PsychoShinigami - CARRIERE [corbeille - 2016 / 2020]

22/05/18

Arrivé en carrière Tedrick commença par ressangler l'étalon avant de se diriger vers le montoir où il se hissa avec le plus de souplesse possible sur le dos de sa monture. Après quelques secondes il ajusta ses rênes et pressa les flancs du bai qui prit le pas tranquillement. Il lui fit baisser la tête pour bien étirer son dos tout en faisant plusieurs cercles et variations intra-allures.

Après avoir fait ses exercices au pas il les répéta au trot en cherchant la rondeur aux deux allures, tout en continuant ses variations intra-allures, ses transitions et ses cercles, et comme l'étalon était plutôt bien il le fit galoper aux deux mains avant de le mettre au pas sur la piste.

Après avoir traversé la longueur il doubla dans la largeur en C et plaça ses aides pour une cessions au pas à gauche, l'étalon s'appliquait, concentré à la tâche à bien faire. Lorsqu'ils rejoignirent la piste P il caressa sa monture et le laissa trotter sur la piste pour revenir à la lettre C et faire une cession cette fois-ci à droite. Ensembles ils répèterent cet exercice à quelques reprises avant de changer pour doubler en A et répéter à nouveau plusieurs fois à chaque main.

Cet exercice ayant été très bien réussi ils recommencèrent, cette-fois ci au trot. Au début l'étalon se montrait assez distrait et donc les premières cessions n'étaient pas vraiment réussies, mais une fois l'attention de l'étalon récupéré ils enchaînèrent de belles choses. Ils changèrent également souvent de main en marchant entre chaque passage pour souffler un peu.

Pour finir leurs séance Tedrick demanda quelques déplacements de hanches sur la piste à l'étalon qui s’exécuta avec facilité, c'était des exercices qu'il connaissait bien après tout! Et après quelques passages au pas et au trot aux deux mains Tedrick le laissa marcher rênes longues et mi pied à terre en caressant sa monture.

Une fois au sol il désangla de deux trous et remonta les étriers avant de passer son bras par dessus l'encolure de son bai en accolade et de le caresser, direction les écuries.

Ecurie

27/05/18

Dans la carrière deux couples évoluaient déjà, ce n'était pas un problème vu la superficie, ils ne se gaineraient probablement pas, il demanda tout de même la permission avant d'entrer, ressangler sa monture qui resta très calme et se mettre en selle à l'aide d'un montoir. Après quelques secondes il pressa les flancs de l'étalon et commença par lui demander le pas.

Après l'avoir bien fait marcher sur la piste le jeune homme commença à lui demander des transitions intra-allures et lui faire faire des cercles incurvés de diamètres différent, il recommença ensuite les mêmes exercices au trot pour bien l'échauffer, le réveiller et le mettre aux ordres, il termina sa détente par un tour de galop à chaque main, puis ils commencèrent le travail.

Rapidement il le mit au pas et lui demandait aléatoirement de rassembler le pas et dans un second le pas moyen, ceci en alternant les demandes régulièrement pour ne pas laisser anticiper Ultime. L'étalon s'appliquait alors, et ses allures aériennes et déliées facilitaient l'exercice.

Après l'avoir réalisé aux deux mains pour bien travailler des deux côtés, suite à ça ils répétèrent au trot où il alternait entre trot rassemblé, trot de travail et trot allongé. L'étalon était vite dans le travail et concentré, il lui arrivait de trébucher en se déconcentrant un peu mais globalement il était bien dans l'exercice.

Pour terminer leurs séance qui, malgré sa durée assez courte, restait assez difficile à cause du mouvement constant, il le fit galoper, un coup en rassemblant et un coup en allongeant. Malgré qu'il soit tenté de ne faire qu'allonger à quelques moments, protestant un peu, l'étalon jouait le jeu et prouvait au jeune homme sur son dos qu'il avait un certain talent.

Avant de descendre Tedrick lui fit faire quelques extensions d'encolures afin qu'il étire bien son dos au pas, suite à quoi il descendit et désangla d'un trou pour ensuite remonter les étriers et le caresser avec sympathie, il le ramena ensuite à l'écurie où il comptait prendre soin de lui.

Ecurie

15/06/18

Arrivé en carrière Harley prépara les plots dont elle comptait se servir, suite à quoi elle ressangla l'étalon et l'emmena jusqu'au montoir où elle l'arrêta. Le poney n'essaya pas trop de bouger, un simple rappel à l'ordre lui suffit, elle se hissa donc souplement sur la selle, ajusta ses rênes et pressa ses flancs pour lui demander de prendre le pas.

Le poney s’exécuta, avançant d'un pas rapide et énergique, elle le laissa simplement avancer sur la piste en changeant de temps en temps de main, suite à quoi elle lui fit faire quelques changements de main à l'aide de demi-voltes ou de doublets, et le poney réagissait très bien! Elle lui demanda également quelques arrêts, pour réviser un petit peu, et même s'il n'était pas vraiment motivé à s'arrêter il s’exécuta plutôt rapidement.

Aujourd'hui elle comptait beaucoup travailler les arrêts et la direction avec le jeune bai, enfin passons, elle effectua plusieurs arrêts avant de lui demander de prendre le trot et d'effectuer plusieurs transitions montantes et descendantes, et malgré qu'il soit assez débordant d'énergie, le bai répondait plutôt bien aux différentes demandes de la jeune fille.

