Une fois de plus, je me dirigeai vers le domaine du Valhalla pour le pré-débourrage d’un poulain, qui se nommait cette fois Grump It. Je m’approchai alors de son box, et je l’ouvris tout en parlant au petit pour ne pas le surprendre. Je tendis doucement ma main vers lui, alors il la sentit puis il essaya de la choper entre ses petites lèvres. Je commençai donc à la toucher un peu partout, d’abord je caressai sa petite tête et son encolure, puis je touchai ses épaules, son dos, son ventre ainsi que sa croupe. Le petit me regardait étrangement, comme s’il se demandait ce que j’étais en train de fabriquer.
Pourtant il se laissa faire gentiment. Je touchai ensuite ses petits membres, et tout en lui laissant le temps de trouver son équilibre, je lui demandai de me donner chacun de ses pieds, ce qu’il fit. Je le félicitai et le récompensai avec un petit morceau de carotte. Je sorti finalement une étrille de mon sac et l’approchai du poulain. Grump It prit à peine le temps de la sentir qu’il essayait déjà de la mâchouiller, de même que le reste des brosses de mon sac. Je lui dis alors un « non » ferme et lui demandai de reculer un peu. Je posai ensuite l’étrille sur son corps et je décrivis de petits cercles.
Comme il se laissa à nouveau faire, je le récompensai puis je passai au bouchon avec lequel je fis de petits allers-retours un peu partout. Je pris finalement la brosse douce, sans oublier de brosser également ses membres et sa petite tête. Je rangeai le tout avant qu’il n’essai à nouveau de tout manger, puis je sortis mon cure pied. Je redemandai au poulain de me donner chacun de ses pieds que je curai tout en douceur. Je récompensai à nouveau le petit, puis je pris le petit licol que j’avais laissé en dehors du box et le présentai au petit.
Une fois de plus, il ne pensait qu’à mâchouiller l’objet qui ne l’effrayait visiblement pas du tout, alors je le mis doucement autour de sa tête, puis je le bouclai. Je récompensai à nouveau le poulain puis j’accrochai la longe. Je l’appelai tout en créant une légère pression sur sa tête afin qu’il avance vers moi. Il se défendit un peu, puis il avança d’un pas, alors j’arrêtai tout pression et récompensai. Je fis ceci plusieurs fois jusqu’à ce qu’il comprenne bien qu’il devait me suivre, alors je décidai de l’amener en dehors des écuries, ce qui avait l’air de lui plaire.
Je le fis alors marcher un moment dans le domaine, lui montrant alors le rond de longe, puis le manège, la carrière, ainsi que le terrain de cross dans lequel je le laissai brouter un peu. Je l’amenai également du côté des paddocks pour qu’il voit d’autres chevaux. Il hennit un long moment, espérant avoir une réponse de ses congénères, en vain. Je décidai donc de le ramener à son box, c’était assez pour lui. Je lui retirai donc son licol et le récompensai généreusement de morceaux de carotte, ainsi que de bonnes caresses, puis je m’éloignai du domaine.
Misspalikoa
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Comme la plupart des chevaux étaient au paddock par ce temps, j’en profitais pour faire le grand ménage. Je remis un peu de copeaux de lins dans les boxs les plus sales, bien qu’ils aient été curés il y a seulement quelques jours. Je donnai ensuite un coup d’éponge dans les mangeoires et les abreuvoirs, et pour finir, passai un grand coup de balai dans toute l’écurie. C’est alors qu’Amy entra, éblouit par mon nettoyage c’était certain ! Elle tombait vraiment bien, je voulais emmener mon beau Grump It en balade, mais j’avais besoin d’un cheval pour l’accompagner pour sa première sortie. Je demandai donc à la cavalière si elle pouvait venir avec moi, ce qu’elle accepta de suite. Nous nous dirigeâmes alors vers la sellerie pour préparer nos affaires, puis je pris un licol pour aller chercher l’étalon.
Il était tranquillement en train de brouter au soleil en compagnie d’On Edge. Il releva doucement la tête quand je l’appelais, puis arriva tranquillement vers moi, suivit du Frison. Je leur fis une caresse à chacun, un bisou sur le nez de mon Selle Français puis je lui enfilai le licol pour le ramener à une des aires de pansage. Amy était déjà en train de brosser la belle Arabesque quand j’attachai la longe de mon cheval à l’anneau à côté de moi. Je pris donc mon étrille pour commencer le pansage de mon grand bai qui se tortiller dans tous les sens tant il aimait ces massages. Je pris ensuite mon bouchon pour retirer encore plus de saleté sur son corps ainsi que sur ses membres, puis je finis par un petit coup de brosse douce également sur sa tête.
