Sueño, étalon pure race espagnole de 5 ans ∞ taille : 1m66 ∞ propriétaire : Phoenix
« Sueño a bien grandi ! C'est devenu le plus grand étalon de l'élevage de Bussy. Il en est également une fierté, même si au départ, on s'est inquiété de son avenir. Avec l'âge, son caractère n'a pas tant changé : il reste assez impassible somme toute. Cependant, il est d'une gourmandise insatiable, prêt à tout pour quelques friandises. En exploitant cette faille, on peut en faire un très bon cheval de dressage ou de cirque. Ses allures sont confortables et étrangement aériennes au vu de ses muscles imposants. L'ibérique peut aussi sauter, pas plus d'1m, mais quand même ! Son coup de saut est puissant, mais il a du mal à se réceptionner et reste maladroit sur les terrains de cross et de cso. Peu à peu, il a su se dévoiler, il se montre très gentil avec ceux qu'il connaît, il a une prévenance et une envie de satisfaire étonnante. Il a parfaitement conscience qu'il peut vite faire mal à son cavalier et ne se rebellera à priori jamais. Mais il faut avouer que dans ses mauvais jours, il a tendance à vite devenir grincheux et à 'torcher' le plus vite possible la séance voire le concours. A noter également que malgré sa grande taille, il a horriblement peur des orages et des chiens. »
« Sueño c'est celui qui reste à côté de sa mère ou de sa soeur en permanence, ne voyant pas l'intérêt de galoper dans tous les sens comme le font les autres poulains. Il a toujours préféré rester dans son petit coin, ses muscles se développaient plus lentement à cause de son manque d'activité. On s'est souvent demandé s'il n'était pas malade. Les humains, déçus car voyant en lui un avenir fait de concours, ainsi que ses propres congénères, se mirent à l'éviter à leur tour. En réalité, il a besoin de calme et d'intimité pour se dévoiler. Ce n'est pas vraiment par timidité, il est comme ça, c'est tout. Plus les mois passaient, plus il grandissait. Sueño a besoin de compréhension. Vous découvrirez alors un poulain des plus gourmands et affectueux, parfois un peu bougon, mais jamais méchant. Dans ses jours de folie, il pourra même se lâcher et 'faire comme les autres', jouer et galoper dans tous les sens. »
Kyare
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Mer 10 Fév - 17:51
new adventure
sueño & norah
haras de pado, écurie, milieu d'après-midi
Il était enfin là – son cadeau d’elle à elle-même, et en réalité, un peu une folie. Après quelques longues semaines, c’était officiel : Sueño devait arriver aujourd’hui au Haras de Pado. Le van n’arriverait cependant que dans le milieu de l’après-midi. Prenant son mal en patience, Norah décida de chercher sur internet une recette de bonbons pour chevaux maison. D’habitude, elle préférait donner des fruits ou légumes crus, d’abord pour éviter les trop grandes quantités de sucre dans les friandises maison et ensuite parce que c’était plus simple de couper ses fruits, plutôt que de cuisiner chaque fois de nouvelles friandises ; mais aujourd’hui était un jour spécial, et ça lui ferait passer le temps. Trouvant une recette assez simple et nécessitant peu d’ingrédients, la jeune fille s’assura de tout avoir et le posa sur un coin de son plan de travail, commençant par préchauffer son four à la température indiquée. Après quoi, elle prit la pomme qu’elle avait sortie, l’éplucha et la coupa en morceaux, prenant soin de jeter tous les pépins qu’elle y trouvait. Ensuite, elle mit le tout dans son mixeur et le fit tourner quelques instants – le but n’était pas de mixer beaucoup, juste d’avoir des petits morceaux. Norah mit la pomme mixée de côté et ajouta ensuite des flocons d’avoine dans le mixeur, les découpant grossièrement. Elle mélangea ensuite avoine et pomme avec une généreuse cuillère de miel, s’assurant d’obtenir une pâte ni trop épaisse mais tout de même collante, et donna la forme voulue à ses bonbons – elle choisit de faire de simples petites boules qu’elle écrasa pour qu’elles soient un peu plus plates, et les plaça une à une sur sa plaque de cuisson. Enfin, elle les enfourna – ne restait plus qu’à attendre.
