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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Lun 28 Mar - 10:48 |
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+ 4 en tàp + 2 en confiance + 5 |
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Invité
Invité | Mar 5 Avr - 13:32 |
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Longe – Step Hight (PDV Alix) Ce matin le temps est doux et les rayons de soleil parviennent à percer la masse nuageuse qui tapisse le ciel depuis quelques jours. J'ai vraiment hâte que l'été revienne, ça a toujours été ma saison préférée. Les vacances, la chaleur, et tout ce qui concerne la plage évidemment. De plus que cette année, avec le salaire que je gagne en travaillant dans les grandes écuries d'à côté, et l'argent que je reçois de mon père, j'ai prévu un séjour avec des amies qui s'annonce très sympathique. Mais pour l'instant c'est encore le printemps, aussi agréable il faut avouer, et à l'heure d'aujourd'hui je dois m'occuper de mes chevaux. J'ai souvent monté Step ces derniers temps et j'ai eu envie de faire autre chose, alors j'ai pensé à une séance de longe. J'ai donc rapidement pansé mon alezan qui s'est montré si sage que je me suis demandé s'il avait fini sa nuit... Je l'ai équipé de son filet en cuir noir, avec toujours la jolie fourrure d'agneau en protection de la muserolle et qui lui donne un air de cheval de course. J'ai également posé des bandes de polo bleu marine sur ses quatre jambes, et hop, nous sommes partis en direction des installations de Pado.
Il n'y a personne au rond de longe couvert quand j'arrive. J'y rentre directement et Step me suit sans rechigner. Je m'éloigne des parois et rejoins le milieu, vérifiant une dernière fois que j'ai bien attaché la longe de travail à son mords. J'ai oublié de prendre avec moi une chambrière, mais cela ne devrait pas poser de problème puisque Step n'est pas du genre à ne pas vouloir avancer. J'installe l'étalon sur le cercle le plus grand possible, me positionnant vers ses flancs pour lui indiquer ce conserver cette allure active mais pas trop rapide non plus. Il se permet de baisser la tête pour trouver le confort et étend son encolure sagement. Si à nos début Step était têtu et arrogant, il s'est bien amélioré et aujourd'hui il n'est plus le cheval froid que j'ai connu étant jeune. Toujours un brin susceptible, mais il est redevenu le même qu'il était avant sa blessure, à savoir travailleur et fonceur. Ceci étant dit, aujourd'hui il m'a l'air particulièrement calme et disposé à travailler, c'est parfait. Je le laisse marcher ainsi pendant quelques minutes, puis le rappelle à moi pour changer de main. Deux tours au pas plus tard, je décide de lui faire prendre le trot avec l'ordre vocal " Step trotter ! ". Il ne se fait pas prier et enjambe un trot actif, relevant un peu la tête. Je le félicite et le regarde tout en tournant sur moi même pour le suivre du regard. Je reste bien face à ses flancs pour ne pas qu'il accélère ni qu'il ralentisse. Après trois tours corrects, je le repasse au pas avec toujours autant de facilité et le fais changer de main, devant par la même occasion changer la longe de côté. Une fois qu'il s'est remis en jambe, je demande une transition au trot et il l'effectue avec bonne volonté. Décidément aujourd'hui il est motivé ! Je le récompense avec la voix, espérant que ces félicitations l'encourage davantage. Comme précédemment, je remarque une bonne position de sa part. Même sans enrênements il parvient à trouver son équilibre et surtout une posture favorable à sa musculation.
Je prend une intonation descendante pour faire comprendre à Step qu'il faut ralentir, et dirige mon buste vers sa tête. Attentif, l'étalon reprend le pas presque instantanément dans une allure que je juge parfaite et avec une bonne impulsion. Je le félicite amplement, vraiment satisfaite de son travail. Je le laisse souffler un peu pour qu'il retrouve un rythme cardiaque normal, réfléchissant à tout et rien pour passer le temps pendant qu'il marche convenablement. Une fois qu'il ne respire normalement, il est temps de repartir. Je le relance au trot à la simple aide de ma voix qu'il semble comprendre parfaitement, et je fais trotter ainsi pendant un tour encore pour qu'il retrouve son équilibre. Enfin, je lui demande le galop, m'aidant cette fois de claquement de langue en plus de l'ordre " Step gaaalop ! ". Il fait un petit bond de choix et secoue la tête tout en prenant ses premières foulées de galop. Je trouve son allure un peu molle, alors je continue de l'encourager et finalement il trouve une bonne cadence sur laquelle il se cale. Il obtient également un bonne posture et je le félicite pour ça. Je le repasse au pas, change de main puis recommence le galop sur quelques tours. Je termine ma séance par une phase de récupération au pas, laissant la longe un peu plus longe. Step Hight vient me rejoindre à ma demande et s'arrête respectueusement à deux mètres face à moi. je souris et m'en vais lui grattouiller le chanfrein. Pour une fois il semble apprécier mes caresses alors j'en profite pour m'y attarder un peu. Enfin nous sortons du rond de longe en direction du domaine, je suis extrêmement satisfaite de notre séance ! |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Mar 5 Avr - 13:35 |
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+1 en confiance +3 en longe +3 MàJ |
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Invité
Invité | Mer 11 Mai - 12:42 |
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Longe – Jet Pride (PDV Eloïse) Il y a plusieurs jours déjà, j'ai pu monter pour la première fois Jet Pride lors d'une séance au manège. J'ai eu quelques péripéties, le jeune cheval a prit peur avant de détaler au galop, mais c'est pour lui apprendre à bien placer son port de tête que je suis venue le voir aujourd'hui. J'ai pu remarqué que comme tout jeune qui débute son 'métier' il ne sait pas encore se poser sur la main, alors j'ai décidé de l'aider en l'amenant au rond de longe. J'ai tout de même pris soin de le panser correctement, puis je lui ai mis son filet auquel j'ai enlevé les rênes pour mettre à la place une longe de travail, ainsi que mon tapis HV polo orange, et un surfaix. Je marche donc en direction de l'installation couverte avec Jet Pride sur les talons. Il se comporte assez bien même s'il a tendance à me dépasser un peu, mais il suffit que je le remette à sa place pour qu'il finisse par comprendre de toute façon. Je l'arrête pour ouvrir la porte et nous entrons, laissant nos traces de pas sur le sable. Je referme derrière nous puis me dirige vers le centre où je vérifie l'équipement de Jet. Je l'invite ensuite à me suivre sur la piste et commence à marcher à côté de lui à sa gauche sur un tour, avant de laisser du mou à la longe pour pouvoir m'éloigner. Je prend bien en main la chambrière que j'ai trouvé en chemin et commence à recule tout en le laissant sur la piste et détendant la longe au fur et à mesure. Je garde la cravache derrière lui et claque de la langue afin qu'il ne perde pas son rythme. Il semble légèrement déstabiliser et fait mine de s'arrêter pour me regarder, mais je le relance au pas et finit par rejoindre ma place au centre. Je le félicite vocalement, il est désormais sur son cercle – le plus grand qui soit – et marche d'un pas assez mou, mais c'est déjà ça. Il a adopté depuis le début une position haute, la tête relevée et les oreilles pointées vers l'avant, aux aguets. J'agite un peu la chambrière de ses postérieurs et il active son allure comme je voulais. Je continue de l'encourager en disant quelques 'Jet marcher' avec une intonation adéquate afin qu'il s'active un peu, et cela semble fonctionner.
