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Invité | Mar 29 Déc - 21:41 |
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Travail à pied – Toxane (PDV Eloïse) Après un court trajet avec Toxane, nous arrivons au rond de longe. J'ouvre la porte, la referme derrière moi et avance jusqu'au centre où je détache son licol. A peine ai-je fait un pas en arrière que la belle jument détale au galop en lâchant quelques coups de culs. Je souris en la voyant si joyeuse de sortir et de se défouler. Elle enchaine les tours de piste au grand galop, au trop, puis repasse au pas et se stoppe net, baissant la tête pour se gratter les antérieurs ; elle va se rouler. La jument descend doucement, ses jambes se plient et la voilà flanc sur le sable. Elle se tortille dans tout les sens puis se relève avec une fine pellicule grisâtre sur le dos, qu'elle prend soin d'enlever en se secouant. Je décide alors de m'avancer vers elle. Je marche d'un pas ferme en sa direction, mais elle reprend le galop, me laissant penaude au milieu du rond de longe. Je tente donc une approche plus douce, la main tendue vers elle et le pas lent. Lorsque quelques centimètres séparent mes doigts de ses naseaux, elle prend la fuite, au trot cette fois. Elle s'éloigne à l'autre bout du rond de longe et se tient là, la tête haute, la queue en panache, la respiration forte. Qu'elle est belle, je pense. Mais qu'elle est têtue ! Il faut que je puisse l'approcher ! – Toxane, vient. J'avance doucement. J'ai peur de sa réaction, j'ai peur qu'elle parte encore une fois. Elle reste figée, les yeux rivés sur moi, aux aguets. La distance se réduit, il n'y a plus que deux mètres qui nous séparent. Et là, elle baisse l'encolure, signe – je pense – qu'elle se détend. Je fais encore quelques pas et elle avance maintenant sa tête, me renifle longuement la main, me laissant par la suite la caresser. Je souris, flattant l'encolure de la belle aubère. Elle souffle, descend la tête. Alors je sors une morceau de carotte de ma poche. – Tiens. Elle l'attrape du bout des lèvres et je continue à passer ma main sur tout son corps, ses flancs, son dos, son poitrail. Elle ne bouge plus. Je l'enlace, lui sers doucement l'encolure et fourre mon nez dans son poil.
Après la première partie de la séance, qui m'a servie à lui faire accepter de se faire caresser à peu près partout, je décide de prendre le stick. Je me demande si ça aussi, ça lui fait peur. Je le prend en main et m'approche de la jument. Elle ne semble pas effrayée. Je lui fais alors renifler, la caresse longuement avant de poser le stick sur son épaule, puis sur le dos, la croupe, l'encolure. Je félicite constamment Toxane avec la voix et commence à tapoter avec le stick sur sa croupe. Elle déplace légèrement les hanches. Je félicite. Je tapote encore une fois. Elle exécute et déplace ses membres postérieurs. Encore une fois, je félicite. Après plusieurs essais, j'offre une carotte à Toxane, après lui avoir dit " tiens ", afin qu'elle assimile la parole au geste. Je passe de l'autre côté de la jument et effectue le même exercice, avec la carotte à la fin. Je suis fière d'elle et je crois que ça se voit sur mon visage ; je ne cesse de sourire. Il paraît que la bonne humeur du cavalier est positive pour son cheval.
– Toxane, vient, suit moi. Suite à une courte pause pendant laquelle j'ai laissé la jument faire ce qu'elle voulait, nous voilà repartie. J'ai lâché le stick et lui demande à présent de me suivre. Je me trouve à côté de son épaule, du côté gauche. Je marche lentement et Toxane avance avec moi, je la félicite, toujours avec la voix. Je m'arrête. La jument me dépasse de quelques pas et se stoppe. Ce n'est pas grave. Je me replace à ses côtés et reprend la marche ; elle me suit. J'accélère la cadence et Toxane calque son rythme sur le mien. Je la caresse tout en avançant puis m'arrête. Cette fois, la belle aubère s'immobilise au bon moment. Je la caresse et lui tend un morceau de carotte, toujours agrémenté d'un " tiens ". Nous allons en rester là, elle a très bien travaillé. Je lui repasse le licol en douceur et nous quittons le rond de longe.
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Mer 30 Déc - 20:05 |
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+ 1 en confiance + 3 en travail à pied + 3 |
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Invité | Ven 1 Jan - 15:01 |
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Travail à pied – Toxane (PDV Eloïse) J'arrive au rond de longe avec Toxane qui me suit paisiblement en licol. En effet, nous n'avons rencontré aucune chose susceptible de l'effrayer en chemin. Aujourd'hui, j'ai prévu une séance à pied afin de continuer tranquillement les exercices commencé il y a quelques jours, tel que le " stick to me " et déplacement de hanches, mais encore faut-il que j'arrive à l'approcher.
Nous avançons vers le centre du rond de longe. J'arrête Toxane, me place face à elle et détache son licol. Comme prévu, la jument rejoins la piste au galop, ne se privant pas de faire quelques ruades. Elle effectue trois tours puis repasse au pas, s'arrêtant à cinq mètres de moi. Je claque alors de la langue. – Viens, je dis en tendant la main. Elle est vraiment plus calme que la première fois, bien moins craintive. Je fais un pas, guettant ses réactions. Elle m'observe. J'avance encore un peu, mais la jument recule d'un pas. Je me stoppe et claque de nouveau de la langue. Voyant qu'elle n'est pas effrayée, je continue d'avancer jusqu'à la parvenir à la caresser. – Voilà, c'est bien, je la félicite, tiens, dis-je en lui donnant un morceau de carotte. Je lui flatte l'encolure puis fais un pas en arrière, claquant plusieurs fois de la langue et agitant légèrement les bras vers le bas. Toxane rejoins la piste au trot, puis se met à galoper. Toujours, en l'encourageant avec la voix, je l'incite de par ma position – le buste plutôt tourné vers sa tête – à continuer d'avancer. Parfois, elle lance quelques coups de cul. Je la félicite avant de lui demander de ralentir, en tournant mes épaules vers sa croupe pour créer une barrière invisible devant elle. J'ai vu ça dans une émission éthologique, et cela semble bien fonctionner sur Toxane, elle reprend le trot puis le pas. – C'est bien ma belle, j'admet en m'avançant et lui donne un morceau de carotte accompagné d'un " tiens ".
J'ai laissé Toxane faire à sa guise pendant un instant, mais maintenant elle doit me suivre. Comme la dernière fois, je me tient à côté de son épaule gauche, et l'incite à venir avec moi. Elle me suit sans rechigner, je la caresse et félicite de la voix. Je décide de tourner vers la gauche pour tester ses réactions. Toxane est d'abord perdue, elle reste sur place, puis finit par me rejoindre sous mes encouragements. Je lui flatte encore une fois l'encolure et réengage le pas. La belle aubère marche à mes côtés. Je prend quelques virages toujours à gauche – pour éviter les complications – ; elle me suit et adopte le bon rythme. A la fin de l'exercice, je lui offre de nouveau un bout de carotte et change de côté. Je me tiens maintenant à sa droite, chose que nous n'avons pas encore fait ensemble. Elle a plus de mal, mais se débrouille assez bien. Je change de cadence assez souvent, et m'arrête. Toxane s'immobilise au bon moment. Je la caresse et reprend la pas. J'essaye de tourner légèrement en continuant à l'encourager et la jolie jument me suit. Encore une fois, je la flatte longuement et lui tend un morceau de carotte pour la récompenser.
Après un exercice avec le stick, pendant lequel je lui ai demandé de déplacer les hanches des deux côté, je la félicite encore une fois, et lui refais faire quelques tours de galop en la poussant avec des gestes ; elle prend plaisir à piquer des sprint et se met rapidement à transpirer, jusqu'à en avoir l'encolure et le poitrail trempés. Je l'arrête alors et lui remet son licol alors qu'elle se laisse docilement approcher. De retour au box, je lui pose une couverture séchante, cure ses pieds et demande au palefrenier s'il pourra lui enlever une fois qu'il aura terminer de nourrir les équidés. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Ven 1 Jan - 20:30 |
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+ 3 en travail à pied + 3 |
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Invité
Invité | Lun 4 Jan - 19:26 |
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Longe – Toxane (PDV Eloïse) Hier, j'ai passé la journée à faire les devoirs que j'ai volontairement oublié pendant les vacances, et ma mère ne fut pas très enchantée de le découvrir en entrant précipitamment de ma chambre, et me voyant écrire à toute vitesse ma synthèse de français. Je n'étais pas fière de moi, et j'eu droit à un discours sur mon travail scolaire, en contrepartie de ma demi-pension. Même s'il aurait été impossible pour moi de rendre visite à Toxane ce dimanche, Maman me précisa bien que je ne la retrouverai que lundi après mes cours.
