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Box de Hooligan

∞ Haras de Pado. :: Général :: anciens boxs
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Mer 10 Jan - 13:12
Pré-débourrage ½. - Anna et Hooligan

Nous somme en début d’après-midi  et je me dirige vers le box de Hooligan, le jeune fils de pain d’épice  et Cupidon. C’était le petit poulain de Lily,  Il est né il y a six mois déjà et il est grand temps de lui faire voir le licol et la longe.

Elle m’avait demandé si je pouvais faire son pré-débourrage car elle était assez débordée avec les autres chevaux dont elle était propriétaire. J’avais de suite accepté, me voilà donc devant le box du petit qui dormais à moitié debout.

Je souris attendrie par le petit poulain, je murmure assez fort son prénom pour qu’il ce réveille. L’appaloosa releva la tête les yeux entrouverts, il me regarda avec curiosité avant de s’approcher doucement.

Je le laisse sentir ma main puis je le caresse doucement pour ne pas lui faire peur. J’ouvre le loquet du box en m’engouffre dedans.  Le tacheté blanc et noir recula dans le

J'avais avec moi, dans mon éternel sac à dos: le licol pour poulain de Sisco, je ne savais pas si Lily avait son propre licol du coup j’ai pris le mien ainsi que des morceaux de pommes emballé dans un sachet.

Je sors le licol et pose mon sac dans un coin du box, je me présente à hooligan. Il recula perturber par le nouvel objet. Il fini par venir le renifler, il essaye de jouer avec, je déplace l'objet un peu partout sur son corps le fessant parfois tombé par terre. Je le félicite en sortant un bout de pomme qu'il mangeait rapidement.

Je pose le licol un peu plus loin et sors la longe du sac, je la tends vers le poulain. Il eu la même réaction qu’avec le licol il recula mais la curiosité l’emporté toujours.

Je pouffe de rire et passe la longe sur tous le corps du tacheté. Il sursauté à son contact et je le rassure en chuchotant des mots doux. Il ce calma et j’attendis avant de reprendre mon ascension avec douceur.

Il s’habitua au contact de l’objet, je passe la longe de l’autre côté de son corps l’habituant à sentir quelque chose tombé de lui. Je le rassure tandis que je ramené la longe vers moi,   le petit poulain se tendit quand la longe quitta son encolure mais ne recula pas. Je lui donne une friandise pour le félicité. Je pose la longe et reprend le licol.

Je lui présente à nouveau avant de commencer à lui mettre, il recula de deux pas j’arrête tous mouvement et le rassure avant lui remettre le licol et de le bouclé. Il secoua fermement la tête, il s’arrêta rapidement ayant compris qu’il ne pouvait s’en débarrasser.

Je lui donne une pomme qu’il engloutit rapidement, j'attrape la longe et joue avec le mousqueton pour lui faire connaitre ce son. Il bougea ses oreilles d'avant en arrière et finalement s'approcha de moi, il renifla du bout des naseaux le mousqueton.

J’attacher les deux objets ensembles. D'un mouvement lent, je lui fais bouger la tête de gauche à droite. Il eu d'abord de mal à s’exécutait  mais comprit rapidement ce que je lui demandais.

Fière de lui je le caresse doucement et lui fais bouger la tête de haut en bas, comme précédemment il eu un de  mal sur le début.

Je me place à droite de lui un peu après lui , la longe marron dans la main gauche et la droite tenant le licol.  J'avance de quelque pas incitant le petit étalon à me suivre, il tira un peu sur la longe pour résisté mais fini pas céder et me suivit dans le box.

Je changer de sens autant de fois que possible et l’habituer a s’arrêter en même tant que moi et surtout a ne pas me dépasser.

Jugeant le petit Appaloosa calme, j'ouvris la porte de son box et sortis. Le poulain regardait avec attention tous autours de lui.