Une fois au trot elle le laissa avancer sur la piste sans trop l'embêter avant de lui demander de repasser au pas, se redressant et ramenant légèrement les rênes à elle, le poney s’exécuta en donnant un coup de tête, mécontent de ralentir l'allure, elle le caressa tranquillement et le laissa marcher avant de lui demander quelques transitions comprenant l'arrêt.

Pour ne pas le lasser elle enchaîna sur un exercice de direction tout simple, les slaloms et passages de portes dans un ordre précis, elle le mit donc au pas et rejoignit le premier dispositif, elle entra tranquillement par la droite et indiqua au poney de tourner à gauche, il leva un peu les fesses en levant la tête, n'étant pas d'avis à tourner, mais avec de la patience elle obtint rapidement ce qu'elle veut, elle caressa et poursuivit jusqu'au bout du slalom comprenant 7 plots, elle lui fit faire un demi-tour dans lequel il dérapa un peu des postérieurs avant de recommencer tranquillement.

Même si au début les quelques courbes plus ou moins serrées étaient délicates, l'étalon y mettait du sien et ne semblait pas trop peiner à faire ce qu'on lui demandait. Elle s'en alla ensuite sur les différentes portes, une sorte de parcours portant sur les lignes droites et les courbes, et encore une fois le poney mit du sien dans l'exercice et le résultat fut vite satisfaisant pour la jeune fille.

Comme le poney était jeune et commençait l'apprentissage de son métier, elle préférait faire des courtes séances, elle s'arrêta donc la dessus en laissant marcher le poney la tête basse pour qu'il étire son dos, elle descendit ensuite pour désangler d'un trou, remonter ses étriers et emmenait Gamin à l'écurie où elle s'occuperait bien de lui!

Ecurie

18/06/18

Arrivé dans la carrière, ou par chance ils étaient seuls, en même temps à presque 21 heures plus beaucoup de cavaliers ne continuaient de monter, mais comme il faisait nuit tard et surtout très beau il n'allait pas se priver de ce petit plaisir, il emmena donc sa monture au centre de cette installation qu'il ne connaissait pas, puis le ressangla avant de se mettre en selle avec un montoir en le retenant pour qu'il ne bouge pas.

Après s'être assis délicatement sur la selle il ajusta ses rênes et attendit quelques secondes avant de demander le pas au gris qui réagit rapidement à sa demande, le jeune homme le félicita donc et le laissa marcher sur la piste aux deux mains, parfois en lui faisant décrire un cercle ou une diagonale, afin de s'assurer qu'il n'y ai pas de problème de direction.

Be Gentle se montrait très coopératif et attentif pour une deuxième séance de monte, Tedrick le félicita donc régulièrement pour lui faire comprendre qu'il faisait bien, après tout ne dit-on pas "demander peu, récompenser beaucoup"?

Sans plus attendre il poursuivit en demandant un premier arrêt au gris qui mit quelques foulées avant d'opérer, il eu donc droit à une caresse avant de reprendre le pas et de répéter la demande sur la piste à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il ai bien comprit. Pour éviter de le lasser pour autant Tedrick lui demandait des figures de manèges ou un peu de trot entre plusieurs demandes, et il s'arrêta là dessus pour le moment.

Pour finir leur séance qu'il souhaitait courte, après tout il était tout jeune, il décida de galoper, il plaça donc le gris sur un large cercle, ce qui faciliterait le départ sur le bon pied, et pressa les flancs du gris avec les aides habituelles, que l'étalon ne connaissait pas encore mais que Tedrick utilisait plus par habitude.

Tranquillement Be Gentle prit le galop, frappant fort ses foulées avec un air assez princier qui ne pouvait que plaire à son cavalier, après deux tours il le repassa au trot en caressant et en le félicitant vocalement, il le laissa ensuite trotter, puis marcher, puis retrotter avant de redemander le galop et de l'arrêter deux tours plus tard en félicitant, il recommença ensuite à l'autre main et le laissa là-dessus.

L'étalon à l'arrêt complet il se laissa glisser à terre avant de désangler d'un trou et de remonter les étriers, suite à quoi il tendit une friandise au gris qui ne sembla pas pouvoir la refuser, trop friands des bonbons pour ça! Ensemble, ils rentrèrent finalement à l'écurie où Tedrick comptait bien s'en occuper.  

Ecurie

18/06/18

Le couple était arrivé dans la carrière, endroit que l'étalon ne connaissait pas, et si pour l'heure il était vide il commençait déjà à s'exciter pour rien, ce qui arracha un soupir de lassitude au jeune homme, sans plus attendre il le ressangla, esquivant un coup de dent et lui donnant une tape sur le nez avec un "non" ferme pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas faire ça. Après quelques instants il l'emmena jusqu'au montoir où il l'immobilisa, tâche difficile, pour finalement se mettre e selle et esquisser un coup de dos du bai qui partait on ne sait où dans un joli trot relevé.

Tedrick ne perdit pas de temps et remonta sur ses rênes pour l'arrêter, non, ce cheval n'allait pas n'en faire qu'à sa tête et le prendre pour un con, il lui redemanda le pas en pressant ses flancs et le laissant avancer sur la piste. Quelques fois l'étalon faisait semblant d'avoir peur, seulement Tedrick n'était pas dupe, de l'expérience il en avait et il pouvait clairement voir le jeu d'acteur de l'étalon, il ne pouvait donc que contrer ses faux écarts et saut de moutons.