Après deux tours à main gauche, je le rappelle à moi et il vient cependant en mettant du temps à comprendre ce que j'attends de lui. Je le flatte une fois qu'il est à ma portée et change la longe de côté, pouvant désormais le mettre sur un grand cercle à droit, au pas. Je continue de garder la cravache près de son arrière main, et il marche avec impulsion, commençant même à descendre un peu sa tête. Je décide après un tour de lui faire prendre le trot, et pour se faire je lui intime l'ordre 'Jet trotter' plusieurs fois de suite avec le ton, agitant la chambrière avec plus de vigueur derrière lui. Il relève la tête et prend le trot, en accélérant progressivement l'allure et lâchant même une belle ruade. Je me doutais qu'il aurait eu envie de se défouler alors je le laisse faire et de lui même il revient dans une allure plutôt correcte. Je le laisse trotter sur trois tours tout en le félicitant constamment afin de lui rappeler qu'il fait bien son travail, puis le change de main en repassant au pas et par le centre du manège afin que j'échange la longe de côté. Je le relance ensuite au trot et ne tarde pas en le faisant évoluer sur deux tours à cette cadence, le voyant qui relève excessivement la tête, ce qui n'est pas bon du tout pour son dos. Je viens alors l'appeler puisque j'aperçois Alix qui arrive vers le rond de longe et Jet me rejoins au pas jusqu'à s'arrêter un peu trop près de moi. Je le fais reculer puis attend que ma cousine passe la porte et vienne jusqu'à moi, avec un certain enrênement dans le main. Je lui ai demandé de me trouver un Pessoa dans la sellerie le temps que je détendais un peu Jet, de plus qu'elle s'y connait un peu plus que moi sur ce genre de chose. Je garde l'étalon à l'arrêt pendant qu'elle fixe les différentes parties composées d'élastiques, de poulies etc... Elle le règle en position moyenne comme demandée, pas trop basse pour ne pas le brusquer. Jet ne semble pas trop être gêné pour l'instant, à voir comment il va se comporter une fois au pas. Je détend la longe et l'envoie sur un cercle au pas, le voyant en sous-impulsion du fait qu'il s'obstine à lever la tête et essayant de se dépatouiller comme il peut. Il marche maintenant sur le plus grand cercle possible et au bout de quelques foulées, il commence à arquer très légèrement son encolure et à a descendre, engageant donc les postérieurs, et je peux voir ses muscles assez nettement. Je le félicite généreusement tout en laissant la chambrière assez près de lui sur le sable pour qu'il conserve une bonne allure. Je suis satisfaite de cet enrênement et je pense que si je continue à l'utiliser, il va favoriser le développement de la musculature du jeune cheval qu'est Jet Pride.
Après quelques tours de marche qui lui permettent de trouver la meilleure position qui soit, je commence à titiller pour qu'il prenne le trot, agissant avec la voix – et l'ordre vocal que j'ai précédemment utilisé –, ainsi que la chambrière qui m'est d'une aide précieuse. Sans trop tarder il prend l'allure demandée avec une bonne impulsion, ayant relevé un peu la tête lors du démarrage au trot, il la re-baisse cependant après. Je le félicite de nouveau et le laisse trotter tranquillement pendant que je discute avec Alix qui a trouvé repos sur un plot à coté de moi. Elle me donne plusieurs conseils pour bien utiliser l'enrênement et je l'écoute volontiers, ne voulant pas faire mal. Jet est à présent habitué au Pessoa et il trotte sur la cadence que je lui ai imposé, engageant légèrement les postérieurs mais c'est déjà ça et je suis contente de lui. Je décide de finir la séance avec un peu de galop.
" Jet gaaalop ! " dis-je avec une certaine intonation en agitant la chambrière.
Il répond à ma demande avec un peu de temps, mais finit par prendre le galop en ayant toujours un bon port de tête. Je le laisse trouver son rythme tout en l'encourageant lorsque je sens qu'il faiblit l'allure, puis je le repasse au trot, puis au pas avec assez de facilité. Je le fais marcher sur quelques tours pour qu'il récupère et retrouve une respiration correcte alors que son encolure est reluisante de sueur. Je l'appelle ensuite à moi et lui enlève son enrênement ce qui semble lui faire du bien, il prend plaisir à se gratter l'antérieur avec la tête et je m'amuse à ébouriffer son toupet avant de quitter le rond de longe en compagnie d'Alix.