Juste après ça je fis le tour des écuries avant de rentrer au box. Je le félicite en le caressant et en lui donnant des friandises. Je reste quelque minute encore le caresser et finalement repart chez moi.
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Ven 12 Jan - 17:32
Pré-débourrage 2/2 - Anna et Hooligan

Hier, après-midi j’étais venu au domaine du Valhalla pour commencer le pré-débourrage du jeune Holligan. Il était temps de continuer et de finir son pré-débourrage.

Me voilà donc de nouveau dans le domaine, je me dirige vers le box du petit. Je rentre dans son box me penche vers le petit appaloosa, je le caresse doucement. Je pose ma boîte de pansage devant le léopard noir.

J’ouvre la boîte et laisse le petit étalon sentir et observé l’objet, ses oreilles bougeait d’avant en arrière.
Je le rassure et en sors le peigne, le poulain la brosse avant de s’en désintéressé. Je lui passe dans sa crinière peu fournis.

Hooligan fut surpris et s’écarta de moi en me regardant la brosse que je tenais. Je le rassure et attend qu’il ose ce rapprocher de moi pour continuer. Je ne voulais pas le forcer à faire quelque chose.

Il fini par s’habituer et ce laissa faire. Je le félicite en lui donnant une friandise, il l’engloutit. Je m'attaque à peigner sa queue sans que l'étalon ne bouge comme un asticot.

J'échange le peigne contre l'étrille et lui présente l'objet, il le renifla de long en large. Pour une fois il ne semblait pas perturber quand je me mis à le brosser.

Je passe partout sur son petit corps léopard, passant sous son ventre, entre les pattes et sous son poitrail. Je prends ensuite la brosse dure que je passe partout.

Hooligan c'était bien habitué à être manipuler au contact des brosses et il ne sursauté plu. Une fois la brosse dure passait, je la repose et l'échange avec la bosse douce.

Je démarre sur l'encolure faisant des mouvements lents et de haut en bah dans le sens du poil. Je le félicite en lui donnant une friandise a la pomme, qui elle ne plus ne fit pas long feu. Je  souris avant de continuer le reste du pansage avec la même brosse.

Je me redresse, mon dos n'avait pas l'habitude d'être aussi longtemps courber. J'en profite pour le caresser avant de sortir le cure-pied de la boîte de pansage.

l'étalon léopard regarda avec attention l'objet que je tenais dans ma main droite, je lui tend, Hooligan pointa ses oreilles dans la direction de ma main.  Il tendis l'encolure pour le sentir sans trop s'approcher. Il essaya même de le mâchouiller.

Je plaque ma main gauche sur son épaule antérieur droite et je la fais glisser lentement, puis je m'arrête au niveau du boulet.

j'eus du mal à lui prendre son sabot, si bien que je dus le bousculer gentiment pour obtenir ce que je voulais.  Je lui repose délicatement au sol avant de faire pareil avec les autres, je le félicite d'une caresse sur le chanfrein.

Je refais la même chose en sens inverse mais cette fois-ci j'y intègre le cure-pied. Grattant un peu la sole, le poulain ce déroba me regardant curieusement ce demandant ce que je venais de faire.

Je le rassure et reprends là où je m'étais arrêté, il fini par s'y habitué au contact étrange du cure-pied. Je lui donne une dernière friandise pour le félicité et range petit à petit les brosses correctement avant de quitter le poulain.
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Ven 11 Mai - 0:40



Soins au box


Hooligan  & Lily



10/05/18

Hooligan, mon bel appaloosa, se préparait depuis peu pour les concours à venir, plus précisément en barrel race, sa discipline far, ainsi nous devions nous préparer pour être à la hauteur!

L'étalon était actuellement au boxe, le vent s'était levé et il faisait froid, je récupérais mes affaires et rejoignais le petit monstre au boxe.

Après quelques câlins je commençais à bien le panser avec application, il avait enfin fini sa mue mais j'allais le tondre bientôt, histoire d'éviter qu'il sue à chacune de nos séances puisqu'il commençait à faire chaud et ça le soulagerais.

Un fois propre je le sellais avec un tapis navajo gris ainsi que la selle de barrel en cuir noir et un filet en cuir de même couleur, je mettais finalement ma bombe, mes gants et nous étions prêt à partir en piste!