Au bout du quart d’heure nécessaire à la cuisson, elle vint éteindre le four et laissa les bonbons dedans afin qu’ils sèchent, le temps qu’il soit véritablement l’heure pour elle de se rendre aux écuries. Quand enfin, l’horloge indiqua quinze heures, elle se dépêcha de sortit ses bonbons du four, les enfermant dans une boîte avant d’aller chercher en vitesse ses affaires et de prendre aussitôt le chemin du Haras de Pado. Elle retrouva une fois aux écuries une amie qui voulait elle aussi, voir l’arrivée du fameux cheval dont Norah n’avait cesse de lui parler, et l’accueillir. S’asseyant dans la poussière près du parking, les deux jeunes filles se mirent à discuter de longues minutes, l’une ne tenant plus en place et l’autre se moquant gentiment de l’état d’excitation de la première.
Finalement, enfin – le van arriva dans le champ de vision de la jeune fille. Elle ne put davantage contenir son sourire, laissant le temps au véhicule de se garer avant de régler les derniers papiers avec le chauffeur. Jetant un œil à l’intérieur du van lorsque la porte s’abaissa, elle se sentit émerveillée par la présence de l’animal à l’intérieur : elle ne voyait pas grand-chose de cet angle mais devinait un peu de sa robe. Tranquillement et en parlant à son cheval pour ne pas qu’il soit surpris, elle s’immisça dans le véhicule pour le détacher et le faire sortir du van. L’isabelle posa précautionneusement ses sabots hors de l’engin, faisant un petit pas de côté pour que ses antérieurs quittent la rampe une fois le bout atteint. Puis il s’arrêta, gonflant fort ses naseaux, les yeux un peu écarquillés, observant ce nouvel endroit dans lequel il venait d’atterrir. Norah admira sa robe isabelle fumée, ses courbes ibériques, et son épaisse crinière ébène, ravie. Encore jeune, il manquait un peu de muscle mais était déjà sublime, et elle espérait bien qu’il ne fasse que s’embellir avec l’âge. L’amie de Norah s’approcha avec un petit sifflement admiratif, appréciant visiblement le pure race espagnol autant que sa nouvelle propriétaire. Cette dernière lui offrit une caresse sur l’encolure, et le jeune ibérique ronfla un peu des naseaux, fier et un peu surpris, aussi. Il portait encore ses larges guêtres de transport, et leva un peu exagérément ses jambes lorsqu’il se mit à marcher, emboîtant le pas à la jeune fille. Il n’était visiblement pas encore habitué à porter de tels choses sur ses membres fins.
Norah l’amena à une stalle de pansage, l’attachant de part et d’autre de son licol et décrochant la longe précédemment attachée à ce dernier. Elle ôta une à une les guêtres de transport tout en discutant avec son amie qui les avait suivis et prit finalement congé d’elle après avoir offert une caresse à l’isabelle. Sueño se montrait plutôt sage, mais était clairement curieux de cet endroit qui lui était inconnu. Il restait cependant assez impassible, se contentant de tourner une oreille au moindre bruit ou de regarder tout ce qui pouvait bouger dans son champ de vision, sans néanmoins montrer de signe de grand stress. La jeune fille lui fit un pansage rapide, comme il était déjà propre, et puis sortit enfin un bonbon de son sac. Ceci sembla aussitôt attirer l’attention de l’entier et elle gloussa, lui tendant la friandise sur la paume de sa main tendue. Il ne se fit pas prier pour venir la chercher, semblant la déguster par la suite avec grand plaisir, les oreilles tournées vers Norah qu’il avait dès lors reconnu comme amie. Elle lui tendit un autre bonbon, puis un troisième, et décida de s’arrêter là, non sans être amusée par la déception évidente de l’ibérique lorsqu’elle referma son sac. Il fallait bien en garder pour les jours à venir. Norah passa sous une des longes et fixa la première, plus courte, au licol, avant de détacher les deux longes qui le maintenait en place pour le moment. Elle comptait lui faire faire un petit tour des écuries, avant de le mettre dans son paddock dans la soirée. Pour l’heure, il y serait seul mais elle avait déjà hâte de pouvoir l’intégrer dans un groupe et par la suite, venir voir et passer du temps quotidiennement avec le mâle – son propre cheval.
event 25Pour faire plaisir à votre cheval vous décidez de lui préparer un goûter fait maison ! Quels mets comptez-vous lui cuisiner ? (5 trèfles)
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Jeu 11 Fév - 11:05
Et bien Norah a l'air d'être une véritable cuisinière! J'ai hâte de lire la suite de leurs aventures car je t'avoue que Sueno est un ibérique qui attise grandement ma curiosité
+ 2 en confiance
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Objectif validé, cadeau MàJ!
