PsychoShinigami - MANEGE [corbeille - 2016 / 2020]

19/09/17

Après avoir monté Rainbow Dash, je décidais de passer à Décaféiné. Je récupérais alors ses affaires dans la sellerie puis le retrouvais au boxe. Visiblement de bonne humeur, il réclama quelques caresses avant de me laisser rentrer avec lui. Je le pansais alors correctement avant de le seller : cuir noir et ensemble vert pistache, puis de mettre ma bombe, mes gants, et de l'emmener au manège où se déroulerait notre séance.

Arrivé sur les lieux, toujours personne. Je soupirais de soulagement puis faisais faire un tour de piste à l'étalon qui marchait, oreilles en avant, suite à quoi je le ramenais au centre de la piste pour le ressangler. Chatouilleux, il se retourna vivement, manquant de peu de me mordre. Je poussais son nez et disais fermement "non" avant d'attraper la selle et de la gigoter. Il fit quelques pas de côté, surpris, et je le caressais avant de répéter le geste jusqu'à ce qu'il soit tranquille. Je le félicitais alors d'une friandise puis sautillait à côté de lui. Au contraire le fait que je face des choses étranges ne semblait pas l'inquiéter, tant mieux. Je le félicitais d'une caresse puis faisait mine de monter et descendre. Il fut un pas en avant mais sans plus, je le félicitais puis recommençait jusqu'à l'arrêt complet. Une fois fait, je ramenais mes rênes vers le pommeau et mettais le pied à l'étrille pour me hisser sur ma selle. Je le félicitais alors, réglais mes rênes et lui demandais de prendre le pas.

Déca ne se fit pas prier, avançant d'un bon pas. Je commençais par lui faire faire des tours de pistes à chaque main avant d'y ajouter quelques doublés, diagonales, voltes et demi-voltes. Déca réagissait très bien à mes demandes et se concentrait sur ce que je lui demandais. Je le félicitais à plusieurs reprises, principalement à la voix, puis lui demandais l'arrêt. Il avança sur quelques foulées avant de s'arrêter complètement. Je le félicitais alors et le relançais au pas avant de l'arrêter plusieurs mètres plus loin. Je recommençais l'exercice à chaque main, d'abord sur la piste puis à des endroits aléatoires. Il fallut plusieurs essais pour avoir un arrêt presque immédiat, mais pour une première monte je trouvais ça très bien. Je le félicitais puis lui demandais de prendre le trot qu'il fit sans protester. Il avançait alors gaiement, levant de temps en temps les fesses pour exprimer sa joie. Nous avancions d'abord sur la piste aux deux mains, et puisqu'il se comportait bien pour le moment, lui faisait faire quelques figures de manège simple et finalement des transitions trot-pas-arrêt et arrêt-pas-trot. C'était vraiment bien pour un début, j'étais fier de lui. Une fois les transitions maîtrisées au trot, je lui demandais le galop, plaçant mes aides plus par habitude qu'autre chose. Avec joie il s'élança sur la piste et rua sur quelques foulées avant de réguler un peu plus son galop. Après deux tours je lui redemandais le trot qu'il prit en rechignant un peu, puis le caressais et le laissais reprendre son calme avant de le relancer au galop à l'autre main. Il s'élança alors, puis après deux tours le repassais au trot puis progressivement au pas et à l'arrêt. Je le félicitais puis me glissais à terre où je le désanglais et le ramenais à l'écurie où je le désellais et pansais avant de le lâcher au paddock avec les autres.

21/09/17

Aujourd'hui il était temps d'achever le débourrage de Sand. Nous passions désormais à la monte, étape que je pensais délicate avec ce qui était le portrait craché de sa mère. J'avais récupéré tout le nécessaire avant de rejoindre l'isabelle pommelé.

Après l'avoir salué chaleureusement, m'essuyait un refus catégorique d'affection. Je soupirais et entrais pour la panser vite fais bien fait, esquivant un coup de dent par-ci et un coup de sabot par là.  J'arrivais tout de même à bout de ce monstre, et une fois propre, la sellais. J'eu un peu de difficulté à lui mettre le mors dans la bouche, mais j'arrivais tout de même à mes fins. Je mettais ensuite ma bombe, mes gants et l'emmenais dans le manège.

Arrivé sur les lieux je faisais faire un tour de pas à l'isabelle sur la piste avant de la ramener au centre. Je ressanglais alors, esquivant un coup de dent, et soupirais. Elle m'énervait déjà, je devais l'admettre. J'attrapais la selle et la bougeais, vif tour sur les épaules en guise de réponse pour l'isabelle. Je la rassurais de quelques caresses et d'une voix douce jusqu'à ce que ses muscles se détendent un peu, puis recommençais jusqu'à ce qu'elle n'ai plus d'équart. Je la félicitais ensuite d'une friandise et sautillais bêtement sur place autours d'elle, mais pas de réaction de sa part. Je la félicitais alors et commençais à faire mine de monter en selle. Elle avança de quelques pas, je l'arrêtais alors et recommençais jusqu'à ce qu'elle se tienne tranquille et obtienne l'arrêt complet. Je la félicitais et me mettais finalement selle.

Là, je lui demandais de prendre le pas, et après un coup de reins, se mettait au pas énergique. Je lui faisais marcher sous la piste dans un premier temps puis ajoutais quelques figures de manège et changement de main à l'aide de demi-volte et de diagonale. J'ajoutais ensuite quelques arrêts. Si les débuts étaient difficile mais elle comprit vite et s'arrêta facilement après quelques essais.

Puisque pour le moment le pas et l'arrêt étaient maîtrisés, je lui demandais le trot. Elle s'élança alors, tête mi-basse. Je la félicitais d'une caresse et la faisais trotter d'abord sur la piste puis en ajoutant quelques figures de manèges simples avant de lui demander de repasser au pas. Elle ralentit tranquillement pour marcher au pas docilement. Si il y avait bien quelque chose que ça mère ne lui avait pas refilé, c'était sa manie de prendre appuie sur le mors, et je remerciais le dieu des chevaux que Sand ne le fasse pas! Je lui faisais faire quelques transitons montantes et descendantes qui se passaient très bien maintenant que la belle était occupé et concentré sur ce qu'elle faisait. Je lui flattais l'encolure fréquemment et finissais par lui demander de prendre le galop. Elle s'élança dans un galop un peu lourd et nous fîmes un tour de piste avant que je lui demande de passer au trot, lui flatter l'épaule et la relancer à l'autre main.

Après avoir galopé, je la ramenais au trot puis au pas en la félicitant et la laissa marcher un peu avant de descendre, la désangler d'un trou et la ramener au boxe où je la désellais et pansais énergiquement pour ensuite la lâcher au paddock.

25/09/17

Depuis que les cours avaient repris, mon emploi du temps avait subit un réel changement. Les mercredi et un vendredi sur deux je finissais à 15 heures, sinon les cours finissaient trop tard ou j'étais obligée de travailler et réviser pour ramener quelques bonnes notes à la maison. Je prenais alors quelques cours à droite à gauche et me permettais les concours sur quelques dimanches.

Aujourd'hui, je finissais à 17 heures et avait alors pris un cours tardif pour moi et Aaron que je comptais sortir en complet prochainement. J'avais prévu de mon retard et marchais d'une allure rapide sous la pluie tout en regardant fréquemment mon téléphone pour vérifier l'heure. Arrivée sur place, par chance, les autres n'en étaient qu'au pansage.