De retour à l'écurie je commençais par déseller le gris avant de lui offrir un petit coup de brosse douce, afin de le dépoussiérer un peu, je finissais par lui offrir deux friandises pour finalement l'emmener au pré, le temps semblait s'être un peu calmé et il préférait être avec les copains, alors autant ne pas le priver!

[196 mots]


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Mar 14 Aoû - 19:47



Soins au box


Hooligan & Lily



14/10/18

Il commençait à faire tard mais j'avais promis une surprise à une amie très spéciale, et pour que cette surprise fonctionne j'avais besoin de mon fidèle compagnon Hooligan, et oui cette fois je ne prendrais pas Smoke parce que déjà il sortait plus que lui en promenade, et puis parce que ça ferait très plaisir au gris d'aller sous le feu des projecteurs, sachant qu'il aimait ça.

Etant assez pressé je récupérais directement tout ce dont j'avais besoin dans la sellerie puis le retrouvais au boxe où il sembla content de voir une tête familière arriver, et oui ces derniers jours les deux loulous ne me voyaient pas beaucoup, très prises, et profitaient simplement de leurs vacances avec une nuit au boxe et des journées au paddock entre copains, rien de plus.

Je ne m'attardais pas et déposais tout sur la porte avant d'entrer et de poser mon petit saut de brosse dans lequel j'attrapais une étrille américaine. La poussière vola dans tous les sens, pas de pitié pour la poussière! Je faisais en sorte que le gris soit très beau, l'avantage c'est qu'avec une crinière assez courte je n'avais pas le problème du démêlage infernal, mais je ne traînais pas pour autant.

Etrillé je déposais la brosse dans le seau et l'échangeais pour la brosse dure que je passais sur quasi chaque parties du corps du léopard qui s'agitait un peu, pas vraiment très patient, je n'y faisais plus attention depuis longtemps, après tout je n'allais pas faire selon ses  caprices, je passais ensuite la brosse douce et curais ses sabots avant de le seller.

Cuir noir et tapis gris rouge je sellais l'étalon avec mes affaires western mixtes, si j'avais pu je l'aurais monté en licol éthologique mais en extérieur ce n'était pas ça, je trouvais ça trop risquer, surtout dans la direction que nous prenions, de monter en licol sans avoir autant de contrôle qu'avec un mors, enfin passons.

Mon gris n'étant pas ferré mais que nous allions marché sur du béton je l’enquiquinais un peu pour li mettre des horseshoes grises, oui j'étais l'une des pas très nombreuses personnes a avoir adopté ce type de "ferrage" qui me permettait de les laisser pied-nu mais de les protéger si besoins, d'ailleurs j'en avais une pour mon gris et une pour mon alezan, adapté à leurs sabots!

L'étalon prêt je mettais mon chapeau et l'emmenais dans la cour où je ressanglais bien avant de grimper en selle, c'était partit!


De retour et très fière de moi je caressais le gris qui s'était incroyablement bien comporté, si bien que j'en étais encore surprise, c'est pour dire! Je ne tardais donc pas à le déseller et à lui tendre une récompense, de ma main cette fois, avant de l'embrasser sur le bout du nez et de rentrer chez moi.

[469 mots]


