chevaux de sey

Freedom
dressage



Aujourd'hui, j'emmenais Freedom pour la première fois dans la carrière. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de la part de cet étalon qui était souvent assez chaud. J'entrais dans la carrière à pied en me rendant compte que je n'étais pas seule. Il y avait deux autres chevaux, ce qui me rassurait. Freedom serait peut être plus calme en présence d'autres congénères. Je fis un premier tour de l'endroit à pied pour que le gris le découvre tranquillement, ensuite j'arrêtais le cheval, vérifiais le matériel et me mis à cheval. Je gardais un petit moment mes rênes longues et je laissais le cheval marcher un peu partout. Il avançait assez rapidement, et regardait partout, mais n'avait pas l'air inquiet pour le moment. Après cinq minutes, je raccourcis mes rênes pour commencer une vraie détente. Aujourd'hui, mon objectif était de travailler sur ma position. Le fait de ne pas monter souvent en cours faisait que je n'avais personne pour me faire remarquer quand elle était incorrecte, ce qui m'enfonçait dans mes défauts. J'essayais alors de fixer mes jambes et de bien baisser mes talons. Je commençais à faire à peu près la même détente que d'habitude, je demandais d'abord des figures de manège simples comme des cercles larges, des doublés et des arrêts. Pour le moment, Freedom se laissait faire et était assez calme, je "relevais" ensuite le niveau en me mettant à faire des voltes assez serrées et en variant l'allure. Je demandais ensuite à l'étalon de prendre le trot, et il changea de suite d'habitude. Lui qui était resté assez sympa pour le moment se mit à faire des écarts pratiquement tout le temps. C'était bien simple, je n'arrivais pas à faire quelques foulées de trot sans que l'étalon prenne le galop en cou de cul ou au contraire fasse un arrêt et refuse d'avancer plus. Je savais qu'il ne faisait pas ça par véritable peur, mais c'était une technique pour me faire chier. Je décidais d'aller dans son sens pour ne pas m'épuiser à lutter contre cette tête de cochon et je lui demanda moi même le galop, je le mis ensuite sur un très large cercle d'une trentaine de mètres et je le fis bien avancer quelques minutes pour le fatiguer un petit peu. L'étalon avançait assez vite, droit devant lui, et arrêtait les cous de cul. Je me mis en arrière et je le laissais faire. Une fois qu'il semblait déjà un peu plus calme, je changeais de main pour refaire la même chose à l'autre main.
Après avoir fait encore quelques minutes de galop, je repassa au trot et je recommençais à trotter dans toute la carrière. Je ne faisais pas de pause, car je ne voulais pas qu'il ai le temps de redevenir chiant, et de plus, l'étalon étant endurant, il pouvait travailler assez longtemps sans s'épuiser. Je commençais donc enfin le travail au trot. Je continuais à travailler sur ma position, et même temps je faisais encore pas mal de figures de manège, en particulier des cercles et des demi-voltes, tout en essayant d'incurver et d'arrondir le gris qui était maintenant redevenu assez calme. Un peu réticent au début, il se montra après quelques instants plus malléable.  Après un moment, l'étalon commençait à se mettre gentiment sur la main. Je travaillais comme ça un moment, puis, contente de ce que j'arrivais à faire, je laissais mes rênes se rallonger, et je trottinais un tour de piste rênes longues. L'étalon en profita pour allonger son encolure et mettre son nez dans le sable. Pour la première fois depuis le début de la séance, il pointa ses petites oreilles vers l'avant, visiblement content d'avoir un peu la paix. C'était la première fois que je laissais mes rênes se rallonger au trot, j'avais d'habitude un  peu peur qu'il en profite  pour me mettre par terre, mais bonne surprise, il restait agréable à monter. Je le laissa ensuite repasser au pas, puis je quitta la carrière pour faire un tour dehors en le laissant souffler tranquillement.

Cassiopé
saut


Aujourd'hui, je me décidais enfin à remettre ma nouvelle petite jument grise au boulot. Elle était arrivée à l'écurie il y a quelques mois, et je lui avant d'abord fait faire une petite pause d'un mois au pré avec mes autres gros. Cassio avait bien profité, et était maintenant en pleine forme et avait beaucoup de jus. Je l'avais donc remise progressivement au boulot avec des bons trotting en forêt et quelques séances de dressage. Et c'est donc dans la suite logique que je m'attaquais maintenant au saut. J'étais venue un peu plus tôt dans la carrière pour m'installer quelques obstacles. Je les avais laissé au ras de sol pour le moment. Je me demandais comment aller se comporter la grise qui n'avait pas vu de barre depuis quelques mois. J'avais donc installer deux verticaux et une croix d'une quarantaine de centimètres avant de revenir avec la jument. L'objectif d'aujourd'hui n'était pas de sauter haut, mais de faire des tracés droits et propres.
Une fois dans la carrière avec ma jument, je me mis à cheval après avoir vérifier le matériel, puis je commença à marcher tranquillement rênes longues. Cassio avait ses petites oreilles en avant et observait autour d'elle avec un petit air curieux. Je raccourcis progressivement mes rênes et je commençais à faire des transitions pas arrêts et des cercles plus ou moins larges pour avoir un cheval bien réactif et aux ordres. La jument était assez facile et agréable sous la selle, du moins comparé à mes autres chevaux. Elle tournait sans que j'ai besoin de lui tordre la tête et s'arrêtait simplement en sentant que je me reculais dans la selle (contrairement à ce cher petit freedom). Je fis ensuite la même chose au trot aux deux mains, puis pour finir au galop. Elle restait assez sage, même si ses premières foulées de galop furent assez chaotique. En effet, une fois que j'avais placé mes aides, la jument partie d'un cou et me fis un bon petit tour de carrière au grand galop avant de se laisser ralentir. Puis, elle redevenait la gentille petite jument qu'elle était habituellement.
Ma détente fut courte, mais je pense efficace. Après avoir vérifié que ma jument obéissait gentiment, je la laissa ralentir et repasser au pas rênes. Je vérifiais rapidement ma sangle puis je la laissa marcher cinq bonnes minutes rênes longues.
Je passais ensuite aux choses sérieuses. Je commençais par prendre un petit galop tranquille et je me dirigea vers la petite croix. Cassio abordait l'obstacle en restant bien droite mais accéléra pendant les dernières foulées. Vue que cette hauteur de nécessité absolument pas qu'elle prenne de la vitesse, je retournais tout de suite dessus en essayant de conserver la même vitesse et la même cadence tout le long. Le deuxième essaie était déjà un peu mieux, j'en fis alors un troisième à l'autre main, qui était encore un peu plus réussis, avant de repasser au pas rênes longues quelques minutes. Je voulais ensuite continuer en faisant un petit parcours tranquillou. Je commençais par repartir sur l'obstacle que je venais de passer au galop. Je fis ensuite une diagonale en m'efforçant à être le plus droit possible pour franchir la croix qui se trouvait à peu près au milieu de la diago. De retour sur la piste, je retournais sauter le deuxième obstacle même cette fois en venant en faisant une ligne courbe, puis pour finir, je retournais en piste intérieur pour sauter un dernier vertical. Une fois le mini parcours fini, je fis de nouveau une petite pause rêne longue. Le premier passage était pas si mal, mais la ligne courbe ne ressemblait pas à grand chose, je décidais donc de refaire juste cette partie en essayant de bien conduire la jument. Ce deuxième passage étant assez convainquant, je décidais de la laisser la dessus. Je fis donc un petit tour de carrière rênes longues en tapotant gentiment l'encolure de la jument. Une fois repassée au pas, je quittais la carrière pour faire un petit tour du haras pour faire souffler ma bête.