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mer 11 Mai - 20:12 |
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+ 3 en longe + 1 en travail à pied + 4 |
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Invité
Invité | Ven 13 Mai - 22:03 |
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Débourrage – Marquise (port du filet de la selle 3/5 + longe) (PDV Lucy) De bon matin, j'arrive au rond de longe en tenant Marquise en licol, et à mes côtés marche Grégoire en tenant sur les bras de matériel dont je vais avoir besoin par la suite à savoir un tapis, un amortisseur, une selle, un filet et une longe de travail. J'ai réquisitionné sa présence pour m'aider dans cette étape assez délicate et je ne voulais éviter tout les problèmes pour ne pas que la jument se mette à stresser ce qui ne lui vaudrait pas de bons souvenirs. J'arrête l'alezane à la porte de l'installation couverte le temps de l'ouvrir, puis nous y pénétrons tout les trois et je stoppe de nouveau Marquise au milieu. Ne la voyant pas très rassurée, les oreilles pointées vers l'avant et la respiration forte malgré que nous soyons déjà venu ici, je préfère lui faire faire un tour des lieux pendant que Grégoire dépose les affaires sur un cube. J'emmène la jument marcher et la laisse renifler ce qui la chante, allant d'un plot jusqu'à la chambrière qui traîne par là et qui pourrait peut-être me servir par la suite. Je reviens ensuite au centre et lui flatte l'encolure à plusieurs reprises en chuchotant doucement à son oreille. Elle se détend peu à peu et le la laisse à Grégoire qui tient la longe avec tranquillité tout en étant assez ferme mais doux avec la jument. Elle me regarde prendre le tapis noir mais ne bouge pas, venant même tendre le bout du nez pour le renifler. Sans plus y prêter attention, elle me laisse le poser sur son dos sans problème puisque nous avons déjà travaillé ce point, alors je continue avec l'amortisseur en mousse que j'ai utilisé la dernière fois, attrapant ensuite la selle synthétique d'un bras pour aller la faire sentir à Marquise qui s'en désintéresse très vite. Je la pose délicatement sur l'ensemble tandis que Grégoire lui grattouille la basse du toupet de manière à l'apaiser, je peux donc garrotter toujours en pesant mes gestes. Je lui offre un quartier de pommes et profite de l'instant où elle le mange pour sangler de façon équivalente des deux côtés. Je claque les étriers plusieurs fois pour être sûre que le bruit ne la gêne plus, puis les remonte afin qu'il ne claque pas sur ses flancs lors de la séance de longe. Grégoire l'emmène marcher le longe du pare-botte pendant quelques minutes et j'observe son comportement. Elle est complètement indifférente désormais et suit Grégoire comme si de rien était sans le dépasser, qu'elle est bien apprise cette petite – et ce n'est pas seulement parce que c'est moi qui l'ai apprise justement !
Il revient ensuite près de moi pour l'étage du filet que j'appréhende le plus. J'ai prévu un bridon simple en cuir noir avec un muserolle française et un mors doux. Je viens lui présenter l'objet dans tout son ensemble, mais ayant enlever les rênes j'y suis vite passée. Grégoire attache son licol en 'collier de chien' et la tient de ce fait avec plus de fermeté puisque la prise en main et plus difficile. Il me laisse prendre place à la gauche de la jument et je viens tenir sa tête sur le chanfrein, présentant le mors à l'entrée de sa bouche en titillant sur ses lèvres. Elle semble se demander quoi alors je l'aide en glissant mon index au niveau de la commissure des lèvres, pouvant donc entrer le mors dans sa bouche sans difficulté, mais c'est au moment de lui passer la têtière que ma tâche se complexifie car Marquise ne cesse d'agiter la tête dans tout les sens. Je la suis dans son mouvement pour ne pas qu'elle lâche le mors et profite d'un moment d'arrêt pour ruser et mettre le filet dans son intégralité. J'ajuste toutes les boucles puis lui flatte l'encolure avec une parole douce, la voyant mastiquer son mors avec insistance pour essayer de son démener. Je fixe de suite la longe de travail sur le mors alors que Grégoire lui enlève le licol de l'encolure, je peux donc aller la faire marcher pour qu'elle s'habitude à son nouveau matériel.
Je longe donc les parois circulaires en maintenant une cadence assez active et veillant à ce que Marquise me suive à distance correcte. Je l'encourage régulièrement à la voix et la félicite avec quelques caresses sur l'épaule, puis vient ralentir mon pas tout en me positionnant à son arrière-main et agitant légèrement ma main, la voyant s'éloigner mais ralentissant le pas à chaque foulée. Je continue de dire l'ordre 'marcher' avec l'intonation et rejoins mon cercle avec rapidité afin de la renvoyer en avant. Je lui demande de continuer à marcher mais elle semble intriguée que je ne sois plus à ses côtés et tente parfois de me rejoindre. Je la félicite lorsqu'elle se tient tranquille sur son cercle mais peine à la faire marcher activement. Je commence à donner un pus de ton dans dans ma voix et Grégoire me donne quelques conseils de position qui semble fonctionner puisque Marquise prend désormais une allure un peu saccadée en trottant même sur place quelques fois. Je la rassure de ma voix et la laisse encore marcher pendant plusieurs tours sur son cercle de façon à ce qu'elle s'y habitue avant de l'appeler à moi ce qu'elle s'empresse de faire pour me rejoindre. Je lui offre quelques caresses bienveillantes puis change de côté la longe, allant ensuite la replacer sur le cercle à l'autre main avant de m'éloigner peu à peu pour rejoindre le centre du rond de longe. Je l'encourage à marcher activement en usant des mêmes gestes que précédemment, mais pesant des aides pour obtenir une allure modérée. J'écarte ensuite légèrement ma main vers sa tête et claque plusieurs fois de la langue en ajoutant l'ordre vocal 'trotter'. On dirait qu'elle n'attend que ça et a surement reconnu les claquement de langues, elle prend un trot allongé et baisse plusieurs la têtes pour lever les postérieurs en guise de contentement. Elle ralentit d'elle même l'allure au fur et à mesure, adoptant un trot de travail soutenu, alors je la félicite de quelques paroles toujours encourageantes pour qu'elle sache qu'elle fait bien son travail. Je prend garde à ce qu'elle reste sur son cercle et lui demande une transition au pas en baissant mon intonation et en me tournant vers son avant main. Elle ralentit le trot cependant cela prend du temps, mais elle finit par repasser au pas. Je l'appelle à moi et prépare un quartier de pomme que lui tend, la regardant manger en se dépatouillant avec son mors mais finalement elle parvient à le manger correctement. Je la change de main et tente cette fois de la faire partir au pas sur un cercle assez court puis de rallonger la longe au fur et à mesure. Etant jeune elle ne comprend pas tout de suite, laissant traîner la longe entre nous deux avant de se rendre compte qu'elle pouvait s'éloigner. J’utilise les mêmes ordres pour lui faire prendre le trot cependant elle se contente d’accélérer le pas, alors je continue à claquer de la langue avec plus d'insistance, voyant qu'elle pointe les oreilles en ma direction avant de prendre l'allure souhaitée. Je souris et la félicite bien fort, la laissant trotter sur deux tours avant de la repasser au pas, ne voulant pas la fatiguer plus que ça. Je l'appelle à venir me rejoindre et lui donne un dernier quartier de pomme qu'elle croque goulûment puis sort du rond de longe avec Grégoire pour retrouver les écuries. Je desselle Marquise, la brosse, cure ses pieds pour la rentre dans son pré où l'attend une ration de foin. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Sam 14 Mai - 9:01 |
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+2 en débourrage (Port du filet et de la selle 5/5) +2 en débourrage (longe aux trois allures 2/5) +3 MàJ |
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Invité
Invité | Sam 14 Mai - 20:29 |
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Débourrage – Marquise (longe aux trois allures 2/5) (PDV Lucy) J'arrive aux aurores pour m'occuper de Marquise aujourd'hui, puisque j'ai pris l'habitude de venir la voir plus au matin depuis qu'elle a passé le cap des trois ans et que j'ai commencé le débourrage. Je suis bien décidée à lui faire prendre le galop en longe cette fois mais j'y pense désormais avec moins d’appréhension car toutes les autres étapes jusqu'à présent se sont déroulées sans encombres. J'arrive donc bien motivé aux abords du pré de ma jument et l'appelle dès que je peux avant de prendre son licol en nylon noir sur le poteau de bois. Je lui passe en vitesse quand elle est arrivée à mon niveau et commence à lui parler de tout et de rien durant le trajet jusqu'aux écuries, voyant bien que mon pansage va devoir être assez long pour la débarrasser de toute ses plaques de boue. Sans plus tarder je l'attache à l'aire de pansage à l'intérieure et saisis mon étrille afin de faire des cercles plus ou moins grands sur les parties charnues de son corps. Je dois même insister sur ses joues avec le bouchon car elle a même réussi à se salir à cet endroit. Je passe un dernier coup de brosse douce afin de lustrer sa robe et cure ses pieds, faisant succéder la partie harnachement avec son filet noir habituel sans lui mettre la selle aujourd'hui. Je prend la chambrière laissée à côté des différents tréteau puis change de longe en optant pour une plus longe de manière à rejoindre le rond de longe et pouvoir y commencer le travail.