Aujourd'hui, ce fut la rentrée, la joie de retrouver mes amis, et les heures pénibles assisses sur une chaise. Je n'attendais que la sonnerie finale, annonçant que j'étais enfin libérée. Je couru jusque la voiture de Romain, visiblement contrarié de devoir me reprendre tout les jours au lycée. Moi, j'étais assez contente que ce soit lui, je n'aurais pas à écouter les sermons de Papa ou Maman, mon frère s'en fichait bien que je fasse mes devoirs avant d'aller au Haras. Arrivée à la maison, je m'installai dans ma chambre avec une part de gâteau au chocolat et fis mes exercices avec entrain. Revenue dans le salon, je tentai une approche sur un sujet tendu en ce moment chez moi : – Dis, tu crois que Papa et Maman accepteraient de m'acheter Toxane ? Il marqua un temps d'hésitation, sûrement avait-il oublié qui était Toxane. Avant que je n'ai le temps de lui rappeler, il me dit, totalement sérieux : – Je sais pas Eloïse, ils ont pas l'air très emballés, tu veux pas plutôt une mobylette ? Je tournai les talons, prête à exploser face à l'insouciance de mon frère. Parfois, j'avais l'impression d'être plus mature que lui. Finalement, j'enfilai mes boots, rentrai mon jean à l'intérieur et quittai la maison.
Je suis arrivée au Haras en un temps record, tellement en colère que j'en ai pédalé de toute mes forces. J'ai rejoins le box de Toxane, heureuse de constater qu'elle m'a reconnue une fois entrée dans son box et s'est laissé approcher sans crainte. Je l'ai pansé soigneusement avec l'étrille, pour décoller les saletés, puis avec la brosse dure, et enfin j'ai curé ses sabots. Pour la première fois, nous allions faire une séance de longe. J'ai donc seulement mis un filet à Toxane et j'ai accroché une longue longe à son mords. Alors je me dirigeai vers le rond avec la belle aubère à mes côtés. Au milieu du manège, je demandai à la jument de partir au pas sur la piste, en allongeant la longe au fur et à mesure. Toxane était décontractée, mastiquant son mords et l'encolure baissée. Maaaar-cher. Elle prit un pas plus rapide. Ouiiii bieeeen. Je la laissai se détendre ainsi pendant deux tours. Aaarrê-teeeer. Voilà que Toxane levait la tête en agitant ses oreilles, ne s'immobilisant pourtant pas. Je redemandai l'ordre en pivotant mon buste vers son avant-main. Aaa-rrê-teeeer. Cette fois-ci, la jument exécuta l'ordre. Ouiiii bieeeen, je la récompensai. J'effectuai cette exercice plusieurs fois, puis, alors que Toxane était arrêtée sur le cercle, l'appelai par son nom en exerçant une légère pression sur la longe. Elle s'avança et se stoppa à un mètre de moi. Je pu alors la caresser et changer la longe de côté. J'échangeai alors de main et demandai à Toxane de marcher sur la piste. Trootter. Elle prit un petit trot de travail et baissait progressivement la tête. Après quelques tours de trot, je demandai un arrêt en me positionnant de nouveau vers son avant-main. Elle effectua la demande puis tourna la tête vers moi. Ouiiii bieeeen.
Après une pause au pas, je demandai à Toxane d'entretenir un trot rapide, claquant parfois de la langue pour la motiver. Je changeai une nouvelle fois de main en lui demandant de venir vers moi afin de changer la longe de côté. Elle semblait prendre plaisir à travailler, et effectuai toujours mes demandes docilement. Moi qui n'avais pas voulu prendre la chambrière pour ne pas l'effrayer, je n'en avais finalement pas besoin. Je travaillai ensuite les transitions trot-arrêt et la félicitai avec la voix à chaque bonne " réponse ". Toxane s'appliquait à passer directement de l'un à l'autre et pointait les oreilles en ma direction quand je la récompensais. Aller galop. Par mon intonation, la jument avait accéléré dans le trot, mais pas jusqu'à effectuer ma demande. Je pivotai alors vers son arrière-main et agitai la main qui tenait le reste de la longe enroulée, en répétant l'ordre. Elle prit alors un petit galop et baissa soudainement les oreilles pour décocher un coup de cul, après quoi elle galopa plus rapidement et je la félicitai. Je la laissai galoper assez longtemps puis lui demandai une transition descendante pour la marcher quelques instants. Ensuite, nous sortîmes du rond de longe et je la remis au box après un pansage. |
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Invité
Invité | Jeu 7 Jan - 19:14 |
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+ 2 longe (je n'ai pas osé mettre plus, mais j'ai compensé en trèfles) + 4 |
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Invité
Invité | Ven 15 Jan - 20:52 |
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Travail à pied – Toxane (PDV Eloïse) J'ouvre grand la porte du rond de longe, entre avec Toxane puis referme derrière nous. Pour commencer, j'enlève son licol et la laisse se défouler. Elle pinque des sprint au galop et s'arrête net comme une gamine, puis le nez par terre, elle se met à humer toutes les odeurs. Au bout d'un moment, elle gratte vigoureusement le sable avec son antérieur et en moins de trois secondes, elle se retrouve allongée sur le sol à se tortiller dans tout les sens. Je la regarde faire en riant. Elle va être toute sale ! Elle hésite un peu et finit par venir me rejoindre au milieu du rond de longe, elle se stoppe à un mètre de moi et m'observe.
J'arrive à l'envoyer sur la piste en m'approchant d'elle et en lui donnant l'ordre " marche ". Elle se retrouve sur la piste au pas, je reste bien à ma place au milieu en l'encourageant bien avec ma voix. Je la fais ensuite un peu trotter en lui donnant l'ordre et en me dirigeant légèrement vers sa croupe puis fais la même chose à l'autre main. Je la félicite bien fort puis l'appelle à venir me rejoindre et lui donne un morceau de carotte agrémenté d'un " tiens ".
Avant d'entamer le travail, je vérifie qu'elle accepte toujours le stick. Je lui laisse d'abord le renifler puis je le passe doucement sur tout son corps. Aucune réaction de sa part, je l'agite alors autours d'elle. Je la sens un peu se tendre et agiter les oreilles mais elle reste immobile. J'arrête alors et la félicite. Je commence alors à marcher et elle me suis, d'abord avec hésitation. Elle est assez habituée et le fait sans problème. Je lui demande par moment des arrêts avec l'aide vocal " arrêter " et surtout l'intonation de ma voix. Quand elle s'arrête un peu trop près de moi ( ce qui arrive néanmoins très rarement ), je lui fais comprendre en la faisant reculer sur quelques mètres. Je félicite et donne un morceau de carotte avant de passer à la prochaine étape. Je l'arrête au milieu du rond de longe et lui fais faire quelques déplacements de hanches. Je me place vers sa croupe et tapote dessus avec le stick. L'appaloosa s'exécute alors et décale ses hanches vers le sens opposé. Je caresse. Je recommence plusieurs fois, ayant toujours une bonne réponse en retour. Je change de côté où Toxane a un peu plus de mal, mais elle se débrouille bien quand même.