Cassiopé
Saut



J'entrais dans la grande carrière du haras sous un ciel dégagé avec au bout de mes rênes la jolie Cassiopé. La gentille jument regardait partout autour d'elle avec ses oreilles pointées vers l'avant, visiblement contente de sortir de son pré pour bosser un peu. J'avais prévu de faire un peu de saut tranquillement pour remettre un peu la jument en route après la pause hivernale traditionnelle. Je fis d'abord un tour de la carrière à pied avant de m'arrêter devant un plot. Je régla les étriers et la sangle puis je me mis à cheval. Je commençais ensuite par marcher rênes longues quelques minutes. La jument marchait rapidement, mais sans pour autant être nerveuse, cette énergie s’apparentait plus à de la motivation. J'aimais bien cette jument pour cela, elle semblait toujours contente qu'on s'occupe d'elle et elle avait de l'enthousiasme au travail. Après quelques minutes, je commençais à remonter sur mes rênes et je débutais ma détente. Je faisais des cercles assez larges au début en essayant de donner un peu de pli à l'intérieur et je demandais en même temps des variations d'allure. La jument était à l'écoute. Souple, elle s'incurvait bien sans trop d'effort et réagissait à ce que je demandais. Je passais rapidement au trot pour continuer mon travail, puis je finis par faire un peu de galop pour bien détendre la  jument.
Après une petite pause et après avoir ressangler, je me mis en route pour la suite de la séance. Je voulais faire court et ne pas trop en demander à la jument qui n'avait pas fait grand chose ces derniers mois. Je pris le galop, je me dirigea vers une petite croix d'une soixantaine de centimètres. Le but du jour était, comme toujours, d'aller bien droit et à une allure régulière et non pas de sauter haut. Au premier passage, je remarquais que la jument c'était légèrement décaler à droite. Je retournais donc immédiatement dessus en m'efforçant d'aller bien au milieu. Dans ma tête, je me répétais les conseils qu'on m'avait donné à l'époque où je prenais des cours: bien encadrer les épaules avec les mains, regarder la où on veut aller et non pas la barre etc... La jument, pleine de bonne volonté se montrait très bon maitre d'école et m'écoutait. Satisfaite, je passais à un autre exercice. Il y avait un petit verticale d'une cinquantaine de centimètres au milieu de la carrière. Je décidais de le sauter en faisant une sorte de large huit de chiffre. Je pris le galop, et je m'élançais en essayant d'être le plus rectiligne possible. Au dessus de la barre, je commençais tout de suite à regarder à ma gauche pour indiquer à la jument qu'on allait tourner. Nous fîmes ensuite un large cercle à gauche pour revenir sur la barre, faire un large cercle à droite, revenir sur la barre, et continuer tout droit. Notre premier passage était un peu brouillon, mais c'était de ma faute, je n'avais pas bien conduit. Je fis alors un tour complet de galop avant de revenir de suite sur l'exercice. Je fis des cercles encore plus large en rejoignant la piste des deux côtés. Je pus ainsi mieux incurver la jument et le tracé fut tout de suite de meilleur qualité. Contente, je repassais au trot et je laissais la jument trottiner rênes longues gentiment. J'étais très contente de la jument, et je décidais d'aller marcher un peu en forêt pour laisser souffler la jument en lui faisant voir un peu l'extérieur.