Une fois arrivés, j'arrête Marquise au milieu, cette fois je suis seule, ayant estimée que je m'en étais bien sortie la première fois avec les conseils avisés de Grégoire. Je caresse l'alezane sur le chanfrein puis détend la longe et me place presque derrière elle, claquant de la langue en y ajoutant l'ordre 'marcher' avec un ton encourageant. Elle semble avoir compris le principe de prendre le pas à ma demande et s'exécute en marchant cependant sur un cercle assez irrégulier et pour l'instant assez près de moi car elle essaye de me rejoindre à plusieurs reprises. Comme hier, je lui donne progressivement du mou dans la longe et la félicite constamment afin de lui rappeler que je suis toujours à et qu'elle fait bien son travail. Doucement mais surement, elle se rapproche des parois circulaires et marche d'un pas actif avec même l'encolure assez basse et entendant son dos. Je la récompense vocalement, très fière d'elle et la laisse évoluer ainsi sans la gêner, gardant la chambrière près de moi pour l'instant, me promettant de la faire agir si et seulement si je n'y arrive pas autrement. Après trois tours à cette allure pendant lesquels je me suis étonnée de voir la jument avec une attitude basse et n'ayant pas cesser de la récompenser pour ça, je l'appelle à venir me rejoindre au centre ce qu'elle semble très heureuse de faire, s'arrêtant à distance raisonnable. Je lui octroie une grattouille sur la nuque dont elle est très friande et change l'installation de la longe et l'attachant de l'autre côté du mors. J'envoie donc Marquise sur un cercle à l'autre main et elle effectue docilement mes ordres en restant à sa place sans chercher à venir me rejoindre. Je demande ensuite un départ au trot avec l'ordre vocal adéquat qu'elle semble reconnaître de part la position de ses oreilles et attend que je lui confirme pour prendre un trot modéré en s'ébrouant à plusieurs reprises. Je la félicite amplement et veille à se qu'elle ne faiblisse pas cette allure si rebondissante qu'il lui donne un air fier. Elle garde sa tête assez haute et reste aux aguets, me jetant quelques coup d’œil mais au fil des tours elle semble se détendre et baisse légèrement son port de tête ce qui lui vaut bien plusieurs paroles en guise de récompense. Je décide de jouer avec les transitions et adouci ma voix avec l'ordre 'maaaarcher' en dirigeant mon corps correctement, me voyant surprise de la réactivité de la jument. Après quelques foulées de pas, je demande un arrêt avec un ordre qu'elle connaît bien et sans difficulté et s'arrête, tentant de faire un pas vers moi avant que je ne la stoppe d'un non assez ferme.
Après l'avoir cette fois appelée pour venir vers moi, je change de côté la longe afin de la faire trotter à l'autre main ce qu'elle ne tarde pas à faire sans que j'ai besoin d'user de la chambrière. Très fière d'elle je ne cesse de la féliciter et la laisse trotter plusieurs tours sans rien demandant, lui laissant juste régler son allure elle même et baisser la tête comme je le voulais. Elle a vraiment une bonne attitude jusqu'à présent et étirer son encolure vers le bas ce qui me fait sourire. Je demande plusieurs transitions trot-arrêt et c'est à partir de la deuxième qu'elle comprend qu'il ne faut pas faire de foulée de pas entre les deux. J'obtiens au fur et à mesure des transitions de plus en plus propre et le félicite à chaque fois avant de le laisser trotter sur un tour et de le repasser au pas pour le laisser souffler. Une fois qu'elle a bien marché, je capte son attention en claquant de la langue et peux donc lui demander de prendre le trot dans le calme avec l'ordre 'trotter' agissant avec la position de mon buste qui semble suffire. Je dois néanmoins l'encourager un peu plus pour qu'elle prenne une bonne impulsion et attend qu'elle soit bien en équilibre avant de tester un départ au galop. Tournée vers l'arrière main, j'émets plusieurs claquements de langue accompagné de l'ordre 'galoop' avec un ton assez élevé. Elle relève la tête avec surprise et prend sa foulée de galop que je récompense immédiatement d'une parole tout en continuant d'agir afin qu'elle ne perdre pas son rythme. Elle pique un sprint puis ralentit et lance plusieurs saut de mouton. Je la laisse se défouler et la regarde avec bienveillance avant de demander une transition descendante au trot qu'elle effectue en ralentissant d'abord le galop puis retomber progressivement dans l'allure inférieur. La transition au pas se fait plus rapide et je peux donc la changer de main afin de la relancer au trot, puis au galop avec les mêmes ordres que précédemment. Elle comprend assez vite et s'élance avec impulsion le long des parois tout en restant sur son cercles. Je ne tarde pas à finir cette séance de quelques tours au pas pour qu'elle récupère et quitte le rond de longe, fière d'avoir fini l'étape de la longe et caressant l'encolure légèrement humidifiée de l'alezane. Nous rentrons aux écuries et la bouchonne dans son box avec de la paille, décidant de la laissait à l'extérieur pour le reste de la matinée étant donné qu'il fait assez froid et qu'elle a un peu transpiré – je dirai à Grégoire de la remettre au pré après la ration du midi. Je cure ses pieds et laisse plusieurs croûtons de pain sec dans sa mangeoire, lui octroyant des caresses avant de sortir de son box. |
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 15 Mai - 11:43 |
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+1 en soins +3 en débourrage (longe aux trois allures 5/5) +4 MàJ |
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Invité
Invité | Sam 28 Mai - 10:37 |