Alors que je gratouille l'encolure de ma jument pour la récompenser, une voix me fait sursauter. – Tu te débrouilles pas mal avec ton poney, rigole Lucy accoudée à la barrière. Je ne l'avais même pas remarqué. Toxane non plus apparemment, elle pointe ses oreilles en direction de l'arrivante, aux aguets. – Haha, tu as vu ça, on avance bien n'est ce pas ! Je flatte l'encolure de ma jument et lui repasse le licol, puis sort du manège alors que Lucy m'a ouvert la porte. – Tu veux un coup de main pour la brosser ? demande mon amie en passant ses doigts sur le dos recouvert de sable de l'aubère. – Oui je veux bien, je ris. |
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Invité
Invité | Sam 16 Jan - 11:29 |
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Longe – Toxane (PDV Eloïse) Je rentre dans le rond de longe avec Toxane. Je vérifie que la longe est correctement mise, et met la jument sur la piste en donnant l'ordre "marcher " ainsi qu'avec des mouvements sur la longe. Elle comprend et se met en marche pour rejoindre la piste. Elle adopte une allure régulière et active. Je la laisse bien se détendre au pas pour ne pas lui froisser de muscle étant donné qu'il fait très froid. Je privilégie donc cinq bonne minutes à chaque main, dans un pas régulier où Toxane baisse la tête et étend sa ligne du dos naturellement. De temps en temps, je vérifie sa concentration en lui demandant des arrêts pour éviter qu'elle ne s'endorme néanmoins sur son cercle. Elle est réceptive, alors je l'appelle à me rejoindre, ressangle d'un petit trou et décide de passer à l'allure supérieure. Grâce à l'ordre " trotter " et avec des appels de langue, elle se lance au trot. Au début, elle semble avoir peur à quelques endroits et trébuche maladroitement. Je la remet alors en place en lui demandant quelque transitions descendantes, puis change de main et effectue le même exercice.
Il est maintenant temps de passer au chose sérieuse. J'appelle Toxane à venir me rejoindre au milieu de la piste et fixe les élastiques sur le mors puis sur les anneaux du surfaix, en veillant à ce qu'ils ne soient pas trop court. Je caresse la jument et l'envoie de nouveau sur la piste avec l'ordre " marcher ". Je la laisse étirer son dos ( d'abord au pas pour qu'elle s'habitue à l'enrênement ). Je continue la détente ensuite avec beaucoup de transitions pas-trot, trot-pas, pas-arrêt, arrêt-trot etc. au deux mains. Toxane réagit bien aux élastiques et le mors à la pomme semble faciliter sa mastication, elle est complétement détendue et sereine. Je la laisse trotter pendant quelques minutes à chaque main pour muscler son dos, puis lui demande un départ au galop avec l'ordre " galop ! " accompagné d'appel de langue. Après quelques tours à cette allure, je la repasse au trot, change de main et reprend le galop. A la fin de la séance, je laisse Toxane marcher pour qu'elle reprenne son souffle et m'accroupis en l'appelant pour qu'elle vienne vers moi. Alors je lui enlève les élastiques, et la récompense de gratouille et de longue caresse sur l'encolure, puis nous rentrons à l'écurie.
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Sam 16 Jan - 15:48 |
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+ 2 en travail à pied + 2 en longe + 3 |
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Invité
Invité | Dim 24 Jan - 14:46 |
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Monte à cru – Toxane (PDV Eloïse) Toxane et moi arrivons de pied ferme au rond de longe. J'ai bien sûr privilégié celui qui est couvert, car l'autre est tapissé de neige. D'ailleurs, je n'entend presque plus le clapotis des fers de ma jument sur le bitum, étouffé par la couche neigeuse qui crépite sous nos pas. J'ai prévu un petit travail sympa, étant donné que demain, nous serons sous les feux des projecteurs. Enfin, non, pas vraiment. Nous allons participé à notre premier concours de dressage, mais pas besoin de se déplacer, il se déroule ici, au Haras de Pado. Ceci dit, j'ai quand même hâte, il y a un début à tout, et c'est par là qu'il faut commencer. En plus, nous avons bien travaillé en dressage avec Toxane, et je sais qu'elle fera de son mieux.
Nous entrons dans le rond de longe et je ferme bien la porte derrière nous. Toxane est maintenant habituée à cet environnement, et me suit paisiblement jusqu'au milieu de la petite étendue de sable. Je l'ai préalablement pansé en arrivant, et j'ai échangé sa couverture d'écurie pour une autre en matière polaire, moins chaude, puisque nous n'allons pas faire grand chose. Je lui ai quand même mis son filet pour l'avoir bien en main. Me rendant compte que je n'ai rien pour me hisser sur ma jument, je tire légèrement sur les rênes et lui demande de me suivre pour aller prendre un plot. Je le pose du côté gauche et monte dessus. Je caresse Toxane, puis prend appuie avec mes deux mains sur le garrot et avec un peu d'élan, passe ma jambe droite par dessus la croupe de la jument qui ne bouge pas d'un cil. Je la félicite et lui demande de prendre le pas sur la piste. La couverture polaire ne semble pas la gêner dans ses déplacements, et par la même occasion, et me réchauffe un peu. Je marche Toxane les rênes totalement longues, la laissant étendre son encolure tout en conservant une allure active avec mes mollets. C'est la première fois que je la monte à cru, et vraiment, j'adore cette sensation de sentir tout ses déplacements. Je ferme les yeux et essaye de suivre parfaitement ses mouvements. Nous marchons ainsi cinq bonne minutes, puis j'effectue une rêne d'ouverture pour la faire changer de main. Même les rênes longues, elle répond parfaitement à mes demandes. Je la félicite à la voix et par des caresses, et continue de marcher. Cinq longues plus tard, je raccourcis progressivement mes rênes et Toxane se place d'elle même, la nuque haute, l'encolure arquée et la ligne du dessus tendue. Je lui flatte l'encolure et lui demande d'allonger l'allure en accompagnant avec mon bassin, ainsi qu'avec quelques appels de langue pour la réveiller. L'appaloosa agrandit alors l'amplitude de ses foulées. Je la récompense d'un "ouii biien" et continue de marcher en conservant cette allure allongée. Je demande ensuite un doublé et change de main à la fin avec une rêne d'appui. Je fais le même exercice d'allongement à l'autre main, puis laisse les rênes longues à Toxane pour qu'elle étende son encolure.
Après une courte pause, je reprend mes rênes et attend que la jument se place pour lui demander un petit trot. Testant sa mémoire et sa réactivité, je prononce un "trootter" agrémenté d'appel de langue et l'aubère passe à l'allure supérieure. Je me cale au trot assis et flatte l'encolure de la jument qui se place telle une talentueuse jument de dressage. J'effectue un doublé et change de main avec une rêne d'appui. J'exécute deux fois cette exercice puis repasse au pas rênes longues, laissant la jument marcher dans tout le rond de longe. Après cinq minutes de marche, je met pied à terre et offre une petite séance de gratouille à la belle aubère qui semble apprécier, puis nous sortons du rond de longe. Le vent fais valser mes cheveux ondulés attachés en queue de cheval et en quelques instants, ça ne ressemble plus à rien. Nous rentrons à l'écurie et j'arrête Toxane près de l'anneau, les rênes par dessus l'encolure sans l'attacher. Je saisis mon cure-pied et nettoie les sabots de la jument pour en enlever le sable et passe un coup de bouchon sur ses membres. Elle reste immobile durant le pansage, de ce fait je la félicite avec un morceau de carotte que j'ai pensé à apporter. J'enlève délicatement la couverture polaire en la faisant glisser sur la croupe et lui remet sa couverture d'écurie. Je la rentre au box, lui enlevant ensuite son filet. "A demain ma belle, repose toi bien pour le concours" je lui chuchote en ébouriffant sa crinière. Elle baisse l'encolure, les yeux mi-clos. Alors je sors du box et ferme bien le loquet. Toxane commence à boire à l'abreuvoir tandis que je vais ranger mes affaires dans ma case, puis sors de l'écurie. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Mar 26 Jan - 11:11 |
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+ 2 en confiance + 1 en soins + 1 en travail à pied + 1 en dressage + 3 |
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Invité
Invité | Mer 3 Fév - 22:00 |
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Saut en liberté – Toxane (PDV Eloïse) Pas le temps de monter aujourd'hui, j'ai juste deux heures devant moi pour faire quelque chose avec ma jument. Mais il fait bien froid ce matin, je ne voulais pas non plus la lâcher au paddock, j'allais pas rester là à la regarder. Du coup, j'ai eu l'idée de la longer, et pourquoi ne pas essayer de lui faire sauter une petite barre. Ha j'étais tellement fière d'elle quand nous avons sauter la dernière fois pendant la séance avec Lucy. Bon ok ce n'était presque rien, juste un ridicule petit croisillon, mais on m'avait dit que ce n'était pas ce qu'elle savait faire de mieux, alors j'étais très heureuse de lui avoir fait confiance et d'avoir passer ses petites barres.