Ni une ni deux je récupérais Aaron au boxe et lui offrais plusieurs friandises avant de l'attacher à l'anneau et le panser comme il se devait. Je le sellais ensuite : cuir noir ensemble brun, et retrouvais les autres dans le manège. Rapidement je retrouvais Amy au centre de la carrière qui ressanglais sa jument bai, Melodie. Si la jument se montrait très calme comme toujours, la cavalière elle semblait plutôt..nerveuse. D'un geste maladroit elle se mettait en selle et demandais le pas à sa jument.

Inquiète je pressais les flancs de l'alezan et rejoignais mon amie, lui demandant timidement ce qui n'allait pas. Elle mit quelques temps avant de céder :

• Je ne sais plus trop où j'en suis, au niveau de l'équitation et de la danse. Premièrement j'ai un concours pour entrer dans une grande école et j'ai peur de ne pas être capable, de ne pas être à la hauteur. Et puis c'est Mélodie, si je rentre dans cette école, l'équitation c'est fini pour moi, ou uniquement de temps en temps en vacance, mais je ne peux pas me résigner à la vendre.  

Je voulais dire à mon amie que tout s'arrangeait, mais en effet les choses ne s'avéraient pas simple. Je connaissais l'attachement de mon amie pour sa jument qu'elle avait héritée de sa grand-mère. Pour simplifier, sa grand-mère était une cavalière et avait récupérée une jument de club, Mélodie. Elle l'as monté quelques années sous le regard émerveillée d'Amy qui se contentait de s'occuper d'elle au sol, la panser, jouer avec, lui apprendre des tours aussi. Petit à petit la santé de la grand-mère d'Amy se dégrada et l'empêcha de monter à cheval. La jument fut donc placée en "pré-retraite" à seulement 10 ans et, quelques temps plus tard, la grand-mère mourut, léguant Mélodie à Amy qui commença l'équitation et progressa avec elle. e connaissais l'amour qu'éprouvait Amy pour sa jument, mais également ses rêves d'avenir et d'études dans lequel elle excellait, du moins à mes yeux.

Nous finissions ensemble notre détente puis nous mettions en reprise. Aujourd'hui travail sur les cessions à la jambe aux deux mains au pas et au trot. Aaron, bien qu'accès obstacle, s'en sortait plutôt bien en dressage. Nous commençions par marcher et trotter aux deux mains puis commençions.

Tout d'abord nous nous mettions tous sur un cercle qui faisait approximativement la moitiée de la carrière où nous incurvions nos chevaux, puis après une quinzaine de tours quittions le cercle en cession à la jambe pour passer de P à S puis nous remettions en cercles pour à nouveau incurver sur plusieurs tours et partir en cession à la jambe de S à P.

Pour la plus grande partie du cours nous faisions cet exercice au pas, quelques fois en trottant les chevaux et les galopants sur la piste pour leurs aérer l'esprit, puis nous refaisions l'exercice au trot.

A la fin de la séance je laissais marcher l'étalon rêne-longues puisqu'il s'était très bien comporté. Je  descendais finalement et le désanglais d'un trou avant de l'emmener au boxe où je le désellais et pansais comme il se devait pour finalement le laisser après une quantités de câlins et de friandises.  

19/10/17

Aujourd'hui était un jour particulièrement important pour moi et Merry Christmas. Le jour où j'allais achever le débourrage de son étalon pie. En effet, aujourd'hui je comptais bien le monter! J'étais assez excitée à cette idée, être la première et -je l'espérais- la dernière à le monter! Celle qui allait tout lui apprendre, qui allait le faire évoluer dans les différentes disciplines montées et à pied, qui allait lui faire vivre ses premières réussites et ses premiers échecs.

Pour ce jour si spécial je m'étais levé un peu plus tôt que d'habitude, en grande partie à cause de l'excitation qui m'avais arraché au sommeil en début de journée. Je m'étais donc rendu au haras en fin de matinée, afin de pouvoir profiter de son compagnon. Malheureusement pour moi un orage avait grondé toute la nuit et plutôt violemment, et si au petit matin il c'était arrêté il avait vite à nouveau explosé.

Tout les chevaux du domaines avaient été rentrés à l'écurie pour leurs épargner le mauvais temps, l'endroit était donc plus peuplé que d'habitude. Le calme était rompu par la pluie et par les différents bruits émanant des chevaux qui me semblaient si agréable, des bruits de sabots aux hennissements. Je ne m'attardais pas sur tout ça, j'avais un objectif précis : Merry Christmas.

Je faisais dans un premier temps un petit détour par la sellerie qui, par chance, se trouvait dans l'écurie, ce qui m'épargnais de l'orage, puis me dirigeais vers mon petit prince. A mon arrivée, l'étalon m’accueillit chaleureusement, passant la tête par l'ouverture de son boxe et laissant échapper un petit hennissement accueillant. J'avais alors pressé le pas pour le rejoindre au plus vite et pouvoir le combler de multiples caresses.

Je passais un peu de temps avec lui, principalement en le couvrant de caresses et de bisous un peu partout. Je restais là à le dorloter, lui parler aussi, et finalement commençais à le panser. Malgré les nombreuses parties blanches recouvrant le corps de l'étalon, il n'était pas spécialement sale, surtout car il avait passé la nuit au boxe, je n'eu donc pas à beaucoup insister pour le rendre propre et présentable. Je m'occupais ensuite de curer ses sabots et démêler ses longs crins bicolores avant de le seller. J'avais acheté pour lui un ensemble bleu marine ainsi qu'une selle, un filet et des protections noires. J'avais du faire quelques sacrifices financiers pour les lui offrir, mais ça en valait la peine!

Dans un premier temps je posa le tapis sur son dos et le mit bien en place avant d'y ajouter la selle. Je sanglais alors de quelques trous et lui présenta son filet. Je commençais par passer les rênes au dessus de la tête du pie puis lui attrapa la tête pour la maintenir contre moi afin de lui glisser le mors dans la bouche en lui titillant la commissure des lèvres. Evidemment monsieur s'amusait à arracher la tête de mon emprise ou à recracher le mors dès que je tentais de glisser ses oreilles dans le filet. Pour preuve de sa bonne volonté il se laissa tout de même faire après plusieurs essais et donna un petit coup de nez affectif dans mon épaule. Presque par automatisme je grattouillais du poing entre ses oreilles et enfilais sa bombe avant de l'emmener au manège où se déroulerais la séance du jour.

L'endroit était encore vide, pas étonnant si l'on prenait en compte le fait que nous étions en pleine semaine, qu'il y avait un orage dehors et l'heure. Mais cela ne me dérangeais en rien, au contraire, ainsi je serais uniquement avec mon étalon. Je ne prit pas la peine de lui montrer l'installation, nous avions déjà fais un peu de liberté et je l'avais déjà lâché ici, je me contentais de l'emmener au centre de la piste et de le ressangler de deux trous.

Une fois fait j'attrapais la selle et la bougea à quelques reprises, mais pas de réaction de la part de l'étalon. Je le félicitais et sautillais à côté de lui, fit mine de me mettre en selle et fit quelques mouvements brusques, mais à part me regarder bizarrement l'air de dire "Hey, qu'es-ce que tu fais?", il ne bougea pas un sabot. Je le félicitais alors chaleureusement et me hissais en selle.