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Travail à pied – Jet Pride (PDV Eloïse) Depuis quelques mois que je connaissais Jet Pride et que j'avais décidé de l'entraîner dans le but de le revendre par la suite, je m'étais découvert une certaine affection pour ce petit cheval gris au yeux si expressif, et c'était bien ce dont j'avais peur. Me connaissant, je doutais de ma capacité à le céder à une autre personne après tant de travail, de sueur et d'heures passées à ses côtés, mais souvent je me résonnais en me disant que la vie était ainsi, les gens viennent, partent, et parfois on ne peut rien faire pour les en empêcher. Comme s'il savait lire dans mes pensées, Jet m'en sortit avec brutalité, m'octroyant un coup d'épaule alors que nous marchions jusqu'ici sereinement jusqu'au rond de longe. Je levai les yeux vers la bête puissante et affolée, mais c'était sans doute que, sans même le voir, je savais que nous n'étions plus loin du paddock des juments. Jeune, il ne savait pas encore se tenir en présence de belle demoiselle et les hormones lui sortaient par la tête alors que fougueux, il se faisait droit et piaffait à côté de moi. Je soupirai et le menai au plus vite à l'intérieur du rond de longe que j'avais choisi couvert, malgré que le soleil était haut dans le ciel. Justement, je pu respirer l'air frais avec libération de cette chaleur épuisante. J'attendis que l'étalon se calme sans pour l'instant intervenir, mais le voyant continuer à tourner la tête vers le pré derrière lui, je vins lui parler avec douceur, mais fermeté. J'osais à dire que Jet m'offrait désormais un minimum de confiance, je sentais dans son comportement que mes visites ne lui était pas embêtantes, il me suivait toujours avec volonté. Je finis par caresser son encolure et détachai la longe de son licol en cuir, le laissant partir au trot, la queue en panache et la tête haute, d'un air royal. Je le trouvais beau, moi qui auparavant l'avait malencontreusement comparé à un cheval de club, même si son charme intérieur m'avait poussé à en faire mien. C'était surement sa crinière en brosse qui m'avait fait dire une telle chose, je n'avais jamais été très fan de cette manière de se coiffer, mais finalement je lui trouvais tout son intérêt sur le gris, elle lui donnait ce petit truc que personne d'autres n'avait.
Ainsi, je restai au milieu de l'espace sablé pour le regarder évoluer, d'abord au trot, puis au galop où il enchaînait comme d'habitude des ruades déchaînés, lançant avec force ses postérieurs en l'air. Les naseaux dilatés, les oreilles droites et pointées vers l'avant, il s'abandonnait soudain pour retrouver un caractère sauvage, bien enfoui au fond de chaque équidé. J'avais hâte de pouvoir le laisser au pré de jour et de nuit, car j'avais toujours pensé que c'était dans cet environnement que les chevaux se sentaient le mieux, et donc avaient plus de choses à nous donner. Jet retrouva bientôt le trot, aérien et ample, il laissa retomber son encolure pour venir caresser le sol de son nez. Je lui parlai calmement afin d’accélérer son ralentissement, voulant tester au fond de moi si il avait assimilé les ordres que j'avais instauré à la longe. Il reprit le pas en me regardant étrangement, les oreilles pointées en ma direction comme s'il avait compris ma requête, et je souris. Je l'appelai à venir me rejoindre, une main tendue dans le vide que j'espérais qu'il vienne renifler. Jet Pride fit quelques pas avec promptitude, puis s'arrêta pour me jauger de ses yeux noirs d'ébène, essayant de cerner mon appel. Je n'avançai pas, le laissant venir à moi s'il venait, et immobile, je le regardai. Allait-il faire le premier pas ? J'en doutais. Toxane avait été bien difficile à apprivoiser, à approcher, mais j'en avais tiré à bien des leçons. Une seconde fois, j'appelai le gris par son nom, déclenchant encore un mouvement de ses oreilles. Le temps me paru si long, mais en réalité ne dura que quelques instants avant qu'il ne finisse par faire un pas hésitant vers moi, l'encolure basse en signe de décontraction. Je ne sais pas si c'est moi qui le voulu, mais un sourire se dessina immédiatement sur mes lèvres. En réalité, on pourrait croire que le cheval nous aime parce qu'il nous laisse le soigner en toute sagesse, mais lorsque nous sommes face à nous même, qui des deux va aller vers l'autre, qui va devenir la proie, et qui sera le prédateur ? J'avais l'impression que de cette façon, j'avais fait un grand saut dans l'apprentissage de Jet Pride, désormais il m'avait accordé toute sa confiance, à l'aide d'un simple pas en ma direction.
Je baladai à présent mes mains sur son encolure à qui j'avais accordé un précieux temps à muscler. Jet Pride ne bougeait pas, il m'observait avec plénitude. Une fois que j'eux prit soin de grattouiller le point stratégique qu'étais son garrot, je l'invitai à me suivre. Encore une fois, c'était une preuve de confiance que je lui soumettais. J'avançai d'un pas sans le regarder, ayant peur de sa réaction, qu'il reste planté à son endroit, et c'est ce qu'il se passa. Je me retournai vers lui qui posait sur moi des yeux rempli d’incompréhension, et honte à moi, je compris sa requête. Jet marchait beaucoup à la voix, il avait besoin de cette aide pour savoir s'il faisait bien ou mal, si on était encore là avec lui, au quel cas il prenait peur et se braquait. De ce fait, je l'appelai par son nom avec un sincérité intérieure que je me découvrais. Il vint me rejoindre avec volonté, et je lui octroyai une caresse sur le poitrail, et ensemble, nous marchions. L'encolure basse, il me témoignait sa décontraction, et j'essayai moi aussi d'être la plus sereine possible, fermant les yeux de temps à autres. Le respect était la base de toute relation. Sans lui, nous ne pouvions avancer, et Jet semblait avec compris cela de haut de ses trois ans. Il respectait mon espace, se tenant à côté de moi sans pour autant me coller. Je décidai d’accélérer soudainement le pas et surpris, le gris me rattrapa au petit trot en s'ébrouant. Je ris et le caressai, sortant un précieux sucre de ma poche pour le lui donner. Pendant qu'il mastiquait avec gourmandise, je repris ma marche, et il suivit. Ainsi, je faisais quelques courbes dans le rond de longe, et encore il m'emboîtait le pas avec volonté. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je décidai de m'arrêter finalement au milieu, et il se stoppa aussi. De nouveau, je le récompensai d'un sucre. Je rattachai la longe à son licol de cuir brun et pour finir, je me plaçai à sa gauche, poussant ses hanches d'une pression de main, en claquant de la langue. Il se décala avec crainte et vint me refaire face, plongeant ses yeux noirs dans les miens.