crédit : PsychoShinigami


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Dim 29 Mar - 19:22



Soins au box


Hooligan & Tedrick



29/03/20

En ce moment Tedrick appréciait énormément de pouvoir profiter des chemins de balade sans croiser personne. Et puis il avait récemment découverts de nouveaux chemins qui donnaient sur des lieux ouverts et magnifiques, tout tracés par l'homme. A force de faire les mêmes chemins qu'il connaissait par coeur l'envie de découvrir de nouveaux endroits l'avait attiré comme un aimant et il avait finalement prit la décision de se lancer. Hooligan n'étant pas beaucoup sortit ses derniers temps il avait jugé l'occasion idéale pour l'emmener se promener à son coté lors d'une petite balade. Plutôt heureux à l'idée de voir un peu l'extérieur Tedrick avait donc rejoint sa sellerie avec bonne humeur. Lorsqu'il croisa Harley il la salua d'un léger sourire muet pour finalement attraper son chariot. Après l'avoir garé dans un coin où il ne lui bloquait pas l'accès il se dirigea vers le porte selle et filet destiné à Hooligan. Il attrapa son filet bosal brun et le déposa sur le porte filet du chariot avant d'attraper sa selle de reining qui lui paressait plutôt adaptée pour une sortie. A nouveau il rangea la lourde selle en cuir brune assortie au filet sur le chariot roulant et ouvrit son coffre à tapis pour en dénicher un. Aimant la discrétion sur ses chevaux rustiques il opta pour un tapis navajo gris anthracite à motifs symétriques bruns, puis rajouta sa boîte de pansage à la charge. A présent que tout était en place il n'eut plus qu'à se mettre en route en direction du box de l'appaloosa.

L'animal n'était pas là, ayant été sortit au paddock la veille. Il attrapa donc son licol en cuir et prit la direction des paddocks en herbe. Rapidement il repéra le joli étalon capé qui broutait de l'herbe avec appétit. Appuyé sur la clôture Tedrick appela sa monture qui redressa la tête. Il passa quelques secondes à jauger l'humain en face de lui avant de faire quelques pas en sa direction, reconnaissant son propriétaire. Puisqu'il venait fréquemment voir ses chevaux lorsqu'ils étaient en pâture ces derniers avaient l'habitude de recevoir des visites et surtout des friandises. Ainsi, Hooligan s'approcha d'un pas énergique vers la clôture en attendant sa douceur arriver. Amusé Tedrick céda et lui offrit un petit granulé à la banane que monsieur avait semblé bien apprécier. Une fois la friandise engloutit Tedrick se glissa à l'intérieur pour licoler l'étalon. Ce dernier ne se fit pas trop embêtant et se laissa attraper sans protester. Il eu donc droit à une caresse avant de prendre la route en direction de l'écurie afin de lui faire ses soins et de le préparer!  

Attaché à l'anneau de sa stalle de pansage Hooligan commençait déjà à gigoter alors que son propriétaire entamait à peine les cercles sur son poil poussiéreux. Bougeant les fesses et tapant son antérieur sur le sol en relevant la tête l'animal montrait clairement son impatience. Il avait beau être câlin ce n'était pas un exemple de sagesse aux soins et le confier à un débutant serait cruel tant la tâche deviendrait vite complexe. Pourtant Tedrick ne se laissait pas démonter et poursuivait la préparation de son cheval avec minutie. Il aimait que ses montures soient resplendissantes! Il prit donc soin de retirer un maximum de saleté et de poussière avant de poursuivre ce pansage avec la brosse dure qu'il ne passait que sur les parties charnues, bientôt suivie par la brosse douce qu'il passait partout, y comprit sur ses membres qu'il frottait avec énergie pour rendre aussi propre que possible. Une fois le corps propre il prit donc son cure-pied pour nettoyer les sabots de l'appaloosa. Bien qu'un peu impatient l'étalon avait accepté de donner ses pieds sans rechigner. Il récompensa d'une caresse avant de conclure par les crins qu'il démêlait à l'aide d'un spray démêlant. A présent le capé était propre, le moment de le seller était donc venu.

Dans un premier temps il attrapa le tapis qu'il déposa sur son dos avant d'y déposer ensuite la selle. Il ajusta le tout sur le dos de sa monture avant de sangler de quelques trous. Puisque tout était en place il attacha le licol autours de son encolure et lui enfila son bosal. Hooligan ne rechigna pas à la tâche et se laissa faire plus ou moins gentiment. Content de lui Tedrick flatta son encolure avant d'enfiler son chapeau de cow boy. Après tout un grand ciel bleu rayonnait et c'était toujours plus pratique pour ne pas avoir de soleil dans les yeux! Et puis la bombe, il ne l'utilisait pas très souvent. Pour être franc ce n'était pas quelque chose de très habituel dans ce style de monte non plus! Quoi qu'il en soit monsieur était prêt, ainsi il enfila simplement ses gants avant de le détacher et de l'emmener dans la cour où il put vérifier la sangle. Tout étant bon le duo prit donc la route!


