chevaux de sey

évènement 14 - écrire un résumé avec les mots "paddock, écureuil, trou, canons"
Arabesque
détente aux trois allures



Aujourd'hui, j'avais envie de faire une petite séance simple avec ma petite jument Arabesque. J'étais donc allée la chercher dans son paddock pour la préparer. Une fois prête, je l'emmenais à la carrière. Je commençais par faire un tour de carrière à pied avant de m'arrêter sur la ligne du milieu. Je vérifiais la sangle, et je me rendis compte que les protections avant n'étaient pas bien à plats sur les canons. Je les remises correctement, puis je me mis à cheval. Je commençais par d'abord marcher la jument rênes longues en activant le pas. Arabesque n'était pas du genre molle. Plutôt dynamique, elle n'avait pas de mal à se réveiller le matin. Je raccourcis ensuite mes rênes pour commencer à faire des figures de manège. L'alezane commençait tout de suite à se montrer embêtante. Elle refusait de tourner, se tordait dans tous les sens et m'arrachait les rênes. J'insistais, ne me laissant pas faire. Au bout de dix minutes, Arabesque commençait à devenir plus douce, acceptant de tourner quand je lui demandais. Je partis ensuite au trot. La jument avançait assez vite. La connaissant, je savais qu'il fallait mieux la laisser faire au début, pour la "fatiguer" un peu. Elle serait ensuite plus malléable par la suite. Je faisais beaucoup de figures de manège avec des arrondis: cercles, voltes, demie-voltes... Au début un peu raidasse, la jument s'assouplissait assez vite. Je jouais beaucoup dans mes doigts, demandant de l'incurvation à chaque tournant. Au bout d'une dizaine de minutes, Arabesque était bien ronde, épousant les tournants des cercles. Je commençais alors à lui demander de faire des transitions. Petit à petit, la jument se calmait et prit un trot plus calme. J'enchainais alors des phases de trot allongé et de trot rassemblé. Ma petite jument aimait bien ce genre d'exercice et s'appliquait à le faire.
Après un bon quart d'heure de trot, je demandais à la jument de prendre le galop. Elle ne se fit pas prier, le prenant de suite. A ma grande surprise, la jument était assez calme. Je travaillais encore un peu avec mes doigts, et elle jument se mit très rapidement en place. Elle était très agréable à monter à ce moment. Je faisais des figures de manèges très larges, comme des grands cercles.
La jument étant très bien aujourd'hui, je n'insistais pas d'avantage. Après une dizaine de minutes, je repris le trot rênes longue, puis le pas. Je lui tapotais gentiment l'encolure, très contente d'elle. Ses poils étaient en ce moment très roux, elle ressemblait presque à un très gros écureuil. Je desserra d'un trou la sangle, et je sortis de la carrière pour marcher rênes longues un peu à travers les champs.

Esbroufe
obstacle - abordé droit




Esbroufe était sans conteste un gentil cheval, mais il était encore jeune, et un peu maladroit. Il avait beaucoup a apprendre, mais était plein de bonne volonté. Aujourd'hui, j'allais donc entamé un travail autour de l'abord de l'obstacle. J'arrivais donc dans la carrière, après avoir monté au préalable un vertical d'une cinquantaine de centimètre. Je marchais un peu à pied, avant de m'arrêter sur la ligne du milieu pour me mettre à cheval. Je marchais de nouveau quelques minutes rênes longues avant de commencer ma détente.  Je fis aux trois allures beaucoup de transitions et de figures de manège. L'étalon était toujours assez raide, mais s'incurvait de mieux en mieux. Il était également de plus en plus réactif à mes demandes. Contente, après une courte détente efficace, je repris le pas rênes longues, le temps d'une petite pause.