Arabesque
ligne de sauts de puce



La balade d'hier m'avait donné envie de me remettre à travailler ma petite ponette. J'étais donc venue en carrière m'installer une petite ligne de barre au sol, puis je reviens une courte demie heure plus tard avec Arabesque. Je finis d'abord un tour de carrière à pied. Puis, je m'arrêtais sur la ligne du milieu pour me mettre en selle après avoir vérifier le matériel. Une fois installé, je pris le pas rênes longues tranquillement. Après un petit temps, je raccourcis un peu mes rênes pour commencer réellement ma détente. Je fis beaucoup de figures de manège et de transitions. Une fois la jument mise en avant et aux ordres, je fis la même chose au trot, puis au galop. Après cela, je repris le pas rênes longues le temps de faire une petite pause.
Après ce petit temps, je vérifiais encore une fois la sangle avant de reprendre le trot. Je fis un cercle, pris le galop, puis je m'avançais vers la ligne de barre au sol. A mon premier passage, la jument butta deux fois sur les barres. Je repassa donc une deuxième fois, un peu plus lentement. Cette fois le passage fut sans soucis. Je fis une troisième fois pour confirmer, puis je repassais au pas. Je mis alors pied à terre pour surélever certaines barres. Il y avait alors une barre au sol, une foulée, un vertical d'une trentaine de centimètres, deux foulées, une barre au sol, un vertical. Je me remis à cheval, puis je m'élançais au petit galop sur les barres. Comme à son habitude, Arabesque allait un peu vite et fit tomber les deux barres surélevées. Une fois remises en place, je retournais sur l'exercice en me mettant un maximum en arrière et en la ralentissant le plus possible. Le deuxième passage n'était pas trop mal, et le troisième encore mieux. Contente, je décidais de m'arrêter la dessus. Je marchais donc cinq minutes rênes longues, avant de mettre pied à terre pour rentrer au pré.

Arabesque
barres au sol



Pour continuer notre travail de la veille, j'étais venue installer un nouveau dispositif de barres au sol. J'avais mis en place sur la piste un vertical d'une quarantaine de centimètres contre lequel était collé un large cercle de vingt mètres matérialisé par quatre barres de chaque "côtés" du cercle (si on conçoit qu'un cercle ai des côtés). Je revenais alors avec ma petite jument pour commencer une détente. Je la fis de la même façon que la veille, en travaillant une dizaine  de minutes à chaque allures en faisant beaucoup de figures de manège et de transitions. Arabesque était assez nerveuse et désobéissante de base, mais avec un peu de travail et de fermeté, elle se transformait assez vite en gentille petite jument. Il fallait être franc pendant la détente, et une fois cette période de test passée, tout allé bien. Après un petit quart d'heure de galop, je laissa une petite pause à Arabesque rênes longues.
Je repris ensuite le travail. Je décidais de travailler d'abord au trot. Une fois à une allure confortable pour travailler, je commençais par simplement faire le cercle de barres au sol. Je le faisais une fois, puis retourner sur la piste pour changer de main avant de le refaire etc... Je travaillais ainsi aux deux mains plusieurs minutes, jusqu'à ce que nous arrivions à dessiner un joli cercle en passant bien au milieu des barres. Une fois cela réussie, je repris le pas quelques instants pour féliciter la jument. Je décidais ensuite de passer à la suite. Cette fois, je venais au galop sur le cercle. J'arrivais sur la piste à main gauche, je fis une fois le cercle en entier, puis je retournais sur la piste pour sauter le petit vertical. Je refis ensuite l'exercice à l'autre main. J'étais habituée à faire cet exercice avec des grands chevaux, ça me paraissait donc beaucoup plus facile sur cette petite ponette très souple. Mais, elle manquait encore de franchise et avait tendance à zigzaguer face aux barres, et surtout face au petit obstacle. Je refis donc encore deux fois à chaque main en encourageant bien la jument à rester droite. Elle finissait par le faire correctement, je décidais donc de l'arrêter la dessus. Je trottais quelques minutes rênes longues avant de reprendre la pas. Je marchais encore un peu en dessanglant. Je ensuite pied à terre, et je rangeais le matériel en tenant la jument du bout des rênes. Puis, je félicitais une dernière fois la ponette avant de rentrer à l'écurie.

Arabesque
ligne de barres au sol zigzag


De retour dans la carrière avec Arabesque, je n'avais pas encore trop d'idées. Je commençais alors par le mettre à cheval, et à marcher rênes en réfléchissant à ce que j'allais faire aujourd'hui. Il y avait une ligne de barres au sol déjà installée. Elle me paraissait à la taille de ma ponette. Je débutais donc une petite détente tranquille avant d'aller sauter. Arabesque marchait vite, ses petites oreilles en avant. Malgré son allure soutenue, elle paraissait moins nerveuse qu'à son habitude. Elle tournait et s'arrêtait  correctement quand je lui demandais. Contente, je passais au trot, et je continuais mon travail de figures de manège et de transitions. Après une dizaine de minutes, je pris le galop pour finir ma détente.
Une fois le travail au galop fini, je repris le trot puis le pas rênes longues. Je marchais quelques instants avant de ressangler. Puis, je m'élançais sur la ligne de barres au sol au galop. Le premier passage fut, comme d'habitude, un peu trop rapide. La jument tapait donc chaque barre du bout des sabots. Je fis alors quelques tours de galop pour travailler mon allure, puis j'y retournais moins vite. Je refis de la même façon trois fois, puis je fis une nouvelle pause au pas rênes longues. Après avoir marché, je mis pied à terre pour modifier la ligne de barres. J'espaçais plus les barres. Je mis de biais les six barres de façon à ce qu'elles forment une sorte de zigzag. Je me remis en selle, puis je repris le trot. Après un tour, je lança la petite jument dans un galop assez lent pour traverser la ligne sans qu'on se prenne les pieds dedans. Le premier et le deuxième passage n'étaient pas terrible. J'y retournais donc encore trois fois, jusqu'à obtenir un bon passage à une allure lente mais fluide. Je refis de même à l'autre main, et une fois que le résultat fut également correcte, je décidais de m'arrêter la dessus. Je trottais alors rênes longues quelques minutes pendant que la jument en profitait pour descendre l'encolure et renifler le sol. Elle reprit d'elle même le pas, et je marchais encore un peu avant de descendre, de desserrer la sangle puis de remonter les étriers. Je rangeais alors les barres au sol en tenant la jument du bout des rênes avant de rentrer tranquillement au pré.