Je réajustais mes étriers en faisant bien attention à ce que le pie ne bouge pas, quitte à l'arrêter plusieurs fois, puis pressa ses flancs pour lui demander le pas. D'un pas énergique il s'élança joyeusement sur la piste. Fréquemment le pie accélérait un peu l'allure, mais il suffisait d'un "oh la" et d'un petit rappel avec les rênes pour qu'il se calme un temps sois peu.

Je le fit marcher aux deux mains et lui fit faire quelques figures de manèges basiques comme des voltes et demi-voltes, des cercles, des doublets ou encore des diagonales, rien de bien compliqué en soit. L'étalon semblait plutôt content et se montrait très enthousiaste.

Avant de passer à l'allure suivante je décidais de réviser un peu l'arrêt. J'exerçais une petite pression sur les rênes en me redressant tout en m'aidant de la voix. Il ne fallut que quelques tentatives pour avoir l'arrêt complet quelques secondes et en seulement deux ou trois foulées. J'étais assez fière de son pie, je le caressais fréquemment et le félicitais dès qu'il faisait quelques choses de bien. Je lui fit faire plusieurs arrêts avant de lui demander de prendre le trot.

Tout comme au pas elle je le fis marcher aux deux mains sur la piste et un peu partout avant de lui demander de faire quelques figures de manège. Pas de soucis pour l'étalon qui se débrouillait comme un chef! Je lui fit faire ensuite quelques transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt. Merry Christmas, quoi que jouant un peu de temps en temps, il était vraiment bien pour une première fois.

Je décidais de conclure cette séance par un peu de galop. Je plaçais mes aides par habitude et le lança au galop. Avec énergie et joie il s'élança sur la piste et leva un peu les fesses mais sans plus. Je le félicitais ensuite tout en le repassant au trot, le fit changer de main à l'aide d'une diagonale et le lança au galop à l'autre main. Il ne se fit pas prier et s'élança gaiement sur la piste. Après un tour je le repassais progressivement au trot puis au pas et le laissa marcher rênes longues en caressant.

Après l'avoir un peu marché je descendais et le désangla d'un trou avant de le ramener au boxe. Là je le désellais et le pansais un long moment tout en lui parlant. Je restais ensuite quelques temps avec lui avant de le laisser tranquille.

02/10/17

Aujourd'hui j'étais toute excitée à l'idée de me rendre au haras de Pado. La raison? J'allais enfin finaliser tout le travail fait avec Lexcalypse, j'allais conclure son débourrage! Oh, je n'étais pas vraiment stressé ou autre, ma ponette était tout bonnement un amour et je ne voyais donc pas de raison pour que les choses se passent mal.

Dans un premier temps j'avais récupéré tout le nécessaire stocké dans la sellerie du domaine puis avait retrouvé ma ponette dans son boxe. Là, je la pansais minutieusement, insistant bien sur les parties blanches pour la rendre belle comme tout, puis la sellais. Fidèle à elle même la petite princesse s'était tenue tranquille et avait attendu sagement que l'on ai cessé de s'occuper d'elle. Une fois prête j'enfilais ma bombe, mes gants et nous étions partis en direction du manège où notre séance allait se dérouler.

Arrivé sur les lieux, vide pour mon plus grand bonheur, je la faisais marcher aux deux mains sur la piste afin qu'elle découvre l'endroit puis la ramenais au centre de la piste. Dans un premier temps je la ressanglais puis attrapais sa selle et commençais à la bouger. La pie ne réagit presque pas, ne comprenant simplement pas ce que je faisais. Je la félicitais puis sautillais autours d'elle, faisait mine de monter ou descendre etc..La belle restait sage comme une image, me prenant simplement pour une débile. Je la félicitais alors à l'aide de quelques caresses et une friandise et je me mettais réellement en selle.

Une fois bien en selle j'ajustais mes rêne et lui demandais de prendre le pas. Sans se poser de question la belle s’exécuta et se mit en marche. Dans un premier temps nous restions sur la piste avant d'intégrer quelques figures de manèges simple comme des voltes, diagonales, doublets ainsi que des changements de main. Lexcalypse se donnait à fond et s'appliquait à chacune de mes demandes, de plus elle semblait vite assimiler ce que j'attendais d'elle. Je commençais alors à lui demander un peu plus, incluant des arrêts. La belle s'arrêta après quelques foulées, je la félicitais et la refaisais marcher avant de répéter ma demande, d'abord toujours face à un mur puis à des endroits aléatoires. Rapidement ses arrêts étaient plutôt propre pour une première monte, je décidais donc de lui demander le trot. Elle accéléra le pas sur quelques foulées avant de prendre le trot. Je la félicitais et la laissais trotter sur la piste avant de lui demander des changements de main et des transitions pas-trot et trot-pas. Lexcalypse était très attentive et répondait à chacune de mes demandes correctement, je décidais donc de terminer la séance sur un tour de galop à chaque main. Je plaçais mes aides, plus par habitude, et lui demandais le galop. Elle s'élança énergiquement et, après un bon galop, la repassais au trot, la félicitais, changeais de main et la relançais au galop. Nous nous arrêtions ensuite sur ça.

Je descendais, la désanglais et la ramenais à l'écurie. Là, je la désellais et la pansais comme il se devait. Suite à ça je la couvrais de câlin et de bisous et la lâchais finalement au paddock afin qu'elle puisse profiter de l'extérieur.

15/11/17

Aujourd'hui je décidais de rendre une petite visite à Sans Arrêt dans le but très précis d'achever son débourrage. Nous verrions donc aujourd'hui la monte, étape très importante, au même titre que toute étape du pré-débourrage et du débourrage en fait. J'avais dors et déjà récupéré le nécessaire dans ma sellerie et avais vite retrouvé le bai pour notre séance qui, je l'espérais, se déroulerais sans accrocs.

Arrivé au boxe je découvrais un étalon plutôt de bonne humeur, surement car il avait passé sa matinée au paddock avec ses copains. Je lui offrais donc une caresse sur le chanfrein et entrais en sa compagnie. Après quelques caresses sur l'épaule je le licolé avec quelques difficultés et le sortais du boxe pour l'accrocher à l'anneau. Je le pansais ensuite avec minutie afin de le rendre bien propre et le sellais : direction le manège!

Arrivé à destination je faisais faire quelques tours en main au bai  afin qu'il puisse voir les lieux et ainsi éviter toute mauvaises surprises puis l'arrêtais au centre de la piste où je le ressanglais. Je caressais l'étalon qui n'avait pas encore bougé et attrapais la selle que je bougeais dans tout les sens. L'étalon coucha les oreilles et fit mine de mordre. Je le grondais et, après deux tentatives d'intimidation, se calma un peu, grattant le sol du sabot. Je le félicitais puis m'agitait dans tout les sens, sautait sur place ou encore faisait mine de monter ou descendre. Pas de soucis de ce côté là, sauf de l'immobilité au montoir. Je m'attardais donc à l'arrêter à chaque fois avant d'obtenir l'arrêt. Là, je me mettais en selle, caressais et pressais ses flancs pour lui demander le pas.

Sans Arrêt avançait d'un pas énergique, un peu impatient, ce qui n'était pas étonnant de la part de ce bai au caractère fort trempé. Je commençais par le faire marcher sur la piste avant d'y ajouter quelques figures de manèges classiques comme des diagonales, des voltes et demi-voltes ou encore des doublets. Pour le moment il s'en sortait bien, il restait excité mais s'en sortait bien.