Je curai ses pieds et démêlai ses beaux crins noirs pour clôturer ce pansage. Je mis une paire de guêtres et de cloches noires sur ses antérieurs, ainsi que des bandes de travail bleues marines sur ses postérieurs, puis je glissais doucement le tapis, bleu marine également avec un gros liseré blanc, sur le dos de l’étalon. Je lui mis également un amortisseur et ma selle mixte sur son dos, puis je dégarrotai bien avant de sangler. Je lui mis finalement son filet combiné pour enfin mettre les bottes, gants et bombes et prendre une cravache, au cas où. Pendant ce temps, Selena, la nouvelle cavalière du domaine, nous avait rejoint avec sa jument Kaya. Nous l’invitâmes à venir avec nous, ce qu’elle accepta. Nous amenâmes alors nos chevaux à l’extérieur de l’écurie pour se diriger vers un chemin de balade.
Une fois revenue, je fis entrer Grump It dans l’aire de pansage pour retirer tout son équipement pour lui remettre son licol. J’allumais ensuite le jet de ma douche pour passer un coup sur ses membres, mais également au passage de sangle et à la base de l’encolure, là où il avait transpiré. Je l’amenai brouter un peu le temps que je puisse frotter délicatement une serviette sur les parties mouillées de son corps, puis je lui curai les pieds pour enfin les graisser. Je lui fis un bon massage sur le dos puis j’allai le ramener dans son paddock. Je lui tendis plusieurs friandises, puis il alla se rouler pendant que je leur remettais un peu de foin.
Très fière de l’avancement du travail de mes deux jeunes chevaux, j’avais décidé de continuer le travail avec Grump It. Je fus surprise de constater que la pluie était en rendez-vous, et que la plupart des chevaux étaient au box. Je rentrais dans l’écurie et me dirigeai vers le box du bai qui était en train de jouer avec UltraChic, essayant chacun d’attraper les lèvres de l’autre. J’étais vraiment amusée de les voir, et aussi contente de voir que des chevaux pouvaient aussi bien s’entendre. Grump It avait de la chance d’être « l’élu » de la jument pourtant pas toujours très sociable avec ses congénères. Leur jeu s’interrompit quand ils m’entendirent et je fus accueillis par un hennissement de l’étalon qui tendit sa tête vers moi à la recherche de caresses. J’en fis également à UltraChic qui finit par rentrer la tête dans le box alors que le bai en demandait toujours plus.
J’ouvris la porte du box, lui demandant de reculer pour que je puisse y pénétrer. Je caressais l’encolure du beau mâle avant de lui mettre le licol pour l’amener sur l’aire de pansage juste à côté. Je l’attachai et commençai mon pansage par l’étrille, suivi du bouchon et de la brosse douce, faisant en sorte qu’il soit impeccable. Je curai ensuite ses pieds et démêlai ses crins pour finir sa petite beauté. Je lui mis alors des guêtres et une paire de cloches aux antérieurs et des bandes de travail aux postérieurs puis je le sellai. Je déposai un tapis bleu marine sur son dos puis ma selle que je sanglai doucement et je lui mis son filet. Je mis pour finir mes bottes, ma bombe et mes gants et j’amenai l’étalon au manège.
Le soleil brillait de nouveau quand je sortis du manège. Je fis un rapide passage à l’écurie pour desseller Grump It et retirer ses protections, puis j’amenai le bai au paddock. Visiblement content, il enchaina les ruades et les sauts de moutons avant de finalement se calmer et revenir vers moi. Je le caressais et lui donner quelques friandises puis je le laissai aller brouter vers le fond du paddock.