Une fois bien détendu au pas il demanda l'arrêt au bai qui prit appui sur le mors en poussant avec le poitrail vers l'avant, le jeune homme lui laissa les rênes lâches, ce qui l'empêchait de prendre appui sur le mors, mais il les gardait quand même tendu, et après quelques tentatives où l'étalon préféra n'en faire qu'à sa tête, il obtient les arrêts souhaités, même si peu soigné pour l'instant.

Pour continuer leurs séance il demanda à l'étalon de prendre le trot, ce qu'il fit dans une allure peut-être excessivement rapide, frôlant plus le trot de course que le trot de travail, le jeune homme fit tout ce qu'il pu pour le récupérer, mais l'étalon était têtu et se faire obéir serait plus une épreuve de force qu'un accord commun.

Une fois bien au trot, il lui fit faire des transitions, celles montantes étant étrangement bien plus simples que celles descendantes, mais tant pis, ils auraient tout le temps de travailler là dessus, Tedrick décida finalement d'arrêter la séance sur un peu de galop, il plaça donc l'étalon sur un large cercle, ainsi il n'aurait qu'à le réduire si l'étalon se décidait à faire n'importe quoi.

Au trot sur le cercle il plaça ses aides, aides que l'étalon ne connaissait pas encore mais qu'il en tarderait pas à apprendre, puis demanda le galop, l'étalon fit deux bonds en avant en levant haut les membres et poussant sur les postérieurs, avant de baisser la tête et d'accélérer trop, Tedrick commença donc par déloger sa tête de ses antérieurs, l'obligeant à la lever, puis le força à ralentir en pliant l'encolure vers l'intérieur du cercle, et l'étalon ne peut que coopérer pour ne pas tomber.

Le cavalier souffla un bon coup, éreinté, puis répéta le même cinéma à l'autre main, mais cette fois-ci l'étalon se montra moins éprouvant, surement parce qu'il commençait à fatiguer! Il décida d'arrêter là dessus, il descendit donc et désangla d'un trou avant de remonter les étriers et emmener sa monture jusqu'à l'écurie.

Ecurie

20/06/18

Une fois dans la carrière je commençais par ressangler l'étalon, ce dernier ne bougea pas, se laissant faire, je caressais alors et faisait quelques mouvements brusques autours de lui, piétinant, sautillant et faisant claquer les étrivières. L'étalon resta très calme et posé, il eu donc droit à quelques félicitations avant d'aller vers le montoir où je l'immobilisais pour me mettre en selle.

Perché sur le dos du selle français, je lui offrais quelques caresses sur l'épaule, ajustais mes rênes et finalement pressais ses flancs pour lui demander de prendre le pas, il obtempéra sans sourciller et ensemble nous commencions à marcher sur la piste très ensoleillé.

Pour le moment Vatican se montrait plutôt calme tout en restant attentif à son environnement, je restais à l'écoute de sa manière de se déplacer et le positionnement de ses oreilles, afin de prévoir ses comportements, après tout il n'était jamais entré dans la carrière auparavant et il pourrait donc potentiellement avoir peur de quelque chose, mon rôle était tout simplement de le rassurer en lui rappelant que j'étais là et qu'il pouvait faire confiance à son leader, soit son cavalier.

L'étalon avait toujours été naturellement doux, il obéissait sans se poser de réelles questions et cherchais toujours à bien faire, la seule difficulté était monté, car je m'étais tout de suite rendu compte qu'il était d'un naturel très sensible, que ce soit aux jambes ou à la bouche, je veillais toujours à ne pas être trop présent ou effacé, je dosais mes aides.

Après quelques tours au pas qui se déroulèrent tranquillement je lui demandais de changer de main en écartant ma rêne intérieur afin de lui demander une demi-volte, il s’exécuta alors et prit le chemin en sens inverse, et ainsi nous marchions à nouveau sur quelques tours, tranquillement, sans rien demander de spécial.

Pour le moment il n'y avait rien d'anormal à signaler, il se montrait très charmant et à l'écoute, je ramenais alors légèrement les rênes à moi en veillant à ne pas tirer sur sa bouche, et lui demandais un arrêt, chose que nous avions déjà commencé à voir lors de notre précédente séance de monte. Vatican obtempéra et ralentit doucement pour s'arrêter sur la piste, je caressais, le maître mot avec les jeunes chevaux : demander peu, récompenser beaucoup, ainsi j'appliquais cette règle en lui demandant seulement quelques arrêts, histoire d'avoir le contrôle des freins, sans n'en plus ne lui demander plus que ça, tout en félicitant énormément avec des caresses et en lui parlant.

Sentant ma monture prête je pressais mes mollets contre ses flancs et me mettais au trot enlevé, l'étalon s'élança donc sur la piste, il faisait très chaud mais il se montrait vaillant, de toute façon cette séance ne serait pas très longue, il n'avait pas encore l'endurance requise pour travailler une heure entière.

Afin de l'avoir bien aux ordres je lui demandais quelques transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt, et Vatican se montrait exemplaire. Comme il fallait que ça arrive, en lui redemandant le pas, mon action de main fut un peu trot forte et l'étalon donna un coup de tête vers le ciel assez surprenant. Je ne me laissais pas influencer par sa réaction et restait serein en le rassurant et lui parlant, m'excusant dans la foulée même si je n'étais pas vraiment sur qu'il comprenne tout ce que je lui disais.