Après avoir beaucoup marché je décidais d'inclure l'arrêt, me redressant et ramenant légèrement les mains à moi. L'étalon continua d'avancer sur plusieurs foulées avant de s'arrêter. Je caressais et le remettais au pas. Je continuais donc à plusieurs reprises d'alterner pas et arrêt. Plus nous recommencions et plus l'étalon comprenait ce que j'attendais de lui et mettais un peu moins de temps à s'arrêter. Je félicitais et lui demandais alors de prendre le trot.

Le bai avait une allure très confortable, un véritable fauteuil, ont voyait bien qu'il tirait de sa mère. Je le laissais donc trotter, d'abord sur la piste puis un peu partout en lui demandant des figures de manèges, puis ajoutais quelques transitions montantes et descendantes. L'étalon avait plus de facilité à partir à l'allure supérieur qu'à ralentir, ne voulant faire que foncer, mais en lui demandant de la rigueur il s'appliquait et faisait bien. Je le félicitais dès qu'il allait dans le bon sens, puis, lorsque je fus sur qu'il eu bien compris, décidais de terminer notre séance par un peu de galop.

A peine lui demandais-je l'allure supérieur que le bai fit un bond en avant et s'élança dans un galop énergique. Je le retenais pour ne pas qu'il parte dans tous les sens et le ramenais progressivement au trot puis au pas dans le calme. Je caressais, le laissais marcher et lui faisais changer de main pour le remettre au trot puis au galop. A nouveau tout content il s'élança avec énergie, et après un tour le ramenais au trot puis au pas.

Là je caressais et laissais marcher en lui donnant un peu plus de rênes avant de descendre et désangler d'un trou. Je le ramenais alors à l'écurie où je le désellais et pansais un moment pour ensuite l'emmener au paddock où je le lâchais afin qu'il puisse se défouler.  

17/11/17

Aujourd'hui je me rendais aux écuries dans le but d'achever le débourrage de Young Man, mon bel étalon bai. J'avais dors et déjà récupéré tout ce dont j'aurais besoin pour notre séance, je me rendais donc directement au boxe afin m'en occuper.

Je posais tout ce dont j'avais dans les bras sur la porte et offrais une caresse entre les oreilles à l'étalon avant d'entrer en sa compagnie. Monsieur était un peu somnolant, il devait sortir d'une bonne sieste, après tout il n'était que 9 heures et avait tout juste fini sa ration. Après un bonjours à base de caresses et de mots doux je commençais un bon pansage pour le rendre tout beau tout propre. Je le sellais ensuite, sans résistance de sa part, lui caressa le bout du nez et l'emmenais au manège où notre séance aurait lieu.

Arrivé là je lui faisais faire un tour en main de la piste afin qu'il découvre l'endroit et l'emmenais au centre du manège. A moitié endormis l'étalon était tout calme, bien qu'il ne fut pas un nerveux de nature. Je le ressanglais puis bougeais sa selle, gesticulais autours de lui ou encore faisais mine de monter et descendre mais l'étalon restais très sage. Je lui offrais donc un sucre et me mettais en selle.

Confortablement installé j'ajustais étriers et rênes et demandais de prendre le pas d'une pression des mollets. L'étalon s'élança alors au pas et nous commencions par faire quelques tours de pistes avant d'y ajouter des figures de manège simple. Pour l'instant Young restait très calme et réagissait à la moindre demande. Je le félicitais et lui demandais de s'arrêter sur la piste en me redressant et ramenant légèrement les rênes à moi.

Après deux foulées de pas j'obtenais un arrêt. Je le félicitais, lui redemandais le pas et l'arrêtais quelques mètres plus loin. Je répétais alors la demande à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il ai compris, puis le lançais au trot. Il s'élança alors en faisant des foulées légères. Je le caressais et le laissais trotter d'abord sur la piste puis partout en changeant de main et demandant des transitions arrêt-pas-trot et trot-pas-arrêt. L'étalon se prêtait au jeu et s'appliquait, de plus il comprenait vite.

Je décidais de conclure notre séance avec un peu de galop, je plaçais alors mes aides, plus par habitude, et demandais à l'étalon de prendre l'allure supérieur. Nous faisions un tour de petit galop avant de repasser au trot. Je caressais alors, changeais de main et le renvoyait au galop. Après un tour je lui redemandais le trot puis le pas et finalement l'arrêt.

Je caressais l'étalon en le félicitant vocalement puis descendais. Je désanglais d'un trou et ramenais le bai au boxe où je le désellais et le pansais longuement. Après une caresse je le laissais tranquille, il avait bien travaillé!

22/11/17

Aujourd'hui je finissais les cours à 18 heures, mais par chance j'avais deux heures de pause à midi que je comptais bien mettre à profit pour m'occuper d'au moins un de mes chevaux, aujourd'hui Merry. Pour nous j'avais prévu une séance de longue-rênes afin de l'y initier. Je lui avais déjà montré l'équipement hors d'une séance précédente, nous n'avions donc plus qu'à nous lancer dans l'aventure!

Je finissais en deux bouchées mon assiette de pâtes que je m'étais faite réchauffer dans le club house du haras et récupérais le nécessaire dans la sellerie, par chance le haras mettais à disposition l'équipement nécessaire mais celui-ci n'était pas tout à fait neuf et il était toujours plus agréable d'avoir ses propres affaires.

Je retrouvais le pie au boxe et commençais à le câliner un peu, lui offrant de nombreuses caresses et bisous, puis le pansais. Merry avait l'air de bonne humeur tout comme à moitié endormi. Une fois propre je plaçais le surfaix et les longues-rênes avant de l'emmener au manège.

L'endroit était vide, j'entrais donc et plaçais quelques plots afin de créer un slalom et des repères puis ajustais les rênes, la chambrière et demandais le pas au tinker qui se rendormait. Je dû le bousculer un peu mais au final nous avancions sur la piste.

L'étalon se réveillait peu à peu et marchais maintenant d'un bon pas. Je me rendais également compte que les longues-rênes et les guides agissaient vraiment de la même manière, plus qu'une simple impression, enfin passons. Je faisais régulièrement faire des transitions arrêt-pas et pas arrêt au pie.

Une fois tout ça bien acquis je lui demandais de changer de main, je ramenais à moi la rêne droite (soit rêne extérieur) et laissais filer l'autre, l'étalon commença par mettre son nez à droite et progressivement se tourna tandis que je suivais ses postérieurs. Je le félicitais vocalement et le laissais marcher avant d'inclure quelques changements de main et transitions.

Je décidais de finir la séance sur un slalom au pas puis au trot, le parcours était matérialisé par 5 plots bien espacés dans la longueur, je devais bien doser pour faire tourner le pie sans toucher les plots, l'exercice s'était passé très bien au pas, je recommençais alors au trot où nous n'avions pas touché le moindre plot! Je rangeais alors le matériel utilisé et ramenais le pie à l'écurie.

Arrivé au boxe je retirais l'équipement et le pansais longuement afin qu'il soit tout beau tout propre. Je le laissais ensuite au paddock avant de retourner en cours.  

13/12/17

Même si je ne pratiquais pas très régulièrement la monte western et ses disciplines, j'aimais bien en faire de temps en temps, de plus je devais garder mes chevaux en forme! Pendant son séjour de quelques semaines chez Etoly, je me doutais bien qu'Halloween n'avait plus touché à ses disciplines, n'étant pas dans le style de monte de ma camarade, et il était donc temps de lui rafraîchir la "mémoire".