Terriblement content de sa monture il lui offrit deux friandises plus que méritées avant de prendre les rênes et de l'inviter à le suivre en direction de l'écurie. Là il se contenta de retirer la selle et le tapis de l'appaloosa avant de l'emmener en direction de son paddock. Là il rentra en sa compagnie et lui retira son bosal avant de le laisser s'élancer au grand trot vers le tas de foin que Kristen avait déposé durant leurs départ. Observant Hooligan se rouler puis manger, il pensait déjà aux futures balades qu'ils vivraient ensemble, avec un peu de chance aussi formidable que celle-ci!  

[919 mots]


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Sans elle à deux
I dare you to move, like today never happened
Today never happened before
Jules x Hooligan




Novembre 2021

Mes yeux ne quittent plus l’horloge analogue accrochée au mur du fond. Je regarde en l’air pour que les larmes qui sont coincées dans ma tête ne sortent pas. Chaque minute qui passe est une nouvelle vague de désespoir qui me martèle le cœur. L’heure passée sur la route, avec rien en tête que ma destination, m’aura au moins servi à  faire le vide. Plus la voiture avalait les kilomètres, plus je sentais un calme, qui aurait dû me faire peur, m’envahir. Est-ce que j’ai atteint le bout du rouleau? J’ai la gorge qui pique à force de ravaler cette colère mal placée - je sais qu’elle n’a pas sa place, et pourtant, c’est tout ce qui court dans mes veines. Je risque un regard vers le cercueil, et l’oxygène dans mes poumons se transforme en éthanol. Pourquoi j’ai choisi du cerisier? Louisa n’a jamais touché de cerisier. Son arbre préféré, c’est le Pin Bristlecone. Était. Je serre les dents; je refuse de parler de ma femme au passé.

L’horloge fait passer encore soixante secondes.  L’éthanol se répand de mes poumons à mon cœur, et chaque battement me brûle de l’intérieur. Le Pin Bristlecone peut vivre plus de cinq milles ans, on devrait en planter un près de la maison, comme ça, même après notre départ, il restera une trace de notre amour. Même après trente ans, l’arbre était toujours chétif; peut-être que j’aurais dû prendre cette croissance anorexique comme un signe. Même les choses qui sont supposées durer le temps d’une vie peuvent être écourtées, emportées, volées. J’enfonce mes ongles dans la paume de mes mains fermées en poing. Il n’y a personne dans la salle avec moi; ils vont tous arriver au compte-goutte, jusqu’à ce qu’ils fassent vague et que je doive pagayer à travers. La simple idée de les voir toucher à son cercueil, à elle, me donne envie de vomir.

Je me lève brusquement, faisant sursauter le directeur funéraire qui est discrètement en retrait proche de la porte. Je m’excuse en prétendant avoir besoin de la salle de bain, mais avant même que je sache que je mens, je pousse la porte de sortie arrière. L’air sent la ville, se mêle à l’amertume qui n’a pas quitté ma bouche depuis lundi. Je tâte les poches de mon pantalon; clés, cellulaire, portefeuille. Tout y est, et sans me laisser le temps de me faire raison, je courre vers la voiture comme si, tout d’un coup, c’était le seul endroit où je pouvais respirer. Je suis une astronaute en orbite sur la terre ferme.

En arrivant dans le stationnement de l’écurie, je m’arrête quelques minutes. Je ne peux pas me permettre de déraper ici. Ici, on ne connaît que Jules la gérante. Jules qui s’implique avec ses pensionnaires autant que ses chevaux de club. Jules qui a bâti une camaraderie avec tout le monde. Jules qui ne pleure pas. Jules qui n’a pas l’air hagard. Jules qui n’existe plus. Je me regarde dans le rétroviseur; la hyène est de retour dès que je souris. Ils vont savoir, c’est écrit sur mon visage, ils vont immédiatement savoir, et je ne veux pas. Je ne veux pas que personne sache qui ne le sait déjà. C’est à moi. À moi et à personne d’autre, et je grimace jusqu’à ce que mes joues ne soient plus rouillées de sourire. Je retire mon veston, retire ma chemise grise pour n’être qu’en t-shirt noir et pantalon noir. Toujours habillée hors de l’ordinaire, mais en ébouriffant mes cheveux tirés vers l’arrière, j’ai l’air vivante.