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Jeu 14 Mai 2020 - 14:30
Soins au box
Grump It & Tedrick
domaine du valhalla - écurie
14.05.20
Après sa si bonne balade en compagnie de Say my Name, bien que surpris par le mauvais temps, la journée de Tedrick devait continuer. Le prochain qu'il avait prévu de travailler était Grump It. Le bel étalon de 6 ans devait faire sa rentrée sur les terrains de concours dans quelques mois et une importante remise en route s'imposait. Ne voulant pas brûler les étapes le punk avait finalement jugé qu'une séance en longe ne serait pas une mauvaise idée pour le remettre en route, au contraire. Après un moment de réflexion il se laissa convaincre et récupéra ce dont il avait besoin pour le bon déroulement de la séance à venir. Même s'il était censé pleuvoir l'installation était couverte, ils n'avaient donc aucune excuse pour se débiner. Ainsi, Tedrick récupéra le nécessaire pour leurs séances avant de rejoindre le box du jeune selle français.
En rejoignant le box de l'étalon il ne fut pas surpris de le voir s'approcher à la vitesse de la lumière de la porte pour réclamer quelques caresses. Grump It était un cheval particulièrement expressif et proche de l'homme. Quand il voulait quelque chose on ne pouvait pas se tromper et à force de le côtoyer, Tedrick le connaissait pour ainsi dire par coeur. Pour lui c'était l'avantage de l'élevage, on connaissait tous les chevaux sur le bout des doigts. Malgré tout il ne s'en vantait pas, il était assez pudique sur le fait d'exprimer des opinions trop personnelle et de toute façon n'avait aucune envie d'en parler à qui que ce soit. Ou peut-être avec ses propres chevaux? Perdu encore une fois dans ses pensées il ne remarqua même pas l'agitation du bai qui semblait vraiment avoir envie de prendre l'air. Plus amusé qu'autre chose Tedrick lui flatta l'encolure avant de pénétrer dans le box afin d'entamer un bon pansage. Avant de l'emmener travailler il fallait déjà le rendre présentable et ce n'était pas une mince affaire! Grump It était tout bonnement couvert d'une épaisse couche de poussière liée à sa semaine de vacances précédente au paddock et il avait clairement donné tout ce qu'il avait dans des roulades.
Sans perdre espoir le punk se glissa dans le box, armée d'une étrille américaine pour faire la guerre aux saletés. Si Grump It ne se plaignait pas de l'attention portée à son égard, Tedrick lui fulminait intérieurement contre la saleté. Il remerciait d'ailleurs le seigneur de n'avoir que peu de gris, sans quoi il aurait sûrement fini sous anti-dépresseur. Et encore, ceux-ci n'étaient pas très friands de la boue et des flaques d'eaux, une chance en soi. Après de longues minutes d'attente, la robe de l'étalon retrouvait un peu de son éclat d'antan. Satisfait Tedrick put alors poursuivre son pansage avec la brosse dure et douce, sans avoir plus de difficulté que cela. Après tout, le gros du travail avait été fait avec l’étrille américaine et ils n'avaient plus à s'inquiéter de devoir se battre avec un bout de terre séchée ou de sable poussiéreux. Lorsqu'il fut finalement satisfait de son travail, il offrit une friandise à l'étalon. Il lui ficha la paix le temps de répondre à un texto avant de terminer en curant ses pieds et démêlant ses crins ébouriffés. Finalement, le beau bai était propre et prêt à se faire harnacher!
Pour commencer Tedrick enfila à sa monture son filet auquel il avait d'ores et déjà retiré les rênes pour éviter de l'enquiquiner trop longtemps. Une fois fait il déposa en douceur le tapis orange à bordure brune de sa monture pour y ajouter son surfaix. Puisque tout semblait prêt il déposa ensuite les protèges membres de dressage sur les quatre membres du jeune cheval afin de préserver ses tendons. Soudain un éclair de génie traversa le punk, il n'avait pas mit la longe. Il fit alors passer la longe dans l'anneau du mors, longea le filet pour passer derrière le filet et attacher le mousqueton à l'autre anneau de sorte à commencer à main gauche. Sa monture étant prête Tedrick enfila ses gants avant d'empoigner sa chambrière, prêt à partir travailler en compagnie de Grump It.