Kyare
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Lun 5 Juil - 18:33
along the poppies #1
sueño & norah
haras de pado, écurie, début de matinée
Sueño avait beau être encore jeune et inexpérimenté, Norah avait eu le plaisir de découvrir qu’il avait plutôt le pied sûr, et semblait se plaire en extérieur. Pour elle qui aimait le loisir, l’isabelle se révélait somme toute le cheval parfait jour après jour ; et la jeune étudiante adorait le voir progresser à ses côtés. Il grandissait bien, aussi, et cet été, il était encore plus beau que l’année précédente : il commençait à avoir une belle musculature et le retour des beaux jours signifiait aussi le retour des pommelures dorées sur sa robe fumée. Elle ne le montait pas si souvent, pour le préserver ; mais aujourd’hui elle s’était inscrite à une randonnée qui durerait la journée, et elle avait jugé l’espagnol suffisamment prêt pour cette dernière. Au pire, elle finirait la balade à pied – elle connaissait le coin comme sa poche, alors elle ne risquerait pas de se perdre. Et puis Sueño, à en juger le cirque qu’il mit en place tout le chemin du pré jusqu’aux stalles de pansage, semblait avoir de l’énergie à dépenser. Au moins, il était dans un bon jour – la jeune fille lui avait connu des humeurs grincheuses. Heureusement, ce n’était pas trop fréquent.
Normalement, elle avait le luxe de pouvoir s’occuper de sa monture dans les grandes stalles de pansages des écuries, plutôt qu’attaché à un simple anneau le long d’un mur avec les cavaliers inscrits au club – mais ce matin, il semblait que d’un commun accord, tous les participants de la randonnée avait décidé de s’y rejoindre, et la jeune fille, de nature sociable, n’avait évidemment pas dérogé à la règle. Elle attacha l’entier au bout du mur, à côté du hongre d’une amie, qu’elle salua avec enthousiasme. Puis elle se mit à la tâche, dépoussiérant sa monture à grands coups de bouchon – il y avait un peu de boulot, Sueño semblait s’être donné à cœur joie dans la terre de son pré – et démêlant grossièrement les crins à l’aide de ses doigts avant d’appliquer du produit, le temps de le laisser agir. Ensuite, elle s’attarda sur les pieds de son cheval, retirant tous les petits cailloux qui pouvaient s’y être coincés et passant ensuite un coup de brosse sur le sabot ; elle en revint aux crins, désormais faciles à démêler au peigne grâce au produit appliqué – en plus, il dégageait une odeur agréable au passage de la brosse. L’isabelle avait une crinière quelque peu longue, ainsi Norah en fit des couettes afin de ne pas être gênée plus tard.
Alors qu’elle regroupait ses affaires dans sa malle de pansage, Norah entendit quelqu’un s’éclaircir la gorge derrière elle. Se retournant, elle se trouva nez-à-nez avec une gamine penaude, qui se dandinait d’un pied à l’autre en évitant soigneusement le regard de la jeune fille. D’une vois rassurante, Norah lui demanda ce qu’il se passait ; l’enfant releva les yeux, et désigna un poney roux d’un doigt, expliquant à l’étudiante qu’elle avait besoin d’aide pour le seller. Apparemment, elle participait à une autre randonnée, plus courte, avec sa mère, mais cette dernière était partie depuis plusieurs minutes pour régler quelque chose à l’administration – du moins c’est ce qu’elle tira du monologue gêné de la petite fille. Sans doute étaient-ils de passage au haras. Avec patience, elle expliqua donc à la gamine ce qu’elle faisait alors qu’elle posait tapis puis selle sur le dos du poney, avant de sangler le tout ; puis elle enfila le filet, et nota le regard abasourdi de l’enfant lorsqu’elle enfonça son pouce dans la bouche du poney pour lui mettre le mors. Amusée, elle lui expliqua que c’était un espace sans dents, et qu’elle pouvait donc le faire sans crainte, chatouillant la gencive du poney pour l’inciter à ouvrir la bouche. L’enfant hocha vigoureusement la tête, la remerciant quand elle eut fini de boucler la sous-gorge.
Elle en revint alors à son propre cheval ; ayant récupéré ses affaires personnelles, elle équipa l’isabelle d’un tapis fin en mesh, et de sa selle mixte. Elle montait Sueño avec et sans mors mais décida de ne l’équiper que d’un side-pull qui serait plus commode pour l’espagnol lorsqu’ils feraient des pauses durant la journée, mais n’oublia pas de mettre un bonnet anti-mouches – l’été, il en grouillait, et même si l’ibérique n’y était pas trop sensible, ce serait plus confortable pour lui. Enfin, elle vérifia qu’elle avait le nécessaire dans son sac à dos, ressangla une deuxième fois Sueño puis détacha la longe de son licol pour emmener l’entier au point de rendez-vous, aux côtés de son amie qui avait elle aussi fini de préparer sa monture.