Je ricane tout bas. Vivante.

Hooligan est dans son paddock, à marcher incessamment alors qu’il avait plutôt l’habitude de se planter de côté où il voyait les autres et les superviser à distance. Je m’accoude à la barrière, la tête penchée sur le côté. Il cesse de tourner en rond et je le vois, dans son regard, que pendant une seconde, il a espoir que je sois quelqu’un d’autre. Mes yeux se brouillent et je ne vois qu’une masse foncée s’avancer vers moi. Hooligan me donne un petit coup de nez pour que j’ouvre mes bras croisés, et il appuie son chanfrein contre ma clavicule. J’enroule les bras autour de sa tête, et il me laisse sangloter avec une patience que je ne lui connais pas.

« Si seulement je pouvais t’expliquer… » ma voix est rauque, et je sens cette colère vibrer à nouveau, comme une flamme dans le vent.

Ce n’est pas assez pour l’éteindre, mais elle vacille dangereusement et danse avec la finitude. Je comprends ce qui s’est passé, et ça ne m’aide pas à l’accepter; je ne peux même pas imaginer ce que le jeune étalon ressent. Créature si sensible que la première fois que je l’ai vu, il a refusé que je l’approche parce que notre premier contact a été un choc statique. Sous la selle de Louisa, Hooligan était vaillant, volontaire, vibrant. Devant moi, Hooligan s’impatiente; nous sommes en retard sur sa routine. Je vois ses oreilles se dresser, et il regarde derrière moi. Je me retourne sans me rendre compte que, comme lui, j’imaginais Louisa débarquer. C’est une jument New Forest qui sort de l’écurie, très lentement. Une petite femme l’accompagne, et je lui en veut de ne pas avoir le mètre soixante-dix de Louisa, de ne pas avoir ses épaules carrées, ses hanches, son visage, ses cheveux, sa vie. Hooligan appelle sa congénère sans succès et je me tourne vers lui à nouveau.

« Arrête, Hooligan, c’est embarrassant. » Malgré moi, je souris à l’étalon qui me regarde d’un air confus.

Je soupire, et le sourire s’estompe en même temps. Je prends la longe accrochée au paddock et l’attache à son licol. L’attitude enjouée de l’étalon est rafraîchissante, mais je ne peux en profiter sans sentir la bile me monter à la gorge. Chaque répit, chaque sursis, est écrasé par la culpabilité. Une part de moi refuse de ressentir un semblant de joie à jamais, mais l’autre, celle qui a connu les caresses de Louisa, celle qui a été l’objet de son amour et sa dévotion, me secoue et m’empêche de m’enliser. La blessure est trop fraîche pour que le baume des simagrés de Hooligan fasse effet. Je fouette la colère qui me donne des envies de brusquer l’étalon pour la tenir à distance. La courte marche de son paddock à l’aire de pansage me rend à bout de souffle, comme si j’arrivais d’un sprint.

J’aurais dû savoir que nier ma nature sèche et renfermée allait être épuisant. Louisa m’a donné goût à cette vie choyée, aimée, comprise, comme un hubris que je n’ai pas pu empêcher. Peut-être que j’avais besoin d’apprendre cette leçon. Je ne sais pas encore en quoi elle consiste, mais l’idée qu’il n’y ai ni rime ni raison à son départ me tord les entrailles. Le Pin Bristlecone tient sa longévité à son évolution dans un environnement sec et froid, il ne se développe que quelques mois par année. Sa voix flotte dans ma tête. Peut-être que je vais vivre pour toujours. Hooligan joue avec l’attache de pansage, faisant un vacarme qui semble l’amuser autant que la texture. Je m’éclipse juste le temps d’aller chercher mon bac de pansage, et je trouve Hooligan au pas de la porte de la sellerie. Il n’a plus de licol.