Puisque nous avions bien marché et trotté aux deux mains je décidais de conclure cette séance par un peu de galop, je plaçais donc l'étalon sur un large cercle de vingt-mètre au trot en l'équilibrant pour ne pas qu'il tombe sur le cercle, puis lui demandais de prendre le galop, m'aidant de la demande vocale déjà établit à la longe pour bien me faire comprendre.

Aidé par le cercle l'étalon partit sur le bon pied et ensemble nous fîmes quelques tours à main droite, je le ramenais alors tranquillement au trot puis au pas en le ramenant au calme et caressais pour finalement le remettre sur la piste pour le faire marcher et trotter. Une fois prêt je le remettais sur un cercle du même diamètre, cette fois-ci à l'autre main, et répétais le même exercice.

Fidèle à lui même l'étalon s'élança calmement sur le cercle et je n'eu plus qu'à l'accompagner avec le bassin en veillant à ce qu'il ne tombe pas à l'intérieur du cercle ou ne cherche pas à me prendre la main, je le ramenais alors tranquillement au trot, puis au pas, et le laissais avancer sur la piste, rênes mi-longues, en caressant, fier de ce petit gris.

Une fois le retour au calme totalement obtenu je caressais une dernière fois son épaule et l'immobilisait pour me laisser glisser à terre en caressant fortement, content de lui. Après avoir désanglé et remonté les étriers je lui tendais une friandise qu'il ne put me refuser, et l'emmena à l'écurie.

Ecurie

21/06/18

Sans plus attendre, je commençais par ressangler l'étalon avant de chercher un montoir pour me hisser souplement sur son dos, je m'asseyais alors délicatement et attendais quelques secondes avant de lui demander de prendre le pas, gardant mes rênes longues pour commencer. Sans rien lui demander de spécial je le laissais avancer sur la piste en changeant de main à quelques reprises grâce à une diagonale ou un doublet.

Après l'avoir laissé se réveiller un petit peu je remontais sur mes rênes et lui demandais de marcher dans une attitude ronde, il ne posa pas de soucis et obtempéra tandis que je jouais dans mes doigts pour le détendre. Il répondit positivement, se décontractant en mâchouillant son mors posément. Je faisais alors quelques transitions intra-allures, pour l'avoir bien aux ordres, puis répétais ce même exercice, tout en le gardant rond, au trot.

Eirell était un bon cheval de dressage, docile et appliqué, et l'on ressentait vite qu'il souhaitait justement bien faire et faire plaisir, je lui offrais alors beaucoup de caresses, pour le récompenser, et décidais de terminer notre détente par un tour de galop à chaque main, en cherchant à le garder rond, un peu plus compliqué à cette allure il fallait l'admettre, mais Eirell se prêtait bien au jeu et obtempéra.

Comme nous avions achevé notre détente je décidais de nous mettre au travail, aujourd'hui, malgré la chaleur, la séance serait courte mais fatigante, puisque nous travaillerions beaucoup au galop. Pour cette séance j'avais prévu un peu de contre-galop et de changements de pieds, deux exercices qui en général étaient maîtrisés.

Sans plus attendre je descendais quelques instant, laissant l'étalon "seul", même si j'étais parfaitement conscient qu'il ne bougerait pas de là où il était pour autant, et placé deux couloirs de barre au sol parallèle au centre de la carrière, qui nous serviraient lors de l'exercice sur le galop à faux. Finalement je n'eu pas à traverser la carrière, Eirell m'ayant gentiment suivit lors de la mise en place des barres au sol, curieux.

Cette attention mignonne me toucha, je lui offrais plusieurs grattouilles et caresses avant de récupérer le montoir et de me remettre en selle, je n'attendais pas et plaçais l'étalon au trot sur la piste avant de lui demander le galop à faux.

Je quittais la piste dans le coin de la largeur pour venir faire une sorte de serpentine en passant par les couloirs de barre qui étaient perpendiculaires à la clôture, comme l'étalon était à faut je le redressais bien dans le tournant en gardant l'impulsion pour éviter qu'il ne repasse au trot, de plus je gardais toujours ma jambe un peu reculé pour qu'il ne change pas de pied de lui même.

Le parcours étant en serpentine l'étalon alternait toujours entre à faux et à juste, je me contentais simplement de veiller à ce qu'il garde une attitude ronde, un bon galop et qu'il ne change pas de pied de lui même, et Eirell se montrait un très bon élève à cet exercice. Quelques fois il perdait un peu de vitesse mais il suffisait de mettre un peu de jambe pour le voir reprendre un bon galop de travail, bien rassemblé.

Après quelques passages et aux deux mains pour travailler le galop à faux des deux côtés je repassais l'étalon au trot en le caressant chaleureusement tout en lui intimant des mots doux, lui rendant un peu de rênes pour le laisser souffler, je faisais quelques tours de pistes avant de faire quelques exercices de transitions montantes et descendantes au pas et au trot.

Pour préparer le changement de pied je faisais en sorte que mon cheval soit détendu et ne puisse pas anticiper ma demande, Eirell était intelligent et avait de l’expérience, mais par l'occasion il avait tendance à anticiper, pour parer à ça je lui demandais beaucoup d'exercices de transitions et quelques figures de manège simple.