Esbroufe
travail de transitions


Après ma séance avec Arabesque, j'avais encore envie de monter. J'allais donc préparer Esbroufe pour une petite séance de plat. Après l'avoir brossé rapidement et harnaché, je pris la direction de la carrière. Le cheval n'y était encore jamais allé. Je fis alors d'abord un tour à pied, en le laissant regarder et renifler ce qu'il voulait. Il passa alors un moment à examiner les poubelles de crottins et les barres au sol entassées dans les coins. Ensuite, j'installais de part et d'autre du grand côté droit de la carrière un couloir sur la piste délimité avec des plots oranges. Je retournais ensuite vers la ligne du milieu. Une fois le matériel vérifié, je mis le pied à l'étrier pour me mettre en selle à l'aide d'un montoir. Perchée sur mon cheval, je pris d'abord le pas rênes. Après quelques minutes, je raccourcis mes rênes pour commençais à faire des transitions pas-arrêt et des figures de manège simple comme des doublés et des cercles larges. Le cheval était monté deux ou trois fois par semaine depuis son débourrage. Il n'était pas encore endurant et s’essouffler assez vite, je faisais donc des séances d'une vingtaine de minutes. Pour le moment, je ne faisais que des détentes, mais aujourd'hui, je voulais commencer à pousser le travail un peu plus loin. Je voulais prendre mon temps avec Sbroufe. C'était le premier cheval que j'avais fais naitre, une relation particulière c'était alors tissée entre nous. Le petit noir était d'un naturel calme, et il était rapidement devenu assez docile sous la selle. Je devais même de temps en temps remettre des jambes car il avait tendance à ralentir. Je passais plusieurs fois dans le couloir de plots. La première fois, il fit un petit écart à leur approche, puis il étendit l'encolure pour les sentir. Il comprit alors qu'aucun monstre n'était caché derrière et passa entre eux sans soucis. Après cinq minutes de pas, je continuais mon travail au trot de la même façon, puis pour finir au galop. Je fis ensuite une petite pause rênes longues pour laisser le cheval souffler un peu. J'en profitais pour resserrer la sangle.
Pour continuer, j'avais prévu un petit exercice. Je le commençais au pas. Je faisais simplement des tours de carrière, et dès que je passais les plots, j'allongeais l'allure jusqu'à la fin du couloir. Au premier essai, Esbroufe prit le trot. Je repris alors le pas, et j'essayais d'inciter le cheval à accélérer sans passer au trot. Esbroufe était un cheval intelligent, et comprit rapidement ce que je lui demandais. Je pris alors assez vite le trot pour continuer cet exercice. Le petit noir avait assimilé l'idée, et semblait même en profiter. Dès qu'il passait les plots, il accélérait d'un cou en secouant joyeusement l'encolure. Je décidais alors de changer l'exercice. Tout en restant à un trot de travail le long de la carrière, je ralentissais l'allure entre les deux plots. Au début, le cheval a eu du mal à changer ainsi de vitesse, mais au bout du troisième passage, il était déjà plus à l'écoute et acceptait de ralentir sans trop de soucis. Je le félicitais à chaque fin de passage par la voix et des caresses sur l'encolure. Je décidais de finir la séance par un peu de galop. Je fis quelques passages en accélérant entre les plots, puis pour finir, quelques passages en ralentissant. Esbroufe faisait gentiment ce que je lui demandais. Contente, je le laissais alors reprendre le pas. Je le félicitais tout en marchant un long moment rênes longues. Je mis ensuite pied à terre. Une fois la sangle desserrée et les étriers remontés, je quittais la carrière pour retourner au pré.

Arabesque
saut - travail sur un double



J'avais depuis quelques temps envie de retourner sur les terrains de concours. Il me fallait donc un gentil petit cheval pour m'accompagner dans cette aventure. Freedom commençait à se faire vieux, Aemy était naviculaire, Esbroufe était trop jeune, Loukoum trop petit... J'avais donc choisi Arabesque. Avec la petite jument, je pouvais me faire plaisir sur des petites épreuves, comme des clubs deux ou une. Je m'entrainais donc une à deux fois par semaines sur des petites hauteurs ou des barres au sol pour ne pas fatiguer la petite alezane. Et aujourd'hui, j'allais travailler sur un double d'une soixantaine de centimètres. J'entrais donc dans la carrière avec ma petite jument après avoir préparé mon exercice. Je me mis à cheval et je commençais ma détente. Je faisais beaucoup de transitions et de figures de manège au pas, puis au trot, et enfin au galop. Une fois la détente finie, je repris le pas rênes longues quelques minutes pendant que je resserrer la sangle.
Pendant la détente, ma petite ponette avait été étonnement calme. J'espérais que cela continue pendant la suite de notre séance. Je commençais par prendre un petit galop tranquille en me dirigeant vers un vertical isolé d'une quarantaine de centimètres. Arabesque le franchit sans soucis. Je le passais une fois à chaque main. Les passages étant bons, je décidais de passer à la suite. Je me dirigeais alors vers le double. C'était une croix, puis deux foulées, et enfin un vertical. Je le fis aux deux mains plusieurs fois. La jument recommençait à charger, je dus la reprendre plusieurs fois avant de réussir à le faire dans le calme. Une fois un bon passage fait, je le refis encore une fois pour confirmer avant de reprendre le trot puis le pas. Je marchais alors rênes quelques minutes. Puis, je mis pied à terre pour ramener la jument au pré après l'avoir bien félicité.