« T’es sérieux? » mon ton est plus sec que j’aurais voulu, et Hooligan pause son inspection des alentours un instant. « J’espère que tu as une bonne explication. »

Je le guide vers l’aire de pansage en prenant une poignée de crins, et il me suit comme un chiot bien heureux, impassible à ma mauvaise humeur. Malgré moi, ses airs comiques s’acharnent contre mon chagrin, et je finis de lui (re)mettre son licol en souriant. Hooligan tolère que je l’enlace par l’encolure, et pour un instant, j’ai l’impression de sentir l’odeur de Louisa à travers lui. Sa crème hydratante à l’avoine, son shampoing à la lavende, même son baume à lèvres au menthol; j’inspire dans les cris poussiéreux d’Hooligan et je laisse mon cerveau prétendre. L’étalon me ramène sur la terre ferme, et j’empoigne l’étrille pour éviter de me concentrer sur le chagrin qui remonte.

La mémoire musculaire me permet d’arrêter de penser, tout simplement, alors que je jette mon âme entière - si elle l’est toujours - dans mon pansage. Le caoutchouc de la brosse se réchauffe dans ma main au fur et à mesure que je fais tomber le sable et la poussière de la robe de l’étalon. Tu aurais dû le voir quand je lui ai passé l’étrille sur le ventre, on dirait que je venais d’insulter sa mère! La voix de Louisa retentit, grave et enjouée, au moment où je m’apprête à faire exactement ça. Je regarde Hooligan, qui n’a pas cessé de gigoter depuis le début, et je décide d’éviter la zone. Je remonte plutôt vers les hanches, et m’attarde à sa croupe. Hooligan est célèbre pour sa propension à utiliser les pires grattoirs possible et se retrouver avec des égratignures sur les fesses. Je passe ma main avant l’étrille pour aviser de quelques petits bobos qu’il y a. Sa croupe est vallonnée de galles plus ou moins récentes, et je soupire en abandonnant la brosse.

À la place, je prends la bouteille vaporisateur qui contient un mélange naturel pour apaiser la peau et tenir les insectes à distance. Recette de famille, que Louisa m'avait annoncé la première fois qu'elle l'avait utilisé.Ma mère nous lavait avec ce mélange quand je partais au camp de vacances, pas une piqûre de l’été, c’est magique!

« Comme le vicks, hein, Hooligan? » je me surprend du ton gentiment moqueur, comme s’il avait pu lire dans mes pensées, ou comprendre ce à quoi je faisais allusion.

Je secoue la tête après avoir saturé sa croupe et la base de sa queue, et passe à la brosse dure. L’étalon essaie de se dérober aux brins robustes et revêches de la brosse dès que j’atteins une zone sensible. Ces zones incluent, entre autres, le haut de l’encolure, le jarret gauche, les deux coudes, et la pointe de la hanche. Nous avons l’air de danser, un pas de côté, un pas derrière, deux pas devant, et je me sens reconnaissante de la concentration que ça me prend pour le brosser. Apparemment, ce qui est pire que les crins de la brosse dure, sont ceux, soyeux et chatouilleurs, de la brosse douce. Hooligan piétine et s’écarte dès que la brosse ne fait pas une pression assez forte, et encore. Je prends plusieurs secondes pour me ressaisir parce que je sens la frustration monter en moi. Il a des fourmis dans le cul, c’est pas possible! Je m’étouffe avec le rire qui se contorsionne dans ma gorge.