Prenant une diagonale, je demandais le départ au galop à Eirell, suivit d'un changement de pied pour commencer, je félicitais alors d'une caresse et reprenais mes exercices de transitions, comme il commençait à chauffer un peu, comprenant que nous allions travailler ça, j'attendais de lui changer les idées et de le sentir zen avant de répéter cet exercice.

Ainsi je commençais toujours par lui demander un seul changement de pied, et après plusieurs passages espacés de moments de retour au calme je lui demandais d'en exécuter deux espacés de deux foulées chacun. Eirell n'eu aucun problème à réaliser cet exercice, c'était simplement pour bien le remettre dans le bain.

La séance avait suffisamment durée et Eirell avait bien travaillé, je le laissais tranquillement marcher rênes longues en caressant pour un retour au calme tranquille, tout en lui demandant de baisser la tête pour bien étirer sa ligne du dos. Une fois le calme et la réalisation de l'exercice obtenu je me laissais glissé à terre et lui flattais l'épaule pour ensuite désangler d'un trou et le ramener à l'écurie.

Ecurie

22/06/18

Depuis quand n'avais-je pas mis les sabots dans une carrière ou un manège? Je savais très bien ce qui m'attendait, et ça m'inquiétais, je piétinais un peu aux côtés de mon humain qui cherchait à me rassurer à l'aide de mots doux et de caresses. Ensemble nous faisions plusieurs tours de carrière à pied, côte à côte, et finalement je réussissais tout doucement à me détendre sous ses paroles et ses caresses sur l'épaule et l'encolure.

Finalement il me demandait de m'arrêter au centre de la carrière, j'étais assez inquiète, mon dos frissonnait et mes oreilles reculais un petit peu, si j'avais confiance en Isaac la situation n'en restais pas moins source de stress pour moi. Il restait alors à me rassurer jusqu'à ce que je commence à me détendre, avant de ressangler et de se hisser légèrement sur ma selle et s'asseoir, ce qui m'arracha un frisson.

Lui et moi avions déjà travaillé ça ensemble, un long travail de désensibilisation et de remise en confiance avait été effectué, mais étais-je prête? Isaac avait déjà mis le pied à l'étrier dans le manège, nous n'avions pas avancé, juste monter et redescendre, et finalement je n'avais plus eu peur, jusqu'à aujourd'hui, surement à cause de l'endroit où nous étions. Tant de mauvais souvenir c'étaient accumulés jusqu'à ce jour, souvenir que je ne souhaitais pas revivre, pour rien au monde.

Il me caressa chaleureusement sur l'épaule en me parlant, ce qui m'aidait à me détendre un peu, et après quelques longues secondes il pressa mes flancs. Je pris peur et leva les antérieurs, têtes en l'air, oreilles en arrière et légèrement sur le côté, montrant le blanc des yeux tandis que mon coeur battait la chamade.  

• Chhh Metta, Chhhh ça va aller ma belle.

Après un petit moment de grosse panique le calme revenait peu à peu, et je pense avoir un peu effrayé mon cavalier aussi, ce qui ne m'avait pas rassuré non plus. Finalement je réussi à me calmer, et finalement nous fîmes un petit tour de pas tranquillement, juste lui et moi sous le grand ciel bleu d'été.

Au final les choses ne se passèrent pas trop mal, ce n'était peut-être pas la mort, il n'était peut-être pas aussi méchant que les cavaliers qui me montaient autrefois? En tout cas pour le moment nous restions au pas, tranquillement tous les deux, et après quelques tours il tira légèrement sur les rênes, je protestais d'un signe de tête et obtempérais.

Beaucoup de caresses plus tard Isaac descendait doucement, le choc de ses pieds sur le sable me fit faire un petit écart mais il me rassura très vite et me félicita beaucoup, alors ensemble nous retournions à l'écurie.

Ecurie

03/07/18

Arrivé en carrière je lâchais mon étalon pour aller installer les barres de poles, six au total, espacé comme il se devait, je rejoignais ensuite Smoke 'N Mirror et le caressais avant de vérifier la sangle et de me hisser souplement sur son dos.

Après avoir caressé j'ajustais mes rênes, que je gardais longue, puis commençais à le détendre au pas sur quelques cercles et spirales, le tout tête basse. Comme à 17 heures peut de mondes montaient, à part les stagiaires qui avaient finit leurs stage pour la plupart à cette heure là, j'avais toute la place disponible pour bien m'échauffer puis nous amuser.

Après avoir bien marché je répétais les mêmes exercices au trot tranquillement, et Smoke se montrait très volontaire! Je finissais donc par le faire un petit peu galoper, tranquillement à l'aide de cercles et de spirales comme précédemment.

Notre détente terminée je décidais de commencer à l'amener vers les poteaux, dans un trot énergique. L'alezan connaissait son métier, je n'avais qu'à lui faire confiance pour qu'il s'execute autours des poteaux, ne passant pas au galop comme certains l'aurais fais, je l'accompagnais en l'aidant à bien s'équilibrer dans les tournants, puis nous revenions tranquillement en caressant.

Pour bien l'échauffer je décidais de recommencer le passage plusieurs fois au trot, même s'il était tenté de galoper sur les lignes droites à l'entrée et sortie de l'installation. Je le félicitais chaleureusement en caressant et lui embrassant l'encolure.

• Allez mon beau, maintenant on passe aux choses sérieuses!