Tedrick était un peu déçu, il n'avait toujours pas plus. Au final il ne savait plus trop que penser. Le temps restait menaçant mais aucune pluie n'était tombée. Enfin, c'était mieux comme ça. Il haussa les épaules et incita le bai à le suivre jusque dans son box où il le fit rentrer. Une fois à l'intérieur il rejoignit le selle français afin de le desseller et de lui offrir un pansage rapide. Il en profita pour s'assurer que l'étalon n'avait aucun petit bobo à déclarer avant de lui tendre une dernière friandise. Pendant qu'il l'engloutissait le jeune homme aux cheveux roses en profita pour faire le tour du box afin de s'assurer qu'il ne manquait de rien. Une fois fait, un dernier bisous entre les narines et il décida de le laisser tranquille. Il méritait bien un peu de repos!
De sa visite au domaine du Valhalla, Pauline n’est pas revenue les mains vides. En effet, elle a acheté le beau Grump It. Sur un coup de tête, c’est vrai. Mais comment résister à une si belle bête…? Afin de familiariser avec lui dans un premier temps, elle décide de lui offrir un pansage complet.
Arrivant devant son box, dans lequel il loge pour le moment avant d’aller au paddock, elle l’appelle en lui tendant une main timide. Le bai se retourne vers elle, les oreilles en avant, et vient poser son nez sur sa paume. Pauline sourit et lui passe son licol en cuir, le sortant de son box pour l’emmener jusqu’à une stalle de pansage. Grump ne cherche pas à la dépasser ou à l’embarquer, même s’il est heureux de sortir, le montrant en alertant tout le voisinage. La jeune femme lui flatte l’encolure après l’avoir attaché, et prend son seau de brosses. Elle salue au passage Adrien, préparant lui aussi un équidé pour sa sortie quotidienne. S’emparant alors premièrement d’une étrille, elle la passe en faisant de fermes ronds sur toutes les parties charnues de l’étalon. Ce dernier semble apprécier le petit massage, se laissant bercer par tous les bruits printaniers les entourant.
Pauline soulève une fine couche de poussière qu’a accumulée le bai en passant du temps dans son box, et se retrouve bientôt avec la main marron. Elle s’essuie alors comme elle peut, essayant de ne pas tâcher ses vêtements. Déposant l’étrille, la jeune femme jette son dévolu sur un bouchon assez usé mais effectuant toujours aussi bien son travail. Il lui permet d’enlever le plus gros de la poussière qu’a soulevée l’étrille auparavant, mais cette fois-ci elle ne s’en retrouve pas tâchée. Grump est plutôt calme, peut-être un peu anesthésié par la chaleur qui règne dans la stalle. Pauline n’hésite pas à lui offrir une petite caresse par-ci par-là, restant toujours bien attentive à ses différents signaux : les zones sur lesquelles il aime être massé, et au contraire celles qui sont plus sensibles. Très expressif, le bai n’hésite pas à montrer son mécontentement, plaquant brusquement ses oreilles contre sa nuque. La jeune femme ne cherche pas à l’embêter plus que ça dans ces moments-là, et elle passe à l’étape suivante.
Un petit coup d’époussette et de brosse douce plus tard, et l’on peut dire que le Selle Français est reluisant. Pauline poursuit son pansage en lui curant les pieds, y retirant le crottin et la paille coincés sous ses fers. Il lui faudra passer le balai ! Afin de nourrir les pieds du bai, elle applique même une couche de graisse blonde sur ses sabots. Elle termine en démêlant ses crins noirs de jais, y retirant là aussi les quelques brins de paille désespérément accrochés. Pauline se rend compte au dernier moment qu’elle a oublié de nettoyer les muqueuses de l’étalon. Alors, elle s’empare d’une éponge propre, l’humidifiant légèrement. Ne voulant pas apeurer Grump, la jeune femme approche l’éponge doucement de sa tête. Le bai a un mouvement de recul, surpris, mais finit par se laisser faire, constatant que cela ne lui fait rien de mal. Pauline caresse son encolure, lui donnant au passage un petit bonbon à la pomme qu’il s’empresse de croquer. Elle range alors ses affaires, et ramène son modèle jusque dans son box, où il prend un malin plaisir à se rouler dans la paille fraîchement posée.