- Oooh là, doucement, n'ai pas peur.
Je réessayai l'exercice en pesant mes gestes, et accompagnant de ma voix qui m'étais si précieuse. Lentement, il posa ses postérieurs un peu plus loin de moi, et nous commencions une danse dont j'étais la meneuse. Il accepta de suivre mon rythme et nous tournions. Je le félicitai et lui offris un sucre avant de changer de côté pour que notre chorégraphiée soit égale à l'autre main. Il s'exécuta avec souplesse, et je le récompensai de nouveau. Nous quittions ensuite le rond de longe, j'étais fière de ma séance.
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Rouxine
Admin sudiste Messages : 4311 Inscription : 16/12/2015 Age : 21
| Dim 29 Mai - 12:06 |
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+2 en confiance +2 en TàP +4 MàJ |
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Invité
Invité | Ven 2 Déc - 22:28 |
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lucy, encore ce mois de juillet...
Il est très tôt ce matin lorsque je sors de chez moi. La chaleur est agréable, le soleil se lève doucement dans le ciel, lui donnant une tinte orangée. Cela me donne le sourire, j'aime le lever aux aurores et regarder le monde s'éveiller. C'est encore mieux quand on profite de la fraîcheur matinale. J'ai prévu cette après-midi de retrouver des amis, mais pour le moment, je ne pense qu'à retrouver ma jument. J'essaye d'aller la voir tout les jours et de monter autant que je peux cet été, parce que je sais que quand les cours reprendront à l'automne, j'aurais beaucoup moins de temps à lui accorder. Ceci dit, j'entre dans les écuries et comme j'en ai l'habitude ces derniers temps, je prends directement mon licol à la sellerie pour aller chercher Marquise au pré. Je sors par les grandes portes qui mènent sur la cour pavée et les laisse ouvertes au passage. Il est si tôt que le palefrenier n'est même pas encore là. Un rayon de soleil chaud mais doux baigne les prés verdoyants, perçant à travers les arbres qui tapissent l'horizon. Je m'approche de la parcelle où se trouve ma jument et l'appelle. Elle ne tarde pas à venir vers moi, je lui passe le licol sans tarder et part l'attacher à l'aire de pansage extérieure, profitant qu'il ne fasse pas encore trop chaud pour rester dehors.
Après un pansage rapide mais efficace, j'équipe simplement Marquise de son filet auquel je fixe une longe de travail. Je la passe dans un anneau du mors, derrière les oreilles et l'accroche à l'anneau opposé. On m'avait conseillé ce système pour son débourrage et jusqu'ici il a bien fonctionné, il me permet d'avoir plus de contrôle sur ma jeune jument. Nous empruntons finalement le sentier qui mène aux installations du haras et en quelques minutes, nous atteignons le rond de longe. J'opte pour celui qui est couvert afin éviter une multitude de choses qui pourrait distraire Marquise pendant la séance et rentre à l'intérieur, ma jument sur les talons. Je l'arrête au milieu et lui offre quelques caresses avant de la faire s'éloigner en étendant la longe. Elle marche convenablement sur son cercle en me lançant cependant quelques regards, histoire de s'assurer que je suis toujours là. Je souris et la rassure de ma voix la plus neutre, l'encourageant aussi à maintenir son allure. Elle avance d'un pas actif et étend son encolure vers le bas, ce qui est un bon point. Ses foulées sont longes et énergique. Au bout de quelques minutes, je la rappelle à moi et change le dispositif de sens pour pouvoir la longer à l'autre main. Je la laisse marcher tranquillement tout en claquant parfois de la langue pour lui demander de garder un rythme soutenu. Je finis par lui intimer de prendre le trot vocalement. Si ses oreilles se tournent en ma direction, elle me jette un regard interrogateur et je dois répéter ma demande à plusieurs reprises pour qu'elle prenne l'allure. Je ne veux pas utiliser d'aide artificielle si l'ordre vocal suffit, et c'est finalement le cas. Je la félicite constamment de la voix pour lui rappeler que je suis là et qu'elle effectue bien son travail. Marquise trotte fièrement, elle creuse un peu son dos mais se détend au fil des tours et adopte une meilleure position. Je la change de main et elle repart au trot sans problème, avec volonté.
Je lui accorde une petite pause au pas le temps de quelques minutes afin qu'elle souffle un peu et pendant ce temps, je décide de lui faire travailler les transitions. Je remet un peu d'activité dans son allure en l'encourageant de ma voix puis, lui demande de s'arrêter. Comme elle n'assimile pas l'ordre, je déplace mon buste vers son avant-main et répète lentement ma demande. Elle s'immobilise, je la félicite et la relance au pas. Je recommence l'exercice un bon nombre de fois jusqu'à ce qu'elle s'arrête nettement à la première sollicitation, puis la relance au trot. Elle part avec gaieté et se permet même une petite accélération, secouant son encolure avec puissante. Je la rappelle à l'ordre et capte son attention en demandant une transition au pas. A ma grande surprise, je la stoppe dans son élan et elle repasse au pas directement. Je remarque alors que je me suis tournée vers sa tête sans même y réfléchir et elle a du assimilé les deux choses. Je la félicite puis la relance au trot, et ainsi de suite, en essayant d'avoir toujours plus de réactivité. Elle n'est pas toujours très concentrée, c'est pourquoi je lui offre des pauses régulières.
Finalement, je lui demande le galop et cette fois ne se fait pas prier. On dirait qu'elle a conservé toute son énergie pour l'utiliser maintenant, elle démarre au quart de tour et lance des ruades à tout va. Elle quitte même un peu son cercle mais je prends soin de la remettre à sa place une fois sa petite folie passée. Elle galope activement, je la félicite et l'encourage sans cesse pour qu'elle maintienne son allure. Je finis par la faire galoper à l'autre main pendant quelques tours, puis la repasse au pas. Je suis contente de notre séance, elle m'a montré ce que je voulais voir et je suis fière d'elle. Je lui offre un bonbon que j'avais précieusement gardé dans ma poche, puis nous quittons le rond de longe.