Je commençais par me rendre dans la sellerie pour récupérer des affaires de western ainsi que ma boîte de pansage, puis retrouvais le concerner à l'écurie. Halloween avait l'air de bonne humeur, il se tortillait dans tous les sens et donnait de grand coups de tête en me voyant arriver vers lui. Ce cheval avait beau être un petit monstre il me montrait à sa manière son attachement à moi et cela me faisait vraiment plaisir.  J'entrais poussant son poitrail vers l'arrière pour qu'il recule et lui offrais quelques caresses chaleureuse sur le chanfrein :

• Coucou mon gros, on vas taffer un peu ok?  

Je commençais à le panser comme il se devait afin de le rendre tout beau tout propre, monsieur s'impatientait et bougeait beaucoup mais je réussi à le rendre parfaitement propre, pieds curé et crins démêlés comprit. Je posais alors le tapis navajo, la selle en cuir brun et me bagarrait un peu pour qu'il prenne le mors et mettais les bandes de travail, mais une fois fait je n'avais plus qu'à mettre ma bombe, au cas où, Halloween n'étant pas un cheval toute sécurité, mettais mes gants et l'emmenais au manège.

A notre arrivée l'endroit était désert, ce qui m'arrangeais dans un certain sens, pour travailler il était toujours plus agréable d'avoir de la place, surtout lorsque l'on a à monter un cheval comme Halloween. Avant toute chose je décrochais une des rênes et emmenais l'étalon avec moi afin de positionner trois bidons en plastique bleus semblable à ceux dans lesquels ont verse de l'eau ou qui contiennent toute sorte de contenant. Une fois en place je ressanglais l'étalon qui décala légèrement ses postérieurs sur le côté et me mettais en selle pour demander le pas.

Halloween avançait avec énergie, visiblement très excitée à l'idée de refaire du barrel, il les regardait beaucoup d'ailleurs. Il aimait la vitesse et cette discipline lui allait donc très bien, mais le sortir en concours serait du suicide. Enfin bon. Nous marchions un bon moment avant de trotter.

L'étalon s'élançait gaiement, tirant sur le mors comme un détraqué pour une raison quelconque. Les transitions descendantes furent plus laborieuses à obtenir que celles montantes en vue de son caractère de cochon, mais pour le moment il se comportait bien et j'étais fier de ma petite terreur.

Avant d'attaquer le travail je décidais de lui faire faire un tour de galop à chaque main. A peine le signal donné  que l'étalon s'élançait au grand galop, tête en bas et bouche ouverte. En arrière je commençais par entreprendre de déloger sa tête de ses antérieurs lorsqu'il donna un puissant coup de rein. Le confort de la selle et mon équilibre à toute épreuve me permirent de rester sur son dos, je réussissais finalement à le récupérer, j'étais déjà essoufflé. Je le renvoyais à l'autre main et insistais jusqu'à avoir un vrai bon galop qui n'était pas excessivement rapide ou dans le but de m'envoyer quelque part comme dans le sable par exemple.

Une fois échauffé nous commencions le travail à proprement dit. Dans un premier temps nous travaillerions sur le tracé et non pas sur la vitesse. Halloween était un cheval agile, flexible et équilibré qui savait tournait serrer sans se scratcher. Nous travaillions beaucoup là dessus sur le plat, aujourd'hui je lui demanderais simplement la qualité de ses virages dans un premier temps au trot, rien de plus.

Au grand trot, retenant le pie qui me vola quelques foulées de galop, nous allions vers le premier barril autours duquel il s'enroulait avant de manquer de m'embarquer pour rejoindre le second. A nouveau le virage fut presque parfait avant de rejoindre le dernier baril, retour ensuite au départ.

Malgré sa surexcitation Halloween enchaînait de bon passage, il me prit la main une fois et traça de lui même, mis à part ça il avait un comportement exemplaire, pour lui en tout cas. L'étalon avait finalement très bien travaillé et assez transpiré, alors je décidais de finir sur un passage au galop, afin de lui faire plaisir.

Nous ne jouions pas la montre mais tout de même, je le lançais donc au galop et l'emmenais, il ralentit et mis son poids en arrière pour s'équilibrer pour s'enrouler autours du tonneau dans un virage serré avant d'accélérer en ligne droite pour rejoindre le second baril et recommencer, dès la fin du virage il se redressa et fila vers le dernier avant de recommencer. Je le laissais galoper un peu avant de le ramener progressivement au trot puis au pas, le laissant marcher rênes mi-longues au pas afin qu'il souffle.

Une fois récupéré je descendais, désanglais un peu et l'emmenais à l'écurie. Arrivé là je désellais le pie et le pansais longuement en le félicitant de milles paroles mielleuses pour ensuite le bouchonner avec de la paille, afin de sécher sa transpiration et d'éviter qu'il n'attrape froid. Bizarrement, bien fatigué, l'étalon ne bougeait pas et se laissait faire, yeux mi-clos, réclamant de temps à autre une caresse sur le nez. Je finissais ses soins en lui posant des bandes de repos et du gel afin qu'il repose ses membres et le laissais tranquille avec deux friandises, il l'avait bien mérité.

18/12/17

Cela faisais un moment que je laissais traîner le débourrage de ma belle blanche, pourtant il ne nous restait que la monte aux trois allures. Bon, j'avais étais vraiment débordé avec toutes les arrivés et départ du haras, autant au niveau cheval que cavalier, j'avais croulé sous les papiers et les chèques et je n'avais plus eu le courage de travailler sérieusement le moindre de mes chevaux, mais aujourd'hui je m'y attaquerais!

J'avais commencé par récupérer dans la sellerie tout ce dont nous aurions besoin, soit ma boîte de pansage et l'harnachement de la belle. Je lui avais fait faire sur mesure une selle de dressage en cuir noir que j'étais impatient d'essayer! Avec elle et ses prédispositions je lui réservais un avenir dédié aux spectacles, au cirque et au dressage où elle s'amuserait surement et se ferait plaisir, bien que si ça ne soit pas le cas je pourrais très bien changer mes options. Passons.

Arrivé devant le boxe de la belle j'avais commencé par poser tout sur la porte du boxe en l'appelant par son prénom, afin de lui signifier ma présence, j'entrais ensuite et la caressais un peu en lui parlant avant de commencer un pansage en profondeur pour la rendre toute belle pour sa première monte, je l'avais ensuite sellé : cuir noir et tapis gris sombre, avais enfilé ma bombe, mes gants et l'avais guidé jusqu'au manège où se déroulerait cette séance.

L'endroit était désert pour l'instant, ce qui me convenait parfaitement, je commençais alors par la faire marcher en main sur la piste, afin qu'elle découvre les lieux, puis l'emmenais au centre de la piste où je la ressanglais tranquillement. Pride était bien sage, se laissait guider et faire gentiment et attendait patiemment je lui offrais alors une caresse et commençais par bouger la selle en l'attrapant à deux mains. Pride fut un peu bousculé et se décala légèrement en me regardant, je la félicitais en la caressant et sautilla autours d'elle, fit quelques mouvements brusques et fit mine de monter et descendre. Pas très rassuré lorsque les mouvements étaient brutaux, elle chercha à se décaler un peu, je la réconfortais et finissais par me mettre réellement en selle.