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Ven 3 Sep 2021 - 11:51
Chapitre 1.2
Grump It & Tedrick
domaine du valhalla - écurie
03.09.21
Balançant un licol sur son épaule, Tedrick regardait l'heure sur son téléphone avant de rejoindre le box du beau Grump It, un étalon bai clair dont la robe paraissait dorée lorsqu'il était tondu. Et justement, aujourd'hui il était temps spécifiquement là pour ça. La saison de concours allait reprendre, c'était sa dernière année de future élite il devait donc être tiré à quatre épingles pour faire bonne impression. Entendant des pas dans l'allée, le concernée passait sa jolie tête par-dessus la porte de son box, pointant ses oreilles vers son propriétaire qui tendait d’ores et déjà une main vers lui afin de lui accorder une caresse amicale sur le chanfrein. Comme toujours, le bavard poussa un hennissement de bienvenue avant de se mettre à danser dans son box, impatient de sortir et d'aller travailler. Mais le travail n'était pas pour tout de suite, le grooming viendrait en premier. Ouvrant la porte du box, il se glissait immédiatement à l'intérieur, laissant le licol de côté afin de pouvoir ôter les bandes de repos de l'étalon et s'assurer qu'il n'était ni chaud ni engorgé. Se laissant plutôt faire, il appréciait les grattouilles qu'on lui accordait à la volée. Le temps de faire le tour du propriétaire, Tedrick récupérait finalement son licol pour le passer autour de la tête du bai qui ne bronchait pas vraiment, suivant son propriétaire avec entrain dans l'allée pour une bonne remise en beauté.
Attachant l'étalon à chaque poteau d'attache, il mettait finalement la longe de côté avant de lui caresser l'encolure et d'attraper sa boîte de pansage qu'il laissait désormais constamment à disposition. Empoignant son étrille en caoutchouc, l'allemand et son protégé se firent surprendre par un énorme grondement rapidement suivi d'une averse torrentielle résonnant sur les toits. Il avait fait menaçant toute la matinée, et finalement avant midi l'orage avait éclaté. Malheureusement, d'après les prévisions, l'orage devait se poursuivre jusqu'à minuit, précédé de quelques heures de pluie. S'il adorait cette météo, c'était bien quand il était chez lui, à l'abri. Il fallait l'admettre, Tedrick avait un peu peur du tonnerre, du moins, il n'était pas à l'aise avec cet élément, mais il se devait de rester calme pour ne pas faire monter sa monture en pression. Prenant sur lui, il commençait donc à l'étriller, tachant de faire abstraction de la météo pour se concentrer sur Grump It qui commençait à s'agiter à son tour, entre le tonnerre et la propre inquiétude de son cavalier. S'excusant d'une caresse, l'allemand poursuivait bientôt avec la brosse dure puis douce, tâchant de le rendre aussi propre que possible. Après tout, il était important de retirer les poils morts et saletés avant d'entamer une tonte. Finissant simplement en curant ses pieds et en démêlant ses crins, c'est finalement de sa tondeuse que Tedrick attrapait, prêt à rendre ses allures de chevaux de sport au selle français.
Alors qu'il empoignait sa tondeuse électrique, l'orage grondait de plus belle. Tâchant de ne pas trop se concentrer dessus, il allumait la tondeuse à bonne distance du bai qui ne bronchait pas. Ici on habituait vite les chevaux à être tondu et il n'était donc pas étonnant de voir Grump It y faire une totale abstraction. Lui flattant l'épaule, il commençait par gentiment tondre l'épaule, allant en sens inverse du poil. Avec sa grosse tondeuse, il commençait par les parties charnues, de l'épaule jusqu'au ventre, le dos, les flancs ou encore la croupe. Ne bougeant pas, le selle français se montrait assez à l'aise et surtout patient. Pas de mouvement brusque, il se laissait parfaitement faire. Le remerciant d'une caresse, Tedrick veillait à lui accorder des moments de pause où il se contentait de le caresser, permettant de le garder détendu et serein. Et puis il fallut attaquer le plus délicat du travail, c'est-à-dire la tête et les membres. Ici, les chevaux avaient droit à une tonte intégrale en général, le bai n'y couperait donc pas. Aidé par sa tondeuse de finition, il prenait un peu plus de temps mais faisait de son mieux pour avoir un rendu propre et soigné. Il fallut une bonne heure et demie de travail au total, mais l'étalon était finalement parfait. Beau et propre, ne manquait qu'un petit coup de brosse douce pour retirer ce qui restait de poil mort sur son corps.