Je pouvais maintenant m'attaquer à l'obstacle. Je raccourcis mes rênes et je demandais un petit galop au cheval. Après quelques voltes, Esbroufe trouvait une allure qui me satisfaisait. Je l'emmenais donc vers le petit vertical en essayant de rester bien droit. Pour cela, je pris au maximum mon temps. La hauteur du vertical étant assez basse, je pouvais demander au cheval de l'aborder à un tout petit galop. Au premier passage, Esbroufe était complétement à droite. Je du refaire plusieurs passages pour obtenir quelque chose de satisfaisant. Je changeais alors de main, pour faire la même chose de l'autre côté. Cette fois, il sauta du premier cou en restant bien droit. Je fis un deuxième passage juste pour confirmer. Cet ultime passage fut aussi bien. Je repris alors le trot, et je laissais mes rênes filer entre mes doigts pour laisser le petit chou trottiner avec le nez au sol. Une fois que le cheval avait pu bien s'étirer, je repris le pas encore quelques minutes, avant de mettre pied à terre. Je remontais mes étriers, et desserra la sangle, puis je ramena mon beau cheval noir au pré.

Totoro
Dressage




Pour continuer dans le travail des bases avec Totoro, je voulais faire aujourd'hui une petite détente tranquillou. Profitant du beau temps, même s'il faisait encore assez froid, j'entrais dans la carrière avec Totoro. Trois autres cavaliers y étaient déjà. Je commençais par marcher un peu à pied, avant de me mettre à cheval. Je réglais mes étriers, puis je recommençais à marcher rênes longues. Après quelques minutes, je raccourcis progressivement mes rênes et je commençais à faire des figures de manège simples aux deux mains. Le jeune poney était de plus en plus agréable à monter. Il apprenait vite, et était désormais assez malléable. J'étais très contente de lui, et je le félicitais souvent.
Je pris ensuite le trot. Comme à son habitude, il trottait assez rapidement, en me seccouant dans tous les sens. Ses petites foulées n'étaient pas très très agréables. Mais bon, si c'était pour le moment son seul défaut, ce n'était pas très grave. Je détendis mon petit poney de la mêm façon qu'au pas pendant une dizaine de minutes, puis je décidasi d'entamer un nouvel exercice avec lui. Je voulais lui apprendre à varier son allure, et je voulais donc faire une chose de base, que j'aimai bien faire de temps en temps à la détente, allongement sur les longs côtés de la carrière, et rassemblements le long des petits côtés. Bien que Totoro trottait naturellement assez rapidement, je savais qu'il pouvait encore accélérer, mais surtout, plus etendre ses foulées qui étaient pour le momenta assez courte. Je restais sur la piste et je commençais l'exercice. Au début, Totoro prenait le galop quand je lui demandais d'accélérer, mais réagissait bien à mes demandes de rassemblement. Au bout de quelques minutes, le petit gris commença à saisir le principe. Je changeais alors de main pour refaire la même chose. J'eus beaucoup plus de facilité, maintenant que le petit poney avait compris ce que je lui demandais. Je le laissais donc rapidement tranquille. Je finis la séance par quelques tours de galop aux deux mains avant de reprendre le pas rênes longues. Même si la séance avait été courte, il était déjà trempé de transpiration. Je le dis alors marcher un bon moment, puis je partis à l'écurie, pour le sécher, lui mettre une couverture, et le remettre au pré avec ses copains.