Heureusement, il n'y a personne au rond de longe aujourd'hui. Bien sur, la question ne se pose même pas, je privilégie celui qui est couvert et fermé, pour éviter la congélation de mon petit corps pendant la séance. Je passe la porte et la referme derrière moi. Et là, c'est bizarre elle n'a jamais fait ça, Toxane tire sur la longe pour aller vers le milieu. Je la reprend d'un "non" ferme et la garde arrêtée le temps de bien fermer le loquet de la porte. Arrivée au centre, je la stoppe et détend un peu la longe pour l'envoyer sur la piste avec la chambrière dans la main qui ne tient pas le paquet que j'ai formé. En fait je comprend que Toxane soit un peu pressée, c'est qu'elle n'a pas beaucoup bougé depuis notre séance de mercredi, à part ma défouler dans le manège pour qu'elle lance quelques ruades sauvageonnes, et hop de retour au box. Mais vraiment, je n'ai pas eu le temps de faire autrement. Alors, elle prend un pas rapide avec de courtes foulées, prête à bondir au trot à chaque instant. J'essaye de la détendre avec ma voix et de ma positionner de sorte qu'elle comprenne qu'il faut ralentir, et progressivement, son encolure descend et son pas se fait plus ample et souple. Elle commence à s'étirer, ses muscles d'ancienne jument de club se mettent à travailler pour engager ses postérieurs. Maintenant que j'y pense, et oui c'est vrai, avant elle travaillait plusieurs heures les mercredis et samedis, se voyait montée parfois par des débutants, mais j'espère sincèrement lui avoir permis une vie meilleure. Je change de main pour effectuer le même travail et attend qu'elle reprenne une allure avec de l'amplitude pour passer au trot. Elle ne demande pas son reste et part rapidement en baissant la tête brusquement d'un air joyeux. Ainsi, je travaille au deux mains pendant qu'elle minute, puis d'une demande précise de la voix, j'incite Toxane à prendre le galop. Et là elle se lâche et part à toute vitesse en piquant un sprint, me faisant des cambrioles digne d'une pouliche dans son pré. Quelle gamine encore ! Je rétrécis un peu le cercle la voyant continuer son manège et elle revient peu à peu avec moi, prend maintenant une allure aérienne. Je change encore de sens et cette le début est moins chaotique. Je la laisse souffler au pas, son poil tout en sueur, ses naseaux dilatés. Quand elle retrouve un bon rythme de respiration, je l'arrête au milieu.
Alors là, c'est la question. Je cherche un moyen de monter un p'tit obstacle avec Toxane dans les pattes. La longe de je ne sais combien de mètres attachés au mors de son filet, elle peu bien me suivre, mais difficile de manier les gros cubes et le paquet enroulé dans ma main. Solution, lui enlever la longe et la laisser pendant que je monte le truc. Ni une ni deux, la jument est en liberté, le nez au sol pour humer les odeurs... du sable disons. Je me dirige de suite vers le coin des chandeliers et tout le bazar et prend un cubes sous chaque bras, en plaçant un sur la piste et l'autre écartant de la longueur d'une barre. Celle-ci vient se mettre dessus, pour former un petit vertical de 40 cm. Je me frotte les mains pleines de sable et regarde ma jument. La queue en panache, la tête haute, les yeux rivées sur moi. Aller arrête de faire la belle. Je m'accroupis et claque de la langue. Son encolure se détend et elle s'avance doucement vers moi. Un petit bond de sa part plus tard, je me relève et lui remet la longe. Je l'envoie sur la piste, juste derrière l'obstacle et lui demande le galop avec des appels de langue et la chambrière. Arrivée devant la barre. Toxane semble surprise, et rajoute une foulée dans son galop précipité, puis passe le vertical d'un saut digne... d'un jument de dressage. Je demande la même chose et cette fois, je la met au trot pour ne pas qu'elle prenne trop de vitesse et que dans la précipitation, elle bâcle son truc. Un peu avant l'obstacle, je claque de la langue et cette fois, c'est mieux. J'exécute une nouvelle fois ma demande, et Toxane saute pour la troisième fois et la mieux de toute. Trempée jusqu'aux sabots, elle s'arrête à ma demande et me regarde de ses grands yeux expressif. Oui c'est fini ! Je lui passe la couverture séchante, fixe les sangles et sors du rond de longe avec hâte, direction des écuries. |
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maioral
Admin à la mayo (et fan de Kero) Messages : 2845 Inscription : 10/07/2014
| Jeu 4 Fév - 19:57 |
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+ 3 en longe + 1 en saut + 3 |
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Invité
Invité | Sam 27 Fév - 16:50 |
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Longe – Toxane (PDV Eloïse) J'étais rentrée la veille au soir de mon séjour au ski avec ma famille. Les débuts avaient été chaotiques avec ma cousine, mais je n'avais franchement pas fais d'effort pour lui parler, puis dès la deuxième soirée, on avait commencé à discuter ensemble avant de dormir. Ces vacances m'avaient permis de la comprendre un peu plus et de me rendre compte que je n'avais pas pris le temps de l'écouter. Ses parents étaient toujours au boulot, sur les routes, en déplacement, et ils compensaient leur absence par une tonne de cadeau de luxe. Alix aimait avoir toutes ces choses, mais elle m'avait expliqué qu'à présent elle ne demandait que leur attention, et ça m'avait fait mal au cœur. Bref, hier j'étais rentrée chez moi avec mes parents et après une journée intensive de cours ( j'avais maudit la prof de français de nous mettre un devoir surveillé le lundi de la rentrée ), j'étais de retour au Haras pour m'occuper de Toxane.
J'arrivai dans les écuries de propriétaires, ma mère m'ayant conduit en voiture jusqu'au centre équestre. Je pris tranquillement le chemin du box de ma jument et l'appelai par son nom, la voyant relever la tête avec surprise. Je lui caressai le chanfrein et entrain dans le box pour lui mettre le licol. Après un bon pansage, je posai son tapis rouge, le surfaix pour la séance de longe, et le filet. Je finis par lui poser les bandes de polo assorties au reste et enfin, je pris les élastiques de travail dans ma poche, pour les lui mettre une fois dans le rond de longe. J'enfilai mes vieux gants bien confortable, et fixai la longe sur le mors du bridon avant de sortir de l'écurie. On arriva au rond de longe, et il nous fallu attendre quelques minutes qu'il se libère pour rentrer dedans.
On s'arrêta au milieu et je caressai l'encolure de ma jument qui patientait à recevoir les ordres. Je fis quelques pas en arrière et saisis la chambrière dans la main gauche, la longe et son dardas dans l'autre, puis j'envoyai Toxane sur la piste avec l'ordre « Marcher ! ». Bientôt elle se trouva dans une bonne position, marchant énergiquement sur la piste, je la sentais néanmoins un peu tendue et énervée, elle voulait bien aller plus vite, mais ce n'était pas le principe là. Je la fit marcher sur quelques tours, puis je l'appelai à venir me rejoindre pour changer le mors de côté et la faire marcher à l'autre main. Je la renvoyai sur la piste à main droite, d'un petit coup de chambrière derrière elle. Elle prit le trot à plusieurs reprises, mais je fus bien obligée de l'arrêter à chaque fois. Enfin, pour son plus grand bonheur, je la lançai au trot d'un claquement de langue. Elle partie en fusée, la tête relevée et la queue en panache qu'elle faisait la belle. « Oooh ! » je disais souvent pour la canaliser dans son élan. Elle était pressée de se défouler, je la laissais trotter rapidement, mais j'aurais voulu qu'elle baisse un plus le bout du nez pour se détendre. C'est moi qui me détendis alors afin qu'elle ne sente pas que j'étais surprise par son énergie débordante et inhabituelle. Elle finit par étendre son encolure, mais n'en ralentit pas l'allure pour autant. Je la repassais au pas avec un peu de mal mais m'énervais un peu sur la voix et elle comprit la demande en prenant une marche rapide.