Son travail sur l'étalon achevé, Tedrick ne manquait pas de lui offrir une friandise, content de son comportement des plus exemplaires. Profitant qu'il soit installé, Tedrick graissait ses pieds avant de lui accorder le droit de se reposer une bonne fois pour toutes. Le détachant des poteaux, il l'escortait jusqu'à son box, n'oubliant pas les caresses que l'animal ne cessait de lui réclamer. Un vrai pot de colle se selle français! Le délicolant, il lui offrait un dernier bisou sur le chanfrein avant de le laisser tranquille. À présent, il fallait balayer les poils de l'aire de préparation avant de poursuivre son travail. Il avait d'autres chevaux dont il devait s'occuper et emmener travailler.
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Jeu 23 Sep 2021 - 11:36
Chapitre 1.9
Grump It & Tedrick
domaine du valhalla - écurie
23.09.21
Une nouvelle matinée qui commençait, et on pouvait dire que Tedrick avait reçu une bonne nouvelle aujourd'hui. Les travaux pour la piste de galop avançaient et il pourrait peut-être bientôt s'en servir. Avant de penser à son expansion de domaine d'activité, il fallait avant tout penser aux chevaux déjà présent. Il y avait un certain nombre de bêtes à travailler au quotidien, alors il s'était levé tôt pour pouvoir participer au nourrissage et aux soins. Cette fois-ci, le dernier à recevoir de la visite était Grump It, et comme son propriétaire s'y attendait, il n'eut pas le temps d'arriver jusqu'à son box que le bai s'était déjà collé à la porte, attendant avec impatiente de l'attention et des soins. De toute façon comment lui en vouloir, il aimait simplement qu'on s'occupe de lui! Et justement, Tedrick y comptait bien. Il avait déjà eu sa séance de stretching et un peu de marche en main, il allait donc être temps de le préparer pour sa séance de longe. Puisqu'il avait quelques chevaux au repos, il en profitait pour prendre le temps de s'en occuper lui-même. Jetant le licol du selle français sur son épaule, Tedrick pénétrait à l'intérieur du box, lui caressant l'épaule et faisant un état des lieux pour s'assurer qu'il n'était ni blessé ni engorgé. De toute façon, il n'était pas fragile de santé et aurait clairement montré s'il vivait une quelconque douleur. Alors, puisqu'il allait bien, l'allemand le licolait et l'installait entre les deux poteaux d'attaches sans plus tarder.
Se laissant plutôt faire, Grump It semblait appréciait le passage de l’étrille sur son corps. Profitant pleinement de son pansage, l'étalon semblait même en oublier de brayer dès lors qu'un cheval passait dans l'écurie ou pire, s'installait à proximité. Seulement il ne s'en préoccupait pas. Actuellement, tout ce qui l'intéressait c'était qu'on le dorlote, et Tedrick comprenait largement. Même s'il était un homme indépendant, et heureusement puisqu'il était exigeant, il aimait aussi lorsque son compagnon prenait soin de lui. Tout le monde aimait être choyé de toute façon, non? Poils morts et poussière volaient dans l'aire de préparation en tout sens, mais pas de quoi perturber le bai. Cela fut un peu long pour en arriver à bout, mais finalement l'allemand rangeait l'étrille pour continuer les parties charnues avec le bouchon. La brosse douce arriva ensuite pour achever son corps. Cela fut laborieux mais après une bonne vingtaine de minutes, Tedrick arrivait à bout de la crinière et des sabots de l'étalon, concluant par la même occasion ce pansage. Maintenant, ils allaient pouvoir aller travailler. Histoire de lui faire plaisir, Tedrick décidait tout de même de l'emmener devant l'écurie afin de le laisser un peu brouté.
Très content de la situation, Grump It ne tardait pas à se jeter sur l'herbe, résolu à bien se remplir la panse avant sa première séance de travail. Le laissant faire, Tedrick était plus amusé qu'autre chose par le comportement de goinfre de l'étalon. Comme s'il n'avait pas assez d'herbe et de grains chaque jour. Il mourrait de faim c'était sûr! Enfin, caressant l'encolure de son cheval, il le laissait arracher quelques brins d'herbe supplémentaires avant de lui décoller le nez du sol pour l'emmener au rond de longe. Il était temps qu'il bouge un peu ses fesses.