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Ven 2 Déc - 23:01 |
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+ 4 longe + 4 |
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Invité
Invité | Mar 20 Déc - 21:56 |
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Lucy
Ayant quelques heures de libre cette après-midi entre mes cours, je décide de me rendre au haras pour voir Marquise. Vêtue d'un jean confortable et de mes boots légèrement défranchies, mais qui sont toujours aussi efficace, je sors de la voiture garée sur le parking du domaine. La neige tombe encore à cette heure, il y a bien une bonne dizaine de centimètres de poudreuse au sol. J'aime l'hiver alors je ne m'en plains pas, les paysages sont très beaux, les plaines sont maculées de blanc et le ciel se tinte de couleur rosé lorsque le soleil se couche. Le soleil perce timidement entre les nuages mais cela suffit à baigner les environs d'une douce et chaude lumière. Je pénètre dans les écuries et me faufile jusqu'au box de ma jument. Couchée sur sa paille fraîche, elle ouvre un œil distrait à mon arrivée et se relève pour venir me voir. Elle cherche des caresses alors je lui donne satisfaction et cajole de longue minute. Je sors la belle alezane du box, lui enlève sa couverture puis la brosse rapidement. Je décide de la laisser simplement en licol puisque nous allons faire du travail à pied. Je me muni d'une chambrière que je trouve dans la sellerie et me dirige vers le rond de longe couvert.
A cette heure, il est vide, alors nous entrons et je ferme la porte derrière nous. J'enlève rapidement le licol à Marquise et le temps que je ressorte, elle est déjà partie au grand galop en lançant des ruades à tout va. Elle jette joyeusement ses postérieurs en l'air, accélère puis s'arrête net et repart de plus belle. Elle saute comme un petit cabri, agile sur ses jambes et rapide. Je la laisse se défouler pendant un long moment, la regardant appuyée contre le pare-botte. Je me décide à enfiler mes gants car mes mains sont congelées et quand Marquise s'arrête en me toisant gentiment, j'entre dans le rond de longe et m'approche d'elle. Elle vient d'elle même vers moi, portant son encolure basse et s'arrête à une distance raisonnable. Je lui caresse le chanfrein puis l'encolure, mes doigts court sur son poil fin et doux et elle ferme les yeux. Je l'envoie ensuite sur la piste au pas et elle comprend de suite ma demande. Je la félicite régulièrement en la faisant marcher, usant des ordres vocaux pour la faire ralentir ou accélérer. Je lui intime aussi plusieurs transition à l'arrêt qu'elle effectue avec brio. Je lui demande de changer de main en m'aidant de la position de mon buste et habituée, elle s'exécute. Je la félicite et lui fait prendre le trot. J'agite doucement la chambrière derrière elle pour lui faire maintenir l'allure quand je la sens ralentir. Décontracté, elle baisse l'encolure et avance énergiquement. Je fais encore quelques transitions pour l'avoir bien à l'écoute et travailler sa réactivité. Enfin, après l'avoir trotté à l'autre main et effectuer les mêmes exercices, je la repasse au pas et l'appelle à moi pour lui donner un quartier de pomme.
Je laisse la jument vaguer à son aise dans le rond de longe pendant que je monte un obstacle sur la piste à l'aide de cubes. La barre ne dépasse pour l'instant pas les soixante centimètres, pour commencer petit. J'envoie Marquise sur la piste et lui fais prendre le galop. Je m'aide de la chambrière pour qu'elle garde une allure active et à la vue de l'obstacle, l'alezane pointe les oreilles en avant et accélère. Elle franchi le vertical d'un bond et se s'auto-salue d'un saut de mouton à la réception avant de repasser au pas. Je la félicite et après lui avoir fais passer le droit à deux autres reprises, je monte les barres à environ quatre-vingt centimètres. Marquise s'amuse délibérément sur l'obstacle et laisse une belle marge, faisant des sauts importants et bondissant sur ses jambes. Je monte encore à un mètre et Marquise s'envole littéralement au dessus des barres. Elle lance quelques ruades à la réception une fois de plus, heureuse de sauter. Je la félicite et décide de rester là dessus. Je lui donne un ultime quartier de pomme et range le matériel que j'ai utilisé avant de rentrer aux écuries. |
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Invité
Invité | Mer 21 Déc - 11:27 |
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+ 1 point en confiance + 2 points en travail à pied + 1 point en obstacle + 3 |
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Invité
Invité | Mer 28 Déc - 15:28 |
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Lucy ouvre la porte du rond de longe et entre avant Marquise qui s’engouffre dans l’installation, son allure tenant plus du bond que du pas. Elle lui demande de se calmer vocalement, levant un peu sa main en signe d’autorité. La jument redresse son encolure et souffle fort de ses naseaux mais elle obtempère et fait demi-tour, restant en face et proche de sa propriétaire. Elle ferme la porte, en faisant toujours attention à garder un œil sur l'alezane. Elle la mène alors au centre du rond et la sent fébrile. Elle la voit contracter ses muscles et elle perçoit comme de l’électricité dans l’air, comme si la jument était prête à éclater. Elle fait en sorte de rester relâchée et avec calme, elle défait la longe, libérant la jument. Elle écarte un peu la main pour lui montrer qu’elle est libre, ce qu’elle ne met pas longtemps à réaliser. Elle plonge sa tête vers le sol et part au galop dans un puissant bond, lançant alors d’innombrables ruades. Elle charge plus qu’elle ne galope et rapidement, Lucy entend son souffle court, haletant. Elle tente de le calmer en lui parlant d’une voix bien audible mais tranquille. L'alezane tourne une oreille vers elle tout en reprenant le trot, récupérant un peu son souffle.
Lucy s’oriente alors vers ses épaules et lève sa chambrière en avant de lui. Marquise repasse au pas, attentive. Quand Lucy remarque que son allure faiblit, elle la sollicite d’un claquement de langue, refusant de la laisser s’arrêter. Pour la faire changer de main, elle fait obstacle avec son corps et dressée, la grande jument fait demi-tour sur ses hanches, esquissant un geste plutôt brusque et repartant dans un trot précipité. Lucy intervient tout de suite pour l’empêcher de rester dans cette mauvaise allure et à renfort de chambrière, elle la remet au pas. De nouveau l'alezane laisse sa tête redescendre et ses naseaux raser le sol. Après ces quelques minutes de pas, Lucy la met au trot par la voix. Là, elle lui demande de s’enclencher davantage. Heureuse de pouvoir avancer de nouveau, la jument lance deux puissantes ruades avant de reprendre le trot et de conserver l’allure. Le changement de main est cette fois moins brusque et Marquise reste dans un bon équilibre.