Je l'appelai à venir me rejoindre et changeai la longe de côté. On fit la même détente au trot à l'autre main ( donc à main gauche ) avec toujours autant d'énergie qu'elle avait. Enfin, je demandai le galop et elle répondit immédiatement. « Aller gaaalop ! ». Toxane prit plaisir à décocher quelques coups de cul qui me firent sourire bien que j'attrapai vite le tournis tellement elle allait vite. « Oooh ! » Elle ralentit légèrement l'allure et baissa la tête pour se trouver dans une bonne position. Après quelques minutes, je la fis galoper de l'autre côté, toujours décontractée mais rapide. Elle me fit un petit bond de peur alors qu'un cheval passait par là, mais ça me fit tout bizarre de la voir sursauter ainsi, si longtemps qu'elle n'avait pas eu de quelques choses. Je le repassais au trot puis au pas et la laissai souffler doucement.
On allait à présent passer au travail avec les élastiques. J'appelai ma jument et lui fixai les élastiques de part et d'autres du mors et du surfaix, là trouvant bien sage et patiente alors je m'emmêlai un peu les pinceaux. Je la fis partir sur le cercle et demandai le trot. Elle se plaça bien à l'aide des élastiques, l'encolure arquée mais pas trop, et les postérieurs engagés. Je trouvai le temps un peu long d'attendre ainsi, mais j'en profitai pour la féliciter à la voix assez souvent. Les minutes passèrent, et j'arrêtai Toxane avant de lui demander de venir pour changer de côté. Le travail fut le même, afin de muscler les deux côtés et éviter les déséquilibres. Une fois l'exercice terminé, j'appelai la jument et lui enlever les élastiques pour la faire marcher un peu sur la piste. Elle était décontractée et baissait le bout du nez avec décontraction. Tout doucement, on retrouva le chemin des écuries. Je la dessellai, la pansai et lui remis sa couverture avant de la remettre au box. Je lui donnai quelques morceaux de carottes dans sa mangeoire qu'elle se dépêcha de manger avec gourmandise. Alors je lui dis au revoir et à demain avant de quitter le Haras. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Sam 27 Fév - 19:37 |
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Invité
Invité | Mar 1 Mar - 19:59 |
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Travail à pied – Roméo (PDV Alix) J'avais remarqué que ces derniers temps, j'avais un peu délaissé Roméo à cause des progrès de Step Hight qui me prenaient toute la tête. Je devais me reprendre et continuer de sortir mon poney qui m'avait aidé à retrouver la confiance. Du coup, j'avais prévu une séance de travail à pied avec lui, et j'avais même idée de commencer à lui apprendre quelques tours, mais surtout il fallait que je fasse bouger la bête ! Mon père m'avait déposé et comme d'habitude j'avais longuement pansé le poney blanc avant de l'équipé de ses guêtres et de ses protèges boulets mauves. Je lui avais laissé son licol noir avec la jolie moumoute blanche, et on était parti en direction du rond de longe couvert tout les deux.
On entra dans l'infrastructure et je fermai la porte derrière nous, et me dirigeai vers le milieu avec Roméo qui me suivait docilement, sans presser le pas pour autant. Je détachai la longe et envoyai mon poney de quelques gestes de bras, mais voyant qu'il partait seulement au pas dans la direction opposée, je me muni de la chambrière et l'agitai derrière lui pour le faire partir. Roméo prit le petit trot sur la piste malgré mes multiples encouragements. Un peu agacée, je claquai la cravache contre le sable d'un geste vif et le fis détaler au galop. Il stabilisa progressivement son allure, galopant tranquillement en lançant un coup de cul par-ci par-là.
« Ooooooh là. » je dis avec l'intonation pour le faire repasser au pas.
Tel un bon garçon bien élevé ( mais surtout fainéant ), il ne tarda pas à répondre à ma demande et pris le pas actif. Je m'avançai vers sa tête et agitai la chambrière devant lui pour le faire changer de direction. Roméo tourna et prit de lui même un petit trot.
« Aller gaaalop ! » je lui indiquai en agitant un peu la cravache derrière lui.
Il commença à galoper mollement suite à la demande traînant les pieds et manquant de repasser au trot à chaque foulées. Je claquai de la langue et taper la cravache par terre pour le relancer, et après l'avoir bien fait galoper, je le repassai au pas.
J'appelai Roméo et lui tendis ma main. D'abord hésitant, le poney finit par venir me rejoindre au milieu du rond de longe d'un pas assez lent. Je fouillai dans ma poche et en sortis un petit morceau de carotte que je lui offris tout en lui caressant le chanfrein. Je rattachai la longe au licol et on allait pouvoir commencer le travail à proprement parlé. Je passai la longe par dessus l'encolure de Roméo et allai chercher une badine dans un coin du rond de longe où était stocké tout le matériel. En revenant, je me plaçai à gauche du PSF et commençai à tapoter derrière son genoux avec le stick, en disant l'ordre vocal « Jambe ! ». Roméo hésita mais finit par lever légèrement son antérieur. Je le caressai et lui donnai immédiatement un morceau de carotte qu'il mangea goulument. Je recommençai la demande et obtins la même réponse de mon poney, assez fière de lui. Je récompensai de nouveau, puis je demandao plusieurs fois de suite l'exercice et Roméo semblait assimiler progressivement. Je changeai de côté et pour qu'il distingue bien la différence, je changeai d'ordre vocale, en remplaçant par « L'autre ! ». Je fis la demande toujours en tapotant derrière son genoux et récompensai une fois qu'il levai l'antérieur. Au bout de plusieurs fois, je laissai tranquille mon poney quelques instants. Il erra dans la rond de longe, humant le sol et ses odeurs, sans vraiment se fouler, mais c'était une sorte de récréation. Je le rappelai ensuite à l'ordre et recommençai deux fois la demande de chaque côté, en félicitant bien à chaque bonne réponse. Rapidement, Roméo comprit le rapport entre l'ordre et la bonne réponse. Je tentai une fois de lui demander de lever la jambe sans tapoter derrière son genoux, et si il répondait bien, on resterai là dessus.
« Roméo Jambe ! » je dis avec l'intonation.
Le poney eu une petite hésitation, néanmoins il leva la jambe et je me dépêchais de lui offrir une carotte pour le récompenser. Je me jetai à son coup et le serrai fort, tout en gratouillant son garrot. Ils sembla apprécier ce petit massage et baissait la tête, les yeux mi-clos. Il avait bien travailler, alors je décidais de sortir du rond de longe et de rentrer aux écuries. je le brossai, lui curai les pieds et lui remis sa couverture avant de le laisser au box, pour qu'il puisse boire tranquillement et se reposer ( après ce très très dur travail ! ). |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mer 2 Mar - 18:40 |
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+ 2 en confiance + 2 en travail à pied + 4 |
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Invité
Invité | Mar 15 Mar - 19:33 |
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Travail à pied – Roméo (PDV Alix) En cette fin de journée, après avoir fait presque tout mes devoirs pour la semaine, j'arrive au domaine accompagnée de mon père. Cela fait quelques temps qu'il n'est pas venu me voir m'occuper de mes chevaux, comme cela fait longtemps que je n'ai pas passé du temps avec Step Hight, dont je vois la tête sortir de son box pour nous observer. Mais non pour lui déplaire, ce n'est pas lui que je viens voir aujourd'hui, et après tout, il n'ai qu'heureux de nous voir passer à côté de lui sans rien faire. De toute façon, ce n'est pas lui qui quémandera des caresses. Alors, nous avançons vers le box où s'inscrit le nom de Roméo sur une petit plaque de métal. Je souris et claque de la langue par habitude. Le poney vient directement me voir et chance pour lui, je me mets à chercher dans ma poche les morceaux de carottes que je lui ai apporté. J'ai l'impression que Step regrette de suite de ne pas m'avoir vu m'approcher de lui plus tôt. Il me regarde désormais avec peine, voulant bien lui aussi goûter à cette friandise. Mais trop tard, sinon il ne m'en restera plus pour ma séance. Je passe le licol à Roméo et le sort du box, puis procède rapidement à un pansage. Je l'équipe ensuite de ses protections couleurs prunes, et on se dirige tranquillement vers le rond de longe couvert
Y étant arrivée, j'ouvre la porte et prend soin de bien la refermer derrière nous. Mon père s'installe à l'extérieur, près de la barrière, pour nous observer sans nous déranger. Je mène le poney au milieu et détache la longe avant de l'agiter à la croupe de Roméo pour le faire partir. Je suis bien décidé à le faire se remuer, mais fainéant qu'il est, il prend le petit trop et rejoint la piste. Je soupire et pars à pas déterminé pour chercher une chambrière qui, je pense, s'avèrera très utile. Je me replace au centre du rond de longe et la remue en m'avançant vers son arrière-main et lui disant l'ordre « Roméo galop ! » avec un peu d'impatience. Le poney détale au galop, pile, fais demi-tour à mi-chemin et repart en lâchant une belle ruade. Je souris, sans cesser pour autant de le faire avancer à petit coup de chambrière sur le sable et d'encouragement de la voix. Roméo finit par galoper souplement, me narguant, la queue en panache et la tête haute. Je le laisse ainsi se défouler un peu, puis m'approche de sa avant main et le fais changer de sens. Ni une ni deux, il tourne et repart dans un galop rapide mais se calme rapidement et reprend son allure calme et souple. Je le fais galoper ainsi pendant quelques tours, puis décide de le faire repasser au trot.