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Jeu 23 Sep 2021 - 17:09
Gentil Grump It Ta façon d'écrire m'a transporté, comme si j'observais Ted et son équidé d'un coin de l'écurie
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Ven 25 Fév 2022 - 20:07
Soins
Hugo & Grump It
Hugo était un cavalier on ne peut plus professionnel, mais qui au fond se retrouvait très facilement attaché à ses montures. Il avait récemment fait la rencontre de Grump It par le biais de Pauline qui avait entendu parler d'une vente au domaine du Valhalla. La jeune femme avait déjà eu la chance de monter le temps d'une sortie les beaux équidés de cette écurie, ou même parfois d'en avoir fait l'acquisition pour certains, ce qui avait été le cas avec le beau bai. Alors lorsqu'elle avait appris sa remise en vente par Tedrick, son propriétaire jusqu'à présent, sa curiosité s'était vue piquée et elle avait décidé d'en parler à Hugo qui était à la recherche d'une deuxième petite perle rare, en plus d'Aslem. Enfin, petite, en l'occurrence simple façon de parler. Les plusieurs essais s'étaient déroulés sans accrocs, Hugo ayant réellement accroché avec l'étalon, ce dernier correspondant à tout ce qu'il recherchait, il était ravi et avait hâte de faire plus ample connaissance avec sa nouvelle monture.
C'est pour cela qu'aujourd'hui il avait pensé à un simple pansage dans un premier temps, ayant également remarqué que Grump It faisait un début de gale d'été, mieux valait traiter ça au plus vite avant qu'elle ne prenne trop d'ampleur. Sa journée de travail terminée, Hugo se rendit au domaine en fin d'après-midi, le soleil pas encore sur le point de décliner : il lui restait assez de temps. Arrivant devant le box du beau Selle Français qui était déjà rentré de sa journée au paddock, il lui présenta sa main à plat, un petit sourire sur les lèvres. Très affectueux bien qu'ils ne se connaissent pas encore vraiment, le brun vint souffler sur la main de son nouveau propriétaire, probablement à la recherche d'une quelconque friandise qui traînerait malencontreusement.
Hugo attrapa le licol en cuir sur la porte du box et y entra après s'être assuré que cela ne posait pas de problèmes à l'étalon qui se poussa même pour le laisser passer. Le cavalier flatta son encolure tondue puis lui passa le licol, le sortant de son box pour se diriger vers la barre d'attache. Il n'était pas un grand fan des pansages à l'intérieur d'une stalle, préférant profiter de l'espace que conférait une aire d'attache. Quitte à avoir de la place, pourquoi s'en priver ? Revenant de la sellerie un seau de brosses en main, il s'empara d'un bouchon en premier lieu. Le bai était surtout poussiéreux, la journée avait été assez chaude pour qu'il puisse sortir sans sa couverture, signe que le printemps approchait à grands pas. De quoi en réjouir beaucoup ! Il passa donc un bon coup de bouchon sur la robe de Grump qui s'autorisa à fermer à demi les yeux, appréciant ce pansage sans aucune inquiétude ni crainte de cet environnement qui ne lui était pourtant pas tout à fait familier.
Afin de retirer les plus fines particules de poussière et de lustrer le poil rasé du bai, Hugo s'empara de la brosse douce et la passa sur le corps du Selle Français, parties plus sensibles comme les membres comprises. La gale de l'étalon était plutôt localisée au niveau de la crinière, ce qui en faciliterait certainement le traitement. Avec précaution, Hugo appliqua une couche de pommade, la pathologie de Grump n'étant pas très sévère, le traitement ne nécessitait pas de l'être non plus. Le bai semblait réellement apprécier ce petit chouchoutage, il n'avait pas bougé d'un pouce depuis le début du pansage, tournant parfois une oreille pour écouter son cavalier lui parler. Ce dernier se rinça les mains avant de prendre un cure-pied et de nettoyer les sabots de son cheval, retirant les quelques brins de paille qui s'étaient mystérieusement glissés entre le sabot et le fer. Hugo acheva son pansage par un coup de brosse dans la queue noire de jais du cheval, plutôt épaisse et peu aisée à démêler à vrai dire, mais utiliser du démêlant n'était pas dans ses options, l'huile de coude suffisant.
Le pansage terminé, il caressa amoureusement l'encolure de l'étalon, réellement sous le charme de l'équidé et détacha sa longe pour l'emmener se promener et brouter un peu autour du domaine. Après quoi, il irait s'occuper d'Aslem, sûrement une petite séance de longe histoire de lui dégourdir les jambes.
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