Kunga de Pado
La lueur du soleil me fit cligner des yeux plusieurs fois. J'étais encore dans les vapes, puis tout me revint. Aujourd'hui j'allais pour la première fois au haras de pado, m'occuper d'un cheval pour, qui sait, plus tard en prendre un en demi-pension voir en acheter un là-bas. Je me décida à me lever de mon lit pour ensuite m'habiller. Je m'installa devant mon miroir et fit une tresse sur le côté. Je descendit les escaliers en me dirigeant vers la cuisine, je choisis un croissant posé sur la table avec un bol de lait et me dépêcha de manger. 10H33. J’appelai ma mère :
« Maman ! Ça y est je suis prête ! »
Je l'entendit se lever du canapé, poser son livre et descendre à la voiture. Je la rejoignit :
« J'ai hâte ! »
« J’espère que tu vas aimer là-bas. » me répondit-t-elle simplement.
Après les 10 minutes de routes, je descendit en hâte de de la voiture et dit à la volée :
« Tu pourras venir me chercher dans environ 1h ! A tout à l'heure ! »
Et je claquais la porte en me dirigeant vers les écuries. Il y en avaient plusieurs, une avec un panneau « Écuries des Propriétaires » et l’autre avec le même panneau écrit « Écuries du club ». J'entrais dans les écuries du club. Il y avait plein de chevaux, de plein de robes et de races différentes, aucun ne se ressemblait. Je soufflais à moi-même :
« Reste plus qu'à en choisir un.. »
J'apercevais une jument qui me regardait les oreilles en avant. A première vu on aurait dit une fjord, mais elle n'avait pas cette raie noire caractéristique de la race. L'affiche devant son box révélait une jument henson de 9 ans. Je fus immédiatement charmée par ses petits yeux noirs et décida de m'occuper d'elle.
Je me dirigeais vers ce qui semblait être la sellerie et trouva des caisses de pansages ainsi que plusieurs licol. J'en pris un bleu ciel et noir avec une boite noire et retourna auprès de la jument :
« Salut, heu.. Kunga. Aujourd'hui c'est moi qui m'occupe de toi ! »
J’ouvris la porte de bois, lui enfila le licol et la sortit dehors pour l'attacher devant son box. Elle était très douce et calme. Je saisis le cure-pied dans la caisse de pansage et retira les couches de terre qu'elle avait sous les pieds. Je décidais ensuite de prendre un pinceau et de la graisse et entrepris de lui graisser les pieds. Je pris une étrille et un bouchon et brossa en alternant les deux. J'attrapais la brosse à crins ainsi que le démêlant pour lui démêler les crins. Je finis en mettant du lustrant partout sauf sur la tête les pattes et l'endroit où se posait la selle et décida de l'emmener brouter dans le carré d'herbes que j'avais aperçu en arrivant. Je la laissa brouter 15 minutes et la rentra. Elle était magnifique, manger de l'herbe avait eu l'air de lui faire plaisir. Je la rentra dans son box, rangea les affaires et profita des 5 minutes qui me restait pour faire un tour du Haras de Pado.
C'était énorme. Le manège, la carrière, la forêt qu'on voyait non loin, d'énormes paddock et pré.. Certains chevaux était monté par leurs cavalier de demi-pension ou leur propriétaire. Tout cela était tout simplement magnifique. Je retournais sur le parking et vis la voiture de ma mère. En entrant elle me demanda si ça s'était bien passé :
« Oui c'était super, j'ai hâte d'y retourner ! »
« Bientôt ma grande, ne t'inquiète pas. »