Perchée sur la belle espagnole j'avais ajusté mes rênes et étriers et une fois prêt lui donnait le départ d'une pression des mollets. Pride s'élança donc au pas tranquillement, avançant sur la piste. Je la félicitais régulièrement car elle était concentrée et appliquée à faire ce que je lui demandais et ajoutais des changements de mains à l'aide de demi-volte et de figures de manège simple qui ne lui posaient aucun problème, contrôle total de la direction!

Miss était vraiment très agréable à monter, un pas confortable et une certaine prestance, j'étais vraiment fier d'elle et était impatient de voir ce qu'elle donnerait sur les carrés de dressage! Bon, en attendant je décidais de me lancer dans l'apprentissage de l'arrêt, je me redressais alors sur ma selle et ramenais les rênes à moi. La belle fit quelques pas et s'arrêta progressivement avant d'obtenir un arrêt total. Je la félicitais et la remettais au pas sur la piste pour répéter ma demande plusieurs mètres plus loin et répéter jusqu'à ce qu'elle ai totalement comprit, ce qui ne mit pas longtemps à venir.

Une fois l'arrêt maîtrisé je lui demandais de prendre le trot. La belle s'élança dans de belles foulées aériennes, je la laissais avancer avant de lui demander des changements de main et des transitions pas-trot et trot-pas avec un peu d'arrêt par-ci par-là. Pride se prêtait au jeux, sérieuse et appliquée, je décidais de finir cette séance par un tour de galop à chaque main.  

Après l'avoir remise sur la piste je plaçais mes aides, plus pour la forme qu'autre chose, et lui demandais de prendre le galop. La jument s'élança sur la piste, concentrée pour bien faire, nous faisions donc un tour de manège avant de repasser au trot. La jument garda une allure assez rapide, je la laissais ralentir un peu au petit trot avant de changer de main à l'aide d'une demi-volte et de la renvoyer à l'autre main. Après ce bon galop, je la repassais progressivement au trot puis au pas et la laissais marcher rênes longues afin qu'elle puisse s'étirer.

Je finissais par me glisser à terre en la caressant, je désanglais ensuite, remontais les étriers et l'emmenais à l'écurie où je la désellé et la pansais longuement en lui parlant, je la rentrais finalement au boxe afin qu'elle puisse se reposer.

19/12/17

Pain d'Epice broutait paisiblement dans le paddock recouvert d'une fine couche blanche de gelée du au froid, près d'elle se trouvait les quelques juments logées au haras, soit Tomorrowland, la croisée que j'avais récemment achetée, une tinker et une quarter. La belle appaloosa c'était rapidement familiarisé avec ces congénères, c'était une pouliche très sociable et vraiment agréable, autant humain qu'équin tous ne pouvaient que l'aimer.

Je m'étais tranquillement assise sur la clôture de son paddock en l'observant, c'était une chose stupide mais j'appréciais regarder les chevaux évoluer sans la contrainte des hommes, certe on ne pouvait pas dire qu'ils étaient libre puisqu'un enclos les retenais, mais c'était tout comme, ils se mouvaient librement.

Je m'étais faite remarquée en glissant à terre et en rejoignant le petit groupe qui se tenait chaud près les une des autres, j'attirais alors l'attention de l'alezane en l'appelant par son prénom, et évidemment elle se reconnu et se redressa, oreilles vers l'avant. Je remettais alors mon chapeau qui avait manqué partir en arrière à cause du vent et m'approchais. Une caresse sur le nez, une friandise et j'attachais la longe au mousqueton afin de l'inviter à me suivre jusqu'à l'écurie.

Arrivé là je l'attachais à l'anneau et récupérais le nécessaire dans la sellerie avant de la retrouver. Madame n'avait même pas bougé et attendait patiemment que je m'occupe d'elle, je lui offrais alors une caresse et commençais un bon pansage afin de la rendre belle comme un coeur, et une fois seulement arrivé à se résultat je me décidais à la seller puis à l'emmener au manège où se passerait notre séance du jour.

L'endroit était pour l'instant désert, ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit, pour une première monte être seul et avoir de l'espace n'était qu'un petit plus, je la faisais donc marcher en main sur la piste afin qu'elle découvre l'endroit et qu'elle ne prenne pas peur, et finissais notre route en l'emmenant au centre du manège où je la ressanglais.

Arrivé là je commençais par attraper la selle et la secouer un peu. Si Epice sembla plutôt surprise de ce geste,  elle ne bougea pas plus que ça, elle se décalla certe au début mais se contenta finalement de me regarder en me demandant "hey, mais qu'es-ce que tu fais?". Je lui flattais l'épaule et exécutais quelques pas de danses farfelus, bougeais dans tous les sens, faisais mine de monter et descendre et faisais quelques gestes brusques. Elle prit un peu peur lors de ces derniers, je l'avais donc rassuré et cajolé avec milles mots doux d'excuse avant de me mettre pour de bon en selle, je réajustais ensuite mes rênes et lui demandais de prendre le pas.

La jument alezane s’exécuta, avançant tranquillement sur la piste sans que je ne lui demande rien d'autre. Elle avait une allure assez confortable et la selle renforcé se côté canapé, ce qui en soit était franchement agréable, je lui faisais ensuite faire quelques changements de main et figures de manège simple avant de décider d'entamer l'arrêt.

Je me redressais sur la selle et ramenais les rênes que je tenais à une main à moi tout en m'aidant du code vocal établit à la longe, et après plusieurs foulées la belle s'executa. Je la félicitais alors d'une tape sur l'épaule, la gardait quelques secondes à l'arrêt et la remettais au pas. Miss avait tout compris et avançait avec gaieté, je lui faisais faire régulièrement des arrêts afin d'être sûr qu'elle ai tout comprit à ce que je lui demandais, puis la mettais au trot.

Sans attendre Pain d'Epice s'était mise à l'allure demandée, trottinant sur la piste. Comme au pas j'amenais rapidement des figures de manège simple, des changements de main à l'aide de diagonales ou demi-volte et des transitions montantes et descendantes comprenant l'arrêt. Epice était loin d'être une jument bête et comprenait plutôt vite ce qu'on attendait d'elle, c'était donc un franc succès, je décidais alors de finir notre séance par un tour de galop à chaque main.

Rapidement je la mettais au petit trot avant de demander le galop, qu'elle prit sans se poser plus de question, avançant avec énergie sur la piste, contente de se défouler, nous faisions un tour avant de repasser au trot en m'aidant d'une volte pour la ralentir, la caressais, changeais de main et recommencer dans l'autre sens.

La miss avait été vraiment exemplaire, je la laissais donc marcher deux minutes rênes longues avant de mettre le pied à terre, la désangler et la ramenais à l'écurie. Là je la désellais et la pansais longuement avant de lui mettre sa couverture, bleu roi, puis de l'emmener au paddock où je la lâchais afin qu'elle puisse se défouler et s'exprimer à sa guise.

02/01/18

Cela faisait déjà quelques temps que j'avais acheté Tomorrowland, la jolie palomino. Lors de sa présentation en salle des ventes avait été clamé ses capacités en barrel race et pole bending, ainsi que ses quelques qualifications lors de concours pour jeunes chevaux, je n'avais pas encore eu le temps de la tester dans les disciplines indiqués ici, et voilà ce qui serait l'objet de notre séance : du barrel.

J'espérais que la jument serait à la hauteur de ce que l'on avait clamé sur ses capacités, et qu'elle serait également heureuse de pouvoir se dépenser un peu, nos dernières séances ayant tournés entre des promenades et de la longe, rien de bien foufou en soit.