« Ooooooh là. » je dis doucement pour qu'il adopte l'allure inférieure.
Sans rechigner, Roméo prend le trot de travail et baisse la tête. Sourire aux lèvres, je continue de l'encourager et d'agiter un peu la chambrière quand je sens qu'il ralentit. Je le repasse au pas puis l'appelle à venir me rejoindre. Le poney vient lentement vers moi mais semble distrait. Je m'approche et lui caresse l'encolure avant d'engager la marche, me tenant à sa gauche. J'ai décidé d'établir des codes qui resteront toujours les mêmes, pour faciliter sa compréhension, et jusqu'ici, je m'y tiens : les ordres vocaux restent toujours les mêmes. Ainsi, je dis « Roméo marché. » pour le faire partir à côté de moi et le félicite à la voix lorsque qu'il m'emboîte le pas. Je pense pouvoir dire merci à mon père pour ses conseils qui semblent porter leurs fruits. Je commence à faire quelques zigs zags, tantôt tournant à droite, tantôt tournant à gauche. Je félicite le blanc régulièrement puis lui demande de trotter avec le bon ordre vocal et me met à courir à ses côtés. Le poney s'ébroue, me faisant rire par la même occasion. Je reprend un pas normal, dis l'ordre « Oooooh là. » et Roméo repasse aux pas à mes côtés. Je lui flatte l'encolure et continue mes déplacements en faisant des slaloms, etc.
Après l'avoir laissé tranquille pendant quelques instants afin de papoter avec mon père, je reviens vers lui. Le poney s'est arrêté au milieu du manège et nous regarde, les oreilles pointées en notre direction. Je m'en vais le caresser, puis lui attache la longe, décidant de reprendre le travail de la dernière fois. Depuis que j'ai commencé à lui apprendre la jambette, je lui demande tout les jours de le faire deux fois à chaque antérieur, et le travail commence à payer. Alors, je me place à sa gauche et dis l'ordre « Jambe ! ». Comme un bon garçon, il lève l'antérieur assez haut et me regarde avec fierté. Je lui offre une carotte, et recommence, puis passe à l'autre côté. Une fois ceci fait, j'entreprend la seconde étape. Je demande la jambette à Roméo et une fois qu'il a levé la jambe, je lui attrapa rapidement et la tend devant lui pour lui montrer ce qu'il doit faire, puis je le félicite et lui offre un morceau de carotte. Je redemande, et reprend son antérieur, puis caresse. Je fais la même démarche de l'autre côté avec l'ordre « L'autre ! » cette fois ci. Une fois que Roméo sait ce que j'attend de lui, je redemande, toujours avec le même ordre et ce système de bonne réponse : récompense. Roméo lève l'antérieur plus haut que d'habitude et je le félicite grandement. Je demande encore une fois de ce côté, puis deux fois de l'autre. Fière de mon poney, je décide d'en rester là pour aujourd'hui. Désormais, tout les jours, je lui demanderai la jambette, et je ne féliciterais que les meilleures, c'est comme ça qu'on fonctionnera.
Nous sortons du rond de longe et mon père nous rejoins, déposant une petite tape sur l'encolure du blanc. Nous rentrons dans l'écurie et je brosse rapidement Roméo, qui, ne s'étant pas roulé, n'est pas sale. Par contre, je prend soin de curer ses sabots et j'applique une graisse à base de goudron de Norvège pour éviter qu'il ne pourrisse avec l'humidité encore présente de l'hiver. Je rentre ensuite Roméo au box, laissant deux bouts de carottes dans sa mangeoire, sachant que les chevaux du domaine vont bientôt être nourri. Puis, avec mon père, nous quittons les écuries. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Mar 15 Mar - 20:58 |
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+ 3 en travail à pied + 1 en confiance + 4 |
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Invité
Invité | Lun 21 Mar - 19:42 |
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Longe et confiance – Step Hight (PDV Hugo) Aujourd'hui, Mr Lemaire, le propriétaire de Step m'a demandé si j'étais disponible pour aller sortir son cheval, et comme je ne refuse jamais d'aller m'occuper du bel alezan, je me suis préparé et j'ai pris la route en direction du domaine de Lonval. J'ai déjà prévu ce que j'allais faire, et je ne pense pas monter, puisque nous avons beaucoup travaillé ces derniers temps, avec en plus le concours de cross : je pense plutôt le longer. Je gare ma voiture sur le parking de gravier blanc et rejoins la grande porte d'entrée que j'ouvre pour rentrer dans l'écurie. Je longe les boxs et arrive rapidement devant celui de l'alezan. Je ne m'attend pas à un accueil formidable, mais à ma grande surprise, Step Hight passe la tête dans l'allée et me laisse lui caresser le chanfrein. Je pense qu'il s'est habitué à ma présence, et maintenant, il doit me connaître. Je sors le selle canadien et lui fais un pansage complet, avant de l'équiper de son filet de cuir noir et de ses protections bleu marine.
J'arrive au rond de longe, entre et prend soin de refermer la porte derrière moi. Je sens que Step Hight est tendu et qu'il est prêt à bondir d'un instant à l'autre. Je n'y prête pas attention pour l'instant et le même au centre du cercle pour vérifier que la longe est bien fixée au mord, puis je commence à marcher sur la piste à main gauche pour l'instant, de façon à pour bien le contrôler. Je me relâche dans ma position, parce que sinon, il va le sentir et saura qu'il peut faire des bêtises. J'enchaîne les tours et veille à ce que Step Hight ne me dépasse pas. Pour l'instant tout ce passe bien. Je décide de tenter un arrêt. J'ai pour projet de mettre en place des ordres vocaux qu'il apprendra et dont il saura la signification. Je me stoppe alors en disant « Arrêêêteeer. » Bon ce n'est pas ça la première fois : il s'immobilise un peu plus loin, puis me regarde d'un air béat. Je dis un « Non ! » ferme et le remet à sa place, avant de repartir. Je recommence l'exercice en disant à chaque fois le même ordre, et en récompensant quand il répond bien. Au bout de quelques essais, Step a assimilé. Je lui donne quelques caresses, puis effectue le travail à l'autre main.
Je décide ensuite de passer au travail en longe. Je me place au milieu du cercle et envoie l'alezan sur la piste à main gauche avec quelques claquements de langue, m'aidant également de la chambrière. Il prend un pas un peu rapide, mais je le laisse ainsi, tant qu'il ne prend pas le trot. Je le fais marcher quelques tours, puis à la voix, lui demande de trotter. Il répond très bien, et je n'ai même pas besoin de faire autre chose qu'il est déjà élancé. Il me fait une petite ruade mais reste sur son cercle et continue ensuite de trotter à grande foulée. Après quelques tours, je tente de le repasser au pas. Je tourne mon buste vers son avant-main et dis un long « Ooooh », et après un peu de réflexion, Step reprend le pas, un peu mécontent certes. Il fouaille de la queue, et baisse les oreilles, essayant de m'intimider, mais je n'en tiens pas compte. Je demande un arrêt avec le même ordre que lors du travail en main, et il s'arrête docilement. Je le félicite à la voix et lui fais reprendre le trot sur quelques tours. Je fais ensuite le même travail au trot et les transitions trot-pas et pas-arrêt à l'autre main.