Esbroufe
saut d'obstacle, changement de pied


Les séances s’enchaînaient ce moment, et Esbroufe était entrain de venir un parfait petit cheval. Il avait encore des défauts, mais rien qui nous empêchait de nous faire plaisir. C'est donc sous un beau soleil de mars que nous entrions dans la carrière. Le sable qui venait d'être hersé crissé sous mes pieds. Je commençais par marcher cinq petits minutes à côté de l'étalon noir, avant de m'arrêter au milieu pour me mettre tranquille à cheval à l'aide d'un montoir. Une fois installée, je recommençais à marcher rênes longues. C'était une habitude à laquelle j'étais attachée, toujours bien faire marcher le cheval avant et après l'avoir travaillé. Mais ces longs moments de marche obéissaient à des règles presque scrupuleuses. En effet, à chaque fois que je m'asseyais sur la selle, je passais d'abord dix minutes voir plus, rênes longues, à littéralement ne rien faire. Esbroufe en profitait pour se promener la où il voulait dans la carrière. En général, cela finissait toujours la tête bien au fond de la poubelle à crottins, histoire d'enquêter sur qui étaient venu avant. Ensuite, sans raccourcir mes rênes et en restant juste sagement sur la piste, je demandais des allongements et des rapprochements d'allure. Pour ça, j'appliquais la technique "des vieux de la vieille" comme l'appelait mon oncle, qui consistait à moduler l'allure uniquement en jouant avec mon bassin. Quand j'exagérais l'accompagnement du pas, Esbroufe comprenait qu'il fallait accélérer, et quand je bloquais mon bassin, le cheval savait qu'il fallait ralentir. Quand je repensais à toutes ses heures que j'avais passé pour mettre en place ce genre de codes, qu'ils soient corporelles ou vocaux... Cela n'avait pas été de tous repos avec tous mes chevaux. Mais Esbroufe, que j'ai vu naître, n'a toujours été monté qu'ainsi. Il avait donc appris assez vite.
Une fois le petit noir un peu réveillé, je continuais ma détente, toujours au pas rênes longues. Cette fois, c'est la direction que je travaillais avec mon corps. En me penchant exagérément d'un côté, je pouvais demander à Esbroufe de faire des cercles assez larges ou des doublés. Gentil comme tout, Esbroufe ne rechignait pas. Je remonta ensuite progressivement sur mes rênes et je demandais le trot. Pendant un bon quart d'heure, on exécuta des figures de manège, ne restant pas plus de temps sur la piste qu'il n'en fallait pour se décider sur qu'elle serai notre prochaine figure. Je demandais également pas mal de transitions au petit cheval qui était très réceptif. Une fois le même travail fait au galop, je repris le pas rênes longues, tapota gentiment l'encolure du cheval, puis le laissant souffler quelques instants.

Aujourd'hui, on allait s'attaquer au changement de pied au dessus d'un obstacle. Il y avait une petite croix, facilement enjambable par un petit poney de club fainéant, au milieu d'un doublé. C'était donc de cet obstacle qu'on allait se servir. Pour remettre doucement Esbroufe au travail, je commençais par faire un petit tour de trot, puis je lui demanda le galop. On prit le doublé à main gauche pour aller vers la croix et une fois au dessus, je changeais mes aides de sens, tout en le conduisant vers la main droite. Esbroufe s'embrouilla d'abord un peu et ne changea pas de pied. Il fit un petit saut de mouton, mais resta le gentil cheval bien contrôlable qu'il était. Des que je pus, je le fis changer de pied en repassant par le trot, puis le félicita. Je retourna alors tout de suite sur l'exercice. Le deuxième passage ne fut pas non plus le bon. Je recommençais donc comme la première fois, à lui faire changer de pied tout de suite après l'échec, sans oublier de l'encourager. Notre troisième essai fut concluant. Très contente, je le félicitais. Je repris ensuite le trot puis le pas pendant quelques instants. Une fois mon petit noir un peu reposé "mentalement", je lui refis faire la même chose à l'autre main. Cette fois, pas de souci. Je fus assez surprise, mais dès le premier passage, Esbroufe changea de pied au dessus des barres. Pour être sur, je lui refis faire un deuxième passage, lui aussi très bien. Contente, je le félicitais, en le laissant reprendre le pas.
Mon cheval avait bien travaillé. Très peu adepte des longues séances répétitives qui, d'après moi, n'étaient bonnes qu'à épuiser le cheval, et souvent plus moralement que physiquement, je décidais de le laisser la dessus pour aujourd'hui, quitte à refaire l'exercice plusieurs fois ce mois ci. Mais il était encore tôt, et j'avais encore envie de profiter de ma journée à cheval. Je décidais donc d'emmener Esbroufe faire un petit tour au alentour du centre équestre.