Arabesque
exercice de maniabilité (TREC)

Spoiler:

J'arrivais sous le soleil dans la carrière avec ma petite Arabesque. Aujourd'hui, j'allais travailler sur un exercice de TREC, la maniabilité. Je ne voulais pas forcément initier ma petite alezane à cette discipline, mais certains exercices pouvaient être très bénéfiques pour gagner en souplesse. J'avais déjà installé les barres, qui formaient une sorte de chemin très serré. Mais avant de m'y mettre, je commençais par une détente classique. D'abord au pas, je pris une allure assez rapide et j'enchainais transitions et figures de manège. Elles étaient dans un premier temps larges avant de se resserrer. La jument était un vrai petit bout de chewing-gum, et  se pliait assez facilement quand je lui demandais. Je fis alors le même travail au trot. La maniabilité ne pouvait être faite qu'au pas, je prenais donc bien mon temps sur la détente au trot et au galop pour qu'Arabesque se dépense un maximum. Petite boule d'énergie, elle avait toujours tendance à foncer droit devant elle. Pendant les détentes, j'essayais donc de ne jamais rester sur la piste et de faire figures sur figures pour ne pas lui laisser le temps de trop accélérer. La welsh était du genre à se vexer quand on utilisait trop les rênes, j'essayais donc d'autres méthodes pour la contrôler. Je commençais également à me servir d'ordres vocaux, mais ils n'étaient pas encore assez inscrit dans sa tête pour être efficace. J'avais encore un peu de travail à faire la dessus. Après un quart d'heure, je demandais un départ au galop. En ce moment, la jument partait toujours à juste, même après les transitions. Les départs au galop du pas devenaient à chaque séance un peu plus propres. J'avais pas mal galéré au début avec cette petite ponette, et j'étais du cou très contente de voir nos progrès. En avançant dans l'âge, Arabesque semblait devenir plus sage. Une fois la jument bien détendue, je repris le trot puis le pas. Je laissais mes rênes filer entre mes doigts pour faire une petite pause.
Je me mis ensuite à l'exercice. Après avoir repris mes rênes, je fis un premier essaie. J'entrais dans le chemin de barre à l'allure la plus lente possible. Je fis un pas, puis je devais tourner en angle droit pour ne pas sortir de ce labyrinthe. Puis, une fois bien parallèle aux barres, je fis une foulée avant de m'arrêter pour tourner encore une fois en angle droit. Et je refis la même chose encore une fois pour sortir de l'exercice. Ce premier passage fut pas trop mal. Arabesque avait réussis à ne pas dépasser des barres, mais le tracé manquait de fluidité. Normalement, l'exercice devait être fait sans aucun arrêt. Pour le moment, on était encore loin du compte. Je fis alors un tour de carrière avant de retourner sur le dispositif. Je le répétais trois fois au total. Le dernier passage fut assez bien, mais pas encore assez fluide à mon goût. Mais je ne voulais pas le refaire encore et encore. Ce genre d'enchainement énerver rapidement les chevaux, et je ne voulais pas gâcher cette belle séance. Je trottais alors quelques instants rênes longues pour détendre la jument qui avait du beaucoup se concentrer. Je repris ensuite le pas avant de descendre. Une fois les étriers remontés et la sangle desserrée, je pris le chemin du pré après avoir donner une petite friandise à la jument.

Arabesque
saut de bidet



Arabesque était montée régulièrement en ce moment, c'est-à-dire plusieurs fois par semaine. Je faisais uniquement de courtes séances, car la petite jument était capricieuse, et se déconcentrait assez vite au travail. Aujourd'hui, j'allais m'attaquer à quelque chose que la jument ne voyait pas souvent : les bidets. J'arrivais donc dans la carrière pour mettre en place les obstacles à l'avance. Je mis alors un petit vertical d'une quarantaine de centimètres comme obstacle de détente, puis j'en fis un deuxième, à peine plus haut, avec un bidet en plastique bleu pétant en dessous. Je retournais ensuite à l'écurie chercher la jument. Une fois de retour, je m'arrêtais sur la ligne du milieu pour vérifier la sangle et descendre les étriers. Puis, je me mis à cheval et je commençais à marcher rênes longues. Je fis ensuite la même détente qu'à chaque fois: transitions et figures de manège aux trois allures. J'aimais bien refaire la même chose à chaque fois, j'avais l'impression qu'Arabesque comprenait mieux ce que je lui demandais et était alors plus à l'écoute. Elle devenait d'ailleurs plus facile maintenant qu'elle était montée régulièrement. Une fois la détente finie, je repris le pas rênes longues quelques minutes avant de me mettre à l'exercice. Je commençais par sauter une fois à chaque main le vertical de détente. La jument le franchissait sans problème, en allant bien droit. Contente d'elle, je la félicitais avant de passer à la suite. J'allais d'abord rênes longues montrer le bidet à la jument. Je ne savais pas si elle en avait déjà sauter, mais en tous cas, pas avec moi. Je prenais donc mon temps pour lui montrer. Elle étendit l'encolure et posa le bout de son nez sur le plastique. Je lui tapotais l'encolure, puis je m'éloigna pour pouvoir sauter l'obstacle. Je pris un petit galop en sachant qu'Arabeque accélérait toujours avant de refuser, je voulais donc l'empêcher de prendre trop de vitesse. Je me mis aussi bien en arrière, pour éviter de me retrouver la tête dans le sable si jamais lui prenait l'envie de s'arrêter. Mais la jument sauta. Elle laissa une grande marge, pour être sur de ne pas toucher l'étrange matière, et je n'arrivais donc pas à suivre correctement ma petite jument. Je la félicitais bien, puis j'y retournais de suite à l'autre main. Le deuxième saut fut mieux, plus calme. Je la félicitais alors un long moment en la laissant trotter rênes longues un moment. Après avoir repris le pas, je mis pied à terre et je repris la direction du pré.