Je m'étais dans un premier temps rendu dans la sellerie où j'avais pris tout le nécessaire, puis une fois fait avait rejoins la belle dans son boxe. Cette dernière parût plutôt contente d'avoir de la visite, m’accueillant chaleureusement, oreilles pointées vers moi. Quelques caresses plus tard j'entrais, lui refaisais une beauté, la sellais avec une selle de barrel et finissais par poser des bandes de protections afin de protéger ses tendons, une fois fait j'ajuster mon chapeau, un vieux cadeau de mon père, et nous filions vers le manège.

Avant de me mettre en selle j'avais profité du vide de l'endroit, ayant réservé les lieux, pour installer les trois barils puis rejoindre la jument qui n'avait pas bougé, ressangler et me hisser le plus délicatement possible sur son dos.

Perché sur la croisé je pressais ses flancs et demandais le pas, rênes longues. La jument baissait la tête et avançais d'un pas énergique. Je lui faisais faire beaucoup de cercles et serpentines au pas puis au trot en variant le diamètre des cercles et en faisant des transitions, je finissais notre détente par un tour de galop à chaque main et décidais de commencer.

Je ne voulais pas faire grand chose, simplement deux trois passages pour voir ce dont elle était capable, et dans un premier temps au petit galop, éviter de se précipiter tête baissée, je la lançais donc au petit galop et l'envoyais vers le premier baril. La jument s'y enroula agilement et s'élança vers le second sans trop se précipiter, surtout parce je la retenais. De temps en temps je reprenais les rênes à deux mais afin d'éviter qu'elle n'accélère trop pour ce premier passage, et après le troisième baril nous finissions notre tour.

Le premier passage avait été plutôt bien, bien que vraiment tenté d'accélérer dès qu'elle en avait l'occasion, elle avait une bonne technique, elle était souple et équilibré, elle mettait bien son poids vers l'arrière, accélérais au bon moment et ne cherchait pas à s'enrouler trop vite autours des barils, en bref on ne m'avait pas mentit sur la marchandise, la jument avait un vrai talent, d'autant qu'elle était jeune, ou bien son travail avait commencé très tôt, vers 2 ans je dirais, c'est ce qui se passait avec la plupart des chevaux de monte western, ils étaient débourrés vers 2 ans et ensuite, suivant leurs capacités, on les orientés vers telle ou telle discipline.

Content de ce que j'avais vu je recommençais un second passage à la même allure, la retenant, autant ne pas l'épuiser dès le début, ça serait stupide, puis décidais d'un troisième et dernier passage, ambiance concours, cette fois-ci je ne comptais pas la retenir, ainsi je la lançais au galop.

Voyant que personne ne la retenais elle accéléra d'elle même et ralenti en une fraction de seconde, mettant son poids vers l'arrière pour bien s'enrouler sans trop déraper et se jeter vers l'avant pour rejoindre le second baril, même schéma avant de galoper vers le dernier qu'elle négocia très bien avant de filer. Je la laissais un peu galop en la ralentissant progressivement puis en caressant, je la laissais alors marcher afin qu'elle reprenne son souffle avant de mettre pied à terre.

Après une flatterie sur l'épaule et une friandise je désanglais et la ramenais à l'écurie où je la désellais et la pansais longuement, je prenais même un peu de temps pour tresser ses jolis crins, je posais également des bandes de repos et la laissais se reposer dans son boxe, ce qu'elle méritait amplement.

06/01/18

Le temps avait beau se faire un peu plus clément l'air était toujours aussi frais et nous étions loin d'être à l'abris des pluies qui rendaient la plupart des terrains impraticables, seulement malgré le temps de chien les différents chevaux du domaine avaient besoin de faire de l'exercice et de garder un rythme de travail régulier, ainsi, pour cette matinée fraîche c'était Castle Mania que je comptais bosser.

En dehors de ces quelques défauts de tempérament il restait un cheval splendide dans la discipline qui lui était toute destinée et le travail était toujours un immense honneur, cette montagne de muscle pleine de grâce, de légèreté et de puissance en faisait presque oublier son caractère tempétueux, puis, il fallait avouer que le voir franchir les carrés de dressage avec de sublimes notes restait toujours une grande fierté, même lorsque nous ne somme pas sur son dos.

J'étais aujourd'hui motivé à le travailler un peu sur quelques exercices assez simples en soit, que tout cheval connait et pratique, qu'il soit un cheval de club ou un cheval de prestige. Cette fois-ci nous travaillerions donc sur les déplacements des hanches ainsi que quelques cessions à la jambe si le coeur nous en disait, en soit rien de bien méchant même s'il était plus que nécessaire de les maîtriser.

Rapidement j'avais rejoins la sellerie du domaine afin de récupérer ma boîte de pansage ainsi que l'équipement de l'étalon puis retrouvais ce dernier directement au boxe où il passait le plus clair de son temps ces-temps-ci, principalement à cause du mauvais temps.

Evidemment Castle ne semblait pas très heureux d'avoir de la compagnie, l'étalon piétinait en se balançant d'un membre à l'autre et lâchait quelques hennissements impatients, quelques flatteries sur le chanfrein et paroles douces dans le but de le détendre plus tard j'entrais en sa compagnie pour le licoler, ce qui ne fut pas des plus simples étant donné son absence d'envie de coopérer, mais une fois fait je l'accompagnais hors du boxe, l'attachait à l'anneau et entamais un pansage en profondeur afin de tenter de le rendre le plus propre possible pour notre séance, quoi que les choses ne furent pas simple, finalement j'abandonnais les dernières traces de saletés qui ne partiraient qu'à l'eau et au shampoing et le sellais : cuir noir et ensemble gris pâle, je n'avais plus qu'à enfiler mes gants, ma bombe et l'emmener vers le manège où notre séance aurait lieu.

Comme je le pensais pour un samedi après-midi frais l'endroit était occupé par de nombreux cavaliers et leurs montures, par chance l'endroit était plutôt grand mais il fallait avouer que l'on manquait de place et que, de surplus, l'étalon blanc commençait à s'énerver à cause de la présence des quelques étalons présents, je ressanglais alors rapidement tout en veillant à bien faire et me hisser en selle pour le marcher, afin de l'occuper pour qu'il ne pense pas aux équidés autours de lui.

L'étalon était plutôt musclé et avait tendance à pousser vers l'avant, et pour être honnête il n'était pas évidemment de le maintenir à l'allure demander et se faire obéir plus globalement, je le gardais au pas, le mettant régulièrement sur des larges cercles, du moins autant que la place le permettait tout en l'incurvant, l'étalon s'enroula plutôt rapidement autours de ma jambe en mâchouillant son mors et laissant ses oreilles vagabonder, je le laissais faire quelques tours avant de le faire reprendre la piste, je faisais régulièrement quelques cercles incurvés avant de lui demander d'adopter le trot.

Sans trop se faire attendre l'étalon s'élança dans quelques foulées puissantes et aériennes, tête assez basse, tout comme au pas je recommençais nos exercices d'incurvations, cette fois-ci ajoutant quelques transitions comprenant le pas et l'arrêt en plus du trot, malgré la présence d'autres étalons le lusitanien c'était rapidement mis et concentré dans le travail, pas de trop mauvaise humeur visiblement, ce qui m'arrangeait assez.