Sans plus attendre je pressais les flancs de l'étalon en claquant ma langue et l'emmenais dans un galop de course en ligne droite, l'avantage avec ce genre de cheval c'est que l'on n'avait quasiment rien à faire, le tenant à une main je reprenais tout de même les rênes à deux mains lorsqu'il s'agissait de tourner, et aisément l'étalon se faufila entre les poteaux.

A la fin de la ligne nous tournions serrées, je caressais ma monture d'un geste bref avant de reprendre le contrôle des deux mains pour l'aider à tourner avec énergie et agilité, l'étalon zigzaga avec énergie, haletant, et à la sortie de ligne il tourna avec énergie et se propulsa pour accélérer, avant de faire un arrêt net. Je caressais et le laissais marcher en ligne droite pour bien l'étendre après cette série de tournants.

Une fois le retour au calme et la décontraction faite je descendais de l'étalon et lui offrais plusieurs caresses avant de le ramener vers l'écurie tranquillement.

Ecurie

25/07/18

Arrivé en carrière je précisais à la jeune fille que je préférais qu'elle utilise un montoir, pour préserver le dos de la jument sur laquelle elle s'apprêtait à se hisser. Elle commença par ressangler avant de chercher une chaise pour se mettre en selle. Une fois fait elle caressa l'encolure de Liquor et commença à marcher, tandis que je la laissais commencer sa détente tranquillement.

Je ne comptais pas l'embêter ni la coacher, seulement la laisser faire connaissance avec la baie sur le plat et l'obstacle, Sally semblait apprécier la jument, elle avait le sourire aux lèvres et caressais beaucoup en parlant, elle se contentait de la faire marcher aux deux mains sans plus l'embêter avant de presser ses flancs pour prendre le trot.

La jument coopéra gentiment et elles progressèrent ensemble sur la piste, faisant beaucoup de transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt. Je lui prodiguais quelques conseils sur comment marchait la jument, je lui expliquait également qu'elle était face à mettre au travail autant que travailleuse, autant dire que la baie était vraiment agréable à monter.

Après avoir bien trotté et marché elle termina par la faire galoper, et tout se passa bien, Liquor Lips se montrait très sage malgré quelques coups de têtes d'agacement dû au mouche et l'absence de bonnet, j'avais oublié d'y penser pour être honnête. Et une fois bien galopé aux deux mains je montais un obstacle isolé, un petit croisillon à 90 cm pour que la jeune fille puisse l'essayer sur les barres.

Après avoir pressé les flancs de la jument Sally s'élança vers l'obstacle, se mettant un petit peu trop en avant, mais rien de bien méchant, je lui expliquais donc qu'elle devait se redresser légèrement et pas se coucher sur son encolure, puis la laissais faire quelques passages avant de lui proposer de la laisser marcher rênes longues.

Je profitais de ce retour au calme après la séance d'essai pour lui expliquer ce que j'acceptais ou pas avec la jument, lui indiquant que si elle était vaillante à l'obstacle elle était sur l'oeil en extérieur et dans les lieux qu'elle ne connaissait pas, néanmoins en concours, si l'environnement pouvait l'inquiéter, une fois sur le parcours elle était une vrai guerrière prête à en découdre. Je lui expliquait également qu'elle pouvait venir s'en occuper et la monter quand elle voulait mais qu'elle ne devait pas l'engager en concours sans mon autorisation et qu'elle ne devait pas la monter plus de quatre fois par semaines, ainsi que d'autres détails, suite à quoi elle descendit pour rejoindre l'écurie.

Ecurie

30/07/18

Arrivé dans la carrière qui était vide actuellement, chose rare un lundi après-midi ensoleillé de vacance scolaire, puis emmenais la belle vers le centre pour la ressangler puis me mettre en selle en la caressant, me penchant doucement vers elle.

• Tu veux bien être tranquille aujourd'hui? Je n'ai pas trop le moral de me battre avec toi, tu comprend?

Elle sembla comprendre puisqu'elle ne chercha pas à bondir dans tous les sens comme elle avait l'habitude de le faire, elle se tenait bien tranquille et avançais d'un bon pas de travail sur la piste, en même temps avec la chaleur cela ne m'étonnait pas qu'elle se tienne plus sage, je la laissais alors marcher en venant tranquillement remonter sur mes rênes en cherchant à la mettre en place, elle résista un petit peu avant de céder, tandis que je continuais de jouer dans mes doigts pour la détendre.

Après quelques tours je pressais ses flancs pour lui demander de prendre le trot tout en la gardant ronde et en faisant de nombreuses transitions montantes et descendantes pour l'avoir bien réveillé et aux ordres, je terminais par la faire galoper en essayant de la garder ronde et à une bonne allure, elle chercha un peu à jouer mais ne me prit pas la main, un bon début, je la caressais et commençais les exercices que j'avais prévu pour nous aujourd'hui, au moins je pensais à autre chose.

Sans plus attendre je commençais à la mettre sur un cercle au pas de travail tout en veillant à ce qu'elle reste ronde et qu'elle ne prenne pas appuie sur le mors, et sans plus attendre plaçais mes aides pour l'incurver, elle s'appliqua à l'exercice, quoi que donnant un léger coup de tête de temps en temps, je lui parlais en jouant dans mes doigts pour la détendre, et cela marchait, ainsi après plusieurs tours au pas j'inversais mes aides pour la contre incurver, elle fut surprise et loupa une foulée, puis se mit au travail.

