts en confiance + 9 [6 + 3 bonus pour la mention du dé clinique]
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Ven 19 Mar - 16:20
« Chemin de la rédemption »Kayce & Peace Maker
L’homme s'engouffre dans l’allée pavée de son domaine à une heure tardive. Les lanternes accrochées aux arbres bordant le chemin guidaient sa route vers les bâtiments principaux, et sa maison. Son coeur était plus léger que les derniers jours, et la petite soirée à l’extérieur du domaine lui avait fait un bien fou. Les lumières de l’écurie principale, la sienne, étaient encore toutes allumées à son arrivée, et cet inhabituel comportement pique sa curiosité. À peine était-il descendu de voiture qu’il arrivait devant l’entrée du bâtiment. Il pousse la porte d’une main et aperçoit Alex qui caressait une tête noire sortie du box. Le jeune homme passe une main nerveuse dans son indomptable tignasse avant de se racler la gorge pour demander qui était ce nouvel arrivant. La blonde lui fait un timide sourire, rapportant seulement ce qu’on lui avait dit, que quelqu’un était venu livrer un cheval pour lui en début de soirée. Ses sourcils froncés et ses yeux plissés trahirent son étonnement, alors que la palefrenière lui tendait un morceau de papier. Deux mots seulement y étaient inscrits PEACE MAKER. Il aurait pu reconnaître cette écriture entre mille, c’était celle de nul autre que son paternel.
Son sang se glace dans ses veines et sa bouche est sèche. Ses doigts tapotent nerveusement le revers de son téléphone, alors que ses yeux sont incapables de se détacher des lettres noircies sur le morceau de papier. La couleur avait quitté son visage et il avait besoin de respirer l’air frais. Kayce se retourne d’un seul mouvement et court jusqu’à l’extérieur de l’écurie, où il appuie ses mains sur ses genoux et respire rapidement. Les crises d’angoisses avaient cessé depuis longtemps, mais cette situation ne lui était que trop familière. Il essuie les gouttes de sueur qui perlent sur son front avant d’inspirer un bon coup et de reprendre sa contenance. L’homme secoue la tête, puis reprend le chemin de l’écurie, le morceau de papier froissé dans sa main gauche. L’étalon noir attend sans bouger, ses yeux vifs et intelligents rivés dans les yeux foncés du jeune homme. Ce dernier s’arrête devant son box et l’observe attentivement. C’est un jeune cheval au vu de sa conformation qui n’avait pas atteint sa pleine maturité, mais il est musclé. Son corps athlétique promet de grandes choses pour son avenir, peu importe la discipline choisie, il saura s’adapter. Ses fines oreilles bougent chaque fois que le cavalier fait un mouvement, attentives. Globalement, c’est un animal absolument magnifique, bien conformé et surtout il dégage quelque chose qui donne envie d’être avec lui.