Afin d'achever notre détente je plaçais mes aides et lui demandais de prendre le galop, ce qu'il fit instantanément, s'élançant avec énergie sur la piste sablonneuse, fidèle à lui même il fallut de la force pour réussir à lui faire reprendre le trot puis le pas, mais pas de coup de cul, rien de méchant, je le félicitais et le renvoyais à l'autre main avant de commencer notre travail.

Par chance le manège commença à se vider, nous cédant un peu de place, je remerciais intérieurement le cours collectif qui quittait les lieux et permettais aux trois autres couples et moi de progresser avec un peu plus d'espace.

Rapidement je plaçais l'étalon au pas à main droite sur la piste et le laissais marcher avant de placer mes aides et lui chassait les hanches, nez au mur. Au début j'obtiens seulement une espèce de rebond afin de montrer sa protestation, et une fois m'être un peu fâchée, obtenais un cheval concentré, tirant un peu sur le mors en y prenant appui mais sans rien de plus méchant que ça, ainsi je lui chassais les hanches sur les longueurs de la piste et le redressais dans les largeurs tout en veillant à ce qu'il fasse bien les coins, monsieur ayant pris l'habitude de tenter de les couper à chaque fois.

Après plusieurs passage à main droite qui s'étaient montrés plutôt fructueux je le faisais changer de main à l'aide d'une diagonale et recommençais à main gauche en veillant à ce qu'il s'applique autant que précédemment, ce que je n'eu pas de mal à obtenir finalement, l'étalon se mettant sérieusement  la tâche.

Le travail au pas se montrait plutôt fructueux, je retentais alors l'expérience au trot, mais cette fois-ci les passages étaient brouillons, cela ne servait à rien de continuer dans cette lancées. Je n'étais pas déçu tout de même, nous n'avions commencé à faire cet exercice au trot qu'une ou deux séances précédemment, il était normal qu'il ne soit pas à l'aise.

La bonne première demi-heure de notre séance passée je décidais de me mettre aus cessions à la jambe, ce qui, en temps normal, ne posait pas de soucis au blanc, je le mettais donc au pas sur la piste et coupais dans la largeur en lui faisant faire quelques foulées droit, suite à quoi je plaçais mes aides et l'emmenais vers notre droite. L'étalon, tête basse, s’exécuta, croisant ses membres agilement, appliqué dans cet exercice qu'il connaissait bien, et une fois la piste rejoins, je le félicitais, coupais dans la largeur et recommençais, le faisant à nouveau défier vers notre droite, je caressais et le laissais trotter un peu en ligne droite sur la piste avant de répéter le même exercice, cette fois-ci en le déviant constamment vers notre gauche, et tout les quatre passages je changeais de sens, afin d'équilibrer.

Comme il avait bien travaillé je décidais d'arrêter notre séance là, je lui flattais alors l'encolure et le laissais un peu marcher avant de descendre, désangler d'un trou et remonter mes étriers, je le ramenais dès lors au boxe où je le désellais et le pansais longuement pour finalement le laisser avec une friandise.

13/01/18

J'avais longtemps réfléchis, vraiment, et finalement je m'étais décidé à me lancer dans l'élevage de chevaux ibérique, ici nous ferions des pure race espagnols et des lusitaniens, dont Castle Mania serait le premier étalon reproducteur, d'ailleurs une pouliche et un poulain n'allaient pas tarder à sortir le bout de leurs nez du ventre de leurs mères, et le père n'était autre que mon superbe étalon, l'élevage allait commencer! Enfin, de leurs côtés Pride et Eirell eux également allaient eux aussi devenir parents et perpétueront l'espèce.

Enfin passons, j'étais très fier de la tournure que prenait le blanc, même s'il avait toujours son caractère d'étalon il faisait des progrès fulgurants en matière de dressage, et d'endurance grâce aux trottings que nous faisions une fois par semaine. Enfin bon, il était un superbe cheval talentueux, puissant, élégant et assez snob qui, après un bon entraînement, deviendrait un étalon de grand prix! Enfin, je l'espérais.

Comme le blanc devait rester en forme et continuer de travail pour progresser j'avais prévu pour nous une petite séance de plat, probablement du travail sur les déplacements de hanches, une petite séance d'une demi-heure trois quart d'heure suffirait. J'avais donc récupéré dans la sellerie l'équipement de l'étalon puis m'étais dirigé vers son boxe où il se reposait à l'heure actuelle.

Pour la première fois depuis longtemps je découvrais un cheval endormit ou du moins somnolant paisiblement dans son boxe, j'entrais alors et le caressais tranquillement en lui parlant d'une voix douce afin de ne pas le réveiller trop brutalement, je le pansais ensuite tranquillement puis le sellais avec ses cuirs habituels et un tapis orange bordé de brun, dernière folie acheté récemment. Enfin bon, au moins le contact du mors réveilla l'étalon qui se mit à ronchonner méchamment.

• Oh espèce de grincheux, tu peux pas être heureux de me voir pour une fois?

Pas de bombe pour aujourd'hui, pas vraiment l'envie, même si ce n'est pas le  genre de chose à faire normalement, j'enfilais ensuite mes gants et emmenais monsieur le grincheux au manège. Arrivé là j'ouvrais la lourde porte et m'engouffrais, découvrant un grand étalon noir pangaré sauter des obstacles dépassant de peu le mètre. Evidemment Castle Mania commença à chauffer et piétiner de nervosité.

Sans attendre je ressanglais et me mettais en selle comme je pouvais malgré sa bougeotte, je le mettais alors au pas rapidement et l'incurvais sur des cercles de diamètres différents afin qu'il se  concentre sur autre chose et ne pense plus au grand méchant étalon qui ne prenait pas la peine de lui offrir le moindre coup d'oeil.

Après avoir bien détendu au pas je répétais les mêmes exercices au trot tout en faisant plusieurs transitions montantes et descendantes où il s'en sortait très bien malgré sa manie de s'appuyer sur le mors pour pousser vers l'avant en s'aidant de son poitrail, nous finissions finalement notre détente par un tour de galop à chaque main et commencions notre séance que je pensais courte, une petite demi-heure voir trois quart d'heure tout au plus.

Rapidement, le long de la piste, je plaçais mes aides et chassais les hanches de l'étalon sur la longueur en veillant à ne pas gêner le tracé du sauteur que Castle ne prenait plus la peine de surveiller du coin de l'oeil, concentré sur l'exercice que je lui demandais et qu'il réalisait à la perfection désormais.

Lors de la largeur je le remettais en ligne droite en caressant et en le félicitant pour sa conduire presque exemplaire, dans l'autre longueur je recommençais à lui chasser les hanches en l'encourageant de quelques claquements de langues et le redressait dans la largeur et faisait une diagonale afin de recommencer à l'autre main.

Une fois à main gauche je recommençais le même exercice que nous avions fait, c'est à dire des déplacements de hanches. Comme à l'autre main le blanc s'appliquait à bien faire, concentré à la tâche, et une fois notre tour terminé changions à nouveau de main.

Comme je ne voulais pas faire une grosse séance mais plutôt une petite, histoire de le mettre en forme, je décidais de m'en arrêter là, je le caressais alors et le laissais marcher un peu partout en ligne droite avant de descendre, désangler d'un trou, remonter les étriers et le ramener au boxe.

Arrivé à l'écurie je le désellais et posais ses affaires de côté afin de lui offrir un bon pansage complet et lui attribuait un petit massage du dos qu'il sembla bien apprécier! Je lui mettais ensuite sa couverture bleu roi et l'emmenais au paddock où je le lâchais afin qu'il profite un peu du plein air.