Unicorn,
débourrage, monte aux trois allures


Aujourd'hui je m'attaquais à la dernière étape du débourrage d'Unicorn, la monte. Jusqu'à maintenant, tout c'était bien passé, et j’espérais que cela continue. J'arrivais donc dans la carrière avec ma petite jument sellée et bridée. Je commençais par faire un tour du manège à pied. Une autre cavalière faisait une détente, Unicorn n'était donc pas trop perdue. Je l'arrêta ensuite sur la ligne du milieu. A l'aide d'un montoir, je me mis à cheval tout doucement tout en parlant à la jument. Elle bougea un petit peu, devenant légèrement nerveuse. Une fois en selle, je m'immobilisais et je la félicitais. Après quelques secondes, la petite isabelle commençait à se détendre. Je l'incitais donc à prendre le pas. Ayant déjà fait pas mal de longe, la jument réagissait déjà aux claquements de langue et aux ordres vocaux. Je ne bougeais pas mes mains, je ne voulais surtout pas la brusquer. Je la laissais donc avancer rênes longues. Elle marchait assez vite, les oreilles passant de l'avant à l'arrière à chaque seconde. Je marchais ainsi quelques minutes, en récompensant la jument d'être aussi calme. Puis, tout en restant bien en arrière, je resserra un peu mes talons. La jument prit de suite un trot assez rapide. Je restais sur la piste, laissant la jument avancer. Je passais mon temps à lui parler. D'abord un peu raide et nerveuse, elle se détendit assez vite. Pour le moment, je ne faisais pas grand chose, je me contentais de faire des lignes droites au trot. Il n'était pas question de transitions ou de figures de manège pour l'instant. J'étais très contente du déroulement de la séance, car pour le moment, elle restait quand même assez calme. Je me décidais donc à faire quelques tours de galop. Je remis une pression de talons. Au début, la jument ne fit qu'accélérer le trot, puis elle finit par prendre le galop. Elle fit quelques cous de cul. Ce n'était pas méchant, elle faisait souvent des petits sauts en partant au galop dans le pré. Il fallait donc que j'utilise les prochaines séances pour lui expliquer qu'avec un humain sur le dos, elle ne pouvait pas tout se permettre. Je me mis alors bien en arrière, et je la laissa faire. Heureusement, elle se calma rapidement. Je restais donc sur la piste, à enchainer les tours à grande vitesse. Après quelques tours, la jument qui n'avait aucune endurance commença à ralentir. J'en profitais pour l'encourager à freiner d'avantage, en lui parlant et en me redressant encore un peu plus. Elle retomba dans le trot, et fit encore quelques tours avant de reprendre le pas. Je la félicita alors un long moment tout en marchant, puis je mis pied à terre. Je desserra la sangle, remonta les étriers, et je donna une friandise à la jument. Puis, je me dirigeais vers le pré pour laisser tranquille ma petite jument qui avait été très calme.

Arabesque
saut, travail sur la direction



Mon travail avec Arabesque avançait bien, mais je commençais à manquer d'idées. J'avais donc pris un cours pour aujourd'hui avec une monitrice du haras. C'était un cours collectif de hunter d'une heure. J'entrais donc dans la carrière pile à l'heure avec ma petite ponette. Cinq cavaliers et cavalières étaient déjà à cheval entrain de marcher rênes longues, la plupart sur des chevaux du club. Je salua tout le monde, puis je m'arrêtais sur la ligne du milieu pour me mettre à cheval. Je commençais à marcher rênes longues tout en discutant avec des cavaliers que j'avais déjà croisé plusieurs fois dans le haras. Pendant ce temps, la monitrice mit en place un obstacle. Elle nous demanda ensuite de nous mettre en route pour la détente. Je raccourcis donc mes rênes pour commencer au pas. J'essayais d'assouplir un peu la jument en faisant beaucoup de figures de manège et de transitions. J'avais toujours un peu de mal au début de la détente, mais la monitrice s'approcha de moi pour me faire remarquer que je n'avais pas une position correcte. Après mettre mieux installée, j'avais tous de suite l'impression que la communication passait mieux entre mes mains et la bouche d'Arabesque. En même temps, je fis beaucoup de transitions et de figures de manège. Je passais ensuite au trot pour refaire le même travail. Puis je finis ma détente par un peu de galop. Je n'avais pas l'habitude de monter avec d'autres cavaliers, et Arabesque chauffait un peu quand on croisait les autres chevaux. Elle plaquait les oreilles en arrière et accélérait sur quelques foulées en secouant la tête. Ma jument avait un caractère très fort, que ce soit avec ses cavaliers ou avec les équidés.
Une fois la détente finie, je repris progressivement le trot puis le pas pour marcher quelques instants rênes longues. On ressangla tous, puis on marcha en cercle autour de la monitrice pour qu'elle nous explique l'exercice. Elle avait mis en place un double fait de deux verticaux assez bas écartés de deux foulées. Elle nous demanda pour le moment de faire un premier passage simple. Motivée, je pris le galop et je passais en première. Arabesque n'eut aucun mal à sauter les quarante centimètres des obstacles, et je réussis à conduire droit du premier cou. Je repassais donc au pas, et je regardais les autres passer. La monitrice monta d'un trou les barres et plaça ensuite des cubes en plastiques roses vifs sous le centre des obstacles. Elle nous expliqua qu'on allait devoir viser et sauter au dessus du petit sous-bassement, et qu'elle le bougerait entre nos passages pour augmenter la difficulté. Selon elle, les chevaux ont tendance à vouloir sauter à côté des sous-bassement. Les forcer à sauter pile au dessus nous permettrait de gagner en contrôle. Je repris alors le galop et je me dirigea vers l'obstacle. Comme l'avait prévu la monitrice, la jument se décala et sauta vers la gauche, pour éviter le sous-bassement, mais je réussis à la remettre droite sur le deuxième. Elle me demanda de refaire tout de suite. Cette fois, je préparais ma direction depuis le tournant, et je pu sauter bien au milieu. Je félicitais la jument, et laissais la place aux autres cavaliers.
Après avoir fait ses remarques à chacun de ses élèves, la monitrice déplaça les cubes en les mettant tout au gauche de l'obstacle. Je devais donc bien viser le côté gauche pour sauter au dessus. Mais, pour mon premier passage, je me fis avoir. J'avais tellement penser à elle à gauche qu'Arabesque en profita pour dérober. Je retourna alors tout de suite dessus en essayant de trouver un compromis entre trop ou pas assez à gauche. La monitrice m'indiquait que ce deuxième passage était bien et que je pouvais récompenser la jument. Après cela, on refit le même exercice à droite, et cette fois, Arabesque ne déroba pas, même si je sentais qu'elle était tentée de le faire. Sachant que le cours touchait à sa fin, je pris le pas rênes longues après avoir desserrer la sangle d'un trou pour libérer le gros bidou d'Arabesque. Je regardais les derniers passages tout en écoutant les remarques de la monitrice. Puis, une fois que tout le monde était passé, elle rangea le matériel avant de partir. Je mis pied à terre, ramassa le crottin qu'Arabesque venait de faire, puis je quittais la carrière, contente de ce premier cours avec la jument.