Je la félicitais avec enthousiasme, fier de ma grande-fille, et lui faisais faire plusieurs tours en alternant régulièrement entre incurvation et contre incurvation, puis quittais le cercle en huit de chiffre pour recommencer le même exercice au pas à l'autre main, ce qu'elle réalisa parfaitement, jeune mais talentueuse!

Finalement je pressais ses flancs pour réaliser le même exercice au trot de travail, elle s'embrouilla un peu, cherchant la vitesse avant tout, et une fois remis dans le travail j'obtenais quelque chose d'assez propre, pas parfait certe, mais c'était suffisant pour ce que je demandais, je faisais également quelques transitions en gardant l'incurvation, y comprit l'arrêt, puis quittais le cercle en huit pour recommencer à l'autre main.

Cela ne faisait qu'une demi-heure que nous travaillions et la jument était déjà en sueur, je la flattais et décidais d'arrêter là pour éviter de l'épuiser ni trop lui en demander pour une reprise, ainsi je la laissais marcher rênes longues et tête en bas pour qu'elle puisse souffler en étirant bien son dos, puis descendais de selle pour l'emmener à l'écurie.

Ecurie

02/08/18

Arrivé dans la carrière je ressanglais le bai et attrapais une chaise qui me servit de montoir, puis posais mes fesses délicatement sur la selle pour préserver son dos, comme il n'avait pas bougé je le caressais et commençais à le faire marcher sur la piste. Il était à peine 8h et pour l'instant la carrière était vide, les quelques personnes étant en stage arrivaient à peine pour préparer les chevaux, j'avais donc le temps.

El Toro n'était pas très réactif, il semblait encore somnolant, je pris donc l'initiative de le réveiller en lui faisait faire beaucoup de transitions intra-allures, rapidement les mauvaises habitudes revirent et le bai commença à mettre tout son poids sur le mors en me tractant, pour l'en empêcher j'allongeais mes rênes d'un coup, l'étalon, surpris, fit un mouvement de bascule avec la bouche, se laissant légèrement tomber en avant, mais se rattrapa bien vite et rechercha le contact du mors de lui même, même si il tirait toujours un peu.

Pour le détendre je jouais dans mes doigts et continuais de le faire marcher avant de lui demander de prendre le trot, le bai ronfla et poussa avec le poitrail vers l'avant,faisant de belles foulées puissantes, si l'on oublie que j'avais 10 kilos dans chaque bras, je soupirais et continuais ma détente en jouant avec les rênes pour pousser El Toro à chercher le contact du mors sans s'appuyer dessus comme un malade, mais ce n'était pas gagné, loin de là.

Finalement je terminais par un tour de galop à chaque main qui furent tout les deux assez compliqués puisque monsieur poussait sur ses postérieurs et allait à un galop puissant, au final je le laissais souffler au pas avant de le remettre sur la piste pour commencer notre séance.

Arrivé au coin nous partions en diagonale dans un appuyer, l'étalon mâchouillait son mors en s’exécutant, concentrant visiblement toute son énergie dans la tâche qui lui était confiée, je le gardais en appuyer lors que nous rejoignions la piste et longions la longueur, je relâchais mes aides et caressais en le laissant souffler, puis recommençant plusieurs fois en "croisant" mes diagonales, de sorte à ce que mon tracé face une croix au centre de la piste tout en changeant régulièrement de main.

L'exercice parfaitement réalisé au pas, et l'étalon un peu moins nerveux puisque concentré dans le travail, je répétais le même exercice au trot, l'étalon se montrait toujours aussi précis et concentré, même si j'avais toujours l'impression d'avoir 10 kilos dans chaque main, quoi qu'un peu moins tout de même.

La séance n'était pas prévu pour s'éterniser, seulement pour se remettre au travail, même si elle fut assez intense car l'étalon avait été en mouvement perpétuel pendant les 40 minutes qu'elle avait durée, et pour être honnête nous étions tous les deux en nage, je le laissais alors marcher rênes mi-longues en lui demandant de baisser la tête pour étirer sa ligne de dos, puis je descendais et le ramenais à l'écurie.

Ecurie

06/08/18

Une fois dans la carrière qui s'était bien vidé, après tout je ne connaissais pas beaucoup de monde qui montait à 21h passé et elle n'était plus éclairée que par les lampadaires l'entourant, je laissais la jument pour éparpiller quelques obstacles dont la hauteur stagnait entre 90 cm et 1m10, des hauteurs que la jument sautait avec une facilité déconcertante pour une jument de son âge, je retournais ensuite la voir et commençais par la ressangler, elle n'était pas très contente que je resserre la sangle, mais l'excitation de savoir qu'elle sauterait prenait le dessus, je me mettais alors en selle et commençais à détendre la jument bouillonnante sous ma selle.

Dans un premier temps je laissais la baie marcher sur la piste en faisant quelques exercices d'incurvations en lui demandant la rondeur, la jument, bien éduquée et faite à ma main surtout, ne mit que quelques secondes avant de se mettre sur la main dans la bonne attitude, je félicitais beaucoup, surtout à la voix, et lui demandais quelques variations intra-allures pour bien la réveiller et l'avoir aux ordres, suite à quoi je lui demandais le trot.

La belle engageait bien ses postérieurs, toujours dans une attitude ronde, et mâchouillais son mors tout en chauffant, elle savait très bien qu'elle allait sauter et elle n'attendait plus que cela, ainsi, je finissais ma détente au trot avec quelques variations intra-allures et transitions montantes et descendantes avant de demander le galop.