Le seul problème, c’est que le cheval est arrivé ici par le biais de son père. Mille questions lui trottent dans la tête pendant qu’il caresse machinalement la joue de l’étalon noir. Qu’est-ce qui avait bien pu pousser son père à amener cet étalon ici? Pourquoi avait-il fait l’acquisition d’un cheval de sport au lieu d’un américain? Tandis que toutes ces questions défilaient dans sa tête, Kayce savait qu’il n’avait d’autre choix que d’appeler son géniteur. Il sort donc son smartphone de la poche de son jean et d’un doigt tremblant ouvre la fiche contact de John Dutton. Le brun passe une main nerveuse dans ses cheveux avant de prendre une grande inspiration et son courage à deux pour appuyer sur le numéro affiché. Au bout de deux sonneries, la voix rauque de son père retentit dans ses oreilles, créant en lui un frisson qui lui parcourt l’échine. - Kayce. Ce dernier déglutit à entendre son père dire son nom. Il y avait fort longtemps qu’ils ne s’étaient pas adressés la parole, bien avant son retour au Texas. Le doux nez de l’étalon KWPN se place au creux du cou du jeune homme et son souffle chaud lui donne le courage nécessaire pour affronter cet appel téléphonique. - Pourquoi? Ça a été le seul mot que Kayce avait pu prononcer. Et il était lourd de sens… Pourquoi a-t-il fait ce qu’il avait fait concernant le ranch et l’héritage? Pourquoi avait-il amené ce cheval ici? Et surtout… Pourquoi maintenant? - Fils, nous devrions nous rencontrer quelque part pour discuter face-à-face. Accepte le cheval, je pense que vous vous entendrez. John connaissait bien son fils, il ne savait que trop bien que le jeune homme refuserait un cadeau de réconciliation, mais qu’il ne refuserait jamais un cheval. Ce n’était pas dans ses valeurs, un animal est bien plus qu’une voiture à ses yeux. Kayce lève les yeux au ciel et passe une main sur le chanfrein du cheval qui était toujours à ses côtés. - Peace Maker, vraiment? Je te contacterai bientôt pour que nous prenions ce café que tu m’avais promis jadis. Un sourire s’esquisse au coin des lèvres du brun. Malgré toutes ces histoires familiales sans queue ni tête, son père demeurait son père, et il vouait un amour inconditionnel à la famille. Bien sûr, John aurait du chemin à faire avant qu’ils ne retrouvent une relation moins compliquée, mais il lui laisserait sa chance. - Vraiment. Je te ferai parvenir ses enregistrements. Un clic se fit entendre. Sans attendre de réponse, John mit fin à leur conversation. Kayce rit, c’était tellement habituel que ça ne le surprenait même plus. Il range donc le téléphone dans sa poche de jean et entre dans le box du cheval noir. Après ce revirement de situation, il ressent le besoin de passer du temps avec les animaux, et qui de mieux placé que le cheval ayant créé toute cette commotion? Il lui passe un licol au-dessus de la nuque qu’il ajuste avant de sortir, Peace Maker sur les talons, et il se dirige vers l’aire de préparation. Il l’attache solidement aux anneaux situés de chaque côté de son licol et part à grandes enjambées vers la sellerie récupérer du matériel. L’horloge murale dans l’écurie indiquait près de vingt-deux heures, mais il n’était jamais trop tard pour une séance de pansage. Il revient donc auprès du grand noir les bras chargés de brosses, qu’il dépose toutes sauf une, l’étrille en caoutchouc.
Il entame donc la petite séance en faisant de longs mouvements circulaires sur son encolure, puis sur ses épaules. Comme il fait son poitrail, Peace Maker lève la tête et remonte sa lèvre supérieure, faisant éclater de rire le propriétaire. Aussitôt les éclats de rire entendus, le noir abaisse sa tête et la tourne un peu de côté, les yeux renversés vers l’arrière. Kayce ne cessait de gratter son poitrail, tantôt avec l’étrille, tantôt avec ses doigts. Après cinq longues minutes, il termine sa tâche et prend une brosse dure, qu’il lui passe sur tout le corps. Il met fin à la séance en enchaînant la brosse dure, le peigne et le cure-pied. Ce dernier lui révèle une surprise - le cheval est victime de gales de boues, mais elles avaient déjà été traitées, il fallait seulement faire un autre traitement pour en venir à bout. Le cheval ne sortirait donc pas à l’extérieur lors de mauvais temps pour ne pas aggraver sa situation. Kayce fonce à la sellerie chercher une pommade et revient en appliquer sur les paturons de l’étalon. Ce dernier ne bouge pas d’un poil durant les soins donnés par l’humain. Lorsque sa tâche est terminée, le jeune homme remet le cheval au box et éteint les lumières de l’écurie derrière lui dans un bâillement. Il était temps pour lui d’aller se mettre au lit, demain est un autre jour.
Mention du dé clinique - gale de boue
[ 1237 mots ]
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Ven 19 Mar - 17:20
Je suis curieuse de voir ce que cette rencontre vas donner
+ 2 pts en confiance + 2 pts en soins + 12 [9 + 3 bonus de mention du dé clinique]
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