Arabesque
contrat de foulées




Les idées commençaient à me manquer pour mon travail avec Arabesque. Pourtant, on avançait bien, ma petite jument serait bientôt prête à tourner sur des petites clubs 2, mais je ne savais plus trop quoi faire. Après avoir fait des petites recherches sur internet, je m'étais aperçu qu'il y avait quelque chose qu'on n'avait pas encore fait : le travail sur les contrats de foulées. J'avais donc décidé de combler cette lacune au plus vite. Après avoir pansé et harnaché ma jument, j'arrivais avec elle à la carrière sous un soleil agréable. J'avais au préalable installé quatre barres au sol sur un cercle. Mais avant de m'atteler à cet exercice, j'allais commencé par une petite détente tranquille. Je me mis donc à cheval après avoir ressangler puis je marchais quelques minutes rênes longues. Progressivement, je remontais sur mes rênes pour commencer à faire des figures de manège, d'abord larges et simples, puis de plus en plus serrées. J’enchainais également des transitions intra et inter allures. La jument, qui était d'un naturel très têtu, était devenue assez agréable en selle, et commençait à accepter ce que je lui demandais sans rechigner comme elle le faisait avant. Je faisais une détente rapide, répéter les mêmes choses longtemps avait tendance à énerver Arabesque, et une fois énervée, il était impossible d'obtenir quoi que se soit de la belle petite alezane. Je prolongeais donc mon travail au trot et au galop, toujours dans une attitude assez calme et coopératrice de la part de la jument. Je la laissa ensuite reprendre le pas rênes longues en lui tapotant gentiment l'encolure.
Après une courte pause à marcher sous le sunlight des tropiques, je raccourcis mes rênes tout en faisant un léger claquement de langue pour prévenir Arabesque que nous allions reprendre la séance. Je pris le trot sur le piste et je me dirigea vers le fond de la carrière. J'avais donc installé un très grand cercle qui par chaque côté de la piste. Quatre barres coupées le tracé, espacées chacune de même distance. Je pris alors un galop de travail et je me lança sur le cercle. L'idée était simple, faire à chaque fois le même nombre de foulées entre chaque barres. Je commençais donc à essayer de viser chaque fois le milieux des barres tout en comptant : 6 foulées, puis 5, puis 5, puis 4... Arabesque avait accéléré à la fin. Je fis un tour de piste en essayant de travailler mon galop puis je retournais sur le dispositif, cette fois en m'efforçant de contrôler plus la vitesse te la cadence de ma petite poulette. 6 puis 5 puis 5 puis 5. C'était un peu mieux, mais ce n'était pas encore ça. Je refis un tour de piste, puis j'y retournais. Cette fois, ce fut la bonne, je réussis à faire 5 foulées entre chaque barres. Je la laissais alors repasser au trot puis au pas et je lui donna une friandise pour qu'elle comprenne qu'elle avait réussit l'exercice. Je marchais un peu dans toute la carrière rênes longues avant d'y retourner à l'autre main. Arabesque était très intelligente, surtout quand une récompense se situait à la clé. Elle fit 5 foulées à chaque fois dès le deuxième passage. Je la félicita encore une fois puis je décidais de m'arrêter la dessus. Je laissais ma jument trotter rênes longues quelques minutes puis, après avoir marcher encore un peu, je mis pied à terre. Une fois la sangle desserrée et les étriers remontés, je me dirigeais vers le pré pour y remettre la jument.

Arabesque
petit parcours de saut


(un plan du parcours : http://1.bp.blogspot.com/-ITzbvZDKasM/VrHGcxAwXJI/AAAAAAAABUQ/zfDVXpdDu-w/s1600/300116.png trouvé sur le blog "une fille à cheval")