La baie adopta une allure très speed, je la reprenais aussi  vite et lui faisais prendre un galop moins effréné, et lui faisais faire un tour à chaque main avant de, sans repasser par le trot, l'emmener vers un croisillon isolé à 90 centimètres, la jument respecta la barre et fit un beau saut, même si elle n'y mettait pas vraiment toute sa volonté, l'air de dire "Eh, tu te moques de moi? Je peux sauter bien plus haut!". Je félicitais tout de même et la repassais au trot avant de recommencer ce petit obstacle aux deux mains à quelques reprises.

Après l'avoir laissé marcher pour souffler une poignée de minutes je plaçais mes aides et demandais le galop à la belle qui s'élança avec motivation et énergie vers l'oxer que je visais, les couleurs étaient assez vive, ce qui pouvait rebuter certains chevaux, même si la barre n'était qu'à 1m, néanmoins elle se propulsa avec énergie et précision au dessus de l'obstacle, marquant même une bonne marge, signe qu'elle pouvait facilement aller plus haut sans difficulté, mais je préférais garder les hauteurs pour les concours, après tout à la maison c'était plus détente.

Dès la réception j'indiquais à la belle que nous tournions tout en la redressant dans le virage, et nous nous engagions dans une ligne triple vertical dont le premier était à 90 centimètres et les deux suivants à un mètre. Je faisais bien attention à la foulée, il y avait trois foulées entre le premier et le deuxième et quatre entre le deuxième et le troisième, dès le premier saut je la reprenais donc pour ne pas qu'elle retire une foulée, et l'accompagnais dans le second obstacle, en l'encourageant nous sautions le troisième, elle donna un petit coup de cul de joie à la réception et je la caressais.

Doucement je lui intimais de reprendre le trot puis le pas afin qu'elle puisse souffler un peu, une séance physique en somme, et c'était la raison pour laquelle j'avais attendu que la fraîcheur du soir sois parmi nous pour la monter, je caressais donc et décidé de terminer sur le vertical à 1m10, juste pour le plaisir de la hauteur, je l'avais placé de manière à ce qu'il soit isolé volontairement, je pressais alors les flancs de la jument qui prit un bon galop et l'accompagnais dans le saut, si la hauteur était bien 1m10 la belle avait bien du sauter 1m20, vu la marge qu'elle avait mise entre elle et la barre, je la félicitais alors et la laissais marcher rênes longues et tête en bas pour qu'elle puisse revenir au calme, reprendre son souffle et que ses membres ne refroidissent pas trop vite, tout en la caressant et lui parlant, moi même essoufflé tout de même.

Après quelques minutes de marche je l'arrêtais doucement et me laissais glisser à terre avant de désangler de quelques trous et remonter les étriers, puis, côte à côte, nous retournions à l'écurie.

Ecurie

07/08/18

Nous arrivions tranquillement dans la carrière, sans plus attendre je ressanglais la jolie alezane à la robe d'or puis me mettais en selle à l'aide d'un montoir, comme la veille elle ne bougea presque pas, je flattais alors son encolure et ajustais mes rênes avant de presser ses flancs pour lui demander de prendre la pas, ce qu'elle fit sans plus attendre.

Dans un premier temps je la laissais marcher sur la piste aux deux mains sans plus lui en demander, et progressivement j'ajoutais des figures de manèges simples, comme la dernière fois, et n'ayant rien perdu de notre précédente séance montée elle s'appliqua à faire les exercices qu'elle connaissait désormais un petit peu.

Après avoir bien marché je commençais à lui demander un arrêt, d'abord sur la piste, et progressivement dans des endroits aux hasards dans toute la carrière, elle n'eut pas trop de problème et n'eut pas de mal à se rappeler des demandes qu'elle avait commencé à apprendre quelques jours auparavant, je caressais alors beaucoup, puis lui demandais de prendre le trot.

L'alezane ne se fit pas prier et s'élança avec énergie, d'abord nous nous contentions de trotter sur la piste avant de la quitter et faire quelques figures de manège comme des voltes, cercles, diagonales, doublets, rien de bien extraordinaire mais qui permettait de travailler la direction, et finalement nous ajoutions des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt.

Pour le moment rien de nouveau, il s'agissait de ce que nous avions vu lors de notre dernière séance, elle se montra très réactive et attentive à mes demandes, alors pour finir cette séance nous allions galoper pour la première fois monté!

Je commençais par la mettre au trot sur un cercle de vingt mètre à main droite et plaçais mes aides avant de la titiller avec la jambe gauche reculée, au début elle se contenta d'allonger le trot avant de prendre le galop, faisant de grandes foulées énergiques, elle aimait la vitesse, ça cétait un fait! Je la reprenais gentiment tout en jouant dans mes doigts pour la détendre un peu, puis nous repassions au trot.

Je caressais et nous galopions encore deux fois à cette main là, les choses se déroulaient déjà plus calmement, je lui faisais donc quitter le cercle avec une demi-volte et nous refaisions un cercle de vingt mètre au même endroit mais cette fois-ci à l'autre main, je caressais et à nouveau nous prenions le galop, la belle visiblement très heureuse de galoper.

Décidant de finir la dessus je l'arrêtais au centre de la carrière et descendais avant de la désangler d'un trou, de remonter les étriers et de la ramener  l'écurie.

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