La session de galop est quant à elle plus brève et si la jeune jument s’exprime avec puissance, il est coopérative au moment de reprendre le pas avant de s’arrêter sur la piste. Lucy la félicite d’abord vocalement et elle s’approche pour entourer son encolure de ses bras. Elle la caresse tout en la félicitant et lui rattache sa longe avant de l'inviter à la suivre. Elle ouvre en grand la porte du rond et la fait passer ensuite. Cette fois, Marquise la franchit dans un pas calme. Elle semblait plus détendu alors elles entamèrent le chemin du retour. |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Jeu 29 Déc - 18:46 |
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+ 3 TAP + 3 |
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Invité
Invité | Mer 18 Jan - 22:21 |
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Alix
J'entre dans le rond de longe avec Diego qui trépigne d'impatience à mes côtés, et le laisse observer l'installation en marchant à ses côtés. Il a l'air curieux mais surtout intrigué, il agite ses oreilles et tends son nez sur tout ce qu'il peut. Il sursaute parfois et cela me fait rire, mais un peu vaniteux comme son père, il refuse presque d'avoir peur. Je me balade un peu partout dans le rond de longe pour qu'il découvre l'installation puis lui fait faire plusieurs cercles sur la piste avant de m'éloigner progressivement de lui. Il ne semble pas décider à me quitter et tente désespéramment de me rejoindre à chaque fois au milieu en me regardant avec des yeux interrogateurs. Je multiplie mes demandes et change même ma technique et enfin il reste bien sur le cercle en me jetant toutefois des coups d’œil inquiets. On dirait qu'on vient de couper le cordon. Je souris et le félicite. Intelligent, il comprend vite qu'il faut rester sur le cercle, mais avance mollement. De temps en temps le selle canadien agrandit ou rétrécit le cercle, mais je suis fière de lui.
Diego marche d'un pas mou tandis que je m'apprête à lui demander le trot. Je tourne mes épaules vers sa tête et écarte ma main en l'encourageant de claquements de langue. Mais l'étalon se contente d'accélérer le pas alors je renouvelle ma demande en agitant la chambrière avec un peu plus de conviction. Diable qu'est je fais là ! Il bondit sur ses postérieurs, les yeux exorbités. Je devrais le désensibiliser à la chambrière. Je tente tant bien que mal de le rassurer et quand enfin il reprend un trot normal, il transpire. Je l'encourage en ne cessant de lui parler, le laissant trotter de ainsi quelques minutes avant de le changer de main. Il comprend ce que j'attends de lui mais loin derrière moi est la chambrière, mieux vaut l'y laisser pour l'instant. Je lui demande un arrêt, en me tournant vers ses épaules et je m'aide de ma voix. Attentif, Diego finit par s'arrêter. Je le félicite et le refait partir au trot.
Il se comporte très bien, et semble avoir comprit les bases. Il avance rapidement mais je le connais et je sais qu'il a beaucoup d'énergie qu'il ne sait pas encore canaliser. Je le laisse aller à son rythme, son encolure reluit de sueur, mais il ne ralentit pas, une vraie pile électrique. Il rechigne un peu à repasser au pas, il a son petit caractère, mais il finit par céder alors je lui offre une friandise lorsqu'il revient à moi. Je le replace ensuite sur la piste en m'aidant de ma voix et de mon corps puis le relance au trot. Il ne se fait pas prier, alors je tente le galop. Je multiplie les appels de langue et les ordres vocaux et il s'élance avec joie, tirant un peu sur la longe et ruant comme un cabri. Un vrai cheval au sang chaud. Je le laisse galoper pendant plusieurs tours pour qu'il crache son feu, puis le fais changer de main et effectue la même chose. Il comprend vite mes demandes et revient au pas, trempé de la tête au pied. je le félicite et détache sa longe afin qu'il vague au gré de ses envies dans le rond de longe. Il se roule et se relève, son poil collé de sable, je vais avoir du boulot ! |
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etoly
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 8184 Inscription : 23/10/2014 Age : 31
| Sam 21 Jan - 17:23 |
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+ 5 en longe au trois allures (5/5) + 4 |
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Invité
Invité | Mer 22 Fév - 16:58 |
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Longe avec Toxane Aux vues des rayons de soleil qui percent la masse nuageuse du matin, Éloïse se décide pour le rond de longe découvert. Le sol est praticable depuis la fonte du gel alors elle ne veut pas se priver de travailler en extérieur. Elle caresse la jument comme pour lui indiquer qu'il est l'heure de se mettre au travail et l'invite à se mettre au pas en ouvrant ses bras. Toxane comprend de suite qu'elle doit se placer sur la piste et s'exécute, heureuse de pouvoir se dégourdir les jambes de si bonnes heures. Éloïse la félicite pour sa bonne volonté et la fait marcher ainsi pendant de longues minutes afin d'activer et de l'échauffer en douceur. Elle la fait changer de main entre temps et volontaire, Toxane se place facilement. Elle baisse bien son encolure et sa propriétaire la félicite à nouveau.
Voyant que sa jument est bien dans le travail, Éloïse demande plusieurs transitions au pas puis de nouveau au trot pour entretenir sa réactivité. Toxane a un peu de mal à ralentir, bien trop heureuse de sortir de bon matin, mais avec la persistance de la jeune femme, elle finit par effectuer les demandes et Éloïse la félicite. Elle continue les transitions pendant quelques minutes puis la fait repasser au pas pour qu'elle reprenne son souffle. Une fois que la détente est faite à main droite, elle la fait changer de main pour faire la même chose à main gauche. La jument répond correctement à chaque sollicitation de sa propriétaire même si elle montre franchement son envie d’accélérer. Elle la félicite et décide de finir sa séance par quelques tours de galop. Elle demande donc à sa jument un départ au galop et, comme elle s'y attend Toxane fait un départ mouvementé avec coup de cul et hochement de tête à tout va. Éloïse continue de la faire galoper tranquillement pendant quelques tours. Toxane se remet rapidement dans le travail et baisse son encolure tout en se propulsant avec souplesse. Eloïse le fait changer de main et demande la même chose pour travailler équitablement les deux côtés. Elle la fait ensuite repasser au pas progressivement et la fait marcher quelques minutes pour qu'elle récupère de son effort avant de rentrer aux écuries.
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Invité
Invité | Mer 22 Fév - 21:07 |
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+ 2 points en longe + 2 |
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