« La première fois qu’elle t’as vu, elle pensait que tu étais la pire pile électrique qu’elle ait vu, tu sais? » Lui parler semble l’occuper assez pour le distraire de la brosse qui passe en longs mouvements contre sa robe. « Elle m’a dit “Jules, si je le prends pas, ils vont le briser” et je n’avais pas bien compris à ce moment ce qu’elle voulait dire. » Je fais une pause pour me concentrer sur son visage, que je brosse en m’agrippant à son licol afin qu’il ne lance pas la tête partout. « Mais là, je comprends. »

Je relâche son licol et il secoue la tête de haut en bas comme si je l’avais forcé à rester immobile pendant des lustres. Il m’envoie des petits coups de nez, l’air de dire “vas-y, continue ton histoire?” ce qui me fait sourire. Peut-être que c’est lui, en fait, qui est le seul à vraiment comprendre la douleur sidérante que l’absence de Louisa dans une vie provoque.

« Quand on est allées te voir pour la première fois, il y avait un autre acheteur, un bonhomme qui avait des projets de reining, mais Louisa a refusé qu’il fasse son essai à la monte. » Je m’appuie sur le rail de pansage en lui caressant la joue. «Rien qu’à voir comment il le malmène à pied” qu’elle m’avait dit, “il va lui taper les flancs et lui scier la bouche, je peux pas en bonne conscience le laisser monter". J’aurais eu beau essayer de la convaincre de le laisser faire ses preuves, tu la connais, quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas dans les pieds. »

Je secoue la tête en me remémorant les quinze minutes qui ont suivi cette conversation. Hooligan a le nez contre ma hanche, sa tête blottie dans mes bras. Je n’ai même pas réalisé qu’il a arrêté de bouger. Je prends les quelques crins de son toupet et, sans me presser, je les démêle avec mes doigts. Hooligan soupire longuement.

« La tête que l’autre il a fait quand Louisa a signé le chèque direct, comme ça. Je pense qu’elle avait déjà décidé que tu revenais avec nous avant même de voir comment l’autre acheteur se comportait. Elle a le don de dénicher des petits trésors, ma Louisa… » Je regarde la tresse que j’ai fais sans m’en rendre compte et pour une seconde, je m’étonne qu’elle soit si brouillon.

Puis les larmes s’échappent, et je réalise que la tresse n’est pas floue, et ça me fait sourire. Hooligan relève la tête et manque de m'assommer au passage; pas le temps de m’acharner sur ces souvenirs qui font encore trop mal, c’est ce qu’il semble me dire. Je me racle la gorge en me redressant. Il ne me reste plus qu’à lui nettoyer les pieds, me dis-je, mais une autre pensée m’accable; quoi faire après? Dans la dernière année, j’ai été tellement préoccupée par Louisa que je n’avais pas pris le temps de trouver une demi-pension pour l’étalon. Avec l’écurie à gérer par-dessus, le pauvre avait pris des airs de bibelot dans son paddock.

« On essaiera en selle une autre journée. Qu’est-ce que tu penses d’une visite à la rivière? »

Hooligan se tient étrangement bien tandis que je lui prends chaque pied pour y passer le cure-pied. Louisa a mis beaucoup d’amour et de temps sur celui qui avait des projets de devenir son partenaire de cross. Elle avait reconnu en lui quelque chose, et sur un coup de tête, je lui promets de faire aboutir ce rêve. Louisa qui avait pris sa retraite des terrains de cross mais qui n’avait jamais pu abandonner l’exaltation du sport. Depuis la mort de Forget Me Not il y a environ sept ans, elle n’avait pas trouvé chaussure à son pied comme monture, jusqu’à tomber sur Hooligan.

« Tu vas me faire la vie dure, pas vrai? » lui dis-je en songeant à tous les soubresauts qu’il avait envoyés à Louisa dans les premières semaines qu’ils apprenaient à se connaître en selle. « Tu crois qu’on y arrivera, juste toi et moi? »

L’étalon me répond en renâclant bruyamment, suivi d’un faux éternuement qui me laisse l’épaule couverte de salive et quelques crottes de nez. Une chose à la fois, il faut croire.
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Lun 23 Mai - 10:18
C'est un style que je ne te connaissais pas et je dois t'avoue Butchy, que j'en suis tout simplement fan, toutes les émotions que tu parviens à nous faire ressentir à travers ses écrits et les jolies métaphores que tu utilises, tout simplement waouw! full love

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