A main droite, je met Step au trot et lui demande le galop avec l'ordre vocal adapté. Ni une ni deux, le voilà parti à toute allure, baissant la tête et effectuant quelques cabrioles. Je le laisse cracher son feu, puis il reprend une allure normale et souple. J'observe pendant ce temps ces muscles qui travaillent, et aussi la transpiration sur son poil : c'est ça de faire le fou. Je le fais galoper assez longtemps, histoire qu'il se défoule bien et qu'il ne rentre pas au box encore tout excité. Je lui fais faire la même chose à l'autre main, puis le fais marcher pour qu'il récupère avant le dernier travail.
Cette fois, je place Step au pas sur un cercle plus petit et proche de moi. Au début, je laisse la longe à longueur normal, mais une fois que je le sens bien, je tend légèrement la longe et il ramène son bout du nez vers moi. Néanmoins, je veux qu'il garde les hanches sur le cercle. Step tend bien la longe et commence progressivement à baisser sa tête. Parfait, c'est ce que je voulais obtenir. Je le félicite immédiatement à la voix et continue de le faire travailler ainsi, le voyant se décontracter petit à petit. J'essaye de faire l'exercice à l'autre main, ce qui s'avère plus difficile, mais ce qui se comprend : à cause de sa blessure, il est plus raide de ce côté. Il a tendance à chasser les hanches et du coup, n'est plus sur le cercle. Mais à force de persévérance, je parviens à obtenir le bon résultat et je le félicite à la voix, avant d'aller lui flatter l'encolure. Je décide d'en rester là, et nous sortons du manège en direction du domaine.
Je lui enlève son filet et protections, cure ses sabots puis, avant de le remettre au box, je lui offre une séance broutting au soleil sur une parcelle d'herbe près des paddocks. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Lun 21 Mar - 20:08 |
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+ 1 en travail à pied + 2 en longe + 3 |
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Invité
Invité | Ven 25 Mar - 20:37 |
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Longe – Step Hight (PDV Alix – saut dans le temps) J'entre dans le rond de longe couvert avec Step Hight à mes côtés, et là, beaucoup de souvenirs remontent à la surface. Je me rappelle les premières fois où j'ai pénétré dans cette enceinte avec mon alezan. J'étais encore jeune, et je n'arrivai pas à m'imposer auprès de lui. Heureusement qu'après plusieurs chutes, témoignant du mauvais caractère du cheval et de mon manque d'expérience, mon père a eu l'idée d'engager Hugo, qui m'a tout appris des chevaux, et pas seulement. Avec lui, j'ai compris que m'opposer à Step ne servait à rien, et c'est comme cela que j'ai pu apprendre à connaître ce cheval qu'auparavant, j'ai voulu revendre parce que j'étais incapable de le gérer. Maintenant, Hugo passe de temps en temps nous voir au domaine, mais désormais c'est moi qui monte Step Hight. J'ai grandi, j'ai pris en assurance, et même si je fais encore un peu petite face à cette imposante masse de muscle, il sait à présent que c'est moi qui commande. Aujourd'hui, comme la plupart des jours de la semaine, je vais m'occuper de mes chevaux, et mon père passera surement ce soir pour voir un peu nos deux équidés qui n'ont pas déménagé au cour du temps. Le bel alezan marche tranquillement à mes côtés, et s'arrête un instant pour que j'ouvre la porte. Je prend soin de refermer cette dernière après notre passage, puis avance jusqu'au centre.
Je vérifie que le harnachement est bien en place. Malgré les années, le filet que j'utilise pour monter au quotidien est toujours le même : un joli bridon en cuir noir avec une muserolle française, celle-ci entourée d'une peau de mouton grise pour le confort du cheval et une mors simple. J'ai pris soin en le préparant d'enlever les rênes, et je n'ai rien mis sur le dos de Step, mis à part l'équiper de bande de polo bleu marine. Je prend position au centre du rond et envoie le cheval au pas sur le plus grand cercle possible, contre le pare-botte. Je claque de la langue par habitude pour qu'il calque son pas sur mon rythme, et il vient rapidement se mettre en place, à une bonne cadence. Je le félicite oralement, ne pouvant pas le rejoindre pour le caressant, mais voulant tout de même lui transmettre mon contentement : j'ai appris au fur et à mesure que Step avait énormément besoin qu'on lui dise qu'il faisait bien les choses, quand c'était le cas. Je fais marcher le cheval quelques tours ainsi, l'observant qui baisse la tête pour s'étirer et se placer dans une bonne posture de travail. Je le rappelle ensuite à moi et lui caresse l'encolure avant de changer de côté le mousqueton de la longe pour le longer à l'autre main. Ni une ni deux, je revois Step Hight sur un cercle du même diamètre et lui demande la même cadence que précédemment, ce qu'il fait sans difficulté, toujours bien à l'écoute grâce à ces ordres qu'il connaît par cœur. Au bout de quelques tours de marche, je lui demande une transition à l'arrêt et il l'effectue immédiatement. Je le récompense à la voix et lui fais tenir l'immobilité pendant 5 secondes avant de le faire repartir au pas. Je lui fais faire encore quelques transitions du même genre, puis le lance au trot. Comme à chaque fois, Step à tendance à trotter trop "en l'air", la queue en panache et la tête relevée, faisant le beau, mais peu à peu il se détend, baisse l'encolure et fais son dos droit. Je l'observe travailler avec le sourire, voyant ses muscles s'activer avec souplesse dans ce rythme parfait. Je le remet au pas et le félicite dès qu'il a bien répondu, puis l'appelle à me rejoindre au centre afin que je change la longe de côté. Je le renvoie sur la piste et le fais trotter de la même manière, de sorte à faire travailler les dos côtés. Bien sur, je remarque comme à chaque fois qu'il est plus raide à cette main, à cause de son ancien accident, mais à force de travail il est tout de même devenu plus souple qu'à notre rencontre. Je le fais trotter ainsi pendant quelques temps, voyant qu'il est détendu, puis le laisse souffler au pas.
Après quelques instants de pause qui lui permettent de récupérer, je relance Step au trot. Une fois qu'il s'est bien placé, en avant et sur les postérieurs, je lui demande un arrêt. Immédiatement, le cheval se stoppe, les membres alignés, et le félicite oralement en souriant. Je lui fais reprendre le trot sans difficulté et le laisse à cette allure quelques instants, la tête basse et ayant trouvé un certain confort. Puis, je demande un départ au galop en haussant la voix. Comprenant vite, l'alezan démarre d'abord doucement, puis dans un élan de bonheur qu'il avait jusque là gardé, il effectue deux trois sauts de mouton qui ont toujours eu don de me faire rire. Je le laisse cracher son feu, puis de lui même il reprend une allure normale, bien en avant et dans une bonne position. Je le félicite et le fais galoper ainsi pendant quelques tours, avant de demander une transition au trot, puis au pas. Je le rappelle vers moi et il s'arrête respectueusement à deux mètres de moi, attendant sagement que je vienne le voir. Je m'avance vers lui et lui caresse le chanfrein. Il ferme les yeux et baisse la tête, se relâchant instinctivement. Je change de nouveau la longe, et l'accroche de l'autre côté du mors. Je renvoie le cheval sur la piste et il adopte un pas avec une bonne impulsion. J'essaye de le faire avancer encore un peu plus dans l'allure, sans pour autant tomber dans le trot, et lui demande de prendre le galop à partir du pas, l'aidant avec le mou de la longe. Step fait un petit saut en avant et prend le galop. Je le félicite amplement de la voix, et le laisse galoper ainsi, claquant de la langue lorsque je vois que ses foulées faiblissent. Au bout d'un certain temps, je le reprend au pas, et le fais marcher deux tours pour qu'il récupère. Je le rappelle à moi et il se stoppe sagement. Je m'en vais le caresser, puis le mène en dehors du rond de longe. Satisfaite de ma séance, je rejoins les grandes écuries du domaine de Lonval et y desselle Step. Je lui fais un pansage complet au box, laissant le cheval libre et avant de partir, je lui laisse quelques morceaux de carottes dans la mangeoire. |
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Whappa
Spécialisation élevage - niv. 0 Messages : 15398 Inscription : 19/07/2014 Age : 25
| Ven 25 Mar - 21:19 |
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C'est perturbant ce saut dans le temps + 3 en longe + 1 en confiance + 4 |
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Invité
Invité | Lun 28 Mar - 10:17 |
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Travail à pied – Toxane (PDV Eloïse) Après notre balade d'hier qui m'a vraiment plu, je n'ai pas spécialement eu envie de monter ma jument, alors j'ai pensé qu'un peu de travail en liberté serai favorable, de plus que cela fait longtemps que nous n'avons pas travailler ainsi. Ce matin, je me suis levée de bonne heure afin d'être au Haras le plus tôt possible, parce que je suis attendue chez mes parents ce midi pour le repas de Pâques avec toute la famille. J'y retrouverai Alix et mon oncle, et nous pourrons parler de chevaux pendant le déjeuné, en tout j'ai toujours aimé ces rendez-vous familiaux, et même si j'ai grandi, j'apprécie toujours autant. Je gare ma voiture sur le parking de gravier blanc et m'avance directement vers les écuries pour y retrouver ma jument dans son box. Son filet à foin est déjà vide, c'est qu'elle a du le manger rapidement pour qu'il n'en reste plus une miette. Je la sors de son box, lui fais un pansage assez rapide, juste un coup de bouchon puis un passage du cure-pied sur ses sabots, et lui laisse évidemment son licol rouge. Je l'équipe néanmoins de ses guêtres assorties et la mène jusqu'au rond de longe où j'espère trouver le matériel que j'ai prévu d'utiliser.