Quelques jours après notre dernière séance, je revenais en carrière pour enchainer un petit parcours de quatre obstacles. Je mis en place mes obstacles : un vertical d'une quarantaine de centimètres qui me servirait d'obstacle d'échauffement, un autre plus haut d'une vingtaine de centimètres, puis un double, et enfin un oxer. Je vérifiais mentalement que  cet enchainement était réalisable à cheval, puis je retournais à l'écurie pour préparer ma petite jument.
De retour une vingtaine de minutes plus tard, j’aperçus une cavalière que je connaissais bien à cheval. On se salua, et discuta quelques instants pendant que je me mettais à cheval avant de marcher quelques instants rênes longues côte à côte. Ma ponette s'entendait assez bien avec les autres équidés et semblait contente de se faire un nouveau copain. Mais, n'ayant malheureusement pas toute notre journée devant nous, on commença toutes les deux notre détente. Pour débuter assez simplement, je reprenais le travail que nous faisions à chaque séance : beaucoup de transitions, beaucoup de figures de manège. Le but était d'occuper la jument suffisamment pour que l'idée d'être chiante ne lui vienne pas en tête. Mais, le revers de cette technique était que la détente devait être courte pour ne pas énerver le cheval. Une fois ce travail fait aux trois allures, je repris donc le pas rênes longues quelques instants.
Après cette petite pause, je resserrais la sangle, pour être sûre de ne pas me retrouver sous son ventre au dessus de l'obstacle. Ensuite, je raccourcis mes rênes et je demandais à la jument de reprendre le galop. Arabesque prit un bon galop bien rapide, que je freinais un peu pour le transformer en galop de travail. Je conduis ensuite la jument le plus droit possible sur le petit obstacle de détente. La jument le passa aux deux mains sans problème. Je félicitais ma petite alezane et je lui laissa encore une petite pause.
Puis, je décidais de m'attaquer tout de suite au parcours. On travaillait le saut depuis plusieurs mois, je pensais donc qu'on était déjà assez rôdé pour ce petit parcours sans grandes difficultés. On se lança donc. Je pris le galop et me dirigea sur l'obstacle qu'on venait de faire. Puis, derrière, je continuais droit avant de tourner à gauche pour me diriger vers le deuxième qui se trouvait près de la piste. La jument accéléra un peu à son abord et le franchit. Derrière, je ralentis alors un peu l'allure, je ne voulais par la laisser accélérer sur des hauteurs aussi ridicules. Je pris ensuite la diagonale pour sauter le double. J'avais compté deux foulées entres les obstacles, et c'est bien ce que me fit la jument. Contente, je la fis changer de pied en repassant par le trot, puis je me dirigeais vers le dernier double qui était composé d'un vertical, deux foulées, puis un oxer d'une soixantaine de centimètres. La jument sauta le vertical, puis, elle redressa bien haut l'encolure et déroba face à l'oxer. Je ne m'énervais pas, c'était la première fois que je lui faisais sauter un oxer en fin de double. Je pensais qu'elle ne l'avait pas vu venir, d'où son hésitation. Je revenais donc au pas juste pour lui montrer l'obstacle puis je retournais sur le double. Rebelote, elle accélérait puis passer à côté de l'oxer sans me laisser le temps de réagir. Cette fois, c'était de la pure comédie. J'y retournais donc encore une fois en insistant, sachant très bien que la welsh en était capable. Le troisième essaie fut le bon. Je le laissais donc la dessus, en la félicitant bien. Mes rênes filées entre mes doigts pendant que la petite jument trottinait, l'encolure étendue et le nez dans le sable. Après quelques instants, je mis pied à terre pour la ramener au pré.

Arabesque
ligne de barres au sol et obstacle isolé



Et sous les nuages et une fraicheur rare pour le mois d'aout que j'entrais dans la grande carrière sur le dos d'Arabesque. Je ne savais pas encore trop quoi faire quand j'aperçus une ligne de barres au sol toute prête qui m'attendait gentiment. Contente, j'avais trouvé quoi faire, et je n'avais en plus aucun effort à fournir. Je restais encore quelques minutes rênes longues à marcher partout dans la carrière.
Ensuite, je raccourcis progressivement mes rênes et j'activais le pas pour commencer véritablement ma séance. La ponette n'avait jamais était une experte du dressage. Ancienne jument de club, son débourrage semblait avoir été un peu bâclé, et j'avais toujours eu beaucoup à l'avoir sur la main. Et aujourd'hui ne faisait pas exception. La jument était toujours de mauvaise foi en travail sur le plat et ne me facilitait jamais la tâche. Je finis par réussir à obtenir un petit pli qui pouvait ressemblait de loin à une incurvation. La jument avait arrêté de se promener tête en l'air, mais n'était toujours pas assez ronde à mon gout.
Une fois au trot, je commençais à faire un bon travail de transitions en rassemblant de trot le long des petits côtés, et en l'allongeant le long des grands côtés. La jument était ainsi bien réveillée, et mon semblant de travail de mise en main s'était complétement envolé. Je finis ma détente par continuer cet exercice au galop. Les transitions étaient assez bien faite, mais la jument restait très raide dans son encolure.

Une fois cette détente achevée, je repris le trot, puis le pas pour laisser la jument souffler quelques instants. J'en profitais également pour vérifier la sangle.
Je repris alors le trot, puis le galop. Je travaillais un peu mon allure, puis je m'aventura sur la ligne. J'essayais d'y entrer bien droit, et de rester sur un tracé rectiligne durant tout le dispositif. Le premier passage était très brouillon, ainsi que le deuxième. J'essayais de me concentrer d'avantage et de mieux contrôler mon tracé et garder la même vitesse tout le long. Progressivement, on arrivait à s'améliorer. Le quatrième passage fut assez correcte. J'en profitais donc pour changer de main et refaire le même travail de l'autre côté. J'eus besoin de seulement trois passages pour avoir un bon résultat. Je repassais donc au pas en félicitant ma jument.

Pour finir ma séance, j'avais eu envie de sauter un petit obstacle d'une cinquantaine de centimètres qui se trouvait au milieu de la carrière. Je fis un passage à chaque main. Ils étaient tout les deux bien, avec un tracé assez droit, un abord franc et une allure régulière. Je décidais donc de ne pas faire plus et de la laisser tranquille. Je ne voulais pas gâcher un bon travail en lui en demandant trop. Je repris donc le pas rênes longues, après avoir desserré d'un trou la sangle. Après cinq minutes, je mis pied à terre, et je me dirigeais avec ma grande puce vers le pré.