Nous entrons dans le rond de longe couvert que j'ai préféré à celui ouvert sur l'extérieur, de plus que Toxane a encore tendance a prendre pour un rien et qu'elle serai vite distraite. Je referme la porte derrière nous et mène la jument au centre pour détacher la longe de son licol. Je me recule d'un pas et bientôt elle me tourne le dos, s'en allant trotter fièrement sur la piste. Je rit en la voyant se pavaner ainsi, tête en l'air et la queue en panache pour faire la belle. " Oui on sait que tu es jolie " je rigole. Elle continue ses tours au trot, puis soudain pique un sprint au galop pour ne sais quelle raison. Par la même occasion elle lance une belle ruade puis repasse au trot comme si de rien était. Je m'interpose devant elle pour la faire changer de sens, provoquant de nouveau le galop de jument juste après qu'elle est changer de direction. Elle revient au pas d'elle même après avoir suffisamment trotter et s'approche de moi jusqu'à s'arrêter respectueusement à deux mètres. Je n'ai pas pensé à aller jeter un coup d'œil à l'endroit où on stocke le matériel, alors je vais commencer par quelques choses que j'ai toujours pensé à faire mais que je n'ai jamais eu l'occasion de faire vraiment : lui apprendre un tour. Et j'ai pensé qu'il serai sympa de lui faire 'sourire', en gros de lui apprendre à relever sa lèvre supérieure et à lever la tête. Je m'approche d'elle et lui caresse l'encolure, puis descend sur son garrot et commence à lui gratouiller. J'ai dans ma poche plusieurs morceaux de carottes, c'est parfait pour ce genre d'exercice. Je me place face à la jument assez près de sa tête et sort une friandise de ma poche. Je la place au dessus de sa bouche et instinctivement elle lève la lèvre et la tête pour l'attraper. " Ouii biien ! " je la félicite en lui donnant le morceau de carotte. Je recommence les mêmes gestes et récompense dès qu'elle a la bonne réaction, c'est à dire faire un jolie 'sourire'. Je répète deux, trois, quatre fois l'exercice afin qu'elle assimile bien, en récompensant à chaque fois par une friandise et des gratouilles au garrot. Pour la dernière fois, j'exige qu'elle tienne pour longtemps la position. Toxane effectue le tour avec mon aide évidemment, et je lui donne la friandise que j'ai alors utilisé. Je flatte son encolure, et la laisse quelques minutes seule dans le rond de longe afin d'aller chercher un gros ballon bleu, d'environ 80cm de diamètre.
Lorsque je rentre de nouveau dans le rond de longe, je suis accueillie par une Toxane intriguée et un peu apeurée. Au fur et à mesure que je m'approche d'elle avec le ballon dans les bras, je la sens plus tendue, prête à bondir à n'importe quel moment. Elle me regarde avec de grands yeux, la tête haute et les naseaux dilatés, et enfin quand je pose l'objet par terre, elle s'écarte rapidement en faisant un petit bond. Je me recule et la laisse tranquille, espérant qu'elle aille voir d'un peu plus près l'étrange chose. Elle me regarde d'abord, à tour de rôle avec le gros ballon bleu qui l'intrigue vraiment. Puis, elle se met à faire quelques pas hésitants vers l'objet. Je ris intérieurement face aux réactions de la jument, adossée au pare-botte et regarde attentivement ce qu'elle fait. Elle continue à avancer le bout du nez en avant, et enfin quand elle est suffisamment près pour le toucher, elle hésite un instant, avant de donner un coup de nez. Evidemment elle fait bouger le ballon qui roule en arrière et lui fais refaire un écart. Décidément, elle est vraiment pas très courageuse. Je décide d'aller l'aider et m'avance vers le ballon. Je commence à le faire rouler autour de moi, je tape légèrement dessus, pour lui faire comprendre qu'il n'est pas méchant. Elle me regarde de loin, n'osant plus s'approcher. Puisqu'elle ne veut plus y aller d'elle même, je reprend la longe et m'en vais l'attacher à l'alliance de son licol. Tranquillement, je l'invite à me suivre vers le ballon, et à un mètre de celui-ci, elle se stoppe net. Je la rassure à la voix et lui caresse l'encolure, puis met une main sur le ballon et le fais bouger. Elle sursaute, mais ne bouge pas. Je continue de la rassurer constamment, et fais rouler le ballon en avant, puis en arrière avant de lui présenter juste devant elle. Je lui laisse du mou à la longe et elle s'en va maintenant le renifler, prenant tout de même soin de ne pas le toucher. Indifférente dès à présent, elle relève la tête et me regarde. Je décide d'approfondir et d'avancer le ballon vers elle, mais elle reste perplexe et m'observe faire. Ca y, je pense qu'elle a compris qu'il ne lui ferai aucun mal. Je la félicite et lui donne une carotte en guise de récompense, avant de détacher sa longe puisqu'elle ne me sert plus à présent. Je m'écarte de nouveau et elle va d'instinct voir le ballon. Elle donne un coup de nez dessus, le fais rouler et le suit dans sa course au pas. Elle m'amuse à marcher après, faisant bientôt le tour du rond de longe avec son ballon devant elle. Je la rappelle vers moi et elle vient directement me rejoindre, on va pouvoir passer au dernier exercice de cette séance.
J'ai rangé le ballon, et nous avons donc tout le rond de longe pour nous. Je me place à la gauche de l'Appaloosa, à peu près au milieu du rond de longe, et commence à marcher, l'incitant à me suivre avec des claquements de langue. Toxane m'emboîte le pas et me suit docilement, ni trop près ni trop loin. Je lui flatte l'encolure, et commence à aller un peu partout à gauche à droite, elle imite le moindre de mes déplacements et se stoppe à la bonne distance quand je m'arrête. Je lui donne un morceau de carotte comme récompense, et reprend le pas. Alors, sans le prévenir, je me met à courir, la laissant penaude un peu plus loin, mais pas pour longtemps car elle me rejoint dans ma course au trot. Toxane trotte à mes côtés et tourne quand je prend les virages, de plus en plus serré. Elle se prend au jeu et pile lorsque je m'arrête secouant la tête dans tout les sens. Je la félicite et lui gratouille le garrot pour lui témoigner mon contentement. Je suis fière de son travail, et je fais une dernière fois l'exercice du 'sourire'. Je place la carotte sur son bout du nez et elle lève la lèvre pour l'attraper. Je reste quelques secondes ainsi, puis lui offre la friandise qu'elle croque avec gourmandise. Je rattache la longe à l'alliance du licol et mène Toxane vers la sortie, très satisfaite de notre séance. |
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